« L’habituel défaut de l’homme est de ne pas prévoir l’orage par beau temps. »
de Nicolas Machiavel
Selon Aristote, le meilleur moyen de comprendre est de considérer les choses dans leur origine et de suivre leur évolution. Nous allons appliquer la démarche ainsi proposée, pour essayer de comprendre l’évolution des intrigues- plus perfides les unes que les autres- que Sassou s’applique à mettre en œuvre dans le seul but de mourir au pouvoir.
L’avenir de l’autocrate du bord de l’Alima , est plus que jamais régenté par l’onde de choc burkinabè qui dévalera inévitablement le désert sahélien, et viendra tôt ou tard s’échouer dans la forêt équatoriale qui cache encore sous ses immenses branchages ; une dictature inamovible, moyenâgeuse. C’est que, face à l’exaspération du peuple congolais, qui subit dans sa chair les affres imposées par le satrape d’Oyo, la rue en furie ne fera qu’une bouchée de la forteresse mpilienne déjà fissurée par les coups de boutoir du vent de la restauration démocratique. Le ver est dans le fruit.
Autant qu’on le désire, l’insurrection burkinabè du 30 au 31 Octobre 2014 a complètement mis en déroute tous les plans de Sassou. Depuis, il y a un avant et un après Burkina. Tant pis pour lui, s’il ne sait pas lire les signes des temps. En oubliant de s’y intéresser, le colonel Kadhafi en a appris à ses dépens. Lui qui avait pourtant réussi l’exploit de fertiliser le désert, de loger les jeunes diplômés, et même d’avoir mis un terme à une monarchie dont l’occident se servait pour piller les richesses de la Libye à moindre frais, a été traqué comme un malpropre ; il est désormais logé dans la poubelle de l’histoire.
Infatué d’arrogance, le dernier des mohicans qui quitta brutalement le sommet de la Francophonie de Dakar, la queue entre les pattes, suite au mémorable camouflet que lui avait infligé Hollande ; n’abandonnera pas la scène politique congolaise de façon anonyme et sans soubresauts. En dépit de toute vraisemblance, rien ne le préoccupe plus maintenant que sa sortie. Il en perd le sommeil.
L’ambiance que lui propose l’histoire et la sociologie politique congolaise, n’est pas propice à l’élaboration d’un calendrier serein. Ses quelques bricoles en cours, qui tiennent lieu de « grands travaux » et les jeux africains de Septembre 2015 sont pour lui des occasions inespérées pour requinquer son image fortement abimée par ses velléités monarchiques.
Pour garder la main et ne pas donner l’occasion à la rue d’occuper l’espace, il cultive l’ambigüité avec maestria. Tout laisse penser que la période d’Octobre-Novembre 2015 serait propice au déroulement de son programme mêlant manigances et impudence. Il prendra alors l’opposition de court.
Nous sommes rentrés dans la zone de turbulence et paradoxalement, l’attitude de Sassou devient une énigme. Il agit de manière singulière, sans doute pour brouiller les pistes. Au fur et à mesure que l’on approche la date fatidique du 14 Aout 2016, Sassou ne distille que quelques bribes d’informations sur ses intentions : le dialogue, le referendum etc…
Au denier conseil des ministres, Claudine Munari et Brice Parfait KOLELAS ont réaffirmé leur hostilité contre toutes velléités de changement de constitution. Pourtant, quand Kolelas fils lui proposa que quitter le gouvernement en démissionnant, Sassou lui opposa un étrange non-recevoir. Et contre toute attente, les ministres dissidents continuent de siéger peinardement au gouvernement.
Autre loufoquerie. Doit-on ranger au coin de la sorcellerie et de l’effronterie, les rapports actuels entre Sassou et ses ministres dissidents quand on sait que le congrès du MCCDI du 3 au 4 avril 2015 au cours duquel Brice Parfait Kolelas a publiquement affirmé sa désapprobation à la volonté de changement de constitution de Sassou, a été entièrement financé par Mpila? Mais de qui se moque-t-on ?
Pour ajouter le flou à une situation déjà burlesque, Sassou continue de propager de façon insidieuse, cette culture de l’impunité, de l’inefficacité en portant le vice et la médiocrité sur les fonts baptismaux. Dernier acte en date ; sur les quatorze ministres conviés à répondre aux questions des parlementaires le 28 avril dernier, seuls quatre se sont présentés. Les absents ne risquent rien, puisque le Président qui est censé les sanctionner en cas de manquement à leur devoir républicain, ne le fait pas. Une fois de plus, il cultive le machiavélisme.
De même, l’argument ad hominen de l’opposition à son encontre sur le mémorandum qu’il initia contre le régime de Lissouba , le laisse de marbre.
Par les temps qui courent, la ligne du gouvernement ressemble à s’y méprendre à une navigation à vue. Coincés dans leurs certitudes, Sassou, son clan et son gouvernement redoutent quelque chose de rapide, d’imprévisible mais surtout d’implacable. Comme en juillet 2008 lors des obsèques de J.P Tchystère Tchikaya, le vent qui emportera ce régime ne viendra pas forcément des partis politiques. Mais de la rue, dont le réveil a toujours été cruel.
Aucun système politique n’est vacciné contre un soulèvement populaire, surtout si les autocrates foulent aux pieds les règles d’alternance politique inscrites sur du marbre, dans une constitution validée par tout un peuple, donnant ainsi l’impression que les libertés fondamentales et une qualité de vie décente ne seront jamais une réalité. Les arcanes de l’histoire sont jonchés d’innombrables dictatures, même les plus féroces ont été finalement vaincues par la volonté populaire. A cet effet, aucune armée ne peut garantir à un dictateur quel qu’il soit, de ne pas subir le sort inéluctable qui est réservé à eux tous, un jour prochain.
Djess Dia Moungouansi
Sassou n’a pas honte la îl est parti en centrafique comme médiateur au lieu de s’occuper des problèmes du Congo li veut s’intéresser au problème des autres comme s’il était quelquin de bon un assassin comme lui il n’est pas humain un sorcier
Article approximatif comme tous les articles de l’auteur.
Au denier conseil des ministres, Claudine Munari et Brice Parfait KOLELAS ont réaffirmé leur hostilité contre toutes velléités de changement de constitution. Pourtant, quand Kolelas fils lui proposa que quitter le gouvernement en démissionnant, Sassou lui opposa un étrange non-recevoir.
De qui le tenez-vous ? Citez vos sources.
Autre loufoquerie. Doit-on ranger au coin de la sorcellerie et de l’effronterie, les rapports actuels entre Sassou et ses ministres dissidents quand on sait que le congrès du MCCDI du 3 au 4 avril 2015 au cours duquel Brice Parfait Kolelas a publiquement affirmé sa désapprobation à la volonté de changement de constitution de Sassou, a été entièrement financé par Mpila?
De qui le tenez vous? Citez vos sources.
Manipulation quand tu nous tiens.
Quand la diarrhée de l’écriture prend les Con-Golais.
Selon La rumeur : » Kaambo « , » il paraîtrait « … excellent article que Mr Djess Dia Moungouansi devrait lire sur le site Mwinda.
AUX COMPATRIOTES
DJESS DIA MOUNGOUANSI vient de mettre à notre disposition un texte dans lequel je ne trouve aucune information neuve si ce n’est du déjà vu ou lu, oui, il faut reconnaître aux autres compatriotes leur droit de s’exprimer ici. Je pense que le temps des diatribes est terminé comme viennent de le faire savoir les opposants qui ont tenu le meeting de pointe-noire ce 03/05/2015,,,c’est bien de dire des choses il se pourrait que cela éveille certains mais de grâce allez au plus loin dans la démarche de la recherche de stratégies d’éloignement du dictateur. Le peuple attend en fait des intellos un souffle fort pouvant le booster de sorte qu’il parte au combat sans reculer; le jour où le glas sonnera.
Je souhaiterai à mon sens réserver ces pages de littérature à informer les ambassades et représentations étrangères au Congo ou ailleurs pour sensibiliser l’opinion internationale que de venir ici bourrer le crane des congolais qui du reste ne refusent pas de lire mais qui ont le regard tourné vers le pragmatisme de ceux qui posent des actes: Marches, meeting, conférence,,,,sur le Congo et le pouvoir en place. Le diagnostic est connu des congolais mais pas des étrangers et des puissances autres que l’Europe centrale.
PEUPLE SOUVERAIN ENSEMBLE ET EN MARCHE VERS LA PÉRIODE DE TRANSITION POLITIQUE EN VUE DE L’ALTERNANCE POLITIQUE DURABLE !!!
Le peuple souverain est par définition, le bailleur ou le copropriétaire, et le chef de l’état démocratiquement élu (Président légitime) ou non (dictateur ou le tyran) représenterait à fortiori, le locataire.
En d’autres termes, le chef de l’état autoproclamé ou non serait donc le locataire, et le bail s’appellerait la Présidence de la République, le bailleur serait le peuple souverain, et le syndic de copropriétaires: les nations-unies !
Les litiges locatifs sont fréquents entre les propriétaires-bailleurs et les locataires en Afrique noire. Ce qu’il faut savoir sur les procédures judiciaires en matière de bail et les copropriétaires (bailleurs) en Afrique noire.
Selon les clauses du contrat: le bail du locataire Monsieur Denis Sassou Nguesso s’arrêtera exactement le 12 aout 2016 à 14h30
Dans le cadre du contentieux bailleur locataire précité – exigeons au locataire à Monsieur Denis Sassou Nguesso, une attestation sur l’honneur de quitter le bail congolais d’ici le 12 aout 2016 à 14h30 !
1- le peuple souverain congolais a le droit et devoir légitime d’avoir une visibilité concernant l’avenir politique de la nation congolaise.
2- le peuple souverain congolais pose une exigence à Denis Sassou Nguesso: connaitre avant le 6 juin 2015, sa position en regard de la fin de son mandat illégal ou abusif présidentiel prévu au 14 aout 2016 à 14h30.
3- en tout état de cause, le non-respect de cette exigence souveraine signifierait que monsieur Denis Sassou Nguesso est de mauvaise foi et que la nation et le peuple congolais courent un danger imminent vers la somalisation et le chaos au Congo Brazzaville.
4- le non-respect de cette exigence est susceptible d’entrainer un appel national (la résistance intérieure), au boycott des jeux africains de Brazzaville 2015.
5- l’enchainement prévisible et logique de cet appel verrait se dégrader la situation sociopolitique et économique du pays par un climat délétère ou d’agitation populaire et un soulèvement national, orchestré en particulier par les jeunes qui n’ont plus rien à perdre, trop concernés par leur avenir.
Le bail a été scrupuleusement et anti socialement abimé pendant ses 34 ans de location illégale ou confiscatoire d’un bien collectif !
Le bailleur (le peuple souverain) a donc le droit et devoir de mettre hors d’état de nuire, un locataire jugé illégitime et confiscatoire de titre de propriétaire ou de copropriété – sinon, il n’y a plus de droit, de peuple et de société dans la civilisation.
Une période de 3ans de travaux et de mise aux normes structurelles et contractuelles du bail sera nécessaire afin que le bailleur (peuple souverain) puisse préparer dignement et choisir librement son prochain nouveau locataire qui, on le sait, n’aura plus de marge de manœuvre confiscatoire du bien collectif. J’appelle cela, la période de transition politique post dictature Denis Sassou Nguesso !
A SUIVRE