C’est à lui de nous prouver, dans la pratique, que nous nous sommes trompés, en prédisant une Présidence simplement cérémoniale ou décorative. La fonction pourrait peut-être révéler l’homme. Mais je ne me fais guère d’illusions à ce sujet.
Il commencera son quinquennat avec deux handicaps de taille que sont sa légitimité contestée, par l’opposition politique, notamment par Martin Fayulu Madidi de la coalition LAMUKA et par tous les congolais ayant voté pour lui et l’absence de majorité parlementaire.
Il s’agira donc d’un Président de la République sans un Gouvernement acquis à la mise en œuvre de son programme électoral. Quel bilan fera-t-il, à la fin de son mandat. Comme chacun le sait, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a été déclaré élu Président de la République Démocratique du Congo (RDC), lors de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, par la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI). Sa victoire vient d’ailleurs d’être confirmée par la Cour constitutionnelle de son pays.
Il m’a paru intéressant de connaitre les différents pouvoirs constitutionnels du Président élu de la RDC.
A la lecture de la Constitution de ce pays, ce sont :
- Les pouvoirs exécutifs.
Dans la branche exécutive, le Président élu de la RDC dispose de larges pouvoirs pour administrer les affaires nationales. C’est ainsi qu’il nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement.
S’il n’existe pas une majorité parlementaire, le Président de la République peut confier une mission d’information à une personne en vue d’identifier une coalition. La mission d’information est de trente jours renouvelables une seule fois.
Le Président de la République nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions sur proposition du Premier ministre (art. 78).
Le Président de la République préside le Conseil des ministres. En cas d’empêchement, il délègue ce pouvoir au Premier ministre (art. 79 al 1er).
Le Président de la République investit par ordonnance les Gouverneurs et les Vice-Gouverneurs de province élus dans un délai de quinze jours (art. 80).
Le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibéré en Conseil des ministres, les hauts fonctionnaires de l’administration publique, les responsables des services et établissements publics ainsi que les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics (art. 81 al 5, 6 et 7).
- Les pouvoirs législatifs.
Certes le pouvoir exécutif est exercé par le Parlement qui est bicaméral (art.100). Mais le Président de la République ne joue pas moins un rôle non négligeable dans le processus législatif.
C’est ainsi qu’il promulgue les lois dans les six jours de leur adoption et statue par voie d’ordonnance (art.79 et 135 ).
En outre, dans les quinze jours de sa transmission, le Président de la République peut demander à l’Assemblée nationale ou au Sénat ou nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée (art. 135 al 1er ).
- Les pouvoirs judiciaires.
Le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, par ordonnance contresignés par le Premier ministre, les magistrats du siège et du parquet sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature ( art.82).
Le Président de la République exerce le droit de grâce. Il peut remettre, commuer ou réduire les peines ( art. 87).
- Les pouvoirs de politique étrangère.
Le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibéré en Conseil des ministres, les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires ( art. 81 al 2).
Le Président de la République accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des Etats étrangers et des organisations internationales. Les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui (art. 88).
- Les pouvoirs exceptionnels.
Le Président de la République assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et des accords internationaux (art. 69 alinéa 2).
C’est ainsi que lorsque les circonstances graves menacent d’une manière immédiate l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions, le Président de la République proclame l’état d’urgence ou l’état de siège après concertation avec le Premier ministre et les Présidents des deux Chambres du Parlement.
L’état d’urgence ou l’état de siège peut être proclamé sur tout ou partie du territoire de la République pour une durée de trente jours ( art. 85 et 144).
- Les pouvoirs de défense.
Le Président de la République est le commandant suprême des Forces armées (art.83).
Il nomme ; relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres les officiers supérieurs et généraux des Forces armées et de la police nationale, , les chefs d’état-major et les commandants des grandes unités des Forces Armées le Conseil supérieur de la défense entendu (art.81 al 3 et 4).
Le Président de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du Conseil supérieur de la défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat ( art. 86).
Le Président élu de la RDC dispose, formellement, de larges attributions constitutionnelles lui permettant de traduire dans les faits son programme électoral. Ces pouvoirs sont quasiment les mêmes que ceux du Président de la République du Congo dans la Constitution du 25 octobre 2015.
Disposer des attributions constitutionnelles est une chose, mais pouvoir les exercer concrètement, sans entraves, en est une autre car, sur le terrain politique, la pratique va souvent à l’encontre des textes.
II. Quelle est la marge de manœuvre du Président élu de la République Démocratique du Congo ?
- Concernant la nomination du Premier ministre et la formation du Gouvernement.
L’article 78 de la constitution de la RDC dispose : « Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci ».
Comme chacun le sait, au sortir des élections législatives du 30 décembre 2018, le Front Commun pour le Congo (FCC), qui soutenait le candidat du pouvoir, a raflé la majorité à l’Assemblée nationale. Il dispose d’une majorité de 350 députés sur 500.
Par conséquent c’est dans la majorité parlementaire que le Président élu choisira le Premier ministre. Si on applique rigoureusement cette disposition constitutionnelle, le Premier ministre ne sortira que du Front Commun pour le Congo ( FCC), qui a une écrasante majorité à la Chambre basse du Parlement. Le poste de Premier ministre chef du Gouvernement est d’autant plus important que c’est lui qui conduit la politique de la Nation. Pour cela, il dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité.
Quelle est la nature du Gouvernement qui sera formé après la nomination du Premier ministre ?
D’aucuns soutiennent que ce sera un Gouvernement de coalition. Je ne le crois pas. En effet, la coalition est définie, par le dictionnaire, comme « une alliance conclue momentanément entre des individus, des groupes d’individus ou des partis pour défendre des intérêts communs ». Qu’est-ce que Félix Tshisekedi, issu de l’opposition politique et le FCC ont d’intérêts communs pour qu’ils forment un Gouvernement de coalition ?
Je réponds sans hésiter rien. Si on veut rester conforme à la Constitution de RDC, qui ne prévoit pas de Gouvernement d’union nationale, le Premier ministre et les membres du Gouvernement seront issus du FCC avec, éventuellement, une ouverture à la société civile.
Mais faire entrer les membres du groupement politique soutenant Félix Tshisekedi au Gouvernement serait faire entorse à l’article 78 de la Constitution de la RDC.
Si le Président élu voudrait avoir des ministres dans le Gouvernement qui sera formé, il doit préalablement intégrer le FCC et quitter l’opposition politique. La même remarque est valable au niveau des Assemblées provinciales et des Gouvernements provinciaux.
Le corollaire de cette entrée au FCC sera la fusion des députés et des sénateurs du CASH avec ceux du FCC. Faisant dorénavant partie de la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, le Président de la République élu pourrait, si le FCC l’accepte toutefois, nommer un de ses fidèles au poste de Premier ministre et des ministres au Gouvernement.
Le Président élu prendra-t-il un tel risque politique, en faisant phagocyter son parti et son groupement politique par le FCC, juste pour avoir un proche à la Primature et des ministres au Gouvernement ? Les jours à venir nous le diront.
Mais, si Félix Tshisekedi préfère rester dans l’opposition politique, il ne pourrait pas exiger d’avoir la Primature et des ministres au Gouvernement puisque l’UDPS et le groupement politique auquel il appartient ne font pas partie de la majorité parlementaire détenue exclusivement par le FCC.
Il va s’agir alors d’une cohabitation politique, définie comme le « partage du pouvoir entre un Président de la République et un Premier ministre à tendances opposées ». Le Président de la République élu, resté dans l’opposition politique, va cohabiter avec un Premier ministre issu de la majorité parlementaire. Ce cas de figure s’est d’ailleurs produit plusieurs fois en France entre la gauche et la droite. D’abord, de 1986 à 1988, entre François Mitterrand et Jacques Chirac. Ensuite, de 1993 à 1995, entre François Mitterrand et Edouard Balladur. Enfin, entre 1997 et 2002, entre Jacques Chirac et Lionel Jospin. Toutes ces cohabitations se sont produites à la suite des élections législatives normales sauf en 1997 où les élections législatives avaient été organisées après la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Jacques Chirac.
Mais nous n’avions pas vu des socialistes et la gauche faire partie des Gouvernements de Jacques Chirac et d’Edouard Balladur ni le RPR et l’UDF faire partie du Gouvernement dit de la gauche plurielle conduit alors par Lionel Jospin. Ce qui est parfaitement compréhensible et justifiable puisque le Gouvernement appartient au parti ou au groupement politique ayant gagné les élections législatives.
Il incombe donc au Président élu de RDC de clarifier rapidement sa position à ce sujet.
Donner la primature au CASH, sans intégration de ce groupement politique au FCC, serait une violation flagrante de l’article 78 de la Constitution de la RDC. C’est, en effet, transgresser ce texte que de confier la Primature aux perdants des élections législatives au détriment de ceux qui les ont remportées largement. Le Gouvernement d’union nationale n’a pas une base constitutionnelle et ne peut se justifier dans un contexte où il y a une majorité parlementaire bien identifiée.
Ce qui rend inutile et injustifié le recours à l’alinéa 2 de l’article 78 de la Constitution de la RDC qui prévoit que : « Si cette majorité n’existe pas, le Président de la République peut confier une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition. La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois ».
Il n’est pas certain que le futur Premier ministre-qui sera constitutionnellement issu de la majorité parlementaire- et son Gouvernement mettront en œuvre le programme électoral du Président élu. Disposant de cette majorité, ce Gouvernement ne mettra en œuvre que le programme de celui qui était le candidat du FCC à l’élection présidentielle. Le Président de la République élu n’aura pas la possibilité constitutionnelle de s’y opposer ou de l’empêcher.
Certes l’article 91 alinéa 3 de la Constitution de la RDC précise que « la défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ».
Mais, dans la pratique, vu la position de faiblesse du Président de la République élu, je ne vois pas le FCC accepter de perdre sa haute main sur les ministères régaliens de l’Etat et certains postes clés au profit du Président de la République élu. Le Président sortant avait bien pris soin de nommer, à des fautes fonctions et emplois civiles et militaires de l’Etat, ses proches et fidèles.
Bien que n’étant plus Président de la République, Joseph Kabila, sénateur à vie et probable Président du Sénat, restera particulièrement vigilant et sourcilleux sur les nominations auxquelles procédera le Président élu. Il aura toujours son mot à dire, même officieusement, soit pour approuver soit pour désapprouver certaines nominations. Il n’est pas certain que le clan de Kabila restera inerte et les bras croisés si le Président élu s’avisait de remplacer tous les proches de Kabila aux postes clés par les siens. Il y aura, inéluctablement, plusieurs frictions en perspective concernant ces nominations. Félix Tshisekedi sera très vite confronté à la difficulté de l’exercice quotidien du pouvoir, au sommet de l’Etat, lorsqu’on n’a pas de majorité parlementaire permettant d’avoir un Premier ministre et un Gouvernement dont la tâche principale sera de mettre en œuvre son programme électoral.
Avant de quitter le pouvoir, le Président sortant a mis en place un système qui lui permettra de continuer à jouer un rôle non négligeable dans la conduite des affaires de l’Etat et de peser, de tout son poids, pour influencer la prise de certaines décisions importantes dans le sens qu’il souhaite.
2. Concernant les institutions provinciales.
Les institutions provinciales sont L’Assemblée provinciale et le Gouvernement provincial.
Ici également, le FCC ayant une majorité confortable dans les Assemblées provinciales, aura la majorité des Gouverneurs, des Vice-Gouverneurs et des Gouvernements provinciaux de la RDC. Ce qui n’est pas négligeable sur le plan politique.
Le Président de la République élu, sur plusieurs questions, aura du mal à décider seul. Il sera dans l’obligation de discuter et négocier en vue de trouver un compromis, quitte à se compromettre parfois afin d’obtenir de la « Kabilie » qu’elle lâche un peu du lest en sa faveur.
J’ai la conviction que le Président de la République élu de RDC sera sous le contrôle étroit du FCC et de tout ce système mis en place par le Président de la République sortant.
A la question posée dans le titre de cet article, je peux dire, sans le moindre doute, que Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi sera un Président de la République qui se contentera d’inaugurer les chrysanthèmes et ne jouera qu’un rôle purement cérémonial. Sans plus. Sa marge de manœuvre, dans la conduite des affaires de l’Etat sera, sinon inexistante, du moins très étroite ou étriquée.
Quel bilan fera-t-il de l’application d’un programme électoral qui restera enfoui dans un tiroir ?
Ainsi va l’Afrique Centrale, où le criant déficit démocratique, l’absence d’Etat de droit, l’inféodation des institutions étatiques aux pouvoirs en place et le mépris du choix des populations, à travers des mascarades électorales, continuent d’entraver la marche en avant de cette sous-région, qui demeure très retard et fait du sur place , dans plusieurs domaines, par rapport à d’autres sous-régions.
Ce qui est tout simplement consternant.
Roger Yenga
Juriste (droit privé).
Secrétaire national chargé des droits de l’homme et de la culture démocratique de la Convergence Républicaine pour le Développement.
@ roger yenga et à tous les intellectuels bavards de l’Afrique centrale, compromis ou non compromis et qui ne demandent qu’à l’être car ils préfèrent leurs ventres au destin de leurs parents, le peuple,
Merci pour cette presentation de l’architecture de gouvernance constitutionnelle et politique de la RDC. Certains contributeurs sur ce site congolais, sans être au courant de la manière dont fonctionne de façon impure les systèmes politiques en Afrique centrale avec la complicité des occidentaux, réagissent avec leurs tripes et leur incontinence intellectuelle.
Chers compatriotes intellectuels intervenant sur ce site, je suis comme vous pour une démocratie voulue, apaisée, acceptée par les peuples en Afrique centrale. Mais vous n’avez pas compris une chose et je vais ici et maintenant essayer de le dire
. Vous peuples d’Afrique centrale, vous appartenez à une zone économique riche en manières premières mais avec des gouvernants incompétents et des intellectuels inefficaces, incapables de braver le gouvernement en place par la crainte de se retrouver dans un cachot avec des sévices corporels inacceptables.
Vous intellectuels de l’Afrique centrale, bavards, incompétents, techniquement et technologiquement (aucun africain de l’Afrique centrale ne peut construire un pont entre Brazzaville et Kinshasa en respectant les règles de prise en compte des conditions du terrain, des matériaux et de la résistance physique de ceux-ci).
En Afrique centrale nous sommes trop bavards, naïfs comme des enfants. L’Europe sait que l’Afrique centrale constitue sa chasse gardée pour l’approvisionnement en matières premières utiles à son industrie.
En même temps, pour reprendre l’expression de Macron, l’Europe, la France et la Belgique savent que les intellectuels de l’Afrique centrale sont faibles techniquement et technologiquement, instruits uniquement aux sciences humaines et à la littérature, ce qui explique leur bavardage et leur naïveté d’enfant.
La France et la Belgique savent, sous la direction des Etats Unis, que ce qu’il vient de se passer en RDC est une vaste mascarade.
Après avoir fait des coups de menton, ce que les naïfs et bavards africains de l’Afrique centrale ont cru et pensé comme une contestation de Tsisekedi, est en fait un adoubement de celui-ci. La plupart des chefs d’Etats africains de l’Afrique centrale qui n’aiment pas Kabila, ont été mis devant le fait accompli car Kabila, moins âgé mais plus stratège, a réussi à leur passer dessus en reculant pour mieux sauter.
Il y a un adage biblique qui dit que pour atteindre le paradis, il faut traverser l’enfer.
Nous y sommes. Kabila sait que Tsisekedi est naïf, incapable. Il a permis son élection et prépare son retour au retour dans 5 ans. Il va être nommé président du sénat et il va codiriger la RDC avec Tsisekedi.
Voilà peuples et intellectuels d’Afrique centrale, incompétents et bavards, comment l’Europe crée un nouveau modèle de régime politique et de gouvernance en Afrique centrale, au nom de ses intérêts
Continuez à boire de la bière et à manger de la semoule et à vous indigner, ce modèle original en termes de géopolitique prend sens en Afrique centrale maintenant en 2019 et demain.
Biya a été réélu à 82 ans, Sassou sera réélu en 2012 s’il en a envie. Ainsi va l’Afrique centrale avec ses bavards d’intellectuels que la France, la Belgique et les Etats Unis considèrent comme des naïfs donc des enfants à instruire. Kabila est le grand vainqueur en RDC. Je l’avais dit dans un article du 12 janvier 2019 « dès aujourd’hui Kabila conduit les conditions de son retour au pouvoir ». Les faits sont en train de me donner raison. je suis fier en tant qu’analyste mais honteux et malheureux en tant qu’homme et Congolais de Brazzaville de voir que mon peuple crève de faim, n’est pas instruit et que certaines de mes soeurs sont obligées de se prostituer pour vivre. Ainsi va la naïveté des peuples et des intellectuels en Afrique centrale.
@Lucien Pambou.
Il y’a un point sur lequel j’aurais pu être d’accord avec vous, c’est celui des intellectuels, si ,sa formulation avait été faite dans les règles de l’art ,sans brin d’ironie.
D’accord, sur l’inutilité des sciences humaines ,au moment où, il était question pour l’Afrique de miser sur les formations technologiques, techniques ,scientifiques.
Toutefois, de par nos expériences académiques, je nuance vos propos sur l’absence de ces corps de métier en Afrique et notamment AU CONGO.
Peut on faire former ses compatriotes et les abandonner en Europe ,pour des motifs irrationnels ?
Cependant, je l’avais dit sur mon précédent post, que les détenteurs des sésames en sciences humaines, étaient des simples querelleurs ,car leur apport économique au PIB est quasiment négligeable…
Souvenez vous de mon propos sloganique…
Soyez plus Gustavien que Victorien.
@ Frère val de Nantes
Au sortir de la colonisation, former des techniciens et des ingénieurs en Afrique n’était pas une urgence pour le colon. A l’époque , l’homme blanc lui-même n’était pas avancé dans ces domaines. Il était encore en train de se chercher.
Ainsi, le colon avait deux objectifs:
1- Favoriser l’enseignement de sa langue à l’africain pour faciliter la communication et les échanges
2- Permettre l’africain de raisonner et réfléchir.
C’est ce qui explique cette grande place qu’a occupé les sciences humaines et la littérature dans nos facs. Après , on s’y était habitué par contrainte.
Le frère Lucien Pambou fait partie de ces vieux cadres africains victimes de cette politique post-coloniale sur l’enseignement supérieur en Afrique voire dans le monde.
C’est à la fin des années 80 quand les études technologiques et d’ingénieurs ont commencé à gagner nos esprits que cette politique commençait à perdre du terrain.
Quand on parle de la Silicon Valley, des start-ups…….cela ne date pas des années 60.
Je suis d’accord avec toi pour dire que les études en sciences humaines et littéraires sont obsolètes de nos jours.
Les autres continents ont certes pris de l’avance dans ces domaines. Seulement, il faut noter que les pays Africains forment désormais des ingénieurs et techniciens de qualité. Comme toujours, ces jeunes cadres manquent des moyens financiers et matériels compte tenue des politques menées par nos dirigeants.
Cher Monsieur Yenga,
La question de savoir quelle sera la marche de manoeuvre de la marionnette de Kabila n’a franchement aucun intérêt.
Tout ce qu’il fera est illégitime car il n’est pas celui que le peuple a élu.
Il faut s’interroger sur la marche en avant de celui qui a été élu.
Cordialement
@frérot.Mark.Grosse validation .
Mais ,je reste dubitatif quand á la volonté des africains de traduire dans les cet investissement humain dans la réalisation effective des objectifs du développement économique .
Je serais enclin á valider les propos ,quoique , méprisants de Lucien ,du mauvais usage du capital humain pratiqué en Afrique , et, particulièrement au Congo où l’intelligence est ethniquement étiquetée.
En résumé ,nous ne savons pas que faire de l’intelligence ?.
Les Européens et les chinois s’en donnent á coeur joie , car notre inaptitude, á choisir un raisonnement apodictique, est transcrite dans nos veines.
On constate de nos jours ,un certain bougisme ,mais le compte n’y est pas .
Cedric ,le mathématicien député ,l’a bien dit .Tout procéde des mathématiques.Internet , médecine ,architecture ,agriculture ,et j’en passe.
Lire traduire dans les faits cet investissement humain.
Ce sont les mêmes chinois qui nous supplient d’apprivoiser plus les mathématiques que la langue française. Et,vous avez tout compris .
Selon eux,sadomasochistes, á souhait ,on ne garrotte pas la misère sociale avec de la prose.
Qui peut répliquer?
A DÉMONTRER… ET A RÉFLÉCHIR…
La marge de mauvaise surprise entre l’emballage et le contenu de l’emballage d’un produit est en générale de 2 cas sur 3.
Felix Tshisekedi = emballage du produit « Pouvoir Présidentiel », c’est le décor de ce régime politique atypique qui, dans 97% de cas sera une démocrature (condensation pseudo + dictature). Joseph Kabila + Vital Kamerhé + fcc = contenu du produit « Pouvoir Présidentiel » c’est l’envers du décor de ce régime politique.
En mathématique, niveau collège
(-) x (-) = (+) par exemple (-5) x (-5) = (+25), et si (-) = adversaire ou ennemis et (+) = amis ou partenaire. On peut en déduire que les ennemis de nos ennemis sont nos amis.
(+) x (+) = (+) par exemple (+5) x (+5) = (+25), et si (+) = amis ou partenaire. On peut en déduire que les amis de nos amis sont nos amis.
(+) x (-) = (-) par exemple (+5) x (-5) = (-25), et si (-) = adversaire ou ennemis et (+) = amis ou partenaire. On peut en déduire que les amis de nos ennemis sont nos ennemis.
En philosophie, niveau classe de Terminal et +
Sujet 1 : les ennemis (-) de nos ennemis (-) sont-ils vraiment nos amis (+) ? Cogiter !!!
Sujet 1 : les amis (+) de nos amis (+) sont-ils vraiment nos amis (+) ? Cogiter !!!
Sujet 1 : les amis (+) de nos ennemis (-) sont-ils vraiment nos ennemis (+) ? Cogiter !!!
En politique, c’est une affaire…
En effet, en politique il n’y a pas d’amis ni d’ennemis permanents ; et selon les enjeux, il n’y a que des intérêts permanents (intérêts particuliers, intérêts partisans, intérêt général, conflits d’intérêts). D’ailleurs les amis politiques, c’est comme les amis du Net, ça tourne avec le vent – un peu comme les salopes avec les hommes.
Quoiqu’il n’y a rien de plus élevé dans la vie que la raison et la conscience. Felix Tshisekedi saura peut-être placer la sienne entre la raison d’état et sa conscience psychologique (liée à la raison individuelle) et sa conscience morale (la barrière entre le bien et le mal, entre la honte et le déshonneur).
Cf vos cours de mathématiques, neurosciences, endocrinologie, biologie cellulaire et moléculaire, sciences sociales, psychanalyse, psychologie, sciences politiques, géopolitiques,
CQFD…
Isidore AYA TONGA, Scientifique (bac + 7ans du Congo en France) et politico-intellectuel congolais.
@ frère Mark,
Je voulais bien répondre à mon frère Val de Nantes, mais vous l’aviez fait comme si on s’était communiqué par télépathie.
S’il reste « dubitatif quand á la volonté des africains de traduire dans les cet investissement humain dans la réalisation effective des objectifs du développement économique »
il devra d’abord nous dire de quel type d’africains dont il s’agit. Si ce sont ceux qui arrivent au pouvoir par coup d’état permanents, par combines ou par soutient de ce qu’on appelle communauté dite internationale qui ne défends que ses intérêts, ce n’est pas la peine d’y compter dès lors qu’ils refusent déjà la démocratie gage d’un fonctionnement normal d’un état.
Comment voulez vous que ceux ci acceptent de développer leur pays en choisissant de former des étudiants dans les domaines qui portent pour le développement d’un pays.
CHERS COMPATRIOTES ;
Je ne désespère pas du CONGO ;Sassou a choisi d’être le vassal des français ,qui obéit le doigt sur la couture du pantalon .
Passé ,cette période de noirceur néo coloniale ,le CONGO , au travers de ces enfants diasporiques ,va se revivifier .
La chance de notre pays ,c’est de disposer des talents inépuisables qui n’attendent que de rentrer au pays ,pour mettre en service ,le savoir ,et le savoir faire , dont ils sont nantis.
J’en fais indéniablement partie .
Faire former ,et châtier l’intelligence est une asymétrie criminelle , et ; ne pas en tenir compte ,c’est se rendre coupable d’un idéalisme mortifère ;;;;;
SASSOU ,en sait quelque chose .
Le mal de l’Afrique, c’est aussi ses intellectuels qui se complaisent dans le confort de leurs convictions sophistes, loin du pragmatisme, donc du terrain.
J’ai travaillé avec l’équipe de Tshisekedi à la disposition de laquelle j’ai mis gracieusement, en panafricaniste, l’expérience que nous avons accumulée pendant notre crise constitutionnelle et électorale. L’équipe était ouverte aux propositions. Ils ont apprécié le concept de Commission technique électorale (citoyenne) qui leur a permis de préparer une nouvelle approche des assesseurs et de la gestion des bureaux de vote. Gestion qui m’a été recommandée par la Fondation Friedrich Ebert que j’avais consultée sur ce point.
Je me réjouis donc à moitié de ce résultat en demi-teinte. Je me réjouis surtout du résultat sur le terrain qui correspond à l’approche que j’ai toujours prônée au Congo : la sortie honorable (même d’un dictateur). Nos frères rdcéens n’ont pas sombré (pour le moment) dans la bêtise que nous avons connue et continuons de connaître à Brazza. L’Armageddon promis en RDC n’a pas eu lieu. Et en soi, c’est déjà une victoire. Les mouches-militaires stationnées dans les pays voisins sont pour le moment au chômage technique.
La politique est un champ de compromis, ce qui est acceptable tant qu’on ne tombe pas dans la compromission. Ayons le courage de saluer la lucidité du peuple frère de la RDC. Ayons l’honnêteté de respecter le patriotisme de nos cousins d’en face qui, jusqu’à présent, ont privilégié l’intérêt supérieur de la nation aux petits calculs personnels.
Nous aurions bien aimé voir Sassou en juillet 2016 transmettre le pouvoir à Mokoko ou Kolélas (puisque même là, nos politiciens n’ont jamais tranché sur le premier et le deuxième, c’est tout dire). Si Sassou avait transmis le pouvoir à Kolélas (son fils adoptif) ou à Mokoko son ancien collaborateur, contre l’assurance de ne pas être poursuivi ou persécuté, le Congo n’en serait pas aujourd’hui à quémander une aide du FMI. Nous aurions peut-être Mathias Dzon ou Malékat aux finances et à l’économie, un républicain à la tête de l’armée, un patriote au ministère de l’intérieur etc. Que de gâchis !!! Je sais, les Ayatollahs puristes sont prêts à me jeter des pierres, je reste convaincu que nous pouvons faire la politique autrement que par cette pseudo-croyance à notre pureté (sudistes de préférence) versus la merde des autres (essentiellement nordistes et en particulier mbochi).
Nous sommes victimes de notre purisme. En politique, les pays qui avancent sont ceux qui privilégient la concertation et le consensus sans tomber dans la veule compromission. Les autres ont les gilets jaunes. Et c’est cette France empêtrée dans la crise des GJ, qui vient donner des leçons de démocratie à la RDC, après avoir sans gêne et sans faille soutenu Sassou depuis 2016. Un deux-poids-deux-mesures indécent à l’extrême.
Ma thèse aux amis de la RDC était la suivante. Les élections seront tronquées et d’une balance trafiquée, la mesure du poids ne peut être juste. Ne boycottez pas cette élection, allez-y franco, quelle que soit le risque de fraude. Acculez votre adversaire à la négociation par un rapport de force bien construit et une commission électorale citoyenne. Vous êtes le plus grand parti sur le papier, vous avez une implantation quasi-nationale, vous avez des bastions, mettez tout votre poids dans la bataille. Et au finish, s’il faut négocier, faites-le en position de force.
On nous fait croire que Kabila est le grand vainqueur, le marionnettiste qui tirera les ficelles dans les coulisses. Rien n’est exclu ! Mais je pense que c’est une conclusion à des années-lumière de la réalité (Je peux me tromper dans mon analyse). Kabila ayant constaté que son dauphin était laminé par les urnes, en bon tacticien, a compris l’impasse dont il ne pouvait sortir qu’en cédant le pouvoir au plus accommodant qui s’est avéré Tshisekedi ou en embrasant le pays. Nous Congolais de Brazza avons la même courte et surtout l’intelligence mesquine. En juillet 1992, Sassou sorti troisième au premier tour avait le choix entre soutenir Lissouba ou Kolélas ou encore s’abstenir. En tacticien, il a soutenu Lissouba pour pouvoir peser sur la suite. Pourquoi lorsque la même chose se passe en face, on n’a pas la pudeur de leur accorder les circonstances atténuantes ? Je vous le concède, les élections à Brazza en 1992 était d’une transparence et d’une liberté aux antipodes de ce qui s’est passé à Kinshasa.
Lamuka a commis une erreur grave. Refuser les machines à voter qualifiées de machines à voler, puis accepter brusquement d’aller à l’élection avec ‘’machines à voler’’ 6 jours avant le scrutin. C’était courir le risque de crier à la fraude en cas de victoire de Shadary-Kabila et revendiquer la même victoire sortant des urnes tronquées si elle était accordée à Fayulu. Quelle incohérence ! J’ai dit à mes amis de la RDC : la seule option valable pour Fayulu était l’annulation des élections ou la contestation de sa propre victoire, puisque sortant de processus tronqué. En plus, s’appuyer sur Sassou pour vaincre à Kinshasa était une stratégie osée. Que Fayulu revendique 61% de voix là où Sassou a reçu 62% dans les conditions que nous connaissons, ne peut échapper qu’aux ennemis de la RDC. Est-ce un hasard que Fayulu ait traversé le fleuve à quelques heures de la proclamation des résultats ? A chacun de juger en toute conscience.
J’ai dit et répété aux amis de la RDC : Vous êtes presque dans la situation du Congo-Brazza en juillet 1992. Vous avez une alternance après un régime dictatorial. L’élection, quel qu’en soit le résultat, est une condition nécessaire, mais pas suffisante à la démocratie. Un mal élu, peut surprendre par sa capacité de rassembler le peuple et l’orienter vers une prospérité partagée. Cela passe par l’écoute.
Tsissekedi a 100 jours pour convaincre et 5 ans pour rassurer (S’il gère mieux que Lissouba. La question reste ouverte). Que tous les panafricains soucieux du réveil du continent sachent que « quand la RDC se réveillera, l’Afrique ne tremblera pas, mais tressaillira de joie » car c’est toute l’Afrique qui bénéficiera de ce cinquième moteur de croissance continental. Oui, les moteurs sud-africain, nigérian, kenyan, égyptien, tournent plus ou moins à plein régime. Travaillons tous à réparer le moteur congolais dont notre petit Congo sera le premier bénéficiaire. Aux cinq moteurs africains décrits par la Banque mondiale dans les année 1980, il faut ajouter aujourd’hui le nouveau moteur éthiopien qui tourne à plein régime.
J’espère que nos amis RDCéens auront le triomphe modeste et surtout l’ouverture d’esprit d’accepter l’élan panafricain que j’ai observé dans les coulisses du nouveau pouvoir. J’espère qu’ils sauront faire un vrai premier pas dans la direction de la consolidation de la démocratie. En tout cas, moi, je leur ai rendu un vibrant hommage et leur ai souhaité bon vent !!!
Quant à nous Congolais, ne soyons pas jaloux, dans notre éternel complexe à l’égard de notre géant voisin qui devait jouer dans la classe du Brésil, de l’Indonésie, de la Malaisie, de la Turquie, etc. mais qui a longtemps été coincé dans le bas du classement mondial par l’incompétence de sa classe politique et la cupidité des multinationales. Ces dernières vont-elles accepter de voir un géant émerger au cœur de l’Afrique et maîtriser ses richesses en les mettant à la disposition de son propre peuple aujourd’hui clochardisé ? Le doute est permis, autant que l’espoir.
@Lucien Pambou,
Vous propos sont indécents, je vous cite « certains contributeurs sur ce site réagissent avec leurs tripes et leur incontinence intellectuelle » Avec leurs tripes oui parfois voire sûrement, la colère, l’exaspération sont des sentiments normaux M. Pambou ! Je suis humaine.
Concernant ce que vous appelez « incontinence intellectuelle » je ne vais pas rebondir sur cette expression. Sachez seulement que certains comme moi ont bien compris que Tshisekedi n’avait pas gagné et qu’il n’a pas les portefeuilles clés sauf que mon positionnement post vote électoral etait « évitons le bain de sang » car la RDC a assez perdu de ses ames. Oui Tshisekedi a été mal élu comme bien d’autres en Afrique et en Europe!! Maintenant j’estime que la population de la RDC a été assez mature pour ne pas entrer dans l’invective et le tribalisme pour s’entretuer. C’est ça que je félicite, a l’heure actuelle j’attends de voir ce que Tshisekedi est capable de faire, je me méfie des gens qu’on qualifie de « moi, sans consistance » c’est un jugement de valeurs. La constitution est là oui, voyons si il va pouvoir faire preuve d’ingéniosité. C’est mon point de vue aussi idiot soit il comme vous semblez penser!!!
Ne pas partager votre point de vue a un instant T ne fait pas de moi une personne bête. M. Pambou les points de vue différents font partie de la vie et le comprendre est encore mieux.
Le pb des bcp de congolais c’est qu’ils ont horreur de la contradiction !!! C’est un défaut à corriger !!!
(Commentaire écrit par une idiote qui s’assume !!!!!)
Mr Pascal Malanda, nous ne voulons pas des formes, nous voulons que les choses se passent bien dans les pays africains. Mr Roger Yenga l’a bien expliqué et sa conclusion est claire. Kabila a verouillé tous les léviers du pouvoir pour empecher Tsishekedi de gouverner sans lui. En quoi cela est une bonne affaire pour toi? Pourquoi les gens devraient s’entretuer en RDC après la fin du mandat d’un président? Quand le mandat termine, les textes prévoient l’organisation des élections pour élire les nouveaux dirigeants. Kabila ne l’a pas fait, il aurait fallu la pression du monde entier pour qu’il utilise un idiot utile appélé Felix Tsishekedi qui ne fera rien. Si vous appeler cela une avancée, je ne sais pas dans quel monde nous vivons! Roger Yenga l’a bien dit les prochians jours nous diront que fera Tsishekeddi. Attendons voir que de nous verser dans un optimiste béat. Nous sommes en Afrique centrale des coups tordus où les dictateurs gerent leur pays comme des patrimoines familiaux. Attendons voir des résultats en économisant nos optimismes. En Afrique centrale, rien de bon. Il faut le savoir Tsishekedi n’est pas le candidats votés par le peuple rdcéen. Et nous sommes contre ce genre de manoeuvre qui font subir aux peuples des décisions qu’ils ne veulent pas, des choix qui ne sont pas les leur.
@Mr Pascal MALANDA,
Sous prétexte d’avoir conseillé l’UDPS, vous ne pouvez-pas vous accommoder de la honte et l’horreur de la situation politique en RDC
Le problème de base est que F. Tchisékédi n’est pas sorti victorieux du processus électoral, comment pouvez-vous soutenir qu’un ex président désavoué, puisse se choisir un vainqueur, qui non seulement lui accorde l’impunité, mais aussi l’essentiel des clés de la gouvernance du pays .
A quoi aura servi dans ce cas le processus électoral ?
Puisque ce modèle Kabiliste vous satisfait, vous aurez-pu épargner aux congolais les dépenses et sacrifices en tout genre pour participer aux élections et demander à Kabila de simplement nommer son opposant choisi au poste de président, cela revient au même puisqu’il ne s’agit que de mettre à la tête de l’état un opposant accommodant qui garantit une vie paisible à la Kabilie.
Non Mr Malanda, les enjeux en Afrique sont aussi ceux d’ancrer les élections et le respect de leurs résultats dans les mœurs On ne peut pas, parce que le choix des populations ne vous satisfait pas, tout remettre en cause et faire comme bon nous semble.
La démocratie, la paix, la bonne gouvernance, l’état de droit ne peuvent pas s’accommoder des combines, des basses besognes.
Pourquoi pensez-vous que la passation de pouvoir entre Kabila et Fayulu ne pouvait être apaisée ? Fayulu n’a pas promis le goulag à kabila, d’ailleurs de quoi a-t-il peur ce Mr ? Il semble qu’il a gouverné la RDC dans les règles de l’art avec des résultats mirobolants.
Mr MALANDA, dans état de droit les délits et crimes en tout genre sont sanctionnés par une justice indépendante et crédible. Si kabila et son entourage trainent des casseroles c’est la justice, uniquement la justice devrait le dire.
Il faut arrêter de se cacher derrière la paix pour se donner une impunité, pourquoi le fait de sanctionner certaines personnes devrait mettre la paix en péril ? Le chao arrive dans nos pays parce que certaines personnes égoïstes sont à la fois pompier et pyromanes.
Non Mr MALANDA, sassou nguesso ne devrait pas transmettre le pouvoir à l’homme accommodant de son choix en 2016, mais au gagnant de l’élection, simplement, quel qu’il soit.
Après le tripatouillage des constitutions à n’en point finir qui se généralise et se banalise en Afrique, faisons attention à ne pas encourager et laisser prospérer l’expérience de kabila, cela n’est absolument pas dans l’intérêt de nos pays.
J’ai posé et repose une question simple: Une balance trafiquée peut-elle donner un poids juste?
L’ancien et le nouveau testament parlent de la balance qui aujourd’hui encore est le symbole de la justice. A Sèvres en France, au bureau international des poids et mesures, on peut trouver différents étalons, dont celui du kilogramme. Ceci est la preuve que l’être humain est constamment en quête de justice et d’équité. Quand on se bat de haute lutte pour sortir d’un système tyrannique, la moindre avancée doit être appréciée à sa justice valeur. C’est ce que j’entends par évolution.
Entre la révolution et l’évolution, j’ai une nette préférence pour l’évolution. Cette dernière est plus lente, mais elle intègre les acquis du passé sans en nier les erreurs, tandis que la révolution prétend balayer le passé pour instaurer un hypothétique ordre nouveau. Très peu de révolutions ont réellement réussi à apporter le bonheur aux peuples comme la révolution américaine ou dans une moindre mesure, la française. Au Congo, nous avons eu août 1963 et juillet 1968, qu’en est-il sorti ?
En général, la révolution essaie souvent de légitimer une terreur qui tourne plus ou moins vite au désastre en mangeant ses propres enfants. C’est en France, Robespierre qui finit sur l’échafaud ; en Iran la révolution de Khomeini dont on voit aujourd’hui les résultats ; Au Venezuela la révolution bolivarienne qui a déjà conduit trois millions de pauvres sur le chemin de l’exil et de l’humiliation ; en Russie la révolution bolchévique qui a conduit au Goulag et à l’effondrement de l’URSS. Heureusement qu’à côté de quelques arbres révolutionnaires qui tombent bruyamment, il y a d’immenses forêts qui poussent par une évolution silencieuse.
La RDC n’est pas sortie de l’auberge, loin s’en faut. Et le plus dur reste à faire : construire patiemment les fondements d’un Etat de droit. Ce pays reste un baril de poudre qui peut exploser d’un moment à l’autre. Le peu qu’on puisse lui souhaiter, c’est qu’il retrouve la paix et la prospérité pour approfondir la justice et l’équité.
Pour le moment, les ‘’60%’’ des électeurs qui ont ‘’plébiscité’’ Fayulu ne semblent pas encore prêts à descendre dans la rue pour contester la légitimité de Tshisekedi. Quant à la communauté internationale, pendant qu’elle reconnaît et encourage le rival de Maduro au Venezuela, prend note de la ‘’victoire’’ de Tshisekedi à Kinshasa et reste sourde aux appels de Fayulu. Il n’y a que des hypocrites pour refuser de voir le cynisme géostratégique de cette même communauté internationale.
GUY-FERNAND LOULENDO dit :
« Sous prétexte d’avoir conseillé l’UDPS, vous ne pouvez-pas vous accommoder de la honte et l’horreur de la situation politique en RDC »
Faute de mieux, je préfère de loin la honte de l’alternance en RDC à « l’honneur » que Sassou nous a servi à Brazza en 2015-2016. Si le Bon Dieu le maintient en vie, il sera encore là en 2021, malgré nos incantations et nos jérémiades.
« Non Mr MALANDA, sassou nguesso ne devrait pas transmettre le pouvoir à l’homme accommodant de son choix en 2016, mais au gagnant de l’élection, simplement, quel qu’il soit. »
Et quand on a dit cela, la suite c’est quoi ? L’élection est une grande farce que l’humanité a inventée pour calmer l’avidité de pouvoir des élites qui peinent à sortir de la barbarie des gorilles accaparateurs. Churchill disait : La démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres.
Le problème des nations n’a jamais été le mode désignation du chef de l’Etat, c’est son niveau de vision et de probité qui importe. Si Sassou avait fait du Congo une petite Suisse, il serait comme les monarques du Golf, haï pour la dictature, mais toléré pour la prospérité, même injustement partatgée. Et au Congo où des salariés affamés pendant 80 jours dansent quand on leur verse un mois de salaire, Sassou serait pépère s’il avait construit au Congo le millième de ce que font les monarchies du Golf. Au contraire, nous avons une autocratie doublée d’une gouvernance économique catastrophique. Un pays où on est capable de faire disparaître 20 milliards de dollars sans que le peuple ne boude n’a pas le droit de snober nos frères qui ont « réussi » un premier pas dans l’alternance.
Dans certains Etats asiatiques, aux temps ancestraux, la désignation des souverains se faisait de façon très énigmatique. On réunissait au centre de la capitale une centaine de prétendants dûment sélectionnés, on les mettait dans un grand cercle d’où il ne pouvait pas sortir, au besoin pendant des jours. On leur apportait la nourriture sur place jusqu’au dénouement. Etait désigné souverain celui sur qui un oiseau passant par hasard dans le ciel avait lâché une fiente.
Alors sur les 80 millions de RDCéens, l’oiseau a déposé sa matière sur la tête chauve de Tshisekedi, espérons que les candidats malheureux sauront surmonter leur chagrin et prier l’oiseau-ange en 2024. J’espère surtout que vous aurez l’élégance de comprendre le trait d’humour.
M. MALANDA,
Merci pour votre commentaire qui est clair. Mnt je ne comprends pas pourquoi Mais M. LOULENDI le prend comme une façon de vous montrer, sachez que j’ai la même analyse que vous. J’ai pensé comme vous a lissouba etc…
Il est vrai que la tâche de Tshisekedi est lourde tant le travail a faire est enorme. La RDC est sur le chemin d’un changement et parfois les débuts d’un changement ne sont pas parfaits.
Je crois comme vous qu’au lieu de rester focaliser sur la manière dont il a été élu vaut mieux encourager ce peuple frère. La population de la RDC est prête à lui faire confiance et elle est consciente que ça ne sera pas simple. Le positionnement de certains congolais de B. me déconcerte tant ils n’arrivent pas à se décentrer d’un paradigme français. Oui, Tshisekedi a été mal élu mais la politique c’est être stratège. J’espère qu’il est.
Le fait que vous ayez été a un moment donné proche de lui, doit nous faire tous réfléchir que nous sommes africains et que nous devons nous soutenir au delà des frontières. Soutenons la RDC a se relever plutôt que de dire et d’espérer que ce pays se casse la figure et dire « je l’avais dit »
Les européens ne sont pas contents de se qui s’est passé en rdc car ils n’ont pas étaient chefs d’orchestre, ils veulent que les africains aient la même réaction et velléité contre le nouveau président de la RDC mais dslé pour eux bcp des populations africaines (pas les présidents) soutiennent la décision du peuple a faire confiance à tshisekedi.
Aujourd’hui c’est le peuple qui décide et il a décidé de ne pas revendiquer la victoire de fayulu et d’accepter tshisekedi. Attendons de voir ce qui va être mis en place au lieu de critiquer. Les congolais de B. Sont très mal placés pour donner des leçons aux congolais de rdc, plus conscients des enjeux de leur pays que l’on ne pense.
Rien n’est parfait . On peut en convenir .Par rapport au Congo Brazzaville , les rdceens sont des petits veinards,á l’adresse de ceux qui adoubent la présidenphilie.
Je ne crois pas en l’homme politique africain ,mais ,dans les institutions immaculées sans tâches dont il procéde.
Seules les institutions intelligentes sont providentielles .Un homme politique ne peut l’être.
Oui vous parlez de Lissouba qui est le responsable de la tragedie du congo après son election en 1992. Noublier pas non plus l¡agitation de bernard kolela, arrivé deuxieme au fameux scrutin. Qu’est ce qui a manqué à kolelas la capacité de supporter dans une opposition constructive pour ressuscter ce pays enseveli par sassou entre 1977-1991? Il s’est lié et sassou et la suite on le coinnait.Moi je suis contre ceux qui encouragent des conneries en afrique.Il faut respecter la volonté des populations exprimée dans les urnes. Autrement dit on peut toujours laisser aux dictateurs la possibilité de manoeuvrer pour se maintenir au pouvoir comme l’a fait kabila avec son idiot utile de tsisekeddi-
@ Val de Nantes et GUY-FERNAND LOULENDO: grosse validation.
je ne saisis pas l’opportunisme qui est dans le fait de venir étaler ses actions ici, pour convaincre les autres d’être d’accord avec soi. je n’ai pas saisi par ailleurs que des situations de référence tout à fait opposées, ce qu’on reconnait par ailleurs, aboutissent à une conclusion unique: les élections de 1992 au Congo et les élections de 2018 en RDC. en lisant cette démonstration je croyais qu’elle aboutirait à une mise en garde adressée au nouvel élu en RDC; car la leçon de l’élection de 1992 au Congo, c’est qu’il faut se méfier des accords de circonstance. que l’on se souvienne que c’est l’éclatement de l’alliance victorieuse quelques jours seulement après l’intronisation du nouveau président, que le Congo entrera dans l’effroyable. Et théoriquement la passation de pouvoir n’avait pas été aussi houleuse; il n’y avait aucune raison. aussi donc, on est surpris par ces convictions de cet ami du l’UDPS. je n’ai vu nulle part dans les mathématiques de Aya Tongo ce type de conclusion…
Ce n’est pas le peuple du Congo qui a fait la guerre à qui que ce soit; ce qui est arrivé au Congo peut arriver dans n’importe quel autre pays africain de l’Afrique noire. Et le peuple de RDC n’est pas plu mûr que celui du Congo. la raison des guerres du Congo est à rechercher dans les deux constats très constructifs suivants : « Seules les institutions intelligentes sont providentielles .Un homme politique ne peut l’être. », et « La démocratie, la paix, la bonne gouvernance, l’état de droit ne peuvent pas s’accommoder des combines, des basses besognes. »
c’est pour n’avoir pas fait confiance à ces deux constats, pour n’avoir jamais su, pu, intégrer ces principes tirés des constats, que l’Afrique n’avance pas, qu’elle soit en proie à des guerres et à la misère.
Kabila et Tshisekedi ont convenu de former une coalition pour gouverner ensemble la RDC. ils ont mis au point une feuille de route très claire. La Défense , l’intérieur et les affaires étrangères sont réservées à l’udps et les autres ministères au fcc. C’est ce qui se murmure dans les coulisses.
Faut-il condamner ou accompagner ce processus?
Jusqu’à date, personne n’a fourni les preuves des résultats des élections en RDC, personne ni la CENI, ni le fcc, ni lamuka encore moins l’udps où la cenco. Chaque camp opposé, selon ses intérêts, publient ce qui lui convient.
Il y a un proverbe de la RDC qui dit: quand tu vois un enfant lancer des cailloux sur un adulte, au lieu de s’en prendre à l’enfant , il faut en premier chercher à voir s’il n’y a pas un adulte derrière ce gamin.
Nous avons vu comment tous les ennemis de Kabila ont pris faits et causes de la cenco, en commençant par la France. Cette même France qui, en 1997, sortit Mobutu de son lit de mourant pour le ramener à Kinshasa pour montrer qu’il était toujours populaire. Malheureusement, il n’y avait personne dans les rues de Kinshasa pour accueillir Mobutu. Son cortège roulait à vive allure djili au palais de la nation.
C’est pour dire que je me méfie toujours des protégés de ces blancs comme la cenco qui publie des chiffres vite repris par TV5, France 24, Times de Londres et une obscure université de New York sans se poser des questions sur la méthodologie de la compilation des résultats de la cenco.
Ce qui est ironique du point de vue de l’honnêteté intellectuelle, c’est le fait que la cenco et lamuka disent que leurs résultats proviennent du piratage du système des bulletins électroniques. Or, la ceni a bien dit que ce système était délaissé pour le comptage manuel vu l’opposition de certains partis. Par quelle magie donc lamuka a-t-il pu pirater le système des bulletins électroniques?
Tous nous avons vu des bulletins de votes entassés par terre dans des sacs scellés. Cette évidence doit pousser à la réserve face aux résultats produits par lamuka et la cenco. Cela ne veut pas dire que kabila n’a pas triché. Il a triché aux élections législatives et provinciales sachant que ce sont ces élections qui donnent la réalité du pouvoir en RDC selon leur constitution. En plus, les autres partis ont négligé ces deux élections. Voilà le tour était joué vu leur faible implication à ces élections par rapport à l’élection présidentielle. Chacun selon ses moyens. L’expérience de l’exercice du pouvoir a fait la différence entre Kabila et les autres. Kabila sait où réside le vrai pouvoir selon leur constitution et a su où placer ses pions. Pour preuve peu de gens contestent les résultats des élections législatives et provinciales.
Pour finir, faut-il brûler ce pays parce que Katumbi et Bemba n’ont pas le pouvoir ? La réponse est non. De toutes les façons , s’ils avaient remporté la présidentielle, ils allaient déclencher la guerre contre Kabila . Est-ce que Kabila devait rester les bras croisés?
Nous autres congolais savons mieux les conséquences des dirigeants soutenus par ces blancs racistes. En 1997, ces mêmes blancs nous disaient que leur sassou allait remporter les élections. Ils l’ont armé pour détruire le Congo. Que constate t-on ? Sassou est incapable de gagner une élection malgré que c’est lui qui organise ses élection. C’est dire qu’il faut toujours se méfier des candidats soutenus par ces blancs.
Fayulu qui le connaissait avant les élections? Personne? Qu’a ti-il fait? Rien si ce n’est s’occuper de sa famille. Il était soutenu par Bemba et Katumbi. Et après ? Depuis, comment expliquer le silence des rues de Kinshasa s’il était aussi populaire ? Il a lancé des mots d’ordre de manifestations. Combien de gens sont descendants dans les rues? Personne. Ce monsieur n’est pas aussi populaire.
Les congolais de la rdc ont su éviter une guerre inutile et idiote en mettant de l’avant les intérêts stratégiques de leur pays. Kabila est un kleptocrate et Tshisekedi le sait. Mais il réalise qu’il n’a pas les moyens pour l’arrêter. Aussi, il préfère s’en accommoder au lieu de se lancer dans des voies hasardeuses aux conséquences incalculables.
Bref, tout ce spectacle me conduit à dire que nous autres africains valons que ce que nous méritons. Pour un plat de lentilles promis par ces mêmes blancs qui ont détruit certains pays africains, nous avons vu des dirigeants africains vendre leurs propres frères et sœurs de RDC. Ces Kagame et lourençao ont oublié les crimes de la France sur leurs populations. Le génocide des Tutsi par l’armée française , oublié; le soutien de la France à l’Unita dans la guerre civile angolaise , oublié. Les 12 millions de morts à l’est de la RDC, oubliées.
Qui sommes-nous, au fait? Ces comportements sont dignes de ceux de nos ancêtres qui vendirent les nôtres en esclavage aux blancs. Au nom de la France , ils se réunissent pour détruire la RDC. Pire, ils réunissent à Bruxelles avec l’Union européenne pour discutesur les moyens de détruire la RDC. C’est comme si on était à Berlin au moment du partage de l’Afrique.
Il ne faut pas occulter ces points dans le débat si on veut comprendre tous les enjeux derrière ces élections en RDC. Le mensonge est trop beau pour croire à tout ce qu’ils racontent.
Je suis content pour nos frères de RDC et je leur souhaite bonne chance dans ce nouveau chapitre de leur pays.
Que les jaloux racistes maigrissent ou grossissent , c’est selon.
J’avais oublié. Avez-vous cet ancien ambassadeur français , pierre jacquemot, qui publia un article ici à propos du franc cfa? Ce monsieur passe de média en média pour dire du mal de la RDC. C’est dire que la France a échoué dans ses manœuvres contre la RDC et que son candidat, Martin Fayulu, a perdu. D’où sa colère que manifestent son ministre le drian et autres racistes paternalistes qui écument les médias.
Ah ces médias. Nous les avons vu lors de la guerre de l’Irak embobiner les populations pour faire croire que saddam Hussein avait une bombe alors que le pauvre n’avait pas de bombe. Aujourd’hui, après le jaillissement de la vérité, ces New York Times, Times de Londres n’ont pas le courage de reconnaître leurs mensonges. Il en sera de même pour ces TV5, France 24 et toujours ce Times de Londres.
Ce que font ces blancs n’a rien a avoir avec la loi. Ils s’en foutent de nos élections. Lisez ce titre d’article de presse sur le Venezuela qui avait déjà organisé des élections.
“ Venezuela : Paris, Madrid et Berlin menacent de reconnaître l’opposant Juan Guaido comme président si des élections ne sont pas annoncées « d’ici 8 jours »
Franceinfo “
Vous trouvez ces blancs normaux ?
Notons que le Venezuela a des énormes réserves en pétrole comme la RDC est un scandale géologique.
@Bakala.Tooooouuut á fait .
Les rdceens peuvent s’estimer heureux d’apprécier le vibrato de kabila,lequel leur a permis de passer une autre ère ,avec douceur .
Fayulu ,aurait il eu la formule magique pour combattre le lumpen misèreux qui sévit en Rdc?
C’est á Fatshi ,de tranformer cette maldonne présidentielle en miracle socio économique.
Tout est clair. Les Congolais de Brazza croient que les institutions fortes tombent du ciel comme la manne biblique. Non, chers amis, les institutions fortes sont le résultat d’une culture, du patient et imparfait travail des hommes, mais aussi de compromis (pas compromissions) qu’on qualifie pudiquement de consensus.
Le consensus est souvent fragile et peut facilement voler en éclat. La force des hommes politiques est de mettre tout en œuvre pour consolider au quotidien la maison commune. La RDC est un pays convoité par les multinationales qui la préfèrent faible et à genoux pour en profiter au maximum. Les pays voisins n’ont jamais caché leur appréhension de voir le géant africain se réveiller de son long sommeil. A Brazza, on préfère voir les « Zaïrois pamba pamba » contre lesquels on peut donner avec insolence des « mbata ya bakolo ». Les Rwandais, Ougandais, angolais etc. qui ont transformé ce pays en terrain de jeu, craignent la vengeance et souhaitent secrètement l’échec de l’alternance dans ce pays frère. En panafricanistes, nous ferons tout pour que le réveil de la RDC ne soit pas un cauchemar pour ses voisins, mais plutôt une réjouissance collective pour les Africains en quête de la vraie indépendance de ce continent qui est le souffre-douleur de l’Europe depuis 1492. Ce n’est pas gagné d’avance, mais le premier pas est fait.
Vous pouvez signer les meilleurs accords du monde, si vous ne les respectez pas, il n’en sortira que misère et désolation pour la population. Vous pouvez signer le pire des accords, mais si vous avez des artisans sincères et déterminés, il en sortira des merveilles.
Cher Bakala Telema
Je partage entièrement ton analyse, ce qui prouve, comme le dit l’adage : « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.
L’alternance en RDC n’est pas le résultat d’une élection libre, transparente, incontestable donc démocratique. Ce qui est curieux, comme tu le montres si bien, c’est de voir la ‘’communauté internationale’’ soutenir ouvertement un putsch au Venezuela dans le but de déstabiliser un pays ‘’souverain’’. Ils créent au Venezuela un deuxième président, comme ils n’hésiteront pas à le faire à Kinshasa, si Tshisekedi ne leur brade pas le pays. Le spectre de Lumumba plane de nouveau sur la RDC. Seule une vraie coalition nationale et patriotique à Kinshasa pourra déjouer les plans des prédateurs internationaux prêts à tout.
Mr Pascal Malanda, par rapport à votre expérience, je crois que votre optimisme est infantile. Nous sommes nombreux ici à prendre un peu des égards sur ce qui se passe en RD congo. La nature de l’accord entre Kabila et Tsishekedi est dangereux. Comment expliquer que kabila raffle la majorité au parlement. Ce sont là des choses calculées ou kabila peut jeter les peaux de bananes sur la route a tsishekedi pour revenir en force. Kabila vous a dit qu’il ne veut pas mourrir au pouvoir comme sassou nguesso? Non Mr Malanda, les politiciens d’afrique centrale sont des grands criminels, il faut voir d’abord les actes qu’ils posent pour pouvoir les apprécier. Chez nous Mgr E Kombo, paix à son ame trouvait le general Sassou nguesso comme celui qui pouvait bien relever les défits du nouveau congo. Comme lui beaucoup de congolais l’ont pensé ainsi. Et aujourd’hui où on sommes nous? Vous avez evoqué Pascal lissouba, qu’un rappelle ici que ce sont des alliances de circonstances qui sont dangereuses et c’est cela qui a conduit le congo dans le chaos. Dons soyez prudent avant d’apprécier un chef d’etat de ces etats voyous.
Ce qui s’est fait en RDC est fait, tant mieux qu’il n’y ait pas eu la catastrophe humanitaire qu’on nous annonçait. Mais pour autant devront nous nous taire devant ce qui est visiblement un coup de force, une roublardise, un montage, une escroquerie ?
Les populations Africaines, depuis un certain nombre d’années aspirent à une transmission claire du pouvoir à travers des élections. Il y a une volonté de tourner le dos aux dictatures et partis uniques.
C’est étonnant que les intellectuels, ceux-là même qui devraient inspirer les peuples, se satisfasse de l’entourloupe RDCéenne.
Après avoir réussi à imposer les élections à nos dictateurs, après que eux les aient détournés, c’est étonnant de voir que nous baissons les bras et acceptons maintenant les manipulations des élections qui nous sont imposées pour dit-on préserver la paix et les vies humaines.
La démocratie est une conquête permanente, nous devons continuer à marteler la tenue périodique des élections libres transparentes et apaisées, fustiger les tripatouillages des constitutions.
Les élections n’ont pas été inventées seulement pour satisfaire ou départager les élites, c’est aussi une façon d’assurer le remplacement nécessaire aux postes de responsabilité sans complaisance, de donner l’opportunité à tout un chacun de diriger la cité s’il le souhaite, sans discrimination liée à son histoire familiale par exemple.
Ce qui s’est passé en RDC annonce un retour à la case départ, c’est-à-dire la nomination simple d’un successeur sans l’avis des populations comme cela se passait sous le parti unique.
Comme la coupure d’internet pendant les élections, inaugurée au Congo par le tueur infatigable, je crains surtout la contagion, car Kabila doit faire des envieux dans la sous-région des despotes, il a réussi à rester au pouvoir sans toucher à la constitution, à préserver sa famille politique et biologique de l’éloignement des affaires publiques et donc de la ruine, quelle prouesse ! c’est une première dans la sous-région, c’est un mélange de démocratie à la sauce Poutinienne .
Quand Sarkozy avait dit en 2007 « L’homme africain n’est pas rentré dans l’Histoire » ,tout le monde à ce moment la avait poussé des cris cris d’orfraie mais quand on constate ce qui se passe avec les populations Congolaises de part et d’autre du fleuve, il me semble qu’il n’avait pas tord, du moins en ce qui concerne les 2 Congos.
@Guy lolendo.Grosse validation.Passe á Cologne , le Champagne frais Vous y attend.
Je te dispute cette analyse qui est factuelle . Je serais rdceen,je m’en contenterai.
Le climat post élection démontre la satisfaction peu ou prou minimaliste de la population .
Un tien est mieux que ,demain , tu l’auras.Les Congolais de Brazzaville y auraient succombé.
« Tout est clair. Les Congolais de Brazza croient que les institutions fortes tombent du ciel comme la manne biblique. Non, chers amis, les institutions fortes sont le résultat d’une culture, du patient et imparfait travail des hommes, mais aussi de compromis (pas compromissions) qu’on qualifie pudiquement de consensus. »
Vous avez tout à fait raison cher Pascal. C’est ce que les sociologues et autres historiens baptisèrent par Théorie des mutations lentes ou Théorie des transformations sociales.
Ce que nous voyons aujourd’hui dans les pays où nous vivons n’est pas né du jour au lendemain. Leurs institutions démocratiques sont le fruit d’un long processus initié non pas par des groupes d’individus non privilégiés, mais par quelques individus détenant une parcelle de pouvoir et d’influence capable de mettre fin à certaines rigidités sociales.
Aujourd’hui tout ce brouhaha autour de la RDC est le fait de quelques groupes d’individus qui veulent le maintien du statu quo dans les rapports sociaux et économiques. Ces groupes ou entités économiques éprouvent des craintes face aux transformations socio-culturelles et politiques que peut symboliser l’alliance Kabila -Tshisekedi. D’où les doutes qu’ils entretiennent sur les résultats potentiels que cette alliance peut conduire celle-ci par rapport à leurs intérêts que Kabila a commencé à mettre à mal avec sa nouvelle politique sur les mines. Cela doit nous rappeler la recommandation de la conférence nationale souveraine qui exigeait le relèvement des redevances pétrolières à 33%. La suite de l’application de cette recommandation nous la connaissons tous: 400,000 morts, 20 milliards de dollars des générations futures volatilisées, dislocation du tissu social congolais, perte des repères, etc.
Ceci dit, quand on se permet d’analyser ce qui se passe en RDC, il faut annoncer le contexte dans lequel s’inscrit la présente situation en prenant en compte les conditions et les facteurs contribuant soit à l’accroissement, soit à la diminution du nombre d’occasions pouvant aider les congolais de RDC à prendre des décisions qui peuvent influencer les transformations de la société ou les déterminer directement.
Aujourd’hui , nous voyons bien que la France, l’union européenne et certains roitelets africains sont des facteurs qui veulent anéantir l’occasion offerte aux congolais de transformer leur société dans le sens qu’ils veulent. L’innovation politique que symbolise l’alliance entre Kabila et Tshisekedi vient bouleverser leur grille de lecture de la gestion de la cité en Afrique. Ils n’en reviennent pas que d’ennemis d’hier , UDPS et le FCC sont devenus des alliés. C’est une innovation socio-culturelle et politique à laquelle ils ne sont pas préparés mentalement et culturellement. D’où leur rigidité à voir les choses figées devenir fluides.
Au lieu d’avoir peur de cette innovation, qui peut aider les congolais de la RDC à transformer leur système politique, nous devons nous en réjouir. Kabila et Tshisekedi possèdent ensemble l’influence, le pouvoir et l’autorité pour commencer à bousculer les rigidités actuelles qui bouclent la transformation de leur pays. Kabila avait commencé avec la loi sur les mines. C’est un premier pas. Il y a d’autres chantiers qui restent ouverts pour transformer ce pays au bénéfice de ses populations. Peut-on comprendre que seulement 2% de redevances minières étaient versées à l’état depuis 1960 jusqu’en avril 2018 quand cette redevance fut augmentée à 10%?
C’est une nouvelle génération de congolais qui est au pouvoir. Kabila et Tshisekedi ont été élevés avec un discours nationaliste par leur famille contrairement au mobutiste Bemba qui avait embrasé son pays au nom des intérêts des occidentaux qui n’avaient pas hésité à le mettre en prison à la CPI pendant plusieurs années.
Donnant la chance aux coureurs. Et surtout, retenons que Rome n’a pas été bâti en un jour. Les sociétés dans lesquelles nous vivons et leurs institutions sont le fruit des mutations lentes. Œuvrons à détruire les rigidités qui bloquent la transformation de nos sociétés. Et surtout retenons ceci: à moins de recourir à la violence et d’avoir les moyens de cette violence, un peuple sans force, influence et autorité provoque rarement des transformations sociales résultant à des modifications profondes des rapports entre ses différentes entités.
Pour information, le doyen en âge de l’assemblée de la RDC nous annonce que Katumbi n’est pas et ne sera jamais un ennemi de Tshisekedi qu’il dit être tre le frère de celui-ci . C’est dire que nos frères et sœurs de RDC sont entrain d’introduire des innovations dans leurs us et coutumes politiques. L’innovation , nous a-t-on enseigné, est l’un des moteurs des transformations sociales et économiques. Demain, peut-être , un autre chapitre de ces innovations sera écrit. Étant tous au gouvernement, est-ce que Kabila pourra encore tricher si facilement aux élections sachant que tout le monde sait comment fonctionne la machine?
La chance qu’a la RDC c’est de ne pas avoir les mboshis
Cher Bakala
Je ne peux pas bouder le plaisir de partager une convergence avec vous sur la lente maturation ou dégradation des institutions. Notre impatience anthropologique nous empêche d’accepter la lenteur des processus. Même l’enrichissement chez nous doit être fulgurant, d’où le penchant au vol et au détournement des biens publics. Le délit de l’enrichissement sans cause est devenu un mal gravissime au Congo.
Tout le secret est dans la consolidation. Quand un pas est fait en avant, il faut caler les acquis afin de ne pas retomber dans les travers du passé. Quand un recul est constaté, il faut y remédier le plus vite sinon la brèche devient vite un trou béant.
Au Congo-Brazza, on est lentement passé de la gestion rigoureuse à la gabegie flagrante. Sous Youlou et Massambat-Débat, les fonctionnaires de retour de mission à l’extérieur ou à l’intérieur du pays, passaient forcément par leur administration pour remettre le reliquat de leurs frais de mission. Sous Ngouabi, on a commencé à constater non plus le retour des reliquats, mais de menus détournements par des comptables ayant remarqué le laxisme généralisé. Quand un comptable indélicat se faisait attraper, il était jugé et emprisonné. A la fin du règne de Ngouabi, il n’y avait plus de procès pour détournement, bien au contraire. Un cadre qui ne détournait pas était considéré comme un suspect. Et puis le vol est devenu le gangstérisme économique actuel où, la disparition de 20 milliards de dollars n’interpelle personne. Et ceux qui critiquent les anti-valeurs le jour, rient à gorges déployées la nuit en se moquant de la naïveté du peuple.
Pour revenir à la RDC, je peux confirmer ce que vous dites à propos de Katumbi. Les hommes peuvent certes changer, mais je l’ai vu en complicité avec Tshisekedi à Bruxelles ou à Genval. Les Tshisekedi, père et fils se battaient pour obtenir la levée de la sanction qui pesait sur Katumbi et l’empêchait de rentrer au pays participer aux élections présidentielles. Peut-être parce qu’ils étaient convaincus que dans une élection libre, transparente, donc démocratique, l’UDPS était assurée de sa victoire.
Et puis, il y a eu le malheureux épisode de Genève qui a conduit à l’alliance Bemba-Katumbi au profit de Fayulu. Tshisekedi n’a aucun intérêt à entretenir une animosité à l’égard de Katumbi, qui lui-même sait que la victoire de Tshisekedi est un retour à la logique des forces sur le terrain. Tshisekedi n’a non plus besoin d’en vouloir à Sassou (sous la pression de certaines mauvaises langues qui le poussent à se venger de la ‘’félonie’’ de Sassou) pour l’activisme de ce dernier en faveur de Fayulu. Mon avis est simple et je l’ai déjà exprimé : Tshisekedi n’a pas besoin de garder dent à Sassou, pour le choix tactique de ce dernier, qui a échoué. Je vois venir les Ayatollahs me vouer aux gémonies en croyant que le dire c’est protéger le perfide Sassou dont la chute réjouirait tellement de gens. Mon avis est tranché sur la question : la RDC n’a pas eu besoin de l’ingérence de Sassou pour réaliser son alternance. Les Congolais à Brazza n’ont pas besoin de la RDC pour venir à bout du régime de Sassou et obtenir une alternance pacifique. Nous devons apprendre à compter sur nos propres forces. J’ai vu nos frères de la RDC unis dans leur combat pour l’alternance, j’étais jaloux et surtout triste de voir que là où eux privilégiaient la lutte politique, nous nous étions fixés et figés sur le confit Kongo-Mbochis.
Et du reste, le chantier de la consolidation de la démocratie en RDC est tellement vaste et prioritaire que perdre son énergie à gérer des futilités seraient une erreur grossière. Ceci n’empêche pas Tshisekedi d’être vigilent sur sa frontière occidentale, car qui a bu boira et ceux qui ont voulu son échec pourraient être tentés par un coup tordu.
Ceci étant dit, la RDC n’est pas encore sortie de l’auberge. Tshisekedi a 100 jours pour convaincre et 5 ans pour assurer et rassurer. Le gouvernement qu’il nommera, les actes qu’il posera dans les 3 mois seront déterminants pour la suite des choses. En tant que panafricaniste et souverainiste, il peut compter sur notre soutien et il le sait, car sa victoire est aussi la nôtre pour une Afrique qui s’assume et s’affirme. Soyons nombreux à consolider cette fragile avancée.
Lesquels avaient chanté Youlou a tout volé?
Ah les africains !!!!!!!!
Partout (et pas qu’ici sur ce site) sur tous les médias, on parle de l’impuissance supposée que sera la présidence de tshisekedi et/ou du piège dans lequel celui-ci serait tombé, etc.
J’aimerais juste poser une question, à laquelle pas grand monde ne répond d’ailleurs : que serait sa puissance si Fayulu avait gagné ??? Je ne vois pas non plus en quoi lui-fayulu encore- aurait évité ce piège !!!!!!!
Bien sûr, notre bonheur aurait été à son comble si cette élection avait été claire et transparente, évidemment. Mais ce n’est pas la faute à tshisekedi.
Dans ces conditions de ceni incroyablement incompétente (de la faute de kabila), alors pour moi, fayulu ou tshisekedi peu importe le vainqueur, l’essentiel est que l’alternance soit arrivée.
La rdc qu’on le veuille ou pas a fait mieux que n’importe quel autre pays, surtout pas ceux des alentours.
1- la guerre (à laquelle même moi je croyais) n’ a pas eu (encore) lieu
2- l’alternance effectuée (au moins à son début)
3- pas de morts inutiles
bref tous les scénarios les plus tragiques sont en train d’être contournés un à un.
Peut-on pour une fois voir et attendre un tout petit peu si tshisekedi pourra réussir son pari. celui de ramener le pays à l’essentiel : aller vers un Etat de droit.
Il est allé voir sa propre famille pour leur tenir un discours (rendu public) pour leur dire orbi et urbi qu’il n’y avait pas lieu et ne tolérerait pas de trafic d’influence. C’est fort ca, non ?
idem à l’égard du reste du pays.
Nous de l’autre côté on a rien reussi :
– ni alternance,
– ni arrêt de l’affairisme ni celui de trafic d’influence non seulement de la famille de ngesso mais de tout opérateur mbochi.
– Pas des partis politiques capables d’offrir une résistance, ni capable de pousser l’oligarque au pouvoir de céder d’une facon ou d’une autre.
Bref la stratégie maximaliste ou extrémiste de vouloir tout obtenir en une fois alors que pendant 50 ans nous avons tout raté., me fait sourire.
Voilà des gens qui n’ont rien réalisé mais qui ne voudraient pas que le mec à côté suive une autre route, Souffrons que le mec (et ce parti udps) a bien bossé pour trouver un chemin différent par exemple de celui éculé et Inefficace qui a été le notre.
Une stratégie qui peut se comprendre puisque les choses ont l’air de changer positivement en RDC, et pas chez nous !
Peut-être serons nous surpris s’il arrive réellement à ramener la paix. peut-être qu’il fera rentrer l’argent des voleurs pour leur sécurité ou intégration, peut-etre qu’il fera un pays vivable, peut-être qu’il rattrapera tous ces voleurs, etc.
Ne soyons pas jaloux , souhaitons d’ailleurs qu’il réussisse;
de toute facon ce pays est voué à être le moteur économique de la région, dont nous égoïstement profiterons.
L’élection présidentielle a eu lieu, les résultats proclamés, maintenant il faut avancer dans la paix et l’unité. Le plus important pour nous autres est de savoir que la RDC est prise en otage par les colonisateurs, telle que les USA, la belgique, la france, l’UE, l’ONU. M.Fayulu et Tshikedi doivent maintenant travailler ensemble, au service des interets de leur pays. Parce que tout ne fait que commencer, les blancs occidentaux ne laisseront jamais cet immense pays tranquille, ils feront tout le nécessaire pour le maintenir sous controle international. Aux politiques rdcéens d’empêcher les prédateurs étrangers d’etre en mesure d’exploiter leurs divisions, à des fins de déstabilisation.
Notamment en créant une armée forte puissante ils en ont les moyens ce n’est pas normal que des petits pays comme le Rwanda arrive à contrôler l’immense RDC