Lettre ouverte à M. Denis Sassou Nguesso sur la modification de la constitution !

sasou-au-villageBruxelles, le  22 décembre 2014

 

Monsieur, le président,

Votre arrivée à la magistrature suprême en octobre 1997 à la suite d’un coup d’état sanglant a durement compromis l’avenir de la démocratie naissante et de la stabilité sociale au Congo-Brazzaville.

Vous aviez accusé à tort le président Pascal Lissouba, votre prédécesseur d’avoir mal conduit le processus démocratique du pays, en instaurant un régime de terreur, bafouant tout accord et compromis politique comme l’accord signé entre lui et vous par l’entremise de vos deux partis : l’UPADS et le PCT, avant le deuxième tour de la présidentielle de 1992.

A votre arrivée au pouvoir en 1997, vous aviez balayé d’un revers de main la constitution du 15 mars 1992 qui instituait de façon formelle la démocratisation du pays, en mettant en place et de manière forcée l’acte fondamental du 24 novembre 1997 qui  a été ensuite remplacé par la constitution du 20 janvier 2002 taillée sur vos propres mesures. Aujourd’hui à la stupéfaction du peuple congolais, vous voulez changer cette constitution  après 14 ans de règne sans partage, pour revenir à la constitution que vous aviez balayé d’un revers de main.  Quelle manigance, quelle démagogie et quelle ruse ?

Monsieur le président, si le président Pascal Lissouba avait mal géré l’Etat et le processus démocratique, ce qui aurait motivé votre coup d’état, pourquoi n ‘aviez-vous pas pris son contre-pied en respectant les engagements démocratiques de la conférence nationale souveraine de 1991 et en gérant bien l’Etat ?

L’évidence, appuyée par vos manigances démagogiques, prouve que les motivations de votre coup d’état étaient autres que de vouloir construire une démocratie au Congo-Brazzaville. N’est-ce pas votre soif du pouvoir pour le pouvoir et le service de vos intérêts égoïstes qui vous ont conduit à faire la guerre qui a coûté la vie à des milliers de compatriotes ?

Monsieur le président, ce qui importe pour les congolais aujourd’hui ce ne sont pas des arrangements politico-judiciaires et des calculs machiavéliques dont vous faites montre. Mais une volonté politique réelle et pragmatique qui permet aux congolais d’asseoir une paix durable à travers des institutions fortes et de construire une démocratie qui favorise l’accès de tous les congolais à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé de qualité, à l’éducation et la formation, au travail et au logement autrement dit une démocratie qui permet à tout le monde de mener une vie conforme à la dignité humaine.

Chose dont vous, vous êtes montrés incapable de faire après 30 ans à la tête du Congo.

L’élégance politique, vous suggère une ultime porte de sortie honorable : celle de ne pas changer ou modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir, mais de démissionner ou de rendre le pouvoir au terme de votre dernier mandat afin de permettre à un autre congolais qui le mérite, de présider à la destinée du Congo.

Monsieur le président, vouloir changer la constitution en prétextant d’organiser un  référendum d’initiative populaire dont vous n’aviez aucun pouvoir d’initier, constitue une menace visible et réelle pour la paix et la démocratie.

En 2002, vous aviez dit au peuple congolais que cette constitution était bonne pour la stabilité institutionnelle et le progrès social. Aujourd’hui, face au verrou imposé par l’article 185, vous et vos partisans, vous chantez qu’elle n’est plus bonne et par conséquent on doit la changer pour l’adapter l’évolution de la société.

Monsieur le président, face à vos manigances démagogiques, le peuple congolais, vous demande d’arrêter le projet relatif au changement de la constitution, de le respecter et de préparer votre départ dans la paix sans effusion de sang.

 

                                                                                                            Maître  Céleste Ngantsui

Docteur en sciences juridiques

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9 réponses à Lettre ouverte à M. Denis Sassou Nguesso sur la modification de la constitution !

  1. le fils du pays dit :

    Vous adressez chaque jour que le bon dieu a fait les lettres a un vaurien,a l’homme le plus idiot du Congo.Cette fripouille doit etre delogee avec la force brute des unites speciales un point un trait.

  2. Claude Mabondzo dit :

    De plus en plus d’accord avec un traitement expéditif du vaurien comme l’affirme « le fils du pays ».
    Donner du « Président » à ce primate endimanché m’est de plus en plus insupportable. J’attends impatiemment de le voir en « caleçon » qu’il n’aura pas changé depuis 10 jours…!

  3. Niohili dit :

    Révision de la constution, réfendum pour quel But? Pour permettre la prolongation du pouvoir d’un homme,Mr Sassou Nguesso, un président illégitime et dictateur, génocidaire qui n’a jamais été élu au suffrage universel et qui régne depuis 32 ans en méprisant le peuple souverain? Sassou Nguesso est un président illégitime. Il est revenu au pouvoir par un coup d’état le plus sanglant du mode moderne. Il se maintient au pouvoir depuis 17 ans seulement à cause de l’intimidation, la fraude à ciel ouvert. Et bcela tout le monde le sait. Il faut etre réellement mentalement malades, complètement fous, corrompus pour compter parmi le nombre de ces individus qui acceptent le changement de la constitution voulu par le soit disant président, semi illétré, tribale,criminel, corrompu. Pas de dialogue avec Sassou Nguesso et sa clique qui multiplient les initiatives machvéliques les plus inattendues afin de garder le pouvoir et ne pas finir les jours dans les prisons de la CPI. »On ne dialogue pas avec un dictateur qui ne respecte pas sa propre parole de « respecter sa Constitution ». Le peuple congolais doit tout faire pour s’arracher à sa condition servile, se libérer de l’aliénation, de l’exploitation et se debarassé une fois une fois pour toute de se maudit président qui a transféré en catimini le Trésor Public à Oyo, ne cesse de vider les caisses de l’Etat, massacre la population, fait du tribalisme, de son enrissement illicide,celle de sa famille et clique, de la corruption, intimidation son mode sa méthode de gouverner. Les Congolais vivent de plus en plus dans la paupérisation la plus absolue pendant que le « dictateur, sa famille, son clan, ses courtisans, et sa bande de kleptomanes mènent une vie de pachats. Il s’est meme octroyé récemment de 2 avions pour une somme de 51 millions d’euros avec l’ergent de l’état congolais. Cependant Brazzaville, Pointe noire sont des villes en ruine. L’eau potable, l’électricité, le tranport en commun font défaut. Quelle contrasque! Quelle inconscience, quelle folie que celles du dictateur et sa bande. Regardez le développement socio économique des pays tels que le Ruanda, la Guinée équatoriale, le Ghana, Botwana, Ethiopie, partis de rien et qui se sont développés en un temps records. Qu’est ce qu’il faut dire du Congo B, 4e producteur du pétrole en Afrique, avec une réalité socio économique si médiocre, si chaotique ? Le dictateur, génocidaire Sassou Nguesso, sa famille, son gouvernement, son PCT qui écrasent si tant le peuple ne méritent plus de rester au sommet de l’état. Le systeme Sassou Nguesso a assez fait son tant. Le Congo a besoin de l’alternance. Tout compromis est desormais à éviter et ne plus faire les erreurs de la conférence nationale souveraine. Sassou a fait tuer tant des gens, initie tant de guerres, des génocides ( Disparus du Beach).Portez plainte contre Sassou et sa clique à la CPI. Il est temps que la justice soit faite. Sassou Nguesso et sa clique doivent finir leur vie en prison pour tahison, crimes économiques,( biens mal acquis ), crimes du sang et génocides.

  4. Ritrobi dit :

    Sassou Nguesso doit comprendre qu’on le laissera plus faire s’il se hasarde encore à faire couler le sang des autres. Lui, sa famille, ses courtisants, sa clique et leurs familles seront sans pitié poursuivis partout dans le nonde. Sassou Nguesso est un président illégal. Le pouvoir qu’ il occcupe ne lui a jamais été donné par le peuple congolais. Il est au pouvoir par un coup d’état très sanglant avec la complicité de la France de Chirac et de Elf, « en violantion du droit international sur le principe de non ingérence. En se livrant à « sa presse » locale pour donner son avis sur la mise en garde de François Hollande quant à son souhait de dictateur Congolais de modifier la constitution. « … C’est au peuple congolais et à lui seul de trancher sur cette question le moment venu, loin de toute ingérence étrangère. » le samedi 6 novembre, Sassou autoproclamé qui ne cesse de renforce l’arsenal militaire à Brazzaville et Pointe-noire pour intimidé et dans les cas échéant aller « contre ce même peuple qu’il prétend prendre à témoin » est l’ennemi nr 1 du peuple du Congo qui s’engouffre dans un dogmatisme effrayant.Avec Sassou Nguesso,les durs du PCT, il y aura jamais de paix au Congo. Le président autoproclamé,Sassou Nguesso se maintient jusqu’à présent au pouvoir par intimidation et par une tricherie électorale.Sassou n’a jamais sincèrement gagné d’élections.Dans d’ autres cieux,Sassou serait depuis longtemps arrêté et traduit devant les tribunaux pour les crimes de sang et économiques.Il serait condamné pour haute trahison à une prison à vie.Mais Cela n’est que partie remise. S’ il se hasarde à organiser le soit disant referandum, afin de changer la constitution,le peuple congolais,la jeunesse,mais aussi les officiers,militaires républicains ne laisseront plus Sassou et sa clique extremiste faire ce qu’ils ont toujours fait.Le monde a changé.Ouaga s’est aussi Brazza.Gare à ceux qui continuent aveuglement qui continuent à suivre Sassou et sa clique et prendre part aux forfaits du dictateur sanguinaire. Ceux qui continuent à collaborer avec lui et se prononcent pour le changement de la constitution,seront eux aussi arrété et traduit devant les tribunaux pour haute trahison, complicité. Peuple du Congo,il est temps de nous unir comme les Burkinabés et mettre hors d’état de nuire Sassou Nguesso,sa famille, sa clique qui ne cessent guère à écraser le peuple congolais pour demeurer faux riches et garder le pouvoir sans partage. Peuple congolais n’a pas accès à l’eau potable et à l’électricité. »les congolais meurent aujourd’hui de plus en plus en plus de maladies dues à l’insalubrite et à la faim. Le peuple souffre de manque d’emploi malgré la manne pétrolière ». Il faut que le dictateur et sa clique partent de la tête du pays sans retard avant 2016 car les crimes commis sont trop nombreux. Et chaque jour qui passe, n’accentue que la misère, les souffrance du peuple.
    Congolais, unissons nous et oeuvrons fermement pour un état de droit. »Sassou Nguesso ne s’est attelé depuis son retour au pouvoir en 1997 par les armes qu’ à détruire l’effort de redressement lancé par la Conférence nationale de 1991. »Pour ceux qui veulent un peu comprendre les choses: »En 1971, soit 2 ans après sa création, son fondateur, Marien Ngouabi, a tout remis sens dessus sens dessous. « Ceux qui sont montés trop vite et trop haut doivent redescendre », lança-t-il. Et tout fut remis sens dessus sens dessous. Mais trois mois après, exactement, le 22 février 1972, les renvoyés au bas de l’échelle voulurent remonter et bien plus haut qu’auparavant. C’est le putsch manqué d’Ange Diawara. Plus d’une cinquantaine de membres co-fondateurs de ce parti furent condamnés à mort. Marien Ngouabi fut ému par l’ampleur du sang qui allait se répandre au pied du parti. « Je ne peux pas me livrer à un tel spectacle »,déclara-t-il. Mais peu après, des corps de personnes exécutées furent exposés dans les stades de Brazzaville. Corps mutilés de Diawara, Ikoko, Bakekolo, entre autres.
    Qui avait contredit l’ordre donné par Marien Ngouabi de ne point verser du sang ? Sassou Nguesso. Le même qui, lors de la prise du pouvoir, par Marien Ngouabi, en 1968, avait contredit l’ordre de ne verser aucune goutte de sang, sauf circonstances exceptionnelles. Sassou, envoyé sortir tous les prisonniers politiques détenus à la Maison d’arrêt de Brazzaville, ne s’empêcha pas d’abattre gratuitement le régisseur Claude Kouvoua.
    On sait comment il assassina, le 18 mars 1977, son « frère » Marien Ngouabi, son « ennemi », Massamba-Débat, et le Saint-Cardinal Emile Biayenda et tous ceux dont il redoutait un juste témoignage sur ce 18 mars.On sait, également, comment ce 18 mars continue de plonger le Congo dans le sang. Un crime non assumé oblige son auteur à en commettre d’autres afin de tenter de le cacher toujours. »(http://www.afriqueeducation.com/index.php?option=com_content&view=article&id=251.Oui) depuis son retour au pouvoir en 1997 par les armes, Sassou Nguesso est venu accentuer ses crimes de sang, de génocide et économiques.
    « Au cours de son Message devant son parlement réuni en congrès, le 12 août 2014 à Brazzaville, le chef de l’Etat du Nord Congo,Denis Sassou N’Guesso reconnaît ses crimes de génocide contre les « autres ». »http://blogs.mediapart.fr/blog/jecmaus/140814/congo-brazzaville-sassou-nguesso-reconnait-ses-crimes-de-genocide-contre-les-autres.Pour garder le pouvoir, fuir la punition, Sassou Nguesso, commenditaire des guerre du début et fin 90, des massacres des disparus du beach, de l’explosion de Mpila et ses complices ( Ndenguets, Okemba etc) préparent une nouvelle guerre. »Un groupuscule d’extrémistes du régime (dirigé par JD OKEMBA et
    NDENGUET) veulent encore créer de nouveaux malheurs, plonger le Congo dans la désolation.( « http://mwinda.org/fr/actualites/actualites-a-la-une/actualites/68-le-nord-perdra-le-pouvoir-si-on-ne-l-ecarte-pas-des-que-possible ).http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=4848.

  5. Bec dit :

    Cela sera possible si seulement le peuple lui laisse partir, mais nous avons encore besoin de lui donc il ne partira pas, dessolé Messieurs les politiciens du net. Vous êtes sans ignorer que le Congo ce n’est pas seulement un quartier de Brazzaville ou encore un département, quand je parle du peuple Congolais il s’agit du peuple de tout les départements du Congo, du nord au sud de l’est à l’ouest.

  6. Isidore AYA de Makoua dit :

    Le dictateur Denis Sassou Nguesso et l’église catholique au Congo Brazzaville: la pensée des assassinats politiques, des crimes, du chaos et des contre-valeurs morales !

    Depuis un certain temps, on assiste à un débat de plus en plus animé et dense autour de la révision de la constitution congolaise ou dictatoriale du 20 janvier 2002.
    Et il y a de quoi s’interroger sur son intérêt et pour cause: Denis Sassou Nguesso tue abusivement et à toujours tué ou assassiné en toute impunité son peuple et ecclésiastique et puis…

    L’église chrétienne au Congo a peur et à toujours eu peur de Denis Sassou Nguesso…

    Quoique les enjeux du pouvoir criminel sont admirablement étouffés sous les griefs d’inadaptation ou d’inadéquation de cette constitution et sous les désirs subitement altruistes de Denis Sassou Nguesso en termes de partage de pouvoir et de revenus du pays.

    Des individualités, ―telles, les juristes contre-esprit de loi de Montesquieu, les sociologues subconscients, les politologues aux têtes bien pleines voire les politiques abusés ―, des collectivités quarts-mondes―telles, les associations sans partage de valeurs de liberté, les prétendus sages sans la raison et la conscience humaine, les femmes leaders d’opinion du Pool déshumanisés, les partis politiques sous contrôle, etc―, évoluant au Congo ou ailleurs communiquent abondamment sur ce sujet dans les médias disponibles et disposés à la tyrannie.

    Mais du côté de l’Église officielle, il nous parvient un silence assourdissant.

    Un fait tout de même : aucune institution de la République comme le parlement, la présidence, le Conseil économique et social… et aucune institution religieuse comme l’Église protestante du Congo, l’Armé du Salut… ne se sont encore prononcées sur le sujet.

    Pour autant, L’Église peut-elle fonder son mutisme sur un tel argument « mimétique » ? Comment justifier cette attitude de nos autorités ecclésiales ?

    Serait-ce l’expression d’une conjugaison de sa prudence et de sa position légendaire, celle de ne pas se mêler des affaires politiques ?

    Ou plutôt, serait-ce le manifeste d’un manque de courage apostolique, voire d’une complicité « diabolique »?

    LA PENSÉE DU CHAOS PAR ISIDORE AYA TONGA

    Nous sommes dans une société congolaise en pleine décomposition totale. En apparence tout est calme et paix ou plutôt sacro-sainte paix.

    C’est le calme plat avant la tempête ou le chaos. En réalité tout est contrôlé et en équilibre avec la dictature mais sous les apparences, le chaos menace le Congo Brazzaville.

    Le peuple ne se donne même plus la peine de faire semblant de croire à quoi que ce soit. Les sociétés incroyantes sont pleines de francs-tireurs gratuits.

    Je pense qu’il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au Congo Brazzaville une étoile brulante ou plutôt civilisationnelle. L’espoir retrace, délimite et introduit un soupçon de cohérence et l’idée d’un réalisme.

    A suivre !!!!

  7. LULENDO de Ponton dit :

    Sassou doit être chassé avant 2016. Cet homme est un adepte de la mafia car le mal, la fraude et la corruption font partie de ses objets d’étude. Des types d’homme que les Sarko et autres prédateurs aiment à fréquenter et déplumer.

    Pas de 3ème mandat pour lui ni l’un de ses affidés. L’ alternance est attendue impatiemment. Aussi, l’opposition doit mener un » mouvement de dégagement » du putschiste dès à présent.

    Sauf si l’on pense que le Nord restera dirigé par Sassou et clan et le Sud, plus critique et tendu vers la démocratie, devra construire son Etat. Cette idée n’est pas idiote. Il n’est pas supportable qu’un illuminé récidiviste continue de détruire tout le Congo pour ses intérêts égoïstes.

    Que les supporteurs du despote le suivent à OYO et que ceux qui croient en l’alternance et au respect des lois, demeurent dans l’Etat du Sud.
    Voilà une solution qui éviterait des frustrations à tous les deux camps. L’idée d’avoir de nouveaux aux affaires le putschiste rétrograde de Mpila, est inconcevable.

  8. Lisonga dit :

    Dictature, Terreur, crimes contre l’humanité au Congo B.
    Sassou Nguesso, président autoproclamé, « illuminé récidiviste, qui n’a pas du tout du respect des lois, continue à semer la terreur et à détruire tout le Congo pour ses considérations et intérêts égoïstes. »
    Après la publication de la déclaration des évêques du Congo sur Internet, qui a affirmé haut et fort son « NON » au projet anti démocratique de changement constitutionnel,le putschiste et despote , président auto proclamé, SASSOU n’a pas tardé à convoquer dans la nuit du 23 Décembre,tous les évêques afin d’obtenir d’eux des explications.Il n’a pas manqué à les intimider. Le courage des évêques du Congo, de la plus grande église du pays, pour leur devoir social de rappeler les principes cardinaux et moraux qui doivent fonder la vie en collectivité est à saluer. » Le sort de Sassou « est désormais scellé par la providence ».
    Sassou Nguesso 32 ans de règne et revenu au pouvoir par la force des armes en 1997, a normalement largement eu le temps d’assurer la construction du Congo. Loin de s’atteller à l’améliorer des conditions de vie de tous les Congolais et d’ une « égalité » de chances, d’opportunités et de droits pour tous les citoyens », Sassou Nguesso qui veut mourir au pouvoir, a préferé s’ériger en maîtres absolus du Congo et s’enrichir à outrance, enrichir sa famille, sa clique,( biens mal acquis ), continuer à semer les malheurs et la barbarie, traumatisser davantage, appauvrir, abrutir le peuple pour mieux le dominer, le contrôler. Il a fait du tribalisme, corruption, le vol des ressources du Congo sa marque de gouvenance. « Sassou ne sert que les siens et son clan. » Au cours des 17 ans, il y a eu des guerres- massacres:Massacres dans les quartiers du Sud en 1998, guerres et massacres dans les régions du sud, massacres au beach ( les disparus du Beach). Il y a eu l’explosion de Mpila avec son lot de morts, des gens, des familles privés de loyés,sans oublier la destruction materielle, le traumatisme. Il ya eu encore l’arrestation incroyable du colonel Ntsourou avec des dizaines de gens tués avec une horreur indescriptible sans oublier dle nouveau traumatisme pour les Congolais. L’ expulsion brutale, inuhumaine, des immigrés des Congolais est à mettre aussi à l’actif de la terreur de Sassou Nguesso et clique. Le Congo est pays de non droit. Sassou Nguesso a d’ailleur reconnu ses épurations ethniques et ses crimes contre l’humanité devant son parlement réuni en congrès, le 12 août 2014 à Brazzaville. Pays qui regorge énormement de ressources pour subvenir à ses besoins,et malgrés les recettes incroyables par le pétrole, le bois et minerais, le Congo manque de tout. (http://www.congo-internet.com/pdf/congo_vu_par_thiery_hayes.pdf.Il) faut comprendre que MILONGO avait longtemps payés les salaires avec seulement la recettes fiscale (DOUANES et IMPOTS. Massambat Débat avait commencé l’indistrualisation du pays, assuré des emplois dans un temps où le pays n’avait pas tant de ressources pareils. Le Congo malgrés tant de rentrées d’argent est aujourd’dhui un chantier en ruine. « La cherté des denrées alimentaires dans les grandes villes du pays (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie ) dépasse l’entendement de bons nombres d’observateurs. » Le chômage et la pauvreté, les deux angles morts de l’administration Sassou »le taux de chômage est de 53 % selon les statistiques ».http://blogs.mediapart.fr/blog/ausmidt/040212/congo-brazzaville-le-chomage-et-la-pauvrete-les-deux-angles-morts-de-ladmin.La « politique des grands travaux engagée par Sassou Nguesso, Jean-Jacques Bouya et les agents du chemin d’avenir dans le cadre de la « municipalisation accélérée » est une escroquerie à grande échelle. Les Congolais vivent dans la précarité, dans la paupérisation les plus absolues. Il ne faut voir que le developpement des pays moins lottis tel que le Ruanda, Ghana, Guinée Equatorial pour s’en rendre compte. Sur ce fait, l’ alternance est impatiemment attendue au Congo, car Sassou et sa clique ne sont nullement capables d’ assurer l’avenir des Congolais. Sassou Nguesso ne veut pas garantir » les alternances pacifiques au pouvoir, » veiller au respect strict des Institutions et des Lois de la République pour lesquelles il a solennellement prêté Serment, au nom de l’Unité Nationale et du Devoir Moral d’un Chef d’Etat de son rang ». Pour cela le peuple congolais ne doit plus attendre 2016.Unissons nous comme une seule personne et nous mobiliser pour chasser l’ illuminé récidiviste, sa famille et sa clique hors du Congo.Unissons nous pour oeuvrons fermement à l’emmergeance d’ un état de droit, un pays où nous pouvons enfin librement vivre.Vive le Congo libre sans Sassou, sa clique et son systeme.

  9. NATTA dit :

    Je me gausse de ce « Docteur en sciences juridiques ».
    Appelle t-on « Président » un putschiste dans les manuels que ce docteur a lus? Communiquez-moi le titre d’un ouvrage ou le nom d’un auteur confirmé qui nomme « Président » un voyou qui arrache le pouvoir à coups d’assassinats et de canons.

    N’offrez aucune moindre parcelle de valeur à l’illégalité ni à l’ignominie. Le « Président » d’un pays est un élu au suffrage universel. C’est donc le contraire d’un minable soldat qui mitraille des civiles pour ensuite s’autoproclamer « Président ».

    Sassou est un exemple d’ usurpateur politique! Revisitez vos cours de Droit, Maître Ngantsui.

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