A Paris, le shopping de la corruption du clan Sassou Nguesso

sassou2,5 millions d’euros de montres et de bijoux, 1,6 million d’euros de costumes, 250 000 euros de chemises… Les policiers en charge de l’affaire dite des « Biens mal acquis » sont parvenus à établir dans le détail les indécentes dépenses « shopping » du président du Congo-Brazzaville et de sa famille à Paris. L’argent provenait essentiellement des caisses de l’État congolais, via un circuit de sociétés offshore mis au jour par les enquêteurs.

C’est une promenade policière dans le Paris du luxe qui donne la nausée. Les enquêteurs de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière, en charge des différents volets de l’affaire dite des « Biens mal acquis », sont parvenus à établir dans le détail les indécentes dépenses « shopping » du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, et de sa famille.
Ce sont au minimum 7,7 millions d’euros à l’origine douteuse qui ont ainsi été dilapidés en quatre ans dans les plus beaux magasins de la capitale en futilités diverses, montres, bijoux, chemises, costumes et autres, d’après un décompte effectué par Mediapart à partir de dizaines de procès-verbaux de police. […]
L’autocrate francophile Denis Sassou Nguesso entretient de son côté depuis longtemps de solides amitiés avec la classe dirigeante française, comme en témoignent les récentes et chaleureuses rencontres avec les UMP Jean-François Copé et Rachida Dati ou la proximité affichée avec le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, proche du parti socialiste, et co-propriétaire du journal Le Monde.
Après les villas et les appartements achetés par dizaines, après les parcs automobiles constitués sans aucune limite, les policiers français se sont cette fois penchés sur les “petites dépenses” des uns et des autres, et tout particulièrement du clan Sassou Nguesso. Louis Vuitton, Arije, Dolce Gabbana, Dubail… : c’est un épais catalogue du luxe parisien qui défile désormais entre les mains des enquêteurs et des juges d’instruction Roger Le Loire et René Grouman.
Une bonne part des dépenses aujourd’hui considérées comme suspectes par la justice a été opérée soit en espèces soit au travers des comptes offshore de sociétés-écrans domiciliées dans des paradis fiscaux.
Voici un aperçu des dépenses que les enquêteurs ont pu retracer ces derniers mois dans différentes boutiques de luxe parisiennes.
Chez Arije, bijoux et montres :
— Antoinette Sassou Nguesso, l’épouse du dictateur, a dépensé entre 2009 et 2011, 171 675 €, dont plus de 130 000 € ont été réglés en espèces.
— Claudia Nguesso, la fille et conseillère spéciale du dictateur, sur la même période : 243 000 €.
— Denis Sassou Nguesso en personne : 14 130 €.
— Edgar Sassou Nguesso, le cousin : 1,04 million d’€ en deux ans, dont près de 200 000 € en espèces.
— Wilfrid Sassou Nguesso, neveu et patron de la société de transports Socotram : 1,05 million d’€.
Chez Halary, spécialiste de la chemise haut de gamme sur-mesure :
— Entre septembre 2005 et novembre 2011, 257 261 € ont été versés en espèces pour l’achat de chemises monogrammées “D.S.N” (pour Denis Sassou Nguesso), des chaussettes en laine et en soie et des boutons de manchettes sertis d’argent et d’or. L’argent provenait des caisses de l’État congolais
Chez Dubail, horlogerie et joaillerie place Vendôme :
— Edgar, le cousin, s’est offert en 2006 trois montres pour un montant total de 94 484 €, dont l’une d’elles, une IWC “Tourbillon” en or rose, a coûté près de 60 000 €.
— Denis Cristel, le fils, a acheté en 2008 une montre, elle aussi en or rose, pour 22 160 €. Montant réglé en espèces.

— Pour la famille Sassou Nguesso, sans précision particulière quant au destinataire final, deux montres homme (une Richard Mille et une Franck Muller) ont été acquises en 2008 pour un total de 196 970 €. Une partie des sommes a été réglée par une société baptisée African Petroleum Activities LD.
Chez Pape, maître tailleur :
— Denis Sassou Nguesso s’est acheté pour… 1,66 million d’€ entre 2005 et 2012, des centaines de costumes, payés essentiellement par virement, notamment via une société civile immobilière.
— Edgar, le cousin, a déboursé 443 452 € pour près de 140 costumes.
— Wilfrid, le neveu, a versé 38 209 €, payés une nouvelle fois par la Socotram qu’il dirige.
Chez le célèbre maroquinier Louis Vuitton :
— Jean-Jacques Bouya, un cousin de “DSN”, a déboursé entre 2005 et 2011 pour 136 500 €, dont la moitié a été réglée en espèces.
— Edgar Nguesso : 708 000 €, le tout essentiellement payé en espèces.
— Claudia Nguesso : 34 000 €.
— Denis : 101 704 €, tout en espèces.
— Antoinette, l’épouse : 27 870 €.
— Guy Johnson, le gendre : 11 121 €
Chez Romeo, mobilier et décoration d’intérieur :
— Pour “M. Sassou Nguesso”, les policiers ont retrouvé 757 200 € de factures. Certains paiements reçus avaient préalablement transité par des banques suisses.
Chez Villa Paris, carreleur de luxe :
— En 2006 et 2007, pour Denis Cristel Sassou Nguesso, le fils, 402 000 € ont été dépensés par l’intermédiaire d’une banque domiciliée à Libreville au Gabon, la BGFI Bank.
Chez Unza Design, design d’intérieur :
— Les enquêteurs ont retrouvé une facture au nom de Denis Sassou Nguesso pour 244 642 €.
Chez Dolce Gabbana, vêtements :
— 2 810 € ont été dépensés au nom de Claudia Sassou Nguesso en tee-shirts, pantalons et chemises. Derrière ce shopping d’un genre particulier, se cachent des montages financiers parfois complexes, dont les policiers parviennent petit à petit à démêler l’écheveau. Notamment grâce à la coopération internationale et au service de renseignements du ministère des finances, Tracfin. Un homme de paille, un certain Philippe C., de nationalité française mais domicilié à Nyon, en Suisse, a pu être identifié comme étant au cœur du système financier opaque du clan Sassou Nguesso.
Dans une note du 3 août 2012, Tracfin avance que Philippe C. a ouvert plusieurs comptes bancaires aux noms de nombreuses sociétés-écrans qui ont leur siège social dans des paradis fiscaux (île Maurice, les Seychelles, îles Marshall, Hong Kong…). « Des transactions pour plusieurs millions d’euros ont été effectuées (60 millions d’euros), dont l’origine pourrait être illicite », note un commandant de police dans un récent rapport du 19 juin 2013. « Ces faits pourraient en effet provenir de délit de corruption commis en Afrique (Congo-Brazzaville et Congo plus précisément) », poursuit-il.
Mieux : d’après les éléments recueillis, la très officielle Direction générale des grands travaux (DGCT) de la République du Congo aurait transféré depuis 2007 plus de 60 millions d’euros sur les comptes détenus par les sociétés étrangères dont l’unique personne habilitée à agir est Philippe C. Une partie de ces sommes a transité par un établissement bancaire du petit État de Saint-Marin, une enclave au cœur de l’Italie, longtemps considéré comme un paradis fiscal Lire l’intégralité de l’article


Par Fabrice Arfi

Source: mediapart.fr

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14 réponses à A Paris, le shopping de la corruption du clan Sassou Nguesso

  1. delapatria dit :

    De quoi s agit il? ce n est pas une enquête. C est une intrusion dans la vie privée. Pourquoi ne publie t on pas le coût des achats réalisés par les emires du Quatar est autres? À bas l acharnement.

  2. delapatria dit :

    Je ne suis pas étonné de constater que RFI s en donne à coeur joie. C est la preuve de l acharnement politico médiatique

  3. TONA dit :

    Monsieur delapatria.

    Lorsqu’en 1997 la France a fermé les yeux sur ce qui se passait au Congo, monsieur delapatria était content et jubilait dans les rues de Brazzaville. Maintenant que la France qui a soutenu sassou ne veut plus de lui, monsieur delapatria parle de l’acharnement politico médiatique. Tous les présidents du Sud Congo ont été élus et parlaient souvent de l’unité nationale pour éviter que les Français nous donnent des ordres. sassou lui préféra les coups d’état soutenus par la France. Maintenant que cette même France dénonce ce que sassou a fait de mal on parle de tribalisme, de l’acharnement etc. … N’est-ce pas sassou qui a traduit Lissouba en justice en France? N’est-ce pas sassou qui a traduit Moungounga-Nkombo Nguila pour des raisons de détournements? Pourquoi alors sassou ne veut pas que le peuple à travers d’autres médias demande des comptes? Monsieur delapatria vous savez très bien que lorsque les Journalistes Occidentaux commencent à critiquer un pouvoir africain cela signifie que ce pouvoir n’existe plus pour eux. sassou aux yeux des Français est déjà disqualifié ce n’est qu’une question d’heures donc de minutes.

  4. William dit :

    Cher DELAPATRIA,

    Ttu portes un beau nom, expressif de lamour de la patrie, dommage, vraiment dommage que ce soit lextreme contraire.

  5. Pap-Nioul dit :

    Oh le Qatar, quel beau pays tu es! De ton Or noir tu as construis les hopitaux et de universités. Voilà que tes grattes ciel sont beaux et bien electrifiés! De par ton Or noir tu as construis des barrages électriques. Oh le Qatar,pays autrefois désertique! De par ton Or noir tu as distribué de l’eau ds toute l’étendue du territoire national. Oh le Qatar,pays dont la population de basse classe ne peut accuser ceux qui te dirigent car elle mange à leur faim et ne s’inquiète pas quand elle tombe malade.Tu organises la coupe du monde en 2022 pourtant tes stades, qui sont beau à voir bien que n’étant pas encore fini,poussent dèja. Je t’envie car tu as toujours placé ton argent dans les mains de bonnes gens qui savent prendre soin de toi. Je t’envie vraiment car tu avais pensé être PAYS EMMERGENT aussitôt que tu as decouvert ton Or noir. Tu es sans réproche. Bien à toi,QATAR.

  6. delapatria dit :

    Je persiste et signe que ce n’nest ni plus , ni moins que de l’acharnement. Cà saute aux yeux. Car, comment comprendre qu »au nom de la lutte contre la corruption, un espionnage se fait sur la personne d’un chef de l’ÉTAT étranger au point de savoir s’il a acheté des shirts ou des chemises à quel prix, estampillés ou pas à son nom? chers compatriotes, ça sent le goût de la déstabilisation. Égard ou autres, c’est leur but. Les Dzon, Okombi, Nguila et autres n’ont pas d’appartements en France? Ne font pas d’achats? Pourquoi ne sont ils pas indexes ? Tous ces boukouteurs de l’ère LISSOUBA ont pillé à souhait le Congo, mais nul n’est inquiété. Hollande n’aime pas le pouvoir de Brazzaville c’est le vrai problème. RFI se charge de ternir l’image de marque du Congo et de son président. Les ONG sortent le visage et travaille pour la France contre le Congo.

  7. ZEN dit :

    JE NE SUIS PAS POUR LA CORRUPTION MAIS JE M INTERROGE SUR LE FAIT QUE LES SERVICES FRANÇAIS ONT OUBLIÉS LES DOSSIERS BETTANCOURT POUR NE PARLER QUE DU CLAN SASSOU, CLAN SASSOU. MONSIEUR DELAPATRIA VOIT JUSTE ! IL ME SEMBLE.

  8. ZEN dit :

    QUAND UN SOIT DISANT AMI TE RACONTE CHAQUE GESTE ET FAIT DE TON PARTENAIRE, POSE TOI LA QUESTION DE SAVOIR QU’ELLE EN EST LA VRAI MOTIVATION. LA FRANCE EST DANGEREUSE MES COMPATRIOTES. ATTENTION ATTENTION ATTENTION

  9. TONA dit :

    Les pays qui ne sont pas dans les griffes des Occidentaux se sont ceux qui respectent leur peuple.
    Le Qatar, tous ses dirigeants respectent le peuple du tout le peuple ferme les yeux aux imperfections. Le pays prospère, dans le sable tout pousse alors qu’au Congo, au milieu de l’eau, aucune goutte d’eau potable. Pire, le soi-disant président de ce pays a déjà tué deux présidents pour accuser l’autre ethnie. Dans l’armée tous les généraux sont du même coin. Tous les présidents qui ont présidé le Congo n’ont fait que 3-4 et 5 ans en particulier ceux du Sud. Alors que ceux du Nord ont déjà fait 38 ans au pouvoir. Les Français de Gauche s’empennent à sassou parce qu’ils ne veulent plus de lui un point un trait. Ils se sont souvenus que c’est lui qui a massacré son propre peuple. C’est lui qui avait refusé le dialogue à Libreville. C’est lui qui a tué Monseigneur Nkombo, Ngouabi, Massamba Débat, Xavier Katali, Avoukou, Motando, Moungounga, Kolélas et les 350 disparus du Beach. Aujourd’hui, ce n’est pas la France qui lui demande des comptes mais plutôt ceux qui sous terre qui attendent son départ du pouvoir. Hier nous avons vu sassou dansé avec les hommes politiques Français, ces mêmes hommes politiques ne veulent plus de lui il faut donc partir. N’oubliez pas qu’il est au pouvoir depuis les indépendances alors pourquoi rester encore? Pourquoi faire?

  10. EL MANISERO dit :

    Je suis de ceux qui pensent que les qualités d’un homme au pouvoir se mesurent non seulement par la capacité à manager des structures pour répondre aux attentes du peuple, mais aussi par une mise en perspective, une hiérarchisation des valeurs ; la première de ces valeurs étant bien évidemment l’Homme.
    A ce propos, Thomas Sankara disait : « On ne peut rien faire tant qu’on n’impose pas aux mentalités des schémas de rigueur ». Il nous faut travailler à décoloniser les mentalités, et réaliser le bonheur à la limite des sacrifices auxquels nous devons consentir.Je souhaite que la conviction gagne tous les autres pour que ce qui semble être aujourd’hui des sacrifices devienne pour eux des actes normaux. »
    Quel spectacle nous offre les gouvernants congolais, à commencer par «leur(s) tête(s) d’affiche » :

    Thomas Sankara débaptise son pays le Burkina Faso pendant que le Congo s’engage dans des dépenses publiques destinées à conserver la sépulture d’un colon…

    Le Congo est assit sur de l’or, du diamant, entouré de la forêt équatoriale.
    Plutôt que d’investir dans la valorisation de ces matières premières grassement fournies par la nature, en fabriquant des du mobilier haut de gamme par exemple ou en mettant en valeur l’orfèvrerie, en faisant du pays une vitrine dans le domaine, on va tout dépenser chef le colon, avec l’espoir que tout cela resta dans le secret des grandes enseignes parisienne.
    Sur ce point, notre regretté Thomas Sankara rendait de l’argent dans les caisses de l’Etat quand sont voyage était pris en charge par la Libye. Il portait des habits en coton local tissé au Burkina. Le chiffre d’affaires de la branche « cuir et peaux » a doublé en une année grâce au lancement d’opérations « sacs d’écoliers », ou encore « étuis à pistolets »…

    On pourrait multiplier les exemples, force est de constater qu’il n’y a pas lieu de trouver des subterfuges pour tenter de justifier l’injustifiable, quand le président d’un pays très endetté va s’offrir en spectacle dans l’espoir de passer incognito, et qu’il se fait prendre au filet.
    Les pays occidentaux s’organisent pour mettre en valeur et conserver leur savoir faire. Ce mécanisme inclut des rapports d’influences auxquels nous pouvons échapper, en faisant appel avant tout au patriotisme.
    Sur ce point, l’enquête en France sur les BMA prouve que nous sommes à l’opposé de cet esprit que T. Sankara voulait souffler à l’Afrique.
    A vous les conseillers défenseurs des accusés de BMA, allez leur faire comprendre qu’ils sont à contre courant du chemin de la libération de l’Afrique, celui qui a pour finalité de permettre aux africains de vivre à la hauteur des richesses produites par leurs pays.

  11. Delbar dit :

    Je partage le commentaire de Monsieur El Manisero.
    Thomas Sankara est évidemment une référence pour tous et même pour les pays qui se disent
    développes.
    Le Congo est ma seconde patrie et je suis persuadé que ce merveilleux pays aura un jour à sa tête un nouveau Marien Ngambi ou un Thomas Sankara.
    L’exemple du chef est fondamental en Afrique, c’est lui qui propage les valeurs.
    Il est inutile de commenter l’influence catastrophique de ces chefs d’état qui entraînent autour d’eux la corruption et la mauvaise gouvernance.
    Il suffit de passer quelques mois à Brazza pour s’en rendre compte.
    Je voudrais enfin dire à Monsieur Delapatria que si ses amis sont capables de museler la presse congolaise et de corrompre la justice et la police, il est inutile de prendre les internautes pour des
    imbéciles et de polluer des sites qui se battent pour la liberté.

    Patrick Delbar
    Avocat et ancien Bâtonnier du barreau de Lille

  12. J. NIGER dit :

    C’est le comportement d’un président puéril, minable, putschiste de surcroît et sans programme pour plonger le pays dans la modernité.

    Dans les républiques bananières, de telles pratiques maladives sont le mode de fonctionnement. Quoi de surprenant! La raison et la conscience ne guident pas leur vie.

    Ne soyez pas surpris, Sassou n’est qu’une huître plate sans intérêt pour le Congo. En voilà les preuves.

  13. le fils du pays dit :

    Au webmaster,je vous suggere d’encourager les cadres et techniciens Congolais:Medecins,Ingenieurs,Architectes,Urbanistes etc a proposer les sujets debats dans leurs filieres car le Congo post Mr Sassou et ses comperes doit etre panse,repense et modelise sur les bases de Kimuntu,Bomoto,Kimburu.Par exemple dans le secteur de la construction,architecture et l’urbanisme, doit etre organise ainsi l’ecriture des normes techniques nationales de construction et l’urbanisme.Tous les faubourgs doivent etre remodeles pour les transformer en veritables villes en mettant l’accent sur l’identite et la culture Congolaise.Merci

  14. Ibrahima bouba dit :

    A Delapatria et autre Zen
    C’est quand même bizarre que vous ne réclamiez et n’appeliez au patriotisme que lorsque votre cobra royal est malmené par ceux là même qui l’ont fait Roi par deux fois et qu’il a servi benoitement durant tout ce temps.La vraie légitimité vient du peuple. Mais ce peuple s’en est -il vraiment occupé ? ma réponse est non. Il l’a martyrisé,humilié, affamé,assassiné. Seul compte pour lui la république Mbochis de l’axe Ollombo,Oyo, Edou, Tsikapika,Bokouélé, Otéré,
    Otséndé…A eux tous les postes juteux de la république pour ensemble organisé le pillage de la nation,aux autres des strapontins. Le gouvernement n’a de national que l’affichage. Dans les faits ce sont les Mbochis qui contrôlent et dirigent tout. Bokondzi na bisi disent-ils. Quel solidarité réclamez vous de la part du peuple ? Les disparus du beach n’ont pas de sépulture et delapatria n’a jamais eue un mot de compassion pour eux et leur famille. Par tribalisme et clanisme ? Oui bien sûr, puisque c’est le moteur essentielle de la politique de Sassou Nguesso. « Ce bandit et ce voleur que nous avons nourris » dixit Pascal Lissouba. On découvre qu’il a enseigné ces mauvaises habitudes à l’ensemble de son clan : vol et pillage kiadi na bouala beto ! Qu’il dise à ces Mbochis de Oyo qu’il aime tant de faire preuve de solidarité pour lui.

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