Pour qui roule le nouveau maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba ? (Episode 1 : Enfants et Neveux sont mis de côté )


DIEUDONNÉ BANTSIMBA

Par Rigobert OSSEBI

Episode 1 : Enfants et Neveux sont mis de côté

Ce 22 mai 2020, Brazzaville n’a pas connu l’élection de son nouveau maire mais sa désignation autocratique, par le dictateur que Paris reconduit tous les 5 à 7 ans depuis un peu plus de quarante ans ; et ce n’est pas Monsieur François Hollande qui nous fera la petite blague de nous contredire… Il n’y a donc pas eu d’élection, aucune tractation, aucune, pour ce choix. Denis Sassou Nguesso, ledit dictateur, tyran des tropiques a tapé sur la table : « Ce sera Dieudonné Bantsimba ! »

A-t-il fait le bon choix ? Peut-être pas, nous le verrons bientôt !

Aux neveux et enfants qui pensaient jouer un rôle dans le futur de la capitale congolaise, Denis Sassou Nguesso, en bon chef d’une organisation criminelle reconnue  par la Cour Suprême Fédérale du Canada grâce à Wilfrid Nguesso, en a décidé tout autrement…

L’heureux « élu » a obtenu la voix du dictateur et c’est bien entendu la seule qui compte au Congo. Denis Christel Sassou Nguesso peut retourner jouer avec ses barils de pétrole, comme les petits jouent aux billes, il ne sera jamais le successeur de son père biologique ; il ne recevra jamais la présidence  des mains de son géniteur, de son vivant et encore moins  en héritage, alors qu’il n’a même pas pu obtenir cette Mairie de Brazzaville.  D’ailleurs son père ne l’a jamais préparé à sa succession ! Certes, il devait être de ceux qui avaient contribué au départ d’Hugues Ngouélondélé de cette dernière, mais aujourd’hui c’est encore Bouya qui triomphe… ! Et Bouya, qui le surnomme « le Zaïrois » est loin d’être son ami ! Et de le considérer comme un parent, tant dans cette famille chacun méprise l’autre… !

Jean Dominique Okemba n’est pas mieux loti. Il espérait mettre la main sur cette mairie et disposer de l’avantage  d’en contrôler intimement tous les quartiers ; son fidèle lieutenant Ndenguet, longtemps y occupa un bureau, à la fin des années 80, où il veillait par un « visa de sortie » qu’aucun étranger ne quitte le pays sans autorisation du KGB congolais, la Sécurité d’Etat, de sinistre mémoire ! Pas de mairie, pas de présidence ! Brazzaville ne servira pas à la conquête d’un autre pouvoir que celui de l’occupant actuel ! La seule chose qui importe pour Denis Sassou Nguesso, c’est de terminer ses jours sur le trône dont il s’est accaparé et qu’il ne cèdera jamais à quiconque ! Pas même ce neveu qu’il a toujours endormi avec des promesses !

Le grand avantage en vérité qu’a Bouya Jean-Jacques sur tout le monde, contrairement à tous les petits enfants, Kiki compris avec Coco, et les autres neveux, c’est qu’il est le seul à accepter de mettre la main à la poche et de faire les fins de mois difficiles sur son énorme trésor de guerre personnel. Alors qui paye, commande même Denis Sassou Nguesso … !

Bouya, avec l’argent accumulé en Chine, est devenu le Grand Patron face à tous les petits dépensiers qui ne viennent pas au secours du Vieux dans les temps difficiles !

Dieudonné Bantismba était-il le candidat idéal pour le tyran ? Rien n’est moins sûr ! Certes, il a été longtemps le Directeur de Cabinet  de Jean-Jacques Bouya au ministère des Grands Travaux qui s’écroulent ou qui finiront dans le fleuve comme l’université Denis Sassou Nguesso ; et au Congo, au « Jeu de la Seule Famille Nguesso » (et non « des 7 familles »), c’est toujours Bouya qui gagne : les ponts et les routes qui s’effondrent, les barrages qui finiront par se rompre, les pluies qui inondent les villes et voies de circulation, les hôpitaux inachevés et les malfaçons généralisées n’ont aucune emprise sur le personnage. De Jean-Jacques Bouya, Patron des Grands Travaux,  on ignore réellement  la qualification, à part sa parenté avec le tyran, pour être à la tête de pareilles fonctions et responsabilités. Force est de constater : c’est toujours Bouya qui gagne ! D’autant plus que c’est lui qui paye tout ou presque actuellement avec l’argent volé au Trésor public !

 Alors  Jean-Jacques Bouya ne se met-il pas, tout simplement en embuscade, pour récupérer le pouvoir au premier malaise de l’Oncle Sassou Nguesso ? Encore faudrait-il que Bantsimba reste fidèle et joue son jeu jusqu’au bout ! Et ça c’est une autre histoire !

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 28 mai 2020, par www.congo-liberty.org

Pour qui roule le nouveau maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba ? (Episode 2 : Monsieur 8 % dans les urnes est en réalité Monsieur 25% dans les champs pétroliers !)

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15 réponses à Pour qui roule le nouveau maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba ? (Episode 1 : Enfants et Neveux sont mis de côté )

  1. Val de Nantes dit :

    Batsimba ,au lieu de Bantsimba .
    C’est ,semble t’il ,un hybride lari -mbochi sorti du chapeau de Bouya ,un mbochi intégriste .
    Le tout vous donne un Batsimba corvéable à mbochi .
    Oui ,sociologiquement ,c’est une demi-réparation du vote des électeurs de Brazza
    dont la volonté politique a été longtemps mise sous cloche sassouienne .
    Batsimba peut la jouer en sollipsisme pour valider ,tant soit peu ,un avenir politique émancipé du parapluie purement nordiste ….
    L’affirmation de soi ,c’est l’insoumission mentale pour une mentalité assumée .
    À Batsimba d’adopter ce « conatus Spinoziste « qui est la préservation de l’être .

  2. belvis okinga dit :

    Val j’ai aimé le texte cependant il y’a du tribalisme et de l’animosité mbochis chez toi en tant mbochis et surtout congolais je condamne ce genre de comportement barbare répond simplement à la question posée

  3. Val de Nantes ,@Belvis ,salut . dit :

    @belvis ,mon frérot ,salut .
    Pas grand chose à te suggérer ,si ce n’est d’essorer ma pensée pour en retirer le vrai jus …
    fédéraliste convaincu ,je combats exactement les faits observables sur le tribalisme et le mets en exergue pour mieux en montrer la dangerosité …
    Comme le vaccin , on y introduit et le produit et l’agent pathogène pour immuniser le malade ..
    Voilà un joli exemple médical , qui devrait t’éloigner de la pensée virale …
    Attention ,aux mesures barrières tribales …

  4. Emery dit :

    Je ne comprends plus les congolais, nous sommes devenu comme la Rdc. Trop de polémique, pourquoi nous réclamons tout ? Même ce Batsimba est contesté, quelqu’un qui vient à peine d être nommé. Au de l encourager pour que Brazzaville soit une ville agréable, parlé du travail, des projets et propositions. Les gens sont là à parler du tribalisme, sassou, etc.
    C est vraiment triste pour notre beau pays, en fait vous êtes libre de dire tout mais c’est regrettable

  5. Val de Nantes dit :

    Donnez aux citoyens de la ville de Brazza ,la possibilité démocratique de choisir ,sur la base programmatique ,leur édile .
    C’est la moindre des choses .
    De sa réussite au sommet de la ville dépendra sa réélection .
    Apprenez à respecter la volonté populaire sans laquelle il n’y aurait aucun progrès . Cette praxis politique infantilise plus qu’il ne responsabilise ,car l’échec est suspendu au bon vouloir du Zeus …
    Peu importe le nom ou la tribu ,l’essentiel ,c’est le respect des règles démocratiques .
    Ne nous inventez pas des démocraties à géométrie variable ,il en est une qui donne aux citoyens le pouvoir de faire et de défaire un élu ..
    On est largement en retard de démocratie ,il faut s’en imprégner les règles dés que l’occasion s’en présente …
    Quand les électeurs de Brazza ont été conviés à voter pour leur édile ?
    Le packaging du Pct ne fait la totalité du colis .
    Merci .

  6. Mark dit :

    @ Val de Nantes

    Ce Batsimba n’est pas Laris. Il est DONDO/KAMBA, un produit de Madingou dans la Bouenza. Il a servi Sassou comme conseiller spécial en 2004. C’est bien Sassou qui l’avait transferé chez Bouya pour être son directeur de cabinet.

    Sassou impose souvent des directeurs de cabinet à certains de ses ministres pour y travailler comme espions. Batsimba est bel et bien un produit MADE IN SASSOULAND. BOUYA ne contrôle pas Sassou. Au contraire c’est Sassou qui a la main mise sur Bouya et le reste des membres de l’orchestre.

    Sassou reste le maître du jeu. Cet orchestre des amateurs finira par éclater après la disparition de son chef.

  7. maclintoch dit :

    Bien dit Emery, je crois aussi que la plate forme doit etre un lieu d’apports constructifs faisant montre d’un degre d’instrution, pas un lieu de reglement de compte, moins encore un lieu de joutes oratoires.
    De grace faisant un peu preuve de grandeur d’ames et d’esprit, surtout lorsqu’on sait que ce que nous ecrivons est lu par nos propres enfants lesquels nous avons le devoir d’eduquer. Nous avons aussi la lourde responsabilite d’eduquer les lecteurs. Si nous voulons que notre pays change, nous avons interet a apporter mieux que des injures, ni de propos tintes de tribalisme qui ne font que amplifier les choses, et surtout lorsque l’on sait que les hommes auquels vous insultes sont aussi « sourds comme des pots de miels ».

    Ce n’est pas en injuriant un insolent qu’on peut le changer, mais dans le silence et la grandeur qu’il comprendra le mal de son insolence.
    A bon entendeur salut

  8. Val de Nantes dit :

    ,@Mark
    Oui. C’est un moteur à hybride conçu à Oyo ,conduit par un mbochi …
    Voilà la nouvelle trouvaille de Sassou pour enfumer ces éternels ignorants croyant
    Trouver la solution idoine aux problématiques séculaires qui cisaillent les Brazzavillois .
    Ce dont veulent les Brazzavillois ,c’est avoir la faculté de manier la carotte et le bâton ,afin de sanctionner ,démocratiquement ,tout édile ne répondant pas à leurs légitimes attentes ..
    Cette pratique amphibie ,de camouflage ,de méprise du peuple ,nous agace autant qu’il nous nihilise ….
    Ce maire est tenu en laisse par des parrains dont on sait qu’ils ne travaillent pas à l’amélioration des conditions de vie de nos populations …
    Cette nomination déguisée est une honte pour la république où seuls les ignorants s’y sentent heureux ….

  9. Val de Nantes dit :

    Tiens ,tiens ,tiens ,les supporteurs du nouveau maire en seront pour leurs frais .
    Moralité : toujours de se méfier des oiseaux qui sortent des cages sassouistes..
    Le nouveau maire serait un spécialiste de la mafia italo-congolaise. Cité dans les dossiers de corruption internationale ,maître Batsimba en connait déjà un rayon dans le domaine conspirationno- corruptible….
    Son séjour â la tête pourrie de la mairie semble compté . Les ONG s’en occupent goulûment ..
    Un Aristotélicien en devenir ( voleur en puissance ), entéléchie …
    Sacré Aristote ,il avait tout prédit ….puréeeeee.
    Attention ,attention ,toute nomination de Sassou cache toujours un loup
    Alors ,les fanatiques éruptifs du matin seront bien refroidis ..
    St Thomas d’Aquin dira : mon petit  » pour croire.,il va falloir d’abord comprendre « .Merci ,Docteur angélique .  » Croire pour comprendre « .
    Le triomphe de la foi sur la raison .
    Mais j’ai inversé la formule ….Docteur !!!!.

  10. Lucien Pambou dit :

    A tous, Val de Nantes, Emery, Marc et les autres,

    Vous êtes là confrontés à la froideur du réseau politique congolais tel que j’essaie de vous l’expliquer.

    Je devrais être satisfait, vainqueur et triomphant car par la preuve et par l’action des acteurs politiques congolais, j’essaie de vous montrer ce qu’est le système politique congolais. En m’appuyant sur les actions des acteurs et non sur la théorie comme la plupart d’entre vous, j’essaie de construire un modèle de raisonnement qui ne valorise ni Sassou, ni ses opposants, mais qui, en même temps, ne le dévalorise pas. Je m’explique, je suis dans un modèle intellectuel un peu trop éloigné de la plupart d’entre nous, de culture française, qui demandent que l’on prenne parti, et si ce n’est pas le cas, on est opposé. Cette suffisance culturelle française, qui traverse les veines de nous nègres colonisés par la France, est un critère qui nous empêche de penser autrement qu’à l’intérieur des catégories ethnico-tribales. La France nous vend un modèle culturel fondé sur l’idéologie, sur les critères universaux que sont la démocratie, la liberté, le débat contradictoire, alors que dans les faits les élites françaises fonctionnent par scissiparité et par exclusion/inclusion. Il faut y vivre, comme c’est mon cas depuis fort longtemps (c’est à dire plus de quarante ans), pour en comprendre les linéaments ; et malgré mon cursus académique, mon implication politique, ma verve intellectuelle et mon talent oratoire (ce qui constitue un danger pour mes compatriotes blancs), je reste nègre, obligé de me battre comme tous.

    Ce long détour est nécessaire pour vous expliquer pourquoi la France n’a rien à foutre de vos états d’âme en matière de démocratie réelle (n’est-ce pas Val de Nantes), de vos émotions nègres, de vos débats interminables sur la liberté ou l’alternance. La France s’appuie sur des faits réels et sur des hommes et des femmes qui s’occupent de ses intérêts dans ses ex-colonies. Vous faites un long discours sur la démocratie, sur le scrutin concernant l’élection du maire Bantsimba. Je suis d’accord avec vous que les structures, les principes de base de tout modèle démocratique ne sont pas respectés. Je suis d’accord avec vous que nous sommes dans une démocratie que je qualifie de tropicalisée, même si mon concitoyen Félix Bankounda Mpele n’aime ce concept car, pour lui, la démocratie c’est la démocratie. Dont acte. Mais dans un modèle réseautale à l’africaine et à la congolaise, on est obligé de parler d’une démocratie tropicalisée avec ses propres règles d’organisation et de fonctionnement.

    Je me fous de savoir quelles sont les origines ethniques de Monsieur Bantsimba, actuel maire de Brazzaville. On dit de lui qu’il serait le frère de l’actuel ministre de la défense (Mondjo), donc Mbochi. Et alors ? On dit aussi de lui que son père serait Lari et sa mère Mbochi. Et alors ? On dit de lui qu’il est né Mbochi et que l’ami Lari de son père lui aurait donné son nom. Et alors ? La somme des « et alors ? » montre qu’on a beaucoup de mal à surmonter le poids et la pesanteur inconsciente qui font que nous Congolais, on a beaucoup de mal à concevoir un Etat-Nation, malgré nos déclaration sur ce site Congoliberty, et malgré nos désirs immenses de nous rassembler.

    Pour terminer, j’en viens à l’analyse réseautale pour vous expliquer ce qu’il se passe et en endossant mon habit d’analyste politique fondé sur des faits humains et non sur les théories livresques. Le président Sassou est, malgré ce que l’on en dit, un des hommes politiques les plus importants de ces 40 dernières années au sens de Machiavel. Il a toujours su, intelligemment, attendre son heure, arriver au pouvoir et y rester. Il ne s’agit pas ici de se proclamer pro-Sassou, comme ne manqueront pas de le dire un certain nombre d’entre vous. Comment expliquer que Sassou, considéré comme un nain intellectuel par la plupart de ses opposants (et ce n’est pas faire injure à la fonction que le président Sassou assume), est toujours aux affaires depuis 40 ans ? La réponse est simple : le président Sassou connaît, de par sa discrétion, son silence (qui l’ont toujours caractérisé depuis les années 60), le système politique congolais que je qualifie de réseau. En décidant la nomination, via le conseil municipal discutable, de Bantsimba à la mairie de Brazzaville, il neutralise les clans des neveux et des fils et il n’ouvre pas officiellement sa succession politique. Voici la force de Sassou otsombé lekoufé, celui qui connaît les hommes et leur traîtrise, qui les utilise quand il veut et qui les marginalise quand il veut. Attention, la neutralisation du clan des neveux et des fils ne veut pas dire que le combat ne continue pas entre eux. Le président Sassou regarde ce combat avec délectation et prépare les conditions de sa candidature en 2021. Sassou peut surprendre tout le monde en décidant de se présenter ou pas à l’élection présidentielle. Il peut surprendre son monde en se présentant, en gagnant l’élection, en modifiant une ou deux années après les institutions, en favorisant un Vice-Président (nouveauté institutionnelle à introduire) et en se retirant tranquillement à Oyo.

    Voici ce qu’est le réseau, au-delà de vos analyses hors-sol et de vos recherches sempiternelles d’une démocratie réelle. N’oubliez jamais que la démocratie athénienne était non-démocratique car seuls les athéniens et les riches marchands avaient le droit de vote. Les pays démocratiques comme la France s’accommodent d’une démocratie athénienne que je qualifie de tropicalisée. La plupart des intellectuels africains ont beaucoup de mal à faire la synthèse entre la théorie et la pratique. Cette pratique actuelle est discutable en Afrique centrale, celle d’une démocratie tropicalisée, mais en attendant, si vous regarder très bien, avec des yeux pas de chimères ou de vierges effarouchées émotives mais d’analystes réels, c’est la théorie du réseau qui prévaut dans tout le système politique en Afrique centrale (Gabon, Congo, Tchad, Guinée équatoriale, RDC, etc.). C’est bien de débattre mais pas sur l’émotion mais sur des faits politiques avérés. Je ne verrai peut-être pas de mon vivant la vraie démocratie en Afrique centrale, au moins j’aurais contribué par mes modestes écrits, sur ce site et ailleurs, à éclairer la réflexion des générations immédiates et futures. Les Congolais sont-ils prêts à faire des sacrifices pour être eux-mêmes comme ils le disent sur ce site ? Que l’on me permette d’en douter.

  11. Val de Nantes dit :

    @grd P.
    Merci pour cette logorrhée empreinte avec une feinte d’auto-jouissance et satisfaction intellectuelle …
    C’est du pambouisme tout cru .Mais ça ,on ne m’y reprendra plus …
    En ce temps de recherche des anti corps ,j’en ai déjà développé .Dont acte .
    Le réseau est une lettre ésotérique adressée à ces déréglés mentaux dirigeants des pays économiquement inexistants .
    Doivent ils réellement en tirer fierté ?..
    Cette connexion ésotérique n’honore ni ces pantins , ni la France ,car la philosophie humaniste dont ils se réclament contredit les actes qu’ils posent . Si cette philosophie réseautale a génère un humanisme éclairé en Europe ,d’où elle tient sa source ,on est en droit de se demander ,si ces esclaves cérébraux d’un type nouveau ,ont la bonne lecture de la lettre ésotérique dont ils sont les destinataires ?..
    @grd
    Je vais te livrer le fond de ma pensée sur ce parrainage mental .
    Ma culture intellectuelle peut me permettre d’y adhérer ,certes ,mais je garderai la primeur de la raison ,qui me permettrait de trancher ce qui est bon pour mon pays et ce qui ne l’est pas ….
    Être coopté ne signifie pas ,absence de réflexion qualitative ….
    Votre texte est aussi anxiogène que l’actuel du pays .Mais la faute en revient à une personne qui a preempté l’avenir du pays à des fins purement financières …
    Vous semblez associer le réseau au fatalisme ,je pense que vous auriez dû en magnifier l’image pour plus de crédibilité ..
    Je ne m’inscris pas dans ce Congo -pessimisme ,car l’utilisation efficiente de notre intelligence peut sortir du tunnel ..
    En fait , le progrès chinois est -il le résultat des réseaux ?

  12. maclintoch dit :

    Mes chers internautes, Pambou et Val de Nantes
    Le monde est regi et dirige par un systeme reseautal bien huile ou la plus grosse part du gateau est mangee par une poignee de personnes, donc limite la notion du reseau en Afrique c est deja meconnaitre le reel fonctionnement du monde. La difference avec ce qui se passe au Congo c est que les institutions judiques qui devraient etre au dessus de tout, l on dit toujours nul est au dessus de la loi, sont plutot foulees aux pieds et donc pietinees laissant jaillir des especes de personnes types dinausoriens dont l’unique moyen d’expression c est le traffic d’influence, la malice, la ruse, la bestialite… bref c est comme les hommes des siecles passes qui ont echoues dans l’univers du monde moderne. Le reseau , oui mais la n est pas le probleme, plutot il faut se poser des questions comment faire pour pallier cette endemie? qui mine notre pays
    Pour votre gouverne , le progres chinois est aussi bien base sur le reseau qui est d’ailleurs tres fort en interne. Vous savez combien des gens en meurent parce qu’ils osent denoncer des inegalites en chine?

  13. Lucien Pambou dit :

    Merci maclintoch à propos de ta superbe remarque concernant les réseaux chinois, dont le plus vaste est le parti communiste chinois qui fait la pluie et le bon temps des réseaux satellites qui gravitent autour du réseau central.
    Cela m’évite de répondre à Val de Nantes puisque tu apportes la réponse à la fin de la question qu’il pose dans son post.

    Mon analyse du réseau n’est pas anxiogène, cher Val de Nantes, il n’y a pas chez moi une once de boursouflure intellectuelle et encore moi de satisfaction personnelle. Si je mets l’accent sur le réseau (et maintenant que nous sommes tous d’accord de son existence), cela me permet d’aller plus loin et de dire qu’il faut arriver à la deuxième phase de ma démonstration après l’installation du réseau comme outil analytique dans ses aspects les plus négatifs.

    Le réseau est d’abord un système fondé sur des relations réciproques entre des personnes. On trouve dans le monde des affaires politiques, culturelles,différentes configurations réseautales. Ces différents réseaux souhaitent la réussite de leurs membres, non pas de façon circulaire, mais de manière excentrée en direction des autres espaces du système national. Ce qui nous manque en Afrique centrale, c’est la réflexion et l’action qui permettraient au réseau constitué de promouvoir les actions économiques, sociaux et culturels dont la société a besoin en termes de création ’emplois, d’aménagement du territoire, de redistribution des richesses et de valorisation de chaque citoyen. Les réseaux en Afrique centrale sont d’abord le reflet de groupes claniques, ethniques et tribaux pour conserver le pouvoir politique (source d’accès aux richesses et aux privilèges).

    Un réseau ethnique peut être une bonne chose amis à condition qu’elle ne soit pas un frein à l’expansion d’autres réseaux et, de façon idéale, à la transformation économique du pays. J’ai modestement installé la notion de réseau dans le débat intellectuel de la diaspora. Ce n’est pas un ultima outil de construction d’un nouveau Congo, mais c’est au moins un élément qui doit pris en compte en dépassant ses aspects négatifs pervers, voire mafieux, pour adopter ses aspects prospectifs et constructifs pour le bonheur des populations d’Afrique centrale en général, et du Congo en particulier, au nom de l’efficacité, de la compétence professionnelle, quelles que soient les régions d’origine des membres du réseau.

    Bonne lecture et bonne méditation. C’est toujours de la confrontation des idées et non des oukases et des insultes inutiles, que naissent les pensées constructives pour les actions efficaces sur le terrain.

  14. Anonyme dit :

    JJB était un obscur pilote de Linacongo qui avait lamentablement échoué au test de recrutement chez Air Afrique.

  15. Marthot dit :

    Fini le règne des amateurs à la mairie de Brazzaville.
    Le Président de la République a porté son choix sur un technocrate géographe urbaniste qui a fait toute sa carrière professionnelle à la mairie de Brazzaville.
    Pendant longtemps, il a été le directeur inamovible de la gestion foncière et urbaine , qui assurait l’intérim du directeur des pompes funèbres municipales, . alternant parfois avec la fonction de conseiller à l’urbanisme.
    Ces dernières années, il a été chef de projet cadastre près la délégation générale des grands travaux avant d’être nommé directeur de cabinet.
    Il a participé à plusieurs projets initiés par l’association internationale des maires francophones. Donnant un peu de chance à ce technicien rompu aux affaires de la cité.
    Il prend la présidence du conseil municipal et départemental de Brazzaville avec un programme qui tient la route. Souhaitons lui bon vent.
    Il faudra le juger au résultat.
    Marthot

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