LETTRE A MON AMI ET FRERE ERIC MAMPOUYA ET A TOUS LES TRIBALISTES PRIMAIRES

Si notre beau pays le Congo est un champs de ruine, c’est parce que nous tous, avions été et continuons d’être complaisants devant les dérives sectaires, les propos irresponsables, l’inconstance et l’opportunisme d’amis et parents , acteurs politiques pour ne pas dire hommes politiques car beaucoup ne méritent pas cette appellation.

Le manque d’instruction de nos populations et les pressions tribales ont fait le reste…guerres civiles et le retour de Sassou Nguesso au pouvoir en 1997, érigeant l’une des dictatures les plus féroces au monde.

La rhétorique nauséabonde et passéiste de Patrick Mampouya au début de ce texte dont je vous expliquerai la portée politique , est utilisée à dessein et à des fins politiciennes par les partisans de Sassou Nguesso .

Ces propos n’ayant pas été tenus dans une sphère privée, mais sur Facebook donc sur la place public, m’emmène à m’indigner et m’insurge publiquement pour éclairer les moins avertis d’entre nous et j’agite le chiffon rouge pour dire à tous ceux qui veulent créer le trouble et la zizanie dans le groupe Kongo dia Ntotela, STOP ça suffit , THE GAME IS OVER.

Patrick , as tu oublié qu’après avoir assassiné leur frère Ngouabi, ceux qui l’ont égorgé, Sassou Nguesso , Yhombi , Anga pierre et leurs hordes de tueurs criaient à qui voulaient les entendre que Bakongos ba bomi Marien, non seulement Massamba debat , le cardinal Biayenda et bien d’autres non originaire du Pool comme les Kimbouala Nkaya avaient été assassinés et plusieurs cadres du sud jetés en prison comme Nguila Moungounga ou Lissouba dans la Likouala et avec eux plusieurs Téké avec Okoko grand inquisiteur de son Etat s’exclamait «  même les batékés veulent commander »

Non mon cher Patrick, arrête avec cette rhétorique PCTISTE et je veux bien croire que ton QG de l’hôtel Saphir dans lequel tu séjournes à Brazzaville et les 4×4 de tes nouveaux amis dans lesquels tu roules n’aident pas ton discernement, mais je t’ai connu mieux inspirer et plus prolifique.

Est ce après une prière avec le Pasteur Ntoumi que cette rhétorique Pctiste est devenue tienne ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Diviser et attiser les antagonistes des populations du sud pour mieux régner !

 

Il est indéniable que Sassou Nguesso est un piètre militaire car il lui a fallu l’aide de la légion étrangère française, celle des mercenaires de son ami Kadhafi actuellement en déroute et de l’armée angolaises pour renverser un pouvoir civil et démocratique.

Néanmoins, reconnaissant que l’homme politique est un fin stratège et le plus rusé des hommes politiques congolais, ce qui lui vaut cette longévité au pouvoir.

Parce que les franges les plus extrémistes, revanchardes et immatures politiquement du président Pascal Lissouba élu démocratiquement en 1992 et celles du chef de l’opposition Bernard Kolelas avaient pris le dessus sur la raison et le Mbongui , que «  MUNTANTU » Sassou Nguesso que Kolelas Bernard qualifiait de «  diable à la longue queue » avait pu armer l’un des protagonistes et attiser la haine entre les deux frères aboutissant à la guerre stupide et idiote de 1993 entre ressortissants du Pool et du Grand Niari. Pendant ce temps, nous entendions dans les quartiers nord de Brazzaville le refrain : BA BOMANA BANGO NA BANGO…

Seul les intellectuels et universitaires du sud du pays feignent de croire que la composante régionale n’est que pure artifice et que Sassou Nguesso en est responsable, pariant avec une naïveté déconcertante que son tribalisme d’ Etat et institutionnel disparaîtra et s’effondrera comme un château de carte après lui, oubliant qu’il est le fruit de Marien Ngouabi et que pour ses partisans ,sa longévité au pouvoir, même dans un fleuve de sang est une Sucess Story donc un modèle de réussite à suivre .

Le Prince de l’Alima n’a plus besoin du slogan « ba kongo ba bomi marien » pour mobiliser ses partisans, ils usent de la ruse comme à son habitude pour ne pas être démasqué , avançant ses chevaux de Troie pour diviser les populations du sud qui lui sont hostiles avec des rhétoriques comme Lissouba, cela veut dire les Niboleks ont massacré leurs frères du Pool et comme cela marche dans les deux sens, on entend dire aussi que Kolelas ,donc les laris ont massacré les Niboleks avec en option de cette rhétorique, les Bembés ont pilé les nourrissons du Pool dans les mortiers et vis versa.

Ces manœuvres ont pour seules but de ne pas voir un rapprochement entre ressortissants du Pool et du Grand Niari qui sonnera le glas de la dictature de l’homme des masses.

Nous n’avons pas besoin de nous rapprocher car la nature nous a donnée un ancêtre commun, donc nous sommes liés par le sang et avions vécu ensemble dans la Nation Kongo avec pour origine Ntotéla.

Il est vrai que cette rhétorique relayée par les agents de Sassou Nguesso porte facilement car cette histoire est récente et la majorité des victimes est encore en vie. Moi-même, ainsi que ma famille avions été victime de cette folie meurtrière, mes parents ayant perdu meubles et immeubles à Bakongo du jour au lendemain. Il en est de même pour plusieurs ressortissants du Pool qui ont subit la même chose à Mfilou et dans le Niboland.

Mais nous devons nous pardonner les uns les autres , ne pas oublier pour que notre génération ne répète pas les erreurs et cette bêtise de nos aînés.

Que les intégristes du Pool et du Grand-Niari et ceux des nôtre qui travaillent pour Sassou Nguesso sachent que nous n’ accepterons jamais plus vos discours de division et restons vigilants.

Les antagonismes entre ressortissants du Grand Niari et du Pool sont derrière nous, mais restons vigilants !

Dans toutes les familles, il arrive qu’il y ait des incompréhensions pouvant déboucher sur des événements malheureux et ça été le cas en 1993, nous ne le nions pas.

Néanmoins pour ceux qui ne le savent pas, la réconciliation à été faite en 1994 avec des meetings de réconciliation entre Bernard Kolelas et Christophe Mounkouéké représentant Pascal Lissouba président de la république à Mfilou et makélékélé , des trains de la paix et une conférence débat des Professeurs Ngoyi Ngala et Come Mankassa sur l’histoire du Kongo dia Ntotéla à l’ENAM de Brazzaville, histoire que les manuels scolaires de notre pays occultes au profit de OKO montre la mer à TATY…mais au rythme où le clan Nguesso et compagnie construisent sur le littoral de la côte sauvage à Pointe-Noire, ce qui était une falsification de l’histoire est devenue une réalité, reléguant le petit Taty devenu adulte à la périphérie de Pointe-Noire.

Mon souhait est que les originaires du Kongo dia ntotéla mettent en place un comité de sages pour rappeler à ses ressortissants leurs devoirs et obligations, régler tous les malentendus et nous allons y travailler pour que notre histoire ne soit pas une fois de plus falsifiée.

Le Congo est un pays, pas encore une Nation… 

Le Congo-Brazzaville est juste un pays, c’est à dire un territoire géographique où cohabite 3 grands groupes ethniques.

Les historiens diront que le Congo-Brazzaville est un pays composé de 3 groupes ethniques ou mieux de trois (3) Nations que sont les peuples Kongo, Téké et Ngala.

Le concept empirique de la nation renvoie à un groupe d’homme à qui l’on attribue une origine commune.

A défaut d’avoir des origines communes , ce qui est le cas pour la majorité des pays modernes dont le Congo-Brazzaville , une nation sous-entend que les différents peuples qui la composent aient le sentiment d’une appartenance commune, un projet d’avenir privilégiant l’amélioration des conditions de vie de tous ses citoyens et le développement de leurs territoires, mais surtout une volonté durable de vivre au sein d’une même entité géographique.

Les différents gouvernements qui se sont succédé aux commandes de l’Etat depuis notre pseudo indépendance ont-ils eu pour objectif de construire une Nation, ont-ils proposé un projet commun aux différents groupes ethniques afin qu’ils se construisent une identité nationale ?

Le constat est sans appel, la nouvelle génération n’hérite même pas d’un pays, mais d’un champs de ruine et notre tâche sera considérable car nous avons le devoir et le challenge de réussir là où nos parents ont échoué.

L’échec de l’émergence d’une Nation congolaise est non seulement dû à la qualité du personnel politique qui au delà de l’accession au pouvoir n’a pour projet que l’enrichissement illicite, mais en revanche aucun projet pour le pays, sans oublier leur méconnaissance de la sociologie politique qui n’est pas suffisamment prise en compte, reléguant notre histoire aux calendes grecques .

Chaque nation se construit avec sa propre histoire, la France et l’Angleterre dans l’adversité avec un Etat centralisateur fort, idem pour la Chine qui est un ensemble de nations.

Dans notre pays, la Nation se construira avec un Etat régalien que nous mettrons en place après avoir chasser Sassou Nguesso du pouvoir , mais cette Nation se construira aussi en partant des micro-nations que sont nos groupes ethniques pour en faire une symbiose.

Ne rêvons pas, l’histoire ne se répétera pas, en 1990-1991, toutes les élites civiles et militaires du nord au sud avaient demandé la démocratisation politique , mais aujourd’hui ce n’est pas le cas et seul la mobilisation de nos populations meurtries et volontairement appauvries , restaurera un Etat de droit propice à son développement et à la construction d’un Etat moderne et démocratique.

C’est dans ce cadre que nous nous réjouissons lorsque Yhombi Opango rejoint Sassou Nguesso malgré que ce dernier ait massacré toute sa famille , qu’aucun homme politique , ni universitaires du nord du pays ne dénoncent publiquement la dérive clanique de la gestion du pays et le pillage systématique de nos richesses par Sassou Nguesso au nom de l’unité du nord.

Nous devons encourager les ressortissants du Pool dans leurs différentes entreprises de remobilisation des troupes, tout en leur demandant d’être très vigilants et qu’enfin se taise et se règle le leadership entre les 2 rives de la loufoulakiri comme à la CNS de 1992 car la Nation à construire à besoin de vous.

Nous, la nouvelle génération originaire du Grand Niari devrions prendre conscience et être fier que ce qui n’était qu’une utopie politique de Pascal Lissouba, à savoir les prémisses d’une nation est aujourd’hui une réalité politique et géographique.

Nous devons l’assumer, le revendiquer et ne pas tomber dans le piège de nos adversaires politiques, des voleurs qui crient aux voleurs, qui veulent nous enfermer dans nos querelles mineures bembés , Kamba, Kuni, Dondo,Punu, tsangui… et qui contrairement à nous, savent qu’unis, nous sommes une force.

C’est dans ce cadre que très prochainement nous organiserons des rencontres au Congo et dans nôtre diaspora pour discuter et ne pas répéter les erreurs de nos aînés et parents qui sont à la solde de notre bourreau.

Mingua mia Biango «  Muana wa sisa ba kûtu » 

[email protected] 

www.congo-liberty.org 

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Une réponse à LETTRE A MON AMI ET FRERE ERIC MAMPOUYA ET A TOUS LES TRIBALISTES PRIMAIRES

  1. loko DIA MOUKOUBA dit :

    MON Frère MAMPOUYA pourquoi tu parle pas du conflit M’BOCHIS ET KOUYOUS ? okoko et Yhombi sont derrière sassou , tout cela au nom de l’unité du nord ! Eric soyons sérieux là tu joue le petit jeu de sassou , t’inquiet moi je suis pas duppe!!! Eric reviends en France vient t’incrire au pôle emploi conseil de frère sudistes .

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