La République du Congo avait rejoint le programme PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) dont l’initiative renforcée était destinée à réduire la pauvreté des populations des pays concernés.
L’objectif a été finalement atteint au début 2010.
Les donateurs et les observateurs pouvaient légitimement penser que les 70% de la population congolaise, vivant sous le seuil de la pauvreté, allaient en bénéficier. Que nenni ! Au lieu de diminuer, la pauvreté n’a fait que s’accroître, surtout dans les conditions particulièrement dramatiques des explosions du 4 mars 2012
Il y avait urgence à secourir toutes les populations et plus précisément ces dernières, car en plus de centaines de morts (certains affirment des milliers) et des milliers de blessés, 17 000 personnes sont sans abri et la saison des pluies s’annonce très difficile pour leurs déplorables conditions de vie….
Des aides, diverses, de premiers secours ont été distribuées non sans fraude, détournement et enrichissement scandaleux des responsables chargés de leurs affectations.
MENDIANT OU BANQUIER
Cette catastrophe toutefois avait permis aux autorités congolaises de jouer, encore, dans un registre qu’elles affectionnent particulièrement depuis l’effacement de la dette, celui du « recours à la charité internationale ». Communément cela s’appelle « quémander » et les aides sont venues de tous côtés ! Bien heureusement pour les victimes car l’essentiel des aides et des soins comblaient d’incroyables lacunes. Il n’y avait ni pansement, ni médicament dans les pseudo-hopitaux le jour de l’explosion.
Alors, d’une part l’argent du pétrole est détourné par un tout petit clan (le Congo en percevrait près d’un milliard de dollars mensuellement) et d’autre part, ce pays fait appel à l’aide et à la charité internationales, on l’a vu lors de ces explosions, parce que strictement rien ou presque n’a été investi pour la santé des malheureuses populations congolaises.
Mais le paradoxe congolais ne s’arrête pas là. Brazzaville a besoin de reconnaissance et veut jouer dans la cour des grands. Et rien de tel pour que l’on vous déroule le tapis rouge, c’est de prêter de l’argent.
Brazzaville est devenu « banquier » ! Bien que se refusant à décaisser les sommes nécessaires à la réduction de la pauvreté de sa population, bien qu’affichant une résistance absolue et déterminée au règlement de certains de ses créanciers, le régime autocratique de la République du Congo s’est fait « Banquier ». Il est vrai d’ailleurs, qu’aux dires de son « principal et propre banquier » caché dans un obscur paradis fiscal : »De l’argent, elle en a à ne plus en savoir que faire ! » Nous l’avons vu, cet argent serait plus utile à réduire la pauvreté du peuple congolais…!
En quelques mois, 152 millions d’euros ont été prêtés à la BEAC en décembre 2011, 76 millions d’euros l’ont été au Niger et 38 millions d’euros auraient été prêtés ou donnés à la Guinée amie, riche elle aussi de permis miniers à distribuer…
Pour revenir sur les 76 millions d’euros prêtés au Niger, c’est au nom de « l’entraide socialiste internationale » que ce prêt a été consenti. Une jolie casquette à 50 milliards de FCFA, mais « socialiste » pour frapper à la porte du nouveau locataire « socialiste » de l’Elysée…
Par Serge Berrebi
Diffusé le 6 septembre 2012, par www.congo-liberty.org
Ce monsieur qui pourtant étranger connait mieux sassou que la plupart des congolais! Pensent que la fatalité du Congo est la faute a la mal chance! Or Comment sassou qui reçoit près d’un milliards de récette pétrolière par mois laisse mourirent les populations dans l’extrême misère ? Alors sassou est l’ambassadeur du diable au Congo B!!!