ou les larmes de crocodile de son assassin, l’éternel criminel impénitent transplanté par un bout de canon de la France avec l’aval du président Chirac (Cf. Jean-François Probst : « Chirac, mon ami de trente ans », éd. Denoël, 2007, pp.151-160). Au nom de la Françafrique (mafia franco-africaine).
Au Nom du Comité Militaire du Parti, nous avons la profonde douleur de vous faire part de la disparition tragique d’un illustre fils de la famille chrétienne, Son Eminence le cardinal Emile BIAYENDA. Monseigneur BIAYENDA a été enlevé et sommairement exécuté par un groupe de trois personnes appartenant à la famille de feu le Président Marien NGOUABI.
Cet acte odieux a été commis par des individus passionnés qui prétendent avoir agi en signe de vendetta familiale, en prétextant du fait que le Cardinal BIAYENDA a été reçu en audience le 18 mars 1977 par le Président NGOUABI, trente minute avant l’assassinat du Président.
Cette audience ayant été régulièrement programmée le Comité Militaire du parti n’établit aucun lien de cause à effet entre celle-ci et l’assassinat. Aussi le Comité Militaire du Parti ne peut-il que dénoncer et condamner sans équivoque et très énergiquement le crime commis contre une éminente personnalité de la communauté chrétienne.
Les auteurs de cet acte ont été arrêtés et seront châtiés de manière exemplaire. Notre peine est d’autant plus grande que le Président Marien NGOUABI avait toute sa vie durant travaillé dans le sens de l’unité nationale et dans celui des bons rapports entre l’Etat et toutes les confessions religieuses exerçant en République populaire du Congo.
Nous perdons en la personne de son Éminence le Cardinal BIAYENDA un grand patriote, un homme qui a toute sa vie durant prêché l’amour, la tolérance, la fraternité, la concorde et l’unité entre tous les fils de notre pays. Le Comité Militaire du Parti s’associe à ce deuil qui frappe la grande famille ecclésiastique.
Veuillez agréer, Très Saint Père, les assurances de notre haute estime et de notre constante amitié.
A SA SAINTETÉ LE PAPE PAUL VI
Pour le Comité Militaire du Parti
Le Commandant Denis Sassou Nguesso
Quel faux-cul…….!
Quoi de plus imbécile, et de plus lâche que d’imposer à la conscience des autres, sa mauvaise foi !
Certainement pour cacher sa souffrance et son angoisse, car l’âme désormais damnée, ne supporte plus les lumières de la vérité.