Rien ne m’oblige à vous adresser cette épître mythique ou mystique dont le contenu peut à certains moments vous sembler étrange. De nombreux passages vous paraîtront outrés ou osés. Mettez-les alors sur le compte de ma naïveté. Prenez toutefois le soin de lire entre les lignes ce que par décence, j’écris à demi-mots, à vous qui maitrisez à la perfection l’art de la parole cryptée. Vous qui savez lire les faits et gestes de tous vos proches collaborateurs.
Il m’aurait, de loin, été préférable de vous faire parvenir directement ce texte. Malheureusement, celui qui aurait pu en être le porteur est aujourd’hui reclus à la DGST depuis plus d’une année. D’où la difficile tâche de vous transmettre un message crypté par voie publique sans froisser votre sensibilité ni trahir la confiance qui me fut faite à un moment ou un autre d’être le dépositaire des doutes et des hésitations intimes d’un ami de jeunesse. Hélas, mille fois hélas, je me suis résolu à cet exercice dont la vanité ne vous échappera pas. Je n’avais pas le choix.
Oui, « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. » Oui, vote génération s’en va et vous l’avez reconnu à la mort de Thystère-Tchikaya et d’Ambroise Noumazalay. Je me donne quand-même cette peine pour essayer de vaincre l’absurdité qui s’est installée au Congo depuis l’indépendance.
Est-ce que j’aggrave le cas Okombi devant vous ? J’espère le contraire. On me reprochera de m’ingérer dans un conflit qui ne me concerne pas. C’est oublier que malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, Okombi est et reste un frère pour moi. Il m’est difficile de me taire face à ce que je crois être un sort que subit injustement un être humain. Si demain, vous vous retrouvez devant des bourreaux prêts à vous ôter la vie, malgré ce que l’on vous reproche aujourd’hui à tort ou à raison, je ne me tairai pas par lâcheté, j’hurlerai mon humanisme à ceux qui rôdent et attendent que la panthère, le boa ou tout autre animal de la savane ou de la forêt s’affaiblissent avant de les manger. C’est une position que j’assume avec constance et c’est cette lecture humaniste qui m’amène à m’adresser à vous et surtout à tous ceux qui vous poussent à la faute depuis 2014. Vous voyez aujourd’hui le résultat de leur obstination suicidaire pour un régime. Avez-vous besoin de plus d’horreur ? Vous êtes certes conseillé, mais en tant que magistrat suprême, le dernier mot vous revient toujours et vous l’assumerez seul devant l’histoire.
Okombi n’est pas un saint, encore moins un ange et vous avez certainement de nombreux griefs contre lui. Ntsourou (paix à son âme), Koukouya de Lékana comme lui, lui avait avoué quelques coups bas dirigés contre lui, coups bas dont vous connaissez certainement les instigateurs. Cela n’avait jamais entamé ni le moral ni la fidélité d’Okombi à votre égard. Il se contentait de tout mettre sur le compte des inévitables intrigues de palais qui épicent tout régime. D’où vient-il que du jour au lendemain, ce fidèle parmi les fidèles soit devenu une menace pour la sûreté de l’Etat et pour vous-même au point qu’il lui soit aujourd’hui reproché d’avoir préparé un putsch pour faire tomber les institutions ? Vous a-t-il trahi en appliquant à la lettre vos propres recommandations et préceptes sur la défense de la démocratie ? N’est-ce pas vous qui disiez : «Quand la constitution est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter » ? Ses détracteurs lui ont souvent reproché son ingratitude présumée à votre égard, affirmant qu’il crachait dans la main qui l’a nourri. Ils ignorent tout simplement le fait indéniable suivant. Si Okombi a grandi dans votre sillage il vous a aussi aidé à rester debout lorsque vous avez trébuché à plusieurs reprises. Vous le savez mieux que quiconque. Ses détracteurs ignorent surtout l’avis crucial que vous lui avez demandé trois jours avant votre triomphe du 15 octobre 1997. Sa réponse a contribué à faire basculer le cours de l’histoire du Congo et vous le savez mieux que tout le monde. Lorsque réélu en 2009 pour un dernier mandat, épuisé par ces longues années de pouvoir absolu vous avez entrepris de vous chercher un successeur, c’est automatiquement et logiquement que vous vous êtes tourné vers André. Ce dernier, perplexe face à la complexité de votre question, me demanda mon avis. Etiez –vous sincère en lui posant la question ou lui tendiez-vous un piège ? Les intrigues de palais ont fait le reste en créant deux successions, l’une biologique, l’autre politique. S’il est clair aujourd’hui que la balance a basculé d’un côté, il est encore plus clair que les choix qui vous ont été imposés ont produit des effets désastreux pour votre image, pour l’avenir du pays et pour votre descendance. Je sais qu’au fond de vous vous regrettez amèrement ces choix. Où sont ceux qui vous rassuraient de frapper politiquement André, il reviendra ramper vers vous avant 6 mois ? Vous avez frappé (contre votre gré ?), mais 5 ans après, André n’a pas rampé comme on vous l’avait promis. Dans la causalité sous-jacente, vous avez, pour la première fois, pris le mauvais rôle. Pouvez-vous encore corriger les choses ? Cela s’avère de plus en plus difficile à réaliser. Vos adversaires attendent patiemment l’effondrement programmé de votre régime. Je suis intimement convaincu que dans l’intérêt suprême du pays, tout effondrement, tel que la Libye l’a vécu, peut conduire à une catastrophe sismique à durée indéterminée. D’où l’intérêt d’une solution négociée. Toutefois, cela exigera d’énormes sacrifices de votre part pour reconquérir l’estime du peuple. Et vous savez le rôle que Tout-Bouge aurait pu jouer pour vous aider à finir en beauté votre magistrature suprême. Vous êtes comme Marien en 1977. Face au désastre économique, il avait voulu ramener Massambat-Débat au pouvoir dans un régime de responsabilité partagée. Avez-vous déjà songé à un tel scénario ? Non, bien sûr, parce que vous savez que les mêmes causes engendrent les mêmes conséquences et Marien fut sacrifié pour conserver le pouvoir. Il vous reste donc à consulter le génie populaire. Seul le peuple souverain est capable de vous sortir de l’impasse dans laquelle vous vous êtes enfermé.
Je voudrais souligner avec vigueur le fait que de là où il se trouve, Okombi ne peut m’avoir dicté ce message, vous le savez très bien. Il s’agit donc d’une initiative personnelle et individuelle que j’assume entièrement. Plus grave encore, connaissant l’obstination et la dignité d’André, il n’aurait jamais accepté que je vous écrive à sa place en ces termes. Son sens de l’honneur est tel qu’il ne me pardonnera jamais cette démarche. Cela aussi, je l’assume au nom de notre amitié.
La première marche de l’échelle vous permettant de sortir du bourbier actuel est entièrement à votre disposition. Elle est juridique et simple. Les procès qui ont été organisés contre vos opposants les plus irréductibles sont entachés d’énormes irrégularités. Mêmes vos serviteurs les plus zélés se rendent compte du malaise grandissant que cela soulève. Vous ne perdrez aucunement la face en laissant le droit s’appliquer dans sa rigueur absolue. Vous ne pouvez réclamer le retour de l’Etat de droit dans votre message de fin d’année 2017, la fin de l’impunité dans la gestion du pays tout en empêchant l’application de la loi dans toute sa rigueur : Dura lex, sed lex, (La loi est dure, mais c’est la loi). Le dossier juridique le plus solide perd toute crédibilité dès qu’il est souillé par des vices de procédure. D’autre part, vous ne pouvez négocier avec Ntoumi qui a pris des armes pour échapper à sa traque ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et la dévastation de la région du Pool et en même temps maintenir en prison Okombi chez qui on aurait trouvé 7 ridicules « fusils de chasse » rouillés transformés en arme de guerre. Le trait est forcé, mais c’est pour montrer le degré caricatural de l’instruction. Un des principes du droit est la justesse des peines. En négociant avec Ntoumi, vous vous êtes condamné ipso facto à libérer tous ceux qui sont emprisonnés pour des faits similaires sinon moins graves. C’est un acte de courage propre aux grands hommes d’Etat que d’agir dans l’intérêt supérieur de la nation. Le ciel ne vous tombera pas sur la tête en libérant ces prisonniers de plus en plus encombrants. Le contraire vous ridiculisera à la face du monde, sauf si vous le souhaitez vous-même au soir de votre vie.
Okombi, Mokoko et d’autres prisonniers seront jugés dans les jours qui viennent. Vous avez souhaité que cela se fasse avant la fin du premier trimestre de 2018. Nous sommes bien au-delà de ce délai. Des courtisans mal intentionnés vous soufflent certainement le statuquo ou pire, mais pour quel bénéfice politique ? Une chose est vraie, c’est vous et non eux que l’histoire jugera en bien ou en mal. Toute proportion gardée, si Frederik De Klerk a été honoré pour son courage politique en libérant Mandela, il a permis à l’Afrique du Sud d’ouvrir une nouvelle page de son histoire. Vous avez travaillé à cette libération et en avez tiré les bénéfices politiques. Vous êtes donc mieux placé pour savoir ce que serait aujourd’hui l’Afrique du Sud sans cette libération. Ayez le courage de vous projeter dans un Congo apaisé, le peuple que vous craignez tant vous pardonnera à coup sûr.
Namastei, le divin en moi salue le divin en vous. Depuis le début de la grave crise qui secoue notre pays, il m’a souvent été reproché de vous réserver un traitement de faveur alors que de nombreux compatriotes trouvent votre bilan catastrophique et vos agissements monstrueux. Je n’ai jamais voulu m’aventurer sur le terrain de la calomnie. J’essaie de combattre mes adversaires politiques par la force des arguments. Je laisse à Dieu, Votre Créateur le soin de vous juger et aux historiens congolais le devoir et le privilège d’apprécier votre bilan humain, politique, économique et social. Ce bilan est là devant vous, devant la nation entière, devant l’Afrique et devant le reste du monde. Ce qui était caché est aujourd’hui révélé. Résolument tourné vers le futur, je me contenterai dans cette missive d’interpeller le temps qui vous reste sur ce que Saint-Exupéry a appelé « Terre des hommes ». Toutefois, il m’est impossible d’interroger le futur de votre rapport à celui qui pendant longtemps a été votre dauphin non-désigné sans effleurer le passé complexe d’une tumultueuse relation maître-disciple. Me rendant visite dans mon lointain exil européen, entrant dans la salle où je me trouvais et que mes étudiants avaient quittée pour la pause-déjeuner, Okombi jeta un regard circulaire à la configuration des ordinateurs et lâcha cette phrase énigmatique : « Le maître et les disciples. » C’est dire à quel point il s’est toujours, en toute sincérité et en toute fidélité considéré votre disciple. Etoile montante dont l’éclat éblouissait certains rivaux, il savait sa place dans votre galaxie.
Je vous sais sensible à la transcendance et à l’immanence. Je suis convaincu de votre réceptivité à la causalité sous-jacente. C’est pourquoi, au moment où la justice va se prononcer sur le sort d’André Okombi Salissa, je voudrais mettre à votre disposition quelques éléments d’appréciation. Non point dans le but d’influencer votre décision qui est certainement déjà prise, mais pour vous rappeler la marche nodale de l’univers en évoquant des éléments d’appréciation qui vous auraient éventuellement échappé avec le passage du temps.
Je m’adresse à vous parce que je suis persuadé que nous partageons l’amitié d’une même personne : André Okombi Salissa. En appliquant le vieil adage « Les amis de mes amis sont mes amis », j’aurais pu revendiquer une certaine proximité à votre égard. Et ce ne sont pas les occasions qui ont manqué. Parmi les multiples avis qui vous sont parvenus pendant la difficile période de la Conférence Nationale Souveraine, quelques-uns portent des traces évanescentes que je reconnais avec humilité. C’est en toute souveraineté que vous avez pris la décision d’épargner au pays en ces années sombres l’explosion d’une violence dont les conséquences auraient pu être fatales à la nation. Vous avez décidé certes en votre âme et conscience, mais vous avez eu la grandeur d’écouter jusqu’au bout. Nos chemins se sont croisés à deux reprises, le 30 janvier 1979 et le 29 janvier 1992. Mais ils ont commencé à s’éloigner inexorablement à partir du 6 novembre 1997, date à laquelle j’ai refusé l’offre de devenir votre collaborateur. Sans pouvoir vous détester (mon cheminement intérieur me l’interdit) je ne pouvais me mettre au service d’un système dont j’étais et suis encore loin de partager les valeurs cardinales. Les faits me donnent partiellement raison ; si vous traitez votre disciple de la sorte, quel sort m’auriez-vous réservé, moi qui suis incapable de me taire devant l’injustice ? André qui avait difficilement obtenu votre accord au sujet de ma nomination ne m’a jamais pardonné cet affront, lui qui a toujours placé la fidélité dans l’amitié au cœur et au sommet des valeurs humaines. Il a difficilement accepté que cet affront ne ternisse notre fraternité. Combien de fois m’a-t-il affirmé la fidélité sans faille et à toute épreuve qu’il vous témoignait. C’est au nom de cette fidélité qu’il a refusé de servir Lissouba auquel tout le rapprochait, à commencer par l’ethnie et la fascination pour la science et de la technologie. Il aurait pu mettre toutes ses capacités politiques à la disposition de Lissouba et vous savez que cela aurait changé beaucoup de choses pour vous et pour le pays. Une hirondelle ne fait pas le printemps et un collaborateur ne vaut pas toute une équipe, mais je sais ce que Tout-Bouge a fait pour vous. Et vous le savez encore mieux que moi. Je le sais pour avoir vu comment il a accompagné vos premiers pas lors de votre longue traversée du désert. Aux sirènes de la tribu, il a apposé ( ?) la rationalité de la conviction politique et la fidélité de l’amitié. C’est vous qui l’avez surnommé « Tout bouge » en disant, « Quand André est là, tout bouge. » Quand vous partiez en exil après avoir perdu le pouvoir, tandis qu’une frange du nouveau pouvoir voulait vous empêcher (à juste titre ?) de monter dans l’avion, qui organisa la haie vivante qui vous permit de monter dans l’avion ? Qui a présenté sa poitrine pour vous protéger des fusils dont les canons étaient pointés sur vous ? Resté dans le pays, quels risques n’a-t-il pas pris pour préparer et protéger votre retour ? Pendant la guerre du 5 juin 1997 combien de jeunes sont tombés à sa droite et à sa gauche comme dit le Psalmiste, pendant qu’il se battait avec abnégation pour vous ? C’est par fidélité à votre cause qu’il a pris la tête du Front 400 et par le fer, le sang et les larmes, sacrifié sa vie pour vous. C’est à lui que vous avez confié la « Croix et la Bannière », votre Croix et votre Bannière. Et il les a portées au péril de sa vie. Après la guerre, quand la machine du PCT se grippait face aux caciques du parti, il savait lire vos pensées et se jeter à fond dans la mêlée pour défendre votre ligne. A Edmonton au Canada, face à l’intransigeance de Chirac (qui vous a aidé à revenir au pouvoir) qui vous acculait sur la gestion post-guerre du pays, c’est encore Tout bouge qui a pris sur lui la difficile et délicate mission de défendre votre position et de faire bouger les lignes. Vous n’avez pas oublié ce que vous lui avez demandé de dire à Chirac sans évoquer votre nom.
Je pourrais continuer à citer à l’infini et dans le menu détail les preuves de son dévouement à votre égard. Mais je me limiterai à ce dernier exemple. Le hasard a voulu que je sois présent chez lui le soir où fut publié le premier gouvernement d’après octobre 1997 dans lequel son nom ne figurait pas. C’était la veille de mon retour après deux semaines de vacances au pays. Dans le brouhaha de l’indignation de ses partisans venus fêter comme d’habitude sa reconduction au gouvernement et qui exprimaient leur mécontentement, j’eus un moment d’aparté avec lui. Je ne pense pas avoir décelé de l’amertume dans son regard et ses paroles. Peut-être tout juste un brin de fatalité quasi mystique de la part de celui qui m’a souvent ébahi aux moments décisifs de sa vie en disant stoïquement : « Je vais à la rencontre de mon destin. On n’échappe pas à son destin. » Le soir de cette pièce de théâtre que certains auraient pu intituler « La chute de l’enfant chéri », voici ce qu’il me dit en substance. « Mon très cher frère, j’aurais pu mourir en 1997. Toutes ces 15 années passées au gouvernement, je les ai vécues comme un supplément exaltant. Mais le pouvoir grise et use. Je commençais à m’ennuyer et à devenir allergique aux sirènes des convois ministériels. C’est une occasion qui m’est offerte de me retirer au village et méditer sur le sens de la vie, loin du tumulte de Brazza. Quel bonheur ce sera de me réveiller dans le calme matinal en écoutant le gazouillis des oiseaux ! J’espère que tu viendras me rendre visite dans ma retraite intérieure. »
Oui, je lui ai rendu visite près de deux ans et demi après, en février 2015 dans son domaine familial à Lékana. J’ai visité sa belle ferme bovine (vous partagez aussi la passion pour l’élevage) dont il est si fier sans oublier les chevaux dont il est si passionné. J’ai passé 3 jours dans ce domaine dont, en grand esthète vous avez admiré la beauté du jardin paysagiste. Pendant ce court séjour, j’ai été témoin d’une scène insolite. Au matin d’une longue nuit arrosée d’une pluie diluvienne, alertés par ses collaborateurs, nous sommes allés constater les énormes dégâts causés par la foudre sur la vieille maison paternelle à quelques dizaines de mètres de sa nouvelle résidence. Comme un garçon espiègle, il me dit en souriant : « Ici, on se bat à coups de foudre. Celle-ci était la septième depuis mon arrivée ici. J’espère que c’est la dernière. » La foudre avait raté de peu sa cible. Au vu des dégâts causés à la maison vide depuis belle lurette, je ne sais pas s’il en serait sorti vivant. Le tireur de la foudre s’était-il trompé de maison ou les mânes avaient-ils dévié la trajectoire de la mort ? Je suis, bien sûr, incapable de répondre à cette interrogation.
Vous savez le nombre de fois qu’il a échappé à la mort après octobre 1997. Au Gabon, à Nkayi, à Massengo ou ailleurs. Chaque fois, il est allé courageusement à la rencontre de son destin. Et pour finir, le jour de son arrestation, le 10 janvier 2017, il y avait deux escadrons. L’escadron de la mort et celui de la prison. L’escadron de la prison (le vôtre) est arrivé 20 minutes avant celui de la mort. Dans cette course contre la montre de la vie, vous avez été le maître qui n’a pas abandonné son disciple. Vous auriez pu laisser la bavure se passer. Mais auriez-vous pu agir autrement, vous qui savez la loi des causalités sous-jacentes ? Vous qui en juin 1997 avez renvoyé à Diata ce jeune Kamba arrêté par les Cobras sur l’avenue de la Paix et présenté à vous pour qu’il soit exécuté ? Votre réponse fut limpide et sublime : « Ramenez-le de l’autre côté, que son sang ne souille pas ma cause.» Je ne m’attarderai pas sur « votre cause », mais par le récit de ce jeune Kamba, je compris votre attachement à la loi de la causalité sous-jacente. Est-ce de là que vous tiré la longévité de votre règne ? Oui, le 5 juin 1997, le premier coup ne fut pas porté par vous, ce qui vous ouvrit le champ du dernier. L’escadron de la prison répondait à la même loi, alors pourquoi empruntez-vous aujourd’hui la voie qui risque de vous condamner dans le piège de 3 ? Pourquoi prenez-vous le risque inutile d’ouvrir les vannes du ciel et les portes de l’Armageddon ? En vous rappelant ces lois, ce n’est pas votre régime que je souhaite sauver, vous savez qu’il est inexorablement condamné, mais c’est le Divin en vous que je souhaite révéler à la nation pour qu’elle sorte de la prison karmique où nous sommes tous enfermés depuis 1959. Et vous savez que le Divin est Pardon et Réconciliation : Ho’oponopono.
Vous avez partagé avec André un point humain focal et nodal auquel est liée une profonde douleur que même le temps qui passe n’arrive pas à effacer. La vie est ainsi faite, de ces énigmes qui unissent et déchirent en même temps. J’espère que vous avez compris à quoi je fais allusion. La Lucidité ne me permet pas d’aller au-delà des bornes vitales.
Vous l’avez certainement compris, André m’a confié une partie de ses rêves, de ses doutes et de ses joies. J’ai été contraint par la force des choses de dévoiler à demi-mots, cette infime partie du grand tout qui nous a lie. Encore un fois, je sais qu’il m’en voudra à jamais, mais je le fais à dessein. Vous l’avez emprisonné hier et vous le condamnerez peut-être demain. J’ai tenu à mettre à votre disposition ces quelques bribes de souvenirs non pas pour influencer votre décision, ô souveraine, mais pour vous mettre face à votre conscience. Je connais André pour avoir partagé son adolescence, sa jeunesse, sa fougue et ses rêves. En cela, j’ai un énorme avantage sur vous qui ne connaissez que l’adulte assagi, le politicien ambitieux, avant l’humain dans la nudité de son âme. Vous savez très bien que malgré sa qualité de dauphin non désigné que lui conférait l’échange que vous eûtes peu avant le triomphe du 15 octobre 1997, malgré l’espace grandissant qu’il occupait dans votre galaxie politique et qui suscitait des jalousies, déchu et déçu il n’a jamais songé à un coup d’Etat. Malgré le fait que de nombreux Congolais croyaient qu’en sa qualité de chef du Front 400, il avait la capacité de vous affronter sur le plan des armes, André me surprit lors de notre retrouvaille au Congo où j’entrais après plus de 13 années passées loin du pays. A table, lui, l’ancien marxisant fervent que j’avais connu à Kharkov en URSS se lança dans une longue prière avant le passage des plats. Je le chahutai en disant qu’il avait raté sa vocation de prêtre. Il me répondit que 1997 l’avait marqué à jamais, que la guerre était une chose horrible. Et chaque fois qu’on lui parlait d’un plan B, sa réponse était constante : « Le pays a connu assez de violence, que ceux qui veulent prendre les armes le fassent sans moi. » Lui aussi avait compris la loi de la causalité sous-jacente.
Voilà ce que je tenais à vous exprimer la veille du procès d’André Okombi Salissa. Voici le peu que j’ai osé écrire. Je tais par décence et par respect pour vous le reste, le grand reste. Notre pays traverse une passe difficile. La crise que nous vivons ne pourra être surmontée que par une véritable union nationale qui fait la force d’un peuple. Mais peut-il y avoir union là où il y a injustice ? Je vous ai parlé d’un ami commun, disciple pour vous, frère pour moi. Je vous ai peut-être blessé comme je peux avoir trahi mon frère. Je l’ai fait dans un seul but : éclairer votre lanterne pour que vous puissiez lui rendre justice en toute humanité. Et c’est pourquoi le Divin en moi salue le Divin en vous,
Namastei : « Mon âme salue ton âme. En toi, je salue cet espace où réside l’univers entier. En toi, je salue la lumière, l’amour, la beauté, la paix parce que ces choses se trouvent aussi en moi. Parce que nous partageons ces attributs, nous sommes reliés, nous sommes semblables, nous sommes Un. ».
Pascal Malanda
Le CONGO ETERNEL
voici une lettre bien écrite mais et c’est le comble qui comporte beaucoup de codes ou rites sous jacents dont ne comprendront que les initiés
cependant elle est rédigée dans un pur véritable élan du cœur , or trop ouvrir son cœur à un inconscient,un ingrat , un conflictuel , un maître dont la lumière à terni depuis.
C ‘est comme le disent les montagnards de la bouenza (c’est nul péjoratif) libérer une vipère dans une case familial ou toute la famille dort , ce serpent soit il finira écrasé mais c’est sûr qu’il mordra un ou deux occupants avant qu’il ne soit tué ou bien disparaisse dans la nuit
mais comme dit l’ ecclésiaste à quoi peut servir des vanités au soir de sa vie quand on ne sait comment ou qu’elle eau boira ta descendance.
en resumer on ne tarit pas une source d’eau potable lorsqu’on a une descendance
Cher Pascal,
Sassou n’a jamais aimé que lui-même.
André et Denis ont aimé la même femme.
Antoinette disait d’Okombi : c’est notre enfant
Ce sont les armes qui vont lui faire entendre raison .La passivité congolaise ,Sassou en connaît le goût, au point qu’il y est devenu indifférent …..
Le pouvoir l’a séparé de la condition humaine et tous les avantages qui y sont rattachés.Ainsi ,ce tyran reste droit dans ses bottes .
Cet humaniste se trompe. Il pense que Sassou c’est un humain. C’est mal connaitre ce monstre avec un cœur fait de pierres et de cailloux
.
Je me surprends de lire si belle prose pour la défense de ou pour extirper son ami des griffes du lion, un lion qu’on a nourri et qui ne peut toute sa vie oublier ce qu’il est naturellement lion, un fauve, un carnassier… je suis surpris de la « droitesse » des positions des congolais quand, surtout, ils guettent la justice pour lui tendre un piège. On veut du droit, mais on va dans des affirmations dans un contexte de doute. Donc, par la preuve de tout ce qui a été livré pour prouver la fidélité de quelqu’un à un autre, on ne peut plus objecter que ce quelqu’un pouvait attenter à la survie politique de l’autre. Soit. Mais, pour l’affirmation, » Ntoumi qui a pris les armes », quelle preuve qu’on apporte? Qui était là quand Ntoumi a pris les armes?
On évoque juin 1997, pour dire que c’est l’autre camp qui avait tiré le premier coup, en avez-vous la preuve? Pourquoi, après toutes ces guerres, aucune enquête intérieure, rien n’a été entrepris pour mettre la lumière quand on sait que tant d’innocents ont perdu l’existence? Mais par quel hasard, le 4/04/2016, la proclamation des résultats que beaucoup de gens ignoraient, la bande à Ntoumi se lève spontanément, arméé, se retrouvant en face d’une armée en position…?
Je ne veux pas (re)faire l’histoire. Je veux tout simplement dire que lorsqu’on adopte de magnifier le droit comme le meilleur garant de la paix, on se doit de se garder de porter des accusations, même dans un élan de reprise de ce qui se dit, dans le genre, le gouvernement dit que…, et on prend ça pour base de raisonnement.
Votre texte est très honorable, lorsque vous évoquez la félonie de sassou nguesso, au travers du discours d’un de ses meetings quand il surfait sur la fibre démocratique. Incroyable mais vrai, semblez-vous vous dire, quand quelques années après, les démocrates prennent le parti de la défense de la constitution, c’est bien lui, sassou nguesso, qui fait tirer sur la foule, qui fait emprisonner les démocrates, contre les dispositions constitutionnelles. On aura compris que ce discours n’était qu’un discours de circonstance, car sassou nguesso n’avait aucun programme à soumettre au peuple. Il avait ainsi décidé de le distraire.
Pour le reste, la constitution reconnait à chacun la liberté de croire….On ne peut rien contre.
Mr Malanda, himself et fidel a sa methode.Comme vous le dites si bien que Mr Ngouabi voulait ramener Mr Massamba aux commandes pour une gouvernance partagée.Qui a liquide ces deux personnes?.Et pour quels intérêts?.Voila les deux questions que vous allez chercher a trouver les reponses.
Une fois que vous aurez eu les réponses je suis convaincu que vous ne perdrez plus votre temps a écrire ce genre de textes.
Certains de ces compagnons dans ces crimes odieux ont compris tard qui était ce Monsieur.
Mr Lekoundzou vous le dira mieux que quiconque.
Le mal du Congo a plusieurs sources, l’une d’elles c’est la mauvaise qualité de ses propres fils et filles dont Monsieur Sassou fait partie des top 10.
Tout être humain mérite d’être défendu mais il y’a des personnes qui récoltent ce qu’ils ont semé et encore , au regard du mal fait aux autres et au pays, ils méritent tout au moins de l’indifférence .
OKombi n’est pas un ange dit Malanda ?
Alors il devrait connaître les codes sauf si son aveuglement aurait pris le dessus sur toute humilité et raison.
Une longue prose qui ne dedouane pas son ami au-delà du concept d’humanité.
Les congolais auraient aimé lire notre frère Malanda sur une problématique plus fédératrice que sectaire même si l’amitié et la loyauté à toutes épreuves justifient ce long plaidoyer.
Que Dieu aide le Congo plus que les chapelles .
Cette supplique implorante adressée au dictateur le plus sanguinaire porte en elle quelques révélations qui me font penser que le chemin vers la démocratie est encore très, très, très long. Elle met à jour la consanguinité qui existe au sein de la pseudo-classe politique congolaise. J’apprends que de petits arrangements politiques se concoctent dans l’arrière-cour des partis tribalistes qui n’ont jamais rien affiché leur véritable nature. Cette classe politique défend les mêmes intérêts et la contradiction principale intervient quand les pactes scellés sur le dos du peuple ne sont pas respectés. Ainsi Okombi a pris les armes contre Sassou qu’il a aidé à revenir au pouvoir que quand ce dernier a brisé le pacte en se représentant à la magistrature suprême. Kolelas, à son tour, a pris la décision de s’opposer à Sassou que quand ce dernier n’a pas respecté le pacte MCDDI/PCT autrement il n’avait pas de contradiction politique entre eux. Je résume : Okombi et Kolelas ne sont pas en contradiction idéologique avec Sassou. C’est donc le tabac de la même pipe, situation que les observateurs étrangers ne manquent pas de relever chaque fois que l’occasion se présente. Le peuple aussi observe toutes ces gesticulations, on passe allègrement du gouvernement à l’opposition au même gouvernement que l’on vient de quitter. Alors, il se tait et se résigne. Comment voulez-vous que les atrocités commises par Sassou ne passent-elles pas comme une lettre à la poste aux yeux des démocrates du monde qui pourraient éventuellement être un appui au combat que les vrais démocrates sont en train de mener pour désintégrer cette dictature ? Pas sérieux. Comment peut-on traiter Sassou de président dans une supplique quand il a rompu le pacte avec le peuple depuis plus de 30 ans ? Son pouvoir n’émane pas du peuple et il bafoue tous les droits fondamentaux du Citoyen. Il est temps de sortir de l’ambiguïté et dire clairement son positionnement : Sassou est un Dictateur. Point. On n’écrit pas une prière à un Dictateur et l’on n’aurait pas compris qu’un persécuté juif écrive une telle missive à Hitler. La sassouisation des esprits a fait son oeuvre et, c’est avec amertume que je constate que la libération de ce pays ne viendra pas de celles et ceux qui ont plongé leur fourchette dans le plat savoureux de Sassou. Qui a bu, boira !
Dois je aussi compléter les arguments précités que cette plaidoirie en faveur d’un copain en rupture volcanique avec celui là même qui l’a fait roi , trouve sa justification politique dans le passé criminel de ce converti tardif à la civilisation politique ..
Mais ce texte verticalise les colères d’un peuple ,peu importe l’identité de la personne pour laquelle il a été écrit .Dont acte ..
Au Congo ,il ne sera jamais tard de s’acheter une virginité politique ,tant le criminel en chef n’a pas son pareil ,au sein de cette classe politique dont la simple évocation symbolise la faillite du pays et les crimes politiques …
@ TOUS
l ‘analyse résautale est un excellent outil de lecture, de decryptage , d ‘analyse et de comprehension de ce qu il se passe au CONGO
Ceux qui pensaient qu ils pouvaient s’en passer en sont pour leurs frais car l ‘analyse resautale est un puissant instrument de décryptage des faits explicites et implicites
Bienvenu dans le monde compliqué du Réseau mais tellement instructif pour les choses compliquées
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Je me demande à quoi rime ce papier? Sert-il la cause d’Okombi ou de son auteur? Idée, qui es-tu?
Oui, la libération du Congo est vraiment très loin. Oui, très éloignée quand on a en face des individus qui promeuvent les crimes des amis pour défendre leur cause sans se soucier des milliers vies qu’ils ont fauchées. C’est plus que dégoutant.
Malanda, vous ne pouvez utiliser les milliers de morts du front 400 comme un signe de fidélité de ton ami pour son mentor. C’est faire de l’apologie du crime.
Bref, votre papier n’est que du marketing quand on sait que vous savez que son destinataire n’a de considération pour personne.
Je dois m’arrêter pour des raisons d’ordre humanitaire.
La seule chose que nous puissions lui souhaiter c’est de sortir du goulag sassouien ,mais de là ,à lui dresser des lauriers ,c’est un peu fort de café .
Il y a des nostalgies qui se guérissent ,et celles qui s’ oublient sans thérapie .
A monsieur Malanda
sassou peut détruire le Pool ,cela n a aucune importance,mais doit épargner votre frère okombi d où cette diatribe ?
Oh!!!! Mr MALANDA croyez-vous vraiment que, comme l’abbé Fulbert Youlou devant Mr KIKOUNGA NGOT, SASSOU peut facilement libérer Mr André OKOMBI SALISSA? Non monsieur! Je ne le crois pas. Car il n’a pas une grandeur d’esprit pouvant arriver jusqu’à ce point. Pour finir, pardonnez-moi de vous dire que La lumière qui est en vous et que vous prétendez aussi être en SASSOU, n’est qu’une utopie. Frères de lumière Maçonnique qui détruisent les pays. Oubliez donc cette véritable lumière qui n’est autre que Dieu et qui n’est que dans les coeurs des fils et filles de Dieu.
A tous, mais surtout à Val de Nantes et à Bakala Téléma (pas vraiment garçon debout comme disent mes amis ivoiriens)
Bizarre, tous les faits convergent vers l’analyse réseautale pour expliquer ce qu’il se passe aujourd’hui au Congo. Il y a un silence de mort de vous deux. Autrefois vous étiez les premiers critiques de l’analyse réseautale pour dire qu’elle ne servait à rien, alors que celle-ci vous offre un cadre structuré pour étudier, comprendre et analyser les contradictions au Congo. Comment expliquer l’incarcération de Okombi par Sassou alors que Salissa a servi le maître ? Si vous n’entrez pas dans l’analyse réseautale avec ses alliances et mésalliances, vous ne pouvez pas décrypter le message plat et riche, paradoxalement, de Malanda qui pour vous défend son ami, mais qui évite de dire que dans un réseau, quand on y entre, on respecte les règles de vie, sinon on en sort de façon brutale.
Allez voir le film Escobar qui sort ce 18 avril pour comprendre ce que je suis en train de vous dire de façon simple et claire. Vous pouvez vous indigner. Malanda peut montrer sa rectitude vis à vis de Okombi mais il faut qu’il vous dise quelle faute Okombi a t-t-il commis dans le réseau pour se retrouver dans cette situation. Cette remarque est aussi valable pour Mokoko. La puissance financière ne vaut rien face à la trahison du réseau et de son chef. On a le droit de refuser d’entrer dans le réseau, mais quand on y est, on respecte les règles de vie et de fonctionnement, le reste n’est que du bavardage intellectuel et naïf qui nous caractérise.
Congo zoba et ses soi-disant intellectuels zobas aussi.Je devrais triompher en disant que j’ai réussi à vous imposer l’analyse réseautale par défaut, mais j’ai hone et je ne le ferai pas parce que j’ai mal pour mon pays et pour les nazes que nous sommes, bavards, consommateurs et pas très éclairés des choses du monde. Je suis dedans et avec vous, je suis aussi zoba comme vous.
Oh!!! Tâ MALANDA!
Votre naïveté m’étonne toujours et tout le temps. Comment pouvez-vous, un seul instant, penser que le cleptomane et boucher d’Oyo dispose d’un brin d’humanisme? Ce petit homme d’esprit souffre d’un nombrilisme aigu que l’on a même pas trouvé chez Néron. Médiocre et inculte, cet homme tombe à bras raccourcis sur les opposants, si tenté qu’il y en ait au Congo. Soit.
Je ne critiquerai votre fidélité ni votre loyauté pour celui que vous appelez affectueusement »André », mais je vous fais remarquer votre »André » est un bandit de grand chemin, qui a donné et distribué la mort à de paisibles congolais avec son foutu »Front 400 ». Ton »André » est broyé par le meme système dont il étai récemment une des pièces maîtresses. Au même titre que TSOUROU. Tous ces gens ont toujours eu pour crédo: LE POUVOIR AU NORD!
Ton »André » sera jugé et condamné sous peu, et moisira en taule. Le procès est dicté déjà par le boucher d’Oyo.
En clair, je n’ai aucune pitié pour ton »André »: c’est un bandit, et il sera broyé par le système auquel il a appartenu il y a très peu.
Il y a un truc qui me chiffonne au Congo: comment tous ces soit-disant Généraux se laissent berner par le boucher d’Oyo? Les Adoua, Avoukou, aujourd’hui Dabira et demain Nianga Gatsé Mbouala…
Aussi longtemps que ces gros tribalistes de l’armée croiront que le pouvoir doive rester au Nord, le boucher d’Oyo va tous les exterminer. Et…André rallongera la très déjà longue liste du boucher d’Oyo.
ah voilà une telle lettre de playdoirie, mais SASSOU ne lit jamais les lettres, lui c’est manger son pondou et voler l’argent du CONGO, il n’est pas reconnaissant à l’égard de tous ceux qui lui ont rendu service, lui c’est son pouvoir, mourir au pouvoir pour échapper à tout le Mal qu’il a fait, voilà donc tout, nous avons honte de voir un tel cleptomane au Congo