Les criminels ont du mal à accorder leurs violons. Après avoir nié, la junte militaire congolaise reconnaît par son ministre de l’Intérieur qu’une vingtaine de jeunes garçons ont été interpellés, seize ont été placés en garde à vue au cours de laquelle treize ont trouvé la mort dans des circonstances inconnues . Cette nouvelle version contredit celle du porte parole de la junte, le propagandiste Thierry Moungala.
Ce qui reste constant dans les deux versions, c’est la volonté délibérée de diffamer des enfants massacrés par la milice du pouvoir.
Opportunément, la junte exhibe le décès tragique d’un citoyen, Julien OBONGO, le 9 juillet, pour justifier les interpellations du 21 juillet. Pourtant, aucun article de blog, presse congolaise, presse officielle ou rumeur congolaise n’avait fait écho de ce décès avant ce massacre des enfants au commissariat de Chacona. Même les Dépêches de Brazzaville, organe officiel de la dictature, n’en parle pas. Notre question : existe t-il vraiment un Julien OBONGO décédé le 9 juillet ? Comme pour la rixe, il est nécessaire d’en douter sérieusement.
Thierry Moungala dans sa première version disait “Il ne s’est rien passé au commissariat […] deux bandes se sont affrontées de manière très violente sur la voie publique avec pour conséquence la mort de plusieurs hommes”.
Nous passons donc de la mort de plusieurs hommes autour du 21 juillet à celle d’un seul le 9 juillet. Le ministre de l’Intérieur parle d’une vingtaine d’interpellation, seize en garde à vue et treize décès : où sont donc les trois autres ?
Aucun média représenté sur le terrain n’a diffusé à ce jour la parole des familles des victimes. Les correspondants, prompts à sortir caméras et appareils photo pour les coupures de ruban du tyran, restent incapables de sortir des images du commissariat ou simplement le noms des victimes. Treize adolescents congolais massacrés par la police sensée les protéger et aucune représentation étrangère n’est capable d’exiger de son partenaire congolais la lumière sur cette tragédie aussi cruelle que barbare.
Après le meurtre, la diffamation d’Etat a pris le relais. Ce n’était que des Congolais et ils n’étaient pas au fond d’une grotte avec un entraîneur de football. Ce n’était pas de jeunes anglais dans un concert d’Ariana Grandé. Ils n’étaient rien et leur mémoire peut être déshonorée sans conséquence.
L’une des victimes était Urbain Durbagne, 19 ans, son bac en poche. Il a été arrêté devant sa maison à Mikalou. Il était le neveu de l’avocat Maître Steve BAGNE. Il n’était ni un “bébé noir”, ni un “délinquant”, ni engagé dans une rixe imaginaire ou complice d’un meurtre hypothétique.
A Urbain et à tous ses autres jeunes qui sont morts avec lui : nous ne vous oublierons pas même si vos proches seront tenus au silence par les armes !
La Coordination du Collectif Sassoufit
A quand la fin de la parenthèse de sang?
Trois communications contradictoires sur un crapuleux assassinat des jeunes gens. La troisième aura eu pour mérite de contredire les dénégations des deux premières, voulant utiliser le mensonge d’Etat pour dédouaner les autorités de leur responsabilité ou du moins de disculper le pouvoir criminogène qui sévit sans cesse dans notre cher et beau pays. On ne dira jamais assez que les crimes de masse ou du moins ces pogroms récurrents participent de la désacralisation de la vie humaine et relèvent de la barbarie, la bêtise humaine. Ceci n’est que le signe patent d’une république bananière criminogène qui prospère sur le bain de sang permanent des innocents citoyens; d’où un climat perpétuel de désolation et de psychose face à cette tenace réalité macabre rélevant du terrorisme d’Etat. Que faire alors pour mettre un coup d’arrêt à ce macabre rouleau compresseur ou du mons cette parenthèse de sang incarnée par le gang des barbares, lequel, hélas, s’est en conséquence preparé militairement pour faire sombrer le Congo dans la pire des horreurs pour sauvegarder le pouvoir, donc l’avenir des mbochis? A l’évidence, Sassou Nguesso, le tyran sanguinaire, est la pire des calamités qu’ait connu notre pays!
Merci le collectif Sassoufit pour cet article aussi détaillé, on ne vous remerciera jamais assez pour ce travail accompli. Ceci est le résultat d’un pouvoir dont le mal est le dénominateur commun, un pouvoir faisant de la mort une banalité.On se croirait a l’époque d’Adolphe Hitler. Ces pauvres innocents sacrifies a des fins sataniques ne méritaient pas ce sort. pourquoi ces hommes ne prennent pas leurs enfants pour donner en sacrifice. Sassou Nguesso est plus qu’une calamites pour le Congo. Heureusement tout a une fin.
Quel courage avons nous…Qu’est ce que nous sommes devenu pour soutenir un tel acte. Même si bébés noirs y en avait,les armes qu’ils détenaient,sont où ?. Non,respectons nous et respectons les âmes de ces jeunes gens à qui l’o’ interrompu volontairement la vie. Le gouvernement doit reconnaître sas erreurq et sa’sanction’e les coupables. Ce crimes est assimilable à un crimes contre l’humanité.
Que les parents de ses enfants et les associations des droits de l’l’homme doivent s’unie aux paents de ces enfants afin derédiger cette plainte.
Trop c’est trop. Ces commissions n’ont jamais donné de rapports.
Le 16 avril 2016.y à vient des mères d’enfant qui avaient,trouvé la mort pendant qu’elles étaient entrain de chercher leurs enfants. Es ce que l’on peut nous dire qui avait tiré sur elles ? Sont ils punis ,non…
A » Dethaud »
Je comprends votre désarroi mais il n’y a rien à faire tant que ce régime contrôlera le Congo.
Il n’y a plus de justice depuis longtemps.
Il n’y a plus d’avocats libres alors vous pensez bien que les associations des droits de l’homme sont impuissantes à faire quoi que ce soit.
Votre témoignage et vos questions me confortent dans l’idée que les congolais n’ont pas compris que tout le mal vient d’en haut.
Après avoir honteusement accompli un génocide au Pool le voila qui s’attaque à son propre fief les quartiers nord de Brazzaville. A la recherche d’environ 1 millions d’âmes à sacrifier à son maître Satan afin de conserver coûte que coûte le pouvoir, Toute opportunité est bonne pour lui, d’arracher des vies humaines notamment juvéniles pour proroger prolonger perdurer un pouvoir satanique défait dans les urnes qui n’a d’existence de fait, que par l’immolation du sang humain sur l’hôtel du diable. Oyo est devenu le sanctuaire du Diable et de la haute magie africaine et internationale. Pour cela Il a fallu détruire le Pool terre sacrée notamment Goma tsé-Tsé Totalement rasé, sanctuaire de Saint-Michel Archange en Afrique.
Mais que Sassou père et fils/filles neveux et familles sachent ceci; comme le sang d’Abel tué par son frère, le sang innocent sacrifié, crie nuit et jour à la face du Seigneur. Il sera vengé. Je crois en cette justice immanente.