LETTRE D’UN VIVANT À ANDRÉ MILONGO, YA MILOS. Par Dieudonné Antoine GANGA

Monsieur le Premier Ministre André MILONGO « Ya Milos », Mon très cher aîné,

A l’occasion de ton départ à l’Orient Eternel, j’avais écrit que le temps n’avait rien changé et que je revivais en permanence ta disparition, un certain 23 juillet 2017. Il y a huit ans déjà. Je n’y puis rien. C’est plus fort que moi, car Dieu dont je respecte la volonté, a pris ce qu’il m’avait donné. Je ne veux même pas accepter cette mort qui m’a privé d’un ami et d’un être cher, qui a privé le peuple congolais, ta famille, et tous ceux qui de près ou de loin t’admiraient, d’un être humain aussi merveilleux, humble, bon, altruiste, dévoué et patriote que toi et qui ne cessait d’affirmer que « ta conception du pouvoir n’était pas celle du pouvoir pour le pouvoir, pour t’ouvrir les vannes de l’enrichissement, par la rapine de l’Etat mais celle de servir ce peuple qui t’aurait accordé son suffrage. »

Toi qui, pendant le gouvernement de Transition formé au lendemain de la Conférence Nationale Souveraine qui n’était pas « une escroquerie politique » comme le prétendent et l’affirment certains acteurs politiques congolais,  toi qui, malgré les menaces, les sarcasmes les injures et les intimidations de quelques Congolais dont certains mangent aujourd’hui au râtelier du Président Denis Sassou-Nguesso, affirmais courageusement « j’ai toujours placé l’intérêt supérieur de la nation avant toute autre considération ; voilà pourquoi, malgré les provocations et les humiliations de toutes sortes, j’ai cherché à éviter à notre peuple, les épreuves douloureuses où l’égoïsme et les ambitions des politiciens véreux ont voulu l’entrainer. »   

Oh ! que tu avais totalement raison, toi qui avais toujours sacrifié à l’idéal de paix et d’unité nationale qui t’avait toujours animé. Toi qui étais porté au pinacle des élites de notre Etat, avec tes collègues Henri Lopes, Agathon Note, Marcel Roger Gnali-Gomes, Jean-Jacques Ontsa-Ontsa, Théophile Obenga, Alexis Gabou, Pascal Lissouba, Paul Kaya, Hilaire Bounsana, Pierre Nkounkou Lamartine, Emmanuel Ndebeka, Auxence Ickonga, Joseph Pouabou, Lazare Matsocota, Auguste Roch Nganzadi, Antoine Kaine, etc. Toi et tes collègues, vous nous fasciniez, nous alors étudiants au Centre d’Enseignement Supérieur de Brazzaville ou à l’Ecole Nationale d’Administration.

En ce 23 juillet 2025, je me permettrais encore de paraphraser Charles Péguy pour te dire que :

« La mort n’est rien. Tu es seulement passé, dans la pièce d’à côté.

Je continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Je pense à toi, je prie pour toi.

Je prononcerai toujours ton nom, partout, comme il a toujours été,

Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours été.

Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-tu hors de mes pensées,

Simplement parce que tu es hors de ma vue ?

Tu n’es pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »

Ya Milos, Monsieur le Premier Ministre, très cher aîné,  

Je me permettrais d’ajouter aussi que tu étais, avec tes qualités et tes défauts, très humble et toujours à l’écoute des autres. Tu nous as laissé un riche héritage, notamment l’amour pour le pays et pour le peuple ; le respect de la chose publique et l’attachement aux valeurs républicaines ; la notion, le sens du devoir et la glorification du travail ; la rigueur dans la gestion des finances publiques ; l’humilité et le respect de tout être humain ; la résolution des problèmes par le dialogue et non par la violence. Ce qui explique que tu fus l’unique leader politique d’après la Conférence Nationale Souveraine de 1991, à ne pas avoir eu de milice dont malheureusement, certains acteurs politiques se sont servis comme strapontins ou escadrons de la mort, pour semer la désolation, la terreur, la misère et la mort dans certaines régions où les populations ne demandaient et ne demandent toujours qu’à vivre et à vaquer à leurs occupations dans la liberté et dans la paix.

Malgré les dérisions, les sarcasmes et les injures dont tu fus l’objet pendant ton bref mandat de Premier Ministre de la Transition (1991 – 1992) et qui n’étaient pour toi que barbaries, tu ne changeas point d’attitude. A ce propos tu déclarais à qui voulait l’entendre : « Nous sommes entrés définitivement dans l’État de droit ; celui-là qui a mis hors la loi, l’arbitraire, l’injustice, le fait du prince, la gabegie, le vol, le culte de la personnalité, la tyrannie, l’hégémonie d’une famille, d’un clan, d’une tribu ou d’une région. Finis donc ces spectres du passé. Bâtissons désormais, ensemble dans la paix, dans l’unité de toutes les filles et de tous les fils du pays, un Congo de la liberté, de la dignité et de l’honneur. Nous devons renaître et vivre, désormais, dans la nouvelle culture démocratique qui fait, de chacun de nous, un citoyen libre et vertueux Pour ma part j’ai toujours placé l’intérêt supérieur de la nation avant toute autre considération ; et que malgré les provocations et les humiliations de toutes sortes, j’ai toujours cherché à éviter à notre peuple les épreuves douloureuses où l’égoïsme et les ambitions des politiciens véreux ont voulu nous entraîner. J’ai sacrifié à l’idéal de paix et d’unité nationale qui m’a toujours animé ». Tu appliquais ainsi à la lettre, cela va sans dire, la maxime latine « Régis est tueri cives », c’est-à-dire « C’est le devoir du roi de protéger ses concitoyens ». Oh quelle sagesse ! Oh quelle vision !

En travaillant avec toi, je n’ai jamais cessé de te respecter, toi qui agissais avec conscience et honnêteté, toi qui exerçais ton libre arbitrage avec sagesse et habileté, toi qui enfin as été pour moi, ce que Mendès France fut pour François Mitterrand, « un modèle de père, d’aîné, de cadre, d’intellectuel et d’homme politique et visionnaire ».

Ton attitude de bon citoyen intègre me plaisait et me fascinait ; ton attitude qui connaissait l’importance de la joie et qui la prônait par l’exemple, motivé, convaincu et enthousiasmé par la réussite de nos nobles idéaux communs dont la paix, le dialogue, la tolérance, la liberté, l’égalité et la fraternité.

A tes côtés j’ai compris aussi le sens profond de l’amitié. Combien de fois ne m’avais-tu pas dit d’être toujours fidèle en amitié, quelques soient les circonstances, tant dans le bonheur que dans le malheur ? Combien de fois me m’avais-tu pas répété qu’un « véritable ami était une douce chose et que l’amitié était la plus étroite des parentés et que pardonner était une action plus noble et plus rare que celle de se venger ? »

Tu me faisais chaud au cœur, toi qui, par tes plaisanteries, m’enseignais à vivre avec humour, le caractère éphémère de l’existence. Je continue à rire toujours, quand je pense à cette question que tu me posas en latin, lors de notre dernière rencontre à Washington DC, en mai 2007, « Usque tandem mi fili, eris ex Patria ? » c’est-à dire jusques à quand, mon fils seras-tu hors du pays ? ». Je te répondis en latin « Nescio. » c’est-à-dire, « je ne sais pas. ». J’ajoutai aussi avec Victor Hugo « Fidèle à l’engagement que j’ai pris vis-à-vis de ma conscience, je partagerai jusqu’au bout l’exil de la liberté. Quand la liberté rentrera, je rentrerai. » Tu acquiesças par un sourire. C’est la dernière fois que je te voyais sourire.

Chaque fois que j’étais avec toi, tu ne cessais de me répéter et de me confier que la sensibilité, le courage, la solidarité, la bonté, le respect, la tranquillité, les valeurs, la joie, l’humilité, la confiance, l’espérance, la sagesse, les rêves et l’amour pour les autres et pour soi-même étaient les points fondamentaux pour être un homme libre et de bonnes mœurs.

Enfin, je conclurai cette lettre en paraphrasant Kipling dont nous avons souvent lu ensemble son poème « Tu seras un Homme, mon fils », pour te dire que je « t’ai vu supporter d’entendre tes paroles travesties par tes adversaires pour exciter leurs militants, et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles sans mentir toi-même d’un mot. Que tu étais bon, que tu savais être sage sans être moral ni pédant. Et que tu fus un HOMME », Ya Milos.

Je suis fier et honoré d’avoir été ton ami et toncollaborateur en mes qualités de Ministre des affaires Etrangères, de la Coopération, des Postes et Télécommunications, et enfin de l’Information, Porte-Parole de ton gouvernement de Transition. Comme je suis aussi fier et honoré d’avoir avec toi et mes collègues du gouvernement fait aboutir la Transition, dans la paix et sans effusion de sang en organisant des élections libres et transparentes à l’issue desquelles, notre ami et frère le Professeur Pascal Lissouba fut élu Président de la République.

Tu resteras pour tous les Congolais, l’un de la gent « d’hommes politiques, humbles, non préoccupés par l’accumulation des biens matériels, et ne dérangeant personne, mais très attachés aux valeurs nationales », dixit l’ancien ministre Joseph Ouabari.

Là où tu es, prie pour la paix véritable et pour l’unité au Congo, prie pour le peuple Congolais, prie pour ta famille et pour nous qui t’avons aimé et qui continuerons à t’aimer ad multos annos.

 Repose en paix. Ya Milos, mon très cher aîné !

Ton ami et cadet Dieudonné ANTOINE-GANGA

Diffusé le 23 juillet 2025, par www.congo-liberty.org

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11 réponses à LETTRE D’UN VIVANT À ANDRÉ MILONGO, YA MILOS. Par Dieudonné Antoine GANGA

  1. VAL DE NANTES . dit :

    Ce fut UN BON PREMIER MINISTRE , cochant toutes les cases d’un premier ministre sous la férule fédérale .
    Mais le CONGO a plus besoin des idées fortes , pensées , construites sous l’emprise de la raison que la totemisation du personnel politique .
    D’où notre arrachement à cette forme de nostalgie politique synonyme au renoncement des atavismes politiques , sources des difficultés existentielles du CONGO .

  2. Val de NANTES . dit :

    LIRE;; synonyme de renoncement aux atavismes politiques …

  3. Samba dia Moupata dit :

    Milongo André et le président Massamba Débat sont restés gravés dans les anales du Congo comme étant les grands serviteurs de l’état avec une gestion irréprochable ! Mon désaccord avec Ya Milos c’était quand il participe à l’assemblée de Sassou Dénis au sortir du génocide du pool, non ça n’est pas acceptable, mais son cousin m’expliquera que c’est Laurentine sa femme qui avait beaucoup peser pour adhérer dans la bêtise Mbochi ! D’ailleurs il avait été empoisonné par le chef de la barbarie Mbochi Sassou Dénis.

  4. Val de Nantes . dit :

    Ces morts suspectes sont l’énigme de cette période politique où les congolais ne prêtaient pas attention au caractère diabolique de ceux qui savaient comment domestiquer les finances publiques dans une perspective futuriste…
    Lorsqu’on rapporte les intrigues politiques actuelles à la disparition de ces anciens politiciens ,on peut aisément en conclure à une élimination programmée de cette génération politique par un plus malin qu’elle……
    Est -ce que ce sont des morts dues à la vieillesse , à la politique , à la maladie ?.
    Le théâtre législatif auquel le PCT nous a donné à assister ,nous fait douter de la mort naturelle de ces anciens…
    Parmi ces morts , beaucoup s’originent dans le terrain politique…
    Le Congo en a pris l’habitude depuis la mort honteuse de Marien …Un mort des morts des congolais innocents…
    Tant que le pouvoir politique sera perçu comme le seul domaine de l’élévation sociale ,le Congo deviendra le tombeau ouvert des morts politiques innocents…
    D’où l’obligation impérieuse de réorienter la masse populaire vers le savoir ,seul moyen de remettre les congolais sur le chemin de la raison et donc d’exploiter leurs intelligences respectives au service de l’économie nationale…
    Le pouvoir politique est une dette provisoire envers les attentes légitimes de son peuple. En sortir riche , c’est violer sa volonté générale…

  5. Val de Nantes... dit :

    C’est honteux de s’enrichir pendant l’exercice du pouvoir politique…Un aveu d’échec social.
    Que diriez – vous à votre progéniture ?
    Des deux choses l’une : Soit renoncer aux études pour prioriser le pouvoir politique ; soit faire des études ,comme seule voie honorable, pour répondre aux besoins de sa famille et ceux du pays…
    La classe politique congolaise est la plus maudite de l’histoire politique africaine.,Car jamais ,on n’aura vu le niveau de médiocrité pareil depuis les pères des indépendances.. africaines..
    Et dire qu’elle a le culot de reprocher à la diaspora numérique congolibertyste d’être une menace pour la nation congolaise… C’est de la rigolade gratuite .
    Que dire des voleurs certifiés de la république ayant le visa de Sassou ?..
    Comment pouvez -vous dire de nous que nous sommes tribalistes ,alors que tous les faits politiques que vous posez sont d’origine tribale…
    Comment pouvez- vous en prendre à des compatriotes qui n’ont jamais touché un seul centime de CFA du trésor public du Congo ?…..
    Freud , réveille – toi !.
    Mais enfin,regardez vous dans la glace avant de perroqueter n’importe quoi pour camoufler vos forfaits pathologiques impactant l’unité nationale…
    C’est l’hôpital qui se moque de la charité …
    Ce site est multiethnique , c’est son ADN .Son rôle est d’être un lanceur d’alerte sur l’éloge de la folie du pouvoir politique au Congo , théorisée par Erasme.
    Ce site est donc la preuve du ciment unissant des fils et filles du même pays sans discrimination ethnique…
    D’ailleurs ,vous devrez vous en inspirer..Notre culture se veut cosmopolite.
    Je vous renvoie à l’article 25 de la constitution de Sassou sur les libertés individuelles pour vous mettre en porte à faux contre votre pensée institutionnelle…

  6. Val de Nantes . dit :

    Lire ,,,plus maligne qu’elle .

  7. Val de Nantes . dit :

    Toutes mes pensées à mes parents de Mouyondzi. Je les encourage à faire le bon choix entre Munari et Mikolo ,toutes deux filles de cette région.
    La seule consigne reste le pragmatisme politique qui se traduira par la réalisation des meilleures conditions de vie …
    Soyez exigeants dans votre choix électoral …
    À vous de jouer .

  8. Le tyran Denis Sassou Nguesso n’a pas concurrent militaire à sa taille tant que la ration journalière du militaire congolais, lorsqu’il est de garde au Congo-Brazzaville est d’1 morceaux de poisson et 1 pain de 75 frs (0.30 euros).

    FAUSSE ALERTE//COUP D’ÉTAT MILITAIRE SALUTAIRE CONTRE SASSOU N’A PAS LIEU CE DIMANCHE ET POURQUOI? https://www.youtube.com/watch?v=wFl0S7yjnG4

  9. Val de Nantes . Politiciens congolais !. dit :

    Je me permets encore de me répéter : »fâchez – vous contre les conditions de vie exécrables que vous avez imposées à nos compatriotes restés au Congo Brazzaville…
    Votre honneur en dépend . …Et les intimidations vous ridiculisent….
    Aucun congolais ,que je ne sache , qui ne soit demandeur d’un personnel politique , jugé voleur des deniers publics……
    Vous vous êtes imposé au pouvoir sans la volonté générale du peuple ,mais au moyen barbare d’une milice dévote à votre désir inépuisable des biens matériels….
    La situation socio- économique ne vous permet pas des hallucinations du type Orwellien . C’est au pays que se jouent les vies des milliers des congolais dont le quotidien ressemble à celui dont disposaient les habitants de l’antiquité…..On y croiserait Socrate…
    La seule comparaison du Congo factuel à celui des années post – indépendance ,laisse à penser que le Congo de Sassou est en état de mort cérébrale..En témoignent l’état du chemin de fer Congo océan.et l’était cadavérique des gares qui s’y trouvent…..
    D’où mon appel à vous fâchez contre cette incompétence incompréhensible ,sinon honteuse , qui régit votre sinistre séjour au pouvoir…
    Ayez l’honnêteté intellectuelle de savoir de quel côté se loge la bêtise congolaise pour enfin d’y remédier pour l’amour du pays….
    Vos oukases du type Poutinien traduisent une incapacité congénitale à résoudre les urgences sociales , sociétales et économiques auxquelles demeurent soumis les congolais au nom desquels vous prétendez diriger …
    Je crains que votre inquisition sur la possibilité de virer les lanceurs d’alerte autour des problématiques effroyables que vivent les congolais de ce site soit sans effet…
    Quel en serait le bénéfice pour le Congo ?.

  10. pierre martin dit :

    si mr milongo avait ete president de la rep comme au benin avec mr nicephote soglo on aurait pas connu le grand deuil des annees noires 1992-1997 dabord ensuite de 1998 a 2017 avec une noria de DDR.

  11. Anonyme dit :

    Paix à son âme. Les grandes têtes s’en vont, les tocards restent.

    Cependant, le devoir de vérité exige de dire que (sans souiller sa mémoire), son décès est dû entre autres par son erreur stratégique de laisser Sassou filer pour 2009 et d’accepter le deal de Bongo qui était de désister aux élections présidentielles de 2009 (dont beaucoup de ses militants étaient deçus et ne l’ont jamais pardonné), par la cupidité de sa femme, Laurentine et son fils Stephane qui acceptèrent le deal de Tá Mabachi via Thierry Moungalla (avocat et directeur de campagne de Milongo, c’est ce dernier qui l’a emmené en politique au pays) pour l’éliminer physiquement, ce n’est que la pure vérité, c’est l’homme qui a peur!.
    Pire encore, tué une deuxième fois avec la guerre fratricide entre sa famille, notamment son enfant Stephane TSATOUABANTOU et son parti politique (instrumentalisé par Sassou en coulisses, diviser pour mieux régner, afin de ne plus avoir de menaces de l’UDR Mwinda et donc d’une partie de l’opposition) comme je l’ai dit dans l’autre commentaire sur le décès de Tata Sinda.

    Enfin, j’aimerais dire aux les passionnés d’Histoire politique d’Afrique et celle de l’Amérique latine notamment celle qui nous concerne nos semblables afro descendants (beaucoup d’Africains malheureusement ne prêtent pas attention à l’histoire et à la culture des afro-descendants alors qu’on a la même racine ancestrale, surtout nous sommes d’Afrique centrale, nous avons legué un grand héritage culturel, d’où mon rôle en tant qu’Histoirien et dont les Afro-descendants sont l’une de mes specialités en Histoire, dont beaucoup de mes travaux en Histoire concerne les Amériques), notamment pour voir et comprendre que les alternances politiques à la Medvedev ne sont aussi nouvelles de notre époque récente, – alternances illusoires que Kabila avait voulu faire en mettant en place avec des élections présidentielles frauduleuses, Tsishekedi comme homme de paille (mais ce dernier s’est emancipé), bien avant Kabila, l’angolais Eduardo dos Santos avait voulu faire de même, mais son fantoche (Lourenço) s’est avéré être un seigneur et non un vassal, rires, alternances illusoires que Macron veut s’essayer en 2027 et 2032 -; que les dictateurs qui s’attaquent au clergé catholique dans leurs pays respectifs c’est pas aussi nouveau; et que les complexes d’infériorité sur les origines raciales qui ont beaucoup d’Afro-descendants en Amerique latine en rejetant leurs identités noires pour essayer d’être eugéniques, ne sont pas aussi nouvelles, – car rien de nouveau sous le soleil -, alors je vous suggère ce récent article que j’ai publié concernant l’ancien tyran Dominicain qui est l’un des prototypes de tout ce qui vient dit ci-dessus, intitulé: « L’ancien Tyran Dominicain Rafael Trujillo: une analyse comparative et
    sociologique sur les alternances politiques de Poutine, sur les politiques anti cléricales de Daniel Ortega (Nicaragua), et un regard sur la honte anthropologique et ignorante des origines raciales (Aliénation Culturelle) de beaucoup des Afro-descendants en général dont les Afro-brésiliens en Amérique latine », dont voici le lien: https://www.academia.edu/143146562/Lancien_Tyran_Dominicain_Rafael_Trujillo_une_analyse_comparative_et_sociologique_sur_certaines_pratiques_politiques_dans_le_monde_et_sur_certains_comportements_sociaux_des_afro_descendants_en_Am%C3%A9rique_latine

    J’espère que vous apprécierez cela en le lisant. Vous partagez à vos amis et connaissances amoureux de l’Histoire.

    Pour ceux qui n’ont pas encore lu les travaux scientifiques sur l’Histoire de nós majestueux Royaumes Loango et Téké d’Afrique Centrale, eh bien je vous informe qu’ils sont toujours aussi, bien entendu, disponibles sur ma page de profil de la plateforme Academia.edu
    Axel SAMBA,
    Professeur d’Histoire-Géographie au secondaire, Historien et Sociologue Chercheur

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