André Okombi- Salissa « Où t’es Papaoutai ? ». Par Olivier MOUEBARA

fullsizerenderTout le monde, ou presque, se posait la question de Stromae au sujet d’André Okombi-Salissa : « Où t’es Papaoutai ? » Ce dimanche, notre fugitif national a montré le bout de son nez sur Twitter. Un court message : «  L’échec historique de la Communauté internationale dans le Pool… » suivi du lien d’un article « Sassou massacre les populations dans le Pool pour se maintenir au pouvoir. Le monde civilisé doit réagir et arrêter ce multirécidiviste. »armee-dans-le-pool

Peu importe où se trouve le président de l’IDC, au Congo ou ailleurs ! Ce qui se passe aujourd’hui dans le Pool n’est pas l’échec de la Communauté internationale, mais c’est bien celui de l’opposition congolaise. L’opposition congolaise, toute entière confondue… !

Le tyran aurait déjà dû partir le 27 septembre 2015 si ceux qui étaient sur l’estrade, ce-jour là, face à la foule Boulevard Alfred Raoul à Brazzaville avaient eu la volonté ou le courage de crier « Tous au Palais ! » Egalement le 20 octobre 2015, et à chacune des fois où le tyran a avancé ses pions sans avoir été confronté à une réaction digne d’une opposition ferme et décidée.

Le mal du Congo n’est pas Denis Sassou Nguesso mais son opposition ; ou pour le moins ceux qui prétendent la représenter.

Le mal du Congo c’est un dirigeant d’un groupuscule, ou d’un grand parti, d’opposition qui donne du « Excellence, Monsieur le Président »  au tyran usurpateur. Ce n’est rien d’autre qu’une reconnaissance que ce « Monsieur » a encore le droit de rester cinq années dans ses palais présidentiels qu’il s’est fait construire et de distribuer à sa seule famille la richesse nationale !

Cette mascarade, non pas de Denis Sassou Nguesso mais de l’opposition interne, n’a que trop duré ! L’opposant André Okombi – Salissa ne doit pas s’en remettre à une « Communauté internationale » qu’il sait très bien CORROMPUE ! Après presque quinze années de service, dans les gouvernements successifs d’un Sassou Nguesso corrupteur et manipulateur, cet ancien ministre ne sait que trop bien comment et combien les ambassadeurs, les ministres, les présidents de cette Communauté internationale ont été achetés par celui qui bombarde et assassine dans le Pool aujourd’hui !

S’étonner de ce silence aujourd’hui, c’est également prendre les Congolais pour des imbéciles et leur laisser penser que les prétendus chefs de l’opposition ni sont pour rien et n’y peuvent rien !

Durant la Seconde Guerre mondiale, de toute l’Europe, des trains entiers de Juifs étaient emmenés vers la déportation et les chambres à gaz. Deux soldats devant, deux soldats derrière, suffisaient à les conduire vers la mort. La Communauté internationale, le Vatican, ne disaient rien ou presque. Six millions de morts, pas que des vieillards, des femmes et des enfants, qui n’avaient pas la culture de la révolte.

Ce qui se passe chez nous aujourd’hui y ressemble beaucoup. Communauté internationale et Eglise silencieuses, toutes corrompues par Sassou ou par les lobbies pétroliers. La Police de Ndenguet très bien armée ressemble beaucoup à une Gestapo, au service d’un Sassou Hitler génocidaire et employeur de mercenaires de nationalités et d’origines diverses.

 Le troupeau de moutons congolais, comme les Juifs de 1940, est dans l’attente d’un ou de véritables chefs, de véritables leaders qui se mettront devant pour renverser le petit clan qui le tyrannise… Ne rien faire, c’est encore une fois faire le jeu de Sassou Nguesso et laisser perdurer ses tueries. Aujourd’hui, il massacre dans le Pool. Demain, ce sera dans les Plateaux ou dans le Niboland. Pour finir, il en fera de même chez les Vilis… Dix mille morts, cinquante mille morts et même davantage, ils serviront de piqûre de rappel de nos morts de 1997-1998 ? Peu importe le prix qui sera payé par ces populations. Il sera assuré, ainsi, de rester à vie au pouvoir et il pourra même le transmettre à qui bon lui semblera sans que personne n’ose plus rien redire.

Nous sommes tous des opposants, des résistants conscients des risques que nous prenons. Nous dénonçons, nous écrivons, nous manifestons, nous faisons entendre nos voix, mais nous n’avons pas la prétention d’être des chefs ou, demain, de devenir « Président » !

Alors que ceux, qui ont cette ambition, se mettent devant ! Qu’ils définissent des stratégies ; qu’ils sèment la révolte ; qu’ils ordonnent la construction de barrages, de barricades ; qu’ils demandent que nos mères, que nos sœurs sortent nues ! Qu’ils préviennent, ceux qui les suivront, qu’ils mourront demain peut-être, mais qu’après une journée de soulèvement général le pays sera libéré de cette gangrène !

Tous les jours l’oppression, tous les jours la répression, tous les jours des morts. Ceux qui ne meurent pas de mort violente perdront la vie à petit feu, par la maladie, la faim, la misère accumulée depuis ces vingt dernières années.

Mille morts demain vaudront mille fois mieux que toutes ces vies perdues ou massacrées au quotidien.

Etre Chef, Papaoutai dans le maquis, ou Général  ou Colonel emprisonnés, c’est lancer l’ordre d’un soulèvement populaire afin de renverser la tyrannie des Nguesso. Ce n’est pas d’attendre qu’une Communauté internationale ou une Eglise corrompues viennent à notre secours.

 Pleurer, nous savons faire ! Nous ne savons faire que cela !

Olivier MOUEBARA

Diffusé le 16 octobre 2016, par www.congo-liberty.org

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79 réponses à André Okombi- Salissa « Où t’es Papaoutai ? ». Par Olivier MOUEBARA

  1. . dit :

    Vous avez beaucoup parle en parabole, mais j’ai cru detricoter la personne de Parfait Kolela dedans a moins que je ne me trompe

  2. J'ai mes doutes!!! dit :

    Attendant voir l’authenticité de ce tweet.Autre fois il y avait un message attribué à Okombi qui par la suite était démenti.
    En plus le retour d’un okombi doit être autrement que cette manière a cherché une communauté internationale qui n’existe que pour la sauvegarde des intérêts mafieux.

  3. OYESSI dit :

    Belle colère contre l’opposition Congolaise qui ne compte que sur la communauté internationale complice de sassou. Bien fait et ce ce coup de gueule. Je ne retiens qu’une seule phrase

    « Le tyran aurait déjà dû partir le 27 septembre 2015 si ceux qui étaient sur l’estrade, ce-jour là, face à la foule Boulevard Alfred Raoul à Brazzaville avaient eu la volonté ou le courage de crier « Tous au Palais ! »

    C’est ce jour là que nous avions raté sassou et c’est la faute à cette opposition dont justement Okombi Salissa qui, micro à la main demandait à la foule d’attendre le signal quand celle ci demandait d’aller au Palais. Aujourd’hui nous attendons toujours ce signal qui ne vient pas. Pauvre de nous qui avions cru au changement. Aux dernières news, il semblerait que tout bouge à bouger et se trouverait aux usa. Vrai ou faux qu’importe, c’est d’ici que tout doit bouger et personne ne va à la rescousse de Ntumi qui résiste à la barbarie des mercenaires du tyran national.

  4. Anonyme dit :

    Je partage cette analyse et j ajouterai qu’ en tant qu enfant Fidele de l Eglise catholique j ai honte pour tout le clergé de mon Eglise prêtres évêques cardinaux noirs et blancs confondus. J ai honte de mon pays la France. Seigneur seigneur toi qui accueilles tous tes enfants martyrs nous t en supplions , délivre nous du mal CARDINAL ÉMILE BIAYENDA SANTO SUBITO

  5. Kuna dit :

    Qu’est ce que vous proposez. C’est bien ce que vous dites mais vous ne suggérée aucune initiative. Pourquoi ne seriez vous pas ce leader? Prenez votre courage à deux mains et montrera nous le chemin.

  6. Okombi est logé à l'hôtel Alima Palace à Oyo dit :

    Après avoir voulu utiliser Parfait Kolelas comme marche-pied pour monter sur le trône, Okombi Salissa fait le point chaque soir avec son maître Sassou. Okombi passe ses journée entre l’hôtel Alima et sa villa privée à Oyo.
    Tous les sudistes doivent supporter Pako…Ta seno mayela !

  7. Londi dit :

    Les citoyens congolais ne devraient pas implorer un papa, une mère ou un frère mais s’impliquer activement dans la recherche des solutions pour mettre fin à cette situation. Il faut dépasser cette relation émotionnelle à la politique. Les citoyens doivent avoir le contrôle sur leurs représentants politiques. Ne dit-on pas qu’on a l’opposition que l’on mérite ?

    Prendre un individu sans chercher à savoir d’où il parle, c’est-à-dire son histoire, sa trajectoire politique, théorie chère à notre compatriote, Lucien Pambou, brocardé par certains, relève d’une certaine naïveté. La plupart de nos opposants n’ont pas tué le père. Sa figure tutélaire se profile derrière chacun d’entre eux. Il continue à constituer l’homme dont la parole résonne dans leurs têtes comme s’ils étaient au conseil de ministres. Ils ne semblent pas avoir la capacité de lui désobéir. Ils prennent une décision qu’ils n’exploitent pas jusqu’au bout parce qu’ils s’arrêtent dès qu’il tousse. Il en faut du courage pour tuer le père. La dernière en date, aller déposer une gerbe de fleurs pour honorer les soldats, Sassou a dit NON et ils sont restés tranquillement chez eux. Par peur ou par stratégie, qui le sait ? Ce peuple qui avait répondu présent aux différents meetings de la campagne électorale ne s’est pas volatilisé. Il est toujours là et attend un leader qui ait des couilles pour aller déloger l’usurpateur sanguinaire qui fait tomber sur leurs têtes un déluge de bombes. Ils sont prêts mais il leur manque un meneur, un vrai. Connaissent-ils seulement la valeur d’un engagement, nos chers opposants ? Ont-ils réellement milité comme l’ont fait les grands leaders comme Houphouët ou Lumumba pour une cause supérieure, portée par le peuple et qu’ils sont censés incarner ? Non.

    Leurs trajectoires politiques s’inscrivent dans des promotions successives, cooptés au sein des différents gouvernements par l’oligarchie régnante. Ils ont toujours évolué dans un confort politique qui les a tenus loin des vraies préoccupations du peuple. Ils se sont tournés vers les électeurs quand ils ont senti le besoin pressant de devenir président de la République pour goûter aux honneurs qu’ils observaient depuis leur place au conseil des ministres. Khalife à la place du khalife. En sciences comme en politique, il n’y a pas de générations spontanées. Sassou est dans les couloirs de la politique depuis le début des années 60 et il en a occupé tous les postes stratégiques. C’est lui qui a signé mon premier passeport quand je voyageais en Belgique, en 1973. Il était Directeur de la sécurité. Il en connaît toutes les arcanes. Les autres sont des blancs-becs, à côté. Il a dîné avec Mitterand, Chirac, Sarkozy et Hollande. Il a été à la bonne école avec Bongo-père pour qui l’a Françafrique n’avait aucun secret.

    Affronter un adversaire comme celui-ci demande de la détermination, du courage et une bonne dose d’audace. S’ils avaient réellement milité, ils auraient compris les attentes réelles du peuple au lieu de tergiverser comme ils le font. C’est donc au peuple de prendre ses responsabilités par une insurrection. Andrea nous a montré que l’on pouvait dépasser les peurs en organisant des réunions, même dans les zones nord de Brazzaville. Nous l’avons tous congratulé, ici. Le peuple doit aiguillonner ces leaders avec des coups de pieds aux fesses pour les faire bouger pour qu’ils structurent, canalisent cette insurrection.

    L’opposition est dans l’impasse et manque de souffle. Elle ne se hisse pas à la hauteur des attentes du peuple. Les moquettes feutrées des palais ne les ont pas préparés à une lutte acharnée contre une dictature aussi bien établie que celle du petit dictateur de Brazzaville. Ils doivent faire une révolution intellectuelle pour dépasser les différentes contradictions. Sassou n’est plus président depuis le 13/08/2016, les institutions sont périmées et le pouvoir est vacant alors pourquoi continuent-ils à obtempérer quand le dictateur leur donne un ordre ou leur refuse une manifestation. Ils doivent passer outre et poursuivre leurs objectifs ? Sassou ne doit pas être celui qui valide leurs objectifs. Syndrome du fils incapable de tuer le père ?

  8. Londi dit :

    Pako n’est pas et ne sera jamais la solution. Il a un passif émotionnel et politique à solder avec Sassou.

  9. CELEBREZ LES OPPOSANTS DE L'INTERIEUR ET LAPIDEZ LES MINISTRES ET AMBASSADEURS DE SASSOU A L'EXTERIEUR dit :

    Les opposants du pays connaissant une grande pression alors la DIASPORA DOIT
    AIDER CES OPPOSANTS DE L’INTERIEUR PAR TOUS LES MOYENS ET LAPIDER LES MINISTRES ET AMBASSADEURS DE SASSOU A L’EXTERIEUR.

    LE SINISTRE ADADA NOUS PRMET DEJA LE VIE DURE ALORS RIPOSTONS!

  10. D' ALEXIS H. dit :

    Fallait-il lancer la population contre les mitrailleuses de la milice de Sassou le 27 Sept 2015? Il y a eu un choix de bon sens!

    Compter des milliers de morts et de blessés pour prendre le pouvoir, dans un pays sans hôpitaux ni médicaments, c’est cela « la belle victoire »?
    Un putschiste ne cède pas sans inonder de sang , les rues et caniveaux de sa cité, pour se maintenir au pouvoir.

    L’Opposition me semble t-il à songer aux massacres. Sassou et clan étaient décidés à tirer au canon des chars contre le peuple souverain. « Mourir soit, mais avant plusieurs massacres » se disaient-ils.

    La faute de l’Opposition, s’il faut l’appeler faute, c’est de n’avoir pas mis en place un plan B. Celui ou plusieurs commandos armés du peuple entreraient en action face à la barbarie connue de Sassou.

    Ce dernier sait qu’il sera lynché haut et court pour ses crimes par le peuple. Alors il se moque des pudeurs humanistes ou regards internationaux. L’Opposition ( nous tous) n’a jamais envisagé la lutte armée pour le retour de la Démocratie et la restauration d’un Etat de droit.

    Maintenant, la diaspora particulièrement, pourrait y songer très sérieusement. Au pays l’armée nationale qui aurait pu protéger le peuple souverain est INOPERANTE parce que corrompue ou complice de Sassou et clan.

    L’Opposition sur place n’ose plus parler que timidement la peur au ventre.

  11. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,

    Le pouvoir de Brazzaville est aux abois … Ne vous laissez pas submerger par cette apparente « hégémonie policière et militaire » que nous affichent les abonnés à la mangeoire nationale.

    La peur changera bientôt le camp …

    La fin du règne de Sassou n’est plus une question de quand, mais de comment… Et c’est sûr et certain, que cette fin sera dévastatrice pour tous ceux qui se sentiront concernés.

    La nouvelle république nommera un « procureur spécial de la république » dans les 100 premiers jours de son investiture pour traquer tous les abonnés actuels à la mangeoire nationale. Je m’en chargerai personnellement à élaborer les listes de ces vautours. Qu’ importe leur coloration politique, appartenance ethnique ou leurs origines géographiques (régions ou pays) : c’est-à-dire qu’ils appartiennent au pouvoir actuel, à l’opposition ou expatriés ayant profités des deniers publics congolais, tous ces crétins de la nation seront châtiés par un décret qui fera foi d’une loi exceptionnelle et expéditive à la hauteur du drame que connaissent les finances publiques de notre pays depuis le retour de Sassou aux affaires .

    Je suis très sûr que Sassou ne sera pas la seule cible … Rira bien qui rira le dernier !

    Vive le Congo

  12. Robert POATY PANGOU dit :

    Mes très chers frères,

    Quand je suis rentré de Brazzaville le Samedi 26 Mars 2016, j’ai accordé à chaud une Interview à mon frère Mingwa.

    J’avais été clair et précis sur ce qu’est être un opposant.

    Je pense que maintenant vous comprenez mieux que j’avais exprimé.

    Aujourd’hui ; où sont-ils passés tous ceux qui se proclamaient opposants. Où sont-ils ?

    Pensez-vous que le terme « OPPOSANT » serait-il un terme approprié quand on est en face d’un tel Régime ?

    LE GÉNÉRAL DE GAULLE durant toute la période d’occupation n’est jamais présenté comme « Opposant ».

    Durant toute la période d’occupation, il est resté « Résistant » et non « Opposant ».

  13. MONAMA dit :

    OKombi Salissa est au Congo mais pourquoi les politiciens aiment le mensonge?

  14. Anonyme dit :

    Très beau commentaire Monsieur Olivier MOUEBARA, c’est fort et précis mais malheureusement c’est la stricte réalité de ce que nous vivons.

  15. Londi dit :

    @D’Alexis H.,

    Les Américains ont eu leur guerre d’indépendance; les Vietnamiens ont lutté contre l’une des puissances militaires de tous les temps pour se donner la possibilité d’avoir la liberté de vivre selon leurs aspirations profondes ; les Haïtiens avec Toussaint Louverture ont affronté les armées de Napoléon pour rompre les chaînes qui les maintenaient en esclavage et de ce fait créé la première nation noire indépendante en 1848. Il a payé de sa vie dans un château fort, quelque part dans le Doubs ; les Algériens se sont battus pendant plus de 6 ans contre France pour refuser d’être infantilisés et disposer de leur avenir; Soweto s’est levé contre l’apartheid pour chasser le régime raciste des Boers, les Angolais ont combattu le régime colonial portugais pour décider effectivement de leur destin, etc., seule la lutte libère. Une chose est sûre, aucune dictature n’est tombée par le dialogue ou les élections sauf, peut-être en Birmanie et encore.

    Sassou a instillé cette peur dans nos têtes, son arme fatale et la plus performante, pour bloquer toutes les énergies qui pourraient se mobiliser contre son pouvoir par petites touches. Nous avons suivi les épisodes de son processus de réarmement pendant, au-moins, plus de 4 ans. Nous étions au courant des mercenaires recrutés et des armes importées. On peut avoir des opinions critiques de ce qui se passe avec Ntumi mais force est de constater que les choses ne se déroulent comme prévu. Il est toléré par la communauté internationale grâce à la corruption de certains acteurs influents. Soutiendront-Ils des images de bain de sang étalées dans tous les journaux. Il ne peut pas scier la branche sur laquelle il est assis.

    Maintenant il faut réfléchir aux conditions qui favoriseraient une insurrection. Il y a des pistes de réflexion. Il faut s’y tenir. Il ne faut pas tenir des discours alarmants qui continuent à alimenter la stratégie de Sassou, maintenir le peuple dans la peur et tuer ainsi toute vélléité de révolte. Il n’y a pas d’alternative, surtout pas démocratique. Il s’accrochera au pouvoir pour des raisons de survie. Beaucoup d’affaires criminelles l’attendent à la sortie. Les dossiers sont en cours.

  16. Robert POATY PANGOU dit :

    André OKOMBI SALISSA parle de l’échec historique de la communauté internationale dans le Pool.

    Mes si cette même communauté internationale lui posait la question de savoir à André OKOMBI SALISSA:

    « c’est quoi le FRONT 400 ? »

    Que répondra t-il ?

  17. Robert POATY PANGOU dit :

    Mon très cher « MOUEBARA »

    Vous écrivez ceci :

    « Etre Chef, Papaoutai dans le maquis, ou Général ou Colonel emprisonnés, c’est lancer l’ordre d’un soulèvement populaire afin de renverser la tyrannie des Nguesso. Ce n’est pas d’attendre qu’une Communauté internationale ou une Eglise corrompues viennent à notre secours.

    Pleurer, nous savons faire ! Nous ne savons faire que cela ! »

    Alors chapeau !

    J’ajouterais ceci : à quoi a servi le FRONT 400 ?

    Le drame encours dans le Pool. N’est-il pas la suite de l’action du FRONT 400 ?

  18. Simple question ! dit :

    Robert POATY PANGOU, la solution de se libérer de sassou, est laquelle? Selon toi.Une question vraiment toute simple.

  19. le fils du pays dit :

    Pitie..nombreux Congolais exposent leur naivite legendaire dans le monde entire.
    Qui a dit aux Congolais la communaute internationale existe?.Qu’est ce qu’ils entendent par la communaute internationale et le monde civilise.
    Les Congolais doivent arreter de compter sur les autres pour resoudre leurs problemes.
    La communaute internationale comme les autres institutions dites internationales ne sont que les machins au service des empires.La france fait partie de tous ces machins et c’est bien elle qui a place Mr Sassou(son valet au Congo) sur le perchoir,elle ne peut pas aller encore ce son mercenaire.
    Les vrais Congolais et vrais cadres militaires Congolais doivent organiser le peuple pour une guerre totale contre les oppresseurs.

    La survie meme du peuple Congolais,sa quietude et sa liberte ont un prix.
    C’est par la doctrine de la guerre de tout le peuple(une guerre ou participle tout le peuple) que le peuple se liberera du systeme qui detruit son patrimoine commun et ses oppresseurs.
    Quarante huit ans de la demolition du Congo par Mr Sassou et ses amis.
    Les Congolais doivent absolument deloger par la force brute cet indecrottable et mercenaire de l’empire francais,sa famille,son clan et ses amis de tous bords,toutes nationalites confondues.

  20. VAL DE NANTES dit :

    Qu’il sorte de sa taverne , pour faire don de sa personne au peuple congolais , à l’instar de BOUKADIA , MAKAYA ,MOKOKO.
    Cette position souterraine ne l’honore pas .Ce combat vaut des sacrifices , des souffrances, pour être en parfaite osmose avec le peuple .
    La solution qui pourrait l ‘en sortir par le haut , c’est prendre spontanément le pouvoir , à la grande surprise des NGUESSO .C’est l’avantage du maquis urbain auquel il semble se coltiner .
    Auquel cas , il se collerait le label d’un opposant de pacotille , qui aurait préféré le lit douillet au matelas crasseux de la maison d’arrêt , laquelle se muera très bientôt en rampe de lancement pour la conquête du pouvoir .

  21. Londi dit :

    Il y a eu un sujet posé par notre compatriote Wilfried Kivouvou « Citoyen, Militant ou Fanatique ? » que beaucoup d’entre nous ont fui ou jugé inutile. Cette question est fondamentale pour comprendre les attitudes et les réactions de certains des membres de l’opposition et de nos compatriotes qui s’entêtent à justifier cette situation par le clivage Nord / Sud. C’est au cours de ce débat qu’il fallait poser les vrais arguments pour, enfin, confirmer ou infirmer ce mythe. Nous ne pouvons pas continuer à avancer aveuglément sans solder ce passé. La conférence nationale souveraine a fait un pas important sur ce point mais cette pseudo division nord / sud a été réactivée et réactualisée par les douloureuses épisodes de 1993 et 1993 agissant ainsi comme une reculturation des populations qui commençaient à dépasser ce fameux clivage. C’était le message essentiel de Mgr Nkombo. Son rêve s’est brisé contre la résurrection de ces querelles activées par quelques politiciens véreux en mal de programme politique, économique et social crédible. Le raccourci c’est l’éthnie, pas besoin de faire de longs discours, la tribu vous suit pour des raisons souvent subjectives. Entendons-nous, une fois pour toutes, que ce fameux clivage est une duperie politique activée par Youlou et Opangault pour faire valoir leurs droits à accéder à la magistrature suprême. La France avait nommé Premier Ministre 1959 par la France alors qu’Opangault était vice-président du conseil depuis 1958 mais de la mouvance de la SFIO, l’ancêtre du parti socialiste actuel avec son mouvement MSA (Mouvement Socialiste Africain) alors que Youlou, avec son UDDIA, s’inscrivait plutôt dans la droite chrétienne française donc proche de De Gaulle. Cette situation a provoqué les évènements des 16, 17 et 18 Février 1959. Je vous renvoie à vos manuels d’Histoire. C’est factuel. Nous ne pouvons donc pas parler de clivage nord / sud héréditaire. Cela n’a pas de sens. Ce débat doit être logiquement clos. Ces deux Grands Hommes se sont toujours retrouvés dans les moments décisifs du pays, Opangault s’est constitué prisonnier auprès de Youlou, assumant ainsi le bilan de leur collaboration.

    Nopus devons aussi clore le débat sur l’intervention de la France au Congo. S’il y a un axe politique constant en France, c’est celui relatif à la politique étrangère. Il y a souvent une continuité dans ce domaine, à l’exception de quelques touches à la marge. Sassou a été intônisé par Jacques Chirac, point. Tous les Présidents, après lui, ne vont pas remettre fondamentalement en cause ce choix. Ils l’ont fait pour des raisons politiques, économiques et sociales dont l’objectif principal est de préserver les équilibres économiques et sociaux. Aucun français n’acceptera d’aller acheter son litre d’essence plus cher à la pompe. Les Routiers, les Taxis et les Atisans vont bloquer le pays, nous l’avons vécu en 1996. Cela a abouti à la dissolution de l’Assemblée et à la cohabitation avec le parti socialiste. Je ne parle pas du point de PIB perdu à cause de cette situation de 3 semaines d’une économie au ralenti. Tout politique cherche à se faire réélire, c’est le sens de tout leur combat, il se battra donc pour ne pas déplaire à son électorat. En plus, les ex-colonies donnent une puissance diplomatique à la France. Ce n’est donc pas dans l’intention des Dirigeants français de perdre ce privilège. La France est puissante, 5e du monde, parce qu’il y a le CFA. Tous ces Dirigeants ne peuvent pas parier sur un opposant dont ils ne sont pas sûrs qu’il va préserver tous leurs intérêts. Un point. Un trait. Ce débat doit être aussi clos.

    Nous devons nous focaliser sur les conditions de préparation d’une insurrection au Congo, c’est la seule solution. Sassou ne partira pas par les dialogues inclusifs ou élections. Ce n’est pas son référentiel politique. Disons les chose crûment, c’est donc au peuple de prendre ses responsabilités. Il y a un coût à chaque libération. Ce coût, il faut le payer pour ne pas prolonger le martyr de nos populations du Pool. Le brainstorming à lancer doit chercher les voies et moyens pour minimiser ce coût. Nous devons dépasser nos peurs. N’oublions pas que la peur est le principal facteur de statu quo dans les dictatures, c’est l’arme absolue. Désobéir aux lois scélérates est une forme d’insurrection, désobéir à une situation d’injustice est aussi une forme d’insurrection. Ceci pour dire que nous devons l’arme de la désobéissance civile aussi au coeur de nos réflexions. L’échec du premier mot d’ordre sur ce sujet était dû à l’impréparation parce que l’on ne peut pas demander à une population, vivant en-dessous du seuil de pauvreté, de rester chez elle alors que leur seul moyen de subsistance est d’aller vendre au marché, conduire son taxi, etc. Il y a bien d’autres moyens de désobéir. Nous devons les chercher ensemble. Ghandi avait utilisé le sel, par exemple !

  22. Londi dit :

    1993 et 1998

  23. Londi dit :

    Nous devons remettre l’arme de la désobéissance civile. Désolé

  24. endirectdebrazza dit :

    toi qui parle, viens avec ta famille, ta femme se mettre devant et prendre le pouvoir au lieu d’inciter les enfants des autres

  25. Londi dit :

    @endirectdebrazza,

    vous commencez réellement à me courir. Je peux recevoir des arguments sensés mais pas ce genre d’inepties. Avancez votre argumentaire et on en discute. La situation qui prévaut actuellement au Pool vous convient certainement mais ce n’est pas mon cas. Je me bats pour que ce pays s’unisse et sorte de cette situation provoquée par le petit dictateur de Brazzaville. Si vous n’approuvez pas mes arguments, discutons. Votre argument, initié certainement par l’oligarchie régnante, est démasqué depuis longtemps. Vous n’êtes pas d’accord avec mes propositions, libre à vous, de les combattre, c’est cela la démocratie à laquelle nous aspirons tous. Ceci n’est certainement pas votre cas parce que vous militez certainement pour pérenniser ce pouvoir, c’est votre choix, mais nous le combattrons avec la plus grande énergie parce que l’on ne peut laisser un monstre s’envivrer avec le sang du peuple, celui de mes parents, frères et soeurs et amis.

    Revenez avec des arguments et discutons !

  26. S. BIKO dit :

    De tous ceux qui publient les articles sur ce site, Olivier MOUEBARA et Benjamin Bilombot sont les deux auteurs qui brillent par la non pertinence et le caractère plus sensationnel qu’intelligible de leurs analyses.

    Partir d’un twit pour disserter sur un homme dont on n’a pas, jusqu’à preuve de contraire, des signes de vie tangibles, publiques et incontestables, cela relève amateurisme qui ne peut prospérer que dans un environnement conditionné.

    Les propos d’un Okombi qui ne prend pas publiquement la parole sont à prendre avec réserve, dans un pays où le pouvoir excelle dans la manipulation.

    D’autre part, pour revenir au fond de l’article, croire que Sassou pouvait être dégagé le 20 ou 27 septembre 2015, par une opposition de circonstance, réunie superficiellement sur un objectif commun, celui de l’alternance, c’est un peu trop court.

    Car, le sujet à ce moment la n’était pas simplement de dégager l’homme, mais de démanteler un système qui repose sur un appareil répressif bâtit autour d’une milice tribale capable de tirer sur le tas, sans état d’âme.

    Par ailleurs, pour déclencher une telle opération, il fallait au préalable s’assurer de l’état des esprits de la population de la partie Nord, ayant hérité d’une culture de d’inertie et de paresse, préférant l’argent facile à la défense des principes fondamentaux de la civilisation moderne : le respect de la vie humaine, répartition équitable des ressources dans une communauté de vie partageant le même espace.

    De ce point de vue, beaucoup d’opposants qui avaient une meilleure lecture de la situation ont préféré axer leur lutte sur le calendrier politique, plutôt que d’envoyer la population à l’abattoir.

    De plus, la facilité avec laquelle Mokoko s’est fait prendre au piège du tyran donne davantage raison aux opposants. Car, même cet ancien CEM a montré ses limites, dans la capacité de neutraliser la machine répressive du tyran.

    Il faut aussi reconnaître qu’il y a eu un échec dans l’action visant à impliquer la communauté internationale de façon à relayer dans les grands médias occidentaux, les dérives du système ; partie du combat où la diaspora devait jouer les premiers rôles.

    Dans toute crise, l’action de la communauté internationale est déterminante, pourvue que les acteurs en conflits puissent avoir la capacité de l’impliquer.

    Pour le cas, du cas, il suffit de voir l’écho de la démarche de maître Massengo Tiassé sur congolibrety, pour se rendre compte que nous préférons quelque fois des littératures inutiles que l’appui en faveur des actions qui peuvent contribuer à changer la donne.

    La question du plan B après la participation aux élections du 20 mars 2016 est un non sens, dans la mesure où il ne fallait même pas y participer, l’issue étant connue d’avance.

    L’opposition n’avait pas à se servir des populations prouver à la communauté internationale des informations sur un régime faisant la une des faits divers de la presse internationale.

    Le travail qu’il fallait engager, après la répression des meetings de l’opposition, c’était celui de rassembler les preuves de crimes et d’engager des procédures au niveau des tribunaux internationaux avec l’appui de la diaspora.

    Le fait que l’opposition n’ait pas été capable de mener ce combat, présageait de la suite des événements : le tout répressif pour passer en force, et donnant une version officielle à la communauté internationale : prendre des opposants pour des terroristes, et ça marche pour l’instant.

    Le fait est que beaucoup d’opposants qui ont pris par à cette élection ont un lourd passif en matière d’usage des milices adossées aux partis politiques(PCT, MCDDI, UPADS).

    D’où leur manque d’empressement à attaquer le tyran sur le plan judiciaire.

  27. Les congolais sont naïfs , Okombi comme Parfait Kolélas doivent leurs enrichissements illicites à Sassou ! Les deux n’ont jamais travaillés dans la vraie vie ! Sassou les nommés députés l’un à Lékana et l’autre à Kinkala et puis ministres , okombi m’à dit un jour sur Paris qu’il est redevable à sassou et qu’il est un grand d’homme ,mais sa contradiction c’est avec Ndenguet et okemba qui sont des tribalistes ! Voilà ceux qui croient qu’Okombi ou Parfait kolélas sont opposants se trompent largement , les opposants les vais sont en prison et le pasteur Ntoumi dans la Forêt !!!

  28. K dit :

    Sassou Nguesso et son clan continuent à ordonner les bombardements sauvages, le génocide des populations civiles dans la région du Pool .Pourquoi Sassou Nguesso, tyran au comportement sanguinaire et haineux veut toujours reproduire le même scénario maccabre, depuis plus de 40 ans au Congo? Pourquoi la communauté internationale reste t’elle indifférente sur l’épuration éthnique contre les Lari- Bakongo ? Ce que fait le tyran sanguinaire Sassou Nguesso et sa bande n’est pourtant pas autre que ce qu’avait fait Hitler à son temps. Sassou Nguesso et sa bande sont des vrais ciminelles, génocidaires. Ils sont des terroristes. L’ armée congolaise n’est une armée, mais une milice terroriste asu service de Sassou Nguesso, chef de bande et ses complices.Revennons un peu à l affaire d´explosion du dépôt d’armes de Mpila -Brazzaville, le 4 mars 2012 pour resumer le caractère inique et cruel de Sassou Nguesso et son régime qui ont toujours cherché des bouc émissaires pour masquer les méfaits, génocides commis par eux mêmes? l´explosion du dépôt d’armes de Mpila, dans le quartier du 1er camp régiment blindé de Mpila, arrondissement de Ouenzé 1. qui avait fait des milliers de morts, de blessés et détruit des milliers d’habitations et créer par la suite le carnage à la maison de Ntsourou; sous le prétexte d’une opération de légitime défense était l’oeuvre de l’armée tribale congolaise et Sassou Nguesso entant président autoproclamé dirigeait personnellement les opération. Elle est l’une des illustrations d’époque récente de la mascarade que nous ont habitué le régime illégitime du tyran Sassou Nguesso pour détourner l’attention du monde sur la poursuite du plan Mouebara, qui avait déjà fait plus des milliers de morts et déplacés entre 1998 à 2003 et en marge de cela,les disparus de Beach. L’ ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, le colonel Ntsourou qui était injustement visé et condamné par les criminels terroristes qui dirigent illégalement l’ état Congolais, était prèt à témoigner sur le massacre du Beach. Voici ici en cours resumé le caractère inique et cruel du pouvoir de Brazzaville de Sassou Nguesso qui fait commettre des exactions au Congo, se livre à l’épuration éthnique pendant des mois dans le département du Pool et impute à tord et à travers la responsabilité à Ntoumi et ex Ninjas qu’ils accusent de terrorismes. On connait » les menaces proférées par le procureur de la République à l’encontre de Ntoumi, Massengo Tiassé sans oublier la vague d’arrestations qui ne finissent plus. Me Massengo Tiassé fait curieusement l’objet d’un pseudo mandat d’arrêt international pour détention illégale d’armes et de munitions de guerre, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et d’association de malfaiteurs. Motifs farfeulus aussi d´ejà attribués au grands opposants tel que le candidat à la présidentielle congolaise sous les verrous;le général Mokoko, Paulin Makaya, condamné en juillet dernier à deux ans de prison pour avoir participé à une marche contre le référendum constitutionnel d’octobre 2015.Tournons de chapitre:
    http://www.dw.com/fr/alerte-pour-les-droits-de-lhomme-au-congo/a-18798387
    Sassou est un véritable est un psychopathe. Il croit qu’ organisant des funérailles pour ses militaires, miliciens de son armée tribale tués asu cours d’une resistance dans le pool, il va arriver à faire passer Ntoumi pour un terroriste et s’attirer de la sympathie, de l’aide internationale. Sassou Nguesso et clique pensent que le fait de lancer un pseudo mandat d’arrêt international par son minable procureur géneral, contre Maurice Massengo Tiassé, » l’auteur d’un rapport dénonçant le système répressif des forces de l’ordre et leurs supplétifs, transmis à la Cour pénale internationale (CPI). »et déposé avec des preuves tangibles à Genève arriver à éffacer les crimes contre l’ humanité qu’ils ne cesse de commettre? Ils souhaitent ainsi permettre à la France de procéder à une procédure judiciaire à l’encontre du brillant, courageux juriste,qui rendrait à la fois le dossier déposé par l’avocat en Suisse sans effets,puisque le juriste est reproché selon le régime illégal du Congo d’être un élément des ninjas. En un mot un terroriste, alors que Sassou Nguesso et sa bande champions de la politique répressive et qui laissent massacrer les Congolais, sont eux-mêmes les vrais terroristes. Sassou Nguesso et sa clique sont des terroristes d’état qui vont jusqu’àprendre d’assaut à Paris,dans la nuit du 20 au 21 juin l’ambassade du Congo er tenter à imputer la responsabilité aux combattants, opposant du régime repressif et illégitime . En effet, si le dictateur génocidaire a réussit à corrompre un bon nombre des grands de ce monde à garder silence, en l’occurrence Hollande qui lui a donné un quitus de consulter « son peuple », il ne doit pas croire qu’il arrivera éternellement à s’en tirer de si bon compte d’affaire et justifier l’épuration éthnique qu’il mène dans le Pool comme la traque contre les « terroristes »Ninjas de Ntoumi.
    http://www.congopage.com/Le-rapport-de-Me-Massengo-Tiasse-sur-les-violations-des-Droits-de-l-Homme-au-Congo-provoque-stress
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Congo-Brazzaville-Sassou-Nguesso-pompier-pyromane-1093963#
    Sassou Nguesso et ses complices multiplient les » manœuvres de diversion pour que l’on ne parle plus des élections truquées de mars, des prisonniers politiques, du non respect droits de l’homme du régime au Congo.Le pouvoir du Congo fait tout pour qu’on classe Ntoumi et ses combattants Ninjas comme terrorismes et qu’on ne parle pas de sa poursuite de son opération Mouébara- l’épuration éthnique ciblant la population Lari -Bakongo », qu’il mène dans le Pool et la Bouénza depuis 1977 en passant par 1998 à 2003 , les massacres des disparus du Beach, comme telle. Pour accélerer le génocide, son opération Mouébara, Sassou a fait venir au Congo, en dehors des centaines de mercenaires, Abdoulaye Meskine, chef de guerre tchado-centrafricain,connu pour ses actions ultra-violentes en Centrafrique. Celui ci est nommé numéro 2 de la Garde républicaine du Congo.Sassou est un grand tribaliste et un traître à la république. il faut l’accuser pour haute trahison et de crimes contre l’humanité. « Le Pool est devenu un terrain de chasse, nous dit Claudine Munari. On tue tous les jours soi-disant pour déloger Ntumi. Quelques heures avant les élections du 20 mars, il était encore membre de l’exécutif et il est soudain devenu un rebelle qu’il faut traquer. C’est indécent, c’est horrible, on ne sait plus comment qualifier ce qu’il se passe ! Le Président de la République est en train de déplacer le problème. Il y a une crise née de sa volonté de rester au pouvoir et voilà qu’il met toute la responsabilité sur Ntumi, un subterfuge pour détourner l’attention. » Que chaque Congolais consclent de ces devoirs et responsabilités ne manque pas l’occasion de dénoncer les exactions du régime ultra criminel, génocidaire et illégitime de Sassou Nguesso. Ilne faut pas ,amquer de faires des images et les envoyer par WhatsApp auprès des journaux internet de l’opposition congolaise er aussi à l’étranger, aux résactions du monde entiers, auprès des organisations de défense de droit de l’homme. Il faut multiplier tous les efforts possibles.Il faut une insurrection populaire aussi vite que possible.Comme l’a déjà écrit quelqu’un, »les populations du Sud doivent se défendre contre la barbarie de Sassou par tous les moyens pour bouter celui-ci et sa clique dehors et hors d’état de nuire. Ils doivent apprendre et multiplier les ambuscades contre ces anges malfaisants de Sassou Nguesso, afin que la région retrouve enfin la paix. « Le drame du Pool, est le drame de tout le Congo dans son ensemble.Il faut aider les Résistants et Ntoumi en urgence »pour qu’ils mènent éfficacement le combat de la liberation total du Congo

  29. VAL DE NANTES dit :

    @steve BIKO un litre de ntsamba , donc je valide , car il y a du goût, dans ce que vous avez dit
    malgré quelques arêtes inoffensives pour la gorge .

  30. Robert POATY PANGOU dit :

    Mon très cher « Simple question ! »,

    Croyez-vous le massacre dans le Pool est un « Simple problème » ?

    Vous ignorez toujours que la « Communauté Internationale » c’est la France ?

    Qui a aidé Denis SASSOU NGUESSO dans cette Tragique aventure du 05 Juin 1997 ?

    Si donc Mon frère André OKOMBI SALISSA ne connaissait pas la Communauté Internationale, qu’il le sache maintenant que la Communauté Internationale pour le cas du Congo-Brazzaville, c’est la France.

    Allez voir Louis ALLIOT à l’Union Européenne, il s’aura mieux vous le préciser.

    NB : Jusqu’à ce jour à l’ONU, c’est la France qui a la charge de tous les dossiers des Etats-Colonies Membres de la Communauté issu de la Constitution du 04 Octobre 1958.

  31. le fils du pays dit :

    Les Congolais font semblant d’ignorer Mr Sassou dixit un certain Lissouba.
    Nous avons déstabiliser un gouvernement legal dixit un certain Tsourou ancien lieutenant de Mr Sassou.
    Les prédécesseurs de Mr Sassou n’ont jamais pense prendre le pouvoir par les armes dixit un certain Okombi Salissa ancien lieutenant de Mr Sassou.
    Pour détruire le Congo et massacrer ses populations pour que l’empire français replace son valet sur le perchoir tous les moyens ont été mis en place.Les mercenaires français qui tuaient les enfants Congolais ,le front 440 et supplétifs de la milice Angolaise venus droit de Luanda.
    Voila un pays ou nombreux qui se disent cadres civils et militaires n’arrivent pas a faire un distinguo entre le mal et bien, entre travailler pour l’intérêt general et servir un valet de l’empire français qui démolit le Congo depuis le 31 juillet 1968 en échange d’une place dans sa court afin de participer au siphonnage des deniers publics et de jouir de quelques privileges.
    Cette incapacité de nombreux Congolais a discerner, de faire un bon choix et d’être du cote semble être pathologique.
    Monseigneur Nkombo est le premier a exposer cette pathologie dont souffrent les fameux cadres Congolais dans leur grande majorité,accorder un pardon ou une clémence a quelqu’un sans un jugement préalable est une aberration .Il n’y a pas de clémence ou pardon sans jugement.

  32. MAIS COMMENT PEUT-ON MELANGER UN BOUKADIA AVEC UN MAKAYA! NON CE N'EST PAS LE MEME COMBAT! PATRIOTE ATTERRE dit :

    Quand MAKAYA a commencé son combat politique en allant mobilisé la population congolaise, j’ai lu des posts haineux de TONY MOUDILOU pour lui dire de commencer par le KOUILOU!!!
    ALORS MAKAYA MOKOKO LIMBONGO c’est une autre stature!!!!

    RETENEZ SIMPLEMENT QUE MAKAYA MOKOKO LIMBONGO C’EST LE NOUVEAU CONGO EN GESTATION!

  33. OYESSI dit :

    @ Cher frère Londi,

    Je lis souvent vos interventions ici même si un peu longues, elles se veulent parfois pédagogiques, d’où leur intérêt pour avancer le débat sur la problématique sassou.
    C’est toujours bien que derrière nos claviers qu’on fasse de bonnes ou mauvaises analyses de la situation, mais très souvent nous confondons et nous nous trompons souvent d’époque.

    La lutte des grands leaders comme Houphouët ou Lumumba était celle pour les indépendances de leur pays comme les Sékou Touré, Krumah et autres Barthélémy Bonganda l’ont aussi mené. Matsoua est mort pour cela. L’oppresseur qui était le colonisateur ne le faisait pas pour l’auréole de sa famille ou de son clan mais pour l’auréole de son pays.

    Aujourd’hui nous luttons contre le gouverneur laissé en place par le colonisateur pour continuer à gérer leurs intérêts donc une double lutte car notre ennemi est double.Le colonisateur toujours omniprésent et son valet comme disent les « camarades membres » du PCT;

    Sassou nous opprime pour lui, sa famille et son clan et quoi qu’en en dise,nous ne pouvons pas nous départir de l’opposition que nous avons même si beaucoup ont travaillé comme collaborateurs directs de sassou et sont à l’opposition maintenant. Ne dit-on pas souvent qu’il n’ y a que des idiots qui ne changent pas? Notre problème à nous est celui de savoir si réellement ils ont changé ou pas et cela ne peut se vérifier que sur les actes qu’ils posent chaque jour qui passe.
    Leur jeter l’anathème selon lequel ils ont travaillé avec sassou n’est pas du tout sérieux et pour cause? L’état Congolais n’est ni la propriété ni la société de sassou et les salaires versés aux anciens collaborateurs de sassou ne sortaient pas de sa poche ou de la banque,héritage de ses parents.
    Ceux qui ont choisi d’affronter sassou ne sont pas plus Congolais que nous qui sommes les maîtres à penser de cette opposition que nous vilipendons à longueur de journée. Personne ne nous interdit d’aller au front contre sassou. Makaya et Boukadia ont bien quitté l’Europe pour venir à la bagarre sur place. Nous savons ce qui leur a été réservé. Mokoko pouvait bien rester tranquille dans son coin, il ne serait pas priver de sa liberté aujourd’hui. Nous devons donc à ce titre leur reconnaître ce courage de quitter leur position pour venir affronter le monstre sassou que vous décrivez si bien en ces termes:

    « C’est lui qui a signé mon premier passeport quand je voyageais en Belgique, en 1973. Il était Directeur de la sécurité. Il en connaît toutes les arcanes. Les autres sont des blancs-becs, à côté. Il a dîné avec Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande. Il a été à la bonne école avec Bongo-père pour qui l’a Françafrique n’avait aucun secret. »

    A la limite vous l’encensez comme étant le meilleur de tous pour avoir diner avec les maîtres qui continuent à nous dicter ce que nous devons faire. De vous, je suis un peu surpris, vous qui aviez souvent l’analyse juste.

    Quand sassou signait votre premier passeport, trois ans après je quittais l’Europe précisément la France où je terminais mes études de 3ème cycle. Je n’ai jamais travaillé dans l’administration congolaise par ce que je n’avais pas vocation à me faire emmerder par un pouvoir révolutionnaire que je ne supportais pas. Je n’ai donc pas eu la chance de me retrouver dans les histoires à répétition de sassou sauf les vivre comme tout citoyen. Et comme tel, je suis interpellé comme tous les autres congolais épris de justice et d’un peu d’humanisme pour tant soit peu apporter notre soutien à ceux qui ont choisi de faire la politique comme métier ou comme méthode de combat et qui vont au front contre le système sassou pour défendre ce que nous pensons comme juste.

    Et c’est dans l’opposition bonne ou mauvaise que nous trouvons ce genre de compatriotes et non ceux qui sont derrière les claviers pour les traiter de tous les noms.
    Mon frère dans un post fait bien de poser cette question à nous tous répondant un internaute sur ce cite:

    Kuna dit :
    16/10/2016 à 21:17
    « Qu’est ce que vous proposez. C’est bien ce que vous dites mais vous ne suggérée aucune initiative. Pourquoi ne seriez vous pas ce leader? Prenez votre courage à deux mains et montrera nous le chemin. »
    Si vous êtes ce leader, prenez votre courage et quittez votre position douillette en Europe et venez montrer à notre opposition ce que vous valez. Makaya et Boukadia l’ont fait. Voici au moins des patriotes qui sont venus se confronter à la réalité. La critique est très facile, passer à l’action est une autre chose.

    Bien à vous

  34. KOO' NGOH dit :

    Il faut savoir apprécier à sa juste valeur les propos et réflexions d’Olivier MOUEBARA qui je salue au passage.
    Contourner le dur quotidien du congolais et son besoin réel de changement (car le congolais ne veut plus dans sa large majorité de sassou et son clan), pour jouer aux apprentis analystes de la situation politique congolaise dans le but de vouloir se tailler une petite visibilité forcée, n’est qu’une forme déguisée d’un soutien qui ne dit pas son nom a sassou. A cela, il faut ajouter la stratégie actuelle de l’opposition, laquelle demeure grandement influencée par la peur, la malhonnêteté et la cupidité. Ce qui bien sur et incontestablement fait le lit de sassou et son clan pour se bétonner au pouvoir.
    Devant le fait que le Congo n’est pas un pays démocratique, tout le monde connait et ce n’est un secret pour personne que les stratégies de l’opposition du genre: manifestations pacifiques; conférences nationales ou internationales; dialogues inclusifs à l’africaine, congolaise ou européenne sous l’égide de l’on ne sait qui vous voulez; arbre à palabre pour une réunion de famille; marches de protestation, d’indignation ou de je ne sais quoi d’autres; réunions de protestation; grèves générales; régions mortes, villes mortes ou pays mort; lettres ouvertes ayant des milliers de pages de doléances ou pas… bref, rien de tout cela ne fera partir sassou. Pourquoi?
    La simple réponse connue de tous les congolais se résume en ces quelques points clairs et limpides bien précis:
    – La peur de sassou d’être devant la justice et répondre de ses actes posés – assassinats et guerres
    – Le refus de sassou de répondre devant la justice de ses crimes économiques
    – L’instinct de protection des siens – femmes, enfants adultérins et autres parents qui ne doivent leur infâme survie qu’au trésor publique congolais, véritable marmite d’avoirs financiers sans fond
    – L’instinct de protection des biens financiers et matériels acquis frauduleusement a l’interne tout comme a l’externe…
    Voila pourquoi, devant ces raisons citées ici en sus et connues de tous, les faits et actes posés par plusieurs personnalités de l’opposition qui manquent de courage, de détermination et de sincérité, sont en dehors du cadre des aspirations de la majorité des congolais aujourd’hui qui ne rêvent qu’a un départ de sassou sans conditions…
    Qu’il s’agisse:
    – De la peur, du recul et du frein imposés au peuple par Okombi, Dzon, Munari , Kolela et Tsatou Mabiala, lors du meeting du 27 Septembre 2015 au boulevard Alfred Raoul (alors que le peuple en ce jour était bien déterminé a découdre avec le système sassou et le déposer a jamais)
    – De la malhonnêteté criarde de Kolela Parfait et Tsatou Mabiala qui devant la famine (véritable arme de destruction massive utilisée par sassou et son clan contre le peuple et en particulier l’opposition) et le besoin de maintenir un train de vie luxueux, sont obligés de caresser sassou dans le sens du poil
    – D’Okombi qui malgré l’argent accumulé sur le dos de la guerre qu’il a imposé aux congolais ensemble avec Dzon et leur sassou,
    – De Mokoko qui connaissant l’homme sassou, et qui serait rentré au pays pour le combattre les bras ballants et le sourire aux lèvres comme s’il allait a un rendez-vous d’amoureux (alors qu’il savait pertinemment que sassou ne se laissera jamais faire et perdre tous ses ventages frauduleusement acquis)
    – De Bowao qui après avoir protégé sassou dans les tueries gratuites et surtout celles des explosions du 4 Mars, connait bien les lieux et caches d’armes de sassou
    Bref…. tous ces opposants portent en eux un virus d’échec dans toutes leurs différentes façons d’être ou de s’adonner a leur sassou…. Et le malheur du commun des congolais continu a se faire plus profond.
    Il faut avouer que le pauvre Ntoumi, comme un fou logique d’ailleurs, et qui se bat seul avec une machine nguessoiste préparée d’avance pour semer le trouble, la désolation, la mort le viol et le vol; reste plus crédible actuellement que Kolela Parfait qui ne manque de sommeil rien que pour ses 4×4 flambants neufs que son sassou lui met à la disposition, sans omettre les grosses sommes d’argent qu’il fait usage pour le compte de son père adoptif.
    A quel spectacle assistons-nous depuis?
    – Okombi se cache comme un rat au lieu de faire comme dans le passé (sortir hors du Congo et payer les armes en faisant usage des ses milliards acquis suite a la guerre) et rebondir avec son Front 400 devant sassou….
    – Dzon de Magenta, Kolela Parfait, Tsatou-Mabiala, Itadi et Moukoueke baissent leurs pantalons et donnent honteusement leurs derrières a sassou – le ridicule, dit-on, ne tue pas.
    – Mokoko n’arrive même pas a susciter l’indignation de sa région natale, encore moins celle de ses contacts extérieurs inscrits dans son bon carnet d’adresses.
    – Malekat et autres de la diaspora, s’ils n’arrivent pas a créer des boulevards de connaissances a l’extérieur pour marginaliser ce sassou, ils n’arrivent pas non plus a mettre en place a l’intérieur du pays des canaux médiatiques afin de communiquer et diffuser leur message directement au peuple.
    Voila le « beau » spectacle qui nous est offert et dont nous sommes amenés a avaler les amères conséquences qui se traduisent par l’exode, la mort, les guerres et la misère.. .
    Sachant bien que sassou et son clan ne céderont jamais (aimons de les contraindre), les acteurs de l’opposition congolaise, guidés par l’argent facile, le confort matériel et le pouvoir facile, adoptent presque tous des positions confuses, incohérentes et malhonnêtes. Et de là ne découlent que la souffrance, le malheur; des familles décimées, des vies réelles supprimées, des régions entières rayées.
    Dieu!… Et pourtant ils savent que devant les motivations de maintien au pouvoir qui sont celles de sassou et son clan, puisque venus par la force, ils ne peuvent repartir que par elle.

    KOO’ NGOH

  35. KOO' NGOH dit :

    SVP lire:

     » Sachant bien que sassou et son clan ne céderont jamais (a moins de les contraindre)…
    Merci…

    KOO’ NGOH

  36. Londi dit :

    Cher Oyessi,

    je tiens à vous remercier pour avoir pris le temps de lire mon long post et sutout d’y avoir répondu. J’essaierai de faire plus court, la prochaine fois. Je suis un peu bavard. Cela devrait vous rappeler les réunions de l’AEC ou la la FEANF !!!

    1) Vous dites « C’est toujours bien que derrière nos claviers qu’on fasse de bonnes ou mauvaises analyses de la situation, mais très souvent nous confondons et nous nous trompons souvent d’époque. « .

    Argument : Sur ce point, je pense avoir dit que les actions de la diaspora et celles de l’opposition locale doivent être complémentaires. Il arrive, parfois, que l’on délaisse les claviers pour aller manifester, pour faire du lobbying auprès des dirigeants des différents partis dans lesquels nous militons ou nous allons faire le pied de grue à Bruxelles ou à Genève, etc. J’exècre d’écrire tout ceci parce que nous sommes tous dans la même barque ou galère. Ramer ensemble ne peut que redoubler nos forces et avancer. Dans un débat, les éléments exposés n’emportent une vérité absolue, ce sont des apports à la discussion et généralement, si l’on n’est pas fanatique, on finit par reconnaître l’argument le plus pertinent et ainsi on avance. Je ne fais que modestement apporter ma contribution au débat,

    2) Vous dites « La lutte des grands leaders comme Houphouët ou Lumumba était celle pour les indépendances de leur pays comme les Sékou Touré, Krumah et autres Barthélémy Bonganda l’ont aussi mené. Matsoua est mort pour cela. L’oppresseur qui était le colonisateur ne le faisait pas pour l’auréole de sa famille ou de son clan mais pour l’auréole de son pays ».

    Argument : Je pense qu’ici, je n’ai peut-être pas assez explicité ma pensée ou la chute. Je voulais mettre mettre en exergue ou souligner la nécessité pour un leader politique de passer par la phase « Militant ». Cette étape est importante pour meiux comprendre les aspirations profondes de son électorat parce que l’on porte ses revendications ou aspirations. Ici, je marque le fait que la plupart de nos leaders s’appuient sur les éthnies pour échapper à un exposé clair d’un programme économique, social ou politique qui soit l’élément mobilisateur. Parler la même langue ou être de la même région suffit largement. J’ai soutenu et je soutiens Moukoko pour une bonne et simple raison qu’il représentait une figure transéthnique et tout mon engagement politique, aussi minime soit-il, tourne autour de ce point. Je rêve d’un pays dans lequel la rationalité l’emporterait sur la subjectivité ou le fanatisme régional ou éthnique parce que je suis convaincu que la majorité de mes concitoyens est perméable à ce discours. Dans mon post précédent, je m’efforce à démontrer que c’est un mythe, il n’ya pas de haine héréditaire entre nos compatriotes du nord et ceux du sud. Voilà le leitmotiv de toutes mes interventions.

    3) Vous dites « A la limite vous l’encensez comme étant le meilleur de tous pour avoir diner avec les maîtres qui continuent à nous dicter ce que nous devons faire. De vous, je suis un peu surpris, vous qui aviez souvent l’analyse juste. ».

    Argument : Clairement je pense que non et si cela a été perçu ainsi alors je n’ai pas été suffisamment clair dans mon exposé. Je voulais tout simplement expliquer que pour combattre un ennemi il faut se hisser à sa hauteur et le dépasser pour le mater. Je dis bien que nos opposants, mis à part ceux qui sont en prison, Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui s’engagent courageusement contre le petit dictateur de Brazzaville. Je suis originaire du Pool, toute ma famille est originaire de Madzia, j’observe la situation au Pool et il m’arrive de m’entretenir au téléphone avec certains membres de ma famille réfugiés à Brazzaville ou à Pointe Noire. Ils sont dans une situation plus que dramatiques. Ces gens se sont mobilisés pour certains opposants qui semblent les laissent tomber en rase campagne, orgnaisent des conventions, demandent des enquêtes auprès d’un parlement dont on sait qu’il est corrompu et illégal, la constitution qui est la matrice de toutes ces institutions a été mise à la casse, que voulez-vous que je ressente ? Comment voulez-vous que je réagisse ? J’ai souligné que le peuple qui les acclamait, hier, par millions, est toujours là, prêt à repartir certainement si un leader charismatique, intègre se lève parce qu’il est impossible de vivre des situations sociales et économiques dans lesquelles ils vivent.
    Je ne leur reproche pas d’avoir travaillé avec Sassou mais j’insiste qu’ils n’arrivent pas à tuer le père pour voler de leurs propres ailes. Je constate.

    4) Kuna dit  » « Qu’est ce que vous proposez. C’est bien ce que vous dites mais vous ne suggérée aucune initiative. Pourquoi ne seriez vous pas ce leader? Prenez votre courage à deux mains et montrera nous le chemin. »

    Argument : Si vous êtes ce leader, prenez votre courage et quittez votre position douillette en Europe et venez montrer à notre opposition ce que vous valez. Makaya et Boukadia l’ont fait. Voici au moins des patriotes qui sont venus se confronter à la réalité. La critique est très facile, passer à l’action est une autre chose ». J’ai choisi le métier d’ingénieur, quand je remets un dossier mal ficellé ou incomplet ou hors sujet, le client refuse de payer la boîte pour laquelle je travaille, en l’occurrence capgemini. Il a raison parce que pour son argent il doit avoir un travail fini, exploitable. Je peux même risquer un licenciemment parce que ce sont des livrables qui peuvent des millions. Eh bien, ces messieurs de l’opposition ont choisi de faire la politique. Ils sollicitent les suffrages des citoyens congolais pour créer un cadre dans lequel les aspirations profondes des électeurs soient réalisées. Si ce n’est pas le cas, il est normal qu’on leur demande des comptes. Les électeurs se sont investis pour eux, c’est leur droit le plus absolu de les critiquer s’ils font le contraire de ce qu’ils ont promis. cela se passe partout. Personne ne les a obligés de prendre ces responsabilités, en contrepartie ils ont des obligations. Je souhaite des leaders qui soient des meneurs d’hommes parce que le statu quo est le prinicpal facteur de statu quo dans toutes les dictatures. C’est l’arme fatale et le temps ne joue pas pour nous parce que Sassou avance ses pions.Je ne suis pas satisfait, j’ai le droit de le critiquer pour faire avancer le Schmilblic. Longtemps, j’ai voulu favoriser le soutien indéfectible avec l’opposition mais 5 mois après et avec la situation au Pool, c’est plus fort que moi.

    Désolé, c’est encore long mais je voulais allaer au bout de ma pensée pour éviter tout malentendu. Je sais que l’on ne sera pas forcément d’accord mais j’adore le débat.

    Bien à vous et à bientôt !

  37. VAL DE NANTES dit :

    IL YA de la lecture , à cette allure , MAMBANCKOU n’a qu’à bien se tenir .La situation politique du pays , a ceci de particulier, qu’il y a des talents querelleurs enfouis , en chacun des congolais à défaut de briller par des actions concrètes sur le terrain , on s’aliène davantage , en magnifiant la langue de molière , laquelle n’a aucun impact sur le vécu de nos compatriotes vivant au pays .
    Peut être , en valorisant nos langues nationales , on trouverait la solution idoine au récurrent problème politique , jugé insoluble par la brutalité bestiale de SASSOU , dont l’unique compromis est de faire admettre au peuple congolais , son règne sans partage .;

  38. Londi dit :

    Désolé, je n’ai pas relu mon post, il y a quelques incongruités. Désolé !

  39. DAVID dit :

    @ VAL DE NANTES
    C’est déjà une bonne chose que de consater que des paroles vaines ne conduisent nulle part. Il faut l’Acte.
    Je disparait et je reviens, mais apres plus 1 ans de fidelité ici, nous ne sommes meme pas capables de faire la selection des gens et avancer avec ceux qui sont reellement acqis au changement RADICAL au Congo.
    Ce que je constate, c’est que l’on demeure dans le m’as tu vu qui caracterise le congolais pour masquer ses incapacitations.
    Le concours de la redaction ici est importante. Surtout, tres importante pour le proprietaire du site. Il gagne pour ça. J’en suis pas jaloux, c’est son entreprise et pourquoi serais je jaloux: je ne travaille pas pour quelqu’un anyway!
    Ce que je veux simplement dire c’est que le bruit nous epuise et nos parents sont decimes au Congo. Que doit-on faire?
    Oubliez cette opposition dont nous n avons la maitrise de ses leaders que par la pression de la tribalité de nos emotions.

    On fait quoi???

  40. DAVID dit :

    Les opposants font leur travail. Ils sont opposants politiques a SS Sassou. Mais la situation du Congo ou le drame congolais n’est pas politique. Nous sommes dans une affaire de grand Criminel. Que ceux qui ne sont pas que dans la politique, vivant d elle et jamais d autres choses, pensent a l’ecatombe auquelle SS Sassou a forcé tout le peuple congolais en general, celui du sud en particulier.

    Vos concours de redaction font vraiment honte, car j’ai invité un ami americain de lire les articles et nos commentaires, après une semaine, il a declaré: » mais vous les congolais, vous n’etes pas serieux. Votre pays brule, vos parents assassinés et vous venez sur internet pour la redaction des Theses….. ». J’en avais honte.

    Bonne chance a vous les francophones et le concours de la redaction dans la langue de vos bourreaux sempiternels.

  41. Simple question ! dit :

    Merci cher RPP d’être d’accord avec moi que la situation du Pool n’est pas une simple affaire et que la communauté internationale que cherche Okombi Salissa est bien la france.Mais ma question est celle de savoir qu’elle est la manière de mieux traquer sassou et acolytes.Je te l’ai posé parce que j’ai souvent la sensation que chaque fois qu’un débat essaye d’avancer tu interviens dans le sens carrément d’obstaculisé cet avancement.Enfin c’est mon constat à tes interventions.
    Personnellement je milite pour la manière la plus musclée pour en découdre avec le satrape tyran. Parallèlement je soutiens aussi l’idée que Pambou Lucien avait lancé ici de se retrouver quelques part et discuter vivement de la situation du pays.Pambou Lucien que je ne partage pas non plus sa ligne mais se retrouver et discuter est nécessaire.Nos aînés Londi,Oyessi et bien d’autres aussi qui dissertent pas mal ici sur les manières de comment s’en sortir que j’apprécie aussi beaucoup.Mais ne restons pas seulement a disserté.Et comme beaucoup le suggère ici, nous avons beaucoup besoin d’un rempart actuellement qui nous manque cruellement.Et l’horizon de ce rempart à mon humble avis n’est que militaire.

  42. VAL DE NANTES dit :

    @MON DAVID , exact il y a de la thèse , alors qu’il s’agit de commenter les faits qui nous sont présentés .
    Beaucoup de nos fameux internautes sont hors SUJET ;.
    Quelle différence y a t ‘il entre un commentaire et un débat .,?
    SOYONS concis , sur les sujets à commenter , pour être mieux lu ;;;;
    Au delà , c’est l’overdose littéraire , qui n’ a pas sa place ici .ON regrette que les gens ne vous lisent plus .;;;
    L’émulation intellectuelle , est symbolisée par le nombre de création d’emplois profitables à nos compatriotes restés au pays .
    De ce point de vue , la palme en revient à notre cher compatriote PATRICK TSENGUE TSENGUE.
    Dommage que les littéraires , n’en montrent pas l’exemple .;;;

  43. Londi dit :

    Je pense que certains des intervenants viennent avec des propositions mais il faut, peut-être, prendre le temps de les lire et d’en discuter. Plusieurs structures réfléchissent aux voies et moyens de sortir de cette situation. Reconnaissons, humblement que le bilan n’est pas vraiment brillant. Ne soyons pas non plus complètement pessimistes. Quel bilan pouvons-nous tirer de toutes les actions entreprises :

    1) Aucune grande puissance n’a reconnu la victoire de Sassou par une sensibilisation ou lobbying auprès des différentes chancelleries ou centres de décisions (UE, USA, ONU et Canada). Nos compatriotes de la diaspora continuent à agir dans ce sens;

    2) Nous avons gagné la bataille de la communication, désormais toute action de répression, assassinats ou embastillements inondent tous les médias visuels, audio, ecrits, sites ou Webtv. Ces images sont reprises dans différents médias comme le Monde, Libération, La Croix, l’Express et Médiapart pour ne citer que ceux-là. Voici un exemple de complémentarité entre la diaspora et les compatriotes sur place. Ces passerelles doivent être maintenues et entretenues, capital;

    3) Des initiatives sont prises pour rallier toutes les forces combattantes en Afrique.

    Axes d’amélioration : mes propositions

    1) la diaspora doit identifier, cela est fait en partie par des compatriotes très engagés dans cette problématique, des relais efficaces sur lesquels s’appuyer pour sensibiliser le peuple à la nécessité d’une insurrection, une dictature n’abandonne pas le pouvoir par des dialogues aussi inclusifs soient-ils ni par des élections. Encore une fois, le Congo n’a pas de prisons assez grandes pour contenir tous les insurgés quand ils agissent dans l’unité et sur tout le territoire, ouvrir plusieurs fronts en même temps. Le pouvoir a ouvert un front dans le Pool, il faut que les citoyens en ouvrent d’autres pour cela il faut, proposition 2

    2) travailler sur la démythification de la haine nord / sud, aucune partie ne peut gagner sans l’autre. Nous devons éviter de nous lancer des noms d’oiseaux à la figure sous prétexte que l’on n’est pas de la même éthnie ou région, situation dont bénéficie le petit dictateur de Brazzaville et certains faux prophètes de l’opposition. Le sujet qui me passionne parce que je pense qu’il est central;
    3) travailler sur la désobéissance civile parce que je suis persuadé que l’on aurait mieux exploité cette arme redoutable ;

    4) travailler sur la libération des prisonniers politiques et inciter certains opposants à retrouver leurs esprits pour ne pas accepter ni justifier le génocide qui se déroule au Pool. L’opposition doit avoir un rôle central dans l’encadrement ou la maîtrise des mots d’ordre. Sassou n’est plus président depuis le 13/08/2016, toutes les institutions sont dans l’l’illégalité donc ils peuvent désobéir et refuser d’obtempérer quand on leur refuse une manifestation, comme aller déposer des fleurs. Ne devaient-ils pas se constituer prisonniers si l’un d’entre eux était embastillé ?

    5) même si les groupes structurés sont noyautés et corrompus, nous devons les appuyer dans leurs revendications. La diaspora doit participer financièrement. On corrompt celle ou celui qui est démuni, ventre affamé n’a point d’oreille.

    Voilà ma contribution au débat.

  44. Londi dit :

    Certains se plaignent de la qualité des interventions, nous sommes sur un site collaboratif,’ enfin’ je l’espère, nous ne faisons nullement un concours de rédaction. Dans ce cas, il est souhaitable de proposer des éléments susceptibles d’élever le débat au lieu de se lamenter sur la sémantique et / ou la formulation. Chacun s’exprime avec son background. L’ouvrier a le droit de s’exprimer de la même façon que le cadre supérieur. Que cela apporte -t-il de faire une différence entre thèse et débat. Ce qui compte, c’est le contenu ? Enrichissons le débat où thèse (veuillez m’excuser messieurs les puristes) et cherchons ensemble les voies et moyens. Tout doit se dire et se contredire dans le respect des uns et des autres. Question simple, VAL DE NANTES, qu’avez-vous proposé ou tout simplement qu’elles sont vos propositions?

  45. OYESSI dit :

    Cher frère Londi,

    Vous êtes un peu bavard? Non vous faites bien d’expliquer votre pensée même si vous héritez un peu des réunions de l’AEC ou la la FEANF, mouvements estudiantins que je garde de mauvais souvenirs quand je pense que beaucoup des nôtres qui sont passés par là et qui sont arrivés aux affaires comme les Alpha Condé sont ceux là mêmes qui refusent la démocratie dans leur pays.
    Les Dzon, Asselam, Ossebi et bien d’autres que j’ai connus et qui criaient fort à l’AEC et à la FEANF ont baissé leur culotte dès qu’il sont arrivés au pays et ont servis et continuent de servir ce qu’ils dénonçaient à tue tête. Peu d’entre nous ont refusé de se renier pour les lauriers du pouvoir et ont préféré voir ailleurs même en vendant le foufou pour garder leur indépendance d’esprit et leur dignité.

    Ceci étant, ce n’est pas qu’on ne sera pas forcément d’accord, je me mets toujours dans les dispositions à ne pas contester une analyse juste rien que pour le plaisir de la chicane. Ce ne serait pas digne quand on veut apprendre d’autres.

    C’est pourquoi je souligne toujours cette différence entre vous qui êtes resté en Europe dans les pays où l’on peut quitter son clavier pour aller faire du lobbying ou aller manifester sans que personne en vous tire dessus et nous qui sommes rester au pays qui est un mouroir à ciel ouvert où la critique est synonyme de rébellion.

    Très souvent les frères de la diaspora pensent qu’ils peuvent transposer d’Europe au Congo la façon de concevoir et de faire la politique. Il se trompent largement. Pour preuve quand vous dites:

    « la nécessité pour un leader politique de passer par la phase « Militant ». Cette étape est importante pour mieux comprendre les aspirations profondes de son électorat parce que l’on porte ses revendications ou aspirations. »

    j’en conviens avec vous sauf que si cela est valable en Europe ce n’est pas le cas en Afrique surtout pas au Congo. Je ne connais pas à Mokoko pour ne citer que lui que vous et moi soutenons un passé « militant » dans un parti politique au Congo comme tous ceux qui font la politique en France par exemple. Si Mokoko porte les aspirations des Congolais puisqu’ils ont voté massivement pour lui, c’est tout simplement parce qu’ils ont cru en lui en souvenir de ses prises de positions qui s’opposaient à sassou afin que la CNS se tienne.

    Et si « vous marquez le fait que la plupart de nos leaders s’appuient sur les éthnies pour échapper à un exposé clair d’un programme économique, social ou politique qui soit l’élément mobilisateur »

    Vous conviendrez avec moi que nous avions une façon archaïque de faire la politique qui ne réponds pas aux standards auxquels la politique devait se faire comme ailleurs entre autre dans les pays où la diaspora réside, d’où parfois la critique acerbe à l’égard de notre opposition qui ne fait que la politique des ethnies simplement parce que sur la plan national nos acteurs politiques n’ont du répondant qu’ils ne trouvent que dans leur fief ethnique d’où les empoignades que nous vivons sur le net entre les nordistes et sudistes qui ne se retrouvent que dans leur ethnie.

    Et si notre opposition « pour combattre l’ ennemi » sassou « doit se hisser à sa hauteur et le dépasser pour le mater » je crains fort que vous n’ insinuez qu’elle doit se constituer d’une bande de tueurs comme lui ou, au lieu de parler de démocratie comme mode de prise de pouvoir par les urnes, il faut qu’elle devienne une opposition de coup d’état car sassou n’est au pouvoir que par cette méthode depuis belle lurette. Je ne pense pas que c’est ce que vous voulez que nos leaders de l’opposition deviennent. Pour dépasser sassou sur ce terrain, il faut faire appel aux mages Nigériens ou Indoues comme lui.

    Je pense sincèrement que votre analyse sur « le militant » ou sur il faut se hisser au niveau de sassou pour le battre et surtout sur les aspirations du peuple que nos politiques devaient porter ne tiennent pas chez nous. Pour être gentil, je dirai que ces types de politiciens ne sont pas plus de 4 dans notre pays et même inexistants. Tous ceux qui font la politique chez nous n’y vont que pour s’enrichir avec leur famille, d’où le repli ethnique et déni perpétuel de droit ainsi que refus de démocratie tant crié.

    Avec le génocide du Pool qui se déroule sous nos yeux, je ne vois aucune voix du Député de Ngabé, d’Ignié et un peu plus loin vers la Léfini protester contre ce qui se passe dans leur Département. Tant que c’est le Pool sud qui est concerné et que ce sont les laris et le kongos qui sont massacrés tant mieux, pourvu que ce ne soit pas au Pool nord. Et cela n’interpelle pas le député Mbochi de Ngabé ni le député Téké d’Ignié élus du Pool.

    Je comprends parfaitement votre réaction concernant ce qui se passe dans le Pool. Moi même, enfant de Brazzaville et de Poto Poto qui a vu Youlou, Massambat Débat arrivés au pouvoir, qui a fréquenté la Grande École de Poto Poto et Savorgnan de Brazza et qui n’a eu pour collègues et copains que des Massamba, Tiétié, Malonga,Toungamani Mabondzo Ngoma et bien d’autres ne peut comprendre cette barbarie d’un pouvoir usurpé. Je suis du nord Congo mais avant tout Congolais comme celui du Pool qui est mon frère.

    Pour terminer, je souhaiterai que vous sachiez que le métier d’ingénieur n’est pas celui du politicien. L’un travaille sur les bases précises, sur son savoir acquis au cours de sa formation d’ingénieur et la moindre erreur lui coutera cher comme vous le soulignez, tandis que l’autre peut s’improviser politicien et attends souvent de voir comment tournera le vent pour prendre sa décision. En tout cas je n’ai jamais vu où l’on forme des politiciens et il n’ y a en qu’en Afrique où les gens ont choisi pour métier politicien éternellement.

    Ainsi, on peut sortir du néant pour faire sa place au soleil. Il n’ y a qu’à voir comment sont nommés les Ministres chez nous, même les derniers de la classe ont leur place pour peu qu’on aille crier à téléfoufou le nom de sassou et vous êtes admis dans la cour des rois.
    Je paris qu’un Kurunziza le Burundais ne serait jamais devenu président s’il était Européen et sassou ne serait jamais resté président aussi longtemps.

    A bientôt

  46. LE PATRIOT dit :

    SASSOU EST UN TERRORISTE INSTALLÉ AU CONGO PAR LA FRANCE. LE TERRORISTE SASSOU A SUR SA TÊTE PLUS 200.000 MORTS.
    QUI A MIS LES CONGOLAIS VIVANT DANS LES CENTENAIRES ET NOYÉS DANS LE FLEUVE?
    NOUS DEMANDONS A LA France OU EST LE PROCÈS DES DISPARUS DU BEACH
    QUI EST L’AUTEUR DE L’OPERATIONS MOUEBARA DE 1998 A 2002 QUI A COUTÉES PLUS DE 100.000 VIES CONGOLAISES?
    QUI EST L’AUTEUR DES EXPLOSIONS DE MPILA?
    QUI EST L’AUTEUR DES MORTS DURANT LE MEETING DE L’OPPOSITION A POINTE-NOIRE?
    QUI EST L’AUTEUR DES MORTS DURANT LES MANIFESTATIONS LÉGALES CONTRE LE REFERENDUM?
    QUI A CHANGÉ LA CONSTITUTION SANS LE SOUMETTRE AUX VOTE?
    QUI A COMMENCÉ LES BOMBARDEMENT DANS LE POOL?
    LES CONGOLAIS DOIVENT SAVOIR QUE TOUT CE DÉSORDRE LE GRAND BÉNÉFICIÈRE C’EST LA France, AU MOMENT OU LES CONGOLAIS CHERCHENT DES SOLUTIONS POUR LEUR FUTURE
    – LA France BLOQUE TOUTE NÉGOCIATIONS OUVERTES AVEC LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
    – LA France BLOQUE TOUTE RÉSOLUTION SUR LA CRISE HUMANITAIRE DANS LE POOL
    – C’EST LE BEAU MOMENT POUR LA France DE PILLER NOTRE LE PÉTROLE AU MAXIMUM
    – POUR LA France PLUS QUE SA DURE (PLUS DES MORTS CONGOLAIS) PLUS QUE C’EST BON POUR LEURS AFFAIRES

  47. Anonyme dit :

    Ce site devient une bataille d’analyses et dissertations à celui qui aura rédigé le meilleur commentaire et qui deviennent, mêmes si ils sont bien documentés, indigestes. Je crois que pour beaucoup d’entre vous, vous êtes atteint du syndrome à la Lucien Pambou et oubliez l’essentiel.

    Et pendant ce temps le pays brûle la population souffre et aucune proposition concrète ne voit le jour quand à la possibilité d’éradiquer le virus qu’est la famille sassou.

  48. Hallo hallo dit :

    Si l’opposition congolaise c’est okombi, Bowao, ndzon…Donc il n’y a pas de d’opposition à Mr 8%.

  49. Londi dit :

    Je ne comprends pas l’attitude de ceux qui critiquent les interventions les comparant à un concours de dissertation. Il est donné à tous ceux qui interviennent de commenter le post du jour et de l’enrichir des contributions au débat. C’est un espace de liberté d’expression comme il en existe très peu dans ce pays. C’est à partir des contributions que s’instaurent des échanges. Je n’ai lu aucun post de tous ceux qui critiquent porteur de propositions. Celavm’insupporte vraiment. Tout message est calibré en fonction d’une cible dûment identifiée. La cible, ici, est large. Elle va du bac+20 au simple citoyen, intéressé par le débat mais qui n’a pas eu l’opportunité de poursuivre des études. Je ne délivre pas le message de la même façon à un Américain, un Français et un congolais. Contexte sociologique et politique différent, préoccupations et centres d’intérêt différents. Il faut donc prendre le temps d’expliquer pour couvrir toute la cible au lieu de faire un intellectualisme débridé à la petite semaine. Proposez et l’on débat après. Critiquer pour critiquer ne fait rien avancer. Il faut s’affranchir des postures pour entrer dans le débat. Nous attendons de pieds fermes vos brillantes propositions !!!
    Et puis, arrêtez de vous attaquer à Lucien Pambou sur ses prétendues accointances avec Sassou. Après tout un débat est aussi une confrontation d’idées contradictoires sinon c’est un dialogue. Lisez le et attaquez le sur les idées factuelles, il vous répondra sûrement. N’adoptons pas des comportements que nous condamnons, par ailleurs !

  50. OYESSI dit :

    Cher Londi,

    Ne te fatigue pas, ceux qui critiquent nos interventions n’ont aucun argument à faire valoir. Oui, le pays brûle pendant ce temps. Est ce parce que nous dissertons ici que le pays brûle? Non alors les donneurs de leçon n’ont qu’à se taire ou nous dire ce que nous allons faire pour que le pays ne brûle plus et que le virus qu’est la famille sassou disparaisse pour que nous arrêtons de disserter inutilement puisque nous ne sommes que des fous joyeux.

  51. Londi dit :

    Bien dit, cher Oyessi. A bientôt et bonne journée !

  52. La crise congolaise s’invite sur le territoire français: Lles Résistants racontent le Récit de la lutte de liberation dit :

    « Pourquoi j’ai attaqué l’Ambassade du Congo-Brazzaville à Paris »

    Paris Match a rencontré un des trois auteurs de l’attaque à la voiture bélier du 22 juin 2016 contre l’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris

    Non-professionnel, il a commis l’impair de laisser des empreintes derrière lui, Herold, 24 ans, a été appréhendé par la police le 6 septembre 2016 sur son lieu de travail, un supermarché à Anthony, dans les Hauts-de-Seine. Ses collègues ne se doutaient pas alors que le jeune homme était un activiste, ayant participé à une opération commando à caractère subversif. Il y a laissé sa voiture et son job.
    Jugé en comparution immédiate, il reconnaît les faits: «j’ai attaqué l’ambassade, j’étais le chauffeur et c’était ma voiture. J’ai forcé la porte. Puis ça a duré deux minutes, on a lancé des cocktails Molotov et on est reparti en courant.»

    A LIRE AUSSI: La crise congolaise s’invite sur le territoire français

    Bilan: des dégâts matériel, et aucun blessé. Aujourd’hui, Herold se confie sur ses motivations: «on a fait ça pour interpeller les Français, pour leur demander de changer leur politique !» Herold s’interrompt puis lâche, dépité: «mettez des dictateurs si vous voulez, mais au moins changez-les!» Au motif politique, s’ajoute une expérience personnelle. Depuis son enfance, il nourrit une haine contre le Parti congolais du Travail (PCT).

    «Mon père travaillait avec Pierre Ngolo, ancien secrétaire général du PCT, raconte le jeune homme. Quand il est mort, ils nous ont abandonnés. On a dit à ma mère qu’il y avait plein de veuves et qu’elle n’avait droit à rien. On a vécu dans la misère parce qu’on n’avait pas les bons passe-droits, ni les bonnes relations.»

    « Lorsqu’on a entendu que Sassou voulait changer la constitution, on a tout compris. »

    «On est arrivé en France en 2012, j’avais 20 ans. Je ne voulais pas que les Congolais vivent ce que j’ai vécu, je voulais libérer ce pays», raconte Herold. Il entre dans un cercle d’activistes et commence à participer à des manifestations où il rencontre Donald «Imperator». Cet ancien gérant d’une bibliothèque de Pointe-Noire a gardé souvenirs douloureux de la guerre civile: une mère battue devant lui, des cousins abattus et lui un pistolet collé sur la tempe à 15 ans.

    «On savait qu’il allait couper l’électricité, encercler les opposants. On savait qu’avec lui personne d’autre ne pouvait gagner.
    Malgré cela, on a voulu y croire. J’ai pleuré le jour où on a annoncé les résultats. Personne ne disait rien, François Hollande, le président français, n’a rien dit. On s’est senti abandonnés et on est partis à la confrontation.»

    Le discours des opposants se radicalise. «Arrivé au pouvoir par un coup d’état en 1997, Denis Sassou-Nguesso ne lâchera rien par les urnes», nous expliquent plusieurs opposants rencontrés à Paris. Le cercle autour du président sortant s’est réduit, de nombreux conseillers l’ont lâchés. Restent ses plus proches, sa famille qui tient les clefs de l’économie dont son fils Denis Christel poursuivi par la justice australienne. Cela ressemble à une fin de règne, mais comme un vieux lion, Sassou s’accroche.

    Le spectacle est peu réjouissant pour les Congolais, mais il y a pire: des vagues de répression dans le Sud de Brazza, des opposants emprisonnés et les bombardements dans le Pool. Herold rejoint le groupe des «Mouvement des combattants congolais à Paris». Il gagne le surnom de «petit maître». «On nous appelle les résistants combattants de Brazzaville», dit-il. Guy Mafimba, un représentant de l’opposant André Okombi Salissa, les encourage ouvertement à agir ces jeunes qu’il qualifie de résistants. Il compare le «Congo Libre» à la «France libre» du général de Gaulle.

    « Brazzaville était capitale de la France libre, aujourd’hui Paris est la capitale du Congo libre »

    Le groupe de «résistants» se contente d’abord de piéger les responsables politiques en déplacement à Paris en leur envoyant des œufs et de la farine. «Notre objectif est de leur faire sentir qu’ils ne sont pas tranquilles quand ils viennent à Paris.»

    Dans l’organisation, Donald dit «Imperator» joue le rôle de tuteur. Ensemble, ils décident de porter un coup aux représentants d’un pays qu’ils n’appellent plus le Congo, mais «Sassouland». Trois jeunes «combattants» vont constituer l’équipe: outre le jeune Herold, Bran dit «Mendela» un ancien enfant-soldat qui vit au Havre et Faye.

    Devant les juges, l’avocat défendra le geste politique, celui de résistants face à l’oppresseur. Il y aurait été question de la France sous Vichy, des actes de sabotages organisés par la résistance aujourd’hui vantés dans les livres d’histoires. Herold n’a pas d’antécédents judiciaires, il écopera d’une peine minimale. Bran va être condamné à une peine de prison ferme à cause d’un antécédent, Faye est jugé aujourd’hui, mardi 18 octobre à la 6ème chambre du Palais de Justice de Paris.

    En attendant que ces amis retrouvent leur liberté, Herald pointe au commissariat chaque semaine et cherche un nouvel emploi. Son rêve: rentrer un jour chez lui dans un Congo qui aura fermé le chapitre du «Sassouland».

  53. Lucien Pambou dit :

    A Oyessi, Londi et les autres,

    Merci à Oyessi et surtout à Londi pour leur recadrage de ce que doit être le débat d’idée sur ce site de Congo-Liberty. Evidemment, il est facile de m’accuser, comme le fait remarquer Londi à d’autres, qui disent que je suis sassouiste car j’ai une méthode d’exposition des faits qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Je pose des questions à haute-voix, certains me reprochent de ne pas aller à l’essentiel et de disserter. Si Sassou est le responsable de ce qu’il se passe au Congo, c’est parce qu’il a compris le système mieux que d’autres en enrichissant Okombi Salissa, Mathias Dzon, Parfait Kolelas et d’autres. Le dire, est-ce passer pour un sassouiste ou simplement reprendre ma théorie des trajectoires et du réseau pour expliquer le comportement des acteurs du système politique dont Sassou est le principal animateur. Il parait qu’il n’est pas instruit et pas très intelligent. Comment arrive-t-il malgré ces handicaps à dominer le système. C’est le théoricien commençant de la trajectoire et du réseau qui vous interroge et non celui que vous faites passer pour un sassouiste parce que vous manquez de méthode d’analyse. L’insulte et l’accusation sont faciles. L’argumentation est plus difficile.

    Puisque Lissouba et Sassou se sont toujours opposés, il faut qu’on m’explique leur alliance qui a permis à Lissouba d’être Président du Congo contre Kolelas père. Qu’on m’explique la mésalliance de Sassou avec Lissouba et son rapprochement avec Kolelas au cours de la guerre civile de 1993 entre Lissouba et Kolelas et qu’on m’explique pourquoi Kolelas a rejoint Lissouba contre Sassou, ce qui a entrainé les évènements de 1997.

    Chers compatriotes, soyons lucides, analysons les faits. Ma théorie des trajectoires et du réseau vous donne une réponse à ce que je viens de dire en amont et vous permet de comprendre les difficultés de la situation actuelle.

    Londi avait fait des propositions concrètes dans l’analyse de la situation congolaise, les acteurs congolais de la majorité et de l’opposition sont pilotés par la France, dont acte. La question ethnique Nord/Sud est instrumentalisée par le Nord comme par le Sud, dont acte. Il y a un problème dont on ne parle pas: comment sortir de la crise du Pool et rassembler le peuple congolais. Pour les uns, il faut stopper les discours et abattre Sassou car il est le responsable de nos maux. Pour les autres, il faut que les populations du Nord bougent.

    Vous voyez, chers compatriotes, nous sommes dans une incertitude radicale. Les uns, les autres vous demandez des propositions concrètes, pour l’instant, il ne faut pas se leurrer, elles ne peuvent que théoriques et sans disserter:
    1. j’avais dit après le référendum dans un papier publié dans Jeune Afrique que l’opposition était introuvable, j’ai reçu un tombereau d’injures. Les faits me donnent raison aujourd’hui car tous les papiers sur ce site traitent de la trahison des soit-disant acteurs de l’opposition que j’ai qualifiée d’introuvable.
    2. Je demande que les intelligences se retrouvent et discutent sur la situation politique de notre pays au delà de nos appartenances partisanes , religieuses et tribales.
    3. En sommes-nous capables ? Et si nous Congolais qui ne connaissons pas la démocratie dans les faits et dans la pratique, préférerions que la violence verbale et physique ?Dans ce cas, acceptons d’être dominés par d’autres plus forts que nous et plus stratèges.

  54. Lucien Pambou dit :

    Mes amis, j’actualise la fin de mon post précédent: bien entendu, comme d’habitude, je sors des sentiers battus et je ne réduis la vie de mon pays, le Congo, à une domination par des stratèges. Je ne suis rien par rapport à ce pays. Je ne suis que poussière, mais la poussière et le grain de sable que je suis, doutent au sens du grand écrivain Montaigne car le doute est le début de la sagesse et de la raison et je n’ai aucune prétention sur ce site d’être celui qui sait, car je doute.

    Cordialement et bonne nuit à toutes et à tous.

  55. OYESSI dit :

    @ Cher frère Lucien Pambou,

    Vous aviez tout à fait droit d’être un sassouiste et ce n’est pas un crime à mon entendement,mais ne pensez pas que ce sont les autres qui vous font passer pour un sassouiste parce que vous aviez de la méthode d’analyse ce qui manque chez les autres qui débattent ici.Je suis un soutien de Mokoko avec ses bons et mauvais côtés. C’est un choix que j’assume.

    Personnellement cela ne m’offusque pas. Dans le vivre de ma contrée villageoise il se dit qu’une fille ne se dise que je suis belle mais qu’on dise qu’est ce qu’elle est belle cette fille. L’autosatisfaction pour moi a été toujours l’arme des complexés.

    Bon, vous dites que  » Si Sassou est le responsable de ce qu’il se passe au Congo, c’est parce qu’il a compris le système mieux que d’autres » Mais de quel système parlez vous? Il n’ y a pas plusieurs systèmes au Congo. Il n’ y a qu’un seul. Celui de sassou et c’est normal qu’il soit le seul à le comprendre. Le système sassou a pour nom, corruption, mensonge, tuerie, coup d’état ayant pour support le clan, l’armée transformée en milice lequel système a des tentacules du nord au sud Congo et en Europe notamment en France la coloniale par coup d’achat des consciences par billets de CFA et barils de pétrole interposés d’où sa perpétuelle survie que les autres acteurs politiques ont du mal à déraciner.

    Si votre théorie des trajectoires n’a pas encore décelé qu’il n’ y a que le système sassou par lui installé depuis longtemps au Congo avant qu’il ne devienne Président en 1979, vous n’auriez rien compris.
    Sassou a joué sur le long terme et a su tisser sa toile d’araignée vers le pouvoir depuis bien avant 1979 et quand Ngouabi le traitait de coureur de jupon il se trompait largement car une fois celui ci assassiné, Yhomby a été piégé par ce même sassou en lui confiant les rênes du pays pour se donner la conscience tranquille sachant que c’est lui qui avait fait assassiner Ngouabi qui a eu le malheur de vouloir remettre leur pouvoir à Massambat Débat, un Bacongo mon Dieu, parti du pouvoir par coup d’état dont un certain sassou est parmi les comploteurs.

    Les éléments forts du système sassou sont multiples:

    – il y a la présence des petits Mbochis quelque soit leur niveau d’études, où l’on trouve des pêcheurs, des cultivateurs et autres villageois de sa contrée dans l’armée, la police, la gendarmerie et sa garde personnelle. Tous les recrutements officiels et officieux ayant eu lieu au Congo ont toujours eu un contingent spécial sorti du clan.
    – L’attribution des galons à son clan et leur occupation des postes de commandement rendant un coup d’état presque impossible;
    – L’émaillage policière à la mode de la Gestapo de toute l’administration pour mieux savoir qui fait quoi, qui est contre le pouvoir et qui ne l’est pas.
    – La désinformation systématique par moyens de communication interposés au point où au Congo toute les autorisations d’ouverture de télévision privée ne sont données qu’au clan.
    – L’aliénation du PCT où toute contradiction est vite vue comme une opposition au roi sassou.
    – Une aliénation de la jeunesse en mal de recherche de la richesse à qui l’on pousse vers la politique politicienne en leur créant des structures comme PONA EKOLO comme si cela suffisait pour que le congo sorte de la dictature.
    – Quelques nominations à des postes plus exposées d’autres compatriotes hors clan et qui ne sont pas de sa contrée afin que le moment venu, ceux ci porteront le chapeau de la bétise sassouiste. Philippe Mvouo, volontaire à l’Enseignement pour s’occuper de la presse trop critique à l’égard du tueur. Mabiala qui a eu sa licence après 7 ans à l’ Injustice pour traquer l’opposition.
    – Le contrôle systématique des foyers de ses collaborateurs au besoin en faire de leur épouse et filles ses maîtresses attitrées et les maris cocus et les papa sans personnalité doivent baisser la culotte pour rester au poste.

    La liste est longue. Alors dites moi cher frère Lucien, avec un tel système mis en place depuis longtemps et auquel ses complices trouvent largement leur compte, comment pouvez vous croire que les autres peuvent le défaire si facilement. Ce système va disparaitre avec sassou à moins que plusieurs pans de celui-ci le lâchent pour que sassou tombe avec son système. Maintenant si votre théorie des trajectoires peut aider les Congolais à défaire ce système pour que sassou parte, nous vous en serons très reconnaissants.

    « Puisque Lissouba et Sassou se sont toujours opposés, il faut qu’on m’explique leur alliance qui a permis à Lissouba d’être Président du Congo contre Kolélas père. Qu’on m’explique la mésalliance de Sassou avec Lissouba et son rapprochement avec Kolelas au cours de la guerre civile de 1993 entre Lissouba et Kolelas et qu’on m’explique pourquoi Kolelas a rejoint Lissouba contre Sassou, ce qui a entrainé les évènements de 1997 »

    Ceci est tiré de votre post. Je vais essayer de vous répondre si possible.

    1- Lissouba et sassou se sont toujours opposés non pas parce qu’ils avaient un problème politique particulier. Quand Lissouba est premier Ministre sous Massamba Débat, sassou n’est pas dans la rêne politique. N’empêche que celui ci s’y intéresse, tisse sa toile et assiste aux contradictions qui opposent les Lissouba et les Noumazalay avant la création du Pct, parti de sassou dont Noumazalay deviendra l’idéologue attitré.

    Quand arrive la CNS, sassou sait très bien qu’il ne gagnera pas cette élection de 1992 comme il n’en a jamais gagné aucune. Sorti 3ème, sa place habituelle, sassou qui a dirigé le Congo depuis 13 ans sait la force et les faiblesses de chacun des acteurs en face de lui. Il faut savoir que quand Lissouba revient au Congo dans cette euphorie de la CNS, il était coupé du congo depuis un bon bout de temps et n’avait autour de lui que les transfuges du Pct comme les Mbéri, Moukouéké, Tamba Tamba et bien d’autres qui avaient crée « Maba matatu » et tous camarades de sassou se disant tous marxistes ou communistes.

    Kolélas père quant à lui était réputé anti communiste et avait bâti sa réputation politique dessus. C’est donc toute à fait normal que pour des raisons évidentes d’idéologie Lissouba poussé par les camarades de sassou s’allient pour battre le capitaliste Kolélas qui était le seul opposant au pouvoir communiste dont les ténors de tout pour le peuple, rien que pour le peuple n’étaient que les sassou, Mbéri, Moukouéké et les autres.

    Ceci mis à part, je pense aussi que sassou avait compris que Lissouba qui ne maitrisait pas les éléments composites du Niboland où il avait des entrées allait avoir des problèmes de gestion politique. Et cela n’a pas tardé à se faire sentir, Lissouba eu beaucoup du mal à contrôler son pouvoir qui allait dans tous les sens, infiltré par sassou, par ses camarades transfuges interposés pour le perdre par coup d’état orchestré par sassou.
    Aujourd’hui cela se vérifie encore. L’ UPADS n’est devenu que l’ombre de lui même avec à sa tête des gens comme les Tsaty Mabiala réduit à négocier des postes de Député. Les Mbéri créateur de la milice dite Réserve Ministérielle, ou encore les Moukouéké qui sont rentrés dans l’ordre et sont abonnés aux nguiris de Mpila. C’est çà le système sassou.

    2- La mésalliance de sassou avec Lissouba a commencé par une affaire de partages de postes ministériels. Mais ce n’était que l’arbre qui cachait la forêt. Sassou n’était allé à cette alliance que pour se prémunir de la suite des évènements. Il savait très bien qu’il valait mieux être avec Lissouba plus enclin à mordre à la démocratie qu’à aider Kolélas à gagner cette éléction. Sassou et son clan savaient que Kolélas mettra sassou aux arrêts une fois élu contrairement à Lissouba qui ne pensait qu’à sa petite Suisse et ne voulait pas mettre le feu dans le camp sassou.

    Pour preuve, quand Engobo et Aboya tuent des militaires à Oyo revenant d’une mission officielle à Owando, le pouvoir molle de Lissouba ne pas mis en marche la force publique pour mettre hors d’état de nuire ces deux voyous couverts par sassou. Kolélas aurait agit autrement, j’en suis sûr.
    Son rapprochement avec Kolelas au cours de la guerre civile de 1993 entre Lissouba et Kolelas n’est que la suite de la stratégie de sassou pour continuer à destabiliser le pouvoir de Lissouba. C’est Kolélas qui n’a rien compris en acceptant la milice composée des ninjas formés par sassou et les Namibiens sous le contrôle d’Oba Pierre et mis à sa disposition pour s’opposer à Lissouba.

    Sassou n’a valsé entre Lissouba et Kolélas entre 1993 et 1997 que pour affaiblir les deux et partant le sud Congo empêchant à leurs leaders de garder le pouvoir d’une manière démocratique. L’ayant peut être compris, hélas trop tard, Kolélas a rejoint Lissouba au moment où le pouvoir les abandonnait. Ce n’est pas parce que Lissouba et Kolélas se sont rejoints qu’il y a eu les évènements de 1997 contrairement à ce que vous pensez, ils ne sont que la suite de tous les pièges que sassou a tendu au pouvoir Lissouba qui lui a prêté le flanc au lieu de d’imposer à sassou redevenu simple citoyen son statut de tout Congolais parce que je ne me suis jamais expliqué pourquoi les Tsiba, Engobo, Aboya,Moko Hilaire et beaucoup d’autres tous militaires avaient préféré aller s’assoir à Oyo en organisant tranquillement un coup d’état au vue et au sue d’un pouvoir élu démocratique.
    J’ai été un peu long, je n’avais pas le choix. On peut rester à écrire rien que sur sassou toute une année car son histoire est un long fleuve qui renferme tant de secrets.

    A bientôt

  56. Iwarangot dit :

    Olivier, d’accord avec toi sur toute la ligne.

    Okombi, depuis la tribune du boulevard des armées, criait à tue tête à qui voulait l’entendre à l’époque, s’adressant à la marée humaine surchauffée :´´restés mobilisés, nous vous donnerons le signal dès que Sassou marchera sur la ligne rouge ´´ . Une ligne rouge qui bougeait à chaque fois :
    1. Pas de référendum, il y a eu référendum ;
    2. Pas d’élection présidentielle, il y a eu élection et tout le monde y allé, y compris M. Okombi;
    3. Pas de proclamation sinon désobéissance/journées mortes, Sassou a proclammé les résultats et a organisé à grande pompe son investiture. MON CHER OKOMBI, LA LIGNE ROUGE EST OÙ ?
    L’histoire nous en dira, peut-être que Okombi et Tsaty ont raison, L’HISTOIRE NOUS DIRA TÔT OU TARD.
    Le peuple congolais, après cette DÉCEPTION cuisante, acceptera t-il encore de suivre un ´´leader’´ politique ? Surtout lorsqu’on n’a rien pu faire quand tout, alors tout, était gracieusement donné à l’opposition. QUELS GÂCHIS !!

  57. Anonyme dit :

    oui tous problemes aujourd, viens de kolela le president okombi a raison et je le soutient

  58. Anonyme dit :

    On ne l’entend pas, Il est où Okombi. C’est quoi cet opposant qui ne dit mot alors que l’on bombarde le peuple. Poule mouillée. Vous ne comptez que sur les autres pour faire le boulot à votre place. Où sont les militants d’Okombi? Un opposant ça l’ouvre en toute circonstance. Bande de fanatique sans idées. Nul, nul et nul.

  59. Lucien Pambou dit :

    Cher Oyessi bonjour,

    Merci pour ta contribution. Tu me permets de faire quelques préconisations concernant ma analyse de réseau et de trajectoire. Pour que pour l’opposition congolaise de son statut d’introuvable devienne trouvable, il faut qu’un chef se dégage parmi les nombreux opposants, qu’il déclare à tous les Congolais qu’il est capable de diriger l’opposition sur ses idées et ses moyens financiers.
    1. Ce chef de l’opposition est membre du réseau de l’opposition qu’il dirige. Il met en place un programme, un projet et il montre son indépendance vis à vis de Sassou .
    2. Les partis adhérents deviennent membres de la trajectoire en signant une charte et en montrant l’origine de leurs fonds.
    3. Je m’arrête là pour l’instant, j’attends tes observations.

    Cordialement, voilà des préconisations fortes pour l’action.

  60. Lucien Pambou dit :

    il faut lire mon analyse et non ma analyse

  61. endirectdebrazza dit :

    trop de littérature inutile venez prendre le pouvoir ici au lieu de parler a des milliers de km; le tord u pool c’est d’etre fanatique, fanatique de tout meme d’un terroriste comme ntoumi qui manipule les jeunes, quand il était ministre aucun de ces jeunes n’as pu travailler meme dans son ministere, mais le fanatisme détruit…la population de la partie Nord de brazzaville a hérité d’une culture de d’inertie et de la paresse et a tellement peur depuis les drames de 97 donc impossible que ça bouge labas; venez vous presentez aux prochaines échances avec un vrai projet de société car les opposants d’aujoourdhui ne sont que des femmes et des enfants de sassou avec ou sans vaseline ça rentre…les courageux héros sont les jeunes tombés gratutement pendant le référendum

  62. OYESSI dit :

    @ Cher Lucien Pambou,

    Merci beaucoup de vos propositions sur quelques préconisations concernant votre analyse de réseau et de trajectoire.

    Je voudrai simplement vous faire remarquer ceci:

    1- Parmi les nombreux opposants que nous avons au Congo, il ne peut se dégager un chef de l’opposition que si et seulement si, il a le quitus du souverain primaire au cour d’une élection. Par exemple s’il totalise un nombre de députés et Sénateurs conséquents, il peut se prévaloir de ce titre. Encore qu’il faille que ce dernier ait au moins une stature national pour prétendre parler au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un Département.

    Or vous savez bien comment se passent les élections chez nous. Chaque opposant se replie dans sa tribu, parle en langue indigène, n’a pas la possibilité d’aller partout comme il veut parce que le système sassou n’accepte pas cela avec la complicité d’une partie de notre opposition à qui sassou attribue le nombre de Députés qu’il veut. Mieux, pour vous emmerder il crée des candidatures dites indépendantes à qui il donne les moyens financiers conséquents et une fois élus, ils s’alignent sur le Pct donc avec sassou au lieu de créer au sein du Parlement une force d’opposition.
    Quant aux fonds, ils ne viennent que de sassou. Les militants, pour ne pas dire que les fanatiques des leaders de nos fameux partis ne cotisent rien et les leaders de ces partis sont aussi pauvres que des rats d’église encore que les rats d’église ont au moins les miettes de communion. D’où l’allégeance perpétuelle à sassou de peur de perdre leurs privilèges.

    2- Ce n’est pas la peine de parler des partis adhérents qui deviennent membres de la trajectoire en signant une charte et en montrant l’origine de leurs fonds car il y a trop d’égo et tous veulent être Présidents de sa tribu.
    L’exemple du FROCAD/ IDC/ J3M qui a envoyé Kolélas et Mokoko au 2ème tours de l’élection aussi capitale que celle d’être Président du Congo est assez patent. Kolélas a vite reconnu la victoire de l’échoué dès que sassou a sorti ses armes et commencé à trouver les poux dans la tête de Ntumi au motif qu’il a crée le trouble le 4 Avril, alors que c’est connu que ce sont les mercenaires de sassou qui étaient à la manœuvre.Mokoko a été jeté en prison sans que même par solidarité les autres opposants ne bougent.

    Aujourd’hui, pour amuser la galerie, Kolélas demande des dialogues pendant que les autres sont incarcérés, et sassou continue à tuer dans son fief électoral qu’est le Pool. Il ne se bats que pour être ce chef de l’opposition d’où la bagarre des places qu’il y a eu un certain moment, qui entre lui et Mokoko avait plus de voix alors qu’il était dit que les deux étaient qualifiés pour le 2ème tours. Tsaty Mabiala est déjà en campagne et a commencé à négocier le nombre de ses députés avec sassou.

    Pour terminer, je souhaiterai que vous me dites d’où viendront les membres de votre trajectoire quand ceux qui devaient en faire parti font le chacun pour soit et manipulé par sassou moyennant nguiris.
    Pour moi, votre trajectoire n’est valable que dans les pays où se pratique la démocratie, ce qui n’est pas le cas du Congo.

    Bien à vous.

  63. Anonyme dit :

    Lucien Pambou alignent ses analyses à longueur de commentaires en feignant d’ignorer que le pays vit sous une dictature des plus scélérates.

  64. Lucien Pambou dit :

    @Anonyme
    cher compatriote, rien de tout cela car j’ai des yeux pour voir et lire et les oreilles pour entendre
    je fais une proposition ici, reunir tous les congolais en constituant un cahier de doleances a envoyer aux autorités congolaises pour la fin des hostilités et le réglement pacifique de ce conflit qui n’ a que trop duré car qu’on le veuille ou non il faut bien qu’il cesse un jour.Regardez l’ apartheid il a fini par cesser institutionnellement meme si sur le plan societal il ya beaucoup a redire concernant la situation des noirs en Afrique du sud par la faute d’autres noirs comme ZUMA et ses copains qui dans leur réseau pillent le peuple sud africain
    DECIDEMENT LES NEGRES QUE NOUS SOMMES SONT INCORRIGIBLES ET INCAPABLES
    LES OCCIDENTAUX ONT RAISON DE SE POILER ET DE NOUS DOMINER AVEC NOTRE ACCORD

  65. Lucien Pambou dit :

    Au compatriote Oyessi je ne vous oublie pas.Ma reponse dans un prochain post
    Cordialement
    lucien pambou

  66. OYESSI dit :

    Ok cher Lucien Pambou, j’attends votre post.

    Bien à vous.

  67. Lucien Pambou dit :

    Cher Oyessi,

    Bonjour et bonne fin de semaine. On va aller droit au but. Dans votre post sur deux points vous me mettez de façon absolue dans l’impossibilité de vous répondre car vous fermez mon angle de raisonnement en me disant que les opposants au Congo sont tous globalement incapables d’être indépendants, incapables de se faire élire de façon honnête, incapables d’avoir une stature nationale au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un département, et vous me dites plus loin : les opposants au Congo sont manipulés par Sassou à cause de l’origine des fonds et de leur allégeance à celui-ci. Sur le deuxième point vous montrez que l’existence des partis adhérant à ma trajectoire est impossible aux motifs qu’il y a trop d’égos, qu’il n’y a pas de véritables opposants. Vous dites plus loin et je vous reprends « Mokoko a été jeté en prison alors que les autres opposants continuent à battre campagne sans penser à lui ». Le rappel de votre texte est important. Essayons donc de donner les réponses à partir de l’analyse de la trajectoire et du réseau.
    1. Selon vous, même si vous ne le dites pas, mais le message est en creux, il faut que Sassou quitte la scène politique de façon définitive pour que la vie démocratique redevienne normale. La question que je pose est celle de son départ, si départ il y a. De quelle manière pensez-vous que ce départ se fasse ? par une démission ? Par un soulèvement populaire ? Ou par un coup de force, mot pudique pour parler d’un coup d’Etat ? Certains sur ce site, pas vous, disent que les paroles ne suffisent plus, il faut que Sassou dégage de façon brutale. Dont acte. Dans l’hypothèse où Sassou n’est plus dans le système et dans le réseau, quelles garanties seront apportées par les remplaçants, dont la plupart comme vous dites ont été nguirisés et manipulés par Sassou. Sommes-nous sûrs qu’ils n’auront pas les mêmes réflexes que le Roi ou Khalife qu’ils auront remplacé ? Un dicton dit « les caïmans ne font pas de lézards mais des petits caïmans ». Cher Oyessi, vous savez parfaitement que dans notre pays les notions de compétence professionnelle ne sont pas la référence pour accéder à la gestion institutionnelle de notre pays et que ce qui importe le plus depuis la fin des années 1960, c’est l’adhésion à un parti politique, le PCT en l’occurrence, c’est l’allégeance aux personnes qui dominent le réseau, c’est la référence à la tribu ou au clan, même si certains refusent de regarder la réalité, pour ma part il faut connaitre cette réalité pour la dépasser. Voici une partie du hors d’œuvre dans le 1. Passons aux propositions.

    2. Sassou ne partira pas de son propre chef, comme certains le souhaitent. Il faut deux évènements : la maladie ou un coup d’Etat. L’homme que je suis, épris d’humanité et de respect pour l’homme, ne souhaite à personne la mort brutale ou la disparition brutale, encore moins à Sassou. Certains diront que je suis sassouiste, libre à eux de le penser. Comme vous, cher Oyessi, vous avez du mal à accepter que je campe les acteurs du réseau politique congolais dans leurs forces et faiblesses et que je fasse émerger Sassou comme un élément qui a mieux compris les autres et qui, avec toutes ses ressources (financières, humaines, militaires, manipulatrices, gestionnaires des oppositions, etc.), arrive à émerger dans un monde dit d’intellectuels congolais, de brillants et de compétents professionnellement, pour une personne que Marien Ngouabi et les autres considéraient comme inutile en parlant de Sassou, plus enclin à s’occuper des femmes. Comment un type comme ça, et je ne suis pas naïf quand je pose la question à haute voix, arrive à rester aux affaires aussi longtemps ? La réponse : la plupart des Congolais que nous sommes, sommes corruptibles. Ce n’est pas le pays qui nous intéresse, encore moins l’Etat à construire et la Nation, mais nos arrangements personnels. Le dire, reconnaitre ce fonctionnement endogamique du réseau congolais, c’est être lucide.

    3. Partons de là, car je préfère m’appuyer sur la réalité. Puisque Sassou existe, puisque la mort, ni le coup d’Etat ne l’ont pas fait encore disparaitre, il faut donc a minima l’intégrer dans la réflexion. Sachant que l’analyse que je fais n’aurait plus toute sa pertinence, absolue mais relative, si Sassou n’était plus là et qu’il faudrait inventer d’autres chemins. Sassou est là, que faire ? Il faut d’abord résoudre le problème du Pool. La communauté internationale a son mot à dire. Le veut-elle ? Si ce n’est pas le cas, il faut créer un vaste mouvement au niveau de la société civile pour demander l’arrêt des bombardements en expliquant à tous les Congolais, et même ceux du Nord qui sur ce site sont considérés comme inertes et paresseux, que le Congo existera après Sassou. Il faut sortir de la logique violente, verbale et physique qui nous caractérise, nous membres de la diaspora congolaise et ceux qui sont restés au pays, pour réfléchir de façon sereine aux solutions. Les partis de l’opposition sont discrédités, comme vous le dites cher Oyessi, il faut donc une refondation, des mouvements sociaux à partir de la société civile et en nous appuyant sur les chefs traditionnels que l’on doit convaincre de la nécessité de se parler. D’autres acteurs de la société civile peuvent être intégrés à ce mouvement des chefs traditionnels dont certains vont dire par avance qu’ils sont noyautés par Sassou, il s’agit malgré cet obstacle de faire intervenir les institutions religieuses qui doivent apporter une lecture d’une paix durable. Chefs traditionnels et institutions religieuses et les membres de la société civile, surtout les femmes doivent être à la tête de ces mouvements de dialogue pour discuter avec le pouvoir politique. Voici pour moi une stratégie claire de ce que les autorités actuelles disent du vivre ensemble. Il faut donc les prendre à leur propre jeu.

    4. Nous sommes, cher Oyessi, dans la reconfiguration de la trajectoire formée par la société civile, les femmes, les chefs traditionnels, les institutions religieuses. Une question demeure : comment éviter l’embrigadement des membres de la trajectoire. Concernant le noyau central, à savoir les institutions de la République, soit on accepte les résultats de la réforme constitutionnelle et l’élection présidentielle, alors le dialogue est possible, soit il y a un refus sur ces deux points, dans ce cas là toute mon argumentation tombe et les Congolais vont rester à se regarder en chiens de faïence et à considérer le Congo comme le point nodal où s’exercent les rapports de force pour la maîtrise du pouvoir par la domination des uns et des autres en fonction des évènements, morts des dirigeants ou coups d’Etat. Ce n’est pas ma conception, même si nous sommes dans des démocraties africaines tropicales, c’est-à-dire des démocraties où l’apprentissage des valeurs universelles de vote, d’élections, de choix des dirigeants, d’alternance politique sont encore balbutiantes, mais prometteuses finalement car des échecs naissent toujours des succès futurs, non pas pour nous, non pas pour toi Oyessi et moi Pambou, mais pour nos enfants, nos petits fils et petites filles et arrière petits enfants.

    Voilà cher Oyessi, le débat est ouvert et, comme Montaigne, je n’ai pas le monopole de la vérité. Ce qui structure ma démarche, c’est le doute, le doute de ma propre pensée et mon enrichissement intellectuel avec l’autre qui me permet de m’élever.

  68. Anonyme dit :

    Lucien Pambou je vous cite
    « L’homme que je suis, épris d’humanité et de respect pour l’homme, ne souhaite à personne la mort brutale ou la disparition brutale, encore moins à Sassou ».

    Pourquoi  » ENCORE MOINS A sassou » A vos yeux sassou aurait-il plus d’importance qu’un simple citoyen Congolais qui lui ne demande qu’à vivre paisiblement ???

  69. Lucien Pambou dit :

    A Oyessi

    Bien entendu dans la société civile auprès des chefs traditionnels et des femmes, il faudrait trouver des leaders incontestables, ce qui est une autre paire de manche.

    A anonyme,

    Tous les Congolais sont égaux, quand je dis encore moins à Sassou, il est dans le protocole de mon analyse, car certains sur ce site estiment que sa disparition résoudrait les problèmes congolais. Je ne mets pas Sassou au dessus des autres Congolais, même s’il est président car tous les Congolais, comme Sassou, ont droit à la vie. Je sais que je vais soulever d’autres débats, mais pour moi tous les Congolais se valent humainement.

  70. Anonyme dit :

    Mr Pambou,, c’est justement parce qu’il occupe la place de Président que sassou se doit d’être exemplaire et à plus de devoir envers les autres compatriotes et qu’il est le premier responsable devant le peuple de la situation du pays et du bien être de la population, personne ne l’oblige à rester à ce poste.
    Vous le dédouanez à longueur de commentaires par contre vous vous arrangez toujours par taper allègrement sur les autres qui mêmes si ils ne sont pas des saints (çà je vous l’accorde), ce ne sont pas eux qui actuellement sont aux commandes.
    Vous avez vraiment du mal à simplement écorner celui que vous chérissez tant.

  71. Lucien Pambou dit :

    @ANONYME
    cher vami je ne chéri que mes parents dont ma pauvre maman victoire toukoula morte le 7juin 2016 à pointe noire et que j ‘ai enteree à Diosso dans mon village natal ainsi que mon pére mort lui aussi en 1983 et tous les membres de ma famille morts et vivants
    Pour moi moi Sassou est un membre de mon analyse du réseau et du système politique congolais et donc acteur.je n’ai pas à le chérir mais à l ‘analyser au meme titre que kolelas parfait ou Dzon ou Mokoko ou un autre ou une autre

    cordialement

  72. Lucien Pambou dit :

    cher ami et non cher vami

  73. Anonyme dit :

    Mr Pambou
    Seulement rester dans l’analyse du réseau et du système dans lequel vous aimeriez bien entrainer tous ceux qui veulent simplement sortir de cette dictature mais qui bien sur pour vous n’en est pas une, est un peu simpliste lorsque l’on a en face de soit cette tyrannie familiale qui affame et détruit le pays.
    Il faut savoir appeler un chat un chat et désigner le dictateur comme c’est le cas actuellement de sassou car lui seul détient les commandes et ce n’est pas parce qu’il est plus rusé que les autres à vous entendre dire que ceci n’en fait pas un dictateur de la pire espèce.
    En face d’une barbarie vos analyses n’ont que très peu de valeur pour un peuple affamé.

    « Si tu es neutre en situation d’injustice, alors sache que tu as choisi le côté de l’oppresseur. »
    Desmond TUTU

  74. OYESSI dit :

    Cher Lucien Pambou,

    Même si votre post est assez long parce que vous aviez la notion pédagogique de vouloir bien vous faire comprendre, ce qui n’est pas mauvais puisque nous sommes ici pour s’instruire, je vais essayer de vous apporter mes réponses à votre post.

    Non, je ne vous mets pas de façon absolue dans l’impossibilité de me répondre quand vous dites que  » car vous fermez mon angle de raisonnement en me disant que les opposants au Congo sont tous globalement incapables d’être indépendants, incapables de se faire élire de façon honnête, incapables d’avoir une stature nationale au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un département »

    J’aurai bien voulu que vous repreniez les passages de mon post au lieu de les résumer au point de vouloir sans vous en rendre compte de dire ce que je n’ai pas dit. Voici ce que j’ai dit sur ce que vous résumez:

    « Parmi les nombreux opposants que nous avons au Congo, il ne peut se dégager un chef de l’opposition que si et seulement si, il a le quitus du souverain primaire au cour d’une élection. Par exemple s’il totalise un nombre de députés et Sénateurs conséquents, il peut se prévaloir de ce titre. Encore qu’il faille que ce dernier ait au moins une stature national pour prétendre parler au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un Département »

    Je crois que c’est bien différent de  » que les opposants au Congo sont tous globalement incapables d’être indépendants, incapables de se faire élire de façon honnête, incapables d’avoir une stature nationale au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un département » et quand je dis qu’encore qu’il faille que ce dernier ait au moins une stature national pour prétendre parler au nom de tous et non au nom d’une tribu ou d’un Département c’est qu’ en regardant tous nos élus, ils ne le sont que dans leur tribu et dans leur département quand nous parlons de Député National. Ce n’es quand même pas la même chose entre parmi les les nombreux et tous globalement .

    Ne sont ils pas élus pour siéger dans un Parlement qui vote les lois au nom du peuple Congolais et non au nom de la tribu ou du Département?
    Quand un Gouvernement est formé au Congo, est ce sur la base des compétences ou sur celles des affinités tribales, amicales ou Départementales ou d’allégeance à sassou ou à ses enfants.

    Le dire, c’est enfoncer les portes ouvertes mais c’est la triste réalité, vous savez autant que moi, et j’ai ajouté que « chaque opposant se replie dans sa tribu, parle en langue indigène, n’a pas la possibilité d’aller partout comme il veut parce que le système sassou n’accepte pas cela avec la complicité d’une partie de notre opposition à qui sassou attribue le nombre de Députés qu’il veut. Mieux, pour vous emmerder il crée des candidatures dites indépendantes à qui il donne les moyens financiers conséquents et une fois élus, ils s’alignent sur le Pct donc avec sassou au lieu de créer au sein du Parlement une force d’opposition.
    Quant aux fonds, ils ne viennent que de sassou »

    Je voudrai que vous me dites le contraire de ceci en prenant exemple sur votre théorie des trajectoires. Celle qui fonctionne ici au Congo, c’est celle de sassou.

    Ne me faites pas dire donc que nos opposants sont tous globalement incapables d’être indépendants, incapables de se faire élire de façon honnête, incapables d’avoir une stature nationale. Non je n’ai pas dit cela dans mon post. Ce serait une injure faite à certains de nos opposants qui se battent réellement contre le système sassou et qui en paient le lourd tribu aujourd’hui.
    J’ai beaucoup du respect parmi d’entre eux qui refusent d’aller à la soupe par conviction et par honnêteté intellectuelle qui souffrent comme tant d’autres Congolais, pourtant, ce ne sont pas idiots car ils sont bien formés.
    Il n’ y a que les idiots qui ne changent pas dit-on, c’est pourquoi j’ai de l’admiration pour ceux d’entre eux qui ayant compris le système, hélas bien que trop tard ont rejoint le côté de la raison et se battent pour que changer les choses. Je ne pisserai pas sur leur tête mais je resterai critique à leur égard car personne ne leur a demandé de quitter le bonheur pour venir au combat donc affronter la galère jusqu’à se faire emprisonner.

    Oui les partis de l’opposition sont discrédités pour le simple fait qu’ils ne réussissent pas à mobiliser au delà de ce qu’ils appellent leur fief électoral réduit à la tribu ou au Département. Kolélas père a fait sa prison politique à Itoumbi et PAKO a y fait ses études. Il compte beaucoup de promotionnaires entre autre mon neveu qui l’attendait pour savoir comment organisé son électorat car à Itoumbi, où son père a été beaucoup apprécier et a laissé beaucoup d’amis. On a pas vu PAKO qui s’est cantonné dans son Pool natal. Le dire c’est froisser ses fanatiques et c’est dommage.

    Regardez bien les scores faits par tous les candidats à l’élection Présidentielle, nous en discuterons quand vous me direz ce que vous pensez. En dehors du PCT qui, par corruption et qui bénéficie des acquis du temps du Parti unique, je crois si je ne me trompe pas qu’il y a eu que le général Mokoko qui, sans parti a eu l’adhésion du peuple du nord au sud et c’est triste que les résultats officiels n’ont jamais été publiés siège par siège et que tout a été caporalisé par la CONEL de mon promotionnaire de seconde le sieur BOUKA.

    Oui,il nous faut des mouvements sociaux à partir de la société civile. Sassou ne partira que par un soulèvement populaire configuré de la trajectoire formée par la société civile renfermant hommes et femmes.

    Je suis dubitatif pour les chefs traditionnels qui n’étendent que le son de cloche des citadins sensé porter le savoir des blancs car la démocratie tel que nous voulons la pratiquer, que comprennent t-ils? quand le chef de mon village, mon propre grand frère me demande que la constitution que sassou veut changer c’est quoi alors qu’il touche des émoluments pour son titre de chef de village. Les institutions religieuses? Trop corrompues au Congo. Les dignitaires religieux du Congo roulent 4X4 flambant neufs offerts par sassou. Il émargent à Mpila.

    Comment éviter l’embrigadement des membres de la trajectoire. C’est simple,ne pas associer à la trajectoire car corruptibles. Ce qui n’est pas facile franchement.

    Oui il faut que Sassou quitte la scène politique de façon définitive pour que la vie démocratique redevienne normale car tout sera remis à plat pour nous extirper du système sassou en commençant pas dissoudre le PCT. Ses militants doivent créer un autre Parti car, Parti unique au temps du mono, il fallait le dissoudre à la CNS afin qu’il ne bénéfice plus des acquis engrangés pendant le mono entre autre les biens mobiliers et immobiliers pendant que les autres partis partaient de zéro.

    « Cher Oyessi vous savez parfaitement que dans notre pays les notions de compétence professionnelle ne sont pas la référence pour accéder à la gestion institutionnelle de notre pays et que ce qui importe le plus depuis la fin des années 1960, c’est l’adhésion à un parti politique, le PCT en l’occurrence, c’est l’allégeance aux personnes qui dominent le réseau, c’est la référence à la tribu ou au clan, même si certains refusent de regarder la réalité, pour ma part il faut connaitre cette réalité pour la dépasser ».

    « cher Oyessi, vous avez du mal à accepter que je campe les acteurs du réseau politique congolais dans leurs forces et faiblesses et que je fasse émerger Sassou comme un élément qui a mieux compris les autres et qui, avec toutes ses ressources (financières, humaines, militaires, manipulatrices, gestionnaires des oppositions, etc.), arrive à émerger dans un monde dit d’intellectuels congolais, de brillants et de compétents professionnellement…. »

    Non ce n’est un secret pour tout Congolais que ce que vous décrivez est la réalité et je n’ai pas du mal a accepter que vous campiez sur les acteurs du réseau politique Congolais et que sassou soit le mieux qui ait mieux compris les autres. C’est lui qui a mis le système en place depuis longtemps et les autres ne savent que le subir à défaut de trouver les solutions. D’où les signes d’impuissance dans lesquelles nos opposants s’y trouvent et nous avec.

    Parti unique au temps du mono, il fallait le dissoudre à la CNS afin qu’il ne bénéfice plus des acquis engrangés pendant le mono entre autre les biens mobiliers et immobiliers pendant que les autres partis partaient de zéro.

    Pour ceux qui ont compris le système et veulent en sortir, ils se retrouvent en face de sassou qui maitrise bien son système et les anéantit soit par corruption soit par élimination physique.

    C’est tout cela le système sassou qu’il faut détruire. Je sais que nous ne mettrons pas tout le monde à la poubelle, mais nous ne raterons plus de repartir au point zéro, qui à remettre une transition en place pour redéfinir comment gérer la république.

    Oui il faut que Sassou quitte la scène politique de façon définitive pour que la vie démocratique redevienne normale car tout sera remis à plat pour nous extirper du système sassou en commençant pas dissoudre le PCT. Ses militants seront bien obligé de créer un autre Parti, qui prendre c.mme sigle le « dzokou » emblème sur lequel leur champion va aux élections depuis 2002.

    Vous voulez savoir comment?

    Par un soulèvement populaire si dans notre opposition et notre société civile il y a encore du répondant. Okombi Salissa nous a fait raté cette occasion, quand micro à la main au Boulevard, la foule scandait qu’il fallait aller au Palais comme en 1963 quand Youlou fut chassé du pouvoir. Pour seule réponse, Okombi Salissa nous a dit d’attendre quand le signal sera donné. Nous attendons en vain ce signal pendant que sassou tue au Pool.

    Mais si d’aventure le soulèvement populaire chasse sassou, voici ce que nous ferons.

    1- Ressortir la Constitution de 1992 qui nous a permis d’avoir pour la première fois au Congo une élection libre et démocratique même si par le suite sassou l’a piégée avec ses accords avec Lissouba et Kolélas par la suite. Cette constitution pourra être dépoussiéré au besoin pour mieux l’adapter aux contraintes actuelles.

    2-Faire les états généraux de l’Armée où il sera déterminée clairement comment se faire recruter. et comment avancer en grade. Mettre tous les militaires en fin de carrière à la retraite sans complaisance.

    3- Faire les états généraux de la Santé avec priorité de construire deux hôpitaux, un à ouesso et un à Nkayi tout en perfectionnant complètement A.Cisé à Pointe noire et Marien Ngouabi à Owando, en les dotant de tout le matériel approprié. Le CHU de Brazzaville se verra élargi sur le terrain de l’école sise à côté de la Morgue car il faut arrêter de traumatiser les pauvres enfants. Leur école sera construite ailleurs.

    4-Faire les états généraux de la fonction Publique et de la justice et refondre de fond en comble la liste des fonctionnaires Congolais et définir les critères de nomination selon les compétences

    5- Faire les états généraux de l’éducation Nationale qui n’aura qu’un seul Ministre à sa tête épaulés par des Directeurs Généraux de chaque branche d’enseignement.

    Quand on aura touché à ses secteurs en donnant une autre orientation que celle du système mis en place par sassou et ses fanatiques, on aura vaincu son système.

    Si les recommandations de la CNS, cette grande messe où tout a été dit pendant des mois avaient été mis en application, je crois que nous nous serions débarrassés du système sassou.

    Malheureusement, ceux qui étaient arrivés aux affaires n’étaient que les propres amis de sassou qui avaient tourné casaque au PCT pour aller boucher à  » maba matatu » et qui se sont assis dessus en laissant le Professeur Lissouba rêvé à sa Petite Suisse ce qui était possible pour peu que nous soyons sérieux dans la gestion de la chose publique et de la cité.

    Il faut dire aussi que cette bêtise de lavement des mains imposée par Mgr Nkombo avait remis le tueur en scelle, mais comme il est du Pool, il ne faut pas en parler de peur de se faire traiter de tribaliste parce que tous les fanatiques et accros à leur tribu ne veulent pas qu’on touche à leur tribu

    Moi non plus, je n’ai pas le monopole de la vérité.

    A bientôt et bonne soirée.

  75. OYESSI dit :

    lire: ….sont aller bouffer à maba matatu

  76. Lucien Pambou dit :

    Cher Oyessi
    tu ne m’as pas toujours dit par quels moyens faire partir SASSOU DU POUVOIR
    _ par mort naturelle

    _pr elections

    _ par coup d ‘etat

    _ par insurrection des populations congolaises lesquelles

    Merci pour chacune des hyptheses de dire comment on organise la nouvelle démocratique puisque c ‘en est pas une au congo comme tu le dis et le pense

  77. Lucien Pambou dit :

    la nouvelle vie démocratique
    et le penses
    par élections

  78. OYESSI dit :

    @ Mon cher Lucien Pambou,

    Je sais que mon post a été trop longtemps et vous n’ aviez peut être pas pris soin de le parcourir entièrement.

    A- Pour faire partir sassou voici ci – dessus ce que j’ai dit;

    Oui,il nous faut des mouvements sociaux à partir de la société civile. Sassou ne partira que par un soulèvement populaire configuré de la trajectoire formée par la société civile renfermant hommes et femmes.

    Par un soulèvement populaire si dans notre opposition et notre société civile il y a encore du répondant. Okombi Salissa nous a fait raté cette occasion, quand micro à la main au Boulevard, la foule scandait qu’il fallait aller au Palais comme en 1963 quand Youlou fut chassé du pouvoir. Pour seule réponse, Okombi Salissa nous a dit d’attendre quand le signal sera donné. Nous attendons en vain ce signal pendant que sassou tue au Pool.

    B- Comment organiser la nouvelle vie démocratique? j’ai proposé 5 étapes ci dessus que j’estime comme des passages obligés pour repartir sur des bons pieds.

    1- Ressortir la Constitution de 1992 qui nous a permis d’avoir pour la première fois au Congo une élection libre et démocratique même si par le suite sassou l’a piégée avec ses accords avec Lissouba et Kolélas par la suite. Cette constitution pourra être dépoussiéré au besoin pour mieux l’adapter aux contraintes actuelles.

    2-Faire les états généraux de l’Armée où il sera déterminée clairement comment se faire recruter. et comment avancer en grade. Mettre tous les militaires en fin de carrière à la retraite sans complaisance.

    3- Faire les états généraux de la Santé avec priorité de construire deux hôpitaux, un à ouesso et un à Nkayi tout en perfectionnant complètement A.Cisé à Pointe noire et Marien Ngouabi à Owando, en les dotant de tout le matériel approprié. Le CHU de Brazzaville se verra élargi sur le terrain de l’école sise à côté de la Morgue car il faut arrêter de traumatiser les pauvres enfants. Leur école sera construite ailleurs.

    4-Faire les états généraux de la fonction Publique et de la justice et refondre de fond en comble la liste des fonctionnaires Congolais et définir les critères de nomination selon les compétences

    5- Faire les états généraux de l’éducation Nationale qui n’aura qu’un seul Ministre à sa tête épaulés par des Directeurs Généraux de chaque branche d’enseignement.

    Quand on aura touché à ses secteurs en donnant une autre orientation que celle du système mis en place par sassou et ses fanatiques, on aura vaincu son système.

    Que pensez vous. Merci

  79. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES
    « Lorsqu’en se la joue solo dans une équipe de foot le résultat est souvent celui d’un échec »
    chers compatriotes qui écriviez beaucoup sur cette espace, vous semblez aller chercher le diable trop loin dans des explications qui essoufflent le lecteur ici , la situation du Congo est un complot international où les occidentaux aidés par les locaux tirent donc les manettes depuis les officines pour leur intérêts tant stratégiques qu’économiques. Je veux dire ici qu’il est opportun de ne pas se tromper de cible le mal du pays est connu alors qu’il faut unir les forces pour l’éradiquer au lieu de venir pondre sa colère sur les autres ici. Pour preuve comment expliquez-vous le fait que le président Français s’acharne sur KABILA devant une tribune des nations unies sans un mot pour la cause des Congolais de Brazzaville (pool)? et comment se fait-il que le pouvoir en place s’autorise cet acharnement sous bien sûr l’aval de soit disant cadres du pool? en prétextant que Ntoumi est le mal du pool? Il a fallut que les réseaux sociaux en disent pour que Parfait Kolelas parle au gouvernement? quelle plaisanterie voilà les fossoyeurs du Congo démasqués.

    Le jour que les cadres du pool s’étaient réunis pour dire des énormités il aurait fallut qu’ils demandent au gouvernement de faire arrêter les massacres dans le pool et partout je crois que ce gouvernement allait fléchir,,,,mais coup de théâtre ils se sont contentés de plaire au maître.

    La solution reste en fait dans les mains du peuple lui même et avec qui? au devant,,,,,,,surtout pas le clergé du Congo à la différence de celui de la Rdc kinshassa. Attendons donc un nouveau né porteur d’espoirs qui viendra secourir ce peuple que nous sommes, et entre temps Poaty Pangou et les autres continuerons le divertissement d’avec Tony Moudilou .

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