3 octobre 2024
Les États-Unis accueillent le président de transition Brice Clotaire Oligui Nguema pour réaffirmer et approfondir les soixante-quatre années de partenariat et de coopération solides entre les peuples des États-Unis et du Gabon. Par cette visite, les États-Unis cherchent à renforcer et à élever leur partenariat avec le Gabon sur des questions d’intérêt mutuel, notamment des partenariats solides pour protéger l’environnement, favoriser le développement économique et renforcer la sécurité régionale.
Les États-Unis et le Gabon réaffirment et célèbrent ce partenariat de longue date et reconnaissent que l’engagement du Gabon en faveur d’une transition démocratique crée des opportunités sans précédent pour élargir et renforcer ce partenariat et travailler ensemble pour soutenir une gouvernance inclusive et promouvoir le respect des droits de l’homme.
Dans le cadre de cette déclaration de coopération renforcée, les États-Unis et le Gabon entendent poursuivre les mesures suivantes pour soutenir la transition démocratique du Gabon, renforcer les objectifs de sécurité communs et promouvoir le développement économique et la protection de l’environnement.
- Initiative pour les transitions démocratiques et politiques en Afrique (ADAPT) : en reconnaissance des avancées significatives du Gabon vers une transition démocratique, le gouvernement américain entend soutenir les progrès continus à travers l’initiative ADAPT. Annoncée par le président Biden lors du sommet des dirigeants américano-africains de 2022, l’initiative ADAPT fournit un soutien politique et technique aux États en transition démocratique. L’assistance technique américaine aux entités gouvernementales gabonaises, aux groupes civiques, aux militants, aux médias et aux organisations axées sur les femmes et les jeunes soutiendra des réformes constitutionnelles et juridiques électorales inclusives et des élections transitoires libres, justes et pacifiques.
- Forum sur la démocratie locale de Libreville : Fort du succès du premier Forum sur la démocratie locale du genre organisé plus tôt cette année à Erevan, les États-Unis sont heureux d’organiser un deuxième Forum à Libreville dans les mois à venir avec d’éminents maires américains et des dirigeants gabonais pour un échange sur le rôle des dirigeants locaux dans une démocratie.
- Développer les opportunités commerciales gabonaises : Les États-Unis accueillent également chaleureusement la participation des Gabonais à la Conférence des entreprises de l’Université George Washington au printemps 2025, qui se concentrera sur le développement des opportunités pour les femmes entrepreneures africaines et les initiatives climatiques. La délégation gabonaise sera conduite par la ministre de l’Économie, la ministre Mays Moussi, et des anciens participants du Forum des femmes entrepreneures africaines.
- Villes jumelées : Les États-Unis et le Gabon ont également l’intention d’explorer un programme de villes jumelées, un pôle de connaissances institutionnelles et de meilleures pratiques dans le domaine de la diplomatie citoyenne, signalant notre intérêt mutuel à développer davantage les liens commerciaux, culturels et éducatifs ouverts entre nos peuples.
- Élargissement du pipeline de la Société de financement du développement : S’appuyant sur l’engagement de la Société de financement du développement international (DFC) des États-Unis au Gabon, notamment l’obligation bleue pour la conservation marine avec Nature Conservancy, les États-Unis et le Gabon saluent le projet de la DFC d’effectuer une visite en novembre pour rencontrer des responsables gabonais afin d’explorer des opportunités supplémentaires.
- Stimuler le commerce et l’investissement entre les États-Unis et le Gabon : La Chambre de commerce des États-Unis a lancé le Guide d’investissement entre les États-Unis et le Gabon et a organisé la Table ronde des dirigeants d’entreprises entre les États-Unis et le Gabon le 1er octobre. Le lancement du guide d’investissement est une reconnaissance de l’immense capacité de partenariat économique et vise à promouvoir une plus grande collaboration entre nos deux nations tout en soutenant un engagement accru du secteur privé en faveur d’une plus grande prospérité mutuelle.
- Sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques : les États-Unis et le Gabon ont des intérêts communs dans le soutien à la fiabilité des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques. En collaboration avec le Congrès américain, le Département d’État américain a l’intention d’entreprendre une coopération technique pour aider le Gabon à comprendre l’étendue de son potentiel en ressources minérales critiques, à renforcer la compétitivité des cadres d’investissement du Gabon et à l’aider à identifier les voies de commercialisation du développement des ressources minérales critiques par le biais d’investissements de qualité qui bénéficient à la population gabonaise. Le Département a l’intention d’effectuer une visite d’évaluation dans les mois à venir pour discuter des priorités du Gabon et des domaines d’intérêt de coopération, sous réserve de la disponibilité des fonds.
- Dotation en personnel de l’USAID : Les États-Unis ont le plaisir d’annoncer que l’USAID a l’intention de placer un directeur de pays à temps plein à Libreville en 2025.
- Formation et ressources en langue anglaise : Les États-Unis ont également l’intention d’étendre la formation et les ressources en langue anglaise aux enseignants, étudiants et entrepreneurs gabonais afin d’améliorer la maîtrise de l’anglais, d’approfondir les compétences professionnelles, de favoriser la croissance économique et d’accroître la mobilité sociale du peuple gabonais.
- Soutenir la coexistence avec les éléphants de forêt du Gabon : À la lumière de notre engagement commun en faveur de la conservation de l’environnement, du renforcement des capacités institutionnelles et de la conservation des destinations touristiques naturelles du Gabon, le gouvernement américain soutient 2 millions de dollars dans de nouveaux programmes visant à protéger les éléphants de forêt africains du Gabon et à atténuer les conflits entre les hommes et les éléphants.
- Parcs frères : Les États-Unis sont heureux de s’appuyer sur un accord renouvelé de 20 millions de dollars entre le US Fish and Wildlife Service et l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en 2024, financé par le Programme régional pour l’environnement en Afrique centrale (CARPE) de l’USAID, et ont l’intention de promouvoir les liens avec l’ANPN du Gabon par le National Park Service des États-Unis afin d’identifier des sujets spécifiques d’assistance technique et de rechercher des parcs frères potentiels.
- Lutte contre les crimes contre la nature : En outre, les États-Unis ont l’intention, grâce au financement fourni par le programme CARPE de l’USAID, de travailler avec le Congrès pour soutenir les efforts de lutte contre les crimes contre la nature au Gabon, notamment en renforçant la capacité du Gabon à identifier et à contrôler les exportations illégales de bois grâce à la fourniture d’un spectromètre de masse à analyse directe en temps réel (DART).
- Navires de patrouille maritime : En collaboration avec le Congrès américain, les États-Unis ont l’intention de fournir des navires de patrouille maritime et une formation de maintenance et d’exploitation connexe pour renforcer la capacité de l’ANPN à identifier et à combattre les menaces qui pèsent sur le domaine maritime du Gabon.
- Partenariat pour la coopération atlantique : Pour développer les capacités du Gabon en matière de recherche scientifique océanique et ses efforts pour protéger l’océan et restaurer la biodiversité marine, les États-Unis s’associent à OceanX pour identifier des opportunités de collaboration avec des scientifiques en début de carrière et des jeunes du Gabon afin d’élargir l’accès à la recherche scientifique océanique et de favoriser une nouvelle génération de défenseurs des océans. Le partenariat explorera également la mise en œuvre d’initiatives conjointes impliquant le R/V OceanXplorer au début de 2025.
- Sécurité portuaire : Les États-Unis ont l’intention de soutenir la sécurité portuaire en travaillant avec le Gabon pour créer une unité de contrôle portuaire qui augmentera la capacité du Gabon à surveiller et à détecter le trafic illicite au port de Libreville-Owendo.
- Accord Shiprider : En outre, les États-Unis et le Gabon souhaitent explorer le potentiel d’un accord bilatéral d’application de la loi maritime, connu sous le nom de « Shiprider », qui permettrait des opérations conjointes d’application de la loi maritime entre les garde-côtes américains et le Gabon, renforçant ainsi la capacité d’application de la loi maritime du Gabon et soutenant l’application de la loi gabonaise dans leurs zones maritimes.
- Programme de capacités régionales de sensibilisation maritime (RMAC) : Les États-Unis ont le plaisir d’annoncer qu’ils prévoient de soutenir la création de deux nouvelles installations radar à Cape Santa Clara et Mayumba et de fournir un soutien technique aux sites radar existants à Port Gentil et Cap Esterias pour améliorer les capacités de sensibilisation maritime dans vos eaux territoriales.
- Partenariat de sécurité renouvelé entre les États-Unis et le Gabon : les États-Unis sont également déterminés à renforcer leur partenariat de sécurité avec le Gabon et à étendre les capacités des forces de sécurité gabonaises à lutter contre les menaces à leur sécurité intérieure et à contribuer aux efforts de sécurité régionale. À cette fin, les États-Unis et le Gabon s’appuient également sur des programmes conjoints existants, notamment la participation du Gabon au programme de partenariat d’État avec la Garde nationale de Virginie-Occidentale pour fournir au Gabon une formation spécialisée afin de professionnaliser sa force militaire, de développer ses capacités de réponse aux situations d’urgence et aux catastrophes et de sécuriser ses frontières ; et le rôle du Gabon en tant qu’hôte de l’exercice OBANGAME EXPRESS 24, ainsi que d’autres opportunités pour élargir la portée et la fréquence de notre coopération en matière de sécurité. Pour renforcer ce partenariat de sécurité élevé, le Gabon accueillera le général Michael Langley, commandant du commandement américain pour l’Afrique, plus tard cette année.
Accord de coopération en matière de défense : les États-Unis et le Gabon prévoient également de s’appuyer sur les engagements constructifs menés à ce jour et espèrent conclure avec succès les négociations sur un accord de coopération en matière de défense à l’avenir.
Diffusé le 04 octobre 2024, par www.congo-liberty.org
Comme quoi,pour que l ‘on fasse un petit coup à la Brice Olingui pour se voir offrir des roses américaines.Dont acte….. American Dream !!!.. Bravo les gabonais..
Mais le Congo Brazzaville en a- t-il les moyens militaires ??…
La corruption des esprits et l’apologie du tribalisme, sur fond d’opposition entre le Nord et le Sud, auréolé par les voyous de la République, dont le Pct, le Congo Brazzaville est hors service politique….
Ce serait une grosse surprise,si le contraire s’y produirait,ce dont je doute.. Mais, comme dit Descartes,la première certitude n’est autre que le fait de douter de tout,sauf de son existence, en s’assurant au préalable du ‘ Cogito ergo sum « . Autrement dit, comme » je ne peux penser qu ‘en existant « .
Ainsi je pourrai croire en mon Congo Brazzaville, d’après Sassou..
Et les américains vous ont embrassés à l’instar de Brice Olingui Guema. Tout est question de temps et de résilience….
Mes différentes études et compétences professionnelles doivent servir à apporter une pierre de plus à l’édifice du nouvel immeuble congolais….
J’y crois ! A bas le tribalisme Et honte à vous….
Lire ,,pour peu que l’on fasse etc …
S’il faudrait privilégier les cadres mbochis pour avoir des résultats économiques aussi exécrables que ceux que l’on contaste au Congo Brazzaville , c’est la honte absolue !!..
À quoi ça a servi de nommer de façon ignominieuse kes cadres dnune région à des postes de responsabilité civile et militaire pour aller quémander le blé à Obiang Guema pour payer les salaires des fonctionnaires congolais,y compris les fictifs ??…
À quoi ça a servi de nommer les cadres mbochis, si ces derniers confondent taux de croissance et PIB ?…….. Honte à vous !!.
Chers compatriotes,
Le concept de » vivre-ensemble » , tisane Pctiste,est un leurre politique..
Le vivre-ensemble, c’est la réussite économique régionale…
Tenez ! Combien des habitants de Kinkala ont déjà visité Djambala ou vice versa ??.
C’est ce qu’on appelle le » non vivre – ensemble »institué par ce régime.
Ce concept ne peut se comprendre qu’avec une distribution efficiente du revenu national au moyen d’un modèle économique qui donne du pouvoir d’achat à nos compatriotes….
Ce modèle économique favoriserait une politique de mobilité sociale et professionnelle,en mettant en œuvre une politique de transport, matérialisée par la construction des autoroutes et chemin de fer sous l’autorité des régions….
De bretelles en bretelles,on arrive à émailler ou à connecter toutes les régions du pays….. C’est ça la matérialisation de l’idée pratique du vivre-ensemble..
Bref , chers compatriotes, vous aurez noté que les idées disruptives ne manquent pas dans la perspective du développement économique inclusif de notre pays….
Inutile de m’épancher sur l’état économique de notre pays dont tout le monde sait combien il est désastreux en termes de récession économique et financière….
De ce qui précède,on peut déduire que Sassou est un homme du passé ,du passif monstrueux et qu’il est temps qu’il en tire une leçon politique définitive…
Nous ne serons jamais des ennemis de la République,mais des contradicteurs objectifs de la gouvernance politique, économique et sociale du pays….
Je ne connais personne, dans la diaspora,qui ait volé autant des milliards de CFA pour nous transformer en fauteurs de troubles politiques et sociaux…..
Les auteurs de braquage des finances publiques se pavanent au Congo Brazzaville..
Denoncer la mal gouvernance, n’a rien de criminel .Car demain, l’histoire sera de notre côté….
Lire ,,,les cadres d’une région…
D’ailleurs , j’invite mes compatriotes à lire le livre de Rousseau, écrit au 18 ieme siècle ,qui s’intitule » le discours sur les inégalités ».
Ce livre fut un prélude à la révolution française de 1789. C’est Rousseau qui fabriqua Maximilien Robespierre…Et vous connaissez la suite.!!…
Oui , Jean Jacques Rousseau y pourfend les privilèges des puissants au détriment des sans culottes ,au point d’encourager ces derniers à se soulever contre ses dictateurs pour retrouver leur dignité….
Son contrat social, comme le fil conducteur de sa pensée philosophique, est l’accord parfait entre les individus de basse classe pour éliminer tant soit peu les inégalités sociales….Il indexe la durée du pouvoir qui transforme les individus en sujets. Suivez mon regard !! ..
Ce contrat social est le déclenchement de la volonté générale, une espèce de l’Union des volontés particuliéres , pour agir sur des décisions collectives par biais des représentants de la nation ou députés.
Contrairement , bien sûr, à Hobbes qui en confie la responsabilité à un État monstrueux ou le Léviathan….
Bref , c’est de la lecture attentive du livre de Rousseau que surgira la révolution congolaise….. Mais sans bain de sang !!. Ça ne va pas grandir le Congo Brazzaville…. C’était même l’idée de Rousseau de légitimer la violence..À quoi ça va servir !! Car ce qui est renversé ne peut remplir la calebasse..!! ..
C’est un philosophe des lumières, qui a fini par se fâcher avec ses contemporains sur divers sujets, dont son ami Diderot, l’encyclopédiste des lumières.. Rien que ça !!.
Attention, l’histoire humaine est cyclique…..
Vous savez, en économie, l’homme est un être rationnel, calculateur, c’est à dire un » Homo economicus » kebaaaa !!..
Vous avez dit : zone monétaire.
Que pensez vous de la proximité géographique de deux Congo en termes d’échanges commerciaux ?!…
Aaah , les économistes congolais !!..
Que vous inspire ce rapprochement ??.
Et pourtant, il peut faire l’objet d’une thèse économique. Le Congo Brazzaville,bon client, s ‘y prête.
Sincèrement, cette situation économique congolaise me pousse à kamrehiser mon comportement intellectuel , c’est à dire passer une thèse en économie,en ligne. .
Franchement, j’y réfléchis !!
Kamerhe vital l’a décroché en ligne et l’a soutenu en Grèce.Sacré Vital… C’est ce qu’on appelle » le vitalisme intellectuel » . Avec sa splendide Hamida. Pauvre JB