ORAISON FUNÈBRE DE MARC MAPINGOU PRONONCÉE PAR NOEL MAGLOIRE NDOBA, LE 16 MAI 2020 A NEUILLY SUR SEINE

Mon bien aimé Marc,

Nous voici donc rassemblés. Rassemblés dans la douleur, par la douleur et pour l’espoir. Nous voici rassemblés, ici à Neuilly-sur-Seine, ta ville française préférée et où tu avais si bien fait d’assurer un agréable long séjour à ton père, Basile Mapingou en 2001. Ici, en France, où ce père de quinze enfants avait pu alors expliquer à des Congolais de divers horizons ce que rassembler voulait dire, lui qui fut député à l’Assemblée Nationale, au lendemain de la proclamation de la République du Congo en 1958.

Nous souffrons d’une douleur insondable depuis que tu nous as quittés le 5 mai 2020. Malgré nos prières, ici en France et ailleurs, pour le catholique que tu étais et que tu es. Dieu seul sait pourquoi il t’a rappelé. Il te donne et te donnera tout son amour, nous le croyons. Cet amour divin dont tu avais appris le sens profond depuis ta tendre enfance et ton adolescence à Zanaga, la ville natale où tu naquis le 23 juillet 1957. C’était lorsque ta Tante Suzanne chantait pour toi ce refrain que ton frère cadet Jean-Mathieu entendait à tes côtés. Ce refrain que ce dernier peut encore chanter aujourd’hui pour que tu nous entendes mieux, de là où tu es.

Eh, Mfumu Nzambi kélé mboté eh,

Eh,eh, luzolo ya yandi ké séko.

[Dieu est bon, Son amour est éternel]

Mon bien cher Mitoumbi, pour t’appeler par ce nom dont Paul-Alexandre, ton frère aîné, me disait ceci : « Même s’il est fâché, quand on l’appelle par ce nom, il se calme aussitôt ». Nous sommes ici, ensemble, en famille. Il y a Lucile, ton épouse chérie, tes quatre enfants adorés : Thierry–Guillaume ; Pascale ; Marc-Aurèle, Louis-Marty. Il y a tes frères et sœurs : Jean-Mathieu ; Nicole ; Anne-Marie. Il y a aussi Paul-Alexandre Loulou, Louisette, Isabelle, Marie-Ange, Nissen, Marcella, Gertrude, Quentin, François, Igor, Jean-Guy, Arold, Alexis , Sim et bien d’autres. Et puis il y a Victor MPara et moi, Noël Magloire NDoba, tes amis et frères depuis 40 ans au moins.

Mon cher Marc, en réalité, toutes celles et tous ceux de la diaspora congolaise que tu connaissais auraient voulu venir te rendre un dernier hommage. De même que tant et tant d’autres compatriotes. Que dis-je ? Ils et elles te rendront un grand hommage le moment venu, à Paris, ville–lumière. Toi qui étais physiquement présent à plusieurs obsèques des Congolais dans la région parisienne. Toi qui prenais part à tous les débats politiques d’envergure, quels qu’en fussent les organisateurs, mais à condition que la République, la Démocratie, la Patrie et la Liberté fussent les causes premières à défendre. D’ailleurs, il m’a été demandé au nom des Assises Nationales du Congo dont tu étais membre d’honneur, et au nom de certains frères empêchés de souligner que dans la lutte pour la liberté et la libération du Congo, tu as accompli ta mission d’homme libre.

Tiens ! Depuis ton départ, mon très cher Marc, il y a un phénomène que l’on devrait qualifier par ce mot que tu aimais bien : « magnifique ». Ce phénomène magnifique et qui semble inédit est l’abondance des hommages à Marc Mapingou Mitoumbi. Sur les réseaux sociaux, de la part des vieux, des jeunes, du côté du Congo ou de celui de sa diaspora, avec une dimension politique ou dans un élan humaniste, ces hommages ont un point commun : tu resteras pour une éternité dans une certaine conscience collective cet homme que Paul-Alexandre, ton frère aîné, l’homme qui te connaissait mieux, a si bien caractérisé lorsque nos prières étaient toutes portées sur ta guérison : « Marc est un homme bien, un homme de bien ». Les hommages arriveront encore et encore jusqu’au jour où tu vas reposer en paix à Zanaga.

Marc, la mémoire du fin-lettré que tu étais, a été saluée admirablement par les deux plus grands écrivains congolais vivants. Ainsi, Emmanuel Dongala a dit ceci: « Oh la la, même si on n’a pas toujours été d’accord avec lui, c’est vraiment une personnalité importante du milieu politique congolais de ces dernières années qui disparaît ». Et Alain Mabanckou s’est exprimé sur sa page Facebook en ces termes : « Mes condoléances à la famille de Marc Mapingou, un des rares esprits lucides et ouverts de la politique congolaise. Sa disparition jette un nuage sombre sur la quête de cette liberté qui anime bon nombre de Congolaises et de Congolais »

La meilleure nouvelle, sans aucun doute, sur ce registre des hommages, la voici : samedi 9 mai 2020, dans son éditorial sur Radio France Internationale, Jean-Baptiste Placca t’a rendu un vibrant hommage, soulignant ton ouverture d’esprit et ta grande générosité.

Mon bien aimé Marc, je ne prends pas la parole parce que je suis l’aîné de tous ceux et toutes celles qui sont ici rassemblés. Je le fais au nom des valeurs que nous ont transmises nos regrettés pères biologiques, Papa Basile Mapingou et le mien que tu avais pu connaître et dont tu avais gardé un secret relevant des symboles bantous sacrés. Tu le sais, comme Paul-Alexandre, le chef de la famille Mapingou, ma grande amitié avec vous deux, qui avait commencé en 1974 à Brazzaville, s’est transformée en véritable fraternité depuis ce jour de 2000, où, à Libreville, Papa Basile m’avait dit ceci : « Magloire, il faut venir me voir plus souvent. Tu dois savoir que si je meurs ici, si Paul-Alexandre et Marc n’arrivent pas tout de suite, c’est toi qui vas laver mon corps ». D’ailleurs, notre frère Célestin Isidore Djenno, qui sait cela et qui nous attendait pour l’été prochain à Libreville, est aujourd’hui l’intellectuel le plus triste du Gabon du fait de ton départ, s’il n’avait pas été celui qui nous avait initié, avec Victor, à la lecture de Cioran, tout particulièrement avec ce livre dont l’intitulé nous intriguait : Le Bréviaire des vaincus.

J’aurais voulu accomplir le devoir de te présenter, présenter l’homme que tu as été dans ce monde temporel. J’aurais voulu accomplir ce devoir en esquissant ce qu’aura été ton œuvre. Mais, le puis-je dans les trois minutes qui me restent ? Car, aujourd’hui, la règlementation de la République Française ne nous autorise que quelques minutes en tout pour ce qui aurait dû être une oraison funèbre. J’ai préféré dire l’essentiel mon cher Marc.

C’est dire combien tu nous manques, combien tu vas nous manquer, parti comme cela a été. Sans un dernier regard, sans un ultime message de ta part. Nous sommes dans l’intimité familiale, ici. Nous avons pleuré et nous pleurons. Nous nous sommes exclamés tout en nous interrogeant ainsi toutes et tous avec les mêmes mots quasiment : « Non ! Marc est décédé ? Non, ce n’est pas vrai ! ». Le déni : n’est-ce pas l’attitude la plus humaine qui soit face à la mort d’un être cher ? Mais nous n’avons plus d’autre choix que d’espérer. Et au fond, ta vie n’a-t-elle pas été une espérance, d’étape en étape ?

Prenons brièvement les grandes étapes de l’itinéraire de l’homme Marc Mapingou Mitoumbi. Deuxième des enfants de Basile Mapingou, Marc est né en 1957, à la veille des indépendances en Afrique. Une année d’avant les émeutes urbaines au Congo-Brazzaville, à travers un conflit politique qui opposait alors, d’un côté, l’UDDIA, le parti du Premier Ministre Fulbert Youlou, dont le père Mapingou était député, et de l’autre, le MSA, le parti de Jacques Opangault.

À tort, on a dit et écrit que c’était une « guerre civile » opposant le Nord au Sud, les Mbochis aux Kongos. Marc est né au cours de ces années de braise, comme fils d’un homme politique, lequel lui attribua le nom du grand-père comme post-nom : Mitoumbi. Et ce grand-père n’était autre que l’oncle d’un célèbre Résistant à la pénétration coloniale : Njoyi Mapingou. Guerrier intrépide, Njoyi Mapingou est mort au front, décapité par les troupes françaises colonialistes. Nos contemporains peuvent se rendre compte de l’existence de cette résistance dont fait part Jean Itadi sur sa page Facebook le 3 mars 2020.

L’ascendance de Marc Mapingou Mitoumbi est une aristocratie guerrière et politique. Dès lors, qui pourrait s’étonner qu’il ait consacré lui-même sa vie à la politique, mais à sa manière, après de brillantes études supérieures ? L’espérance était dans l’ADN : espérer, venger cet ancêtre, le Résistant Njoyi Mapingou ; espérer faire comme ce père et mieux que lui. Ce père, Basile Mapingou, qui favorisera son épanouissement à travers l’école.

L’école, oui, Marc l’aura connue selon la volonté du père et suivant les conseils de sa tante paternelle, Suzanne. Après sa scolarité primaire à Zanaga, Tante Suzanne le persuade d’entrer en 1969 au Petit Séminaire de Loango, près de Pointe-Noire. Il y restera jusqu’en classe de Seconde en 1975. C’est au Lycée Chaminade (devenu Lycée Drapeau rouge) que Marc obtient son baccalauréat littéraire en 1977.

1977, encore une année très politique : au mois de Mars, le Président Marien Ngouabi est assassiné dans sa résidence de l’Etat major de l’Armée Populaire Nationale. Pouvait-on alors être un jeune Congolais sans espérer jouer un rôle politique futur dans son pays, quand, comme Marc Mapingou, on était fort en thème, brillant en philosophie, comme le rappelle souvent son Professeur de l’époque, Christian Ndinga, ou comme le souligne son ancien collègue, le juriste Justin Dandila, auprès des membres de l’actuelle plateforme, appelée Assises Nationales du Congo ? Et quand, qui plus est, comme Marc, on a vécu dans l’univers de la politique dès le berceau, tout jeune Africain ne rêve-t-il pas d’un destin politique ?

Venu au monde comme une espérance, Marc avait alors nourri l’espoir de faire des études universitaires en France. Pour cela il dut d’abord obtenir une licence en sociologie à l’Université de Brazzaville. Sortir du Congo ne lui aurait pas été possible s’il n’avait pu bénéficier de quelques appuis sûrs parmi les responsables politiques proches de l’ancienne Union Générale des Élèves et Étudiants Congolais (UGEEC). Par exemple Victor Tamba-Tamba, Raymond Ndombi , Jean Itadi , Malela-Soba…

Accueilli par Mr Pierre Bas, l’ancien collègue de Papa Basile Mapingou dans le parti gaulliste, Marc se focalise sur l’essentiel : il obtient successivement un DEA en sociologie à la Sorbonne, un Diplôme du CELSA (l’Ecole de communication de l’Université Paris-1), ainsi qu’un DESS en système d’information et de communication à l’IAE de l’Université Paris-1.

Marc Mapingou Mitoumbi travaille comme salarié ponctuellement grâce aux acteurs des réseaux gaullistes, tel Steve Gentili, patron des Banques Populaires. Et quand sonne l’heure de la restauration de la démocratie pluraliste au Congo, il est l’un des premiers, à Paris, à se préparer pour aller participer à la Conférence Nationale Souveraine à Brazzaville de janvier à juin 1991. Dans ce même contexte, il est alors, à Brazzaville, parmi les premiers adhérents au parti que crée le Professeur Pascal Lissouba au sortir de la Conférence Nationale Souveraine : l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS).

Les étapes vont s’enchaîner, l’histoire s’accélérant, de 1991 à 2020. Et c’est cette longue période de 28-29 ans qui donne la biographie officielle de Marc Mapingou Mitoumbi où se distinguent les deux principaux repères par lesquels on l’identifie ici et là.

Le premier repère étant celui d’ancien « Directeur de Campagne » du candidat Pascal Lissouba à l’élection présidentielle de 1992 et le second repère étant celui de « Représentant Personnel du Général Jean- Marie Michel Moukoko ».

Il y aurait tant à dire sur ces deux rôles que Marc a joués dans l’histoire politique du Congo. On sait que dans le rôle de Directeur de campagne du Professeur Lissouba il avait marqué les esprits pour l’éternité avec une invention : le slogan de campagne « Le défi d’un continent, l’espoir d’une génération ». Une campagne menée en équipe avec l’organisation des jeunes de l’UPADS et des acteurs comme Martin Kimpo, Mubuma Sheri, Gilbert Aty et d’autres

Ce premier repère dans la biographie officielle de Marc restera pourtant un espoir déçu dans la mesure où, une fois le pouvoir conquis, Marc s’est retrouvé sans poste de responsabilités digne de son rang. À ce sujet, nous avons longtemps médité Marc et moi, sur cette parole que nous délivra le Président Lissouba en janvier 2016 : « Quand je suis revenu dans ce pays, j’ai demandé aux gens autour de moi de lire Machiavel, mais ils se sont mis à appliquer Machiavel sur moi-même ».

Rendons à César ce qui est à César: ce jour-là , en janvier 1996, il nous avait enfin fait établir des passeports diplomatiques , faisant de nous deux les seuls « Conseillers du Prèsident de la République  » étant donné notre refus d’être des « Conseillers à la Présidence de la République « . Marc était donc redevenu Conseiller après sa fracassante démission de 1994. « Conseillers du Président de la République « : tel fut notre statut jusqu’à la chute du régime constitutionnel en octobre 1997.

Le second repère que constitue le statut de Représentant Personnel du Général Jean-Marie Michel Mokoko remonte à 2016, avec la candidature de ce dernier à l’élection présidentielle de cette même année. Il va de soi que le statut de prisonnier politique du Général impliquait des missions complexes pour Marc. Et par conséquent, l’absence de ce dernier crée un vide immense. Et voilà encore un espoir déçu. Sans aucun doute il ne s’agira pas, pour les démocrates, de laisser le vide au sujet de l’objectif que constitue la libération des détenus et des condamnés politiques.

Le Général Mokoko a récemment rendu hommage à Marc depuis sa prison, dans un message qui fera date. Cela étant, un autre repère essentiel devrait aider à mieux connaître le leader d’opinion et l’homme des réseaux qu’a été Marc Mapingou : c’était son lien de parenté et ses relations soigneusement entretenues avec le généreux et fin politicien Omar Bongo, le regretté Président de la République Gabonaise..

Mon très cher Marc, tu aurais pu tant apporter à ton pays. Tu n’as pas eu la possibilité de le servir. Tes qualités que reconnaissent tous les auteurs des hommages aujourd’hui, tu les avais acquises de haute lutte. Très sûrement tu aurais voulu entendre aussi tes Frères de Lumière qui, pour certains, méditent sur ta « finitude », d’autres sur ton « incomplétude », comparable à celle du génie qu’était Mozart et d’après le titre d’un film que nous avions vu ensemble. Un de nos Très chers Frères et ami commun m’a adressé le message suivant qu’il a accompagné de trois symboles d’Acacia: « Marc était à mes yeux un ‘Immortel’ ».

Je voudrais terminer en retenant ce message qui invite à penser à l’immortalité en ce qui te concerne. Je prie, nous prions pour qu’au Congo, Maman Minzere puisse le comprendre grâce à tous tes frères et sœurs qui l’entourent là-bas. Elle le comprendra mieux très certainement, à travers ce proverbe kota que l’on peut traduire comme ceci : « La mort appartient à tout le monde ». Dans la tradition Kota, Ombamba et Ndassa, les vivants gardaient les squelettes et les reliques des morts, on le sait. Mais le monde a changé, chère maman.

Ma bien aimée Lucile, mes très chers enfants, nos condoléances sont communes. Vous reverrez ou vous verrez Papa Paul-Alexandre, le chef de la famille, qui est au Congo. Vous verrez Papa Isidore, le chef de famille, au Gabon. Vous serez avec nous, les parents, les amis, ici en France, dans la paix et la solidarité. Et comme Marc citons L’Ecclésiaste : Vanité des Vanités…

Paix à ton âme, mon très cher Frère Marc, mon petit frère bien aimé.

Par Magloire NDOBA

Diffusé le 17 mai 2020, par www.congo-liberty.org

Hommage à MARC MAPINGOU des membres du projet Transition politique « excluant Sassou  » au Congo Brazzaville» et de l’Association Congolaise de Solidarité du Congo-Brazzaville (ACSCB)

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38 réponses à ORAISON FUNÈBRE DE MARC MAPINGOU PRONONCÉE PAR NOEL MAGLOIRE NDOBA, LE 16 MAI 2020 A NEUILLY SUR SEINE

  1. Djess dit :

    Merci beaucoup mon cher Magloire pour cet hommage dense et poignant qui devrait donner encore un peu plus de baume au cœur
    des résistants Congolais. Un hommage mémorable tant par la kyrielle de références caractérisant l’illustre disparu que par la charge émotionnelle qu’il suscite.

    Une chose est sûre, Marc MAPINGOU vient de nous quitter, mais son souvenir ne nous quittera pas.

    Djess

  2. Lucien Pambou dit :

    Bel hommage d ‘un compagnon à un autre compagnon
    Les hypocrites du gouvernement Lissouba au pouvoir hier qui ont ourdi les complots pour empecher Mitoumbi d ‘occuper un poste de gouvernance ministerielle , une fois la victoire acquise et qui ce jour verse des larmes de crocodile

    comment voulez que les congolais vous fassent confiance , tricheurs et hableurs

    Ils se reconnaitront en continuant a verser leurs larmes de crocodiles

  3. Val de Nantes dit :

    Curieux que Marc n’ait pas eu l’utilité intellectuelle dont on l’enveloppe ,aujourd’hui ,et surtout ,au temps de Lissouba ?
    Tu es bon ,quand tu es mort !
    Cet exil politique ,à cause duquel Marc ,doit cesser . Il est impensable qu’un corniaud puisse prétendre incarner la béatitude de tout un pays ….
    Sassou ,cette espèce de Nederland arriéré ,doit disparaitre ,pour qu’enfin chaque congolais épris du pays ,l ‘y regagne sans la moindre contingence .
    Oui ,la colère est là .Car ,Marc ,si ,toutes choses étant égales par ailleurs , il se serait trouvé cadre politique ,n’aurait pas de sitôt connu ce sort injuste .
    Marc est mort à cause de la méchanceté d’un bourreau ,au nom de Sassou .
    Marc est un mort politique de plus .

  4. Val de Nantes dit :

    Lire. ,cet exil politique a cause duquel Marc est mort doit cesser .
    Le covid n’est que le révélateur de l’effrayante situation politique que vivent les congolais de l’intérieur comme de l’exterieur .
    Que le tyran ne s’exonére pas de la mort de Marc .Cette mort est consubstantielle au climat de terreur ,d’intolérance politique ,de haine tribale que Sassou a institutionnalisé au Congo ..Personne n’a souhaité vivre ,à contrecoeur ,en dehors de son pays ,si ce n’est ,par cas de force majeure politique ,et celui du Congo en est un .
    Ce Marc aurait ,sans doute ,merité d’occuper un poste politique ,au regard de son entregent politique qu’il a engrangé tout au long de sa vie .
    La situation politique est devenue une rente viagère pour beaucoup de ceux qui sont ministres « ad vitam aeternam  » .
    Dans une démocratie humaine où la raison supplante la superstition ,le turn-over du personnel politique serait la règle .
    Il est mort à 63 ans ,quel est l’âge de ces salopards qui se sont coltinés au pouvoir pour des raisons matérielles ?…
    La mort de Marc est frustrante ,car le pays de Sassou vit enfermé entre sorciers et refoule tous celles et ceux qui viennent en frapper à la porte …
    Pendant ,combien de temps ,allons nous asister à ce festin des sadiques politiciens indifférents aux sentiments pratiotiques des autres congolais désireux d’apporter leur pierre à l’édifice congolais ?
    Pendant ,combien de temps ,La France ,pour ses intérêts ,va continuer à soumettre le peuple congolais aux diktats d’un malotru sanguinaire ?
    Marc a beaucoup esperé du pays ,mais le pays est pris en otage par une bande des criminels auto -proclamés ,dirigeants ,d’un pays titubant …
    Oui ,la Mort de Marc nous est restée au travers de la gorge ,car elle a affaibli la fondation d’un pays en devenir …

  5. VICTOR dit :

    TRES CHER FRERE MARC MAPINGOU,

    QUE TON AME REPOSE EN PAIX !
    DEPUIS LE JAPON, NOUS PRESENTONS NOS CONDOLEANCES LES PLUS ATTRISTEES A TA FAMILLE, A TOUTE NOTRE FAMILLE CONGOLAISE !
    JE T’AI RENCONTRE A BRAZZAVILLE CHEZ LE VIEUX ISSOU LORS DE SA CAMPAGNE ELECTORALE EN 1992.
    DEPUIS, TU ES ENTRE DANS MON COEUR ET J’AI TOUJOURS SUIVI TES INTERVENTIONS SUR LES RESEAUX SOCIAUX…. TA DISPARITION EST UNE TRES GRANDE PERTE POUR LE CONGO NOTRE CHERE PATRIE COMMUNE. NOUS POURSUIVRONS TON COMBAT ET LE CONGO SERA UN JOUR UN PAYS LIBRE, UNI ET DEMOCRATIQUE.

  6. Lucien Pambou dit :

    POURQUOI, nous congolais , nous ne Aimons pas beaucoup

    la reponse est a trouver au sein de nous memes .la colonisation francaise a subtilement et jusqu a nos jours exarcebe les ressentiments entre tribus et clans dont les differends se reglaient autour du mbongui et parmi les sages les plus ages depositaires des memoires des luttes et des reglements des differends entre tribus

    tout ceci a vole en eclats dans toute l afrique.Regardez les combats entre cultivateurs et eleveurs en afrique de l ouest

    En afrique centrale et au congo les combats sont a l interieur d’une meme tribu ou d’un meme clan avec une extension en direction des autres tribus pour conserver le pouvoir que le maitre blanc a bien voulu nous leguer sous forme de rente viagere dont il tire les revenus de facon eternelle, car il sait que le negre est naze , prompt a tuer pere et mere pour etre le serviteur zele

    le negre n est pas l arabe du moyen orient qui malgre ses faiblesses techniques et tecnologiques voires scientifiques demeure au nom de la souverainete maitre de ses matieres premieres et de ses ressources naturelles

    L’arabe du moyen orient est fier d’etre arabe saoudien ,quatari, etc pas le congolais bavard semoulard quasi indolent , consumeriste et prompt a la tuerie et a la trahison de son propre fils et frere

    ON REND HOMMAGE AVEC DES LARMES DE CROCODILE REPUS LA MORT DE MARC MAPINGOU. QUE LES LISSOUBISTES TRES NOMBREUX SUR CE SITE NOUS EXPXPLIQUENT POURQUOI MARC N A PAS ASSUME DES FONCTIONS REGALIENNES FORTES ET VISIBLES QUAND LISSOUBA ETAIT PRESIDENT.

    AVEC GOURMANDISE J ATTENDS LES EXPLICATIONS
    Apres on pourra toujours discuter de la complexite comme disait VOltaire de la gouvernance politique

    je souleve sur ce site des problemes qui enervent.j en suis d’accord certains souhaiteraient que je n intervienne plus sur celui ci.
    Nous congolais sommes tous comme nos maitres francais( je vis dans ce pays france depuis l age de 18ans) hableurs, hypocrites et je ne me cache pas pour le dire comme je le fais toujours en mon nom et avisage decouvert sur les differents sites francais.
    Anonyme le sait lui qui me lit souvent sur les sites francais .il suffit de taper mon nom et prenom sur google pour savoir que je ne pipe pas
    Seul le debat intellectuel m interesse ainsi que les interrogations me preoccupent et non les invectives contre les personnes

    A BON ENTENDEUR SALUT ET SI J AI POSE DES QUESTIONS AUX LISSOUBISTES SUR L OUBLI VOLONTAIRE DE MARC MAPINGOUOU CONCERNANT SON ACCES A L A GESTION C EST POUR VOUS RAPPELER QUE LA CRITIQUE EST SALUTAIRE ENCORE FAUT IL AVANT DE CRITIQUER DEVOIR LA POUTRE QUI SE TROUVE DANS SON OEIL ET QUI A ETE ENFOUIT AU FOND DE LOEIL.
    CETTE POUTRE C EST NOTRE BIEN AIME MARC MITOUMBI QUE VOUS PLEUREZ EN VERSANT DES LARMES HYPOCRITES DE CROCODILE

    le fais sur de nombreux

  7. Val de Nantes dit :

    Oui ,mon grand@Pambou.
    La mort injuste de Marc nous met dans tous les états .. À commencer par moi même ,qui ne supporte pas cette disparition .
    J’ai du mal à m’en remettre tant l’homme était aussi poli que tacticien .J’en veux aux lissoubiens ,caméléons dans l’univers Sassouien ,intolérants sur la disruption idéelle , de l’avoir écarté de la répartition des postes ministériels .
    Autant j’épouse votre coup de gueule ,autant j’en profite pour souligner combien ,il est important de soumettre nos idées politiques au tribunal de la raison congolaise …
    Seule l’opinion publique sera dorénavant l’arbitre de nos différents points de vue politique . Le combat des idées plutôt des armes de tuerie de masse ,à l’instar de Sassou dont l’unique argument est le choix entre l’exil ou le cercueil .
    Nous devons nous élever au dessus de nos instincts animaliers pour tracer un horizon de bonheur irréversible en faveur de notre pays ….
    Une disputatio argumentative est la seule alternative à l’enfermement ethnique .
    Louons SOCRATE qui a magnifié l’approche dialectico -dialogique pour atteindre le caractère universel de la raison …..
    La semoule ,je n’en bouffe point .
    À Cologne ,je suis ,alimentairement ,sénégalais . Le riz .

  8. Djess dit :

    @ LUCIEN PAMBOU & VAL DE NANTES

    Il y a des choses que l’on pourrait reprocher à Lissouba, mais tout de même.
    Pour tenter de répondre à nos deux compatriotes, je vais convoquer deux types de misères :

     » Misère de la philosophie » , disait l’autre pour récuser la  » philosophie de la misère » , autrement dit , ces pensées des philosophes européens qui interprétaient de diverses manières l’état de misère sociale résultant de la première puis de la seconde révolution industrielle et des institutions porteuses de l’exploitation capitaliste du travail humain en Occident.

    « Misère de la réflexion » intellectuelle, pourrait-on dire au sujet de la polémique que voudraient rescussiter nos compatriotes Lucien Pambou et Val de Nantes, polémique sur le fait qu’en son temps le Président Lissouba n’avait pas nommé notre regretté frère Marc Mapingou à un poste ministériel.

    Je reste persuadé que ces deux intellectuels ( avec qui j’ai beaucoup échangé sur Congo-Liberty et dont je connais la force de frappe intellectuelle ) ne veulent pas faire de l »antilissoubisme primaire ». Car quel intellectuel soucieux de faire avancer le débat sur le Congo ne peut pas plutôt voir dans cette magnifique oraison funèbre prononcée par Noël Magloire NDOBA, une opportunité pour échanger sur des questions aussi sérieuses que les suivantes:
    1 – L’oraison funèbre nous interpelle principalement et immédiatement pour l’avenir au sujet du repère suivant de la biographie officielle de Marc: son rôle de  » Représentant personnel et porte-parole du Général Mokoko ». Dans le camp des démocrates congolais, comment ne pas laisser le « vide » dans la lutte pour la libération des détenus et des condamnés politiques au Congo? Cette question devrait préoccuper les intellectuels qui sont normalement les plus outillés pour apporter les lumières dans le pays quand l’actuel Président de la République ( de fait) prétend qu’il n’y a pas de détenus politiques au Congo. Et quand , du reste, il ignore qu’il y a des condamnés politiques.

    Comment considérer les Mokoko, Okombi, Dabira , autrement que comme des « détenus politiques « ?
    Comment considérer nos compatriotes Benoît Koukébéné, Binkikita, Jean-martin Mbemba, Massengo-Tiassé, et d’autres bien connus de l’OCDH, autrement que comme des  » condamnés politiques  » ( par contumace du reste)?
    2- L’Oraison finèbre évoque le premier repère qu’est le statutde  » « Directeur de campagne de Pascal Lissouba » dans la biographie officielle du défunt Marc Mapingou. Certes, il est indiqué cette regrettable situation que fut la non nomination de ce dernier à un  » poste digne de son rang » ( le rang de directeur de campagne).
    mais, n’y a-t-il pas, dans l’oraison funèbre, ces deux révélations sur une situation dont jusqu’ici tout le ,monde ou presque , dans l’opinion ignorait certains contours?

    La première révélation est cette extraordinaire lucidité avec laquelle le Président Lissouba dit à Noël Magloire NDOBA et à Marc Mapingou :  » Quand je suis revenu dans ce pays, j’ai demandé aux gens autour de moide lire Machiavel, mais ils se sont mis à appliquer Machiavel sur moi-même. » N’y a-t-il pas là un captivant sujet de dissertation pour tout intellectuel tant soit peu porté sur la « réflexion » sans nécessairement l’être sur la  » philosophie »?

    J’avoue que je demanderai un jour à cet homme discret qu’est Noël Magloire NDOBA( qui fut mon Prof , du reste) comment Marc Mapingou et lui avaient « médité » (comme il l’écrit ») sur cette parole d’un intellectuel aussi subtil que le Professeur Lissouba confronté alors à l’exercice du pouvoir.

    Un pouvoir miné, dès le début par des réalités dont certains compatriotes ne voudraient retenir aujourd’hui qu’une partie. Car que les facteurs aient été multiples dans la gouvernance de l’époque et l’on jugera comme on veut , une chose au moins est établie depuis les deux livres de François-Xavier VERSCHAVES :  » La Françafrique » et  » Noir Silence ».

    Faut-il le rappeler comme le souligne Magloire, que Marc et Magloire furent nommés en Janvier 1996 comme deux sortes de Conseillers spéciaux avec des passeports diplomatiques?

    Pourquoi ne pas penser ceci : Lissouba avait préservé ces deux « jeunes turcs », pour reprendre l’expression utilisée tout récemment par le très honorable Mr – Jean-Edouard Sathoud dans son profond Hommage à Marc Mapingou ( encore en ligne sur ce site)

    Quoi qu’il en soit, l' »antilissoubisme primaire » est une maladie qui semble encore frapper certains intellectuels congolais que ne dérangent pas toutes les vérités sur le naufrage du Congo depuis le retour de Sassou au pouvoir par les armes en Octobre 1997.

    Tenons compte des vérités et faisons face aux défis de l’avenir.
    Et parmi ces défis, il ya la libération des détenus et des condamnés politiques. Le devoir des intellectuels démocrates est de poursuivre ce combat.
    Parmi les défis auxquels les congolais font face , il y a la conjoncture économique liée à la crise sanitaire du Covid-19. Que peuvent apporter les intellectuels pour que la misère du peuple prenne fin?
    Ce n’est certainement pas en entretenant le « misère de la réflexion » que les intellectuels contribueront à mettre fin ou à réduire la misère du Congo réel.

  9. Djess dit :

    -SUITE-

    N’y a-t-il pas là un captivant sujet de dissertation pour tout intellectuel tant soit peu porté sur la « réflexion » sans nécessairement l’être sur la  » philosophie »?
    J’avoue que je demanderai un jour à cet homme discret qu’est Noël Magloire NDOBA( qui fut mon Prof , du reste) comment Marc Mapingou et lui avaient « médité » (comme il l’écrit ») sur cette parole d’un intellectuel aussi subtil que le Professeur Lissouba confronté alors à l’exercice du pouvoir.
    Un pouvoir miné, dès le début par des réalités dont certains compatriotes ne voudraient retenir aujourd’hui qu’une partie. Car que les facteurs aient été multiples dans la gouvernance de l’époque et l’on jugera comme on veut , une chose au moins est établie depuis les deux livres de François-Xavier VERSCHAVES :  » La Françafrique » et  » Noir Silence ».
    Faut-il le rappeler comme le souligne Magloire, que Marc et Magloire furent nommés en Janvier 1996 comme deux sortes de Conseillers spéciaux avec des passeports diplomatiques?
    Pourquoi ne pas penser ceci : Lissouba avait préservé ces deux « jeunes turcs », pour reprendre l’expression utilisée tout récemment par le très honorable Mr – Jean-Edouard Sathoud dans son profond Hommage à Marc Mapingou ( encore en ligne sur ce site)
    Quoi qu’il en soit, l' »antilissoubisme primaire » est une maladie qui semble encore frapper certains intellectuels congolais que ne dérangent pas toutes les vérités sur le naufrage du Congo depuis le retour de Sassou au pouvoir par les armes en Octobre 1997.
    Tenons compte des vérités et faisons face aux défis de l’avenir.
    Et parmi ces défis, il ya la libération des détenus et des condamnés politiques. Le devoir des intellectuels démocrates est de poursuivre ce combat.
    Parmi les défis auxquels les congolais font face , il y a la conjoncture économique liée à la crise sanitaire du Covid-19. Que peuvent apporter les intellectuels pour que la misère du peuple prenne fin?
    Ce n’est certainement pas en entretenant le « misère de la réflexion » que les intellectuels contribueront à mettre fin ou à réduire la misère du Congo réel.

    Djess

  10. Lucien Pambou dit :

    Réponse à Djess: ceci constitue une somme d’interrogations qui peut être articulée au nom de la pensée intellectuelle par un faux jugement. J’attends de votre part des éléments de réponse.

    Dans sa réponse à la Philosophie de la misère de Proudhon en juin 1847, Karl Marx, dans Misère de la philosophie, déconstruit la pensée économique de Proudhon en lien avec ses contradictions économiques. Marx répond à Proudhon, sauf que Djess n’est ni Proudhon, ni Marx. Val de Nantes et Lucien Pambou non plus. En revanche, je veux bien admettre que Djess, en extension métaphorique, considère que Val de Nantes et Lucien Pambou sont coupables, voire acteurs , pour ne pas dire créateurs d’une misère de la réflexion. Reconnaissons à Djess que ceci est valide pour les besoins de son analyse; mais tout de même, s’interroger sur un homme politique comme Lissouba, sur sa subtilité intellectuelle comme vous le dites (cela reste à démontrer sur le terrain des années 1960 à la conférence nationale (91/92) et surtout de l’alliance avec Sassou Nguesso contre Kolelas, Lissouba est un membre important du réseau Congo, intellectuel certes, mais pas véritablement un homme politique capable de saisir la substantifique moelle du terrain et des acteurs ) dans la société congolaise.

    Il ne s’agit pas d’un anti lissoubisme de la part de Lucien Pambou et de Val de Nantes (d’ailleurs je réponds à sa place, alors que je n’ai pas à le faire et il pourra remettre les faits en ordre s’il estime que j’ai trahi sa pensée). Me concernant, je constate simplement que Marc Mapingou, après avoir mené la campagne de Lissouba en tant que directeur de campagne, n’a pas été appelé aux hautes fonctions de la République. Cher Djess, vous nous rappelez que Ndoba Magloire et Marc Mapingou ont exercé les fonctions de conseillers spéciaux en 1996. Ils étaient dépositaires d’un passeport diplomatique qui leur permettait de voyager de part le monde et surement de remplir les missions qui leur étaient déléguées par le président Lissouba. Très bien, mais en quoi ces faits nouveaux, que vous soumettez à notre analyse, m’interdiraient la critique radicale concernant l’attitude des lissoubistes concernant Marc Mapingou qui, de mon point de vue, a plus préparé le lit des lissoubistes qu’il n’en a profité.

    Vous convoquez Machiavel en faisant dire au président Lissouba que Machiavel s’est appliqué sur sa personne à cause de ses collaborateurs les plus immédiats. On peut répondre: c’est bien de lire machiavel, encore faut-il en comprendre les linéaments d’un texte utile pour celui qui veut gouverner un peuple.

    Sans introduire un débat inutile, il me semble que les intellectuels congolais restent ouverts , ébaubis et perdus dans des lectures trop nombreuses de philosophes, d’écrivains, d’économistes, de politistes venus d’ailleurs et ils sont incapables de faire un partage judicieux et contextualisé entre l’ivraie et le grain. Nous sommes là au coeur de l’intellectualisme à la congolaise et des Congolais, manieurs de belles phrases et de références non contextualisées. Il en est ainsi des concepts de démocratie, de pouvoir politique, de gouvernance ou d’alternance.

    La plupart des chefs d’Etat qui nous gouvernent en Afrique centrale n’ont pas ce niveau d’étude très élevé, comme nos intellectuels livresques. Il ne s’agit pas ici d’approuver leurs faits et leur ingouvernance politique, mais de montrer, au nom d’une science politique contextualisée, comment ces chefs d’Etat arrivent, au nom des réseaux internationaux et des alliances économiques, à rester au pouvoir de façon durable.

    Le président Lissouba, subtile, avec des alliances malhabiles et trahi par son propre camp,avec des erreurs de gouvernance entre 93 et 97, n’a pas su contextualiser le pouvoir politique dont il était dépositaire. Et pourtant vous dites, cher Djess, que c’est un intellectuel subtile. Il faut peut-être voir dans cette subtilité à géométrie variable, pourquoi Marc Mapingou n’a jamais accédé à des hautes fonctions dans le gouvernement Lissouba. Je n’ai pas de réponse, c’est une question que je pose à haute voix au nom de mon travail d’analyste. Merci de m’apporter des éléments de réponse.

    Cordialement.

  11. Val de Nantes dit :

    @Djess.
    « Misère de la réflexion « ?
    Grandeur de la critique constructive peut être .
    Bref ,puisque vous avez commencé par un euphémisme philosophique ,je me permettrai d’y répondre par une litote philosophique ..
    L’exercice de l’intelligence est réparateur . Je ne pense pas que votre interpellation à notre égard soit le début d’une « querelle des universaux « …
    Quand Platon lève le doigt au ciel ,il désigne le monde des idées ,(idéalisme ). Aristote lui réplique ,en pointant son doigt vers la terre (rationalisme ).
    Alors ,lorsqu’on transpose cette allégorie vers le débat qui nous oppose ,je suis Aristotélicien .
    Car ,dans les faits politiques observés , lors du règne de Lissouba il ne vous avait pas échappé que Marc n’obtint rien de cette victoire de Lissouba .
    Une victoire dont il fut l’un des érudits communicants .
    Mais ,cher @Djess ,la source de cette méprise est plus profonde que la simple facette misérabiliste dont vous avez eu l’audace de nous enjoliver ….
    Pascal Lissouba était -il politiquement compatible avec la famille Mapingou?
    Tsatou Mabiala a – t-il manifesté la moindre compassion au sujet de la mort de Marc?
    Ce silence en dit long sur ce lissoubisme ,jadis ,triomphant …
    L’oraison mortuaire de Magloire en soi , n’est pas l’élément déclencheur des grenades politiques enfouies ,mais l’exaltation immodérée d’une bonté posthume exhumée et dédiée à celui qui nous quitte …
    Magloire ne peut être l’objet de ma critique ,car j’ignore ,jusqu’à ce jour ,l’intensité de son influence politique de l’époque …
    De deux ,c’est a dire Marc et Magloire ,je n’en sais pas grand chose ,sauf leur tourisme politique inachevé ,sous le magistère maladroit de Lissouba .
    J’en garde ,d’ailleurs ,un mauvais goût tant nous aurions pu clore ,de manière définitive ,la page politique de cet emmerdeur de Sassou …
    La covid nous interpelle tous ,et pas plus que ceux qui sont aux commandes de notre pays …
    Notre morgue était déjà pleine avant les victimes du covid chinois . La faire passer pour un sujet patriotique me semble inopportun…
    La covid ne signe pas la fin de la réflexion critique des dysfontionnements antérieurs et présents de notre système politique ..
    D’où mon @cher Djess ,je critique ce que j’ai pu observer .,(connaissance empirique).

  12. Val de Nantes dit :

    Ne jamais apprécier la beauté du repas par la seule odeur dégagée par celui ci .
    Que Mon frérot @Djess s’inspire de cette maxime bouddhiste .
    La surface d’un lac n’en montre jamais le fond .(métaphysique indienne ).
    Bien regarder suppose que vous ne voyez pas très bien .
    Le marigot lissoubien est truffé des caïmans semi -endormis ,Tsatou Mabiala en est la parfaite statue …
    Marc ,en se liant ,politiquement ,d’amitié avec Mokoko ,n’était il pas devenu un ennemi public des ces lissoubiens en mal de positionnement politique ?.
    Zanaga était il réellement intégré dans la stratégie politique de ces lissoubiens ?
    Bref !.

  13. DJESS dit :

    @LUCIEN PAMBOU
    Je vous remercie tous les deux pour la qualité de vos interventions. Comme je l’avais évoqué plus haut, je connaissais votre sens de la repartie.
    Qua’ à cela ne tienne, vous avez soulevé l’un et l’autre des points qui ne peuvent que susciter des démangeaisons intellectuelles.

    Je ne vais pas trop m’appesantir sur la subtilité intellectuelle de Lissouba que Lucien Pambou semble remettre en cause, une subtilité d’une personnage comme Lissouba ne peut pas exclusivement s’apprécier au travers d’un accord que vous estimez avoir été mal ficelé.

    De même, quand vous dites « Il ne s’agit pas ici d’approuver leurs faits et leur ingouvernance politique, mais de montrer, au nom d’une science politique contextualisée, comment ces chefs d’Etat arrivent, au nom des réseaux internationaux et des alliances économiques, à rester au pouvoir de façon durable. » . Voulez-vous me dire de façon subliminale que LISOOUBA aura dû faire de la durée au pouvoir ad vitam eaternam une fin en soi , comme le fait le satrape d’Oyo , qui ont le sait n’est là jusqu’alors qu’en massacrant ses compatriotes ? . Lissouba comme vous devez le savoir ne pouvait pas manger de ce pain.
    Sur le concept de « conceptualisation du pouvoir », nous ne pouvons pas le juger avec objectivité puisque le mandat que le peuple lui avait confié , n’a pas été retiré par ce même peuple, mais par un brigand, obsédé par la gloutonnerie du pouvoir. Qui sait ? peut être qu’il serait réélu en 1997, s’il y avait une élection en bonne et due forme , comme cela se passe dans les pays civilisés d’Afrique !

    @ VAL DE NANTES

    Vous écrivez « Mais ,cher @Djess ,la source de cette méprise est plus profonde que la simple facette misérabiliste dont vous avez eu l’audace de nous enjoliver ….
    Pascal Lissouba était -il politiquement compatible avec la famille Mapingou?
    Tsatou Mabiala a – t-il manifesté la moindre compassion au sujet de la mort de Marc?»

    D’après mes infos, l’aîné des Mapingou , le diplomate était ambassadeur auprès de l’Union Européenne sous Lissouba, ce n’est pas rien, à ce que je sache. N’est ce pas là une expression de la compatibilité de Lissouba et des Mapingou ?
    Par contre, peut on conclure que le rapprochement de Marc envers MOKOKO serait à l’origine d’une certaine inimitié, je n’en suis pas convaincu. Monsieur Ouabari qui fut ministre sous Lissouba était parmi les premiers, au nom de leur parti, à saluer la mémoire de Marc.

    Dans le même sens je vous propose de parcourir l’hommage de l’ex-gouverneur Jean-Edouard SATHOUD ( Ancien de Sciences- Pô Paris –Promotion Jospin et Ancien ENA –promotion Chevènement) .

    http://congo-liberty.com/?p=23889

    Il indique notamment que Lissouba avait déjà une popularité acquise et la campagne venait pour appuyer cette popularité. Dans cette oraison , il détache deux noms Marc Mapingou et Noel Magloire NDOBA. D’après mes infos, Magloire était désigné par Lissouba pour diriger la campagne ici en France et en Occident. D’ailleurs ses collaborateurs immédiats étaient Balloud et Itsouhou Mbadinga et Félicité Sathoud.
    Curieusement, vus zappez délibérément le problème des détenus politiques et des condamnés politiques.
    On y reviendra un peu plus tard.
    Bien à vous

    Djess

  14. Lucien Pambou dit :

    Cher Djess.Vive le debat intellectuel au congo mais pour y faire quoi?

    Merci Djess de nous avoir gentiment « challenge », c est ce qui nous manque dans ce pays et surtout sur ce site de Congoliberty

    Nous devons avoir l ‘obligation de debat pour entreouvrir les portes et les fenetres d un debat ideologique clos et trop souvent pour de mauvaises raisons en fonction de nos appartenances clanico-ethnico- régionaux.

    De plus nous superposons sur sur ces appartenances diverses des lectures souvent mal digerees de nos diplomes souvent acquis dans le monde occidental et nos cognitions inductives et deductives apparaissent souvent hors sol

    Nos partenaires occidentaux , asiatiques connaissent nos faiblesses et en profitent pour nous diviser et se servir à leur guise au nom de leurs interetspolitico economiques

    A quand un debat économique dans ce pays CONGO. Alors on va me repondre que la situation politique rend le debat impossible

    Faut il attendre le depart de Sassou du pouvoir pour reflechir et apres les youyous et les hourras lies à son depart que fera t-on apres sur le plan economique,?

    N’est ce pas le momentde tracer les lignes globales et generales constitutives d ‘une sorte de breviaire national dans lequel les nouveaux dirigeants puiseraient les lineaments d une reflexion sur une politique economique éventuelle à mener?

    Congolais de grace sortons de cette torpeur et paresse a la francaise qui refuse les problematiques d’ ordo- prevention a l allemande pour se refugier dans la precipitation curative comme on le voit dans le cas du traitement de la pandemie covid19

    il faut que les intellectuels congolais tout en utilisant la langue francaise et sa culture soient capable de deport methodique et organisationnel

  15. Lucien Pambou dit :

    En réponse à Djess (message de 13h21 ce 21 mai)

    Je vais aller droit au but. Lissouba est-il intellectuellement subtil ? Oui mais pas politiquement. Pour contrer Kolelas, il a passé un faux accord politique que Sassou savait instable et dont il allait profiter. La plupart des fonctionnaires n’ont pas été payés de façon durable. Il n’a pas su comprendre les enjeux politiques de sa gouvernance. Kolelas, qui était l’ennemi d’hier, est devenu premier ministre. Lissouba a commis une autre faute politique: mépriser les chefs d’Etat sous la direction de Bongo père qui l’attendait à Libreville pour trouver un accord politique avec Sassou. Il a préféré se rendre en RDC rencontrer Kabila père en envoyant Kolelas à Libreville. C’est une faute politique.

    Voilà l’absence de subtilité politique. Ces pairs présidents attendaient un chef d’Etat à la table des négociations et non un premier ministre. Autre erreur, sachant que le Congo avait longtemps soutenu le MPLA pendant sa lutte de libération contre le Portugal. Lissouba a commis une faute politique en renversant les alliances et en soutenant Savimbi de l’Unita. On se demande s’il n’y avait pas autour du Président des politiques ayant réellement fait des études de Sciences Po pour avertir le Président des deux erreurs fatales qu’il a commises.

    Vous me dites que Lissouba n’avait pas la même forme d’esprit réseautale que celui du président Sassou pour rester au pouvoir. Ne jamais oublier que Lissouba a été un des créateurs actifs de la JMNR. Cette corporation de défense civile qui, aux heures rayonnantes du parti unique, s’est opposé à l’armée congolaise. Dans l’accord Sassou-Lissouba il était admis que le parti congolais du travail de Sassou occupât un certain nombre de ministères régaliens très importants. le refus du président Lissouba, malgré l’accord politique, a entraîné des ressentiments et a fait germer les conditions politiques et meurtrières de la guerre civile de 97, mais aussi avant de 93 que l’on a fait passer pour une confrontation entre Bembés et Laris alors que le problème était politique et Sassou en observateur avéré et en vrai politique, en a profité pour tirer les marrons du feu.

    Je termine. Lissouba est un intellectuel, encore faut-il préciser quel sens on donne à ce terme en Afrique; Il a occupé des fonctions politiques, dont celle de président. Mais une question demeure: était-il capable de diriger réellement ce Congo complexe au-delà des déclarations du type « je ferai du Congo une petite Suisse », ou de la présentation de sa photographie officielle notée « son Excellence Pascal Lissouba, président et professeur ». Quelle vanité vaine. Le titre de président était suffisant.

    Voici cher Djess un certain nombre de choses que vous ne saviez peut-être pas mais que l’analyse historico-politique permet d’éclairer les stratégies défaillantes du président Lissouba. Je ne juge pas l’homme, je juge le politique et les actions entreprises de l’indépendance à nos jours. Le renversement d’alliance vis à vis de l’Angola a permis à ce pays de venir au secours du président Sassou alors que Lissouba, qui avait pactisé avec Savimbi, s’est retrouvé stratégiquement court sur le champ de bataille.

  16. Val de Nantes dit :

    @Djess .
    Je vais te surprendre en te posant cette question?
    De qui Mokoko et Okombi sont ils prisonniers ?
    Es tu sûr qu’ils soient des proies exclusives de Sassou ?.
    Je fus l’un des participants à la réunion de place Clichy organisée par Mokoko ,et son défunt ami ,le regretté Boukambou .
    Je lui posai la question de savoir ,si il projettait de défier Sassou ?
    Il me répondit par une feinte langagière politique dont la réalité me donna raison ,plus tard .
    Les exilés politiques congolais ne sont ils pas connus de la France ?
    In fine , du visa français dépendront et la libération de ces prisonniers et le retour des exilés politiques congolais …
    La solution est française ,le reste relève de la masturbation politico – intellectuelle.
    La France pratique la dictature par délégation ,le cas du Congo Brazza en est le funeste exemple ….
    Neitzsche avait une formule qui consistait à se défaire des détenteurs de pensées fumeuses ..
    Sa phrase est d’une brutalité transgressive « casser les idoles « …(Socrate ,Platon ).
    À nous de nous en inspirer .La France est un caillou dans notre chaussure ….

  17. Val de Nantes dit :

    @Pambou
    Je vous emboîte le pas ,si vous décidez de lancer les débats sur le terrain économique .
    Car ,c’est du choix du modèle économique et de sa maîtrise dépendront l’avenir économique de notre pays .
    Quels modèles économiques appliqués au Congo Brazza ,post Sassou ?
    Est ce un modèle économique atavique issu du centralisme soviétique ?
    (Socialisation des moyens de production )
    Est ce un modèle économique qui diffuse l’expansion économique à l’ensemble du pays ?
    Tenez que dit Anne Hidalgo ,à propos des parcs parisiens dont le gouvernement refuse l’ouverture ,, » trop de centralisme et de jacobinisme , laissez les initiatives aux maires , ».
    Aaah ,Anne s’aperçoit du poison mortel qu’est cette bête administrative ,papivore ,qui néantise les efforts locaux ..
    Suivez mon regard !!!!!!

  18. Val de Nantes ,@Djess. dit :

    Lire , es tu sûr qu’elles soient les proies exclusives de Sassou .?
    Et puis pour terminer ,comme pour paraphraser le grand Nietszche ,: le lissoubisme est un amateurisme « .
    D’où la question ?
    La doctrine lissoubiste était -elle mùre pour l’exercice du pouvoir ?…
    Lissouba n’est -il pas le vrai géniteur de ce Sassou sanguinaire ?
    C’est le paradoxe de cette aventure politique dont on avait beaucoup esperé ,mais qui s’est terminée en eau de boudin , en y laissant tant d’orphelins demeurés inconsolables jusqu’à nos jours .
    Ce fut la balade d’un Pascal malheureux .
    Voilà un vaudeville politique dont on continue à signer des chèques en francs , trahisons ,meurtres ,exils ,etc .
    Mon @ frangin Djess ,
    J’ai de la peine à ressasser ce gâchis politique tant nous en attendons davantage .
    Beaucoup de ceux dont vous avez cité les noms lissoubistes ne doivent plus se regarder dans la glace . Leur part d’échec vibre encore dans nos têtes …
    Bon courage ,frangin .Q

  19. Lucien Pambou dit :

    CHER DJESS

    Sur les faits politiques averes et sur l inconstance de la gestion politique de la crise de 1997 et sur l absence de lissouba a libreville ce qui lui aurait peut etre permis de sortir par le haut et eviter une defaite sur le terrain militaire, j attends votre reponse et j attends des elements argumentes et de contradiction de votre part

    cdlt cher concitoyen

  20. Val de Nantes dit :

    À mon brillant frérot ,Djess @.
    Tika , mbango moko nbaloba…….
    Oliaki ,podou na mbango té .
    Merci .

  21. DJESS dit :

    @LUCIEN PAMBOU

    Vous avez raison cher compatriote. Je peux vous le garantir, le débat sur l’après Sassou est amorcé . Sous des angles différents : Pendant que les tenants du pouvoir anticipent sur l’avenir des mbochis, c’est-à-dire sur le comment faire pour rester au pouvoir ad vitam aeternam, notamment contre la volonté du peuple, d’autres patriotes plus nombreux évaluent en toute objectivité l’immensité de la tâche : l’après Sassou ne sera pas une sinécure.

    Pour cela, j’ai toujours mis en exergue « la métaphore du pont et de l’autre rive ». Une grande partie du succès ou de l’échec d’un projet entrepreneurial se joue dès sa conception. C’est sur la conception que doit s’appuyer toute stratégie pour espérer maximiser un retour sur investissement. Vérité de La Palice.
    Tous les professionnels suivent un plan : le médecin lorsqu’il ausculte, le facteur lorsqu’il distribue son courrier, le policier lorsqu’il mène une enquête. C’est exactement la même chose en politique. Alors pourquoi les hommes politiques se priveraient-ils de plan ?

    Dans « la métaphore du pont et de l’autre rive », il est bien illusoire de prétendre atteindre cette rive si le pont devant y conduire n’est pas assez solide. De même, c’est absolument tirer à hue et à dia lorsque la charrue est placée avant les bœufs.

    De ce point de vue, aujourd’hui face aux réalités historiques du Congo, pérorer sur une transition- qui comme on le sait est incontournable pour notre pays après la chute de la dictature – sans mettre les bouchées doubles sur les actions permettant son avènement, est une incohérence rédhibitoire dans la conception d’une stratégie idoine.

    L’autre rive comme objectif à atteindre a un préalable : la traversée du fleuve par un pont que l’on doit construire. La traversée du fleuve, c’est la stratégie, ce sont les moyens matériels et humains, les joies et les délires ainsi que la laideur, les souffrances et les misères inhérentes à une lutte contre une dictature inamovible, criminelle.

    Plus de vingt ans que l’on essaie, bon an mal an, de porter l’estocade à un système qui a pris en otage notre pays. On doit l’avouer, nous n’avons pas encore suffisamment réfléchi à la cohérence des actions à mener, en ciblant de manière beaucoup plus juste nos moyens pour atteindre cette cible.

    Djess

  22. Val de Nantes dit :

    Depuis 1997 ,le Congo a raté le train de la démocratie universelle . Faut il rappeler à ces dictateurs sédentarisés au pouvoir par la simple volonté française que la démocratie est une valeur universelle ,en ce qu’elle concerne même les plus abrutis des peuples de ce monde ,à supposer que les congolais en soient un .
    Ces dictateurs renforcent davantage ,avec un doigté criminel ,l’image misérabiliste et mendiante de l’Afrique noire . ..
    Regardez ce qui se passe en RDC où ,sous la pression du covid ,le docteur munyangui , génie virologue Rdceen ,empoisonné et chassé sous Kabila ,a retrouvé son pays ,grâce à l’appel de Fatshi ,président de la RDC .
    Voilà comment l’Afrique refuse la marche vers le progrès .
    Il en est ainsi de tous ces dictateurs rétifs à l’intelligence ,car coupable de détenir un savoir hors contrôle politique …

  23. DJESS dit :

    @LUCIEN PAMBOU

    Vous ne pouvez pas vous limiter aux deux faits ( « faux » Accord politique avec Sassou pour contrer Kolelas et le fait ne pas avoir été à Libreville pour apprécier la subtilité intellectuelle de Lissouba ? )

    Cette fois –ci, vous vous départissez d’un concept qui vous est très cher, à savoir : le réseautage .

    Vous savez, dans le contexte de 1997, après avoir déclenché la guerre, il était quand même inacceptable que Sassou le rebelle, soit traité au même pied d’égalité que le Président démocratiquement élu, encore au pouvoir. Et c’était de notoriété publique : seule la guerre qu’il avait minutieusement préparée pouvait lui ouvrir la voie de la présidence.
    Oui, il faut comprendre que dans ce concept de 1997, Sassou savait bien qu’il n’avait aucune chance d’être élu démocratiquement. Vous vous souvenez d’’une interview de Kolelas dans jeune Afrique courant avril 1997, à quelques mois avant la guerre du 5 juin, dans lequel il déclara la chose suivante « Je ne me ferai plus avoir par le diable à la longue queue » . Dit autrement, il n’allait plus se faire avoir une fois de plus par Sassou, le diable à la longue queue.
    Vous écrivez : « Autre erreur, sachant que le Congo avait longtemps soutenu le MPLA pendant sa lutte de libération contre le Portugal. Lissouba a commis une faute politique en renversant les alliances et en soutenant Savimbi de l’Unita. On se demande s’il n’y avait pas autour du Président des politiques ayant réellement fait des études de Sciences Po pour avertir le Président des deux erreurs fatales qu’il a commises. »
    Je n’y ai jamais cru. Sassou cherchait des raisons pour déclencher les hostilités . L’histoire de Savimbi n’avait aucun sens . Quand il se mit à massacrer les gens à Owando avant de se replier sur Brazza, est ce que c’était encore Lissouba qui avait déclenché sa folie meurtrière ? NON ! Sassou adore les larmes et le sang des autres.
    Sur l’accord Lissouba –Sassou, je vous conseille vivement de lire l’ouvrage de Théophile Obenga « L’histoire sanglante du Congo-Brazzaville » l’harmattan – 1997-98 . Dans cet ouvrage, quand Obenga avait encore toute sa tête, il démontre avec brio par le jeu de report naturel des voix que , même sans cette consigne de vote de Sassou, Lissouba avait toutes les chances d’être élu. C’est aussi simple que ça.
    Et puis soyons sérieux ! Au nom de quoi lui sassou qui était battu dès le premier tour, réclamerait les ministères régaliens ! Lui qui en 40 ans de pouvoir n’a jamais nommé un ministre de finances ou un chef d’Eat major non-mbochi !
    Une chose à rappeler : un intellectuel amoureux de son pays n’est pas forcément un intriguant, prêt à tout, y compris marcher sur les cadavres de ses compatriotes comme sassou rester au pouvoir.

    Je vous fais une confidence : Quand Lissouba se retrouve aux USA après sa chute, une proposition lui était faite par certains américains pour reconquérir le pouvoir par les armes , sa réponse était sans équivoque : NIET ! sassou à sa place l’accepterait volontiers !
    Il faut me dire que pour diriger un pays comme le Congo, il faut réduire les autres en esclavage, éliminer les opposants ou les jeter de façon arbitraire en prison comme le fait le boutefeu d’oyo.

    Nous devons plutôt travailler à ce que notre pays retrouve sa place de choix dans le concert des nations en considérant que les conditions matures de dévolution du pouvoir doivent être un acquis. Avec sassou, on régresse chaque jour .

  24. DJESS dit :

    @VAL DE NANTES

    Vous l’avez bien dit : la France est un caillou dans notre chaussure. MOKOKO et OKOMBI sont prisonniers d’un système qu’ils ont servi. Mais l’homme doit évoluer avec son temps. La dictature qu’ils ont servie il ya 15 ou 30 ans est un système politique éculé par les imperfections inhérentes à u tel système.
    En fait, personnellement , j’ai toujours pris un peu de recul quand il s’agit d’apprécier le Lissoubisme.
    Dans mes écrits, j’ai toujours été plus choqué par l’aventure démocratique qu’il n’a pas pu mener à bien. Pour moi, il peut bénéficier des circonstances atténuantes parce que rien ne peut nous dire aujourd’hui si Lissouba n’allait pas être réélu. En dépit des bisbilles au sein de l’UPADS à cette époque, ce n’est ni Kolelas ni sassou qui pouvaient lui damer le pion , sur le plan électoral .

    Je viens d’évoquer la position de Kolelas à l’époque qui était prêt à soutenir Lissouba mais pas Sassou. Le lissoubisme en tant que doctrine et comme toute œuvre humaine est à mon avis un concept inachevé qui avait besoin d’être amélioré au second mandat .

  25. Lucien Pambou dit :

    Merci Djess pour ta réponse rapide.

    Il ne s’agit pas d’instaurer un débat entre toi et moi, le site a besoin d’autres personnes contributives sur le sujet, comme Val de Nantes et d’autres.
    Puisque personne ne répond en dehors de Val de Nantes et moi, trop habitués que nous sommes Congolais à fuir devant les débats réels et argumentés, préférant l’invective et les attaques ad hominem, je continue à te challenger, mais au sens le plus noble sans insulte et sans invective. Nous inaugurons sur ce site peut-être une autre façon de débattre intellectuellement.

    Je ne remets pas en cause la subtilité intellectuelle du président Lissouba, comme tu sembles le dire dans ta réponse. Je mets en doute, en revanche, sa capacité politique à distinguer le grain de l’ivraie. Tu dis que, sans Sassou, le président Lissouba aurait été quand même élu, comme le rapporte le philosophe Théophile Obenga, qui après avoir raillé et critiqué largement Sassou à Paris, s’est rallié à sa cause. je suis un acteur vivant qui dans une salle chauffée à blanc, à la sortie de la Porte de Montreuil, a été la victime directe des quolibets des supporters d’Obenga, alors que j’essayais de démontrer que, si Sassou est au pouvoir, c’est en partie et surtout à cause du réseau qu’il a su tisser. Je mettais en place cette notion de réseau de manière très indépendante et l’actuel conseiller du Président, à savoir Obenga, a déversé un torrent de boue à mon égard en disant que j’étais sassouiste, alors que je ne faisais que mon travail d’analyste. J’ai tenu bon face à la salle et les faits aujourd’hui me donnent raison. Obenga, qui avait critiqué Sassou, l’a rejoint. Ainsi sont les hommes. En revanche, il y a d’autres hommes qui ont des convictions, qui peuvent être contestables et contestés, mais qui demeurent fidèles à leurs options discutables. C’est le cas du poète et ministre décédé Tati Loutard qui, après la victoire de Lissouba en 92, n’a jamais voulu le rejoindre alors que celui-ci lui proposait un poste de ministre. Jusqu’à sa mort, Loutard est resté fidèle à Sassou. Pour ta gouverne, c’est grâce à Obenga que Loutard est rentré en politique sous Mariem Ngouabi.

    L’analyse politique doit s’appuyer sur des faits pour comprendre les hommes et leurs actions. Le président Lissouba a mis en avant l’orgueil de l’homme avant celui du politique. Il se pensait intelligent et professeur mais il y a des choses à dire concernant les modalités de son accession au rang de professeur et de l’acquisition de ses diplômes entre la France et Tunis. Là n’est pas le débat. Revenons à l’homme politique.

    Lissouba fait référence, comme la plupart des hommes politiques congolais de sa génération, à une conception d’un Etat africain ancré dans une démocratie tropicalisée. Le respect des règles traditionnelles d’une vraie démocratie est évoqué quand on est aux affaires; en revanche, quand on est dans l’opposition, on souhaite revenir aux affaires en utilisant toutes les subtilités de la démocratie tropicalisée. Le problème du président Lissouba est qu’il a construit une majorité monolithique. Pourquoi a-t-il accepté le deal que lui proposait le président Sassou dans le partage des ministères régaliens ? Pourquoi a-t-il pensé que l’accès au pouvoir lui ouvrait toutes les voies d’une démocratie normale ? On s’étonne pour un intellectuel subtil comme lui mais qui malheureusement reste défaillant dans l’action politique.Il a obtenu que la production du pétrole se fasse à parts égales avec Total/Elf. Il est resté à la surface du contrat de production sans comprendre ni la subtilité, ni l’aspect politique qui entourait ce partage de production, ni qui était président à l’Elysée à ce moment là, à savoir Jacques Chirac. Il aurait dû méditer dans une démocratie tropicalisée comme le Congo la phrase de Bernard Bongo du Gabon concernant les relations entre la France et le Gabon. Le Gabon sans la France est une voiture sans chauffeur et la France sans le Gabon est une voiture sans carburant. On ne crée pas des mésalliances quand on n’est pas maître de sa souveraineté politique, économique et surtout monétaire.

    A force de rester dans un savoir hors sol, on finit par être déconnecté des réalités contextualisées. Le réseau apprend que la non connaissance des membres du réseau, des trajectoires, les points d’inflexion, entraîne la perte de ceux qui veulent le modifier sans stratégie, ni efficacité politique. Le réseau n’a pas besoin d’intelligence mais de formation politique stratégique.

    Tous les opposants congolais en France savent que, pour l’instant, c’est la France qui guide le jeu en Afrique centrale. Ne pas le comprendre, c’est rester politiquement dans la contestation vaine.

  26. Val de Nantes dit :

    @Djess.
    Ok ,pour ta réponse .
    Le grd @Pambou ,me semble ,l’homme qui analyse parfaitement aussi bien le personnage politique qu’est le grand Pascal et l’homme érudit d’une certaine époque où l’on comptait des intellectuels sur les doigts d’une seule main …
    Après les témoignages de mon père dont il fut son collègue à l’école de moungali et sa vie politique ,j’en conclus que : Le Pascal intelligent a tué le Pascal politique .
    Socrate fut humble ,car il ne prétendait ne rien savoir .Pour lui ,la sagesse était la connaissance de soi …(capacité de connaître ce que vous êtes ).
    D’ou le fameux  » Gnoti Sauteon « .,connais toi toi même .
    Cette devise gravée sur le temple de Delphes ,Socrate en fit la leçon de sa vie .
    Il aurait fallu que Lissouba s’en inspirât.

  27. Val de Nantes @Djess. dit :

    Lire ..Gnothi seauton …
    Désolé ,pour la première phrase inachevée ..(.aussi bien ……….que ).
    Pour moi. Le grd Pascal ressemble à Democrite .
    Ce savant ,dont Hippocrate prononstiqua un diagnostic sans appel . Selon lui , »Democrite souffrait d’excès de science ‘ ,car il prenait ces concitoyens pour des ignorants irrécupérables friands des niaiseries ….
    Rigolant de tout et de la mort ,Democrite fut un savant atypique ..
    Democrite , un athée pur sang .Pour lui ,l’homme n’est pas une créature du divin ,mais un assemblage des atomes …
    Comme quoi ,on n’en est pas loin .
    À moins d’examiner la maxime de Montaigne « mieux vaut une tête bien faite ,qu’une tête bien pleine …
    Je me demande si Montaigne n’avait pas piqué sa formule à l’endroit des économistes classiques : « La loi des rendements décroissants « .
    Un surplus de facteurs de production peut induire une perte ou un gain chez le producteur . …
    Le coût marginal est à la fonction de production ce qu ‘est l’intelligence marginale à Pascal …
    En gros le surplus d’intelligence peut nuire à la raison …
    Exemple .
    Prenez un verre rempli d’eau ,si vous en ajoutez un peu ,il y a plus que de risques de voir une chute d’eau qu’une stabilité dynamique du verre .
    Merci .

  28. Lucien Pambou dit :

    djess avant que nos debats disparaissent car congo liberty pour des raisons editorialiste

    REAGISSEZ REAGISSEZ

    tiens tiens samba dia moupata et anonyme ou etes vous,?
    ON NE VOUS ENTEND PLUS
    TOUJOURS L INVECTIVE OU LE DEBAT INTELLECTUEL FONDE SUR DES FAITS VOUS FAIT PEUR

  29. Lucien Pambou dit :

    Car congo liberty pour des raisons editoriales a besoin de faire progresser les analyses sur leur site

  30. Val de Nantes dit :

    Confinement intellectuel?
    Sauf les actifs ,comme Val de Nantes ,Djess et Notre @grd Pambou national…
    Venez alimenter ce débat combien enrichissant tant les arguments des uns et des autres sont de haute volée intellectuelle ….
    C’est le déconfinement mental sur un sujet dont la finitude nous est restée au travers de la gorge …
    Ce grd Pascal est un homo – politicus ,hors norme .
    Les lissoubiens l’ont presenté à Sassou ,comme le « Ecce homo » .Dommage !.

  31. Val de Nantes dit :

    Merci au responsable du web .
    Car le grand Pascal ,cet homme intelligent ,mais politiquement incompris ,mérite qu’on lui consacrât des journées entières sur son parcours politique ….
    Oui ,cet homme m’a fait rêver sur le plan intellectuel ,il en avait sous le cerveau .
    Mais en avait il sous le manteau politique ?
    L’énigme pascalienne demeure irrésolue . En le comparant â DEMOCRITE ,j’avais voulu louer son intelligence .
    Je reste admiratif du Pascal intelligent tout simplement …
    Mon père m’en disait du bien ,mais était il fait pour la politique ?
    Pascal ,le grand .

  32. Lucien Pambou dit :

    Comme le fait remarquer VAL DE NANTES, merci a la direction de Congoliberty de ne pas avoir precipité la disparition de l article concernant MAPINGOU ce qui permet de questionner les lissoubistes sur leurs motivations d exclusion de mapingou et en meme temps de s’interroger sur PASCAL lissouba le professeur presenté pas toujours de facon justifiée comme le grand democrate congolais

    Nous sommmes au coeur de la loghorée lissoubiste qui le presente comme democrate compare à Sassou le diviseur celui qui separe les congolais et qui ourdit les guerres tribales
    Alors comment expliquer les conflits tribaux entre laris et bembes en 1993( kolelas versus lissouba)

    Merci Val de nantes pour tes contributions calibrées sur ce site
    Diable ou sont les autres contributeurs bavards et insultants sur des sujets generaux mais fondamentalement incapables d’opposer des faits contradictoires face à d autres faits
    je provoque; on peut boire de la biere et manger de la semoule comme je le fais et continuer à reflechir, et a ecrire bonne soiree et bonne journée en meme temps

  33. Val de Nantes ,aux lissoubistes un peu désorientés . dit :

    Bon ,on ne lâche pas la bribe .On rallume le triangle du feu …
    Les conditions de rallumabilité semblent réunies .
    Pourquoi ,Marc ,brillant communicant , était mis sous le boisseau durant tout le règne lissoubiste ?….
    Lissouba avait un problème particuliet avec la localité de Zanaga ?
    Zanaga avait il son Mberi ?
    Zanaga était – elle une entité négligeable dans la conception du pouvoir construit autour du Nibolek ?
    Je n’avais pas vu une personnalité politique émergente de Zanaga pendant cette époque .Pourquoi n’avez vous pas saisi cette occasion pour propulser un jeune prometteur de la trempe de Marc Mapingou pour le mettre sur orbite ,en cas des tempêtes politiques ?…?
    La cynique remarque de MOUNGALLA sur cet oubli politique témoigne de l’insupportabilité méprise envers Marc .
    Comme disait le philosophe religieux ,platonicien ,St Augustin . »Il faut croire pour comprendre , ».En fait ,il met la foi en dessus de la raison .
    Nous aimerions faire l’inverse « comprendre pour croire « …
    En un mot ,la vérité rationnelle plutôt que la vérité révélée .

  34. Val de Nantes dit :

    Il est où Tsatou Mabiala ?
    Et les autres lissoubistes ?
    Qu’il nous vienne nous expliquer cet oubli de l’oubli sur Marc est des artisans de la victoire de Lissouba .
    C’est beau ,les discours ,mais le réalisme politique ,c’est Mieux ….
    Est ce que les mbochis sont plus réalistes que les timides politiciens du sud ?..
    Cet oubli est susceptible d’impacter l’existence d’une personne et de façon irrémédiable ..
    Pour moi ,vous êtes responsables et coupables de tous les morts politiques lissoubistes en exil …
    À moins de créer une culpabilité differenciée ,pour atténuer une culpabilité collective ..
    Une jurisprudence de fait pourrait en dériver ,pourquoi pas ?…
    Voici la question qui fâche .
    Pourquoi Marc n’avait -il pas obtenu le poste politique conforme aux capacités intellectuelles qui étaient les siennes ?.
    Moungala opportuniste ,reconnu bon communicant , le voilà bombardé Ministre de la com .
    Alors Sassou , rationaliste ?
    Alors ,qu’est ce qui s’est passé ,à propos de Marc ?
    Faire du Molière sur la mort de Marc est gratifiant ,mais nous aurions souhaité
    sa récompensee au moment du lissoubisme gagnant …
    Que lui manquait -il à ce point ?..
    Croyez vous ,revenir au pouvoir en perpétuant ce genre de meurtre politique ?
    Nb.
    Dois je repréciser que notre compatriote Magloire Ndoba n’est nullement visé par ces remarques patriotiques ,car il me paraît sincère ,et surtout il ne fut pas le pilier du lissoubisme triomphant …
    C’est un peu le sosie victimaire de Marc . Et il a toute mon estime patriotique …
    J’en exempte donc l’oraison funèbre pour respecter la mémoire de Marc …

  35. Lucien Pambou dit :

    A VAL DE NANTES

    PAS FAUX ET VALIDATION A MILLE POUR CENT DE TES DEUX INTERVENTIONS

    QUE LES LISSOUBISTES QUI VERSENT DES LARMES DE CROCODILE SUR CE SITE EN PARLANT DE LA DISPARITION DE MITOUMBI VIENNENT S EXPLIQUER ET NOUS DIRE POURQUOI MAPINGOU N A PAS ETE INVITE A LA TABLE POLITIQUE DES PRIVELEGES ET DES AGAPES LISSOUBIENS?
    MAPINGOU EN TANT QUE COMMUNICANT LUI AURAIS PEUT ETRE EVITER DE FAIRE DES FAUSSES ANALYSES POLITIQUES QUI SIGNE SON ARRET DE MORT POLITIQUE ET SON EVICTION DU POUVOIR DANS DES DEMOCRATIES TROPICALES OU SEULS LES RAPPORTS DE FORCE ET LATRICHERIE ELECTORALE SONT LA VRAIE »DEMOCRATIE ».

    J IRONISE BIEN SUR ET JE SUIS AU SECOND DEGRE BIEN SUR

    BONNE LECTURE ETBON TRAVAIL DE CONTRADICTEUR AVISE

  36. Val de Nantes dit :

    Nul ne peut cautionner de telles pratiques haineuses sur les compétences qui forgent la personnalité intellectuelle d’un compatriote …
    Le temps est venu de trouer l’abcès pour ne plus commettre de telles erreurs à l’avenir .
    Des brillants sujets sont ici ,parmi nous .
    La diaspora en compte par paquets , avec des profils intellectuels différents capables d’améliorer l’avenir de notre pays .
    Si jamais ,nous n’avouons pas ces erreurs du passé , nous n’y arriverons point .
    C’est maintenant qu’il faudrait mettre les choses sur la table ,et en tirer des véritables enseignements …
    Ne pas le faire ,c’est s’inscrire dans la méprise permanente …
    Faire des réunions publiques sur la place ,c’est bien ,mais une fois au pays ,c’est foule camp !!!.
    Quand on a faim ,on est gentil .Une fois répu ,on oublie les compétences de l’autre .
    C’est vrai qu’on ne va à la foire pour prendre tout ce qu’on voit .Mais un minimun de discernement ,au vu du profil intellectuel , mérite qu’on y réfléchisse …
    Le cas de Marc me reste en travers de la gorge ,car je le prends pour un vrai gâchis .
    Je le dis ,avec colère ,il serait resté au pays ,en tant qu’homme politique ,il ne serait pas mort …
    Dites moi ,combien des hommes politiques sont morts du covid au Congo ?
    Mourir à l’étranger ,parceque votre opinion politique n’est pas celle du tyran devient invivable .
    À croire que Sassou est le propriétaire du Congo pour décider de tout .
    Que celui qui a étudié ,trouve la récompense qu’il mérite et exercer l’activité qui lui convienne …
    Plus jamais ça ….
    Merci .

  37. Val de Nantes dit :

    Je vais enchaîner sur cette mort dont nous avons du mal à nous remettre .
    @David Londi et moi ,avons optè pour le fédéralisme au Congo Brazza afin de reprendre la destinée de notre pays au moyen de notre propre raison …
    La carte géographique du Congo est le premier ADN de notre arriérisme mental .
    Conçu par le colon ,elle annule toute initiative au progrès socio -economique ..
    Sa philosophie participe d’une célébration des ethnies sauvages au détriment de l’aspect économique ..
    Le fédéralisme prône une géographie économique des régions pour une disparition de la géographie tribale des régions ,source des frustrations et de misère sociales …
    L’Etat central serait -il capable d’embaucher toute la diaspora formatée de par le monde ?..
    La réponse est non .
    L’Etat central ,c’est ce gâteau sur lequel tout le monde vient s’acharner avec toutes les conséquences qui s’ensuivent …
    La chance d’y trouver sa part est ultra hypothétique . Et je crois que tout le monde en voit la preuve sous le règne meurtrier de Sassou …
    Encore une hypo – hypothèse ,le secteur privé .L’Etat central est il réceptif à l’éclosion de l’intelligence hors contrôle politique ?
    Du coup ,on en arrive à l’aphasie .,( Bouche cousue )…
    Alors que fait le fédéralisme pour y remédier ?
    La géographie économique est basée sur le cloisonnement économique des régions ….
    Dites moi ,que valent les régions du pool ,Bouenza ,plateaux sur le plan économique ?
    Première chose : casser les barrières tribales .
    Deuxième chose : cloisonner ces trois régions en une seule ,pour en faire une grande région fédérée appelée : région centrale …
    Troisième chose ,:y implanter toute la philosophie économique ,politique ,sociale issue du féderalisme ..
    Avantages économiques :
    Cloisonnement économique qui évite un embrasement économique ,tel un incendie consumant tout l’édifice …
    Autonomie économique ,financière ,fiscale et sociale ,etc .
    Institutions régionales de contrôle des finances régionales ,locales etc.
    Avantages politiques :
    Députés régionaux .
    Mandats locaux
    Assemblées régionales ,locales etc…
    Pour répondre à la question ,si l’Etat central était capable de résorber le chômage endémique des cadres et autres ? je dirai Oui , en se donnant le modèle économique qui favorise l’expansion économique des régions fédérées…
    Nb .
    La possibilité qu’auraient les régions de recruter au gré des besoins régions .
    Notre peché originel réside dans notre conception unitaire de l’Etat ,qui est un gâteau statique ,car dépendant des revenus insuffisamment tirés de nos régions inexploitées …
    Peu importe ,le divin au sommet de l’Olympe .Le partage des revenus sous la contrainte budgétaire étatique restera toujours l’épée de Damoclès sur la tête de ceux qui voudront intellectuellement se sentir utiles au pays .
    Chers compatriotes ,
    Nous avons deux choix existentiels :
    Utilisation économique de nos compétences intellectuelles .
    Utilisation politique de nos compétences intellectuelles .
    Marc cochait la deuxième utilisation ..
    La tribu est un refuge de misères , son dépassement est la condition de notre épanouissement national ….
    L’économie est la seule raison de l’être social ,la politique est le monde irréel …
    Je n’aime pas ce Pool ,tout comme ces autres régions , ethniquement ratatinées et économiquement fantômes …..
    Remplaçons les tribus par l’économie …
    Sortons de la caverne géographique tracée pour nous ,par l’étranger blanc .
    En un mot ,pensons par nous mêmes ,pour nous mêmes …
    La peur d’essayer est l’acceptation volontaire de la misère …
    L’exil est aussi une maladie nostalgique ,.elle tue .
    Merci ..

  38. Val de Nantes dit :

    Lire ,conçue par le colon .
    Remplaçons la tribu par l’économie .
    Le cas de notre compatriote Patrick tsengue tsengue en est une parfaite illustration
    A t-il bénéficie d’un prêt pour investir dans ce activités industrielles ?
    Non .
    Son crime est clair .Il est ethniquement incompatible ..
    Imaginez un seul instant qu’il ait investi dans ces multiples activités industrielles ,n’aurait il pas résolu une partie de la problématique du chômage et contribué à la richesse nationale ?
    Supposons qu’il y ait eu un État fédéral , qu’il y ait des régions fédérées ,Patrick aurait eu plus de chances d’obtenir un prêt auprès de l’unes de ces régions ….
    Des exemples de blocage des initiatives d’éruption idéelle sont légion au Congo ,du fait de l’Etat central tribalisé .

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