Les Congolais méritent bien d’avoir à leur tête le dictateur Sassou-Nguesso

En n’ayant eu aucun mot de compassion pour les dernières victimes du Commissariat de Chacona lors de sa dernière allocution du 15 août, le dictatueur Sassou-Nguesso a eu le culot de faire un double bras d’honneur à l’ensemble du peuple congolais meurtri, en général, et aux écrivains Emmanuel Dongala et Gabriel Mwéné Okoundji, en particulier.

Dans une lettre ouverte datée du 13 août 2018, publiée sur le site du Monde Afrique, ces deux écrivains congolais interpelaient le tyran de Mpila sur la mort des treize jeunes aux mains de la police de Ndenguet dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018.

Dignes dans leur démarche et sans esprit polémique, ils exhortaient le criminel ès qualité d’évoquer ce drame dans son monologue du 15 août. A défaut, écrivaient-ils, « cela équivaudrait à forfaiture à sa fonction, celle de rassurer et de conforter la nation lorsque celle-ci traverse des épreuves ».

Commanditaire et tortionnaire himself de tous les crimes politiques au Congo, le dictateur Sassou-Nguesso correspond au monstre froid laborieusement décrit par Nietzsche.

« Sassou-Nguesso, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il tue impunément depuis près de quarante ans, effrontément et voici le mensonge qui rampe de sa bouche ».

Il doit être compris une fois pour toutes par tous les Congolais, que l’Etat, selon l’acception du dictateur Sassou-Sassou, c’est son ethnie, son clan, sa famille, sa cour, et ses accompagnateurs habituels (Clément Mouamba, Parfait et Landry Kolelas, Isidore Mvoumba, Tsaty Mabiala, Mbéri Martin, Florent Ntsiba…) et quelques autres.

Ses félons assurent au tyran sa longévité à la tête d’un pays qui ne cesse de reculer dans les tréfonds du sous-développement. Tenant encore à peu près sur ses deux jambes (la corruption à grande échelle et nos propres divisions pour quelques miettes qui tombent de la table du dictateur de Mpila), le criminel d’Oyo nous fera boire le calice jusqu’à la lie.

A la tête d’un régime répressif, maître de cérémonie des procès staliniens d’opposants, ordonnateurs des arrestations de militants de la société civile, le dictateur du bord de l’Alima va jusqu’à la torture en infligeant des traitements inhumains et dégradants à tous ceux qui pourraient avoir des velléités de résistance.

Sassou-Nguesso, dit Monsieur huit pour cent, ne croit pas à ce qu’il dit, et ne comprend pas ce qu’il lit. Dictateur devenu « président » par effraction après avoir volé les élections remportées par le général Mokoko, n’ayant aucun sens de l’honneur, il a fait du Congo un pays régi par un système hautement corrompu, étranglé financièrement ; ses fonctionnaires, ses retraités, et ses créanciers congolais n’ont que peu d’espoir d’être payés, son entourage prioritaire, ainsi que lui-même, n’ont de cesse de s’enrichir.

Emollient et passif, le peuple congolais est comme anesthésié et tétanisé, spectateur de sa propre mort, après avoir subi, celle incroyable du Cardinal Emile Biayenda. Pourtant, tous les ingrédients sont là pour faire sauter la cocotte-minute.

Alors que se profile cyniquement devant nous le scénario du passage du pouvoir du père au fils KIKI, l’heure n’est plus aux invectives et aux querelles inutiles. La solidarité de tous est indispensable pour abréger les souffrances d’un peuple qui voit sous ses yeux voler en éclats quasiment toutes les structures de la nation.

Le dictateur Sassou-Nguesso est notre dénominateur commun. Le chasser du pouvoir est une urgence. Ne pas agir et rester les bras croisés, c’est l’encourager à s’accrocher coûte que coûte au pouvoir pour le plus grand malheur des générations actuelles et futures.

Les Congolais doivent se mobiliser. Ils doivent cesser d’accepter cupidement les miettes que le tyran leur accorde, et refuser tout dialogue qu’il aura organisé. Chacun d’entre-nous doit être conscient des enjeux de la situation actuelle : les Nguesso et leurs complices criminels patentés pourraient rester indéfiniment au pouvoir à s’accaparer nos vies, notre destin commun et nos richesses nationales. A contrario, Youss Band a raison de chanter: « Parler, on sait parler. Mais personne ne bouge ». Notre inaction et notre quasi-indifférence à nous sortir de ce néo-esclavagisme sont les preuves indéniables que nous méritons bien le règne dictatorial d’un Denis Sassou-Nguesso.

Olivier Mouebara

Diffusé le 18 aout 2018, par www.congo-liberty.org

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45 réponses à Les Congolais méritent bien d’avoir à leur tête le dictateur Sassou-Nguesso

  1. Iwarangot dit :

    Nous sommes un grand peuple et nous l’avons montré à Pointe Noire et à Brazzaville lorsque le tyran assoiffé de pouvoir pensait à modifier la constitution pour mourir au pouvoir. Les congolais, du nord au sud, de l’est à l’ouest, se sont mobilisés comme un seul homme. Je me souviens encore de cette belle phrase de Tsaty Mabiala l’équilibriste, je cite “le plus grand mérite de Sassou c’est d’avoir divisé les congolais”. Tsaty, me semble-t-il, montait par cette virulence aux côtés des autres, Parfait Kokela et consorts, les enchères. Puisque Sassou, voyant le danger venir, s’est résolu pour un rapprochement à coup de milliards avec ceux qui apparaissaient plus représentatifs de la scène politique congolaise, Tsaty et Kolela. Nous nous sommes retrouvés sans meneurs, sans leaders. Et tout s’est arrêté jusqu’à maintenant, puisque les autres conducteurs d’hommes sont en prison, Paulin Makaya, J3M, Jean Ngouabi…..
    Vous avez compris, IL NOUS FAUT UN AUTRE OU D’AUTRES LEADERS. Les congolais sont braves et murs, ils savent faire la différence entre les républicains et les vendeurs d’illusions. La preuve, ils ne suivent pas Tsaty (regardez son score aux dernières législatives à la manière du tyran).
    DÈS QUE LE NOUVEAU LEADER APPARAITRA, AVEC UN DISCOURS RÉPUBLICAIN, Sassou qui justement a très peur de ce scénario, tombera comme une mangue mûre.
    NOUS SOMMES PRÊTS, NOUS CHERCHONS UN RÉPUBLICAIN, CIVIL OU MILITAIRE.

  2. uhem mesut dit :

    Un Homme providentiel ? Naaaah!

  3. SAMBA DIA MOUMPATA dit :

    Cher Olivier , merci pour tout ces articles patriotique ! Car le saviez vous? Parfait kolélas le premier soutien de Sassou ,s’agace quant -il vous lit . Cet idiot assoiffé d’argent avec son petit clan très restreint d’escrocs LOUTOUNOU, Badiabio, Samba Gaston et Fidel Kandza , ensemble concocte un plan machiavélique avec des thèmes Ni BETO KUA TU VUAKA , BA YAKA MAMBU , pour reculer la révolte au profit de Sassou Nguesso qui depuis est devenu le père adoptif déclaration de Landry Kolélas tâta ku tâ sassou Katu Sissa .

  4. Lucien Pambou dit :

    A Olivier Mouebara et à tous ceux qui n’aiment pas l’analyse réseautale mais qui s’impose à vous que vous le vouliez ou non ,

    Chers compatriotes, de façon implacable et fort réaliste, vous venez de faire la synthèse de tous les écrits sur ce site dont ceux de David Londi qui dénoncent la passivité des Congolais. Je vais encore me faire engueuler avec ma théorie du réseau, mais tant pis, car elle montre la predominance de celui-ci dans la vie politique congolaise pour ceux qui en sont des acteurs et pour les autres qui souhaitent en faire partie. Le réseau est le chemin de la facilité, celui qui favorise les anti-valeurs que fustige le Président Sassou. Pourquoi c’est ainsi ? Car, au delà de sa personne et sans essayer de lui trouver des excuses, l’analyse réseautale montre que le fonctionnement du réseau peut dépasser son animateur principal.

    Dans le réseau Congo, la variable ethnique neutralise tout comportement ou toute stratégie de changement. David Londi dans son plaidoyer prod’homo sur la structure des quartiers à Brazzaville, montre que ceux-ci sont régulés sur un critère clanico-ethnique. Sur ces pages de Congo Liberty, certains internautes montrent que les quartiers nord et sud de Brazzaville sont irréconciliables, suivant en cela la trajectoire entre les populations du nord et celles du sud. Et si on ajoute la compromission des acteurs dont le réseau vis à vis de ceux qui le dirige, on peut comprendre pourquoi rien ne change au Congo au plan politique. Je poursuis la provocation et je vais plus loin. Vouloir le changement, c’est adopter deux attitudes: soit les élections démocratiques, soit un coup d’Etat le gouvernement actuel de Sassou est aux affaires grâce à des élections contestées. Il reste à ceux qui contestent ces élections d’apporter des preuves irréfutables de la tricherie. Je poursuis toujours la provocation. Mokoko, selon ses affidés, aurait gagné les élections. Que ses supporters produisent les procès-verbaux à la communauté internationale. Je veux tout de suite régler un problème car nous Congolais sommes trop émotifs et dans l’empathie et nous sommes incapables d’avoir de la distance critique et analytique, ce que je dis ici engage l’analyste qui s’appuie sur des faits concrets qu’il observe, mais l’homme et le citoyen a sa propre réserve sur les éléments de la politique au Congo.

    Trop souvent, nous faisons la confusion des deux situations. C’est pour cela que l’on ne progresse pas dans l’analyse. Olivier Mouebara demande un changement dans l’opposition et un homme providentiel. A-t-il réellement analysé le réseau ainsi que la structure de la vie politique du Congo des années 60 à nos jours ? Si c’était le cas, il comprendrai que les situations de changement sont marginales au Congo car les acteurs du changement sont à la fois acteurs et victimes et vice-versa dans une farandole clanico-ethnique qui vise avant tout l’accès au pouvoir pour profiter des privilèges et des bienfaits du Trésor public. Dans cette farandole, l’analyste que je suis montre, en m’appuyant sur des faits, que d’aucuns définissent comme trahison-complot, que Sassou est un des acteurs majeurs de cette farandole et du réseau Congo. Faut-il l’en blâmer ? L’analyse que je suis qu’il est plus fort que la sommes de toutes les intelligences passivo-actives au Congo. Braillardes sont les intelligences congolaises. Peureuses sont leurs actes dans les faits.

    Sur le plan de l’analyse politique, au sens de Machiavel, Sassou est un cas intéressant à analyser. Oh je sais que les bonnes âmes vont me dire que le peuple souffre, qu’il y a la pauvreté, qu’il y a la corruption et que la famille Sassou s’en met plein les poches. Nous savons tous cela. Taty Mabiala nous l’a rappelé encore. Sauf que nous sommes tous pourris jusqu’à l’os et là ce n’est pas l’analyste mais l’homme qui parle car , ce qui nous intéresse au Congo, ce n’est pas la construction et la consolidation à long terme d’un Etat Nation, ou d’un Etat fédéral à venir, mais de façon pessimiste la valorisation de nos appartenances ethnico-claniques, malgré nos dénégations. Je termine, et de façon cynico-réaliste, il faut un changement au Congo. Lequel et dans quelle direction ?

  5. Anonyme dit :

    Oui, les congolais méritent sassou comme président. Ils sont allés l’accueillir à Maya Maya et ont fait le coup d’état pour lui contre le régime de Lissouba.

  6. Madouma dit :

    Je suis très content que sassou soit le président du Congo. A l’avenir, les congolais Serins moins kons.

  7. uhem mesut dit :

    Comme avec le président Yulu, les congolais ont chassé un président démocratiquement élu. Ils en payent le prix fort. Le pouvoir actuel a raison de s’accroche au pouvoir puisque nous ne faisons rien pour l’en dissuader.

  8. Lucien Pambou dit :

    A Anonyme et à TOUS

    je suis d ‘accord avec ANONYME. Comme quoi il est possible d’avoir des points d’accords meme si souvent je suis en désaccord avec lui

    Sans etre le biographe et encore moins l ‘hagiographe de Sassou force est de constater qu au sens politique de Machiavel , Sassou est redotable depuis les annees 60

    Voici un homme politique dont on dit pique pandre sur sa gestion , dont on dit qu il n est pas instruit dont on dit qu il est clanique car m bochi dont on dit qu il conduit son peuple vers les abimes

    En depit de tous ses travers tout la classe politique aime à travailler avec lui au nom de la theorie du ventre.Sassou le sait , il connait l immaturite des hommes et femmes politiques congolais et tel un maestro il se joue d’eux avec astuce

    les congolais et leur classe politique ne meritent que cela .SASSOU LE SAIT
    Il organise à as guise le réseau politique congolais pour un monsieur non instruit comme disent ses detracteurs chapeau et slut l artiste

    on va faire ce matin un peu de geopolitique pour aider pascal lissouba lui qui se dit grand professeur en agronomie a comprendre pourquoi il aperdu le pouvoir
    il a commis deux erreurs politiques majeurs

    1/ reconnaitre politiquement SAVIMBI contre DOS SANTOS qui a aide militairement sassou a venir aux affaires pendant la guerre civile de 1997 de laquelle » sASSOU EST SORTI VAINQUEUR

    2/ Lissouba a refuse de se rendre a libreville ou l attendaient les DIOUF DU SENEGAL ET Bongo du gabon pour un reglement pacifique du Conflit qui aurait permis une restructuration de lespace politique congolais

    3/l entetement de LISSOUBA et son orgueil intellectuel mal placé vis à vis de sassou lui ont fait croire qu il pouvait militairement gagne le conflit

    Pourquoi SASSOU EST TOUJOURS AUX AFFAIRES,

    IL sait jouer des contraires et il a toujours un coup d avance sur les autres
    .il a su faire alliance avec lissouba pour contrer bernard kolelas avant que celu ici ne rejoigne lissouba pour la deconfiture que l on sait

    De plus certains membres de la diaspora sont prets à rejoindre le gouvernement lors du prochain remaiement et ce sont les memes qui sur ces pages de congo liberty jouent les vertueUX en

    fustigeant SASSOU ALORS QUE FOURBES ILS N ATTENDENT QU UNE CHOSE

    CEST D ALLER A LA GAMELLE APRES OU AVANT LE DIALOGUE INCLUSIF PUIS QUE MBERI MARTIN VIENT D ETRE INSTALLER DANS SES FONCTIONS DE SECRETAIRE PERMANENT

    l analyste et le citoyen que je suis se plaint que toutes ses turpitudes de la classe politique congolaise qui fait du congo une vaste cour de recreation matinee de violences politico sociales et de crimes économiques comme la corruption les detournements et surtout la paresse professionnelle au profit de la gabegie politico financiere

    PAUVRE CON GO.UN PAUVRE PAYS QUI VA MAIS QUI NE SAIT PAS OU
    SASSOU GERE LE RESEAU CONGO AVEC LES CONGOLAIS QUI SONT SOIT INSIDERS ET OU OUTSIDERS ET QUI N ATTENDENT QU UNE CHOSE LE PARCOURS DE LA GAMELLE QUAND D OUTSIDERS ILS DEVIENNENT A LEUR TOUR DES INSIDERS

  9. Mark dit :

    Generalement, les gens respectent les mauvaises personnes (Sassou, Erdogan, Putin, Trump….). Les hommes serieux (Lissouba, Macron,……) sont jugés faibles et ont du mal à se faire respecter.. C’est comme l’histoire des femmes qui preferent respecter des hommes qui les font chier que les serieux. Ce sont les congolais qui avaient fait revenir Sassou au pouvoir. Je me souviens quand Mokoko disait ‘ je ne peux pas obeir aux ordres d’un gouvernement illegal’. Le gouvernement illegal selon Mokoko est celui formé par Lissouba, president democratiquement à l’epoque . Aujourdhui, Je me demande ce qui se passe entre Mokoko et son amis Sassou. Le mal du Congo c’est la creation des milices privées à l’epoque. Mokoko, puissant chef militaire avait la possibilité d’eviter la creation de ces milices et preserver la jeune democratie. Sassou a pu installer son pouvoir. Je ne vois pas se qui va empecher la famille Sassou (Fils, filles, neveux…..) à dirriger ce pays un jour…..

  10. Mark dit :

    Lire président democratiquement élu à l’epoque.

  11. uhem mesut dit :

    Donc il faut virer tout ces politiquards véreux, présents sur la scène politique congolaise depuis les années 60. Ils ont sacrifié l’avenir du Congo au nom de leurs intérêts immédiat. J’irai même plus loin. Si ces politiciens aimaient vraiment ce pays, ils devraient tous jeter l’éponge.

  12. le club 12 dit :

    Je n’ai pas pour habitude de reprendre aux imbéciles, c’est les instruit…
    @ Mark, reposez-vous, vous êtes fatigué, c’est les raisons pour lesquels vous racontez n’importe quoi sur j3m mokoko, le président du peuple.

  13. Mark dit :

    @ le Club 12

    Je te comprends. Le congolais souffre de l’ignorance et le Congo en paie le prix. Tu as interet à boucoup apprendre de ton pays. Apprendre l’histoire du Congo, tu comprendras comment le Congo avait perdu sa democratie et comment ton president se retrouve en prison. Il ne revenait pas à toi et moi d’empecher la creation des milices au Congo en 1997, mais aux institutions congolaises notamment l’armée congolaise dirrigée à l’epoque par ton president Mokoko. Mokoko avait le pouvoir de mettre en prison tous les politiciens congolais qui portaient atteinte a la democratie. Si Mokoko est est un vrai general, il devait savoir ce que Sassou preparait en France et avait le pouvoir d’empecher son retour au Congo. Cela pouvait sauver le pouvoir de Lissouba, empecher la guerre et sauver la democratie. Mokoko serait certainement president du Congo apres Lissouba ou un autre. Ce que tu dis n’est que du fanatisme aveugle. Si tu ne connais pas la cause du retour au pouvoir de Sassou, je t’apprends que c’est l’existence des milices au Congo qui est la cause des guerres civiles. Sassou qui est plus intelligent que toi comprends cela et c’est pourquoi il etouffe tout mouvement de contestation. Il n ya aucun pays civilisé au monde ou le civil fait le boulot du militaire. Mon frere, si tu continues dans une telle ignorance, le Congo continuera à souffrir.

  14. Sabanou dit :

    Sassou Nguesso qui fait office de chef de l’Etat du Congo est un très criminel, assassins, génocidaire et détraté mental. Il est dangereux pour l’avenir du Congo, de la sous région et de l’Afrique. Comment un homme qui se dit président peut aller contre une partie du peuple et se livrer à l’épuration ethnique des Laris-Bacongo dans le Pool, aux massacres des enfants à CHACONA, à Pointe -Noire? Comment le peuple Congolais victime de la trahison; la communauté internationale, les gens normaux du monde civilisé, démocrates peuvent’ils se permettre de tolérer, de sympathiser avec un si dangereux criminel contre l’humanité, un détraqué mental et le laisser tranquillement monter, entretenir un système de type NAZI, un système clanique, familial, et corrompu , génocidaire en ces temps moderne?Sassou Nguesso, sa famille, sa clique se livrent à une exploitation anarchique et sauvage de ces ressources met en cause l’avenir de nos forêts, avec des conséquences incommensurables sur le climat et l’environnement, pourl’humanité entière.. Le peuple Congolais est ‘il si idiot, inconscient et divisé, ne peut voir le danger permanent avec un fou, chef de gang au pouvoir? D’autre part, le soutien plus ou moins ouvert à Sassou Nguesso, un président,chef de l’Etat, auto proclamé qui se livre dans une dictature sanguinaire, aux génocides dans la république du Congo et à saigner économiquement le pays, le peuple est incompréhensible et montre à quel point que les responsables politiques, réligieux de se monde, l’Occident à perdu ses valeurs et est guidés par des pour ses intérêts. Le monde est ‘ il en perdition à cause de la poursuite effrenée des intérêts égoïstes? Ce qui se passe avec Sassou Nguesso est un vrai scandal humain, un DÉSHONNEUR pour l’avancée contre l’humanité entière.L’ONU, la France, l’union européenne, le Vatican n’ont qu’à expliquer-la raison pour laquelle ils fermes les yeux aux agissements nazisme, du dictateur sanguinaire criminel,assassin contre l’humamité qui s’est hissé à la tête de la république du Congo et s’ y maintient par la corrupttion,des actes d’intimidation et de répression pour étoffer » la révolte qui couve dans le pays, en raison des souffrances que vivent les populations,Sassou Nguesso et son régime se maintiennent au pouvoir par les armes de destruction massive acheté ici et là `travers le monde avec l’argent du pétrole et autre richesses du Congo, du peuple Congolais. Quelle honte, quel cynisme pour le monde soit disant civilisé, démocrates, gens intelligeants que laisser un fou et sa bande dicter la loi sauvage et laisser catégoriquement un peuple en danger en danger. Le peuple du Congo, les opposants du Congo ont un besoin urgent de l’assistence de ce monde et tourner le dos aux génocides à ciel ouvert,Il faut stopper une fois pout toute le génocide sur les Laris- Bacongo, les massacres à répetion des enfants, l’esclavage des Sassou Nguesso contre le peuple Congo au Congo.

  15. Mark dit :

    @ le Club 12

    Lissouba, un pauvre civil avait besoin de l’aide de Mokoko. Seulement, Mokoko ne lui etait pas loyal. Au contraire, Mokoko etait redevable à Sassou qui avait l’intention de revenir au pouvoir. Oyo etait devenu une republique dans une autre. Tous les fideles de Sassou (miliatires et civils) etaient installés à Oyo pendant que Sassou, installé pendant 2 ans en France cherchait de l’aide. Ton president Mokoko en était consient et n’avait pas voulu agir. La distribution des armes commencent à Oyo et à Brazzaville, ton president Mokoko en était conscient. A moins qu’il soit un faux general et un faux chef d’Etat major pour ne pas comprendre que Sassou etait en train de preparer quelque chose. Il aurait normalement pris une decision avant la degradation de la situation. Apres toutes ces anomalies, Sassou etait librement reparti au Congo sans s’inquieter. C’est la betise que Sassou ne commetra jamais. En matiere de pouvoir, Sassou n’est pas un enfant.

  16. Lucien Pambou dit :

    A mark contre les propos de club 12

    Merci mark pour cette analyse politique concernant l immaturité politique du général mokoko
    Il a été par insuffisance d analyse politique du réseau politique congolais été instrumentalisé par lissouba et par sassou.dans le cas de sassou qui a recueilli mokokoapres que celui ci a fait l objet de mise à l écart par lissouba ,mokoko en pierre politique qui a rejoint le réseau politique n avait pas compris les schémas implicites du réseau.C est celui qui vous a fait roi qui vous autorise ou non a le succéder.C est sassou qui a fait la fortune de j3m ce qu’ il avait l heur d oublier.les faits politiques sont têtus et au delà de l empathie et de l émotion que j3m et des affidés montrent les procès verbaux de sa victoire.nous débattons sur des empathie et du plaisir d être ensemble c’est bien mais l analyse politique sur des faits avérés chiffrés c est mieux.nous avons une classe politique a l image de ce que nous sommes tous congolais légers et clanico politiques
    Voilà pourquoi sassou le sait et pourqoui il est toujours aux affaires

  17. Lucien Pambou dit :

    Il faut lire pietre politique au lieu de Pierre politique

  18. Mark dit :

    @Sabanou

    Comme je l’ai dit dans mes precedent posts, il se passe au Congo une mafia dirrigée par le grand maitre Sassou et soutenue par tout un system des congolais de tout bord (Nord et Sud). Jetait a Bacongo quand De Lourds Bimbeni (Responsable Ecoles Biyoudi), etait froidement abattu par ses propres parents laris (Ninjas). J’etais a Bacongo quand Willy Matsanga ordonnait les assassinats de ses propres parents Laris….Croyez vous que si tout le sud avait fait bloc contre Sassou, ce dernier aurait gagné la guerre de 1997 qui lui a permis de revenir au pouvoir? L’ONU, la France, l’union européenne, le Vatican sont aussi un system mafieux. Une fois de plus, les congolais doivent comprendre que la democratie de 1992-1997 etait un cadeau precieux qu’il fallait concerver. On ne joue pas avec une opportunité. Un visionnaire ne doit pas etre surpris des actions d’un homme qui arrive au pouvoir par des armes. Sassou a pu installer son pouvoir. Arretons donc de rever. Pour eviter les sanctions, Sassou organisera les elections pour se faire frauduleusement elire. Apres, un de ses enfants/neveux…le succedera. Pour demolire le Systeme-Sassou, il faudra une force militaire qui viendra de l’exterieur du Congo. Quand Sassou et complice prendront la fuite, c’est en ce moment qu’il faudra tout refaire et avoir un Congo nouveau. Vous comprenez qu’on est loin du compte.

  19. Dieu m'a dit dit :

    Nous avons tout dit et écrit ou presque sur Sassou, ou du moins sur: Comment l’évincer du pouvoir. Du soulèvement populaire au coup d’état militaire: Toutes les hypothèses ont été envisagé dans nos précédents posts, par nous tous et par chacun de nous qui intervenons sur Congo Liberty. Il n’ y a qu’a nous relire.

    D’ailleurs à cet effet Congo liberty pourrait à la fin de chaque année civile, faire une rétrospective de tous nos posts regroupés en thèmes dans un volume à télécharger. Une sorte d’ouvrage sur des écrits ou posts contre la dictature de Sassou, des personnalités diverses connues et/ou anonymes. Une grande première en matière d’édition. Ce serait une contribution non moins négligeable à la recherche des solutions pour les futurs dirigeants du Congo…

    Sassou est devenu une énigme complexe pour tous les congolais, affublé de tous les noms, il a détruit en lui et hors de lui tout humanisme ne laissant paraître qu’une forme trompeur d’un être humain. Aujourd’hui une question se pose. Est il un démon né humain ?

    A la seule évocation de ce nom, les congolais d’habitude boudeurs rebelles grands donneurs de leçons deviennent apathiques et tétanisés par la peur. On assiste à une mort collective de toute la société congolaise. Sans bouger le petit doigt les congolais se meurent tranquillement mais sûrement. Madame la mort vient même chercher des jeunes hommes en pleine vie dans la basse court des familles sans une réaction énergique de la société. Sassou partout partout, il tue ici, il tue là bas et personne ne dit rien; tout est normal circuler. Il n y a rien à voire.

    Après le joug du père, on attend celui du fils pour 2021. Le Congo n’en a pas encore fini avec les Sassou, à moins d’un miracle ou d’une intervention de Dieu. Mais encore faudrait il que le congolais s’y mette. Aide toi le ciel t’aidera.

  20. Anonyme dit :

    Si sassou peut tout se permettre, c’est grâce à son puissant réseau,et lucien Pambou à raison . Si quelqu’un d ‘autre pose comme.actes juste le quart de ce que sassou à fait, il ira en peu de temps à la cpi

  21. Dieu m'a dit dit :

    Puissants réseaux de soutien des crimes de sassou contre le Congo. Ils sont nationaux et internationaux dans lesquels on trouve des états comme la France, l’Italie, le Portugal, l’Angola, la Chine, le Maroc, le Tchad, le Gabon, le Vatican …, des personnalités politiques de droite comme de gauche, civiles et religieuses, des organismes régionaux et internationaux comme l’Union Africaine et la Francophonie. Ses réseaux sont alimentés par la corruption et le bradage des matières premières. Ok nous sommes tous d’accord la dessus.
    Mais dans l’histoire de libération des peuples opprimés par une dictature, c’est le peuple seul qui s’approprie son destin et le prend en main. En ce moment là les réseaux si puissant soient-ils disparaissent.
    Le cas du Congo est à l’évidence d’une irrationalité déconcertante. Un peuple opprimé et spolié dans ses droits les plus élémentaires et dont le suffrage universel a été volé par le dit oppresseur. Et ce même peuple ne bouge pas le petit doigt pour se libérer de l’oppression. Au contraire il continue d’ applaudir béatement son oppresseur.

  22. Lucien Pambou dit :

    Dieu m a dit
    Oui cher compatriote vous venez de mettre le doigt sur l énigme de base et qui doit être la clé des solutions des problèmes au congo.comment redynamiser le peuple et lui rendre sa fierté et sa capacité de contestation et de propositions.pour que le peuple congolais redevienne lui même et combatte les réseaux
    .encore faut il s u au sein de ce peuple congolais apparaissent des vrais leaders crédibles.or une partie de l explication de cette apathie est lire à la peur les événements de 1997 sont dans les têtes et de plus les leaders de l opposition crédible n existent pas même quand ils sont emprisonnes(okombi mokoko etc) ils ont été tous au nom de leurs intérêts proches du réseau congo avant de le critiquer.comment trouver des leaders crédibles
    Comment stratégiquement organiser des réponses appropriées qui surplombent et dépassent les métastases clanico politiques
    Comment malgré les égos mettre en place des pletformes crédibles de travail et dans la façon subtile de s opposer et de faire valoir les points et programmes de l opposition vis à vis des réseaux internationaux
    Comment faire sens politique pour opposition et comment mettre les égos au placard pour une activité collective

    Voici ici les enjeux d une nouvelle opposition de la part du modeste analyste que je suis et qui reste fasciné par les turpitudes de ses hommes politiques qui une fois au pouvoir veulent le conserver a tout prix en refusant les schémas des alternances démocratiques.hé n ai pas la vocation à être un politique congolais en revanche en tant qu’ analyste et fils de ce pays je tiens au feu les deux aspects de ma conscience intellectuelle
    Aider mon pays m a amené à faire des recommandations au gouvernement congolais en faisant des préconisations sur la gestion de la dette.vous pouvz retrouver mes écrits dans les dépêches de Brazzaville
    Et en même temps je suis pour l alternance voilà pourquoi je fais des préconisations en matière d organisation de l opposition et sur les défis auxquelles elle doit faire
    Bonne soirée à tous

  23. Lucien Pambou dit :

    A tous
    L opposition congolaise est éparpillée de façon puzzle dans programme crédible dans leaders dans moyen de financements sans équipes au travail de façon permanente.que dis je.on pourra toujours m opposer le fait que nous ne sommes pas chez les blancs et qu’ on est en Afrique et que les choses seraient différentes.excuser du peu j oubliai que même dans les democratures tropicales il y a des élections des partis politiques.comment articuler la tradition et la modernité et ce défi au congo n est pas que dans le domaine politique mais dans tous les autres domaines économiques culturels financiers etc
    Bonne soiree

  24. Lucien Pambou dit :

    Lire sans moyens sans leaders

  25. ALLIANCE SASSOU CLUB dit :

    MOYENNE DES NOTES D’ACTIONS DES OPPOSITIONS AUX DICTATEURS FRANCOPHONES AFRICAINS DE 2014 A 2018: BURUNDI (3/20), TCHAD (4/20), CONGO-BRAZZAVILLE (5/20), GABON (7/20), RD-CONGO (8/20), TOGO (9/20), BURKINA FASO (14/20), MOYENNE AFRICAINE (9 /20). STANDARDS INTERNATIONAUX (13.5/20) CORRESPONDANTS A LA FUITE, L’EXIL ET OU A L’ARRESTATION DU DICTATEUR. IL MANQUE DONC A L’OPPOSITION CONGOLAISE 8.5 POINTS D’AGITATION NEURONALE ET D’ACTIONS COURAGEUSES POUR CHASSER SASSOU NGUESSO.

    2015-2018 QUEL GACHIS? MATHIAS DZON ET CLAUDINE MUNARI – ARRÊTER VOTRE COMÉDIE ET CE JEU DANGEREUX ET POURQUOI ? http://congo-objectif2050.over-blog.com/2018/08/mathias-dzon-et-claudine-munari-arreter-votre-comedie-et-ce-jeu-dangereux-et-pourquoi.html

  26. MATONDO dit :

    « Notre inaction et notre quasi-indifférence à nous sortir de ce néo-esclavagisme sont les preuves indéniables que nous méritons bien le règne dictatorial d’un Denis Sassou-Nguesso ».
    S.V.P.
    Eviter d’utiliser ce langage.
    Cet idiot n’est pas seul. Sa violence et ses coups tordus ne suffisent pas pour expliquer sa longévité.
    Nous savons ce qu’il faut faire. Faisons d’abord le job autour de nous. Cet idiot et les élites mal éduquées occidentales finiront par accepter notre révolte.

  27. MATONDO dit :

    NE CHERCHER PAS DE LEADER, NE CHERCHER PAS DES NOUVEAUX MARTYRS.
    ÉDUQUER, FORMER DES ESPRITS UTILES.
    NOUS AVONS LES MOYENS.
    LE MÉTIER DES ARMES APPARTIENT AUX AUTRES PARCE QU’ILS SAVENT LES FABRIQUER. ILS LES DONNERONT TOUJOURS A CELUI QUI NE SAIT PAS S’EN SERVIR. C’EST-A-DIRE NOTRE IDIOT DE SERVICE.
    TO ZALA BATO YA BA ESPRIT. C’EST-A-DIRE CEUX QUI CHERCHENT, CEUX QUI RAISONNENT, CEUX QUI INVENTENT, CEUX QUI SE SOUVIENNENT TOUJOURS.

  28. Mark dit :

    @ Lucien Pambou,

    Oui, Sassou a des puissants réseaux qui lui ont permi de revenir au pouvoir avec l’aide des congolais. Sassou a des puissants réseaux qui lui permettent de dissimuler sa dictature, ses crimes et continuer a concerver son pouvoir. Il faut ajouter que Sassou est tres intelligent quand il sagit de concerver son pouvoir. C’est cette intelligence qui manque aux autres politiciens congolais. On peut avoir des reseaux, si on est pas intelligent, les choses ne marcheront jamais. Quand on a un atout dans la vie, il faut savoir en faire usage. C’est le probleme des congolais. Les congolais ont des atouts mais ne savent pas en faire usage. Quand Lissouba arrive au pouvoir, au lieu de s’entendre et faire avancer le pays, les Bembes et les laris s’etaient mis a s’entretuer a la gloire du grand maitre Sassou. Les memes aujourd’hui qui s’en prennent à la communaute internationale pour les avoir abandonner.

  29. Lucien Pambou dit :

    A mark
    Merci cher compatriote.je n ai rien à rajouter a vos propos cconcernant l intelligence politique et machiavélique de sassou.sassou est fort parceque la classe politique de l opposition est faible
    Pourquoi l opposition est elle si faible?
    Elle a bectee dans la gamelle de sassou.comment peut on faire confiance en un matelas deon qui doit toute sa carrière a sassou.et que dire de claudine munari qui est allée aussi a la gamelle lors que sous lissouba elle faisait preuve de papesse gardienne du lissoubisme jusqu a la trahison après l éviction de son mentor.il faut être sérieux et sans vouloir établir un conflit de générations force est de constater que la classe politique actuelle n est pas à la hauteur.il faut une nouvelle génération de politiques en veillant à la probité de ceux ci.il m est donné la possibilité de rêver c est ce que je fais ici et maintenant en espérant un jour que le retour à la vrairealite ne sera pas trop brutal

  30. Lucien Pambou dit :

    Il faut lire mathias dzon au lieu de matelas deon

  31. Pascal Malanda dit :

    Sassou a réussi une chose incroyable, un tour de force magique: Tout concentrer sur sa personne. En effet, le bonheur d’un petit groupe de Congolais et d’expatriés et le malheur de l’immensité majorité de ses concitoyens qui croupissent dans la misère la plus crasse dans un pays aux potentialités énormes tant sur le plan naturel qu’humain, tout semble dépendre de lui seul. Cette prouesse a une explication très simple sur le plan moral, éthique et spirituel : L’exécution testamentaire de la malédiction du Congo par Youlou : « Bongo zaou, mbuka zaou… ». J’y reviendrai en détails plus tard.

    Sassou a fait son travail, tout son travail. Il est un désormais un homme affaibli par l’âge et peut-être par la maladie. Il est plus proche de sa mort que de sa naissance. C’est d’ailleurs le destin de chaque humain : chaque jour nous rapproche de notre mort et nous éloigne de notre naissance. Laissons-le préparer en paix son retour vers le Maître de l’univers. Seul le pardon ouvrira la voie à une véritable renaissance du Congo. La haine et la vengeance ne feront que prolonger la souffrance actuelle qui sera pire sans la paix et la justice des cœurs.

    Le jour où la majorité des Congolais cesseront de se fixer sur Sassou et commenceront ensemble à penser à l’avenir du Congo que nous construirons après Sassou, nos malheurs prendront fin. Or, à lire et écouter ce qu’écrivent et disent les Congolais les uns sur les autres, on a de quoi être pessimiste. Il y a tellement de haine accumulée pendant des décennies et entretenue par tous, qu’une fois Sassou parti, le Congo risque de sombrer dans un grand chaos. Nombreux sont les Congolais qui n’ont qu’une seule chose en tête à la disparition de Sassou : régler le compte à son entourage, détruire Oyo, pourchasser tous les Mbochis. Ce n’est pas pour rien que Dabira et Nianga-Mbouala s’inquiètent de l’avenir des Mbochis. Pour certains Mbochis, cet avenir semble très sombre sans le pouvoir. Et la meilleure solution qu’ils ont trouvée pour protéger cet avenir, c’est de se livrer à une féroce et stupide lutte de succession, une guerre potentiellement fratricide.

    A-t-on déjà pensé à ce qui arriverait au Congo si Sassou meurt demain de sa propre mort dans son lit ? En l’état actuel des choses, on risque d’assister à un horrible carnage en haut lieu alors que la « constitution » prévoit un pouvoir intérimaire de 3 mois avec un gouvernement chargé de préparer l’élection d’un nouveau président. Et ce président intérimaire est connu : le président du sénat Ngolo. Mais si Sassou n’a jamais respecté ses propres constitutions, ce ne sont pas ses lieutenants qui le feront après sa mort. Ils ont été à «trop bonne école ». Ils ont appris à piétiner la loi.

    Les Mbochis, comme les autres ethnies n’ont pas besoin de pouvoir pour être heureux. Les Mbochis comme les Laris et les Mbembés sont suffisamment belliqueux pour se défendre, même sans pouvoir. Ces trois groupes ethniques sont d’ailleurs la peste du Congo à cause de leur fixation violente et maladive sur le pouvoir. Un pouvoir qui, une fois acquis est géré d’une façon catastrophique. Nous avons tous besoin d’un Etat respectueux de l’humain qui lui-même conçoit des règles, des lois qu’il se contraint de respecter. Un Etat capable de créer un espace d’épanouissement pour tous. Cela commence par l’acceptation de l’autre. Nous en sommes malheureusement encore très loin.

  32. Lucien Pambou dit :

    A Mr
    Malanda merci de dire les choses de façon réaliste en évitant la langue de nous.cela nous change de fausses indignations et colères de la part de certains internautes qui interviennent ici
    Vous poser les choses de façon concrète en mettant sur la table ce que souhaitent certains ressortissants belliqueux des ethnies évoquées.face à cela sassou saisit cette branche pour mieux l accrocher a l arbre de son pouvoir en brillant que cette branche ne casse pas.les admonestationsn y changeront rien.il ne s agit ni d eccuser sassou ni de protéger les mbochis mais de s appuyer sur des faits pour rendre compte de la situation politique du Congo dans fards et dans empathie.C est a ce prix débarrassés des émotions et des rancunes enfouies que les préconisations pour les solutions de sortie de crise seront possibles
    J espère que modestement la théorie des réseaux a aidé à faire le diagnostic d une situation politique congolaise ubuesque
    Bonne journee

  33. Lucien Pambou dit :

    Lire langue de bois au lieu de langue de nous

  34. Lucien Pambou dit :

    Lire dans fards et sans empathie
    Lire en pensant que cette branche ne casse au lieu de briller

  35. Anounaki dit :

    Il mange à tous les râteliers celui-là !

  36. Pelita dit :

    la thématique sur les réseaux est une chose pour comprendre les conditions actuelles de la situation politique congolaise. Cela est vrai. Maisa il est incroyable de lire la prise de position des gens intélligeants qui osent qualifier le tyran Sassou Nguesso de fort. Sassou Nguesso n’est pas fort.. Il est un crimininel, un assassin, génocidaire, un déréglé mental et n’est pas du tout un exemple à suivre. Le qualifier d’homme fort, revient à qualifier Adolkf Hitler de la sorte. Il ne faut pas défendre ce qui est indéfendable. Sassou Nguesso et son système est un danger pour le Congo, pour l’humanité un point trait. Comme l’a déjà écrit Sabouna »
    les gens normaux du monde civilisé, démocrates peuvent’ils se permettre de tolérer, de sympathiser avec un si dangereux criminel contre l’humanité, un détraqué mental et le laisser tranquillement monter, entretenir un système de type NAZI, un système clanique, familial, et corrompu , génocidaire en ces temps moderne? » Il est juste qu’ il est sincère de montrer les faiblesses, les erreurs des présidents précedents du Congo. Mais  » lire icin des phrases suivantes »Sassou a des puissants réseaux qui lui permettent de dissimuler sa dictature, ses crimes et continuer a concerver son pouvoir. Il faut ajouter que Sassou est tres intelligent quand il sagit de concerver son pouvoir. C’est cette intelligence qui manque aux autres politiciens congolais. » est de la pure bétise.Sassou Nguesso et sa clique qui se livrent à l’epuration #etnique, aux massacres des enfanfs, aux biens mal acquis sont des grands criminels contre l’humanit#e qu’ il ne faut pas du tout vanter en aucun cas.

  37. Lucien Pambou dit :

    A Pelita

    je suis un des thuriferaires de cette theorie du reseau ici sur congo liberty , voila pourqoui je me permets de repondre à certains de vos constats

    1/ quand dans le reseau on parle de fort il faut l entendre au sens second, mais vous avez le droit de le qualifier autrement comme vous le faites .Pour moi sassou est fort car il arrive à avoir malicieusement ses adversaires

    2/Sassou et son systeme constituent un danger pour le Congo.On attend que l ‘opposition face son travail meme si cela est difficile.il faut réflechir aux  » capabilités » de l ‘opposition de faire bouger intelligement les choses.Or l ‘oppostion comme la population reste tétanisé.Sassou le sait et il en joue ce qui lui donne de la force

    3/Qui dans l ‘opposition critique preuves à l ‘appui ce systeme clanique et mafieux comme vous le dites quasiment personne.l analyste que je suis se contente de faire le constat de mettre les elements sur la table pour que majorité et opposition s ‘en saisissent pour leurs propres thematiques et programmes

    4/oui je revendique cette capacité d ‘analyse « neutre » pour permettre aux uns et aux autres de construire leurs strategies.je mets les guillemets pour eviter les commentaires inutiles
    l ‘analyste que je suis mets les choses sur la table mais le citoyen congolais electeur se refuse d imposer son point de vue à ses compatriotes

    5/Vous dites à la fin de votre papier que Sassou est tres intelligent.Certs vous comprenez pourquoi il reste si longtemps aux affaires car il connait les acteurs politiques congolais comme les doigts de sa main

    Bonne soiree

  38. Bakala Téléma dit :

    Parfaitement en accord avec vous Pascal Malanda. Avec la haine et l’esprit de vengeance, nous n’allons pas reconstruire ce pays. Que dire dautre? Nous ne ne sommes pas tous au même niveau spirituel voir mystique pour prendre de la hauteur et se tenir la main pour construire le Congo dans la justice, la réconciliation et la paix.

  39. Félix BANKOUNDA MPÉLÉ dit :

    Cher pascal,
    Je suis en vacances, et m’étais imposé une petite distance, relativement à la réaction tout au moins, par rapport à l’actualité politique congolaise. Question de décompresser un peu. C’est nécessaire, je ne t’apprends rien, si on veut faire de vieux os, et ménager en quelque sorte ses méninges.

    Cependant, je n’ai pas manqué autant de sursauter que de rire, en lisant l’assertion suivante:  » Les Mbochis comme les Laris et les Mbembés sont suffisamment belliqueux pour se défendre, même sans pouvoir. Ces trois groupes ethniques sont d’ailleurs la peste du Congo à cause de leur fixation violente et maladive sur le pouvoir » !

    Est-ce pour rire ou je ne sais, une bêtise, comme les Congolais en ont l’habitude, et qui ne te ressemble pourtant pas. Je sais, par expérience, que les Congolais ont ce très grand défaut de confondre leurs sentiments avec la réalité !

    Pour revenir à l’assertion, je constate que même si, à tort évidemment, les Congolais considèrent que quand quelqu’un est président, cela suppose que c’est son ethnie qui est au pouvoir, avec toutes les incalculables méprises que cela comporte (principalement en cantonnant justement les membres de cette ethnie, en ne leur laissant pas le choix puisqu’ils sont vus comme tels alors qu’en réalité le pouvoir est et a toujours été l’affaire d’une bande, et que la grande majorité des membres d’une ethnie « au pouvoir » en est forcément exclue), je constate disais-je, à propos des groupes ethniques que tu cites, que si les deux premières (Mbochis, Laris), selon TA LECTURE de la vie politique congolaise (ou africaine) ont indiscutablement été au pouvoir, tel n’est pas le cas de la troisième (les Béembés) ! J’ai toujours été frappé par cette représentation pour le moins irrationnelle de nombreux Congolais. Lissouba n’était ni Béembé, ni de la Bouenza dont ils (les béembés) dépendent et, surtout, ils détestaient presque viscéralement ceux que, pour des raisons politiciennes, une certaine classe politique appelait « La bande des quatre ». Par contre, ils ont un sens hyper aiguisé de la performance, de la concurrence et du défi qui fait qu’ils ont globalement et spontanément choisi de soutenir Lissouba, parce qu’ils le trouvaient comme représentatif de ces qualités, au détriment de toute autre personnalité politique issue de leur ethnie. Ce qui fait qu’en 1992, il n y a eu aucun parti politique dont le leader était béembé, alors que, comme tu le sais, tous ceux qu’on appelle les grandes ethnies congolaises (démographiquement parlant je suppose, mais aussi en fonction du tempérament) avaient en quelque sorte un parti représentatif (les Vilis, les Laris, les Kongo, les Mbochis, les Kouyou, etc).
    Je me suis, ainsi, toujours demandé, pourquoi cette lecture aussi facile et paresseuse des faits! Mais, au fond, je le sais. Je sais que c’est UNE DES GRANDES PATHOLOGIES POLITIQUES CONGOLAISES, qui consiste à présumer, à coller, sans le moindre bénéfice du doute, à l’autre en face son propre défaut pour s’exonérer, s’autoriser ce défaut : le Congolais sait ce qu’est un acte immoral, en l’occurrence un fait ou un geste tribal, mais s’autorise souvent à le faire en se disant tout de go, sans aucune justification objective, que l’autre est tribal et qu’il est tout à fait normal que je pose un geste de cette nature sans complexe du tout parce que l’autre l’est ! Et cela, de toute bonne foi ! tu vois donc le risque, l’irrationalité et la bêtise que constitue cette pathologie. Et, je t’ai, en quelque sorte, pris en flagrant délit de cette lecture. Une petite anecdote, vraiment authentique, m’avait été rapportée à Brazzaville par un ami, enseignant de philosophie au lycée de Mouyondzi : à l’occasion du décès d’un notable originaire de Mouyondzi en 1995, un ancien combattant de la guerre d’Indochine, Lissouba y était descendu et avait été contraint par les notables de là-bas à une causerie politique. ceux-ci lui disent illico « nous ne comprenons pas qu’alors que Mouyondzi t’a très massivement suivi, nous ne soyons représentés par personne dans ton gouvernement « . Tu vois tout de suite le quiproquo. Lissouba a failli tomber du siège où il était assis, et est resté des minutes sans voix, avant d’esquisser, même s’il avait déjà compris le malentendu que « tout le monde, les autres régions y compris dans la Bouenza disent au contraire que c’est vous de Mouyondzi, vous les Béembés qui avez la plus grande part »; en citant évidemment ce que l’on appelait la Bande des quatre ou des cinq (y compris la dame). Réponse cinglante des notables  » Ah non président, ceux-là ne sont pas de chez nous! Ce sont tes amis. La preuve, ils n’ont ni femme de chez nous, ni aucune maison chez nous ici, et la majorité d’eux ne savent même pas parler Béembé. Tu aurais pu nous consulter, et il n’est pas tard, pour que l’on te désigne nos choix. Ainsi, tu pourrais virer ceux que tu viens de nommer là, et qui ne représentent qu’eux-mêmes. Ils se seraient présentés ici pour la députation que nous ne les aurions pas élus… ».
    Voilà la réalité, et la complexité de cette question, souvent ignorée et qui pousse parfois à ce que j’appelle souvent des raccourcis. Sur l’anecdote que je viens de te raconter, si monsieur Tamba tamba qui avait le seul élu comme député dans une contrée très éloignée du centre de Mouyondzi (à Soulou) en 1992 où il était en ballottage défavorable avec François Nguimbi (qui est Kuini-Béembé), c’est parce que justement le Pr et futur président avait demandé au plus jeune Nguimbi de se retirer par respect pour laisser la place à l’aîné.
    Voilà ce que j’ai voulu te dire pour nuancer ton propos, et partant certaines affirmations et idées fausses, et très répandues chez certains compatriotes, comme celle soutenue de « la fixation violente et maladive pour le pouvoir des…Béembés » qui est bien évidemment et objectivement fausse, et qui est une bonne démonstration de ce que j’appelle LA PATHOLOGIE CONGOLAISE DU TRIBALISME PRÉSUMÉ, sans aucun sens du doute, et qui ne fait bien souvent que refléter le degré de « tribalité » de leurs auteurs, sans qu’ils ne s’en rendent vraiment compte. S’il n’était pas tard (il est 5h20 du matin et il est temps quand même que j’aille rejoindre le Royaume de Morphée), je t’exposerai comment, sur cette erreur monumentale, sur ce subjectivisme, et exemples à l’appui, les Congolais en sont arrivés, précipitamment et par raccourcis, à soutenir que les votes sont ethniques et qu’il faut institutionnaliser le bipartisme ou le tripartisme, une proposition autant empiriquement fausse qu’injustifiable. Surtout, elle serait manifestement anti-démocratique….
    Je te développe mes explications à cet égard la nuit prochaine. C’EST PROMIS

  40. Bakala dit :

    Non Félix. Voyons! Les plus proches collaborateurs de Lissouba étaient les Béembé, Kugni et Tsangui. Ne déformons pas la réalité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que le pouvoir de Lissouba était Béembé. On peut en dire autant des Kugni et Tsangui qui verrouillaient tout. C’est un constat historique et sociologique.

    Par ailleurs, le mode de désignation des ministres dont vous faites mention avait cours du temps de Youlou qui consultait les notables des grands groupes ethniques pour lui désigner des ministrables. Cette façon de faire s’inscrivait dans un contexte précis qui est révolu aujourd’hui. Et même là ces ministrables une fois devenus ministres étaient d’abord des membres de leurs partis politiques.

    Pour finir, là où Malanda a pêché par excès c’est quand il accole aux Béembé le qualificatif de belliqueux. C’est exagéré vu que personne ne peut dire que les Béembé sont à l’origine des tueries des congolais ou de tentatives de prise de pouvoir par la violence.

    Une note personnelle: le notable ayant fait la guerre d’Indochine et mort en 1995, était-il des ceux qui disait que les balles rebondissaient sur le corps? J’ai connu un ami de mon oncle, un ancien combattant d’Indochine, que j’ai perdu de vue depuis longtemps, dont la chienne avait mis au monde un singe. Ne rigolez pas. C’est une histoire vraie ayant eu lieu en 1978. Ce monsieur était un ancien combattant dont le contenait les lettres M, S, K, O, A, U et il portait des lunetttes.

  41. Pascal Malanda dit :

    Très cher Félix
    Bonnes vacances ! Repose-toi bien et surtout préserve-toi. La décompression, nous en avons tous grand besoin.

    Mon assertion est le résultat d’une longue et froide analyse du landerneau politique congolais depuis 1957. Le constat est amer et alarmant, mais il n’engage que moi.

    Mbochis-Kouyous, Kongos-Laris et Bembé (ou mieux Béembés comme tu le précises) ont été à la pointe de toutes les nombreuses guerres fratricides qui ont ruiné le Congo depuis 1957. Est-ce un hasard que des 6 présidents qu’a connus le Congo (j’exclus sciemment la courte intérim d’Augustin Poignet le Yaka à moitié, puisque métis franco-congolais) 5 sont de ce groupe d’ethnies ‘emmerdeuses’ (si tu me permets le terme et ce n’est pas pour rire). Le cas de Lissouba et des Béembés est spécial, mais répond à la même logique. Lissouba n’aurait jamais été élu sans le soutien massif des Béembés. Une fois élu, Lissouba n’aurait jamais survécu à la première crise ayant abouti à la guerre fratricide entre « Niboleks » et « Tcheks » sans la milice Aubevilloise, puis Mamba et Cocoyes, dont l’ossature était largement béembé. Souviens-toi comment Nguembo a défendu ce pouvoir bec et ongles avant de cogérer avec Bikinkita la Commission conjointe de pacification.

    Je te le concède, les béembés sont très calculateurs (cf. les travaux de recherches de l’Orstom cités par Philippe Engelhard dans L’homme mondial où il analyse brillamment les prémices du capitalisme chez les Béembés et les Chinois à la fin du XIXème siècle ). Leurs candidats potentiels qui formeront plus tard la bande des quatre, sachant qu’ils n’avaient aucune chance de l’emporter ont préféré se mettre à la disposition de Lissouba. En soit, la démarche est très politique puisqu’elle permet de maximiser les chances de réussite. Que pèse le MUST de Claudine Munari par exemple, le premier parti à ossature béembé ? Le hic, c’est qu’après la victoire, ils ont monopolisé le pouvoir de Lissouba, pris en otage par leur hégémonie dévastatrice. Si tu as connu Diata-Moutabala entre 1992 et 1997, tu n’ignores pas les ravages occasionnés par les conséquences de la gestion de cette fameuse bande des quatre ou mieux des 5.
    Quant à l’anecdote que tu rapportes au sujet du voyage de Lissouba à Mouyondzi, elle ne fait que conforter ma lecture du drame ethnocentriste au Congo. J’ai plus ou moins côtoyé tous les membres de la bande des 4-5. Tous parlent parfaitement le béembé, donc le narrateur abuse ; c’est de bonne guerre. Là où il a raison, c’est qu’en dehors de la dame qui avait un pied-à-terre par son paternel à Kengué, les autres n’avaient rien construit au bled, même si Moukouéké s’est tapé une bâtisse respectable sur le tard à Moukala. De là à dire que les notables avaient d’autres préférences à cause de leur manque d’attache c’est aller trop vite en besogne.

    Cher Félix,

    Au Congo LA PATHOLOGIE CONGOLAISE DU TRIBALISME PRÉSUMÉ n’est pas une élucubration. Pire, le TRIBALISME n’est pas PRÉSUMÉ, il est avérée. L’ethnocentrisme est une plaie de notre jeune nation. Je viens de finir la lecture des œuvres d’Ambroise Noumazalay, un des pères de cette dérive. A la fin de sa vie, il fait un constat douloureux de l’impasse dans laquelle le « monstre » PCT qu’il a co-créé et dirigé pendant des années a entraîné le pays après avoir lamentablement échoué à devenir un parti réellement national. UPADS, MCDDI, RDD, RDPS etc ne sont que des clones du PCT. Ils sont tous sortis de la même matrice tribale. Nous devons aller au-delà de cet échec dans une aspiration réellement nationale. Pour cela, il est nécessaire de revisiter froidement notre histoire récente et d’en tirer les enseignements qui s’imposent. C’est à ce prix que nous construirons une vraie nation, libre, prospère, démocratique et juste.

    Cher Bakala
    Tu dis :
    « Par ailleurs, le mode de désignation des ministres dont vous faites mention avait cours du temps de Youlou qui consultait les notables des grands groupes ethniques pour lui désigner des ministrables. Cette façon de faire s’inscrivait dans un contexte précis qui est révolu aujourd’hui. Et même là ces ministrables une fois devenus ministres étaient d’abord des membres de leurs partis politiques. »

    Ce mode, bien qu’en déphasage avec la démocratie avait le mérite d’épouser la complexe réalité congolaise. Le colon ne s’y était pas trompé, lui qui, ayant investi dans l’étude anthropologique de ses administrés avaient compris l’importance des notabilités, de la justice coutumière etc. Nous aurions dû mieux nous en inspirer, quitte à les dépasser dans un projet national inclusif. Le PCT a supprimé ce mode de désignation, car il entravait son hégémonie. A la place, il a préféré créer une oligarchie qui coptait des sous-fifres dans les régions hostiles. Le résultat et désastreux : un pouvoir qui a évolué du nordisme au régionalisme, du régionalisme au clanisme, du clanisme au ‘’famillisme’’ et de ce dernier à la monarchie potentielle.

    « Pour finir, là où Malanda a pêché par excès c’est quand il accole aux Béembé le qualificatif de belliqueux. C’est exagéré vu que personne ne peut dire que les Béembé sont à l’origine des tueries des congolais ou de tentatives de prise de pouvoir par la violence. »
    Cher Bakala, dans mon propos, il n’y a pas que les Béembés qui sont belliqueux. Je désigne trois grands groupes autour desquels tournent les nombreuses guerres au Congo. C’est dans ces groupes qu’on trouve les milices qui ruinent l’avenir du pays. Les autres ethnies apportent leur soutien à ces grands groupes au comportement nocif pour la démocratie naissante au Congo. C’est mon point de vue ; très discutable, je te le concède, mais j’en suis convaincu.

  42. Tsoua dit :

    Pour votre gouverne , dans le gouvernement de YOULOU, il n y avait que 4 Laris , allez vérifier

  43. Félix BANKOUNDA MPÉLÉ dit :

    Cher Pascal,
    Ta réponse me satisfait globalement, principalement quand tu écris que « Le cas de Lissouba et des Béembés est SPÉCIAL, mais répond à la même logique. Lissouba n’aurait jamais été élu sans le soutien massif des Béembés. Une fois élu, Lissouba n’aurait jamais survécu à la première crise ayant abouti à la guerre fratricide entre « Niboleks » et « Tcheks ».
    Cependant, quand tu écris que cela « répond à la même logique », sans nuance du tout, là commence le problème puisqu’il n’y a à cet égard aucune comparaison avec les pouvoirs qui ont précédé, à base strictement ethnique puis clanique en définitive, comme on le voit présentement. Si des ressortissants d’un groupe ethnique, de surcroît démographiquement important, peuvent s’affranchir du lien ethnique pour aller soutenir une personnalité d’un groupe ethnique qui ne leur est pas sociologiquement très proche, et surtout très minoritaire pour ne pas dire effacé, cela relève plus du calcul politique que du simple réflexe ethnique. Et, universellement, la politique c’est bien souvent beaucoup de calcul. En plus, c’est loin d’être un détail puisque cela suppose que des membres majoritaires d’un groupe ethnique peuvent se départir du sentiment ethnique, peuvent négliger ou exclure de leur choix une personnalité de leur ethnie pour une autre capable de leur assurer la victoire politique, ce n’est déjà pas mal pour ne pas dire plus, dans la domestication ou le dépassement du sentiment ethnique.

    Pourquoi ne pas dire, souligner plutôt, mettre en exergue la personnalité propre de Lissouba, son charisme comme on le dirait en termes appropriés, pour expliquer ce mouvement massif, qui allait d’ailleurs au-delà de l’ethnie dont nous parlons, pour l’élargir à d’autres groupes des régions voisines que l’on a identifié extérieurement par l’acronyme de NIBOLEK, et même en dehors de ces groupes. Puisque même avec le vote massif de ces groupes, il fallait, principalement au deuxième tour, l’apport d’autres votes ou groupes, pour l’emporter, sur lesquels d’ailleurs, Sassou a joué « le coche et la mouche ».

    Tu remarqueras, pour justifier cette lecture, qu’il n’y a pas eu de même mouvement avant, et je ne suis pas sûr qu’il y’en ait postérieurement. Toujours par calcul, et dans l’ambition cette fois de virer le général-dictateur, tu remarqueras aussi que, globalement, les mêmes groupes se sont plus mobilisés, et massivement, pour Mokoko que pour les candidats à la présidentielle qui leur étaient ethniquement proches! Nulle part, dans le monde, le choix politique n’a délaissé le calcul, surtout quand il s’agit de la présidentielle. ET cela se vérifie en permanence dans l’actualité. Les individus, les groupes réfléchissent, discutent et essaient, sans jamais parvenir à l’unanimité, de peser pour parvenir à élire quelqu’un qui pourra satisfaire leurs intérêts individuels et collectifs. Regrettablement, et c’est ce que je dénonce, beaucoup de Congolais n’ont qu’un seul mode de lecture, qu’un seul mode d’interprétation de la politique qui est le tribalisme ou le régionalisme, en oubliant cette DONNÉE FONDAMENTALE ET UNIVERSELLE QUI EST L’INTÉRÊT, FINALITÉ DE LA MOBILISATION ET DU CHOIX DE L’ÉLECTEUR, même si je n’ignore pas qu’il y’ait des naïfs qui puissent persister à se mobiliser pour une personnalité par sensibilité ethnique. Mais ma conviction c’est qu’ils ne peuvent être que minoritaires.

    Clairement, je veux dire par là que la qualification et le procès ethniques des choix électoraux étaient plutôt trop exclusifs et précipités et, constitue, selon moi, ce que j’appelle la présomption du tribalisme. Surtout quand on sait que ça a été la première, et à ce jour, l’unique élection disputée, dans un cadre démocratique. Je ne suis pas, je répète, convaincu que des gens se bousculent pour reconduire un individu, un président qui ne leur a pas donné satisfaction sur leurs attentes, uniquement parce qu’il leur est proche. Si je crois par exemple que les mêmes, mais avec une érosion quand même, se seraient mobilisés en 97 pour élire Lissouba, c’était moins par la connexion tribale ou régionaliste, moins pour la réussite de son mandat bien au contraire, mais plus par réflexe de sécurité, parce que l’opposition avait choisi de mener le combat politique sous l’angle de la malhonnêteté, de la violence (tu as j’espère lu ma réflexion sur « L’épisode mokoko… »). Les attentes de la principale base de l’élu étaient telles que d’une façon ou d’une autre, s’il n y avait pas eu des violences dites guerres civiles, et surtout avec des privilégiés qui naissaient et qui ne s’en cachaient pas, l’électorat de Pascal LISSOUBA se serait érodé. PARCE QUE, UNE FOIS DE PLUS, IL S’AGISSAIT D’UN ÉLECTORAT RATIONNEL, D’UN ÉLECTORAL ‘CALCULATEUR’ comme tu l’as reconnu. Je ne parle même pas des frictions ou conflits au sein des groupes communautaires qui pensaient, à tort ou à raison, avec ou sans excès, qu’un groupe avait pris le dessus sur les autres, et qui faisaient que la Bouenza était au bord de l’éclatement, en raison de la guérilla au sein de son élite. Des préoccupations tout à fait inhérentes à la politique, universellement, ou presque.

    C’est pour cela que je pense, et est toujours soutenu que, moins que de lire la politique toujours à travers l’unique prisme tribal, c’est par et sur le bon fonctionnement de l’Etat, par les contrôles sérieux et efficaces, par une loi bien détaillée et rédigée sur LE TRIBALISME AVEC LES SANCTIONS LIÉES que nous devons régler et étrangler assez vite ces questions et non avec nos propres émotions, notre subjectivisme et notre irrationalité. Je rappelle que la Charte de l’Unité nationale, adoptée par la Conférence nationale en juin 1991, recommandait déjà l’adoption d’une telle loi.

    TRÈS HONNÊTEMENT, COMMENT PEUT-ON CONSTRUIRE UNE THÉORIE DE L’ÉLECTION ETHNICISÉE À PARTIR D’UN SEUL EXEMPLE QUI EST 1992, SANS ATTENDRE L’ÉVOLUTION OU LES RÉACTIONS DES DES MÊMES ÉLECTORATS SUR DEUX OU TROIS EXERCICES ! Est-ce scientifique! Est-ce rationnel ! Est-ce débarrassé de présomptions ou préjugés connus, de nos propres fantasmes.

    Un argument et une anecdote à ce propos cher Pascal: trois ou quatre mois avant l’élection présidentielle de 1994 en Afrique du sud, notre cher Mandela est l’invité de PPDA au JT de 20 h. Entre autres, le journaliste lui lance, vers la fin de l’interview, « ainsi donc vous êtes assuré d’être le prochain président de l’Afrique du sud ! ». Mandela lui répond « peut-être mais je ne sais pas » . PPDA ajoute « puisqu’il y a une très grande majorité de noirs, ils vont forcément voter pour un Noir ». Réponse magistrale de Mandela,  » JE PENSE QUE CE SERA PRINCIPALEMENT LE VOTE DES FRUSTRÉS, TRÈS MAJORITAIRES, D’HIER POUR CELUI QUI PEUT SATISFAIRE OU COMPENSER LEURS FRUSTRATIONS, ET NON LE VOTE DES NOIRS POUR UN NOIR ».
    Tu vois, cher Pascal, que ces nuances sont souvent absolument éclipsées au profit d’une lecture exclusive par les tripes, et c’est cette précipitation, cette exclusivité que je considère comme étant le danger. Puisque, quels que soient les mécanismes que nous proposerons pour l’avenir, les vestiges de ce phénomène, que je n’ignore ou ne méconnais pas, persisteront encore et conserveront leurs vestiges. Mais ne caricaturons pas, n’en rajoutons pas. Peux-tu exclure cet argument, cette lecture de Mandela dans l’expression des suffrages au Congo en 1992! Car, comme tu le sais, au nom du parti unique et de l’unité nationale, le PCT était une formidable machine de promotion des fractures tribales, de fortes inégalités, avec les frustrations massives qui allaient avec, et qui, d’une façon ou d’une autre, ont aussi énormément influence ou déterminé les votes de 1992. Cela les Congolais, l’élite et surtout les défenseurs actuels d’un bipartisme ou d’un tripartisme irrationnel et insoutenable, parce que victimes de leur propre ‘tribalité’, comme je le disais plus haut, ne le voient pas.
    Voilà cher Pascal, en attendant de répondre, dans un post ultérieur, à d’autres questions de détail sur tes deux post, et à Bakala Téléma

    A propos de « Je te le concède, les béembés sont très calculateurs (cf. les travaux de recherches de l’Orstom cités par Philippe Engelhard dans L’homme mondial où il analyse brillamment les prémices du capitalisme chez les Béembés et les Chinois à la fin du XIXème siècle ). Leurs candidats potentiels qui formeront plus tard la bande des quatre, sachant qu’ils n’avaient aucune chance de l’emporter ont préféré se mettre à la disposition de Lissouba. En soit, la démarche est très politique puisqu’elle permet de maximiser les chances de réussite »
    On s’accorde sur cette lecture, qui dénote plutôt une démarche rationnelle et politique des acteurs. j’ajoute, une petite référence dans ton panier dont tu disposes peut-être déjà. L’ouvrage de Georges DUPRÉ, intitulé « Espace et historicité chez les Béembés du Congo. Les naissances d’une société ». Et il met en exergue et démontre les caractères due ce groupe. La prédominance du travail, du dynamisme, de la compétition et du défi. Ce qui fait que dans ce groupe ethnique on considère la pauvreté, la faiblesse comme une tare. Ainsi, bien souvent les familles n’aiment pas trop avouer leurs problèmes ou ce dont ils ont été victimes pour éviter d’être moqués. C’est ce qui explique aussi des failles hyper nombreuses ( de vingt à 80 souvent), parce que, en réalité, chez les Béembés, la notion de famille est de très loin plus importante que l’ethnie, et surtout la région. Et, pour expliquer pourquoi les personnalités notées n’avaient pas la chance d’être soutenues, la philosophie dominante du groupe
    considère qu’ils doivent souvent se garder d’aller soutenir une personnalité d’une autre famille, parce que ce serait participer à la promotion de cette faille sur la leur propre. Et c’est très courant, et ça persiste.

    Tu dis par la suite « Au Congo LA PATHOLOGIE CONGOLAISE DU TRIBALISME PRÉSUMÉ n’est pas une élucubration. Pire, le TRIBALISME n’est pas PRÉSUMÉ, il est avérée »

    Personne honnêtement ne peut nier le phénomène. Ce que j’ai voulu te dire ou dénoncer c’est le mode exclusif de lecture de la politique par ce biais, et surtout l’absence de doute. De telle sorte que l’on présume déjà celui qui est en face de tribalisme, on l’enferme dans le carcan, alors qu’il n’est toujours pas le cas et, partant, présumé tribalisme, à terme il finit parfois par l’assumer de guerre lasse. Tu vois bien la nuance, les conséquences de la présomption, d’une lecture à sens unique et qui, en définitive, ne laisse aucune issue à la sortie et ne peut que conduire à son enracinement, au nom du fait que tout le monde est tribaliste. ET C’EST FAUX TU LE SAIS !

    « L’ethnocentrisme est une plaie de notre jeune nation. Je viens de finir la lecture des œuvres d’Ambroise Noumazalay, un des pères de cette dérive. A la fin de sa vie, il fait un constat douloureux de l’impasse dans laquelle le « monstre » PCT qu’il a co-créé et dirigé pendant des années a entraîné le pays après avoir lamentablement échoué à devenir un parti réellement national. UPADS, MCDDI, RDD, RDPS etc ne sont que des clones du PCT. Ils sont tous sortis de la même matrice tribale ».

    Je te dirais à ce propos, outre de rappeler qu’il ne faut pas généraliser, outre qu’il ne faut pas plaquer sur les autres ses propres fantasmes ou visions, que cette pratique c’est principalement un fait urbain, et surtout un fait des élites politiques. Je ne suis pas sûr que la personnalité dont tu parles ne le savait pas bien avant son crépuscule terrestre. je pense qu’il a pratiqué le phénomène de façon assumée, pour des raisons et intérêts politiciens, et a voulu par malice s’en dédouaner. Ne t’en fais pas, j’ai longtemps lu et suivi ses paroles et écrits. Il appartient à ses Congolais de toutes parts, à cette élite qui, pour exister ou défendre ses intérêts, mettait en exergue en premier lieu la tribu et la région, parce que ça marche toujours comme argument. Et ça continue. Je ne t’apprends rien sur la création de la SOKADO (Soundi, Kamba Dondo) dans la Bouenza justement, sous Lissouba, déguisés en Rénovateurs au sein de l’UPADS, avec comme porte-parole Maboundou. Dès l’arrivée de Sassou dans les conditions que tu connais, ils se sont tous précipités, avec Bounkoulou, à rejoindre le PCT. Tu peux toi(même, à partir de là, déduire pourquoi l’élite et aujourd’hui même ceux qui n’y appartiennent pas, se précipitent toujours à avancer le fait ethnique comme exclusive lecture.Parce que c’est un « fourre-tout’ dans l’explication, un argument facile et qui permet de tout justifier et revendiquer…

     » il est nécessaire de revisiter froidement notre histoire récente et d’en tirer les enseignements qui s’imposent. C’est à ce prix que nous construirons une vraie nation, libre, prospère, démocratique et juste », dis-tu.

    J’ai tendance à comprendre par là que tu es de ceux qui pensent qu’il faudra discuter et mettre sur la table les événments de 1959. Franchement cela m’a toujours fait rire. les politiques ont toujours volontairement alimenté le fait tribal, non pas par conviction, mais par manipulation, par machiavélisme. 1959 aujourdhui c’est une parfaitement une manipulation, une affaire des gens d’un certain âge, minoritaires, et je ne suis pas sûr que nos plus jeunes de moins de 40 ans, qui sont de près de 65 pour cent, soit préoccupés même pour deux minutes de ces événements cher Pascal. C’est une vraie escroquerie aujourd(hui que de mettre cet événement, au nom de la rectification des comportements politiques alors que objectivement c’est une instrumentalisation. Si c’était cela la problématique, il faut expliquer pourquoi, au nom de cette seule problématique nord-sud, Sassou n’est pas parti tranquillement pour laisser Mokoko, du nord comme lui, prendre le pouvoir, et laisser l’impression d’être un démocrate. Tu vois bien que cette affaire, dont Noumazalai surtout a été maître, comme tu le sais, n’était qu’une vraie machination politique. C’est par d’autres canaux que j’ai esquissé plus haut, la réforme qui consiste à bien asseoir l’Etat et ses contrôles, LA RÉFORME DE L’INSTITUTION PRÉSIDENTIELLE PRINCIPALEMENT, que nous devons mettre fin ç cette manipulation, et non en ressuscitant, explorant ou psychanalysant 1959. JE SUIS SÛR QU’IL Y AURAIT DES PLUS JEUNES, TRÈS MAJORITAIRES JE RAPPELLE, QUI CONSIDÉRERAIENT CELA POUR UNE LOUFOQUERIE. ET ILS N’AURAIENT PAS TORT…

    « Seul le pardon ouvrira la voie à une véritable renaissance du Congo. La haine et la vengeance ne feront que prolonger la souffrance actuelle qui sera pire sans la paix et la justice des cœurs » .

    Ça c’est ton éternel problème problème cher Pascal, ou tu sempbles plus te mettre, te plaindre du sors de ceux-qui n’ont fait que semé du mal de dizaines d’années, sans te mettre à la place des victimes. Le DROIT existe, et même eux-mêmes aujourd’hui, le mettent en exergue. Là, si tu parles encore d’impunité générale, à la suite de ces crimes massives et multiformes, il faudra tout simplement enterrer le droit pour l’avenir, et pour longtemps. Tu voisbien que cette formule de la Coonférece nationale a montré ses limites. Et, je peux te rassurer que sa Constitution de 2015 es absolument inopérante, en droit évidemment.

    « Le jour où la majorité des Congolais cesseront de se fixer sur Sassou et commenceront ensemble à penser à l’avenir du Congo que nous construirons après Sassou, nos malheurs prendront fin »

    Ça c’e n’est qu’une bonne profession de foi cher Pascal. Objectivement, Sassou qui a lui-même un problème psychologique, de façon indiscutable; prend bien son pied en humiliant, en frustrant et tuant. Et toi, fidèle à tes principes apparemment évangéliques et égal à toi-me, tu accables les victimes en toujours répétant qu’il faut que les Congolais cessent de fixer leur haine sur Sassou pour que leurs malheurs prennent fin. Franchement, en dehors des principes bibliques dont la fausseté depuis l’aube des temps est manifeste puisque théoriques, on ne comprend pas ton équation. Surtout quand tu considères que demander des comptes aux responsables c’est la revanche, alors que le monde entier sait que ÇA S’APPELLE LE DROIT. Vraiment incroyable, incompréhensible et révoltant par dessus le marché!

    « Nombreux sont les Congolais qui n’ont qu’une seule chose en tête à la disparition de Sassou : régler le compte à son entourage, détruire Oyo, pourchasser tous les Mbochis »
    Avec ça, tu tiens le même discours que le fils de Sassou et sa soeur qui disent que les Congolais sont jaloux d’eux! Non cher Pascal, il faut arrêter ce discours qui accable les victimes et, je me demande parfois si tu t’en rends compte. Il y aurait même des gens pour penser que c’est un appel du pied que tu fais pour les prochaines évolutions. Un groupe de bandits pillent, humilient, tuent à satiété depuis des décennies et toi tu trouves qu’on en veut à eux, en occultant totalement les faits générateurs. Est(ce le syndrome de Stockholm au degré suprême! C’est incompréhensible

     » si Sassou n’a jamais respecté ses propres constitutions, ce ne sont pas ses lieutenants qui le feront après sa mort. Ils ont été à «trop bonne école ». Ils ont appris à piétiner la loi »

    Là c’est bon et, dans tous les cas, je t(ai dit plus haut que juridiquement son chiffon constitutionnel ne vaut rien. IL EST CONSTANT EN DROIT QU’UN TEXTE OU AUTRE FAIT JURIDIQUE ÉTABLI DANS LA CONTRAINTE EST TOUT SIMPLEMENT INEXISTANT. Le monde entier, et les vidéos peuvent être retrouvés, a pu constater des élections ou le référendum sous le contyrôle des blindés dans les grandes villes, pour un pays qui n’était pas en guerre. Donc, ça c’est un détail, et on se fout de ses lieutenants…
    Voilà

  44. Anonyme dit :

    Cher BAKALA,

    Tu dis que « Non Félix. Voyons! Les plus proches collaborateurs de Lissouba étaient les Béembé, Kugni et Tsangui. Ne déformons pas la réalité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que le pouvoir de Lissouba était Béembé. On peut en dire autant des Kugni et Tsangui qui verrouillaient tout. C’est un constat historique et sociologique. »

    Mon problème n’est pas là, et ce n’est pas cela que je nie, puisque la plupart des pouvoirs, y compris en occident, ont un socle. Pascal Malanda, dans la réponse qu’il m’a faite, reconnait ce que je dis, à savoir que c’est sans équivalant, sans précédent dans notre histoire politique que des grands groupes ethniques se départissent des personnalités de leur ethnie pour aller soutenir une personnalité issue d’une ethnie très minoritaire, voire feffacée. Et, sur cette base, je dis que l’on ne peut pas réduire l’explication à un simple réflexe ethnique. Il faut forcément introduire d’autres grilles de lecture.
    Ainsi, tu uras tout le détail de ta réponse sur la longue réponse que je viens de lui assurer.
    En gros, je pense que l’eereur des Congolais c’est de borner la lecture du politique exclusivement au prisme tribal, et que dans ce sens, sans qu’ils ne le sachent, ils sont eux-mêmes enfermés dans le carcan tribal; qui fausse tout.
    En plus, on ne peut pas objectivement tirer des conclusions, théoriser des élections ethniques puisque, depuis l’indépendance, il n’y a eu qu’une seule saison d’élections démocratiquement disputées. Tu sais bien qu’une théorie se construit sur des faits qui se répètent et, je ne suis pas sûr que des gens que Pascal Malanda lui meme reconnaît comme calculateur, l’ethnie considéré, aurait persisté à toujours aller voter dans le même sens, s(ils n y trouvent pas leur compte. Cela vaut pour beaucoup de groupes ethniques, au bout de quelques exercices réellement démocratiques.
    Voilà, réfère toi, comme je le dis, sur l’ample réponse sur Malanda…

  45. EndirectdeBrazza dit :

    il y a des gens qui écrivent des commentaires trop long, trop stupide, pendant ce temps, lui il prépare son fils, c’est monsieur rusé, c’est une arrete de poisson qui s’accroche a la gorge, en 97 ces cobra etaient de toutes les ethnies, c’est ensemble qu’on peut esperer faire échouer son plan.
    la dispora congolaise ne fait rien en dehors de la sape de singes

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