Lettre à la communauté internationale sur le génocide dans le Pool

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Le récidiviste Isidore Mvoumba

C’était attendu. Et, ça n’a pas raté. Le coup de menton du khalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso, pointant un doigt accusateur sur les leaders politiques de la région du Pool, a été entendu cinq sur cinq par les courtisans en attente d’un point de chute. L’œil griset un ton menaçant, Denis Sassou Nguesso a sommé les hommes politiques originaires du Pool à sortir du double jeu et à soutenir le gouvernement pour traquer Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi sous peine d’être impliqué pour intelligence et complicité.

L’argument a fait mouche et a provoqué le branle-le bras de combat dans les rangs des membres de la majorité présidentielle originaire de la région martyr du Pool. Les premiers à flairer le danger de la marginalisation et à prendre la mesure de la menace proférées par le boucher de Mpila Denis Sassou Nguesso sont Isidore Mvouba « molinga a komi civil  » et Claude Alphonse Nsilou.

Isidore Mvouba Médor

Pendant que Denis Sassou Nguesso évoque les actes de banditisme perpétrés par le pasteur Mtoumi, en déclarant qu’il n’y avait pas de crise dans le Pool alors que la région du Pool croule sous les bombes larguées par les hélicoptères de combat pilotés par les mercenaires ukrainiens, Isidore Mvouba « matoyi ma ngongi », lui, accélère et surenchérit la rhétorique en parlant de « coup d’Etat  », « putsch » et « renversement des institutions » par Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi le 4 mars 2016. I. Mvouba, l’enfant de Ouenzé, dévoile ses premières propositions à l’adresse des populations du Pool. Isidore Mvouba, locuteur de la langue Mbochi et au teint jaune papaye, a déclaré : « Frédéric Bintsamou a été pris la main dans le sac d’une tentative de coup d’Etat, d’un putsch contre le pays et il s’est réfugié dans les forêts du Pool où il pille, vole, viole et tue » (Les Dépêches de Brazzaville, 21 novembre 2016.) Le député de Kindamba, Isidore Mvouba, « sassouiste assumé  » rejette le terme de brocardeur des populations de la région du Pool.

Rebondir coûte que coûte, tel est le défi à relever par les recalés du dernier remaniement ministériel. Parmi les hommes du Pool qui se sont livrés à la danse du ventre des recalés figure en bonne place alors l’inusable Isidore Mvouba, redoutable homme d’affaires à l’instar des dignitaires du pouvoir, natif de Kindamba dans la région du Pool. Ce kongo d’Oyo se bat comme un diable dans un bénitier en vue de conserver son beefsteak pécétiste. Tribun hors pair formaté à l’école du marxisme et piètre politique, la justification d’Isidore Mvouba sur les bombardements des populations du Pool entre 1998 et 2002 frisait la schizophrénie. C’était, plaida-t-il, « les gens du Pool qui avaient imploré que Sassou leur largue des bombes sur la tête, pour déloger Ntoumi ». Ce délire verbal lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. 
 
Alphonse Silou filou

De son côté, le ministre d’Etat, Claude Alphonse Silou, a invité ses compatriotes de la région de mettre tout leur savoir-faire en pratique afin de « ramener la paix dans le Pool », là où Jean Dominique Okemba, Jean-François Ndengué, Ngatsé Nianga Mbouala, Serge Oboa, Charles Richard Mondjo et Guy Blanchard Okoï appuyés par des mercenaires angolais, centrafricains, tchadiens, zaïrois, sud-africains et des instructeurs israéliens ont échoué jusqu’ici. Comprenez qu’il encourage délation la dénonciation, comme la police de Vichy sous l’Occupation.

Isidore Mvouba et Claude Alphonse Nsilou, les deux enfants terribles du Pool, ont enfourché et embouché le discours de la stigmatisation des populations du Pool. Pour ces deux hommes, l’équation est simple : «  livrer le pasteur Ntoumi à Sassou pour ne plus recevoir les bombes sur la tête ». Denis Sassou Nguesso a poussé le ridicule en implorant les sages et le roi téké et vili de lui « ramener  » le pasteur Ntoumi afin d’initier le dialogue que le pouvoir de Brazzaville freine des quatre fers.

 Benjamin BILOMBOT BITADYS

Diffusé le 13 décembre 2016, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à Lettre à la communauté internationale sur le génocide dans le Pool

  1. VAL DE NANTES , dit :

    LE NVOUBISME , c’est l’art inabouti des désirs politiques enfouis , qui n’émergeront jamais ; à cause du long bail de son mentor criminel , qui le tient à l’usure .
    Le serveur NVOUBA sait de quoi est fait le café , mais n’ose dénoncer le poison qui s’y trouve , car l’homme est aux aguets d’une promotion politique .
    Quand à NSILOU ces origines le dispensent d’avoir une quelconque empathie pour les poolistes .

  2. MOUKOK-MVANGA dit :

    Tony MOUDILOU, sodomisé à la maison d’arrêt de Brazzaville.

    Appelé à Brazzaville par JDO et les exorcistes sataniques de Sassou NGUESSO pour aller témoigner et faire condamner J3M moyennant de très gros nguiris (certains parlent de 30 millions de F CFA), voilà l’affabulateur Tony MOUDILOU débarquant à Maya-Maya.

    Voiture tout terrain de luxe avec chauffeur à l’appui et suite présidentielle dans un hôtel de luxe pour le sans emploi Parisien.

    Après briefing de JDO himself, Pierre MABIATA et autres sbires du pouvoir, il devait confondre J3M devant les juges d’instruction. Sauf que la confrontation a tourné au cauchemar pour le vagabond de Château Rouge.

    Devant les assauts de questions répétées des Avocats de J3M, MOUDILOU n’a pas pu tenir ses accusations. Bégaiements et balbutiements se sont emparés du faux témoin. Vexés par son faux témoignage flagrant, les Juges l’ont fait arrêté et transféré à la maison d’arrêt.

    C’est là que l’usurpateur du titre d’avocat à Paris a connu la version congolaise de « Gare au gorille » de BRASSENS.

    Dans la fosse aux lions des prévenus qui étaient informés de sa trahison, certains beaux spécimens mâles se sont mis à le tabasser. Gifles, coups de poing et savates pleuvaient sur son corps.

    Face à cette pluie de claques sonnantes MOUDILA s’est mis à pleurer en lari, sans doute pour susciter la compassion de quelques prévenus laris, mais rien à faire.

    « Mama mfuiri éeeeeehhh » ! Criait-il !

    Les gardiens de la prison qui étaient à quelques pas de là l’entendaient bien mais se sont bouchés les oreilles et ne sont pas intervenus. Il faut dire que la majorité de ces gardiens, même s’ils ne se révoltent pas, ne sont pas fans de Sassou NGUESSO. Bien au contraire.

    Habits déchirés et nu comme un ver de terre, larmes aux yeux et morve au nez comme un bébé, MOUDILOU pleurnichant a été traîné dans un coin par quatre ou cinq gaillards en rut et en manque d’effusion sexuelle qui l’ont enfourché à tour de rôle comme une jument.

    « Pas ça ! pas ça !  » s’est il mis à crier comme un goret qu’on égorge.

    Un gardien de prison a pris peur croyant qu’il se faisait étrangler. Il a accouru pour intervenir, mais voyant que ce n’était qu’une partie de jambes en l’air, pardon du trou de C… de MOUDILOU visité par ses collègues de cellule, il a fait semblant de ne rien voir.

    Histoire de laisser les envahisseurs du trou de balle de MOUDILOU finir leur travail et laisser couler leur…. semence dans l’antre intérieur de ce Judas.

    Craignant pour sa vie après cette sodomie en bonne et due forme, les gardiens l’ont transféré ensuite dans une cellule isolé où il fini le reste de sa nuit en prison.

    (Info d’un combattant patriote gardien à la Maison d’arrêt de Brazzaville).
    Dont nous tairons le nom : sécurité oblige.

  3. inconnu dit :

    mais on n est pas deviant sexuel au congo !!!! et ce n est pas notre culture ou une tradition de chez nous

  4. Anonyme dit :

    Inconnu croit que le Congo se trouve sur une autre planète et que les Congolais sont tous des saints. Ceci n’a rien à voir avec la culture, ils sont comme toutes les autres communautés et société de part ce monde, il y a aussi des voleurs, des assassins, des violeurs, des pédophiles etc …..

  5. Jean MATSAKA dit :

    A Inconnu

    Pour ta gouverne, saches que dans toutes les prisons du monde quand des hommes ou des femmes sont enfermés entre eux se déroulent systématiquement des actes d’homosexualité.

    Notamment les plus forts prennent le dessus sur les plus faibles à qui ils imposent leur volonté sexuelle. Ainsi en l’absence de toute présence féminine, les hommes les plus faibles deviennent les femmes des mâles dominants et vice versa dans les prisons féminines où les femmelettes tiennent le rôle de petites amies des dominantes qui deviennent leurs maris.

    En plus se faire sodomiser dans une prison est l’humiliation suprême qu’on réserve aux traîtres.

    Donc pas étonnant que le Parisien MOUDILOU se soit fait ramoner sa tuyauterie annale par quelques costauds en chaleur dont certains sont enfermés depuis plusieurs mois.

    Le milieu carcéral est impitoyable avec les traîtres.

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