» Manifeste pour le fédéralisme au Congo » se compose de deux livres. Le « Livre I » revient sur le bilan de l’Etat-Nation depuis l’indépendance sur les plans politique, économique, social et sécuritaire. Il revient sur les drames humains, l’instrumentalisation du tribalisme pour conquérir ou se maintenir au pouvoir et met en évidence que la devise « Unité – Travail – Progrès » n’est pas une donnée mais une promesse non tenue en 60 ans d’indépendance. Le Congo, une Nation introuvable.
Le « Livre II », dernière partie, propose un projet de Constitution fédérale qui décrit la définition des quatre Etats fédérés proposés : Etat du Septentrion regroupant la Likouala, la Sangha, la Likouala et les deux Cuvettes ; l’Etat du Sud-Centre qui comprend les Plateaux, le Pool et la Bouenza ; l’Etat du Sud maritime avec le Kouilou, le Niari et la Lékoumou et l’Etat fédéré de Brazzaville. Il décrit les différents échelons : les Pouvoirs et Compétences de l’Etat fédéral, de l’Etat fédéré, du District et de la Commune ; les Institutions (Assemblées bicamérales à chaque échelon, le Conseil fédéral, les Tribunaux, la Cour des Comptes, l’Armée et la Police) et les fonctions de solidarité : Allocation / Redistribution pour minimiser les hétérogénéités entre les Etats-fédérés.
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Diffusé le 29 décembre 2018, par www.congo-liberty.org
La version numérique est gratuite et téléchargeable, disponible en janvier 2019. Le prix de la version papier correspond au coût de fabrication.
Aux compatriotes désireux de voir notre pays prendre son ticket de développement intégral de s’en procurer .
Il est temps de bâtir des stratégies déployables sur le terrain dans la lutte qui nous oppose à la dictature et, en même temps, dessiner le Congo que nous voulons pour demain. Nous avons vécu la douloureuse expérience d’après la Conférence nationale, ce grand moment de démocratie qui nous a produit des monstres sanguinaires qui ont mis le pays à feu et à sang par une forme d’impréparation. Je dis toujours que lorsque l’on refuse de faire face à notre Histoire, nous sommes condamnés à la revivre.
Les fédéralistes s’organisent à toutes les étapes : une stratégie d’opposition à la dictature clairement définie et exposée ; une analyse froide de l’Etat-nation tel qu’il nous a été transmis par la puissance coloniale qui nous a livré un bilan très négatif sur tous les plans. Dans toute organisation, un bilan négatif induit une stratégie de changement pour ne pas répéter les mêmes erreurs : Errare humanum est, sed perseverare in errore diabolicum est.
Nous sommes à la croisée des chemins : conservation de l’Etat-nation ; scission du pays ou l’instauration du fédéralisme pour créer les conditions du « Vivre-ensemble » dans la diversité et la paix au sein d’un même pays. Ce choix est crucial pour l’avenir du pays. C’est dans cette optique que les fédéralistes exposent, dans un ouvrage, leur projet détaillé pour sortir des discours stériles et passer à l’action.
Je me permets d’attirer votre attention sur la parution, en juillet 2016, aux éditions L’HARMATTAN, de ma biographie de Noël Ballay qui fut le second de Pierre Savorgnan de Brazza. Elle s’intitule: Noël Ballay, l’Africain. Avec et sans Brazza. Merci d’avance pour votre intérêt. Lydie Delanoue.
Avec la parution de ce vade-mecum fédéral , les sceptiques seront réduits à quia. Aussi ,nous disons .
Quousque tandem abutere,Sassou , patienta nostra.
Jusqu’à quand ,Sassou ,abuseras tu de notre patience.
Ah,oui ,les fédéralistes ont mangé du latin , pardon du lion .
Il arrive un moment où l’Etat jacobin atteint une situation critique qui « monarchise » le président par une verticalisation trop forte du pouvoir. Ce système creuse progressivement un fossé entre le président et le peuple et instaure une classe politique organisée club dont le discours est complètement coupé des réalités du peuple. Gouverner et administrer au plus près du citoyen devrait être la règle dans une démocratie. Quand cela ne se fait pas ou mal (décentralisation avec le maintien d’un centre fort), le système vit dans un déficit de démocratie durement ressenti par la base. Le président et les élites deviennent inaudibles, il s’établit alors un dialogue de sourds entre le sommet et la base. Frustré, le peuple finit par réclamer son dû parfois dans une citoyen pré-révolutionnaire : un changement radical du système ou de la pratique des institutions. L’inventeur de l’état jacobin (la rue des jacobins se trouve à Paris) est dans cette situation avec les « Gilets jaunes » dont l’une des revendications principale est le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne).
C’est ici que l’on peut considérer que le fédéralisme est la forme supérieure de l’expression démocratique par une « horizontalisation » du pouvoir plus poussée que dans l’Etat jacobin par :
– l’autonomie constitutionnelle et fiscale accordée aux régions;
– l’instauration du référendum d’initiative citoyenne;
– administration au plus près des besoins des citoyens;
– un développement harmonieux dans tous les domaines parce que les décisions les plus importantes sont validées par le peuple;
– la solidarité entre les régions par un accompagnement des plus faibles par l’Etat fédéral, le pot commun;
– la vraie valorisation des ressources humaines et physiques de nos régions;
– une plus grande agilité économique et culturelle des régions;
– suppression de la fonction du Président telle qu’elle est conçue actuellement pour éviter une compétition qui alimente l’instrumentalisation du tribalisme dont les effets sont dramatiques sur les plans économique (patronage par affinités éthniques au détriment de la méritocratie …), social (oppositions ethniques et exacerbation des haines instrumentalisées qui donnent aux ethnies non liées au pouvoir l’impression d’être au service d’une ethnie …) et sur le plan culturel (distorsion des faits historiques par besoin de suprématie ethnique …) et des carrières politiques à vie.
Tous les grands pays qui ont voulu dépasser toutes ces contradictions ont opté pour le fédéralisme dont les derniers arrivés sont les Belges. Récemment en Afrique, en 1996, l’Ethiopie a pris cette voie. Un mouvement comme celui des « Gilets jaunes » ne pourront jamais naître en Suisse !!!
Une pensée forte vaut la somme des pensées éparses.Nous assumons avec une abnégation chevillée aux mollets cet engagement patriotique, qui va redonner de la vie á nos compatriotes, où qu’ ils se trouvent dans notre Congo .
C’est un coup de balai dans cette maison Congo douillettement maudite . Nous avons refusé de sombrer dans ce désespoir collectif , pour sortir notre pays hors de la bêtise humaine représentée par les élites automates et sans grande imagination .
A,un moment donné de la vie,quand vous avez étudié,vous avez la faculté de changer le cours de l’histoire de votre pays ,et,nous nous y attelons avec maestria .
Le savoir est l’ennemi de la peur .
Le manifeste, en est le premier indice.
6o ans, de tourisme intellectuel ,Sassou fit.
Finie,la myopie collective.
C’est quoi ce monologue entre federalistes? Laissez aussi les autres parler. Vous êtes pedants ou quoi?
Un esprit utile ne peut qu’adhérer à une telle contribution. L’esprit utile va chercher à comprendre le bien fondé de cette œuvre et l’utilité qu’il peut en faire. Il va chercher à connaître et peut-être faire des propositions. Surtout, Il se souviendra de cette œuvre le moment venu pour l’associer aux différentes démarches qui pourront aider ses semblables de mieux vivre ensemble.
Je suis contre ceux qui voudront l’utiliser avant que la justice soit faite sur les crimes qui ont été commis et ceux qui s perpétuent en ce moment.
@Anonyme.
Venant de vous ,vous êtes á une contradiction près . En marketing politique , la com est une arme redoutable de conviction et de séduction .
La pédagogie fait partie de notre ADN,tant le sujet est capital et nouveau aux yeux de nos compatriotes.
A la pensée politique unique aux résultats économiques cataclysmiques ,nous avons préféré le changement institutionnel ayant une approche prononcée sur l’économie.
Vous avez raison sur le monologue .Sachez que Don Diegue qui en est le dépositaire ,fut une victime expiatoire des jaloux du fait de sa désignation au poste de gouverneur .
Perdants?.
Quand, en face,il n’y a pas du répondant.
Un euphémisme , certainement .
En matière de débats sur le sujet ,nous n’allons pas tendre la sébile .
Bonne année,á tous les fédéralistes . On garde le cap de la transformation économico-géographique de notre pays.
Nous ne prétendons pas détenir la science infuse , mais nous avons un sens patriotique de la répartie des richesses nationalles , ce qui nous singularise des dictateurs putatifs.
Merci Val de Nantes, nous vaincrons parce que nous croyons en la justesse de notre projet et nous sommes des milliers à le porter.
Massengo Tiasse à rejoint les fédéralistes. Bienvenu dans la famille.
El futuro y los pensamientos.
( altra versione )
Como la fuerza
del viento que
regresa ligero
donando a la vida
el tenue color
de las hojas
mojadas, como
el llanto presente
del cansado pájaro
que se posa en
el barro y así
muere en silencio…
Francesco Sinibaldi
@Londi
Merci d’avoir accede a ma demande de mettre a notre disposition votre travail sur le federalisme. au premier abord, c’est un grand travail que vous avez effectue, mais je vous reserve mes commentaires et eventuellement mes questions quand j’aurai fini de lire ces documents. Merci encore de votre disponibilite.
@Loathey,
merci et j’attends vos commentaires avec impatience.
@ David LONDI
Merci pour votre travail, colossal, il a le mérite d’être une bonne base pour échanger et ouvrir nos œillères parfois trop étroites. Seulement le manifeste n’existe pas quand je clique sur le lien. Où se procurer le livre ?
Merci
Á ,ceux qui doutent de la perspicacité cérébrale des fédéralistes ,le Cameroun se trouve confronté á ce dilemme institutionnel et de façon puérile .
Le Cameroun , au bord de la partition á défaut du fédéralisme . Une gestion Jupiterienne de la chose publique est devenue anachronique , tant les désirs des peuples ont évolué de façon exponentielle .Macron en connaît la couleur .