Plans de sauvetage du FMI et affaires de corruption à Brazzaville par Global Witness

Comme Congo Liberty l’avait laissé entendre, il y a deux jours. Une première bourrasque médiatique vient de s’annoncer avec la publication d’un nouveau rapport de Global Witness  intitulé, et c’est tout un programme : « PLANS DE SAUVETAGE DU FMI ET AFFAIRES DE CORRUPTION À BRAZZAVILLE. ENI, Total et un ancien représentant du FMI en partenariat avec un intermédiaire au cœur d’un scandale de corruption. »

Quelle joie et quel bonheur de voir GLOBAL WITNESS, une quinzaine d’années après « TIME FOR TRANSPARENCY » de Sarah Wykes (pour le Congo), renouer avec ses grandes enquêtes sur la dictature congolaise.  Quelle satisfaction de lire ce dernier rapport. Au-delà du contenu, ce sont bien les compagnies pétrolières et le Fonds Monétaire International qui ont été mis dans la ligne de mire de l’ONG pour leurs relations avec le repaire de bandits (bien plus qu’un Etat) qu’est le Congo Brazzaville du dictateur et tyran Denis Sassou Nguesso !

Il est très intéressant d’y découvrir que TOTAL avait reconnu, auprès de Global Witness, qu’elle savait que José Veiga et Yaya Moussa étaient tous deux associés dans la création de Kontinent LLc, actuellement partenaire sur de nombreux champs pétroliers.

 Veiga et Moussa sont également associés dans la BAIC (Banque Africaine pour l’Industrie et le Commerce) à Cotonou.

Cela nous surprend d’autant plus que TOTAL ne pouvait ignorer alors que José Veiga était un partenaire douteux dont le parcours judiciaire avait été largement détaillé par Congo Liberty   dès le 04 avril 2015 dans l’article « Le Sorcier portugais de Denis Sassou Nguesso : Antonio José da Silva dit José Veiga » qui avait beaucoup inspiré la presse portugaise. José Veiga le « sorcier portugais » (et non le « magicien » comme il est dit dans le rapport en français de GW) qui sortait des sacs remplis d’argent du petit avion qu’il empruntait pour rentrer au Portugal.

Il est clair aussi que la participation de Kontinent dans des permis au Congo ne répond pas au « contenu local » ; Moussa étant Camerounais et José Veiga d’une nationalité congolaise de circonstance… !

Toujours est-il que nous sommes qu’au début d’une grande enquête de Global Witness. Déjà publiée en Anglais, Français, Portugais et Italien, elle touchera sans nul doute Asperbras et ENI avec leurs réseaux de corruption généralisée. Quant à TOTAL et PERENCO (le recycleur des affaires tordues de Likouala SA à Tchibeli-Tchendo-Tchibouela) il est évident qu’elles seront largement servies après cette copieuse mise en bouche. Nous sommes Totalement dans la description d’une association de malfaiteurs…

Yaya Moussa, malgré toutes les plaintes auprès du Bureau d’Ethique et du Bureau des Affaires internes du FMI, à Washington, est resté intouchable. Mieux, il semblerait que  Yaya Moussa, auprès de l’institution internationale, ait été béatifié de son vivant, bien avant que notre très regretté Cardinal Emile Biayenda ne le soit par le Vatican. Il est sûr que personne ne veut se tirer une balle dans le pied pour mettre, encore plus, en doute l’effacement frauduleux de 5 milliards de dollars (Global Witness ne reconnait que 2 milliards de dollars) dont 2,7 milliards d’euros rien que pour la France, dont a bénéficié la dictature congolaise en 2010.

Avant de convier nos lecteurs à prendre connaissance du dernier rapport de Global Witness nous leur offrons le contenu d’un lien hypertexte qui a été effacé du site de la grande major pétrolière française :  d’un processus de renouvellement à la mi-2015. C’est dire l’embarras de TOTAL !

 

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 18 décembre 2018, par www.congo-liberty.org

********************************************************************************

Banner Image Congo Oilfield Getty.jpg

Plans de sauvetage du FMI et affaires de corruption à Brazzaville

ENI, Total et un ancien représentant du FMI en partenariat avec un intermédiaire au cœur d’un scandale de corruption

D’après notre dernière enquête, deux grandes compagnies pétrolières européennes et un ancien représentant du FMI ont entretenu des relations d’affaires avec un intermédiaire se trouvant au cœur d’une enquête portugaise pour corruption.

José Veiga, présumé homme de main du président de la République du Congo et visé par une enquête pour corruption, a autrefois détenu une participation dans une compagnie pétrolière ayant des liens à la fois avec le géant pétrolier français Total et la compagnie pétrolière nationale italienne Eni. Son associé au sein de cette société était l’ancien représentant du FMI au Congo, Yaya Moussa.

Le FMI a accordé au Congo un allégement de la dette de près de 2 milliards de dollars en 2010. Moussa, le représentant résident qui a participé à la négociation du plan de renflouement, a quitté son poste peu de temps avant que les fonds de sauvetage ne soient accordés et a créé la même année une compagnie pétrolière basée au Delaware et dénommée Kontinent. Moussa a depuis lors obtenu des parts de licences d’exploitation de champs offshore riches en pétrole, détenues par sa société Kontinent Congo, dont il est le copropriétaire avec Veiga. Dès 2015, Veiga détenait 49 pour cent de Kontinent Congo.

La nouvelle arrive au moment où le FMI envisage un second sauvetage en huit ans pour le Congo, dont les réserves publiques ont été vidées par une combinaison de facteurs toxiques tels que la baisse du cours du pétrole et le fait que la famille du président soit soupçonnée de corruption, blanchiment d’argent et détournement de fonds.

Le « magicien portugais » du président congolais

Veiga, ancien directeur du club de football Benfica qui porterait le surnom de « magicien portugais » du président congolais Denis Sassou Nguesso, a été arrêté début 2016 dans le cadre d’une enquête portugaise portant sur le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le trafic d’influence et la corruption internationale au Congo.

Selon les enquêteurs, Veiga aurait reçu d’importants versements de la part de sociétés cherchant à investir au Congo, qu’il aurait ensuite partagés avec des membres des autorités congolaises par le biais d’une structure offshore complexe et opaque. Veiga a passé trois mois en prison et deux mois en résidence surveillée, mais a été depuis remis en liberté. L’enquête est en cours.

Total et Eni en affaires avec un intermédiaire douteux

Total et Eni détenaient toutes les deux des licences d’exploitation de champs pétroliers dont une part a été concédée à Kontinent Congo dans le cadre d’un processus de renouvellement à la mi-2015. Ces licences devaient être ratifiées par le parlement congolais après le renouvellement et l’ajout de Kontinent Congo comme partenaire.

Cependant, les deux sociétés ont renoncé aux licences en question à la fin de l’année 2016, avant l’approbation parlementaire et 10 mois après l’arrestation de Veiga. La volonté apparente de Total et d’Eni de faire des affaires avec Veiga jette un doute considérable sur la qualité de leurs processus de vérification préalable et de leurs stratégies de réduction des risques. Elles auraient déjà dû être informées des informations négatives parues dans la presse à son sujet : depuis 2014, les médias portugais ont signalé les liens suspects de Veiga avec la famille du président congolais.

Total a admis auprès de Global Witness que la situation de Veiga et Moussa, propriétaires de Kontinent Congo, avait été identifiée par la société comme susceptible de soulever d’éventuels problèmes de conformité. La compagnie a déclaré que, pour y remédier, elle avait prévu de mettre en place « des dispositions visant à atténuer le risque que toute personne en relation avec des fonctionnaires publics soit en mesure d’influencer indûment les opérations réalisées dans le cadre de la Convention d’exploitation conjointe ». Total était donc consciente des risques potentiels liés à un accord de partenariat avec Veiga et Moussa, mais a toutefois estimé que cela ne posait pas de problème.

La société a également fait remarquer qu’elle exerçait ses activités en vertu d’un accord de poursuite différée conclu avec le ministère de la Justice des États-Unis au cours de cette période. Total a indiqué que le ministère en question avait exprimé ses préoccupations quant à l’offre de participation faite par certains partenaires locaux. Bien que la société n’ait nommé aucune entreprise, Global Witness estime que ces préoccupations devaient vraisemblablement inclure Kontinent Congo et ses propriétaires à l’époque.

« Il est clair qu’il n’y pas que Global Witness qui s’inquiète de la suspicion pesant sur Veiga et Moussa ; Total, proposée comme partenaire dans cette affaire, a également identifié des problèmes avec ces deux hommes », a déclaré Mariana Abreu, Chargée de Campagne de l’ONG Global Witness. « Le fait que le ministère de la justice des États-Unis ait également exprimé des inquiétudes montre à quel point Kontinent Congo s’annonçait comme un partenaire à risque, mais il semblerait que Total et Eni étaient toutes les deux disposées à conclure un marché avec la société en 2015. La direction de ces grandes compagnies pétrolières devrait examiner avec minutie le processus de prise de décision concernant ces licences. »

Total et Eni ont peut-être renoncé à certaines licences détenues avec Kontinent, mais toujours est-il qu’Eni est encore propriétaire d’un champ pétrolifère, Loango II, dans lequel Kontinent détient 5 pour cent des parts. Eni est actuellement en instance de procès dans l’une des affaires de corruption les plus importantes de l’histoire pour un accord pétrolier distinct au Nigeria, et ses bureaux ont été perquisitionnés en avril de cette année dans le cadre d’une enquête sur ses activités au Congo. Contrairement à Total, Eni a déclaré lors de son AGA 2017 qu’elle avait effectué une vérification préalable approfondie concernant ses partenaires et n’avait trouvé aucun élément susceptible d’éveiller des craintes au sujet de Moussa ou Veiga, ajoutant que les rumeurs selon lesquelles ils agissaient en tant que représentants de la famille du président congolais étaient « sans fondement ».

« C’est tout simplement le dernier exemple en date des risques considérables qu’Eni a toujours pris en affaires », a déclaré Abreu. « La société est déjà contrainte de justifier la régularité de ses activités au Nigeria, et voilà maintenant que celles qu’elle mène au Congo soulèvent à présent de sérieuses interrogations. Nous commençons à voir se profiler un schéma type de partenariats conclus entre Eni et des individus liés au monde politique qui se retrouvent ensuite visés par une enquête pour corruption. Il est grand temps que la direction d’Eni soit tenue responsable pour les transactions problématiques qu’elle a négociées et les risques qu’elle semble avoir ignorés en chemin », a-t-elle ajouté.

Rôle joué par l’ancien négociateur du FMI

Yaya Moussa, fondateur et propriétaire de Kontinent, doit également répondre à des questions difficiles concernant sa relation d’affaires avec Veiga. Les deux hommes ne sont pas seulement liés via Kontinent Congo ; ils ont également siégé ensemble au Conseil d’administration de la Banque africaine pour l’Industrie et le Commerce (BAIC) basée au Bénin, établissement dans lequel Moussa détenait également des actions dans le cadre de la rémunération qu’il recevait pour ce poste. Selon les médias, Veiga agissait en tant que représentant de la famille du président congolais au sein de la banque. Moussa a déclaré à Global Witness qu’il avait quitté ses fonctions à la BAIC en 2017.

En qualité de représentant résident du FMI à Brazzaville, capitale du Congo, Moussa a joué un rôle important dans l’équipe qui a supervisé le sauvetage du pays par le FMI en 2010. Au sujet de sa nomination au FMI, il a reconnu que c’était un travail difficile « mais… j’avais besoin d’accepter et d’essayer d’apporter ma contribution ».

L’allégement de la dette de 1,9 milliard de dollars a été accordé moyennant plusieurs conditions, notamment la demande faite au gouvernement congolais de respecter les dispositions relatives à la transparence et à la bonne gouvernance. « Il s’agit d’un véritable accomplissement » a déclaré Moussa. Malgré cela, le secteur pétrolier congolais a continué d’être accablé par des scandales, des dissimulations de dettes et une gestion calamiteuse, et le gouvernement a encore demandé un sauvetage.

Au cours de l’été 2009, juste avant que le dernier renflouement ne soit accordé en janvier 2010, Moussa a démissionné de son poste au FMI au motif qu’il souhaitait « faire encore plus de choses pour l’Afrique ». Il a créé sa société Kontinent dans le Delaware seulement trois mois après la confirmation du sauvetage, bien qu’il n’ait pas obtenu de licences d’exploitation pétrolière au Congo avant 2015.

Au cours de son mandat de représentant du FMI à Brazzaville, Moussa a entretenu des relations cordiales avec le gouvernement congolais, comme le rapporte The Times. Selon l’ONG suisse Public Eye, Moussa a probablement fait la connaissance du fils du président congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, pendant cette période, bien qu’il prétende, par l’intermédiaire de ses avocats, ne l’avoir rencontré qu’en 2011. Il est donc clair qu’à ce stade ils se connaissaient déjà, Moussa « facilitant » l’organisation d’une tournée promotionnelle pour la fondation caritative de Sassou Nguesso, Perspectives d’Avenir, aux États-Unis en 2011.

Dans une lettre adressée à Global Witness par l’intermédiaire de ses avocats, Moussa a confirmé qu’il avait au moins assisté à une des présentations au cours de la tournée, mais a précisé qu’il n’avait pas été payé pour y assister et qu’il n’avait payé personne d’autre pour l’organiser ou y assister. Il a également nié que son mandat au FMI ait jamais fait l’objet d’un conflit d’intérêts.

Contrairement aux affirmations de Moussa au sujet de ses accomplissements en tant que représentant du FMI et aux preuves disponibles démontrant son rôle central dans le cadre de l’équipe ayant supervisé le processus de sauvetage, ses avocats ont déclaré que « laisser entendre que le Dr Moussa, en tant que représentant unique du FMI, ait facilité ou ait été en mesure de faciliter l’accès d’un pays à un plan d’allégement de la dette est un argument saugrenu », soulignant qu’une équipe de plusieurs membres avait été impliquée dans cette décision. Lire l’intégralité du rapport…

SOURCE : GLOBAL WITNESS

[email protected]

+44 (0)7912517147

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

20 réponses à Plans de sauvetage du FMI et affaires de corruption à Brazzaville par Global Witness

  1. FMI ET CONSORTS = MALFAITEURS PROFESSIONNELS dit :

    Si Global Witness n’a reconnu qu’une dette du Congo s’élevant à 2 milliards de dollars en 2010 et que l’effacement s’est opéré sur 5 milliards de dollars dont 2,7 milliards rien que pour la France, cela veut dire qu’au sein des instances internationales et du gouvernement français, des gens ou des groupes de personnes se sont enrichies sur le dos du Congo.

    Où sont partis les 3 milliards de dollars ?

    Yaya Moussa a donc cautionné et signé des procès verbaux et des comptes rendu qu’il savait TOTALEMENT FAUX. Ce qui justifie la protection et les non poursuites du FMI à son encontre. Ce Yaya Moussa ne doit-il pas sa protection et son invulnérabilité du FMI parce qu’il connait trop de secrets et qu’il protège de nombreux vautours ?

    D’autre part comment une personne ayant fait partie du FMI peut elle devenir commerçante ou créateur d’une entreprise pesant des millions voir des milliards.

    N’y a t’il pas d’incompatibilité et donc des interdictions à exercer certaines fonctions pouvant susciter des conflits d’intérêts ?

    De tels constats et rapports comme celui de Global Witness jettent l’opprobre sur le FMI qui ne serait alors qu’une institution au service des pays riches pour mieux asservir les pays pauvres et les maintenir sous le joug des dettes à répétition sans fondement = COLONISATION FINANCIERE.

  2. YIBA MOUSSA ET LES 40 VOLEURS dit :

    CORRUPTION AVEREE

    Comment ce Yaya Moussa qui était responsable majeur pour les enquêtes de l’effacement de la dette du Congo a t’il pu avoir QUITUS pour revenir exercer comme acteur économique dans le même pays où il était en activité pour le compte du FMI ?

    Cela n’est il pas interdit dans le code déontologique du FMI ?

    Qui peut douter alors de la CORRUPTION dès lors que les conflits d’intérêts sont si VISIBLES ?

    Pourquoi ce Yaya Moussa n’a t’il pas été exercé dans un autre pays que celui où il était en poste pour le compte du FMI ?

    D’où lui vient la fortune qu’il a mis en exergue pour la création de son entreprise ?

    Quel était son patrimoine avant d’exercer au FMI ?

    Facile à vérifier non ?

    INDEFFENDABLE ET IMMORAL !

  3. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    VOUS PERDEZ VOTRE TEMPS.
    L’ACCORD ENTRE LES IDIOTS AFRICAINS ET LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS DU FMI A DÉJÀ ÉTÉ TROUVÉ.
    LA PREUVE: sassou N’EST PAS À LA HAYE, IL EST AU CONGO EN TRAIN DE DÉPENSER L’ARGENT VOLÉ. IL VA FAIRE UN DISCOURS POUR CLÔTURER LA CHASSE AU TRÉSOR CONGOLAIS DE L’ANNÉE 2018.
    CHRISTINE LAGARDE ( LA MAL ÉDUQUÉE FRANÇAISE) A PLUSIEURS PLANS POUR ENDORMIR LES PEUPLES AFRICAINS.
    CEUX QUI NOUS BALANCENT CE GENRE DE TEXTES SONT SOIT DES IGNORANTS, SOIT DES AGENTS MANDATÉS POUR DISTRAIRE LES AFRICAINS.
    BANDE DE MERDES!

  4. mwangou dit :

    Je suis presque d’accord avec LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :VOUS PERDEZ VOTRE TEMPS. C’est notre naïveté qui nous trahit..Ambassadeurs, représentants des organismes intergouvernementaux aux Congo, tous corrompus par le pouvoir de sassou nguesso. Il faut le savoir. Ne jouons plus aux surpris.

  5. OYESSI dit :

    Je remercie toujours mon frère Rigobert Ossébi qui fait un travail de fouille énorme. Pour le reste le Congo Zoba mérite bien son nom. Sinon comment penser un seul instant que des étrangers autant qu’ils sont en commençant par le fils adoptif de Nguesso jusqu’à la Française Lagarde en passant par le camerounais qui nous prouve que plus truand que camerounais il n’y a pas deux puissent mettre le congo en couple règlé pendant que les congolais authentiques ne savent que se plaindre.
    Le Congo qui est livré à tous les vautours du monde entier est simplement un pays appelé à voir ses fils mourir à petit feu si l’on n’y prends garde.
    Nous n’avons donc pas à nous plaindre comme dit par LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE et repris par mon frère mwangou car nous nous sommes trompés depuis de nos ennemis communs: La France, les Multinationales et leurs représentants locaux très souvent des Congolais même aux origines très douteuses. Au lieu de nous souder pour les combattre, ce sont les mêmes qui nous opposent dans des histoires entre nord et sud depuis 1959 comme si les congolais avaient un autre pays si ce n’est le Congo.

  6. SAMBA DIA MOUMPATA dit :

    Malgré ses déboires sassou reste très généreux ,encore début décembre SORO Guillaume le chef de la rébellion Ivoirienne était à Brazzaville et obtenu deux millions d’euros pour sa prochaine compagne présidentielle de 2020 . Heureusement à sa descente d’avion Hamed Bakayoko le bras droit de WATARA , saisit les deux millions d’euros . Sassou est un illuminé , il est dans un déni éternel ,alors que le pays vit une banqueroute sans précédent . Honte à la famille kolélas soutiens infatigable de sassou, dont la soeur Théodorine kolélas Miakongo à été nommée hier à la haute cour de justice d’OYO par sassou.

  7. Revelino dit :

    Y’a t-il encore des gens pour promouvoir le dialogue avec ces gens?

    Qui a dit que ces gens aiment le Congo?

    Ce sont des parasites.

  8. Prince Albert dit :

    Global Witness et Congo Liberty ne sont pas reconnaissants de l’immense travail auprès du FMI produit par Magloire Ndoba. Comment voulez vous que le pays avance ?

  9. mwangou dit :

    « … comme si les congolais avaient un autre pays si ce n’est le Congo », dixit Oyessi. Merci beaucoup pour ce rappel.
    @ Prince Albert: vous êtes encore un de ces naïfs que nous déplorons ici; vous voulez donc livrer les gens qui travaillent dans l’ombre au courroux du tueur infatigable dont nous dénonçons tous les jours les actes anti Congo… Qui vous dit qu’il recherche la reconnaissance de qui et pourquoi?

  10. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    MES FÉLICITATIONS À MON PROF MAGLOIRE NDOBA.

    À LA POUBELLE, rigobert maboundou

  11. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    MON CHER MWANGOU,

    JE COMPRENDS TON INQUIÉTUDE, MAIS NOTRE PROF EST DANS LA RESISTANCE.
    IL A DÉJÀ PAYÉ UN PRIX TRÈS FORT. IL N’A PAS BESOIN DE SE CACHER.
    C’EST maboundou, les mouamba, moungala, jm tchicaya, roland viaudo, kolela qui doivent se cacher.

  12. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,

    dès d’entrée de jeu je vais le rappeler: mon discours tend désormais à devenir de plus en plus musclé tant à l’égard de toute l’élite congolaise comprise dans l’opposition, la société civile et la majorité silencieuse d’un côté, tout aussi et surtout contre le régime dictatorial de Sassou Nguesso Denis.

    Mon intervention de ce jour aura surtout l’ambition de renverser le point de départ de l’analyse des opérations mafieuses que vous avez appelez Plans de sauvetage du FMI pour le Congo, dont les auteurs de l’autopsie de la banqueroute viennent de nous livrer.

    Je suis si sidéré que j’ai dû prendre, contrairement à mes habitudes, un large verre de whisky afin de me contenir et maîtriser pendant quelques minutes mes émotions…Je pense pendant des longues minutes, hum ! peut- être même pendant un moment plus long, puis ensuite concéder à finir la lecture de ce feuilleton. Comprenez mon émotion ! Tout compte fait, après donc la lecture de ce récit indigeste, je voudrais bien venir ici pousser un grand coup de gueule contre la dictature de Sassou et son peuple plaisantin. Pas tout le monde, mais du moins ceux qui profitent du régime.

    Les congolais ne peuvent pas accepter que leur pays soit dirigé par des gens d’une telle dangerosité. Le gouvernement de Sassou Nguesso Denis a réussi à façonner la conscience civique congolaise d’accepter une mode de gouvernance immorale de notre pays par la pratique de la corruption à l’échelle industrielle, comme étant la norme des choses. La corruption au Congo est devenue la règle. Ceux qui ne la pratiquent pas finissent leurs jours dans les prisons. Le général du peuple Jean Marie Mokoko en est le symbole.

    Je mettrai toute mon énergie à faire comprendre aux congolais que la corruption est un vice. Et le vice représente dans le discours politique des sociétés civilisées le miroir brisé des vertus.

    Ne commettons pas ici l’erreur de croire que sur le cas de la mafia à la tête du Congo, qu’il doit s’agir ici d’un banal déficit comportemental du vécu d’un enfant sous le toit parental ou encore de l’effet d’une disposition anthropologique si commune à toute une nation et pourtant « contre-nature ». Les renégats aux commandes de la république du Congo ont pulvérisé toutes les normes de civilité. L’éthique a fini d’exister au Congo. Tout citoyen congolais fait le même constat. Le vice au niveau de la gabegie financière à la tête de l’état congolais n’est tout sauf un secret de polichinelle, mais curieusement fait l’objet, peut-être plus discret, d’une étiologie dont il faut déterminer les principes comme nous venons d’apprendre dans l’autopsie de la banqueroute congolaise.

    Je m’explique : les interactions âme-corps décrites çà et là entre congolais et étrangers, les quelques autres magouilles des hommes de l’exécutif du pouvoir avec les sociétés de pétrole Total & ENI, le rôle des représentations internationales du genre FMI et des jugements ou soutiens portés par une classe politique moribonde du pays, qui tantôt complice et parfois profondément acquise au gain facile, nous parlerons aussi les causes psycho-sociales dévastatrices d’un soupçon de soutien ressenti par une frange de la population proche du pouvoir sont autant de pistes pour donner aux vices du Congo, une explication causale à la mesure de leurs effets négatifs qui retardent l’éveil du congolais, dont je condamne avec dernière énergie dans ce post.

    Je conteste cette doxa, qui exprime une forme de tolérance sur les ratés de ce régime. Un pays ne peut et ne doit pas être gouverné de la sorte. Nous sommes loin des normes de la cité. Nous devons dénoncer ces pratiques.

    Le Congo, notre cher beau pays est descendu trop bas…. Mes pleurs …

    Qu’il s’agisse d’une disposition maligne dans le corps ou tout simplement du cerveau d’un certain Sassou Ngeusso, d’un dérèglement généralisé des facultés intellectuelles des membres du PCT, ou encore de l’effet d’une disposition anthropologique peut-être commune aux Mbochis comme ethnie-état, le peuple congolais ce pendant dans toute sa splendeur et élégance ne doit pas et ne peut pas excuser une telle culture d’anti-valeurs entretenue par un régime moyenâgeux.

    Le régime criminel de Sassou Nguesso a fait de « l’usage des vices » comme on pourrait parler d’usages des plaisirs pour un bon nombre de congolais que ce soit du côté du pouvoir que de l’opposition. Car si les vices sont les bienvenus dans un sens pour soutenir la matière commune d’un caractère qu’ils ont implémenté dans les quartiers Nord de Brazzaville comme mode d’éducation et de bon vivre. Les théories machiavéliques les plus ténébreuses du PCT révèlent avec satisfaction que leurs militants ont réussi à intégrer les vices comme mode de vie courante même au sein des ménages, couples et familles entières. Une forme de dépravation généralisée des mœurs au Congo. La cerise sur le gâteau a été obtenu dernièrement en France sur les tendances de déstabilisation de la diaspora congolaise à Paris, qui de fait reste de loin, un effet immédiat de ces pratiques. Certains vices sont sans doute plus paradigmatiques disent-ils que d’autres (l’irascibilité, la cupidité, la témérité ou la lâcheté), d’autres sont plus raffinés et deviennent autant de leviers de combat à leur profit contre les vertus pour demeurer éternellement au pouvoir.

    Ces usages détournés de leur médiocrité pour asservir le peuple congolais les coûteront très cher un jour. Nous sommes en train de travailler sur les mesures de premières heures afin d’anéantir ce fléau.

    Le régime de Sassou Nguesso Denis doit être chassé par tous les moyens …

    Vive le Congo
    (Désolé pour la longueur du texte)

  13. Val de Nantes dit :

    Que je pense au pays ,j’en cauchemarde.

  14. mwangou dit :

    @Kassava de Tsibakala: Merci pour votre post qui enfin de compte n’est pas si long, tant son contenu est si édifiant.
    @LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE : même si le combat mener par votre prof est noble, il est préférable toujours pour ce combat que les combattants ne s’exposent pas trop… Nous avons en face un redoutable adversaire, redoutable par la position politique qui est le sien à ce jour. D’autant plus que certains autres de vos profs sont avec cet adversaire. Nous ne les condamnons pas pour autant. Je ne sais s’ils nous sont utiles dans ce combat, mais qui sait? A l’époque du PCT parti-Etat de 1979 à 1990, ce sont les nôtres, membres de ce parti-Etat, qui nous fournissaient en informations diverses. Et la lutte, notre lutte a besoin de l’information. Mwangou connait bien votre prof, avec qui il a dansé dans les boums et les nuits du Congo de l’AEC.
    @ Tous. soyons cependant plus accessibles dans nos styles, car au Congo, ceux qui voudront nous lire, n’ont peut-être pas la possibilité matérielle de rester connecter longtemps, tant les cybers grouillent de mouchards…Nous ne devrions pas seulement compter sur les quelques intellos qui nous lisent pour leur plaisir de lire et qui rigolent de tous ce qui se dit sur le net… ciblons le maximum de Congolais moyens, i.e. ceux qui peuvent comprendre à la première lecture, un texte. Ils ne sont pas nombreux. Mais c’est d’eux que dépendra la tournure des événements que nous souhaitons en faveur de notre lutte.

  15. Val de Nantes dit :

    Un génocide en appelle un autre .Le déni de vérité sur les génocides au Congo s’accumule .
    Si cet acte ,qui prive les moyens de survie sociale , n’est pas synonyme de crime contre la population que l’ONU nous en dégaine une autre .
    La communauté internationale dispose des preuves tangibles pour qu’une action judiciaire soit diligentée contre Sassou .
    Les métastases financiéres, qui procèdent de la gouvernance criminelle de ce voyou, sont planètaires.
    Point n’est besoin d’en avertir Lagarde.A,moins qu’elle baisse la garde,au risque d’être accusée de complotisme coupable .

  16. Val de Nantes dit :

    C’est pire qu’un western financier.
    Au vu,de cette anomalie institutionnelle ,vouloir la perpétuer après Sassou ,c’est faire preuve d’un complotisme national contre le Congo.
    Nous avons ,au regard de ce qui précede ,constitutionnalisé le vol des finances publiques par un président de la république .
    Le constat est dirimant .Nous avons le devoir de prendre le terreau par les cornes.
    Cette constitution est une souscription nationale á l’enrichessemet illicite d’un président au Congo.
    Chers compatriotes, vous ne m’y reprendrez plus .
    Ma religion est faite,plus de président actif au Congo .
    Sassou fit.

  17. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, VOUS ÊTES INVITÉS CHEZ LES ESCLAVES DE sassou CI -DESSOUS :
    ALLEZ CASSER LEUR FÊTE, NOUS AVONS LES MOYENS DE RECONSTRUIRE.
    A- …………………………………….
    B- Bouiti-Viaudo Roland, Batchi Gabriel, Bissouta Mabonda Alois Devic, Beli Victor, Bongo Emilon Patrick, Bayendissa Brice Dimitri

    Ongoly Née Loumingou Geneviève …
    C- Coussoud-Mavoungou Martin Parfait Aimé

    D- ……………………………………
    E- …………………………………….
    F- Follo Isaac Raymond
    .
    G- GOMEZ VINCENT
    H-
    K- Kaba Vele Née Mpan Suzanne, Kando Jean François
    L- Louemebet Landry Autria Fabrice, Louvounou Alphonse

    M- MAKOSSO COLLINET, MAVOUNGOU COUSSOU, Mabiala Alexandre, Makosso Fils Basile, Mavoungou Gustave, Mavoungou Maurice, , Mboungou Goolfred Florent, Mamona Ferdinand, Mioko Germain, Makosso Christian Ernest

    N- Nguimby De Moussyth Kinga Patrick E, Nkodia Kynd Gaétan
    O- Ongoly Née Loumingou Geneviève, Okandza Fernand

    P- PAKA HONORE, Paka Banthoud Genest Wilfrid, Pambou Dadet Daniast
    S- Sounda Jean Aimé

    T- TCHIBOTA ANTOINETTE, TCHICAYA JEAN MARC, Tchibinda Alain, Tchignoumba Mboumba Gilbert Paul
    V- VIAUDO
    Veuillez compléter la liste S.V.P.

    On demande à chaque région de présenter sa liste.
    CECI EST UN ACTE CIVIQUE
    QUE CEUX QUI PORTENT LE MÊME NOM METTENT UN PRÉNOM À CÔTE DES NOMS DES INDIVIDUS INCRIMINÉS POUR ÉVITER LA CONFUSION.
    NB : LE DIABLE MBOCHI PASSE PAR SES HOMMES POUR NOUS ATTEINDRE.
    VOUS POUVEZ NOUS SIGNALER SI VOUS N’ÊTES PLUS MEMBRE DE LA MAFIA QUI DÉTRUIT LE CONGO, CAR IL N’Y A QUE LES IMBÉCILES QUI NE CHANGENT PAS.

    LES PARENTS DES ESCLAVES, DONT LES NOMS FIGURENT SUR CE MUR, DOIVENT RÉÉDUQUER LEURS SUJETS

  18. SAMBA DIA MOUMPATA dit :

    Cher frère Poaty Robert , certes la haine à caractère divisionniste et assassine de sassou est une vrai réalité . Mars 1977, les disparus du Beach , le pillage des quartiers sud de Brazzaville , Les récentes atrocités dans le pool en est la preuve du génocide qui est en cours . Mais cher Poaty visiblement tu reste encore proche des idiots enfants kolélas ,dont la soeur Théodorine vient d’être nommée juge à la haute cour de l’injustice d’oyo .

  19. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    ALLEZ CASSER LEURS FÊTES, NOUS AVONS LES RESSOURCES POUR RECONSTRUIRE.

  20. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    POUR LES FÊTES, LES JEUNES, INVITEZ VOUS À LA TABLE DES ESCLAVES DE sassou.
    CASSONS TOUT, NOUS AVONS LES RESSOURCES POUR RECONSTRUIRE.
    C’EST CE QUE FONT LES GILETS JAUNES ICI, EN FRANCE.
    C’EST LE SEUL LANGAGE QUI MARCHE LORSQU’ON N’EST PAS EN DÉMOCRATIE.
    C’EST DE LA LÉGITIME DÉFENSE.
    L’ONU NE SANCTIONNE PAS LEUR VIOLENCE.
    DONC AIDE-TOI, LE CIEL T’AIDERA

Laisser un commentaire