Message de Sassou Nguesso à la nation : Un aveu trop timide et trop tardif de la corruption avancée

Pascal MALANDA

Combien de fois nous avons prôné ici-même notre responsabilité et notre devoir de dignité dans la lutte contre nos adversaires politiques. En ce qui me concerne personnellement, Sassou n’est pas un ennemi dont je souhaite la mort (au grand dam de nombreux internautes qui assimilent mon choix à une capitulation devant un tyran) mais un adversaire politique dont je souhaitais la sortie honorable de la scène politique et dont je souhaite aujourd’hui encore le départ négocié (pendant qu’il est encore possible, mais pour combien de temps encore ?) du pouvoir pour la démocratisation du pays et la paix dans le CONGO ETERNEL. Il a fait son temps et s’il n’a pas su tirer sa révérence avec élégance, qu’il parte au moins sans plonger le pays dans la ruine totale. Nous reconstruirons ce pays hyper endetté, mais que lui et son clan nous fassent l’économie d’une nième guerre inutile.

C’est dans cet esprit critique que j’ai suivi de bout en bout le laborieux et lancinant message à la nation qui nous a été proposé à l’entame de l’an neuf. A la différence des messages habituels, il y a enfin une timide, mais trop tardive reconnaissance des graves maux qui minent notre société. Quel gâchis et que de temps perdu !!!Reconnaître que le mot RUPTURE qui a constitué son slogan pour l’année 2017 a été tourné en dérision jusqu’au sein même de l’hémicycle est un triste aveu après 33 ans de règne sans partage. S’il a pointé l’impunité et la corruption qui gangrènent tout le système depuis des décennies, n’en est-il pas le responsable numéro 1 ? La meilleure lutte contre l’impunité ne serait-elle pas de se punir lui-même d’abord en annonçant sa démission pour faillite grave ?

Monsieur Sassou n’est certes pas omnipotent, mais il a bâti autour de lui un système d’allégeance et de soumission qui a généré une pléiade de courtisans ultra zélés qui ne lui disent que ce qu’il veut entendre. Il est aujourd’hui victime de son propre système qui lui obéit au doigt et à l’œil, depuis sa majorité complaisante jusqu’à l’opposition parlementaire à sa solde (au propre et au figuré). Pourquoi s’étonner alors que personne n’agisse sans deviner la pensée du chef pour la satisfaire avant même d’agir ? Où sont et que sont devenus tous ceux de ses proches collaborateurs qui lui ont conseillé de ne pas toucher à la Constitution de 2002 ? Si la justice n’est pas instrumentalisée depuis le sommet, d’où lui vient subitement la ferme conviction qu’en trois petits mois du premier trimestre de 2018 elle va faire ce qu’elle n’a pas pu ou voulu faire en 18 mois ou plus ? D’où vient-il que cette justice ait refusé jusqu’à ce jour de libérer Paulin Makaya qui a purgé sa peine depuis novembre dernier ? Monsieur Sassou ne sait-il pas mieux que sa propre ‘’justice’’ les raisons pour lesquelles Mokoko et Okombi ainsi que de nombreux autres concitoyens sont en prison sans jugement au-delà des délais judiciaires légaux ? Monsieur veut-il jouer à l’ignorant pour se dédouaner alors qu’en flic n°1 du pays, il a une fiche détaillée sur tous ses concitoyens qu’il a transformés en esclaves ?

Par ses déclarations sur la justice congolaise, monsieur Sassou s’est mis dans une situation complexe et inconfortable à souhait. Si la justice « s’exécute » en trois mois, cela prouvera qu’elle est à ses ordres, ce que tout le monde sait depuis longtemps. Si en revanche elle reste dans son comportement de corruption avancée et refuse de se rendre à l’évidence, cela voudra dire que la parole de Sassou n’a plus d’impact sur ses subordonnés qui n’en font qu’à leur tête. Quelle autorité aurait-il alors pour prétendre gérer (même illégalement) l’avenir d’une nation s’il est incapable de discipliner sa propre justice (le troisième pouvoir qui n’a d’indépendant que le qualificatif) ?

A la décharge de monsieur Sassou, ses courtisans ultra zélés sont de plus en plus autonomes et « créatifs », préoccupés qu’ils sont à apprendre à survivre dans l’âpre après Sassou qui s’annonce à grande vitesse. Dans les régies et les services, ils font preuve d’une inventivité au-delà de l’imaginable. La corruption est à tous les étages de la société comme il le reconnaît lui-même. Les auteurs de ce drame national offrent le lamentable spectacle d’un système en fin de vie dont il faut tirer le maximum avant la chute inéluctable. N’étant pas omnipotent, Sassou ne peut savoir ce qui se passe dans tous les ministères. Mais peut-on croire un seul instant que les sociétés pétrolières privées créées et gérées par sa parentèle l’ont été à l’insu de son bon gré ? Si c’est le cas, à quoi ont servi les lois instituant des commissions d’enquête parlementaires pour gérer les cas litigieux et les flagrants conflits d’intérêt? Ces commissions et d’autres encore chargées du contrôle et de la vérification dont Sassou semble découvrir trop tard les vertus sont-elles encore capables de sauver un mastodonte tentaculaire entraîné vers le précipice par le poids de sa propre corruption ?

Monsieur Sassou est-il encore crédible quand il parle du respect de la Constitution ? Le rire de l’assemblée qu’on notera à la 48ième minute de son discours devrait l’interpeller au premier chef. C’est ce qui lui reste d’autorité qui est bafoué devant la nation entière et le corps diplomatique présent dans la salle.

Entre la 48min 35 et la 49min 22, Sassou déclare sans sourciller ce qui suit : « …Puisqu’il est question de la justice, tout en respectant le principe tangible de la séparation des pouvoirs prescrit par la constitution (PAUSE ET RIRE DE l’ASSEMBLEE) j’émets le vœu en tant que garant des institutions, que s’ouvre courant premier trimestre de l’année 2018 le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sûreté de l’Etat au terme des scrutins référendaires et présidentiels de 2016… »

Pour finir, jetons un regard très critique aux plumes qui ont rédigé ce discours pathétique. Avaient-elles besoin d’introduire les crottes de chèvre dans une prose destinée à être écoutée au-delà du Congo ? Si l’objectif était d’humilier l’orateur, ils l’ont largement atteint et c’est dommage pour l’image de notre pays et de nos cadres.

Morceau choisi entre la 46ième min 40 sec et la 47ième min 03: «  Nous devons promouvoir l’excellence afin que l’intelligence collective secrète de nouveaux modes de pensée et d’agir. Sans créativité, comment nos ancêtres auraient-ils réalisé que la crotte de chèvre était un intrant agricole capable d’accroître production…. »

Les plumes auraient-elles oublié de souffler à notre orateur national que pour lutter contre les gaz à effet de serre et sauver la planète, nos contemporains seraient très avisés de capter les pets des vaches de sa ferme d’Oyo afin que le méthane qu’ils contiennent ne contribue pas au réchauffement de la planète ? Heureusement que cette prose de haut vol n’a pas été servie à la COP 23.

En matière de créativité agricole de nos ancêtres, il y a des exemples plus élogieux et moins scatologiques à mettre avec fierté à la face du monde. Les miens ancêtres ont découvert depuis plus de deux siècles les vertus des Vungàs, ces espaces de culture biologique que l’Europe redécouvre avec émerveillement aujourd’hui sous la forme de permaculture. Au moment où l’on parle de relance de l’agriculture tout est fait pour nous empêcher de redorer le blason de notre productivité ancestrale. Toute notre expertise nationale est jetée aux orties alors que nous avons de quoi faire du Congo un géant agricole en trois petites années.

 

Plus grave, ce message à la nation a soigneusement évité le terme de dialogue inclusif. Visiblement, pour monsieur Sassou et son entourage immédiat, rien ne justifie une telle démarche. Le pays étant en paix et en pleine émergence économique à l’horizon 2025, à quoi servirait-il en effet de s’asseoir autour d’une table et trouver ensemble les solutions aux maux qui minent notre société ? Cependant, l’obstination des faits est telle que la crise du Pool qu’il considérait il y a peu comme pure lubie d’une opposition en mal de visibilité et instrumentalisant des ‘’ bandits’’ de grand chemin a fini par aboutir à un accord de cessez-le-feu avec ramassage des armes etc. A-t-on vraiment besoin d’éteindre un feu imaginaire et ramasser des armes virtuelles ? Nous avion pourtant montré ici-même l’absurdité et l’impasse de cette guerre imposée à toute une région. Nous avions insisté sur le fait qu’en arrêtant les hostilités, Ntumi mettrait Sassou en grande difficulté, prouvant aux yeux de la nation et du monde entier ce qui n’a d’autre nom qu’un grand gâchis. Nous avons été appelés de tous les noms d’oiseaux.

Dans le même ordre d’idées, la chasse aux voleurs des deniers publics semble timidement s’amorcer. Le menu fretin du CHU ne suffira pas à combler la soif de justice du peuple congolais. Il faudra livrer tous les piranhas qui ont sucé les finances du pays. Et en matière de piranhas, qu’ils soient aux Grands Travaux, à la SNPC ou ailleurs, ils devront tous rendre le même compte au peuple souverain, à commencer par le piranha n°1, suivez mon regard….Pas de justice à deux vitesses, pour les parents et les moins-parents. On ne peut pas arrêter Bouya qui bénéficie encore de la présomption d’innocence (SANS RIRE) sans toucher Kiki contre qui une procédure est déjà en cours en France. Si la justice veut redorer son blason, elle doit le faire de façon cohérente et conséquente.

Seul un dialogue intelligent et inclusif épargnera à notre pays des drames inutiles comme la guerre du Pool ou celles à venir, consécutives à un effondrement si on n’y prend garde. Qui a dit qu’au Congo l’histoire à la fâcheuse tendance à se répéter ? Apprenons enfin de notre sombre histoire afin que 2018 nous ouvre un avenir radieux pour tout le monde dans ce CONGO ETERNEL où tout le monde retrouvera sa juste place, même les actuels fossoyeurs du pays dont certains éviteront difficilement le lynchage populaire qui couve déjà.

Pascal MALANDA

Diffusé le 11 janvier 2018, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

30 réponses à Message de Sassou Nguesso à la nation : Un aveu trop timide et trop tardif de la corruption avancée

  1. Anonyme dit :

    Parler et faire de l’analyse politique avec une mafia c’est ridicule. Toute cette famille n’est qu’une bande organisée de truands et d’assassins qui a fait main basse sur un pays pour son seul profit et pour se faire a revêtu des habits d’hommes politiques comme couverture.
    Sassou en a rien à « foutre » du bien être de la population Congolaise, c’est le dernier des ses soucis, la seule chose qui peut encore l’inquiéter c’est la médiatisation internationale de ses forfaits. C’est d’ailleurs pour cela que toute son énergie et les moyens qu’il dispose sont concentrés à rendre acceptable l’inacceptable aux yeux des opinions internationales.

  2. Val de Nantes dit :

    @malanda le dialogue est une cure d’intoxication nationale pour un sassou habitué à berner le peuple .
    Heureusement qu’il n’y ait pas fait allusion
    Le terme tardif , que tu emploies ,me paraît trop inconséquent au regard des crimes dont sassou est un abonné .
    Lui tendre encore la possibilité de manier le bâton c’est un peu fort de café .

  3. Val de Nantes dit :

    @malanda
    Au risque de balbutier , ton côté enfant de poto poto est empreint d’une condescendance illimitée lorsqu’il s’agit d’abattre le grand frère de ouenze .
    Tu as les mots du chef de village soucieux et de la protection de sa populace et du sens de la répartie .
    Sassou n’en mérite pas tant .

  4. le fils du pays dit :

    On ne peut pas demander a une personne de porter dix kilogrammes(10kg) alors qu’elle n’est pas capable de porter cinq kilogrammes(5 kg).C’est le cas typique de Mr Sassou,un homme tres irresponsable qui ne pouvait pas gerer son foyer dans annees 1960-1970 que ses amis du crime,membres de tous les groupes ethniques du pays,tous membres du pct et apparentes(un conglomerat de criminels avec quarante neufs balais des activites criminelles sous leurs ceintures) ont soutenu et soutiennent encore des les premieres de l’assassinat de Mr Ngouabi leur bienfaiteur .
    Mr Sassou,ses amis et sa famille,c’est une disgrace pour le Congo.Detourner plus de cent milles milliards de petrocfa de deniers publics et aller mettre le pays dans la gueule de l’empire du millieu(Chine),c’est un exploit en terme d’idiotie et en terme de crime sans precedent.

  5. Val de Nantes dit :

    @malanda tu as certes le couteau , est il bien tranchant , j’en doute .

  6. Val de Nantes dit :

    Sassou pas omnipotent ???.@malanda es tu devenu le Mgr kombo des temps modernes ?
    Sassou s’est toujours servi du kombisme Pour mieux étouffer sa proie ,tel un sphinx.le kombisme est une culture politique du pardon dont sassou n’est pas un adepte .Ceux qui lui en ont servi ,en ont fait les frais .
    Je crains que tu apparaîsses comme l’éternel manteau de Noé jeté sur les crimes imprescriptibles de sassou à l’encontre de notre pays
    Un simple mot peut dénaturer la philosophie d’un message . Vous en avez fait plusieurs .
    L’accoutumance. Quand tu nous tiens .

  7. Val de Nantes dit :

    J’ai passé mes fête de fin d’année au Luxembourg où j’ai mangé des crevettes et des litchis venus de Madagascar . point des produits agricoles et de pêche du Congo de sassou .
    L’agriculture est une distraction cérébrale chez sassou .
    Alors malanda , parler de l’agriculture sous sassou est une hérésie .

  8. Val de Nantes dit :

    Lire .. fêtes .

  9. Pascal Malanda dit :

    Cher Anonyme,

    Vous dites :

    « Parler et faire de l’analyse politique avec une mafia c’est ridicule. Toute cette famille n’est qu’une bande organisée de truands et d’assassins qui a fait main basse sur un pays pour son seul profit… »

    Quand on a dit cela, la suite c’est quoi ? On se couche par terre, on se couvre de cendre et on pleure comme les Juifs au bord de la rivière de Babylone en se souvenant de Sion ?

    « …la seule chose qui peut encore l’inquiéter c’est la médiatisation internationale de ses forfaits. C’est d’ailleurs pour cela que toute son énergie et les moyens qu’il dispose sont concentrés à rendre acceptable l’inacceptable aux yeux des opinions internationales. »

    Sassou peut corrompre la planète entière, si le peuple congolais se lève comme un seul homme du nord au sud d’est en ouest, en commençant par Brazza-Nord, il ne tiendra pas 6 heures. Nous passons notre temps à tirer à boulets rouges sur Kolélas et Tsaty (je ne les défends en aucun cas), à dénigrer Munari et Bowao, à diaboliser la diaspora alors que notre énergie devrait être concentrée sur un seul but : obtenir le départ (pacifique, pour moi ; et violent pour les autres – c’est un débat secondaire) de Sassou.

    Si j’ai appris une chose du marxisme-léninisme, c’est que dans la lutte politique, il y a une contradiction principale qui doit être résolue en priorité et des contradictions secondaires auxquelles on ne s’attaque qu’après la disparition de la contradiction principale. Nous Congolais, dans notre vilénie ancestrale, adorons mettre la charrue avant les bœufs. Il est peut-être là, notre mal commun.

    Val de Nantes dit :

    « @malanda
    Au risque de balbutier , ton côté enfant de poto poto est empreint d’une condescendance illimitée lorsqu’il s’agit d’abattre le grand frère de ouenze. »

    J’ai toujours assumé avec fierté mon identité d’enfant de Poto-Poto. Toi et moi avons vécu le melting-pot depuis le berceau. J’en ai gardé une farouche nostalgie qui m’empêche peut-être de voir la cruauté qui s’est installée au cœur de notre cité. Je l’assume et en disciple de Monseigneur Kombo, je ne serai pas le premier à jeter la pierre sur la prostituée Samaritaine. N’attends donc pas de moi que je jette la pierre sur Sassou, enfant de Poto-Poto comme moi (même si né au village, il est venu sur le tard à Poto-Poto comme il nous l’a avoué un jour de janvier 1992). Ceci étant dit, je n’empêche personne de lyncher Sassou, de dépecer sa chair et de la manger. Une chose est sûre, je ne serai pas un convive à cette table.

    « Tu as les mots du chef de village soucieux et de la protection de sa populace et du sens de la répartie.»

    J’aurais bien aimé être ce chef de village qui ne voit pas le diable, même en Sassou, mais qui dénonce avec vigueur les crimes de ce dernier, tant sur le plan politique qu’économique, même s’il bénéficie de la présomption d’innocence. Tu as bien compris qu’au-delà de la petite personne mortelle (comme tout le monde) de Sassou, toute mon énergie va à la préservation du CONGO ETERNEL, du Congo de la concorde qui nous survivra à tous, en commençant par Sassou.

    Tu dis :
    « Sassou n’en mérite pas tant. »
    Qui suis-je pour le juger ? Je laisse ce soin au peuple souverain. Je m’efforce de lutter, non pas contre les hommes ou leurs idées (aussi mesquines qu’elles soient) ; mon combat est entièrement orienté vers un idéal de rassemblement, de consensus et d’harmonie. Un Congo réellement réconcilié n’aurait jamais permis un règne aussi long et calamiteux. Le fait-même que cela ait eu lieu, dit beaucoup plus sur notre incapacité intrinsèque que sur le mal de Sassou.

    le fils du pays dit :

    « On ne peut pas demander a une personne de porter dix kilogrammes(10kg) alors qu’elle n’est pas capable de porter cinq kilogrammes(5 kg).C’est le cas typique de Mr Sassou,un homme tres irresponsable qui ne pouvait pas gerer son foyer dans annees 1960-1970 que ses amis du crime… »

    Vous avez partiellement raison puisque l’adage dit : « Si on ne peut pas être sérieux dans les petites choses, on ne peut pas l’être dans les grandes. » Je sais aussi que chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. Où sont ceux qui accusaient Youlou d’avoir tout volé en 3 ans de règne ? Ceux qui reprochaient à Massambat-Débat d’avoir organisé en 5 ans d’horribles assassinats par JMNR interposée ? Ceux qui ont accusé Ngouabi d’avoir tribalisé le Congo en 9 ans ? Ceux qui mettent sur le compte de Yhombi le fait d’avoir affamé les Congolais pendant 2 ans ? Ceux qui reprochent à Lissouba d’avoir ruiné le Congo en 5 ans.

    Que disent-ils de Sassou après 33 ans de règne et l’état dans lequel il va laisser le pays ? Petit détail : A ce jour, à lui seul, Sassou sera resté au pouvoir 9 ans de plus que les 24 ans cumulés par les 5 autres présidents du Congo. Il laissera au Congo en héritage une dette extérieure égale au double de la dette cumulée des 5 autres pays de la CEMAC. Qui pourra faire pire ?
    Nous sommes un peuple complaisant à l’égard de la médiocrité et intolérant à l’égard de l’excellence et de la rigueur. Je suis très curieux de savoir qui remplacera Sassou et combien de temps il mettra avant de céder la place à son successeur.

    Val de Nantes dit :

    « Sassou pas omnipotent ???.@malanda es tu devenu le Mgr kombo des temps modernes ? »

    Cher Val de Nantes, je n’ai jamais caché mon admiration pour Monseigneur Ernest Kombo. Ce grand homme de Dieu nous a sauvés d’une grande catastrophe en 1991-1992. Ingrats que nous sommes, nous n’avons jamais apprécié à sa juste valeur le courage inhumain dont il a fait preuve pour sauver son pays d’une potentielle guerre meurtrière en 1991-1992. Aujourd’hui, nous nous trouvons à la veille d’un immense chambardement. Que se serait-il passé si l’avion de Sassou avait été abattu par Dabira comme le prétend le pouvoir ? Aurait-on de nouveau mis ce crime sur Ntumi et par-delà sur le pauvre Pool ?

    Tu dis :

    « Sassou s’est toujours servi du kombisme Pour mieux étouffer sa proie ,tel un sphinx.le kombisme est une culture politique du pardon dont sassou n’est pas un adepte .Ceux qui lui en ont servi ,en ont fait les frais. »
    Il y a un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps. Un temps pour étouffer sa proie, un temps pour être étouffé par un autre prédateur. Aujourd’hui, ce n’est plus Sassou qui dicte la loi au Congo. Prions que ce pays ne sombre pas dans l’anarchie. Ressaisissons-nous tous, au-delà de nos petits égoïsmes.

    « Je crains que tu apparaîsses comme l’éternel manteau de Noé jeté sur les crimes imprescriptibles de sassou à l’encontre de notre pays »
    Si pour sauver le Congo il faut se dresser contre les extrémistes, alors je serais ce manteau de Noé. Le sort de Sassou est entre les mains de Dieu et l’exécutant de cette volonté divine est le peuple souverain. Personne (en tout cas pas moi) ne pourra s’opposer à ce que le peuple décidera de faire de Sassou. Il a été pardonné en 1992, qui avait réussi à s’opposer à ce pardon ? Que Sassou ait abusé de ce pardon et se retrouve demain devant le tribunal du peuple, quoi de plus logique ? Mais encore une fois, apprenant à respecter la volonté souveraine du peuple. Qu’il lynche Sassou ou qu’il lui pardonne une deuxième fois, c’est son droit et devoir de souverain primaire.

    Tu dis :
    « J’ai passé mes fête de fin d’année au Luxembourg où j’ai mangé des crevettes et des litchis venus de Madagascar . point des produits agricoles et de pêche du Congo de sassou .
    L’agriculture est une distraction cérébrale chez sassou .
    Alors malanda , parler de l’agriculture sous sassou est une hérésie. »

    Mon logiciel cérébral fonctionne déjà entièrement en mode « après-Sassou ». Sassou et son régime sont condamnés par l’histoire. Depuis la première conférence que Congo-Liberty avait organisée à l’Ageca en 2013, ma devise a toujours été : « Utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou ». Je rêve d’un Congo libéré de ce régime et réconcilié avec lui-même. Un Congo ou les rancœurs de plus d’un demi-siècle céderont la place à une paix des cœurs, une paix des braves. Un Congo qui retrouvera sa place de pays tropical. Avec une volonté titanesque et un peu d’abnégation, nous pouvons relancer l’Agriculture du pays en moins de trois ans et lui redonner sa vocation de colonne vertébrale de l’Afrique Centrale, de pays tourné vers la modernité, la diversité économique et politique et la démocratie pour le bien-être du peuple congolais dans son ensemble, du nord au sud, d’est en ouest.

    Malheureusement, des nuages sombres s’accumulent de nouveau sur notre beau pays. Trop de Congolais rêvent de guerre, de sang et des larmes des autres. En quoi sont-ils différents de Sassou, en dehors du fait qu’ils ne sont pas encore arrivés au pouvoir ?

  10. JDM dit :

    Je ne savais pas qu’il y avait encore des compatriotes qui donnaient de l’importance a ce que dit un psychopathe. C’est comme demander à un capo du cartel de Tijuana de lutter contre le commerce des stupéfiants.

  11. Pascal Malanda dit :

    Cher JDM

    Sassou est peut-être psychopathe, mais n’ayant pas de preuve de sa pathologie (je n’ai pas de contact avec son médecin traitant), je vous laisse assener ce que vous considérez comme évidence. Mais s’il est établi que Sassou est un psychopathe, nous avons un réel problème en tant que peuple. Cela voudrait dire deux choses : Youlou avait raison de dire que nous serons un jour dirigé par un fou. Et si nous somme dirigés par un fou, c’est que nous sommes un peuple de fous, car au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

    Trois petites choses pour vous montrer que ceux qui crient au voleur sont parfois plus voleurs et ceux qui crient au feu sont parfois de vrais pyromanes. Je ne mets pas en cause votre santé mentale, je vous invite tout simplement à la réserve dans les affirmations gratuites, même contre vos adversaires les plus ignobles.

    1. Jesus : « Avant d’enlever la paille dans l’œil de ton prochain (Sassou), enlève d’abord la poutre dans ton propre œil. »

    2. Milan Kundéra : « Si un dément se prend et vous prend pour un poisson, allez-vous vous déshabiller pour lui prouver que vous n’avez pas de nageoires ? » Si Sassou est un dément, cher JDM, soyez un peu moins dément en ne vous abaissant pas à le traiter de psychopathe, c’est tout le Congo que vous enfermez dans un asile.

    3. Blague :
    – Papa, on nous a expliqué ce matin la signification du mot alcoolique. Je n’ai pas très bien compris. C’est qui un alcoolique ?
    – Fiston, c’est très simple. Tu vois les 4 arbres au fond du pré, et bien, un alcoolique en vois 8.
    – Mais papa, je ne vois que 2 arbres….
    Moralité….Nous sommes parfois des alcooliques qui nous ignorons. Cela ne dédouane en rien tous ceux qui abusent du plaisir de la bouteille.

  12. Val de Nantes à@malanda dit :

    Reconnais que tu nous as servis un plat, Sassou dont les arômes ont un goût amer et inoffensif
    Je reste sur ma faim ,le plat ne ravive pas mes papilles .
    Ton cordon ombilical avec sassou est imparfaitement coupé . j’en veux davantage , pour me convaincre de ton sassoufit.

  13. Iwarangot dit :

    Je trouve plutôt que M. Malanda a écrit – comme souvent d’ailleurs – un texte imminemment propre et intellectuel à la fois.

    Quelques extraits pleins de pertinence :  »….Sassou, un adversaire politique dont je souhaitais la sortie honorable de la scène politique et dont je souhaite aujourd’hui encore le départ négocié (pendant qu’il est encore possible, mais pour combien de temps encore ?) du pouvoir pour la démocratisation du pays et la paix dans le CONGO ETERNEL. Il a fait son temps et s’il n’a pas su tirer sa révérence avec élégance, qu’il parte au moins sans plonger le pays dans la ruine totale. Nous reconstruirons ce pays hyper endetté, mais que lui et son clan nous fassent l’économie d’une nième guerre inutile ».

    Faisons vraiment attention à la nième guerre inutile, Sassou ayant le cynisme dans les gênes.

    Encore :  »Monsieur Sassou n’est certes pas omnipotent, mais il a bâti autour de lui un système d’allégeance et de soumission qui a généré une pléiade de courtisans ultra zélés qui ne lui disent que ce qu’il veut entendre. Il est aujourd’hui victime de son propre système qui lui obéit au doigt et à l’œil, depuis sa majorité complaisante jusqu’à l’opposition parlementaire à sa solde (au propre et au figuré). Pourquoi s’étonner alors que personne n’agisse sans deviner la pensée du chef pour la satisfaire avant même d’agir ? Où sont et que sont devenus tous ceux de ses proches collaborateurs qui lui ont conseillé de ne pas toucher à la Constitution de 2002 ? Si la justice n’est pas instrumentalisée depuis le sommet, d’où lui vient subitement la ferme conviction qu’en trois petits mois du premier trimestre de 2018 elle va faire ce qu’elle n’a pas pu ou voulu faire en 18 mois ou plus ? D’où vient-il que cette justice ait refusé jusqu’à ce jour de libérer Paulin Makaya qui a purgé sa peine depuis novembre dernier ? Monsieur Sassou ne sait-il pas mieux que sa propre ‘’justice’’ les raisons pour lesquelles Mokoko et Okombi ainsi que de nombreux autres concitoyens sont en prison sans jugement au-delà des délais judiciaires légaux ? Monsieur veut-il jouer à l’ignorant pour se dédouaner alors qu’en flic n°1 du pays, il a une fiche détaillée sur tous ses concitoyens qu’il a transformés en esclaves ».

    Cher M. Malanda, à lire ce que vous avez écrit ici (vrai et pertinent) et à voir comment Sassou se sent tranquille et presque détendu dans ces marres, la façon dont il s’y plait, franchement, on peut conclure comme l’as dit JDM, même si tu ne l’acceptes pas, que Sassou est bel et bien un psychopathe.

    Enfin, je dois dire cher M. Malanda, que j’aime lire vos textes…

  14. Pascal Malanda dit :

    Val de Nantes dit:

    “Ton cordon ombilical avec sassou est imparfaitement coupé . j’en veux davantage , pour me convaincre de ton sassoufit.»

    On ne peut couper que ce qui existe. Or, si je partage avec Sassou la nationalité congolaise, nous ne sommes pas du même camp spirituel, moral et politique. Je suis convaincu que nos approches de ces plans sont différentes. Encore une fois, sur tous ces trois plans, je ne me bats pas contre Sassou, ni d’ailleurs contre qui que ce soit. Mon combat est pour l’avènement d’un Congo uni, prospère et démocratique.

    Pas besoin de te convaincre de mon sassoufit. Je vis depuis le 31 juillet 2016 dans l’après-Sassou total. Comment Sassou quittera le pouvoir est une question à laquelle ne peut répondre que Sassou lui-même. J’assume avoir souhaité son départ honorable, puis négocié. Il peut encore se raviser, mais le temps presse. Nous nous éloignons chaque jour de ces options et nous nous rapprochons à pas de géants des tristes options restantes : Sassoufuit, Sassouicide, ou Sassoumort.

    Iwarangot dit :

    « …. à voir comment Sassou se sent tranquille et presque détendu dans ces marres, la façon dont il s’y plait, franchement, on peut conclure comme l’as dit JDM, même si tu ne l’acceptes pas, que Sassou est bel et bien un psychopathe. »

    Détrompez-vous, il y a des calmes trompeurs. Depuis le 25 octobre 2015, Sassou a ouvert le front de trop dans sa longue carrière politique. C’est une bataille qu’il ne peut pas gagner, car elle a créé d’immenses failles dans son propre système. Je suis persuadé que Sassou est loin de se plaire dans la situation actuelle. L’eau de son marigot devient tellement trouble que tous les pêcheurs en eau trouble (comme adorait le dire Marien) nagent incognitos, prêts à planter la dague à n’importe quel moment. Lui qui sait certainement comment est mort Marien doit sentir l’étau se resserrer autour de sa personne. De farouche et féroce prédateur, il passe à l’état de pauvre proie dérisoire. La chasse à courre qu’il adorait se retourne contre lui. Il est traqué par plusieurs meutes de généraux. Il peut abattre deux, trois ou dix généraux, il en restera toujours assez pour sonner l’hallali quand il sera dans l’impasse qui conduit vers la nasse. Lui qui a toujours conçu le pouvoir comme un gibier à attraper sera contraint d’accepter qu’il lui échappe.

    La raison principale de la fin de Sassou est vieille comme la bible et se trouve dans le Nouveau Testament :

    Marc 3 : 24

    « Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister. »

    Sassou a passé sa carrière politique à écraser ses adversaires, à diviser les partis de ses concurrents. Regardez ce qu’il a fait de l’UPADS, du MCDDI, du RDD, du RDPS etc… Des partis en lambeaux, vassalisés et qui survivent difficilement à leur fondateur. Aujourd’hui, la division est entrée dans le royaume de Sassou.

    «…on peut conclure comme l’as dit JDM, même si tu ne l’acceptes pas, que Sassou est bel et bien un psychopathe. »

    Dans une pensée bouddhiste que j’aime bien, on raconte que deux moines invités à une fête dans un château se mettent en route à la tombée de la nuit. Traversant un bois où l’on rencontre souvent des serpents, ils aperçoivent à une certaine distance sur leur chemin, une forme bizarre. Le moine peureux croit voir un serpent dangereux, panique et repart au monastère. Le moine courageux s’approche de la forme, prend un bâton et touche ce qui ne s’avère qu’une simple corde. Il continue alors son chemin vers la fête.

    Sassou psychopathe ou pas, serpent ou corde, ayons le courage de le dépasser ensemble pour aller à la grande fête de la réconciliation nationale de tous les Congolais, du nord au sud, d’est en ouest.

  15. Val de Nantes dit :

    Oui ta posture bouddhiste est symptomatique de celle qu’incarne le Pool.
    Mais en temps de guerre,il lui est préférée la bravoure Pour assurer sa survie . Certes Ntumi fait le Job , quelle qu’en soit , l’interprétation ,il n’en demeure pas moins que ,peu des nordistes auraient un comportement atypique comme le sien . je cherche toujours un nordiste indulgent envers un leader du Pool .
    Nous ,enfants du Pool issus de Brazza Nord ,sommes nous naïfs .?

  16. ONDÉLÉ dit :

    @Malanda,
    Monoko pamba. Où est ton general Nianga Mbouala, aujourd’hui ?

    Je t’avais dit que l’Amiral aura sa peau. Chose faite!

    Retiens qu’il n’y a qu’un Amiral au Congo.

    Personne ne peut nous tenir tête dans ce pays.

    Nous avons l’Amiral dans le filet.

  17. Pascal Malanda dit :

    Cher Ondélé

    Je vous avais déjà presque oublié. Est-ce encore JDO qui m’informe personnellement à travers vous comme la dernière fois ? Si c’est le cas, vous m’accordez trop d’honneur et c’est malsain de votre part. N’avez-vous pas assez de souci à vous faire au sujet de l’état pitoyable des structures que vous gérez et qui ont détruit le Pool pour rien à la recherche d’un prétendu bandit et terroriste introuvable ? Vous signez un accord avec un « bandit » alors que je vous ai écrit mille fois ici que la guerre du Pool n’avait aucun sens. Comment allez-vous justifier tous ces morts et toutes ces destructions ? Comme si cela ne vous suffisait pas, vous ouvrez un nouveau front avec votre propre frère Nianga-Mbouala. Tuez-le et mangez-le, je vous souhaite bon appétit.

    En dégustant la viande de Nianga-Mbouala, souvenez-vous de la question que je vous avais posée. Elle vous dépasse peut-être, mais je n’ai jamais reçu votre réponse. Revoici ma double-question : JDO et Nianga-Mbouala ont-ils aidé Sassou à « rétablir » la démocratie violée par Lissouba pour nous servir ce triste spectacle ? Cet amiral et ce général ne savent-ils pas que le pouvoir est désormais au fond des urnes et que s’ils y prétendent, ils doivent tomber leurs casaques pour endosser le costume d’un candidat civil ? Visiblement, pour vous, le pouvoir est toujours au bout de fusil. Mais attention, il y a des fusils qui peuvent se retrouver contre leurs propriétaires.

    Vous aviez disparu de la circulation pour aller préparer les fétiches et arrêter Nianga-Mbouala ? Vous l’avez dans la nasse comme le pouvoir ? Mais à votre place, je ne me réjouirais pas trop ni trop vite. Dans une joute, on peut perdre une ou des batailles et emporter la guerre. L’analyse prospective que je pratique me fais conclure que vous avez ouvert trop de fronts (économique, financier et administratifs et maintenant sécuritaire), un des fronts finira très bientôt par vous être fatal. Une crise économique sans précédent, une dette extérieure abyssale, une lutte déclarée contre une corruption qui gangrène toute votre propre administration et maintenant un schisme au sein de la force publique. Vous avez refusé la voie des urnes pour emprunter celle de la destruction du pays. Le peuple profond est à bout. Quand sa colère explosera et qu’il vous traquera d’ici peu, cher Ondélé, n’hésitez pas à me faire signe, je ferais tout ce que je pourrais pour vous sauver au nom de l’humanisme. Vous ne savez pas l’ampleur du drame qui vous attend après tout le mal que vous faites inutilement à vos propres frères. Arrêtez-vous à la fin ! Etes-vous suicidaires ?

    Vous avez ouvert les portes de l’enfer, ne soyez pas surpris s’il vous engloutit : « Compté, compté, pesé, divisé. »

  18. Pascal Malanda dit :

    Cher Ondélé, vous dites :

    « Où est ton general Nianga Mbouala, aujourd’hui ? »

    Probablement en train de cuire dans votre marmite de Koka-Mbala.
    Petite erreur, ce n’est pas MON général, je ne suis pas militaire et je déteste les armes. Vous le savez très bien.

    « Je t’avais dit que l’Amiral aura sa peau. Chose faite! »

    Maintenant, il peut tanner la peau après avoir mangé la viande. Dans le cochon, tout est bon.

    « Retiens qu’il n’y a qu’un Amiral au Congo. »

    Heureusement que vous n’en avez qu’un seul ; déjà que le Congo n’a pas de marine ! Combien de frégates et de corvettes dans les vaillantes forces navales congolaises ? Quelqu’un m’avait fait rire en disant qu’au Congo, nous avons un marine de baignoire.

    « Personne ne peut nous tenir tête dans ce pays. »

    Personne ne peut tenir tête à la marine ou à vos structures (celles que les Russes appellent ‘cilovyé)? Fanfaronnez un peu moins, même si vous pensez que le Congo est votre poulailler ou plutôt votre étang.

    « Nous avons l’AMIRAL dans le filet. »

    Ce lapsus linguae ou plutôt scriptural trahit très bien votre état d’esprit. C’est votre conscience qui parle à la place de votre bras qui tremble. Vous ne pensez pas si bien dire, l’AMIRAL est pris dans son propre filet.

    Message pour message, transmettez à votre patron que seul un vrai dialogue sauvera ce pays et vous évitera le calvaire. Vous refusez le dialogue aujourd’hui ? Le point de basculement sera bientôt atteint (s’il ne l’est déjà). Vous demanderez alors le dialogue et les autres le refuseront. Réfléchissez sept fois soixante-dix-sept et retenez-vous au bord du gouffre.

  19. ONDÉLÉ dit :

    @Malanda,

    Avec quel bandit avons nous signé un accord? Si vous voulez parler de Bitsangou, alors Je vous dis que c’est un terroristequi sera poursuivi, arrêté et traduit en justice sous peu. Tenez cela pour acquis. Parole d’un Amiral.

    Nous avons gagné les elections. Qui peut le nier? Aussi, nous allons sevir contre tous les fauteurs de troubles comme votre général qui a vite oublié que le pouvoir est au bout des suffrages que le peuple nous a accordé.

    Quant à vos insultes et moqueries sur les structures que nous avons bâties, cela nous laisse de marbre. Il n’y a que les jaloux comme vous que cela fait mal. Vous êtes là-bas en Europe en train de gémir. Venez ici au Congo et on verra de quel étoffe vous êtes faits. Vous n’êtws que comme vos généraux Nianga et Dabira: des femmellettes. Vous parles, parlez, MAIS vous navez rien dans les tripes.

    L’animal est dans le filet. Si vous les avez bien suspendus, alors essayer donc.

  20. Iwarangot dit :

    Merci cher Pascal, mais je n’ai même pas terminé de lire tes explications dans lesquelles tu insistes pour dire que Sassou n’est pas psychopathe, lui qui a vendu tout le Congo parce que ne pouvant vivre sans le pouvoir, voilà que Ondélé, un de ses valets, raconte des âneries.

    Ce sont des destructeurs du Congo. Un de leurs acolytes racontait un jour, se moquant d’un congolais qui rejetait la corruption, un de leurs acolytes, disais-je, trouvait cela étrange, et riait à tue-tête en mentionnant, ‘’si on ne vole pas les deniers de l’Etat, alors où allons-nous voler’’.
    C’est pour cela, cher Pascal, que la corruption a atteint des niveaux inimaginables. Un pillage systématique du pays, c’est clair dans la logique pct, voler les deniers du pays est tout-à-faire normal, C’est ça le système Sassou !
    Tu as certainement remarqué que le Congo vit à l’envers, l’éthique est tout en dessous du détournement des ressources, de la concussion. Les valeurs morales ont été enterrées avec papa Dengues, papa bonheur….
    Pourquoi avec toutes les ressources engrangées, nous n’avons pas pu construire ce beau pays, déjà aidé par son peuple magnifique. Pourquoi lorsque Sassou déclare gratuits les accouchements, les prix doublent. Quelle est la réponse à cela ? Parce qu’on n’écoute pas un homme déséquilibré, un psychopathe.
    Je te conseille d’arrêter d’échanger avec Ondélé, tu vois bien qu’il est petit et rabaisse le niveau auquel tu mets le débat. Arrête de discuter avec lui, c’est un autre psychopathe.

  21. ONDÉLÉ dit :

    @Iwarangot

    Bon débarras. Va-t-en! Tu ne sais même pas le noeud du problème. Tout de même merci d’avouer que ce sont vous les congolais qui refusez d’exécuter les projets du chef pour vous faire les poches. Pourquoi le dites-vous seulement aujourd’hui ? Il ne peut y avoir de débat avec des get de mauvaise foi comme vous. Tout de même merci pour l’aveu. Quant à Malanda, il est perdu dans ses démonstrations qui ne font que l’enfoncer de jour en jour avec les mauvais chevaux sur lesquels il croit nous ravir le pouvoir que le peuple nous a accordé lors des dernières élections remporter haut la main.

  22. ONDÉLÉ dit :

    @Malanda
    Tu te caches maintenant comme ton général ? C’est trop facile de détruire un pays derrière son écran. C’est sur le terrain que se mesure la bravoure. Ayant constaté l’absence de la raison dans vos arguments, vous voilà préférant prendre la poudre d’escampette comme ton général qui se cache maintenant dans un trou de caniveau qui lui tient place de maison, lui que vous disiez aller faire de l’Amiral des fricassés. Vous n’êtes qu’une bande de couards.

  23. Pascal Malanda dit :

    ONDÉLÉ dit :

    « Avec quel bandit avons nous signé un accord? »

    Je vous soupçonnais d’être les faucons du pouvoir de Brazza, vous venez de m’en fournir la preuve irréfutable. Sommé par le FMI d’arrêter la sale guerre du Pool, monsieur Sassou, votre patron avale la couleuvre de signer un accord avec Ntumi. Beaucoup de gens ne croyaient pas à la sincérité de cet accord, vous leur donnez raison. Vous compliquez la vie à tous ceux qui aspirent à une solution pacifique des conflits au Congo. Vous négociez toujours avec un gourdin dans le dos. A Ewo, Dolisie, Sibiti, vous êtes allés avec un sac de farine et y avez roulé tous vos adversaires qui pour vous ne sont rien d’autres que des ennemis. Pour vous, il n’y a qu’une issue : soumettre vos adversaires ou les écraser. Et vous vous dites « démocrates » ayant gagné des élections.

    « Si vous voulez parler de Bitsangou, alors Je vous dis que c’est un terroristequi sera poursuivi, arrêté et traduit en justice sous peu. »

    Construisez correctement vos phrases. D’habitude vous avez la syntaxe plus rigoureuse. Ntumi ne sera pas poursuivi, vous le poursuivez déjà depuis un an et demi sans succès. Reconnaissez au moins cette incompétence si ce n’est pas une complicité destinée à saper le pouvoir de Sassou avant de le cueillir comme un fruit mûr ou plutôt pourri.

    Traduit en justice sous peu ? Je n’en doute pas surtout que votre patron vous intimé de solder les « contentieux » judiciaires avant fin mars 2018. Dans le cas de Ntumi, il vous faudra d’abord l’attraper. Mais à l’allure où vous chassez une mouche dans une forêt en tirant au bazooka, kalach, char et hélico etc. j’ai mes doutes.

    Quand à votre (in)justice, on sait d’avance le sort qu’elle réserve aux présumés. Soit dit en passant, libérez au moins Paulin Makaya qui a purgé sa peine. A moi que, comme vous en avez l’art des accords pipés, vous l’ayez condamné à deux ans de prison qui sont en réalité une perpétuité. Cela frise l’indécence. Même pour un pouvoir autoritaire.

    « Tenez cela pour acquis. »

    Je n’en doute pas, surtout maintenant que vous venez de livrer le fond de votre stratégie : la ruse et la fourberie de négocier tout en visant à arrêter et à traduire en (in)justice. Je vous souhaite bonne chance, car les choses peuvent se retourner contre vous beaucoup plus tôt que vous ne le pensez.
    Pour le rôle de boucher de la république commis aux sales besognes, vous n’êtes ni les premiers (il y avait déjà des Ngayo, Mabouaka, etc. et leur camp de Makala) ni les derniers. Sous tous les cieux où il n’y a pas de démocratie, il y a toujours des Goebbels, Himmler, Goering etc. Des gens à la tête d’escadrons capables de tirer sur des cadavres. On sait aussi comment ils finissent. J’espère que l’ivresse du pouvoir ne vous conduira pas à ces extrémités. J’ai déjà des difficultés à vous trouver des circonstances atténuantes dans le cadre d’un dialogue inclusif, n’aggravez pas inutilement votre cas, il est suffisamment désespéré. A moins que vous ne répondiez à une logique occulte, dans ce cas, je vous souhaite bon vent.

    « Parole d’un amiral »

    Ou vous signez à la place de l’amiral, ou vous êtes l’amiral lui-même. Un peu de courage, tombez votre masque. Et si vous êtes amiral ou collaborateur de l’amiral, vous accordez une importance malsaine à ma modeste personne. Il y a des dossiers d’Etat qui vous attendent pour quelque temps encore, avant que nous puissions parler entre citoyens civilisés. Je ne suis pas rancunier, même après votre chute imminente, j’espère pouvoir échanger avec vous sur le même temps badin. Mais pour cela, il faudra d’abord que je vous aide à sauver votre peau. Ce qui n’est pas gagné d’avance, vu tout le mal que vous faites, même à vos propres frères d’armes. Eux, en revanche sont beaucoup plus rancuniers que moi.

    « Nous avons gagné les elections. Qui peut le nier? »

    Je suppose qu’en l’affirmant, vous n’éclatez pas de rire comme les députés face à Sassou parlant du respect de la constitution dans l’hémicycle. Il y a des blagues plus drôles dans la vie.

    « Aussi, nous allons sevir contre tous les fauteurs de troubles »
    Faites-le très vite. Parce que d’ici peu c’est vous qui serez traitez en fauteurs de troubles en tortues à double carapace, en pêcheurs en eau trouble.

    « …comme votre général qui a vite oublié que le pouvoir est au bout des suffrages que le peuple nous a accordé. »

    On dit : « au bout du fusil » et « au fond des urnes ». Vos lapsus sont hyper révélateurs. Petit détail, dans une démocratie, les bulletins se déposent au fond des urnes, on ne les accroche pas au bout des fusils.

    Quant au général, arrêtez s’il vous plaît de me l’attribuer. C’est vous qui, peut-être il y a très peu, avez claqué les talons devant lui en serrant les fesses. Ce geste des militaires est à la limite pédé et m’insupporte au plus haut degré. Faites-moi un petit plaisir, respectez mon aversion pour la chose militaire. Je ne déteste pas les militaires, même pas vous malgré votre hargne, mais je ne supporte pas leur compagnie, tant qu’ils n’ont pas quitté leur tenue.
    « Quant à vos insultes et moqueries sur les structures que nous avons bâties, cela nous laisse de marbre. »

    Moquerie, oui, insultes non. J’aime le badinage qui décrispe l’atmosphère. Le Congo en a besoin, avec tous les nuages sombres qui s’accumulent sur notre beau pays. J’aime échanger avec vous, parce qu’à la différence des autres, je vois d’abord le divin en vous, comme en chaque homme. Ce divin que vous vous efforcez d’écraser en vous, résiste. C’est à ce divin en vous que je m’adresse en continuant de vous répondre. Sinon j’aurais écouté les conseils des autres qui me reprochent d’accorder mon temps à des « criminels ». Au cœur de nos ténèbres individuelles les plus profondes, le divin résiste à nos faiblesses.

    « Il n’y a que les jaloux comme vous que cela fait mal. »

    Oui, je souffre pour le mal que vous faites gratuitement à votre propre peuple. Mais je suis loin d’être jaloux de vous. Au contraire, je plains le sort qui vous est logiquement réservé. Si Nianga-Mbouala ou Ntsourou savaient ce qui allait leur arrivé, ils auraient été moins zélés à défendre un pouvoir qui mange ses propres fils un à un comme un ogre. Et pourquoi un pouvoir qui bouffe du général bouderait-il de l’amiral ? Bœuf ou poisson, je ne crois pas que Sassou fasse la fine bouche. A moins qu’il soit devenu végétarien.

    « Vous êtes là-bas en Europe en train de gémir. »

    En Europe, oui ; en train de gémir, non. Quand vous fuirez Brazza d’ici très peu de temps, en cas de besoin, je vous aiderai à trouver un logement et vous guiderai volontiers dans vos premiers pas d’exilés. Je blague, je sais que vous n’êtes pas des SDF en Occident. Vous avez assez « épargné » à la sueur de vos fusils pour ne pas galérer. Lorgnez aussi du côté des Emirats, car en Occident, malgré vos châteaux, vous risquez d’être traités en pestiférés. Et la CPI, c’est en Hollande, au cas où votre excès de zèle vous aurait « contraints » à des indélicatesses en matière de droits humains, genre « crime contre l’humanité » à la sauce des disparus du Beach. Mon souhait était que tous ces problèmes soient traités dans un grand dialogue inclusif sans fourberie ni sac de farine, mais visiblement, vous avez une autre conception de la politique dont le pouvoir se trouve au bout des fusiurnes.

    « Venez ici au Congo et on verra de quel étoffe vous êtes faits. »

    Vous savez bien pourquoi je ne viens plus au Congo : le comité d’accueil était trop chaleureux. Sous mes tropiques natals, j’adore la chaleur, mais je déteste vos comités qui embrassent en étouffant. Alors je préfère endurer le froid occidental. Quant à mon étoffe, à la différence de la vôtre en acier trempé pour le blindage, elle est de chair et d’os donc traversable par des balles de chevrotine. Souffrez donc que je me tienne à distance en tenant à mon étoffe fragile. Sauf à dire (sans rire) qu’ayant gagné les élections, vous acceptez désormais le débat contradictoire et courtois que j’adore.

    « Vous n’êtws que comme vos généraux Nianga et Dabira: des femmellettes. »
    Nianga et Dabira des femmellettes ? Ne vous réjouissez pas trop vite. Je sais que votre liste des généraux à neutraliser est très longue et c’est là tout votre malheur. Comme vous ne pouvez pas les arrêter tous au même moment, il y en aura finalement un sur lequel vous vous casserez les dents. Ne fanfaronnez pas trop, vous n’avez pas le monopole de la brutalité. Il y a suffisamment de moyens de vous nuire, même sur votre propre terrain militaire, mais l’amour du pays nous empêche de ruiner ce bien que nous avons en commun.

    « Vous parles, parlez, MAIS vous navez rien dans les tripes. »
    Je suis fier de ne rien avoir dans les tripes, car dans un pays de merde, on sait ce que les dirigeants ont dans la les tripes et un peu plus haut. Ce n’est pas une insulte, au cas où, vous y aurez pensé, je ne fais que citer Donald Trump dont je commence à apprécier l’humour scatologique fait de crottes de chèvre destinées à servir d’engrais.

    « L’animal est dans le filet. Si vous les avez bien suspendus, alors essayer donc. »
    OK, l’amiral est dans le filet. A chacun son lapsus. N’oubliez pas qu’il y a d’autres animaux dans un pays de merde et tous ne sont pas des mauviettes, loin de là. Quelques machos ont beau exhiber leurs couilles, elles demeurent au féminin ; c’est couillon qui est masculin. Quant à savoir si les miennes sont bien suspenduEs, je préfère les mettre à l’abri des casseurs de couilles à la réputation établie. Et à ce que je sache, une couille est faite pour la copulation et non pour l’exposition universelle. Sauf dans certains coins genre Papouasie Nouvelle Guinée où on les exhibe en les coiffant d’un étui pénien : spectacle hilarant et hautement érotique qui nous rappelle nos lointaines origines.

    Très cher Ondélé, il n’y a pas très longtemps, vos arrière-grands-parents et les miens portaient encore des cache-sexes et se faisaient fouetter par les colons. Vous et moi avons emprunté le costume-cravate de la modernité. Ne nous arrêtons pas en si bon chemin, adoptons aussi la démocratie dans nos têtes. Il n’y a pas de honte à cela, bien au contraire. Ce que vous faites subir à vos frères d’armes vous reviendra forcément comme un boumerang. Et cela, beaucoup plus tôt que vous ne le soupçonnez.

    A nous revoir, sans rancœur, rancune ni amertume d’ici peu à Paris, Londres ou New-York. Je serai votre guide sur le douloureux chemin de l’exil avenir. Vous n’aurez pas besoin de gémir. Si vous avez besoin de mon adresse électronique, n’hésitez pas à la demander à Congoliberty. Vous pouvez aussi m’envoyer la vôtre, j’apprécierai bien car entre gens civilisés, on sait trouver ce qui nous unit et qui est plus fort que ce qui nous divise aujourd’hui.

    Le divin en moi, salue le divin en toi, Namasté

  24. Anonyme dit :

    @Malanda a écrit

     » il y en aura finalement un sur lequel vous vous casserez les dents. Ne fanfaronnez pas trop, vous n’avez pas le monopole de la brutalité. »

    Celui là n’est pas encore né!

  25. Pascal Malanda dit :

    Iwarangot dit :

    « Merci cher Pascal, mais je n’ai même pas terminé de lire tes explications dans lesquelles tu insistes pour dire que Sassou n’est pas psychopathe, lui qui a vendu tout le Congo parce que ne pouvant vivre sans le pouvoir… »

    Il n’y a pas de quoi me remercier. Je ne fais que défendre mon opinion sur ce site qui est une véritable école de la démocratie que nous peinons à instaurer dans notre beau pays. J’aurais pu traiter Sassou de psychopathe, mais en quoi cela aurait-il fait avancer la cause du Congo ? En plus, je n’ai pas l’injure facile. Je ressens une immense laideur spirituelle rien qu’en m’imaginant en train d’injurier quelqu’un. Cela ne m’empêche pas d’adorer la raillerie souvent assimilée à tort à l’injure.

    « …voilà que Ondélé, un de ses valets, raconte des âneries. »

    Je ne suis pas du tout d’accord avec mon frère Ondélé, mais cela ne fait pas de ses dires des âneries. Il est convaincu de son droit et tant qu’il accepte le mien, je ne vois aucun inconvénient. Ce que je déplore, c’est leur facilité à incarcérer et à tuer à tort et à raison. Cela biaise tout le débat dans le pays. Des gens qui font disparaître 14.000 milliards de cfa, plus de 20 milliards de dollars d’une caisse commune de la nation et qui n’ont pas l’élégance de démissionner sont un obstacle à la démocratie. Bien au contraire, ils narguent toute la planète. Mais pour combien de temps ?

    « C’est pour cela, cher Pascal, que la corruption a atteint des niveaux inimaginables. Un pillage systématique du pays, c’est clair dans la logique pct, voler les deniers du pays est tout-à-faire normal, C’est ça le système Sassou ! »

    Rien à dire, entièrement d’accord. Surtout qu’ils le reconnaissent désormais jusqu’au sein de l’assemblée nationale.

    « Tu as certainement remarqué que le Congo vit à l’envers, l’éthique est tout en dessous du détournement des ressources, de la concussion. Les valeurs morales ont été enterrées avec papa Dengues, papa bonheur…. »
    idem

    « Je te conseille d’arrêter d’échanger avec Ondélé, tu vois bien qu’il est petit et rabaisse le niveau auquel tu mets le débat. Arrête de discuter avec lui, c’est un autre psychopathe. »

    Je comprends votre colère. Je ne m’oppose pas à Ondélé, je défends une vision du Congo. Il se trouve que nous ne la partageons pas totalement. Mais je sais qu’il a raison sur quelques points, mais tort sur beaucoup d’autres. Est-ce pour autant qu’il est psychopathe ? Je ne pense pas, mais je peux me tromper.

  26. Pascal Malanda dit :

    ONDÉLÉ dit :

    « Va-t-en! Tu ne sais même pas le noeud du problème. »

    Chez moi au village, on dit la fesse du problème. Si c’est le cas, pour moi, le problème se résume à une question qu’Ondélé évite soigneusement : Pourquoi Nianga et JDO qui nous ont ramené la démocratie, ne passent pas par les urnes pour résoudre leurs prétendues ambitions présidentielles ? La réponse est simple, cher Ondélé. Vous n’avez pas ramené la démocratie, vous l’avez détruite. Et maintenant vous vous acharnez à l’enterrer. Parce que vous êtes convaincus au plus profond de vous que vous ne pouvez jamais gagner une vraie élection présidentielle à cause de tout le mal que vous faites. Vous pouvez être député dans votre région, parce que le vote est malheureusement tribal. Après tout ce que vous avez fait, qui vous donnera son suffrage en dehors de vos parents ?

    C’est là tout votre problème. Vous ne vous imaginez pas la vie sans le pouvoir que Sassou vous a offert. Votre désir est tellement fort que vous êtes capable de sacrifier votre mentor pour le pouvoir. Ce ne serait que juste retour aux sources de ce pouvoir sorti du sang de Marien. J’entends Sassou vous dire d’ici peu comme César à Brutus : Tu quoque mi fili (Toi aussi, mon fils !). Vous êtes prêts pour l’acte final.

    Vous détestez Kiki et Kiki vous déteste. Tous les deux, vous savez que le peuple vous déteste. Alors, l’un de vous tuera l’autre pour s’asseoir pendant moins de 48h sur un trône virtuel avant d’être balayé par un peuple furieux. Pour préparer la scène du drame, vous avez décidé de liquider tous vos concurrents. A ce rythme, vous allez régner sur un cimetière.

    « Quant à Malanda, il est perdu dans ses démonstrations qui ne font que l’enfoncer de jour en jour avec les mauvais chevaux sur lesquels il croit nous ravir le pouvoir que le peuple nous a accordé lors des dernières élections remporter haut la main. »

    Votre blague électorale m’aurait fait rire si elle n’avait couté la vie à des milliers de Congolais tout en poussant des milliers d’autres à l’exil de leur terre et dans vos geôles. Je n’ai pas besoin de vous ravir le pouvoir, vous allez le perdre bêtement. Vous ne pouvez pas faire la guerre contre le FMI, sinon vous auriez envoyé des chars à Washington. C’est le FMI qui vous chassera du pouvoir.
    Les dernières élections remportées haut la main sur la gâchette. J’espère que ce n’est pas une insulte, juste une blague qui te fait rire aussi.

    ONDÉLÉ dit :
    « @Malanda
    Tu te caches maintenant comme ton général ? »

    Ok, c’est MON général. Tu es trop dur de la comprenette. Non je ne me cache pas, je cherche le phone de MON général pour lui donner quelques tuyaux afin qu’il échappe aux fourches caudines de ses bourreaux. Tu n’aurais pas son phone par hasard ? Je suis demandeur.

    « C’est trop facile de détruire un pays derrière son écran. »

    Tant que la destruction reste virtuelle et à l’écran, il n’y pas de quoi fouetter un chat. En revanche, vous avez saccagé le pays sur tous les plans financier, économique, politique, social…

    « C’est sur le terrain que se mesure la bravoure. »

    Ma bravoure est morale et spirituelle. Voyez-vous, nous n’évoluons pas sur le même terrain.
    « Ayant constaté l’absence de la raison dans vos arguments, vous voilà préférant prendre la poudre d’escampette »

    Me revoici, donc votre déduction est totalement fausse. Vous êtes Congolais comme moi, je ne peux pas vous fuir. J’aime débattre et apparemment vous aussi. Donc continuons poliment. Ne sortez pas la kalach, je déteste. Même si je peux en acheter des milliers.
    « comme ton général qui se cache maintenant dans un trou de caniveau qui lui tient place de maison, »
    MON général ne se cache pas dans un trou, il creuse le vôtre. Quant à caniveau, il me semble que c’est un peu injurieux, sauf si c’est en réponse aux marins utilisant les baignoires comme sous-marin de poche. Mauvaise blague, je vous le consens…
    « lui que vous disiez aller faire de l’Amiral des fricassés. Vous n’êtes qu’une bande de couards. »

    Vous me confondez avec quelqu’un d’autre. Ce n’est pas mon langage, les fricassés. Je laisse à un autre le soin de se charger de l’amiral. Entre vous officiers vous trouverez des arguments ‘’couilleux’’ ou ‘’couillants’‘

    J’attends toujours votre réponse sur le litige entre les candidats Nianga et JDO à la présidentielle de 2018. Ce n’est pas un peu tôt ? Chers démocrates, attendez au moins 2021, la date que la constitution (sans rire) vous impose, la campagne s’ouvrira en 2020. Un peu de patience, messieurs les démocrates en treillis.

  27. Pascal Malanda dit :

    Anonyme dit:

    « Celui là n’est pas encore né! »

    C’est ce que pense Sassou. Ses successeurs sont d’un autre avis et se bousculent déjà au portillon. Selon mes analyses, il y a en a au moins 5. Cela promet une grande instabilité du genre  » Tu fais un putsch à midi, je te dépose à 14h. » Effet domino. Ils ont du reste de qui s’inspirer:  » Si je meurs à midi, le nordiste qui n’aura pas quitté Brazza avant 14h sera un homme mort. »

    Petit détail, les nordistes n’auront plus besoin de quitté Brazza avant 14h, puisque Dabira voulait dit-on l’abattre pour conserver le pouvoir au nord. Sassou peut donc mourir tranquillement, à n’importe quelle heure, la relève est assurée.

  28. Iwarangot dit :

    Pascal dit :
    “ J’aurais pu traiter Sassou de psychopathe, mais en quoi cela aurait-il fait avancer la cause du Congo ? En plus, je n’ai pas l’injure facile. Je ressens une immense laideur spirituelle rien qu’en m’imaginant en train d’injurier quelqu’un.”
    N’est ce pas une injure lorsque tu déclares : “…Ce que je déplore, c’est leur facilité à incarcérer et à tuer à tort et à raison……Des gens qui font disparaître 14.000 milliards de cfa, plus de 20 milliards de dollars d’une caisse commune de la nation et qui n’ont pas l’élégance de démissionner sont un obstacle à la démocratie. Bien au contraire, ils narguent toute la planète. Mais pour combien de temps ?…”

    Encore, tu mentionnes: “Vous ne savez pas l’ampleur du drame qui vous attend après tout le mal que vous faites inutilement à vos propres frères”

    Est ce que tu ne dis pas la même chose avec des mots différents????

  29. Pascal Malanda dit :

    Cher Iwarangot

    En effet, tu as raison. Nous disons exactement la même chose avec des mots différents. J’ai appris à surveiller mes mots, car les mots blessent parfois plus que des balles. Lorsqu’on traite quelqu’un de psychopathe, on ferme tous les canaux de communication avec lui et surtout son entourage. Que gagne-t-on dans ce cas, surtout si c’est lui qui a le pouvoir?

    J’ai appris à ne jamais fermer les portes de la communication. Au plus fort de la deuxième guerre mondiale, les Nazis discutaient avec les alliés sur la fin de cette horrible guerre. Cela laisse la chance au triomphe de l’humain. Cela n’a pas non plus empêché le procès de Nuremberg pour ceux qui étaient allés trop loin. Ondélé et ses supérieurs sont dans l’ivresse du pouvoir. Je suis profondément convaincus qu’à certains moments, ils se rendent compte qu’ils sont allés trop loin. Malheureusement, l’orgueil humain les empêche de revenir à temps au bon sens.

    Ondélé affirmait qu’il n’y a pas d’accord avec Ntumi. La télé lui prouve le contraire, pendant que Sassou semble vouloir confier le dossier du Pool à l’ONU pour montrer au FMI que tout marche. Pendant ce temps, les faucons continuent de crier au loup pour saboter le processus. La souffrance du Pool ne les touche pas. Ce qu’ils veulent, c’est faire pourrir le pouvoir de Sassou pour qu’il tombe dans leur sac comme une mangue mûre. Sauf que la stratégie commence à se retourner contre eux, mais ils ne s’en rendent pas compte.

    Je n’ai pas d’ennemi en politique, que des adversaires avec lesquels j’échange honnêtement, même quand je sais qu’ils ont un gourdin dans le dos. C’est cela la force de l’équanimité: ne pas se laisser emporter dans la stratégie de l’adversaire, mais suivre son propre calendrier.

  30. ONDÉLÉ dit :

    @Malanda,

    J’étais en déplacement ces derniers jours. À mon retour les petits m’ont le compte rendu de votre propos. Ce qui est choquant c’est cette incessante accusation que l’on veut prendre le pouvoir. MAIS de qui allons-nous prendre le pouvoir? Le pouvoir nous a été donné par le peuple lors des élections régulières que nous avons gagné dès le premier tour. Nous sommes le pouvoir et au pouvoir avec notre majorité présidentielle. D’où vous vient cette idée que l’on veut faire le vide autour de l’homme de masse, l’homme des actions concretes pour prendre le pouvoir?

    Vous devez arrêter net ce petit jeu. Ce sont vous les assoiffés du pouvoir, des revanchards et autres jaloux qui voulez du pouvoir que le peuple nous a confié. Ce n’est pas pour rien que vous colportez des fausses informations sur le net à propos du Congo. Vous n’êtes que des malhonnêtes intellectuels qui refusent de reconnaître le Bon travail que nous effectuons. Nos resultats parlent pour nous. De tous les gouvernements du Congo, nous avons été les seuls à degager des budgets sans deficit pendant plus dd 10 ans. Qui dit mieux. Le Congo n’a jamais été aussi en paix que sous notre gouvernance alors que vous nous avez toujours apporté des malheurs et la misère. Si la crise n’était pas arrivé, le Congo serai très loin malgré votre jalousie et ingratitude.

Laisser un commentaire