Il vient de publier un livre intitulé « Mon combat pour la paix dans le Pool et au Congo ». Chrétien catholique, Dieudonné Antoine-Ganga réagit aux réactions suscitées par le message des évêques, qui les accusent d’être sortis de leur champ religieux pour faire la politique. Dans l’interview ci-après, Dieudonné Antoine-Ganga estime que les prélats catholiques sont dans leur droit de se prononcer sur les questions qui touchent à la vie de la cité.
* Excellence, la Conférence épiscopale du Congo a adressé un message sur l’élection présidentielle aux hommes et femmes de bonne volonté. Mais, l’interprétation de ce message par les acteurs politiques est controversée. En ce qui vous concerne, quelle lecture faites-vous de ce message ?
** Beaucoup de gens, chrétiens et croyants, se posent la question de savoir si les évêques, les prêtres, les pasteurs , les religieux, de manière générale, sont des citoyens de seconde zone. Doit-on les exclure des débats politiques qui s’engagent dans la cité ? Il sied de signaler que sous d’autres cieux, des prélats et des pasteurs participent aux débats politiques dans leurs pays. Par exemple, le pasteur Martin Luther King Junior, qui a défendu les droits des minorités aux Etats-Unis d’Amérique, Mgr Oscar Roméo, qui ne cessait de dénoncer la répression et l’exploitation des pauvres dans son pays, le Salvador.
La justice est donc une valeur indispensable pour les croyants et comme l’amour, elle constitue une expression incarnée de la foi, le mystère de l’incarnation prenant racine dans l’amour que Dieu a pour les humains et initiant ainsi la dynamique du salut, s’inscrit dans cette perspective de restaurer le genre humain en proie à la déshumanisation causée par la haine et l’injustice.
Le temps de l’évangile est toujours présent et il se fait de plus en plus pressant, eu égard aux souffrances de nos peuples. L’Eglise doit-elle faire de la politique ? Oui, elle ne doit pas s’exclure du débat qui se déroule dans la cité. Car, parler ou faire de la politique, c’est parler de la vie de la cité dont personne, croyant ou athée, n’est en situation ni en droit de se retrancher. Dans leur message, les évêques du Congo ont évoqué beaucoup de choses. Dommage que l’on ne se soit focalisé que sur le volet élection.
* Les observateurs politiques estiment qu’en parlant de la question politique, les évêques sont sortis du champ religieux. Ils ne devraient simplement s’attarder que sur les aspects sociaux. Partagez-vous cet avis ?
** Il faudrait que nous sachions une chose : que nous soyons acteurs politiques et non-politiques, donc citoyens, les questions politiques nous poursuivent toujours. Les chrétiens, les musulmans et tous les autres ne doivent pas être exclus du débat qui anime la société. Quand certains acteurs politiques estiment que les évêques sont sortis de leur champ religieux, ils font preuve de malhonnêteté intellectuelle. Ce n’est pas la première fois que l’Eglise intervient sur le champ politique. Vous savez qu’à une époque, dans notre pays, qu’il y a eu des hommes d’Eglise qui ont été tués à Mindouli, dans le Département du Pool, parce qu’ils étaient impliqués dans la recherche de la paix ?
Et comme le disait notre frère, Albert Mianzoukouta, « les catholiques ne seraient-ils bons citoyens que quand ils facilitent le dialogue entre une majorité et son opposition, et dangereux anarchistes quand ils veulent savoir comment marchent les choses ? Ils ne sont pas au-dessus de la loi, c’est vrai, mais ils ne sont pas en-dessous non plus ». Il faut oser la foi. La mission chrétienne ne nous appelle nullement à un quelconque répit. Plutôt, notre sollicitude doit s’étendre à toute cette humanité à la recherche de la paix, de la justice et, enfin, d’un vrai sens pour la vie. Car, comme l’a dit Benoît XVI, « nos sociétés sont des sociétés où ne règnent que l’arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l’injustice et l’exploitation, la violence dans chacune de ses expressions ». Devant ce sombre tableau décrit par Benoît XVI, les évêques du Congo doivent-ils croiser les bras ? Non ! Les évêques, par leur message, ont interpellé les autorités nationales à ne pas appliquer ce que j’appelle la politique de l’autruche.
Propos recueillis par Chrysostome
FOUCK ZONZEKA
SOURCE : L’HORIZON AFRICAIN – N°90 DU VENDREDI 12 FEVRIER 2021- PAGE 8
Milandou Anatole et Portella ont étés des piètres pasteurs , ils se contentés des cadeaux de Sassou . Dieu merci que ces deux escrocs partent à la retraite . Car le nouveau clergé du congo est très spirituel , lui va faire le ménage avec tous ces abbés affairistes qui ont terni l’image l’église congolaise avec la bienveillance de ya Milandou Anatole . J’en suis sûr et certain que monseigneur Manamika Bafouakouahou , appliquera la consigne de Vatican 2 , que l’église à le devoir d’éclairée les peuples et ce dernier sera élevé à la dignité cardinalise .Pour finir je vais rendre hommage à ya Abagna qui à écouter la voix de dieu pour dénoncer la politique du désastre qui a entrainer le chaos dans le pays .
On leur demande de s’impliquer ouvertement dans le débat politique à l’image de ceux de la Rdc . Le peuple attend des signes forts de la part de l’église afin qu’elle ébruite les effets immondes de ce régime hors de nos frontières . La recette en la matière se trouve en RDC ,nos religieux peuvent y aller s’en inspirer et appliquer cette méthode au CONGO .On copie sur ceux qui réussissent .
Nous avons pris un retard inquiétant sur nos voisins rdcéens dont la vie politique semble plus démocratique que la nôtre . Il nous manque ce courage patriotique pour déloger ce virus politique qui phagocyte la paix dans notre pays .
Ce régime vit de l’invisibilité spatiale qui plane sur ce pays et il est important d’allumer des flammes pour qu’il soit vu davantage .
Quand les moutons se dispersent ,se désorientent et se déboussolent ,c’est aux bergers ,dont la mission est la protection des troupeaux ,que revient la tâche .
La nature criminelle de ce pouvoir ne fait plus aucun doute , et sa contestation fait l’unanimité nationale .
Ce régime n’a plus lieu d’être de nos jours ,car il salit l’humanité au point de la réduire au simple rang des esclaves consentants .
Je tiens seulement à apporter un éclairage sur la pensée de SAMBA DIA MUPATA. Actuellement, Mgr ABAGNA est en ce net moment le Président de la Conférence Épiscopale du Congo. Il parle au nom des évêques du Congo et donc de l’Eglise
Catholique qui est au Congo. Il est le porte parole des pères évêques. En aucun cas,il parle en son nom.
Aujourd’hui, tu jettes les pierres sur les évêques Louis PORTELA et Anatole MILANDOU. Demain, c’est au tour de Mgr MANIMIKA de recevoir ces pierres.
Aussi, le Vatican ne promet en aucun cas une élévation au rang de cardinal. Tout prélat est au service de l’église. Évitant d’utiliser le langage dont on ne connait la suite. Merci et bonne compréhension.