Nous avons présenté l’Assemblée fédérale dans la publication précédente, aujourd’hui nous nous intéressons au Conseil fédéral, le gouvernement de la Fédération, en détaillant ses rôles et responsabilités dans la Fédération. Mais avant, une mise au point s’impose.
La coupure profonde dans l’histoire de notre pays a été la colonisation, alors qu’il y a une continuité évidente entre les attelages coloniaux et l’État contemporain qui se dit indépendant. Mais cela veut dire que les sociétés actuelles se trouvent dans un rapport ambigu, voire schizophrène, par rapport aux États qui prétendent parler en leur nom, alors qu’ils ne font, pour l’essentiel, que prolonger les structures coloniales. Cette coupure a laissé des hiatus, la société congolaise des années 2000 est plus tribale que celle des années 60, qui sont allés grandissants empêchant la construction d’une histoire nationale. Faut-il le rappeler que la colonisation n’était pas venue pour construire des états mais un marché structuré par des processus d’exploitation/expédition. L’organisation des colonies n’avait donc pas pour objectif principal de construire une nation, une fiction qui aurait pu servir à fédérer les cultures et les ethnies qui occupaient cet espace, d’où l’absence de symboles fédérateurs. Or, les nations s’enracinent dans des mythes nationaux communs, communément appelés « roman national ». Les Français ressassent leur histoire de Charlemagne à De Gaulle en passant par Napoléon et Victor Hugo, les Britanniques de Richard Cœur de Lion à Elisabeth II en passant par la Reine Victoria, Nelson et Churchill, la nôtre commence à la fin du 19ème siècle ignorant royalement que les peuples qui vivent sur le territoire du Congo ont connu de grands Royaumes. Le fédéralisme nous permet de nous réapproprier notre espace, notre histoire et d’écrire ce roman national. En nous réappropriant nos régions nous nous donnons les moyens de réécrire son histoire séculaire et, in fine, celle de la Nation. Il nous permet aussi de reconstituer le puzzle d’une Afrique déchiquetée par la colonisation au-delà des frontières imposées par la Conférence de Berlin, le rêve de nos glorieux aînés.
[Indésirable, impraticable, inopérante, conflictuelle, contraire à l’histoire. Les qualificatifs employés pour analyser la mise en place d’une nouvelle organisation fédérale en Éthiopie à partir de l991 exprimaient le désarroi et le scepticisme, Albert Rimbaud « La négation de l’Éthiopie ? ». La plupart des analystes familiers de ce pays avaient vu en quelques années s’effondrer le régime révolutionnaire tenu par la plus grande armée d’Afrique, sous l’autorité du lieutenant-colonel Mengistu Haïlé Maryam. L’époque était à la perte des repères les plus assurés – certains, à l’instar de François Furet, parlaient même d’illusions.
Dans le cas du régime de transition éthiopien, c’est notamment l’usage du critère ethnique comme principal outil du redécoupage des unités administratives qui fit l’objet des anticipations les plus catastrophistes. En exposant les lignes de fractures du pays pour en faire la base d’une architecture nouvelle du pouvoir, les nouveaux dirigeants éthiopiens, issus de la coalition de plusieurs mouvements rebelles sécessionnistes, étaient soupçonnés d’entraîner vers la dissolution violente cette nation historique, constituée par plusieurs siècles de souveraineté indépendante. Un sort comparable aux Balkans, lieu commun de la désagrégation étatique le plus usité dans cette phraséologie d’experts, était prédit.
Malgré des contradictions internes, l’ethno-fédéralisme éthiopien, près de vingt ans après sa conception, tient toujours et n’a pas encore généré de crise majeure. Les tensions sont fortes, des accès de violence éclatent sporadiquement, mais les conflits les plus graves qui se sont produits ces dernières années sont moins liés à l’expression de tensions entre groupes locaux de dimensions variables ou au sein de chacun d’eux, qu’à des problèmes géopolitiques de dimension régionale et internationale, comme l’intervention militaire éthiopienne en Somalie entre décembre 2006 et février 2009 et le contentieux frontalier avec l’Érythrée, militairement éteint depuis 2000 mais faisant toujours l’objet de fortes tensions diplomatiques][1].
Le facteur de risques relatif à la partition ethnolinguistique ne s’est transformé en risque d’affrontements interethniques avérés dans le cas de l’Ethiopie. Or, celui-ci dans l’Etat-nation congolais fait de dizaines de milliers de victimes. Est-ce un fait ignoré par celles et ceux qui mettent ce facteur de risque en avant ? N’ont-ils pas vécu toutes les déchirures, les guerres, les emprisonnements pour motif politique … ?
Chapitre 3 Conseil fédéral et administration fédérale
SECTION 1 ORGANISATION ET PROCEDURE
Article 180 Rôle du Conseil fédéral
1 – Dans la Fédération du Congo, le Conseil fédéral est élu par l’Assemblée fédérale. Il est l’organe exécutif de la Fédération. L’élection a lieu tous les cinq (5) ans, à la session qui suit le renouvellement intégral du Conseil national.
2 – Le Conseil fédéral gouverne la Fédération du Congo, dirige l’administration, propose des lois et les met en œuvre. Il se réunit une fois par semaine et informe le public de ses décisions.
3 – Le Conseil fédéral est l’autorité directoriale et exécutive suprême de la Fédération.
4 – Il administre et gouverne la Fédération.
5 – La Fédération assure durablement sa prospérité.
6 – La Fédération du Congo soutient la cohésion nationale et œuvre au renforcement de la coopération internationale.
7 – Le Conseil fédéral se compose de 16 personnes, tous à la tête de départements parmi les huit que compte la Fédération. Il prend ses décisions collégialement. Le président de la Fédération apporte son soutien et coordonne les actions du gouvernement.
8 – Les membres du Conseil fédéral sont élus par l’Assemblée fédérale après chaque renouvellement intégral du Conseil national.
9 – Les membres du Conseil fédéral sont élus pour cinq (5) ans.
10 – Un des points essentiels de la politique intérieure et extérieure du Conseil fédéral se nomme « la solidarité ». Le Conseil fédéral encourage le vivre-ensemble entre les diverses régions et groupes ethniques du pays, les jeunes et les vieux, ainsi que les Congolais et les Etrangers. Il s’engage en faveur de l’égalité des sexes et des différentes éthnies qui composent la Fédération.
Article 181 Présidence
La présidente ou le président de la Fédération est élu(e) pour une année par l’Assemblée fédérale (les deux chambres réunies). Même si son titre le suggère, le président de la Fédération n’est pas le chef de l’État : dans la Fédération du Congo, cette fonction n’est pas assumée par une personne seule, mais l’est par l’ensemble du Conseil fédéral, qui accueille par exemple les chefs d’État étrangers lors de leurs visites officielles. Le président de la Fédération est « primus inter pares », c’est-à-dire premier parmi ses pairs. Il dirige les séances du Conseil fédéral et arbitre au besoin la discussion. En cas d’urgence, il a la compétence d’ordonner des mesures provisionnelles. S’il n’est pas possible de réunir le Conseil fédéral en séance ordinaire ou extraordinaire, le président de la Fédération décide à la place de celui-ci.
Le président ou la présidente de la Fédération assume durant son année de fonction certains devoirs de représentation. C’est lui qui tient les discours télévisés et radiophoniques pour la nouvelle année et la fête nationale du 15 août. Il accueille en outre le corps diplomatique. Il entreprend des voyages officiels à l’étranger. Il soigne aussi tout particulièrement les relations avec les Etats-fédérés.
Visites d’État et visites présidentielles
Le président de la Fédération n’est pas le chef de l’État comme le sont les présidents dans d’autres pays. Dans la Fédération du Congo, en effet, cette fonction est dévolue à l’ensemble du Conseil fédéral, lequel ne se rend quasiment jamais « in corpore » à l’étranger, sauf exceptions.
Dès lors, comme le président de la Fédération n’est pas le chef de l’État, des formules telles que « il effectue une visite d’État » ou « il est en visite d’État à l’étranger » dans de tels cas de figure, il faudrait parler de « visite présidentielle ».
Du point de vue de l’État hôte, en revanche, les choses sont différentes. En effet, bien que la fonction de chef d’État ne soit pas exercée par une seule personne dans la Fédération du Congo, il faut que le président de la Fédération puisse rencontrer les plus hauts représentants étrangers d’égal à égal.
Dès lors, les États étrangers peuvent très bien inviter le président de la Fédération « pour une visite d’État » ou le « recevoir en visite d’État ». Ces formules sont donc correctes. Il revient à l’État qui invite un représentant étranger de décider s’il convie son hôte à une visite de travail, à une visite officielle ou à une visite d’État avec les plus hauts honneurs protocolaires.
1 – Le président de la Fédération doit assumer des tâches particulières lors de son année de fonction: il doit veiller à une bonne collaboration au sein du gouvernement et assurer des tâches de représentation.
2 – La présidence du Conseil fédéral est assurée par le Président ou la Présidente de la Fédération.
3 – L’Assemblée fédérale élit pour un (1) an deux des membres du Conseil fédéral à la présidence de la Fédération et un autre à la Vice-présidence.
4 – Ces mandats ne sont pas renouvelables pour l’année suivante.
5 – Le ou la Président (e) sortant (e) ne peut être élu (e) à la Vice-présidence.
Art. 182 Principe de l’autorité collégiale et division en départements
1 – Le Conseil fédéral prend ses décisions en autorité collégiale.
2 – Pour la préparation et l’exécution des décisions, les affaires du Conseil fédéral sont réparties entre ses membres par département.
3 – Le règlement des affaires peut être confié aux départements ou aux unités administratives qui leur sont subordonnées; le droit de recours doit être garanti.
Art. 183 Administration fédérale
1 – Le Conseil fédéral dirige l’administration fédérale. Il assure l’organisation rationnelle de celle-ci et veille à la bonne exécution des tâches qui lui sont confiées et est composé de 16 membres (un ministre et un secrétariat d’Etat).
2 – L’administration fédérale est divisée en départements, dirigés chacun par un membre du Conseil fédéral :
- Le Département fédéral des affaires étrangères, représente la Fédération à l’étranger ;
- Le Département fédéral de la santé est notamment en charge de la sécurité sociale, de la solidarité et de la santé ;
- Le Département fédéral de justice et police s’occupe de thèmes tels que la sécurité intérieure, l’asile ou la criminalité ;
- Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports s’occupe principalement de questions militaires ;
- Le Département fédéral des finances s’occupe notamment des impôts et des finances publiques. ;
- Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche s’occupe des questions liées à l’économie, à la recherche et à la formation ;
- Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication est le département de l’infrastructure et de l’environnement ;
- Le Département de l’agriculture soutient les projets des Etats-fédérés dans un secteur prioritaire.
3 – La loi peut confier des tâches de l’administration à des organismes et à des personnes de droit public ou de droit privé qui sont extérieurs à l’administration fédérale.
Article 184 – La chancellerie
1 – La Chancellerie fédérale est l’état-major de la Fédération ; elle joue un rôle charnière entre l’Assemblée et le Conseil fédéral.
2 – Les membres de la chancellerie sont au nombre de 8 chacun (e) gérant un département de compétences de la Fédération.
3 – Les travaux des commissions de l’Assemblée sont transmis au Conseil fédéral via la Chancellerie.
4 – Le ou la président(e) de la Chancellerie dirige, outre les sections communication et soutien à la communication, la section d’aide à la conduite stratégique qui établit le plan de législature du Conseil fédéral et coordonne les travaux concernant les objectifs annuels du Conseil fédéral.
5 – Le premier vice-président est responsable du service présidentiel, qui conseille le président ou la présidente de la Fédération dans l’exercice de ses fonctions, notamment en ce qui concerne les contacts internationaux.
6 – Le deuxième vice-président s’occupe de la direction du secteur « Conseil fédéral ». A ce poste il assume, en coordination avec le chancelier de la Fédération et le porte-parole du Conseil fédéral, la responsabilité globale de l’exécution impeccable, en temps et en heure, des tâches en relation avec la préparation et le suivi des séances du Conseil fédéral. Il dirige en outre sept unités, parmi lesquelles figurent les Services linguistiques centraux (4 langues) de la Chancellerie fédérale et le Centre des publications officielles, dont il est responsable du point de vue stratégique, organisationnel et financier.
Article 185 – La Cour des Comptes
Les quatre missions de la Cour des Comptes
1 – Juger
La Cour juge les comptes des comptables publics. Sa compétence s’exerce sur tous les comptes. Elle peut conduire à mettre en jeu la responsabilité personnelle et pécuniaire d’un comptable public (ou d’un comptable de fait, c’est-à-dire une personne qui manipule de l’argent public sans en avoir le droit) si un déficit ou un manquement ont été constatés, si une recette n’a pas été recouvrée ou si une dépense a été irrégulièrement payée. La Cour vérifie que les organismes publics tiennent correctement leur comptabilité. Il s’agit d’une vraie enquête. Les rapporteurs ont accès à l’ensemble des documents administratifs et comptables des organismes audités.
2 – Contrôler
En pratique, partout où de l’argent public est engagé, la Cour veille à la régularité, à l’efficience et à l’efficacité de la gestion. Pour ce faire elle contrôle l’Etat et ses opérateurs, les organismes de sécurité sociale, les entreprises publiques, les organismes bénéficiant de dons ainsi que les établissements et services médico-sociaux et les cliniques privées. Ses observations sont communiquées aux institutions et organismes contrôlés, ainsi qu’à leurs autorités de tutelle.
3 – Certifier
Chaque année, la Cour certifie les comptes de l’Etat et du régime général de la sécurité sociale. Cette mission, confiée par la loi organique relative aux lois de finances garantit aux citoyens une information financière et comptable plus claire, lisible, et une image plus fidèle de la réalité financière de l’État et de la sécurité sociale.
Conformément à la loi fédérale la Cour certifie chaque année les comptes des Assemblées. Cette mission, qui vise à apprécier la conformité des états financiers au référentiel comptable de chaque Assemblée, porte sur la gestion des moyens, matériels et humains, mobilisés pour assurer leur fonctionnement.
La Cour des comptes, en liaison avec les chambres régionales des comptes, met en place des dispositifs destinés à assurer la régularité, la sincérité et la fidélité des comptes des Etats-fédérés et de leurs groupements. Ces dispositifs permettent d’établir les conditions préalables et nécessaires à la certification des comptes du secteur public local, qu’il s’agisse de la nature des états financiers, des normes comptables applicables, du déploiement du contrôle interne comptable et financier ou encore des systèmes d’information utilisés.
4 – Évaluer
La Cour participe, avec la Fédération, les Assemblées fédérale et régionale, le Conseil fédéral à l’évaluation des politiques publiques. Elle cherche à vérifier si les résultats d’une politique publique sont à la hauteur des objectifs fixés, et si les moyens budgétaires sont utilisés de manière efficace et efficiente. Le rôle de la Cour n’est pas de commenter les choix faits mais d’évaluer les conséquences et de formuler des recommandations pour atteindre les objectifs votés par le Parlement. Les pouvoirs publics peuvent ainsi fonder leurs décisions sur des analyses objectives. Elle dispose d’un droit de véto.
Article 186 – le droit de véto
1 – La cour des Comptes mène des audits sur tous les services et institutions de la fédération. Le rapport des audits établit des préconisations qui doivent être mises en œuvre impérativement par les secteurs ou domaines concernés.
2 – En cas de non-observation des recommandations, la cour dispose d’un droit de véto qu’elle peut exercer en toute circonstance quand il y a une non-conformité manifeste.
3 – Le rapport d’audit de la Cour des Comptes est d’une application obligatoire.
Article 187 – ELECTION des membres de la Cour des Comptes
1 – Les membres du Conseil national, du Conseil fédéral ainsi que le Chancelier ou la Chancelière de la Fédération sont élus pour cinq ans non renouvelables. Les juges au Tribunal fédéral (4) et à la Cour des Comptes (8) sont élus pour six ans parmi un groupe de 40 professionnels intègres (10 candidats par Etat-fédéré pour le Tribunal fédéral et pour la Cour des Comptes), sachants et compétents du monde du Droit et de la gestion (magistrats, universitaires, experts comptables et avocats) par les électeurs et électrices de chaque Etat-fédéré. Les candidats doivent faire campagne dans leurs Etats respectifs. Leur intégrité et impartialité sont évaluées sur des critères précis tous les deux ans par leurs électeurs qui peuvent mettre fin à leur fonction si ces deux (2) qualités sont remises en cause. Ils n’ont des comptes à rendre que devant l’Assemblée fédérale et la loi fédérale. Ces mandats ne sont pas renouvelables au bout de six ans. Un juge fédéral et deux magistrats à la Cour des Comptes par Etat-fédéré.
SECTION 2 COMPETENCES
Article 188 Politique gouvernementale
1 – Le Conseil fédéral détermine les buts et les moyens de sa politique gouvernementale. Il planifie et coordonne les activités de l’Etat.
2 – Il renseigne le public sur son activité en temps utile et de manière détaillée, dans la mesure où aucun intérêt public ou privé prépondérant ne s’y oppose.
ARTICLE 189 – Droits politiques
1 – Initiatives populaires
Les initiatives populaires ne viennent pas du Parlement ou du Conseil fédéral, mais des Citoyens. Elles sont considérées comme l’un des piliers de la démocratie directe. La Chancellerie fédérale assure le déroulement correct des initiatives populaires, de leur lancement jusqu’au vote.
2 – Les tâches de la Chancellerie fédérale
La Chancellerie fédérale accompagne le comité d’initiative dans la première phase de l’initiative populaire. Elle effectue un examen préliminaire pour valider le titre et les listes de signatures du comité d’initiative. Une fois les signatures récoltées par le comité et contrôlées par les Communes, les listes sont déposées à la Chancellerie fédérale afin d’effectuer le décompte final des signatures. Si 500.000 signatures valables ont été récoltées en 18 mois, la Chancellerie fédérale prononce l’aboutissement de l’initiative. Avec l’initiative populaire, les citoyens peuvent demander une modification de la Constitution.
3 – Qui peut signer une initiative populaire fédérale et comment les signatures sont-elles contrôlées ?
3.1 L’initiative populaire permet aux citoyens de participer activement au processus politique. Des conditions règlent la possibilité de signer une initiative populaire.
3.2 Qui peut signer une initiative populaire fédérale?
Toutes les personnes qui ont le droit de vote en Fédération du Congo peuvent signer une initiative – Fédération du Congo et Fédération des Congolais de l’étranger inclus. Les Congolais(e)s qui vivent à l’étranger peuvent signer des initiatives populaires s’ils ont plus de 18 ans et s’ils sont enregistrés dans l’ambassade du pays où ils résident.
3.3 Quelles sont les règles pour signer une initiative : conditions
Les personnes qui récoltent des signatures pour des initiatives doivent être attentives à bien respecter certains critères formels. Par exemple, il est important de récolter sur une même feuille les signatures d’électeurs ayant le droit de vote dans une même Commune politique, car ce sont les Communes, en premier lieu, qui contrôlent et valident les signatures. Si certains critères formels ne sont pas respectés, les signatures seront considérées comme nulles.
3.4 Contrôle des signatures
Les signatures sont contrôlées par deux autorités :
- Les Communes attestent la validité des signatures. Elles vérifient notamment si les signataires sont inscrits dans le registre des électeurs ou encore si une même signature a été donnée plusieurs fois.
- La Chancellerie fédérale contrôle que les signatures remplissent les exigences légales.
3.5 Initiatives qui peuvent être signées
Lorsque vous signez une initiative populaire, vous devez notamment écrire vos noms et prénoms à la main et de façon lisible et apposer votre signature de votre propre main.
ARTICLE 190 – Soutien au gouvernement
La chancellerie fédérale est l’organe central qui coordonne les travaux du Conseil fédéral et prépare ses séances. Elle assiste le président de la Fédération dans la direction des affaires gouvernementales, et assure les relations avec l’Assemblée fédérale (parlement).
1 – Affaires du Conseil fédéral
Les seize (16) Conseillers fédéraux se réunissent normalement chaque semaine en séance ordinaire. Le Conseil fédéral traite plusieurs affaires par an, ce qui implique que les rouages de l’administration soient bien huilés et les décisions préparées avec le plus grand soin. C’est la Chancellerie fédérale qui supervise la mise au point des dossiers et des documents soumis au Conseil fédéral. Elle met la dernière touche aux textes sous l’angle juridique et linguistique. Enfin, elle organise les séances après avoir consulté le département dont le chef assume la présidence pour l’année. Elle établit notamment l’ordre du jour, coordonne la procédure de co-rapport et rédige les décisions du Conseil fédéral sous la forme d’arrêtés juridiquement contraignants.
2 – Communication
À l’issue de la séance du Conseil fédéral, un représentant du gouvernement se tient généralement à la disposition du public pour répondre aux questions ayant trait aux décisions importantes. Les conférences de presse, dirigées par le porte-parole du Conseil fédéral, sont organisées par la Chancellerie fédérale, qui les diffuse en direct sur Internet et informe par différents canaux comme le site administratif et le compte Twitter du porte-parole du Conseil fédéral. La Chancellerie fédérale est également responsable de la brochure d’explications du gouvernement concernant les initiatives populaires.
3 – Législation
La Chancellerie fédérale est responsable de la législation concernant le fonctionnement du gouvernement et de l’administration, à savoir l’organisation du gouvernement et de l’administration, la procédure de consultation, les publications officielles et, dans une certaine mesure, le droit parlementaire.
4 – Aide à la conduite stratégique
À quoi ressemblera la Fédération du Congo en 2030 ? Quels défis devra-t-elle alors relever ? Telles sont les questions que la Chancellerie fédérale étudie pour le Conseil fédéral. Elle suit les tendances internationales et établit des scénarios, desquels elle tire des conclusions sur la nécessité d’agir sur le plan politique. Le programme de la législature, qui est établi tous les quatre (4) ans et dont découlent les objectifs annuels du Conseil fédéral, se fonde sur ces études. Le rapport de gestion du Conseil fédéral qui s’appuie sur le rapport de la Cour des Comptes examine par la suite si les objectifs ont été atteints.
5 – Accompagnement législatif
La Chancellerie fédérale assure un accompagnement législatif au sein de l’administration fédérale sur le double plan juridique et linguistique. Elle apporte également sa contribution au processus législatif qui se déroule au Parlement, dans les tribunaux fédéraux et d’autres organes habilités à édicter des actes normatifs. Au cours de l’accompagnement législatif, la Chancellerie fédérale examine les actes du point de vue formel (technique législative) et assure la qualité sur le plan linguistique en coopération avec l’Office fédéral de la justice dans le cadre de la Commission interne de rédaction. Ainsi, elle veille à ce que le droit fédéral soit homogène, intelligible et quadrilingue, et qu’il y ait concordance entre les différentes versions linguistiques au moment de l’adoption et de la publication des actes.
6 – Publications officielles
Les lois, ordonnances et arrêtés sont publiés aussi vite que possible. La Chancellerie fédérale est responsable de la publication de tous les textes juridiques dans la Feuille fédérale et dans le Recueil officiel. Tous les textes publiés sont accessibles en ligne. La version électronique prime même la version imprimée.
7 – Service présidentiel
Rencontrer des chefs d’État étrangers est l’une des tâches principales qui incombent au président de la Fédération, puisqu’il est chargé de défendre les intérêts de la Fédération du Congo à l’étranger. Le service présidentiel de la Chancellerie fédérale assiste à cet égard le département dont le chef assume la présidence. Il le Conseille ainsi pour les questions liées à la diplomatie et à la communication. En Fédération du Congo, le président de la Fédération n’exerce sa charge qu’une année. Le service présidentiel assure dès lors la continuité et l’efficacité : grâce à lui, chaque président de la Fédération peut bénéficier des expériences, des connaissances et des contacts des années présidentielles précédentes.
8 – Langues
Au service d’une population plurilingue, l’administration fédérale est tenue de diffuser ses publications en français, en Kikongo, en Lingala et en Téké. Les linguistes de la Chancellerie fédérale veillent à ce que, dans chaque langue, les lois et les autres textes officiels soient compréhensibles tout en étant corrects sur le plan juridique. Dans le cas des textes législatifs, c’est un travail subtil parce que les textes sont équivalents sur le plan juridique dans les quatre langues officielles que sont le français, le Kikongo, le Lingala et le Téké.
Article 191 – Droit d’initiative
1 – Le Conseil fédéral soumet à l’Assemblée fédérale des projets relatifs aux actes de celui-ci.
Article 192 – Législation et mise en œuvre
1 – Le Conseil fédéral édicte des règles de droit sous la forme d’une ordonnance, dans la mesure où la Constitution ou la loi l’y autorisent.
2 – Le Conseil fédéral veille à la mise en œuvre de la législation, des arrêtés de l’Assemblée fédérale et des jugements rendus par les autorités judiciaires fédérales.
Article 193 – Finances
1 – Le Conseil fédéral élabore le plan financier ainsi que le projet du budget et établit le compte d’Etat.
2 – Il veille, par la Cour des Comptes, à une gestion financière correcte.
3 – Afin d’assurer la même qualité de service à tous les membres quel que soit leur « Etat-Fédéré », il apparaît évident de confier à la Cour des Comptes les responsabilités en matière de stabilisation macroéconomique, en particulier dans les sphères monétaire et budgétaire. La promotion de la croissance économique est, pour sa part, partagée entre l’Etat Fédéral et les «Etats-fédérés».
4 – La fonction d’allocation exercée par l’Etat se matérialise dans la production de biens publics afin de pallier les imperfections du marché pouvant déstabiliser certains «Etats-Fédérés» fragiles sur le plan fiscal. De ce fait, la production de biens publics purs (Santé et Enseignement supérieur) relève du pouvoir de l’Etat fédéral. Ces biens se caractérisent par les qualités de non-rivalité dans la consommation, de non-exclusion dans l’appropriation qui fait référence à l’impossibilité d’exclure un usager de l’accès au bien public et la non-rivalité indique que le coût marginal d’un nouvel usager du bien est nul, et d’indivisibilité qui implique que la totalité du bien public est consommée par tous les individus et que le coût marginal d’un usager supplémentaire est nul.
Article 195 – Relations avec l’étranger
1 – Le Conseil fédéral est chargé des affaires étrangères sous réserve des droits de participation de l’Assemblée fédérale; il représente la Fédération Congolaise à l’Etranger.
2 – Il signe les traités et les ratifie. Il les soumet à l’approbation de l’Assemblée fédérale.
3 – Lorsque la sauvegarde des intérêts du pays l’exige, le Conseil fédéral peut adopter les ordonnances et prendre les décisions nécessaires. Les ordonnances doivent être limitées dans le temps.
Article 196 – Sécurité extérieure et sécurité intérieure
1 – Le Conseil fédéral prend des mesures pour préserver la sécurité extérieure et l’indépendance de la Fédération Congolaise.
2 – Il prend des mesures pour préserver la sécurité intérieure.
3 – Il peut s’appuyer directement sur le présent article pour édicter des ordonnances et prendre des décisions, en vue de parer à des troubles existants ou imminents menaçant gravement l’ordre public, la sécurité extérieure ou la sécurité intérieure. Ces ordonnances doivent être limitées dans le temps.
Par David Londi
Source
[1] https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2009-4-page-37.htm
Séparation des pouvoirs,juste une question,quelles seront les places des royaumes Tékés et Loango dans la fédération?
DJEMBO TATY.
Les autorités identifiées de ces grands royaumes sont identifiés comme des référents culturels dans la Constitution qui leur donne un rôle dans toutes les décisions importantes d’aménagement du territoire et de la conservation du patrimoine historique. Ils feront partie des autorités incontournables à consulter pour toutes décisions relatives à la culture et joueront un rôle dans la gestion des conflits ne nécessitant pas l’intervention du tribunal fédéral ou local (tribunal coutumier).
Ce point fait partie de la reconquête de notre Histoire morcelée et occultée pendant les années coloniales et postcoloniales.
L’Histoire revêt une importance capitale parce qu’elle nous permet d’expliquer le présent et prévenir les erreurs de demain. Le fédéralisme redonnera à toutes ces autorités la place qui leur revient et, cela dans toutes les régions. Un peuple sans histoire est comme un bateau ivre que n’importe quel bandit peut arraisonner en pleine tempête.
@ David Londi
« Les autorités identifiées de ces grands royaumes sont identifiés comme des référents culturels dans la Constitution qui leur donne un rôle dans toutes les décisions importantes d’aménagement du territoire et de la conservation du patrimoine historique. Ils feront partie des autorités incontournables à consulter pour toutes décisions relatives à la culture et joueront un rôle dans la gestion des conflits ne nécessitant pas l’intervention du tribunal fédéral ou local (tribunal coutumier). »
Répondant à la question de DJEMBO TATY. votre réponse ci dessus me pousse à vous poser deux questions.
1- Pouvez vous me dire exactement à partir de quoi vous aviez estimer que le Congo doit être une fédération, autrement dit quels sont les éléments qui vous ont poussé à ce que le Congo ne soit plus une république pour en devenir une fédération.
Je vous rappelle que le royaume Téké est géographiquement situé au nord Congo et celui de Loango est au sud Congo.
2- Pensez vous un seul instant qu’ils joueront sereinement le rôle que vous leur assignez dans la fédération sans qu’ils ne voient avant tout l’intérêt de leur habitat naturel à savoir le sud pour l’un et le nord pour l’autre, n’est ce pas parce que ce qui vous pousse justement à plaider pour une fédération car estimant qu’elle résoudra le problème de la mauvaise gérance de nos institutions actuelles et partant cette division sociale du Congo qui se résume à la « caporalisation » du pouvoir par le seul clan de Sassou et ses affidés.
Oh! la la!, Oh! la la!
Monsieur Oyessi, il m’est d’avis de penser qu’il y a, à tout le moins, de votre part, une mécompréhension de la donne proposée. La fédération proposée ne s’articule pas autour du schéma nord-sud. Sortez de ce schéma qui vous gangrène la pensée.Les notions de république et de fédération méritent que vous vous y attardiez un moment. Connaissez-vous le cas de la « République Fédérale allemande »?
La cohabitation des structures traditionnelles et de l’état ne sont pas une nouveauté. Les référents traditionnels n’ont pas de compétence qui pourrait altérer le fonctionnement étatique au niveau de l’état fédéré. Imaginez deux droites parallèles entre lesquelles existeraient des passerelles qui amplifieraient la synergie pour une efficience accrue.
On peut y ajouter la République Fédérale de Russie. Le République Fédérale du Nigeria. République et Fédération ne sont pas antinomiques M. Oyessi.
Il est vrai que le système fédéral fait peur à tous ceux qui ont été nourris aux mamelles de l État centralisateur avec toutes les injustices ethno-regionales qui vont avec.
@Oyessi .
Le fédéralisme n’est pas un découpage ethnique ,mais une philosophie politique qui regroupe un ensemble des régions dites États fédérés pour maximiser les potentialités économiques qui sont sur leurs territoires ..
Le fédéralisme ne saurait être un élément antagoniste entre les régions ,mais un facteur de cohésion nationale à des fins économiques ..
Le fédéralisme n’a pas la prétention de faire disparaître les ethnies ,mais il a la prétention de minorer ,sinon d’effacer de façon graduelle ,le tribalisme qui naît des injustices sociales….
Cher Oyessi,
je pense que tu as la réponse dans le post de Pierre Boudzoumou Nganga. Les autorités éthniques que nous appelons Référents dans le projet de Constitution évoluent parallèlement aux autorités politiques. Celles-ci, les autorités politiques, doivent obligatoirement les consulter pour les décisions culturelles ou éthniques.
L’instauration du fédéralisme vise deux objectifs principaux : la reconstruction de l’Histoire Congolaise (reconquérir notre être profond) pour un vivre-ensemble apaisé et l’administration au plus près des citoyens basée sur la subsidiarité. L’un des fléaux que le Colon a introduit dans notre pays, c’est d’avoir fait de nous, les africains, des hommes « a-histoire » pour mieux nous manipuler et nous déstabiliser. Ignorant cette histoire il s’est amusé à hiérarchiser les cultures sur la base des théories racistes, tel Ponel, qui n’avaient aucune réalité historique, incapable de comprendre la complexité des cultures qui se présentaient à lui. Ce comportement est à l’origine de beaucoup de conflits dont des génocides en Afrique.
Cette histoire nous devons nous la réapproprier pour comprendre l’autre qui n’est pas du même groupe éthnique que nous. Comprendre, c’est dépasser les préjugés contre lesquels toi et moi et beaucoup d’autres nous nous battons tous les jours.
Comme je l’ai souligné en introduction, nous devons écrire un roman national pour construire des solidarités qui font tant défaut dans ce pays. Nous nous côtoyons sans vraiment nous connaître et nous continuons à fonctionner sur les schémas hérités de l’époque coloniale et ceci fait le lit du tribalisme, instrumentalisé par des hommes politiques véreux.
Nous avons encore des ressources qui peuvent nous aider à nous réapproprier notre Histoire pour la réécrire objectivement à l’aune des connaissances des Référents et de nos historiens. Ce sont des autorités à avis consultatif qui n’entrent pas dans la gestion politique ou économique du pays. C’est pour cela que nous avons introduit les quatre principales langues dans les cycles d’enseignement primaire, du CP au CM2 (Français, Téké, Lingala et Kikongo). Toutes les publications officielles doivent se faire dans ses langues.
Mr Londi pour quelle raison dites vous que le Téké est une langue principale c’et une langue régionale comme il y’en a beaucoup au Congo sauf erreur de ma part les 2 seules langues principales sont le Lingala et le Kikongo
Merci pour vos réponses qui concernent le royaume TEKE et le royaume Loango.
Ma personne tient à vous rappeler qu’il existe sur le plan de l’histoire politique,un traîté signé en 1882 entre la France et le royaume Loango qui place ce dernier sous protectorat français.Ledit traîté a été ratifié en 1882 par le parlement français et reconnu en 1885 à la conférence de Berlin.C’est curieux d’ailleurs que ni les autorités françaises,ni celles du royaume actuel de Loango n’en parlent.Qui a peur de quoi!Les archives existent!Bref c’était juste une parenthèse pour revenir à la fédération de la république du Congo.
Monsieur LONDI merci à vous et à toute votre équipe pour le travail abattu.Quel sacrifice accompli avec beaucoup de désintéressement?
DJEMBO TATY.
@Mbama,
le Téké est l’une des langues matrices au Congo, son ingluence va au-delà du périmètre des Plateaux. La richesse d’une nation se fait pas par retranchement des cultures mais par leurs apports.
Cette langue a impacté le lingala aussi bien que le kikongo. Quand vous dites Maya-Maya, c’est du Téké, par exemple, pour ne vous citer que cet exemple. L’on ne peut écrire l’Histoire du Congo en ignorant l’importance centrale de cette culture à laquelle on n’a jamais donné la place qui lui revient. Si vous parcourez le Pool, vous vous rendrez compte que la plupart des cours d’eau portent des noms Téké et certaines localités aussi.
Toutes ces cultures doivent être revalorisées dans le cadre du fédéralisme parce que fédérer n’est réduire mais enrichir l’espace commun avec toutes les diversités qui forment notre pays. Toutes les grandes nations stables ont suivi un processus immuable dans le temps qui est parti de la diversité vers l’unicité.
Elles ont commencé par écrire l’histoire locale avant d’arriver à la nationale. Ils ont commencé par écrire le droit coutumier avant d’en faire une synthèse dans le droit national. Le droit napoléonien n’est que la synthèse de ce qui se faisait dans la France de l’époque. Ces 2 langues, le lingala et le kikongo, ne recouvrent pas forcément une réalité sociologique parce qu’elles sont des compromis : dans le Pool ne parle pas kikongo et tout le nord ne parle pas non plus le lingala. Ce faisant nous perdons une richesse culturelle inestimable parce que l’on ne pourra jamais transcrire toute la subtilité de nos langues respectives comme le lari, le bembé, le mbochi, le téké dans ces deux langues. C’est une démarche de simplification qui a vu naître ces langues, simplifier c’est appauvrir un peu surtout dans le domaine culturel et historique. Voilà, mr Mbama.
On apprend bien le français, l’anglais, l’espagnol, etc. pourquoi pas ajouter une langue supplémentaire comme le Téké ? Il faut savoir, parfois, passer d’un monde à l’autre. En quoi cela dérange-t-il d’ajouter le Téké ? Nos linguistes se chargeront de nous présenter un projet d’intégration de cette langue dans l’espace public congolais.
ça ne me dérange pas je voudrais savoir sur quels critères le Téké a été choisi ça risque encore de créer des problèmes et vous le savez bien les langues qui vont unir c’est le lingala et le kikongo certains risquent de ne pas comprendre pour quelle raison leur langue n’a pas été choisi
lire influence au lieu d’ingluence ! désolé !
De plus je vois mal pourquoi on obligerait d’autres régions à apprendre le Téké c’est juste pas possible
Ayez l’intelligence de ne pas réduire le fédéralisme à une opposition des langues parlées au Congo..
Je ne conçois pas un fédéralisme qui se résumerait à l’intangibilité des frontières régionales..Car certains voudraient maintenir ces régions isolées des unes des autres ,ce qui constituerait un ethno-fédéralisme……Erreur mortelle…
Je pense qu’on ne se comprend pas c’est pour prévenir le risque de conflit à venir je ne parle pas d’intangibilité des frontières je me questionne sur le choix des langues effectués par monsieur Londi
un point c’est tout
Mr Val de Nantes vous nous avez habitué à plus d’humilité dans vos réponses
ma question peut vous paraître saugrenue cela n’en demeure pas moins une question
vous êtes néanmoins excusé en tout cas pour cette fois
@Trop c’est trop,
On dit souvent que la connaissance du passé nous évite de reproduire les mêmes erreurs qui ont été commises antérieurement : la connaissance et la mémoire des atrocités commises durant la période de l’Etat-nation doivent, dit-on, nous éviter de les renouveler.
On parle aussi alors d’un devoir de mémoire : les traités que vous portez à notre connaissance font partie des éléments qui doivent être intégrés dans notre Histoire et leur commémoration participe à l’écriture de notre roman national. La distorsion de l’Histoire justifie beaucoup de comportements condamnables et criminels.
Certains, dans ce pays, ont voulu la réécrire à leur avantage et je me suis toujours battu, par exemple, pour que l’on ne parle pas du kituba au lieu du Kikongo. L’ignorance de notre Histoire faisait partie des éléments ou des stratèges utilisés par le Colon pour nous dépersonnaliser, faire de nous des gens sans mémoire donc sans existence. Ils sont même allés jusqu’à se poser la question si les Noirs ou les Indiens avaient une âme (Controverse de Valladoïd).
Notre fonctionnement basé sur les préjugés résulte certainement de la méconnaissance de Histoire de l’autre, notre compatriote, parce que l’on se contente de celle écrite par les vainqueurs.
En réalité nous ne connaissons pas l’autre puisque même à l’école nous nous entêtons à apprendre l’Histoire française et nous en payons le prix fort à coup des génocides. Tous ces événements passés doivent servir à nous enseigner ce que nous devons désormais à tout prix éviter.
@Mbama,
Val de nantes met le doigt sur l’une des contradictions principales qui pousse beaucoup de nos compatriotes qui repoussent le fédéralisme. L’objectif principal, c’est de créer un espace de vivre-ensemble dans la diversité et la paix et non de développer des ostracismes de tout genre. Dans ce contexte, l’aspect économique revêt une importance capitale. J’ajouterai qu’il est laissé la liberté aux régions de développer leur langue et de l’enseigner dans le premier cycle scolaire :
ARTICLE 21 – LIBERTE DE LA LANGUE
1 – La liberté de la langue est garantie. Chaque region peut décider des langues vernaculaires et les enseigner dans les établissements sous sa responsabilité dans le cadre des lois fédérales.
2 – Le droit de parler, d’écrire et de développer sa propre langue, de développer et de promouvoir sa propre culture et préserver son histoire est garanti par la Constitution.
Un sac contenant un passeport congolais et 15.000 euros decouvert dans un bus de la ligne 60 du 18e arr de Paris. L’interessé doit se presenter au commissariat du 18 e arr pour retirer son cash et son passeport.
Je vous remercie Mr Londi pour cette réponse pédagogique et appropriée comme à l’accoutumée j’ai envie de dire je comprend un peu mieux
A tous,
Je vous remercie de toutes vos interventions pour l’éclairage du débat mais vous ne répondez pas à ma question.
Pourquoi mon frère Londi nous propose une fédération? Que reproche t-il à la République dans son état actuel? Beaucoup d’exemples ont été prises ici.
Connaissez-vous le cas de la « République Fédérale allemande »?
Eh oui cher Pierre Boudzoumou Nganga je connais bien ce cas sauf que nous n’avions ni la même histoire aussi bien sur le plan culturel que sur le plan économique encore moins sur la conception de la forme de l’état qu’il soit républicaine que fédérale. La RFA n’est pas une fédération bananière.Leurs institutions marchent merveilleusement. Le Congo fédéré ou pas restera toujours bananière car nous ne changerons pas la mentalité des hommes et femmes Congolais parce que nous aurions muter de la république vers le fédéralisme. C’est ce genre de copie collée qui nous enduit toujours en erreur parce que nous pensons que ce qui marche chez les autres le sera forcément chez nous.
« la République Fédérale de Russie » est trompe œil. Tout le pouvoir est concentré à Moscou dans les mains d’une oligarchie qui dicte sa loi à tous les autres états de la fédération. Pourquoi l’ UKRAINE n’est pas resté dans la fédération de Russie si la fédération est une panacée mon cher Ndyane qui croit que » le système fédéral fait peur à tous ceux qui ont été nourris aux mamelles de l’ État centralisateur avec toutes les injustices éthno-regionales »
Je n’en fais pas partie rassurez vous car je n’ai jamais été ni élevé ni nourri aux mamelles de toutes les injustices éthno-regionales. Je suis assez à l’aise et concurrentiel quelque soit le système dans lequel je me trouverai.
L’exemple de la fédération de Russie est mal venu car nous savons tous que ce n’est pas une fédération démocratique comme celle de la RFA ou de la Suisse. Ceux qui ont cité cet exemple ont été mal inspiré.
Quant à la fédération du Nigéria, eh bien mon cher Ndiaye dites moi pourquoi cette fédération est coupée en deux entre les Musulmans au nord et les Chrétiens au sud. Pourquoi il y a eu la guerre du Biafra en 1967 si la fédération était une fin en soi.
A mon frère VAL DE NANTES, relisez ma première question à David pour répondre s’il vous plait. Où aviez vous vu que je parlais du découpage ethnique. Ne vous y agripper pas à cet concept au point de le voir dans tous les débats.
A mon frère Londi. Dans mes deux questions à ton endroit avais je parler du Nord Sud pour que M. Pierre Boudzoumou Nganga m’explique que « La fédération proposée ne s’articule pas autour du schéma nord-sud. » et qu’il faille que je » sorte de ce schéma qui me gangrène la pensée.?
Voyez vous si votre réponse est celle que M. Pierre Boudzoumou Nganga m’a donné, je ne peux m’en contenter car elle ne répond pas à ma préoccupation qui consiste à savoir pourquoi vous nous proposez la fédération; QU’EST CE QUI NE VOUS SATISFAIT PAS DANS LA FORME ACTUELLE DU CONGO COMME RÉPUBLIQUE pour NOUS PROPOSER LA FEDERATION. Quand vous m’aurez donné la réponse à cette question on pourra continuer à débattre mais de grâce ne nous dispersons pas dans des questions ethniques, voir nord sud car le travail intellectuel que vous faites n’est pas pour nous amuser mais bien au contraire au besoin l’alimenter si les solutions pour résoudre les problèmes qui se posent au Congo passent par la fédération.
Lire: Beaucoup d’exemples ont été pris et non prises…. L’Ukraine n’est pas restée…..
c’est bien Oyessi qui ai fait les correctif pas un anonyme
A Mr Oyessi
Je ne vais certainement pas vous répondre complètement je laisse ce soin à monsieur David Londi mais pour moi la raison fondamentale du passage à la fédération c’est de mettre un
terme à un système qui a généré la dictature et la barbarie au Congo Brazzaville
Je tiens à vous informer par la même occasion que j’apprécie la plupart du temps vos interventions même si je suis pas toujours d’accord je n’ai pas du tout trouvé votre question initiale infondée bien au contrairement elle était à mes yeux tout à fait justifiée
Pour ma part je trouve la proposition audacieuse et bienvenue car le Congo souffre de cette tare coloniale du centralisme administratif. Les raisons de ce centralisme ont été en partie expliquées par Mr Londi et je n’y reviendrai pas.
Je partage cette approche de faire du Congo une République Fédérale.
Ce qui me dérange singulièrement et dont je ne partage pas l’approche c’est le mode d’élection et de constitution du gouvernement ou conseil fédéral.
Comme la fédération Russe ou Nigériane, ou même l’Etat Fédéral américain, la désignation d’un Chef de l’Etat, incarnant la Nation car émanant de son choix est une exigence démocratique à laquelle on ne pourrait se soustraire. Cela s’explique par notre histoire d’abord dans laquelle nos familles, nos villages, nos regroupements de localités ont toujours été dirigés par un Chef (de droit divin ou désigné). Ensuite, le type de régime que nous souhaitons, la démocratie en l’occurrence, ne peut souffrir d’une adaptation mal-aisée qui conduirait de la démocrature actuelle à un parlementarisme exacerbé, qui émasculerait la fonction présidentielle.
La fonction présidentielle (ou de direction de l’exécutif) a une place à part entière dans le système démocratique. Aussi, je m’inscris du coup en porte-à-faux avec les conséquences de votre choix de l’exécutif et de son mode de fonctionnement.
Notre société a ses us et coutumes séculaires, que l’on ne saurait nier, la démocratie a ses exigences et est un système adaptable, mais pour ma part l’élection du Chef de l’Etat doit demeurer un marqueur de la future fédération congolaise, et c’est ce dernier et non un parlement fédéral qui doit désigner les membres de l’équipe qui va l’accompagner au cours de son mandat.
La séparation des pouvoirs doit être garantie, pleine et entière, et non biaisée comme dans la proposition que vous faites, qui penche vers un régime fédéral parlementaire.
cher frère Oyessi,
je sais que nous faisons le même rêve pour le Congo, celui de l’avènement de la paix dans le pays. Nos objectifs respectifs ne sont pas divergents mais les moyens d’y parvenir le sont. Mes arguments restent toujours les mêmes : au bout de 60 ans nous disposons de tous les diagnostics et ce dans tous les domaines économique, politique et social.
Ce diagnostic étale devant nous tous les maux dont souffre ce pays depuis l’indépendance. Nous sommes donc condamnés à chercher des parades pour éviter toutes les calamités qui ont émaillé l’histoire de ce pays. Au bas mot, certaines publications parlent de plus de 30.000 morts, d’une économie exsangue, d’une histoire escamotée, d’une instrumentalisation à outrance du tribalisme pour s’emparer du pouvoir, un climat de haine qui va grandissant depuis 1960 avec une accélération depuis 1970 puisque nous sommes partis de 4 assassinats politiques de 1960 à 1964 à plusieurs dizaines de milliers en 2018. Une raison et une seule a justifié ces pogroms : la conquête du pouvoir par tous les moyens. Une fois arrivé au pouvoir, l’impétrant s’empare de toutes les manettes du pouvoir et installe un climat de violence pour le conserver. La violence a redoublé d’intensité après la respiration démocratique de la conférence nationale avec la levée des milices par tous les partis politiques que je qualifie de criminels et qu’il faut bannir de l’espace politique congolais.
Quel enseignement tirons-nous de toute cette situation ?
Le suffrage universel direct ne pourra fonctionner que si et seulement si surgit au Congo un homme politique consensuel, transéthnique, intègre et compétent. Tu peux me dire que Mokoko aurait pu être celui-là (je l’ai soutenu et le soutiens encore) sauf que l’adhésion des Congolais à sa candidature n’était pas motivée par des convictions politiques mais par un effet miroir. Las de la violence du tyran, les Congolais cherchaient un « deus ex machina » qui le battraient et les aideraient à s’en débarrasser. C’est tout. Preuves ? Au lendemain de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle volée, Mokoko avait lancé un mot d’ordre de désobéissance civile : Villes mortes. Les Congolais devaient rester chez eux. Les quartiers sud ont suivi alors que ceux du nord vaquaient à leurs occupations quotidiennes (cf. les images de l’époque postées sur les réseaux sociaux). Ici, nous étions encore devant une cassure motivée par l’instrumentalisation du tribalisme. C’est le seul moment où le tyran a eu peur jusqu’à descendre s’enquérir de la situation dans la ville. Si tous les quartiers avaient suivi le mot d’ordre le tyran aurait été chassé. Une deuxième preuve ? Mokoko a été injustement embastillé sous l’impassivité des populations de Brazzaville, les dizaines de milliers qui l’avaient intrônisé Moïse s’étaient évanouis dans la nature. Dans ce pays, la garantie, c’est le taux démographique de ton éthnie d’origine qui rend vulnérable ou non. Mokoko ne disposait pas de cet atout. Penses-tu, cher frère, que si Kolélas avait subi le même sort, les populations de Bakongo, Makélékélé, kinkala, etc. seraient restées les bras croisés et observer sans réagir ? Non.
Pour aller plus loin. Une carte électorale de Brazzaville des élections de 1992 avait été publiée par une universitaire-chercheur française dont j’ai oublié le nom. Sais-tu ce qu’elle révèle : tous le quartiers sud avaient massivement voté pour Kolelas-père ; Diata pour Lissouba; Ouenzé et Talangaï pour Sassou. Ceci pour te dire, cher frère, que le vote est éthnocentré et la ville de Brazzaville est un conglomérat d’éthnies. Donc je ne crois pas que cet homme, le sauveur, viendra de si tôt. Eduquer le peuple ? Mais cela prendra, au-moins, une génération (15 ans) surtout qu’aucune stratégie n’est mise en place pour le sensibiliser, au contraire (cf. réseaux sociaux). Le peuple a-t-il les ressources d’attendre aussi longtemps ? Ne voit-on pas qu’une région comme le Pool a reculé de 50 ans avec un taux d’alphabétisation qui est tombé en dessous de 70 alors qu’il était de 93% en 1969 ? La compétition qui s’installe pour la conquête du pouvoir a trop fait de victimes, les survivants ne veulent plus vivre ce cauchemar. Alors, il faut en sortir.
Nous pensons qu’un changement de paradigme qui éliminerait cette compétition mortifère et instaurerait une collégialité dans la décision et la négociation est l’une des solutions pour ramener un climat de paix durable dans ce pays. L’installation du fédéralisme se déroule sans l’attente d’un homme providentiel ou un leader qui viendrait sur son cheval blanc sauver le Congo mais seulement une approbation par référendum pour redonner à chaque région la capacité de développer ses potentiels humain, économique et social au sein d’une structure qui va administrer au plus près du peuple (principe de subsidiarité) librement sans interférence de l’Etat central.
La fédération va garantir la liberté de circulation, d’établissement et de soins quelle que soit la région dont on est originaire, le contraire de l’ostracisme. La fédération accompagnera les régions à faible revenu fiscal par le principe de solidarité, pratiqué par les Allemands, garanti par la Constitution fédérale (péréquation) et veillera à l’égalité de tous devant la fédération. Il ne faut pas être avancé intellectuellement pour comprendre le mot d’ordre qui consiste à demander aux congolais de bosser pour leur région, pour la développer et stabiliser ainsi les populations sur place au lieu d’aller grossir les centres villes qui font face à une urbanisation sauvage, un taux de chômage élevé et des services publics défaillants. Le Congo est le pays le plus urbanisé en Afrique (70%) et dont l’Agriculture se situe à 3% (rapport de l’ambassade de France en 2017).
Décentralisation ?
Dans ce système, l’état-nation continue d’exister donc la nécessité d’avoir le fameux « homme providentiel » qui sera représenté par un gouverneur dans chaque région et qui aura la possibilité de révoquer un fonctionnaire local sur décision du conseil du ministre comme en Espagne, l’un des pays les plus avancés dans la décentralisation. Le pouvoir central va déléguer une partie du pouvoir aux régions tout en gardant l’essentiel. On l’a vu avec la crise catalane.
Le Nigéria ?
C’est l’un des rares pays africains qui peut aligner sur une tribune 5 anciens présidents se donnant la main et souriant. Il faut aussi considérer le cas de l’Ethiopie qui est fédérale depuis 1991. J’ajouterai, cher frère, qu’une vague est en train de se lever dans toute l’Afrique centrale pour le fédéralisme, à commencer par le Tchad. Devons-nous continuer à regarder vers le passé ou avancer dans le sens de l’Histoire ? Le débat continue !
@Mbama,
merci !
Vous êtes épatant monsieur Londi
@Anonyme,
merci !
@ Mr Mbama
« pour moi la raison fondamentale du passage à la fédération c’est de mettre un
terme à un système qui a généré la dictature et la barbarie au Congo Brazzaville » dites vous.
Pour mettre un terme au système qui a généré la dictature et à la barbarie, il faut mettre un terme au concepteur du système. Ici c’est Sassou et tout son clan plus ses affidés du nord au sud.Pour ce faire il faut que nous commençons par refuser le vote ethnique et le repli régional. Ne nous alignons pas derrière les vendeurs d’illusion au motif qu’il est de ta région. Au Congo le parlementaire est élu comme National sauf qu’il ne va se faire élire que dans son ethnie. Commençons par combattre cela pour détruire le système sassou.
Le fédéralisme tel pratiqué en Europe n’a pas d’ethnie derrière. Dans les pays comme le Nigeria qui le pratique pose problème entre Haoussas et les autres Chrétiens au sud. Le phénomène Boko Haram vous dit quelque chose?
@Cher frère Londi
Je viens de lire ta réponse à mon interrogation et je t’en remercie.
Du diagnostic
« au bout de 60 ans nous disposons de tous les diagnostics et ce dans tous les domaines économique, politique et social. Ce diagnostic étale devant nous tous les maux dont souffre ce pays depuis l’indépendance »
Je dirai non le diagnostic que vous faites ne s’étale pas depuis 60 ans. Sous Youlou, nous n’avions pas les phénomènes que nous vivons aujourd’hui. Avec peu d’argent la plupart des goudrons de Brazzaville qui vivent encore ont été fait sous sa Présidence. Il était du Pool, je n’ai pas vu à Bacongo, Makélékélé les Kongo s’enrichir comme crésus et construire des villas à des centaine de millions.Les Tiétié, Binoueta, Koulouda et bien d’autres grands commerçants que j’ai connu jeune n’étaient riches que par la force de leur travail et non par le fait ethnique.
Sous Massambat Débat le Congo avait atteint le plus emploi avec les usines comme Chacona; Kissoundi, les Huileries d’Itoumbi, Linengué à Fort Rousset actuel Owando Mokéko près de Ouesso OCC etc etc. Là aussi je n’ai pas vu les Kongo s’enrichir et le plein emploi n’était pas réservé à une quelconque tribu mais à tous les congolais. Revisitez la composition des gouvernements de Youlou et Massambat. Vous verrez bien que ce n’est pas le Pool qui faisait le plein des Ministres. Quand je suis à la Grande école de Poto Poto du CE2 au CM2 (1961 1962,1963 1964) je suis déjà boursier de l’état parce qu’il n’ avait que les meilleurs qui avaient droit de citer et non les médiocres. Ne globalisons donc pas tout et ne confondons pas les périodes si vous voulez être honnête dans votre approche sinon vous aurez tout fauché.
Le suffrage universel direct?
« Le suffrage universel direct ne pourra fonctionner que si et seulement si surgit au Congo un homme politique consensuel, transéthnique, intègre et compétent ».
Non mon cher Londi. Il suffit seulement que les acteurs candidats au suffrage universel soient honnêtes et admettent les règles établies. Le reste n’existe que parce que nous n’avions que des charlots parmi nous qui n’y vont que parce qu’ils pensent avant tout à leur ventre et à leur famille et clan.
Ces acteurs n’ont jamais été convaincus de ce qu’ils veulent représenter sinon comment pouvez m’expliquer qu’un Kolélas puisse reconnaître la victoire d’un Sassou battu à plate couture quand lui Kolélas est sensé aller au deuxième tour donc potentiel futur président de la république. C’est pourquoi nous nous retrouvons dans cet impasse. Pour moi le suffrage universel est une bon système à la seule condition que nous respectons les mêmes règles et qu’il y a pas une association de malfaiteurs pour prendre tout le monde en otage.
Dans votre premier papier j’ai vu comment vous aviez fait votre ébauche si ce n’était déjà votre découpage des états devant faire partie de votre fédération. J’avais retenu une chose. Des ensembles dits états qui ne tiennent pas compte de l’histoire passée entre les ethnies devant constitués ces états. Qui vous dit que les Mbérés de la Cuvette Ouest et les Mbochis ou Makoua de la Cuvette pourront constituer un état viable pour le bien de la fédération.
Les Mbembés, implantés à Bacongo et Makélékélé depuis des lustres ont été chassés de Bacongo en 1992 pour aller créer Diata et s’y agglutiner. Qui vous dit que ces rancœurs ont disparu pour qu’ils se constituent un état avec d’autres ethnies car ces états ne sont qu’un conglomérat d’ethnies chacune ayant sa propre histoire qu’on voudra ressembler pour l’édification d’une fédération où il fera mieux vivre que dans une république que nous ramenons à la mauvaise gouvernance de Sassou en nous voilant la face. C’est pourquoi je vous ai dit que ne confondons pas les époques car le Congo n’a jamais été mal dirigé sous Youlou et Massambat Débat.
C’est dire que même si un homme providentiel surgit, le suffrage universel ne peut vivre que par la bonne gouvernance, le respect de ce suffrage universel et l’harmonie de tous les congolais et non par le fait. de l’homme providentiel.
« Nous pensons qu’un changement de paradigme qui éliminerait cette compétition mortifère et instaurerait une collégialité dans la décision et la négociation est l’une des solutions pour ramener un climat de paix durable dans ce pays »
Heureusement que vous pensez seulement et non pas que vous l’affirmez. Quant à moi je pense que la compétition mortifère ne s’arrêtera que lorsque nous aurons en face de nous des acteurs, candidat au suffrage universel qui seront avant tout des compatriotes convaincus et non les charlatans qui courent derrière le bien être pour eux seuls et près à brûler le pays quand ils sentent qu’ils commencent à perdre leurs privilèges.
» La fédération va garantir la liberté de circulation, d’établissement et de soins quelle que soit la région dont on est originaire, le contraire de l’ostracisme »
Mais qui vous a dit qu’on a pas la liberté de circuler de s’établir et de se soigner aujourd’hui dans la république du Congo. Nonobstant ce qui se passe au Pool, dans les autres Départements du Congo on circule comme on veut et on s’installe où on veut même à Oyo sensé être le village des guerriers. Il y a deux mois de cela, j’ai dû me faire dépanner par un mécanicien Kongo qui y tient un garage. C’est triste de le souligner mais parfois on est bien obligé de tomber si bas pour dire que le Congo n’attendra pas la fédération pour que les gens y circulent librement.. On attendra donc pas la fédération pour circuler dans le Congo. Quand on aime le Congo comme moi, on a pas peur d’aller dans n’importe quel coin du Congo. C’est comme ça que je connais tous les départements du Congo. C’est un argument qui ne tient pas la route.
« La fédération accompagnera les régions à faible revenu fiscal par le principe de solidarité. »
C’est un beau rêve mais naïf car très vite le déséquilibre des revenus s’installera et chaque coin qui aura découvert son or, son pétrole, son diamant estimera que cela revient de droit à ceux là même qui habitent la contrée. Ici même, j’ai souvent lu les positions des Vilis estimant qu’il faille d’abord penser à la région du Kouilou parce que le pétrole y extrait. Je peux t’aligner beaucoup d’exemples. Le Congolais est avant tout un égoïste né qui ne pense qu’à lui même d’où leur enrichissement illicite à ciel ouvert où chacun a un brin de pouvoir.
« J’ajouterai, cher frère, qu’une vague est en train de se lever dans toute l’Afrique centrale pour le fédéralisme, à commencer par le Tchad »
Le Tchad ? C’est le même phénomène qu’au Congo. Celui de la conservation du pouvoir par un même clan. Les musulmans ayant conservé le pouvoir depuis des lustres face aux chrétiens. La vague qui est entrain de se lever au Tchad n’est que ce mécontentement que l’autre partie ne peut plus contenir continuellement. Ce n’est pas autre chose car la France y veille comme au Congo et ce n’est pas le fédéralisme qui y changera grand chose.
Nous avions raté de régler nos problèmes avec ces systèmes lors de nos conférences Nationales par la faute de ceux qui étaient sensé nous représenter et qui nous ont trahi parce que c’est avant tout l’argent qui les intéressait et non l’avenir du Congo.
Le Nigeria?
« C’est l’un des rares pays africains qui peut aligner sur une tribune 5 anciens présidents se donnant la main et souriant ».
Mais mon cher Londi, vous aurez pu citer aussi le Ghana, la RSA, la Namibie à peine indépendante. Appartiennent ils au système de colonisation française? Quand bien même ce soient des pays Africains comparons ce qui est comparable. Ne tombons pas dans la facilité dans notre raisonnement. Je vous sais rigoureux. Tous ces pays ont eu pour maître l’Angleterre et l’Allemagne qui n’ont pas l’éducation Française qui est notre grand mal.
MBEMBU KOUILOU, LA VOIX DU KOUILOU, RESPECTEZ-LA !
LE RASSEMBLEMENT DES KOUILOIS ET DES LOANGOS :
– POUR LA RÉHABILITATION ET LA RESTAURATION DU ROYAUME LOANGO,
– POUR LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS DES LOANGOS…
NOS REVENDICATIONS SONT LÉGITIMES ET URGENTES :
1. Réhabiliter et restaurer le Royaume Loango, État crée au XIII siècle, et tél que le Roi MA LOANGO MOË MEKOSU ME TCHIKUUSU avait confié le territoire du Royaume de Loango à la France par un traité d’amitié et de protectorat signé le 12 mars 1882. La France était représentée par le lieutenant de vaisseau Robert Cordier, Commandant de la canonnière « LE SAGITTAIRE » et reconnaissait ainsi le Royaume de LOANGO.
CE TRAITÉ N’A JAMAIS ÉTÉ ABROGÉ.
Moi, Moë Fouti-Loemba François, Prince sacral du Royaume de Loango et descendant du Roi MA LOANGO MOË MEKOSU ME TCHIKUUSU, exigeons de retrouver le territoire du Royaume de Loango tel qu’on l’avait confié à la France le 12 mars 1882.
2. Nous Loangos, exigeons l’autonomie de la Région du Kouilou et celle de toutes les régions du Congo, par une décentralisation poussée et par la mise en œuvre du Fédéralisme comme système politique :
UNE RÉGION = UN ÉTAT FÉDÉRÉ
3. L’état fédéré du Kouilou aura comme nomination : Royaume Loango, avec un Roi Ma Loango et sera une monarchie parlementaire gouvernée par Mamboma, premier ministre de l’état du Royaume Loango.
4. Toutes les ressources minières (solides et liquides) devront être gérées par l’état fédéré en question. Il n’est question de répéter les mêmes erreurs qui ont conduit le Président actuel à la mbochisation du Congo et à sa faillite. Chaque état fédéré devra contribuer au budget de l’état Fédéral ; 40% me semble être un bon chiffre.
Vous trouverez plus d’informations :
• https://www.facebook.com/Mbembu/
• http://www.royaumeloango.org/
Pour nous Fils et Filles du Kouilou, nos objectifs et nos intérêts, sont ceux de voir prospérer notre région, le Royaume de Loango et le bien-être de ses habitants.
BAKULU VANDU!
BAATU VANDU!
MISEENGA YIFUA, SI NGAANZI SIKA MOONI.
Moë Fouti-Loemba François,
Prince Sacral du Royaume Loango.
Lire: Faussé, un bon système et non une bon système…il fera bon vivre au lieu de mieux vivre…
Mr Oyessi
Si seulement les congolais étaient comme vous ou moi je pense que le problème ne se poserait on penserait d’abord à notre bien commun c’est à dire notre pays et nous n’aurions même pas cette discussion
Or dorénavant le congolais individuellement ne pense pas ou plus comme ça il privilégie son ethnie l’identité ethnique est importante voire envahissante malheureusement dans notre pays et pour contourner cette difficulté on propose la fédération de manière à ce que le phénomène ethnique ne constitue plus un frein au développement de notre pays on va s’en servir comme un moteur de développement en tout cas c’est comme ça que je vois les choses
De plus c’est le modèle étatique adopté dans notre pays qui a généré un pouvoir dictatorial tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul individu si on laisse le système tel quel nous aurons toujours une épée de damoclès au dessus de nos têtes le pays ne fonctionnera que si la personne en charge de notre pays est honnête et de bonne moeurs dans le cas contraire ce sera à nouveau un régime dictatorial et c’est pour prévenir ce risque qu’on propose une organisation étatique fédérale
Les Congolais vont penser à développer leur région ils en seront responsables des bonnes initiatives vont être prises et au final c’est le pays tout entier qui y trouvera son compte grâce à la libre circulation des personnes
@Oyessi L’homme politique ,providentiel est une chimère …..C’est l’Oiseau rare dont on voudrait admirer les ailes ….Mais hélas ,on n’en a encore ,ou cette génération sortie du disque dur, qu’est le Pct, est elle formatée à la gestion transparente des finances publiques ????.
Vaste ,interrogation ????.
Je crois plus dans le fédéralisme qu’en des miséreux hommes politiques qui viennent éponger leur misère familiale ,sur l’exercice du pouvoir présidentiel..
L’erreur ,mon grd oyessii ,c’est de parier sur la moralité des hommes politiques congolais ,qui ne savent ,une fois élus , que faire des institutions qu’ils se sont taillées à leur mesure ..
Faisons table rase du passé ,pour explorer d’autres modèles économiques …..
Regardons devant et non derrière …
En plus ,mon grand ,que penses tu , du principe de précaution ??…..
Le fédéralisme procède de cette faculté à nous préserver du doute moral sur les hommes politiques peu recommandables…..
Osons….
@MBama ,admis du coup ,car je partage votre point de vue d’approche fédérale…..
Le système fédéral va obliger le congolais à être responsable de sa région de son pays et de son destin
Pas de souci Val de Nantes car je sais que nous sommes ensemble
Que se passe t-il quand un dictateur du genre Sassou nguesso interdit de ventre un ouvrage comme celui d’Alain Mambakou, » Les cigognes sont immortelles »? Il en donne credit et par consequent le livre sera acheté par beaucoup de congolais ici en europe et sera tout de meme lu au Congo. Donc effort inutile et merci sassou nguesso pour cette publicité en faveur du livre de Mambankou.
Absolument Jean Okomba vous êtes génial
@Mieri,
cher compatriote, le facteur de risque relatif au suffrage universel s’est concrétisé en risque avéré à chaque respiration démocratique. Je l’ai souligné et expliqué dans mon précédent post. L’instrumentalisation du tribalisme, l’existence des partis éthnocentrés et le vote tribaliste sont autant de réalités qui ne peuvent pas être ignorées.
L’impact de ce facteur de risque : l’éthnie la plus avantagée démographiqement importante va systématiquement l’emporter ou être au centre de toutes les tractations électoralistes comme on l’a déjà vécu à plusieurs reprises dans notre pays à chaque élection. Cette réalité se traduit aussi dans les 6 présidents que l’on a eus dans ce pays : 3 civils tous du sud et 3 militaires de la partie septentrionale. Ceci est tout simplement la concrétisation du vote éthnocentré.
Les éthnies minoritaires démographiquement ne croient pas au suffrage universel parce qu’elles savent qu’elles ne pourront jamais arriver au pouvoir par voie démocratique. Noumazalaye avait théorisé sur cette réalité en affirmant qu’un enfant du nord ne pourra jamais gouverner dans ce pays par le suffrage universel direct. Supprimer l’objet de tension et le calme revient naturellement. C’est le pari que nous nous fixons. Toutes les structures mises en place dans le cadre de la fédération consistent à contourner ce problème pour conserver l’unité avant que cela ne soit trop tard parce que le fossé ne cesse de s’agrandir entre les communautés depuis environ 60 ans. La situation qui se développe dans le Pool est très éloquente à ce sujet ou encore le drame du Rwanda.
Vous n’avez pas cité la fédération suisse qui fonctionne sur le modèle dont nous nous inspirons. Confronté à une communauté linguistique importante, ils ont trouvé un point d’équilibre qui se passe d’un homme qui représente toute la fédération. Ils ont institué la collégialité dans tous les processus de décision et de négociation. C’est l’une des plus vieilles fédérations au monde. Je vous mets au défi de me désigner le président suisse.
Avancer avec réalisme, telle est notre stratégie. Le bilan de soixante ans nous a donné plein de données à exploiter pour bâtir des nouvelles stratégies et des plans d’action. Il nous convainc qu’il faut changer de paradigme pour conserver l’unité de ce pays et éviter des génocides comme ceux du Pool et le désastre économique et social que nous vivons actuellement !
David Londi après ton premier exposé qui m’a laissé je dois bien le dire bouche bée
J’ai réussi tout de même à trouver un grain de sable au système fédéral c’est la Yougoslavie ce pays a éclaté malgré son fédéralisme as tu mis des garde fous pour que cela n’arrive pas dans le projet que tu défends qu’arriveras t il si une région souhaite sortir du carcan fédéral ?
peut il avoir un risque de guerre inter région ou as tu verrouillé cette possibilité
Je m’excuse de t’ennuyer avec mes questions de même que Val de Nantes
J e sais bien je suis embêtante énervante enquiquinante je m’en excuse par avance
Mpashis zénani je le sais bien ma mère me l’a souvent répété et mes enfants me le font régulièrement savoir
@Oyessi,
cher frère, la faiblesse de ton raisonnement est résumé dans ta phrase : « Non mon cher Londi. Il suffit seulement que les acteurs candidats au suffrage universel soient honnêtes et admettent les règles établies. » Il y a un vieux philosophe grec, Diogène, qui était sorti avec sa lampe allumée dans la rue pour chercher l’homme honnête qu’il n’avait jamais trouvé.
Ce système a eu sa dernière chance en 1992, nous vivons encore dans les conséquences de l’échec cuisant de la démocratie naissante. L’homme honnête, respectant les principes démocratiques et surtout la constitution, n’était pas là.
Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre indéfiniment celui-ci parce que chaque année qui passe traîne avec elle les dégâts humains et économiques insupportables. Aux prochaines échéances, 2021, nous assisterons au même ballet d’hommes politiques à la tête des partis éthniques déjà en campagne dans leurs fiefs éthniques respectifs. Allons-nous encore laisser se jouer cette tragi-comédie ? Non, cher frère.
Une autre réalité, la population se radicalise d’année en année et le fossé est plus grand en 2018 qu’en 1960, 1964, etc. Nous ne pouvons pas laisser se dégrader indéfiniment la situation.
Pourquoi nous voulons changer le système ?
L’A.E.F (Afrique Equatoriale Française) était une partie de l’empire français. Dans un empire, comme les empires romain, mongol, ottoman, etc. l’on exploite de loin les richesses des terres conquises mais l’on ne se préoccupe pas du bien-être des sujets conquis. Tous les processus qui sont mis en place ont deux finalités : extraire ou exploiter et acheminer vers la métropole. Aucun des processus n’est tourné vers le développement intérieur, à l’exception de ceux relatifs à l’entretien et pérennisation de la main d’oeuvre (un hôpital général, un lycée technique, un lycée général pour quatre pays, par exemple).
Les sujets travaillent pour le bien-être de leurs maîtres, les métropolitains. Nous ne sommes pas obligés de pérenniser un système conçu pour nous exploiter et dont les impacts, 60 ans plus tard, sont forts et destructifs. Ce sont des raisons suffisantes, cher frère, pour changer de système.
Devant un constat comme celui-ci nous ne pouvons pas ne pas agir parce que le ver est dans le système qui fabrique de petits monarques qui se transforment ensuite en petits dictateurs tropicaux.
L’homme rare peut être trouvé mais rien ne dit qu’il ne sera pas renversé par un coup de force militaire. C’est le propre des systèmes à une entrée comme l’Etat-nation, il suffit de réunir toutes les conditions nécessaires pour le bloquer. Le fédéralisme est un système à n entrées (chaque état-fédéré en constituant une), il faut bloquer les n entrées pour instaurer une dictature, c’est-à-dire, s’emparer de chaque état-fédéré pour prendre le contrôle de la fédération. C’est peu probable parce qu’il n’y a pas d’homme omnipotent.
@Anonyme21,
non tu ne m’embêtes pas, chère sœur, je sais que tu ne partages pas ce projet mais ceci ne doit pas nous empêcher de débattre. Voici les prédispositions prévues dans le projet de constitution qui doit être validé par le peuple par référendum :
ARTICLE 61 EXISTENCE, STATUT ET TERRITOIRE DES ETATS-FÉDÉRÉS
1 – La Fédération protège l’existence et le statut des Etats-fédérés, ainsi que leur territoire.
2 – Toute modification du nombre des Etats-fédérés ou de leur statut est soumise à l’approbation du corps électoral de l’Etat-fédéré concerné, dans un premier temps, de l’autorisation préalable de la Fédération qui peut opposer un droit de veto si contraire aux lois fédérales dans un deuxième temps.
3 – Toute modification du territoire d’un Etat-fédéré est soumise à l’approbation du corps électoral concerné et des Etats-fédérés concernés; elle est ensuite soumise à l’approbation de l’Assemblée fédérale sous la forme d’un arrêté fédéral qui peut poser son veto en cas de volonté manifeste de sécession.
4 – La rectification de frontières des Etats-fédérés se fait par convention entre les Etats-fédérés concernés et un vote à l’assemblée fédérale.
Permettez quelques observations sur ce sujet.
1. Je ne sais sur vous vous fondez pour dire que la priorité des congolais est le fédéralisme ?
2. Le fédéralisme va resoudre quel/s problème/e?
3. Comment avez vous fait pour identifier ce/s problème/s? Qui avez-vous consulté pour conclure que ce problème est une priorité pour les congolais? Où peut-on avoir accès aux résultats de ces conclusions?
4. votre diagnostic dû problème ou des problèmes a porté sur les structures ou les hommes ou les deux à la fois? Qu’est ce qui ne va pas dans les structures et les hommes actuels? Avez-vous un rapport sur leurs forces et faiblesses?
5. Vous proposez le fédéralisme , où sont les analyses d’impact que vous avez faites concernant l’implantation de vos idées?
6. La Legistique, qui est l’art de rédiger les Lois et les reglements, n’echappe pas aux règles devaluation des Lois.
7. Vous ne pouvez proposer des textes de Lois sans au prealable tester la faisabilité de leur design et de leur implantation d’une part et mesurer l’impact de leur implantation d’autre part.
8. Vous pouvez avoir le plus beau texte, mais son implantation peut echouer pour des questions de design ou mauvaise strategie.
9. Par ailleurs, quels resultats visez-vous et comment vous allez les mesurer? Écrire une constitution n’est plus suffisante. Il faut expliquer aux gens les resultats escomptés de cette loi fondamentale.
10. En lisant vos propos, on se demande quels instruments prevoyez-vous pour implanter cette constitution? si vous savez comment implanter le fédéralisme, comment êtes vous arrivés au choix de vos instruments?
11. Rien sert d’écrire des textes sans savoir s’ils sont faisables. Pour evaluer leur faisabkité, vous devez sonder l’opinion des congolais.
12. Bref, dû point methodologique, il y a beaucoup de travail a faire.
13. Aujourd’hui , on ne peut proposer des textes de loi sans evaluer leur bien-fondé, leur alignment aux priorité et besoins des congolais, et mesurer les résultats qu’ils comptent atteindre.
14. Rien sert de dire que le fédéralisme va tout resoudre. C’est archifaux! Vous devez avoir des preuves de vos propos fondées sur des études. Or, vous navez fourni aucune étude supportant votre projet.
@Mouyoungou,
avant de critiquer, prenez le temps de lire patiemment tout ce qui est publié avant de vous étaler sur les procédures de gestion de la qualité. J’ai publié un plan de gestion de risques que vous n’avez, a priori, pas lu dans lequel j’analyse les principaux facteurs de risques avec un plan de gestion de risques qui inclut les impacts et les parades. Ici, nous sommes dans la publication des extraits d’un livre qui fait 270 pages dont les 100 premières pages sont consacrées à l’étude de l’existant. Pensez-vous que des gens responsables dont certains sont blessés au plus profond d’eux-mêmes peuvent jouer à conduire le peuple dans des impacts ? Croyez-vous que tous les contributeurs sortent du néant pour venir proposer des projets qui n’ont ni queue ni tête ? Pensez-vous que des gens qui n’ont pas pris le temps d’analyser et de décortiquer le bilan de 60 ans de l’Etat-nation proposent à la légère une solution aussi lourde, une révolution sans avoir analysé les impacts ?
Opportunité : bilan de 60 ans de l’Etat-nation. Un bilan aussi négatif crée l’opportunité de changement ;
La faisabilité : le projet de constitution.
Le reste, je vous renvoie à mon plan de gestion de risques.
Lire … conduire le peuple vers les impasses au lieu de conduire dans les impacts…
désolé ! Dans la réponse à Mouyoungou !
Les textes relatifs au fédéralisme , qui sera installé au Congo ,feront l’objet d’une consultation nationale …
@David Londi ,en esquisse les grandes lignes ,cest au peuple que revient le pouvoir d’en juger la pertinence ..
Le fédéralisme est loin d’un système politique dictatorial ,il s’en distingue par sa capacité de dialogue ,de consensus pour un Congo égalitaire ..
Qui n’aurait pas rêvé de travailler aussi bien enEurooe et qu’au Congo ,sans tracasseries politiques à consonance tribale ????…
Mon domaine de gestion des risques industriels m’y prédispose ,mais le climat politique m’en dégoûte…..
En fin ,chers compatriotes , surtout ceux ,pour lequel ,le fédéralisme est une construction intellectuelle de mauvais goût ..Sachez une chose ,dont je voudrais que vous reteniez la substance ..
Sous le magistère fédéral ,Le Congo ,notre pays ,ne sera plus , ce mendiant ,assis sur une mine d’Or……
David Londi,
Lis. Que Val de Nantes écrit et montre un début de reponse à mes questions:
» Les textes relatifs au fédéralisme , qui sera installé au Congo ,feront l’objet d’une consultation nationale »
Il dit que les consultations vont avoir lieu.
Aujourd’hui, vous avez consulté qui au Congo avant de pondre votre livre?
Rien ne sert de s’enerver. Repondez simplement aux questions, quitte à vous répéter. Je ne suis pas convaincu par votre démarche sur le plan méthodologique.
Quand on veut construire un grand ouvrage tel qu’un chemin de fer, on entreprend des évaluations de l’impact du projet sur plusieurs plans tels que l’économie , l’environnement , les mouvements des populations, etc. Des études de faisabilité technique, financiere et autre sont entreprises. Avez vous mené de telles études pour savoir quels seraient les impacts de votre projet sur l’économie, la justice, la vie politique, etc. Si oui, elles sont où? Publiez ces études pour que l’on puisse en discuter. Plus interessant encore, publiez vos conclusions sur l’implantation de votre projet au Congo. Vous n’êtes qu’au stade du design, qu’en est-il de l’implantation ? Aujourd’hui , le Congo a bien une constitution , mais pourquoi N’ atteint pas ses objectifs? Est-ce un problème du design de cette constitution ou bien c’est un problème dû à l’implantation ?
Dans votre projet, on ne voit pas les publications des travaux que vous avez entrepris avant votre proposition du fédéralisme. Vous nous proposez quelque chose dont on ne sait rien.
Par ailleurs, sur quoi vous vous fondez pour dire que votre projet est la meilleure reponse aux besoins et priorités des congolais? En d’autres mots, prouvez-nous que votre projet est aligné sur les besoins et priorités des congolais .
Rien ne sert de s’énerver. Vous avez demandé des commentaires, vous avez mes commentaires methodologiques. J’aime la methodologie. Elle ressemble aux fondations d’une maison. Si elles sont solides, la maison tiendra longtemps . Par contre, si elles sont bancales, la maison ne fera pas long feu.
Cordialement,
Mouyoungou
David Londi juste une petite rectification j’estime que ce projet est viable mais juste pour la partie Sud du pays en clair je soutiens ce projet mais pas de la même façon que toi
J’en profite pour vous dire que j’ai décidé de changer de pseudo j’ai par mégarde donner mon pseudo à une connaissance et j’aurai pas du je remplace le 21 par le 5
Merci d’avance à tout le monde
C’est mon dernier post avec le 21
De plus je crois en l’autonomie des régions c’est comme cela que l’intelligence des Congolais pourra s’éclore et sans entrave de quelle qu’en soit la nature
Chaque région dispose de ses propres intelligences aucune n’en manque il faut simplement qu’on leur donne la place et la chance de s’épanouir et le point positif est que le pays tout entier pourra en profiter le système actuel a montré ses limites il faut changer le modèle étatique de notre pays
je ne vois pas d’autre possibilité
L’argumentaire de Val de Nantes, ci-dessus, doit nous interpeller sur la nécessité de construire un monde nouveau dans lequel la compétence devra prendre le pas sur le patronage béat qui règne actuellement au Congo où les activités économiques et sociales n’ont pas leur vraie valorisation. Cet état d’esprit doit nous pousser à prendre nos responsabilités pour nous investir dans nos régions respectives pour les développer sur les plans humain, économique et social.
Le projet que nous présentons a pris 7 mois de travail : étude et critique de l’existant ; recensement des travaux qui ont été faits dans le domaine par des compatriotes, des étrangers et des universités ; lecture des constitutions helvétique, allemande, américaine, canadienne, belge, nigériane et éthiopienne. Nous avons compilé tout ceci dans un livre blanc qui sera gratuit et téléchargeable pour un débat clair et basé sur des propositions concrètes parce que ce projet reste amendable. Informé, le peuple pourra le valider ou invalider par un référendum. Nous nous donnons deux ans pour le mener à terme avec les acteurs locaux et ceux de la diaspora.
Cette stratégie va s’appuyer sur les réseaux sociaux pour porter le plus loin possible et atteindre chaque Congolais où qu’il soit. Un projet porté par le peuple est forcément un creuset d’espoirs et d’attentes à concrétiser. Ce débat doit donc infuser au sein de la population parce qu’il n’y a pas de choix éclairé sans information. Nous devons continuellement mettre sur la table toutes nos propositions soumises aux tirs croisés des uns et des autres quel que soit leur niveau social ou intellectuel, expert ou non expert, connaisseur ou béotien. C’est ainsi que nous concevons le débat démocratique. Nous travaillons sur la mobilisation verticale et horizontale de tous les Congolais.
La seule contrainte imposée par le fédéralisme repose sur la capacité de prendre nos responsabilités pour des projets de développement de nos régions, plus de potentats politiques ou roitelets tropicaux mais des peuples qui s’engagent dans le développement économique et social de leurs régions respectives. C’est tout. Nous ne leur demandons pas de choisir un homme mais de parier sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de construire un cadre pour une paix durable. Les peuples ne demandent pas plus : être administrés au plus près de leurs besoins pas par des professionnels de la politique mais des responsables, dans une période limitée et non renouvelable, qui managent et rendent des comptes. Nous devons arriver prêts, le moment venu quand le peuple aura, souhaitons-le, choisi la voie du fédéralisme. Pour cela nous allons continuer à travailler sur des projets concrets dans les domaines de l’agriculture, éducation et santé essentiellement. L’équipe qui a travaillé sur le projet de la constitution fédérale va constituer un « think tank » pour construire un projet, réceptacle de tous les projets région par région dans les domaines identifiés ci-dessus. Ce projet aura une équipe composée d’un directeur de projet pour manager le portefeuille des projets. Chaque projet aura un chef de projet, identifié par région, qui remplira toutes les fonctions relatives à cette fonction et qui fera un reporting mensuel au directeur de projet lors des comités de pilotage.
Chaque projet doit être finalisé sous forme de kit prêt à être déployé (faisabilité technique, sociale et financière ; conditions de mise en oeuvre et de déploiement sur le terrain). L’équipe actuelle a déjà fait des estimations budgétaires et les possibilités de financement des Etats-fédérés. Ce volet fiscal permettra de dimensionner les budgets de chaque projet proposé. Sans ces dispositions le fédéralisme se mettra en danger parce que les peuples attendent du concret et. En effet, les résultats doivent arriver le plus rapidement pour éviter le retour des faucons.
Nous avons créé un site internet (phase de référencement) pour le projet du fédéralisme : livre blanc, contributions au débat, le think tank et le suivi des projets. Le site Congo liberty continuera à être le théâtre des débats et pour cela nous remercions l’administrateur qui dépense beaucoup de son temps pour nous proposer un contexte de débat si convivial et généralement de très haute facture. Nous ne le faisons pas assez. Merci.
Tata Londi sa mayela
Voila comment la critique peut aider votre oeuvre au lieu de s’enerver. Je vais revenir plus tard pour poursuivre la discussion vu que vous dîtes que le projet est amendable.
@Mouyoungou,
non, pas énervé mais agacé. Nous ne nous situons pas dans la même logique. L’équipe qui travaille sur le projet, multicompétence, est dans la logique de l’obligation de résultats et vous, vous nous interrogez sur l’obligation de moyens. Je ne peux vous suivre sur ce terrain parce que j’ai publié, il y a une semaine environ un article sur l’urgence de passer de la rhétorique à l’action. Je mets ceci en pratique. Vous nous parlez des compétences basiques de la gestion de projets, cela ne fait avancer en rien le débat sur la recherche ou la consolidation des projets. Directeur de projets chez Capgemini pendant plus de 15 ans, la méthodologie a été l’alpha et l’omega de ma fonction. C’est donc dans ce sens que cela m’agace.
Apportez des critiques sur le contenu de ce qui vous est proposé et non sur le côté relatif à la construction du projet. Nous devons développer la culture du résultat et non nous chamailler dans des débats qui ne font pas avancer la condition difficile dans laquelle se noie le peuple. Développez des propositions et nous pourrons débattre, le reste n’est que l’écume. J’attends vos propositions sinon cela ne sert à rien de continuer à débattre. Arrêtons de pinailler et tournons-nous vers l’avenir.
@Keba na camera,
ne t’en fais pas !
Merci.
@Frérot Mouyougou ,le pays postSassou se construira par Le dialogue ,le consensus etc .. nous aurons le devoir de demander l’avis de nos compatriotes sur des réformes qui engagent l’existence de notre pays …..
LE MODÈLE économique actuel à montré toutes ces limites ,au point de dépasser le seuil de la myopie ……
Nous avons estimé quel est le modèle qui était susceptible d’amener les congolais à s’approprier les richesses locales ,pour enfin créer une véritable nation ???….
Le fédéralisme ,c’est une hypothèse de travail tirée d’un constat d’échecs répétitifs…
Libres ,aux autres compatriotes, de proposer au pays ,ce qui leur parait être une solution idoine ,pour entraîner le pays vers un développement irréversible….
Cher Mouyougou ,je ne suis pas fermé à toute initiative institutionnelle qui priverait le président de toute faculté à agir sur les décisions économiques et militaires de notre pays….
Le modèle économique de Sassou nous a poussé à écrire des phrases irrationnelles ,quand bien même ,nous ne sommes pas , de par nos lieux de naissance cosmopolite, tribalistes..
Il faut connaître mon lieu de naissance ,et vous saurez que ce Val de Nantes , n’a pas le droit d’être ethno – sectaire ..
Voir , les origines de mes amis intimes ,et vous me donnerez des bisous …J’ai ,en la matière ,un matelas confortable , sur bien des gens intervenant sur ce site ……
Oui ,il y a une colère ,cela va de soi……
D’ailleurs ,mes chers amis d’enfance ,en rigoleraient …
Comment ,mon cher Mouyougou ,ne pas être en colère ,quand ,une mission de prévention des risques effectuée sur l’immeuble de l’ARC Congo,à coûté plus de 22 millions de CFA ,alors que cette même mission , je l’ai effectuée à Levallois Perret a coûté1500 euros ,,,
Nb ..même hauteur de bâtiment …
J’avoue avoir été déçu par Sassou ,dont mon départ pour la France ,était inscrit dans son fameux plan quinquennal…
Oui ,j’aurai un pincement au coeur, de le voir terminer comme MOBUTU……
C’est mon coeur qui a parlé….
MERCI.
lire ..alors que mon départ pour la France..
Aimer Sassou ,c’est de lui dire de quitter le pouvoir ,qu’est ce qu’il a de plus que DOS Santos ??????’….
On se chambre ,pour rien ……
Cette énergie devrait nous servir à construire intelligemment notre pays .Dommage…
Qui gagnera des millions ,après le départ du pouvoir de Sassou ????.Nous écrivons pour le pays ……..
Aujourd’hui ,parler de Sassou ,surtout de sa mauvaise gestion des finances publiques ,équivaut au la mort …
Il est des flatteries qui vous enfoncent plus qu’elles vous honorent…
Aimer ,Sassou ,c’est de lui dire ,de quitter le pouvoir …Et,que l’après pouvoir ne symbolise nullement la mort …
Un travail psychologique doit être administré à Sassou ,afin de lui faire entrendre raison .,.
Beaucoup de nos compatriotes viennent sur ce site ,défendre l’indefendable …
A,croire qu’ils découvrent Sassou depuis leur exil doré….
J’ai découvert cet homme depuis ma tendre enfance ,chez lui à Mpila..
Mon ami et moi préparons notre Brevet sous ses lampadaires et un jour,nous demandions de l’eau à boire auprès de son gardien ce qui fut fait ….
Quelques minutes ,nous voyions arriver le commandant Sassou entrer dans sa parcelle à bord d’un véhicule militaire coiffé d’un béret rouge….
Aujourd’hui ,le voir dans cette merde politique ,me chagrine ….
Mais où est donc passé Jean-François NDENGUET ? Que nous cache t-on sur son absence à son poste ?
@ Cher frère Londi
« cher frère, la faiblesse de ton raisonnement est résumé dans ta phrase : « Non mon cher Londi. Il suffit seulement que les acteurs candidats au suffrage universel soient honnêtes et admettent les règles établies. »
« Il y a un vieux philosophe grec, Diogène, qui était sorti avec sa lampe allumée dans la rue pour chercher l’homme honnête qu’il n’avait jamais trouvé. »
Une fois de plus je dirais non si la faiblesse de mon raisonnement est résumé dans la phrase si dessus reprise suivie de celle ci;
« Ce système a eu sa dernière chance en 1992, nous vivons encore dans les conséquences de l’échec cuisant de la démocratie naissante. L’homme honnête, respectant les principes démocratiques et surtout la constitution, n’était pas là. »
Je voudrai être court cette fois ci en vous demandant si les acteurs vont changés quand nous rentrerons dans la fédération. Je dis non car, que nous soyons dans l’un ou l’autre système C’EST AVANT TOUT UN PROBLÈME DE MENTALITÉ.
Si nous devons fuir la république pour la fédération parce que nous n’avions plus d’hommes honnêtes au Congo, je suis un peu curieux de vous demander si vous mêmes êtes honnête ou pas. Si vous l’êtes, c’est qu’il y a un grand nombre de Congolais honnêtes au Congo et dans le monde entier. Dans ce cas Diogène n’avait pas à chercher avec sa lampe allumée l’homme honnête car il n’est écrit nulle part sur l’homme qu’il est honnête ou pas.
Le vieux philosophe grec, Diogène, qui était sorti avec sa lampe allumée dans la rue pour chercher l’homme honnête qu’il n’avait jamais trouvé était bien philosophe n’est ce pas? çà ne vous paraît pas bizarre qu’en plein jour quelque sorte avec une lampe allumée pour chercher quelqu’un d’honnête? Il allait le savoir pour avoir allumé sa lampe? Au Congo on le prendrait pour fou.
Pensez vous que la philosophie est du domaine de la politique quand nous savons que le philosophe est un rêveur par nature? Je ne connais pas un qui soit devenu un grand homme politique au monde. Si vous en savez je suis toujours prêt à m’instruire. Au Congo, j’en connais un ou deux qui font comme tout le monde. Course à l’argent.
Le système qui a eu sa dernière chance en 1992 est né dans une escroquerie intellectuelle où les amis d’antan qui avaient déjà mis le Congo en coupe réglée depuis longtemps et qui avaient des comptes à se régler sont venus nous distraire aidé en cela par un Évêque corrompu qui n’a pas voulu qu’on mette en exécution les mesures prises de commun accord lors de cette belle messe républicaine pour couper non pas la queue du serpent mais la tête pour qu’il ne continue plus à vivre. Ce sont ces entourloupes dont les conséquences courent jusqu’aujourd’hui.
Que pensez vous des lavements des mains avec le diable à longue queue. Après que Milongo qui pour moi un grand homme homme honnête ait conduit la transition et organisé les premières élections démocratiques au Congo qui ont abouti à la démocratie naissante, qu’avions nous vu par la suite? Des alliances politiques contre nature entre les ennemis d’hier et la suite nous la connaissons tous.
Ceux là mêmes qui ont sabordé les prescrits de la Conférence Nationale Souveraine feront ils partie de l’habitat des états à fédérés oui ou non. Deviendront ils subitement honnêtes parce que nous sommes en fédération? En tout cas si ce n’est plus eux, leurs successeurs continueront leur œuvre car formatés à leur école d’hommes malhonnêtes.
Pour moi le mal étant connu.Ce n’est pas en changeant de piste de danse qu’on dansera mieux avec les mêmes danseurs. Il y en a qui sont bons et d’autres pas bons.Ils y a des congolais honnêtes d’autres non quelque soit le système adopté.
Le système politique au Congo n’est mauvais que par la médiocrité des ses acteurs qui même en système fédéral resteront les mêmes Congolais de mauvaise foi.
Mr Oyessi une simple question notre pays est indépendant depuis le 15 août 1960 et nous avons eu à peu près 8 ans de stabilité tout le reste ce n’est que du désordre et du gâchis par ce que nous n’avons pas eu l’homme providentiel avec la bonne mentalité compétent et honnête alors que faisons nous ? on continue à l’attendre ?
Cher frère Oyessi,
nous ne remettons pas en cause la république parce que c’est elle qui nous unit. La république et le fédéralisme ne sont pas du même niveau. Le niveau supérieur reste la république et le fédéralisme comme l’état unitaire ne sont que des modes d’organisation de celle-ci. Nous pourrons l’appeler la République fédérale du Congo. Je vais apporter quelques précisions sur les différences essentielles entre l’Etat unitaire et la fédération pour faire avancer le débat.
Etat unitaire ou Etat-nation : Une administration centralisée et hiérarchisée
L’Etat Unitaire est celui qui sur son territoire et pour la population qui y vit ne comporte qu’une seule organisation politique et juridique – un seul appareil d’Etat – dotée, et elle seule, de la plénitude de sa souveraineté-indépendance.
Par conséquent, il n’y a pas de partage de la souveraineté : aucune autre forme d’organisation politique, étrangère ou régionale, ne peut entrer en concurrence avec l’Etat unitaire qui a un rapport direct avec les Etats étrangers, les collectivités locales et les citoyens; l’administration centrale, à partir de la Capitale, est souvent coupée des réalités locales, et de ce fait, certains pouvoirs ont été délégués aux agents régionaux mieux informés. Ainsi, cela a permis à l’Etat d’être plus efficace sans remettre en cause l’unité du pays puisque lesdits agents restent soumis au pouvoir de l’Etat central qui conserve toutes les décisions importantes.
Au sommet, chaque branche est placée sous l’autorité d’un ministre ou d’un secrétaire d’Etat. Dans les départements, chaque service a à sa tête un chef de service : directeur des postes, recteur d’Académie, etc.… Ces chefs de service transmettent à leurs subordonnés les instructions du pouvoir central et en surveille l’exécution, il n’y a donc pas de place pour l’initiative locale. On a ainsi un même programme scolaire sur tout le territoire, des politiques de services publics identiques, etc.…
Le pouvoir central, par l’intermédiaire du Conseil des ministres, nomme les préfets de département et de régions : ils sont « dépositaires de l’autorité de l’État dans le département » (pouvoirs de police) ; ils exercent un contrôle a posteriori sur les actes de la collectivité territoriale en saisissant le tribunal administratif en cas de désaccord sur la politique de la collectivité ; enfin, ils peuvent suspendre les maires de leur fonction. Ceux-ci exercent donc un réel contrôle du pouvoir central sur les collectivités.
Etat fédéral : le principe d’autonomie
Le principe d’autonomie implique que chaque Etat fédéré a des compétences propres et les exercent sans ingérence des autorités fédérales. C’est là que se situe le critère essentiel qui permet de distinguer le Etats fédérés des simples collectivités décentralisées; à la différence de celles-ci, ils tiennent leurs compétences non de la volonté de l’Etat central, mais de la constitution de celui-ci, qui s’impose à lui, et qui ne peut-être modifiée sans leur consentement. Leurs gouvernants exercent un pouvoir politique qui leur est confié directement par le peuple, et non pas de simples fonctions politico-administratives qui leur seraient déléguées par l’Etat central.
Cette autonomie des Etats fédérés se traduit toujours par la possibilité qui leur est reconnue de fixer eux-mêmes leurs propres Constitutions, sous réserve de respecter quelques principes fondamentaux posés par la Constitution fédérale elle-même en vue de garantir une certaine cohésion idéologique à la Fédération.
Pour garantir à l’Etat fédéral et aux Etats fédérés le respect de leurs compétences respectives, les Constitutions fédérales instituent toujours un organisme chargé d’arbitrer les conflits d’attributions. Cet organisme se présente généralement sous les traits d’une juridiction: Tribunal fédéral.
b) le principe de participation
Dans un Etat fédéral : les Etats fédérés disposent des leurs propres pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (donc superposition des pouvoirs entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés)
La participation des Etats fédérés à la direction de la politique fédérale s’opère par le biais de leur représentation au sein des instances fédérales chargées d’élaborer cette politique. Les Etats sont toujours représentés au sein du Parlement de l’Etat fédéral; ils le sont également parfois au sein de l’exécutif.
Le parlement des Etats fédéraux comprend deux chambres (le bicamérisme fédéral): l’une représente le peuple et est élue en prenant pour seul base de la répartition des sièges entre les Etats l’importance démographique de chacun d’entre eux. La seconde représente les Etats. Les chambres hautes des Etats fédéraux jouissent en général, en matière législative, des mêmes prérogatives que les chambres qui représentent le peuple.
Le fédéralisme ou le statut quo ?
L’Afrique est le continent le plus riche mais c’est là où tous les maux ont trouvé leur nid depuis des décennies. De l’esclavage à la colonisation puis la néo-colonisation, l’Afrique patauge. Des raisons existent et sont nombreuses.
L’Histoire nous renseigne sur notre passé et nous permet de bâtir le présent et d’éviter des erreurs . Je vais rappeler à ceux qui doutent que les systèmes de gouvernance hérités des colons sont à l’origine de l’enfoncement économique de certains pays d’Afrique. Je ne parlerais pas de l’Afrique mais des Afrique car pendant que l’Afrique anglophone fait des pas en avant économiquement parlant, l’Afrique centrale francophone fait les pas en arrière sur des territoires bien arrosés, bien boisés avec un sous sol très riche. Cela tient au mode de gouvernance. Quand le colon arrive il vient avec à la main gauche une bible et à la main droite son fusil. Les religieux se sont mis à construire des Églises et à évangéliser les plus dociles. Les récalcitrants ont été traités de tous les maux et semble-t-il, ils iront en enfer après leur mort. Ils ont trouvé des moyens pour dévaloriser les tribus majoritaires pour élever les tribus à faibles population comme aux Rwanda (Hutu 84 % et Tutsi 15%). Au Congo, dans les Plateaux, les Téké avaient refoulé les religieux et ceux là ont utilisé leurs tatouages à la figure comme dégradant au point où certains Téké se sont mis à parler lari allant même à modifier leur nom. Notre façon de vivre a été dénigrée au point où les intellectuels venant de l’Europe préféraient aller vivre dans les quartiers des blancs où l’on trouvait des belles maisons. Nous avons toujours bien vécu ensemble car on retrouvera dans le Mbochi de Mboudji du sang téké comme le Lari au Sud. Linguistiquement le Bembé n’est pas loin du Téké, le Sundi compréhensible par le Kongo et le Mbochi voisin du Kouyou. Le colon, en partant ne pouvait pas garantir son retour sans laisser des toiles d’araignées dans lesquelles vont s’engouffrer les intellectuels civiles et militaires formés dans leurs écoles . Ceux qui devraient parler leur langue et regarder les autres africains avec mépris : ce sont les obédiences maçonniques et religieuses dans lesquelles ils trient les dirigeants qui sont leur représentant.
Jusqu’à maintenant, les intellectuels ont peu réfléchi sur comment se débarrasser des complexes acquis depuis la colonisation afin de bâtir un pays où tout le monde y trouve son compte, former nos cadres selon les besoins de nos pays avec nos diplômes. 60 ans après l’indépendance nominale dirai-je, nous ne connaissons ni notre propre histoire, ni comment nos anciens ont vécu et lutté contre les envahisseurs coloniaux venus piller le continent. De ce que nous mangeons, de comment vivaient nos ancêtres, de notre histoire, de notre culture, de notre environnement, de notre vie dans les villages, de nos langues, nous n’apprenons rien à l’école. Quand on parle des royaumes, les jeunes sont surpris d’apprendre qu’en Afrique Centrale, il y avait des royaumes. Parler leur de Napoléon et autres, ils le savent.
Un fait drôle de notre ignorance de nos langues : l’Aéroport de Brazzaville s’appelle Maya -maya, ce qui veut dire « Bienvenu » ; mais à un moment donné, les autorités de Brazzaville ont mis une affiche « Bienvenu à Maya-maya » traduction : bienvenu à bienvenu. Voilà une preuve de manque de connaissance de nos propres langues.
Le Sénégal va adopter l’enseignement des langues locales à l’école élémentaire, pourquoi chez nous au Congo , cela créerait des polémiques ? L’exemple du téké parlé du nord au sud et une partie du Gabon et Du Congo démocratique pourrait servir de test. Le Kongo est également parlé par une partie de l’Angola et du Congo démocratique, donc ces deux langues peuvent venir compléter l’enseignement de lingala, le munukutumba et le swahili par exemple. C’est une richesse et une chance de parler plusieurs langues sans oublier les langues étrangères (arabe, anglais et français bien sûr ). Pour en arriver là, il faut penser et réformer au lieu de rester figé sur un mode d’enseignement héritage du colonialisme .
Dans l’état fédéral, on append au bas niveau à diriger les peuples , à gérer avant de monter plus haut. Nos chefs d’État, pour le cas du Congo, viennent au pouvoir sans même jamais avoir été à la tête d’une association: du coup ils tâtonnent. C’est aussi une école pour la démocratie et le respect des institutions qui ont un contre pouvoir.
Dans l’état fédéral, la concurrence est un facteur de développement car les dirigeants ont des regards sur ce qui se passe chez les autres. Ils sont plus proches de leurs concitoyens. En France les conseils départementaux sont des assemblées régionales qui règlent par leurs délibérations les affaires du département. Comment pouvons nous changer de mentalité si nous ne changeons pas ces systèmes de gouvernance et notre manière de penser qui favorisent le clientélisme, la corruption, la concussion, l’ethnicité etc…?
Greg
@Grégoire Gayino,
belle plaidoirie !
Cher Monsieur Mbama
« Si seulement les congolais étaient comme vous ou moi je pense que le problème ne se poserait on penserait d’abord à notre bien commun c’est à dire notre pays et nous n’aurions même pas cette discussion » dites vous;
Je ne sais pas si je suis honnête, je me considère tout juste comme un bon congolais qui aime mon pays et partant tous les autres congolais qui y vivent sans plus. L’injustice est la chose que je n’accepte pas. Si vous êtes comme moi j’en suis heureux.
« la fédération de manière à ce que le phénomène ethnique ne constitue plus un frein au développement de notre pays on va s’en servir comme un moteur de développement en tout cas c’est comme ça que je vois les choses. De plus c’est le modèle étatique adopté dans notre pays qui a généré un pouvoir dictatorial tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul individu » écrivez vous;
C’est votre droit de voir les choses de la sorte. Moi non. Le phénomène ethnique n’existe que dans la tête de ceux qui croient en tirer profit et quand ils en font leur tire lire ou leur sac à bille pour ne pas dire à argent.
Cela existera toujours même en système fédéral car le partage des responsabilités à ce niveau qui ne seront pas gratuit, donc moyennant argent commenceront à diviser les familles au niveau de ces états qui ne seront que le regroupement de quelques villages.
Franchement, rien qu’à prendre le découpage actuel de notre pays en Département, combien de KM2 peut faire un seul Département,deux ou trois mêmes quatre mis bout en bout, ils seront de quelle grandeur ces états. Prenez les 342.000 m2 divisez les par le nombre d’états à constitués et dites moi la surface de chaque état. La bagarre commencera par là si fédération rime à la justice puisque la république est injuste. Des regroupements de quelques ethnies qui déjà ne s’entendent pas entre elles et on veut les fédérer pour en sortir quoi? Des chamailles inutiles à mon entendement.
Le modèle étatique adopté dans notre pays, je ne cesserai de le dire n’est que le reflet de ses acteurs et rien n’y changera tant que les mentalités ne changeront pas. Ce n’est pas la fédération qui le changera.
Eh oui mon cher Mbama, que ce soit en République ou en fédération le pouvoir est toujours concentré entre les mains d’un seul individu comme aux USA et au Nigeria moins en Suisse à la seule exception qu’une fois élu il n’a pas le droit de faire ce qu’il veut. Il respecte les règles établies et ne peut se faire virer à tout moment car la loi fondamentale y veille. De 1958 à 2018 nous avions changé nos lois fondamentales comme des slips. Pensez vous qu’en fédération nous aurons changé la façon de faire?
Non . Les USA, la Suisse et plus près de nous le Nigeria qui sont des fédérations ont des présidents qui même populaires quittent le pouvoir car limité dans le temps. Cas de Barack Obama. Au Congo fédération ou république, rien à foutre j’y suis je reste. On l’a vu au Nigeria sous Abacha si je ne me trompe.
« La personne en charge de notre pays est honnête et de bonne mœurs dans le cas contraire ce sera à nouveau un régime dictatorial et c’est pour prévenir ce risque qu’on propose une organisation étatique fédérale »
Nous aurions pu définir qu’est ce qu’un homme honnête ou de bonne mœurs pour mieux échanger. Qui donne ce quitus? On peut être tout çà et être dictateur. Je ne sais pas si Kagamé le président Rwandais est honnête et de bonne mœurs mais c’est un dictateur qui n’aime pas la contradiction. On peut ne pas être dictateur mais pas honnête et pas de bonne mœurs c’est selon.
Cher frère Londi
Merci pour les cours si cela peut ajouter à ma connaissance un plus sauf que ce que vous dites sur votre dernier post ne me convainc pas.
Morceaux choisi.
État fédéral : le principe d’autonomie
« Cette autonomie des États fédérés se traduit toujours par la possibilité qui leur est reconnue de fixer eux-mêmes leurs propres Constitutions, sous réserve de respecter quelques principes fondamentaux posés par la Constitution fédérale elle-même en vue de garantir une certaine cohésion idéologique à la Fédération »
Notons qu’il y a une constitution fédérale qui doit être respectée en vue de garantir une certaine cohésion idéologique à la fédération. Et si celle ci ne respecte pas les principes fondamentaux posés par la fédérale, qu’adviendra t-il?
Aviez vous connaissance de la toute puissante COUR SUPRÊME qui dicte la plénitude de ses lois à toutes les républiques où le tout puissant occupant de la maison blanche peut nommer un juge?
Ce qui se passe dans les fédérations est une bonne chose pour les pays comme les USA qui ont un longue histoire démocratique mais sera un casse tête berlue pour nos états qui se cherchent.
Imaginez vous un des états au sud ou au nord de la fédération ayant une usine de fabrication de fusils estime que le port d’armes n’est pas interdit dans son état alors qu’il est interdit dans d’autres états dont les citoyens ne peuvent acheter qu’avec un permis.Pensez vous que les autres accepteront ce poids deux mesures? J’en doute fort car il ne verront pas la loi de chaque état mais une injustice.
Déjà pour élire un Président aux USA c’est plein d’histoires avec des systèmes compliqués à grands électeurs combien de fois dans un petit Congo avec sa culture politique villageoise. Quel état fédéral au Congo acceptera que le Pool plus grand que la cuvette doit avoir des grands électeurs pour l’élection du président de la fédération.
Pour terminer cet échange je te souhaite bonne continuation dans ta réflexion. Quant à moi je suis républicain et je le reste. Mais si par extraordinaire, le Congo devient une fédération, j’y serai si en ce moment là je suis encore de ce monde.
Pour reprendre une idée de Valéry Larbaud : « La bêtise a ceci de terrible qu’elle peut ressembler à la plus profonde sagesse. »
Le Congo a déjà connu plusieurs phases d’émergence des législations visant à améliorer l’efficacité de l’action publique en transférant certaines compétences du niveau central au niveau local, suivant des cardes géographiques définis.
Cette problématique refait souvent surface après des périodes de crises ou troubles politiques.
Sans aller dans les détails, nous pouvons noter les phases les plus connues :
– Le référendum du 24 juin 1973 qui intervient dans un contexte de l’éradication du mouvement M22 et de la dénonciation de la montée du tribalisme au sein du PCT, visant l’adoption d’un constitution visant à mettre en place un politique de décentralisation à travers, entre autre, l’instauration des assemblées régionales, des districts et communes décentralisés avec un budget autonome, mais sans pouvoir législatif
– la constitution du 20 janvier 2002 qui pose les grands principes de la décentralisation à travers le titre XVI, avec pour objectif la participation pleine et entière des populations à la gestion de la chose publique, une administration décentralisée se caractérisant par la libre administration des collectivités distinctes de l’Etat
Aujourd’hui, quelques illuminées en quête de positionnement politico-messianique tentent de nous vendre, virtuellement, une forme d’organisation politique prenant ses sources du BDK à Kolelas, en passant par RPP, avec quelques touches des expériences fédéralistes connues à travers le monde.
L’histoire se répète, la bêtise aussi(Gaëtan Faucer).
Anonyme 5 dit :
13/09/2018 à 21:27
Cher Anonyme,
« Mr Oyessi une simple question notre pays est indépendant depuis le 15 août 1960 et nous avons eu à peu près 8 ans de stabilité tout le reste ce n’est que du désordre et du gâchis par ce que nous n’avons pas eu l’homme providentiel avec la bonne mentalité compétent et honnête alors que faisons nous ? on continue à l’attendre? »
Par principe j’essaie d’échanger avec tous les compatriotes qui réagissent à mes posts. Cela dénote de l’intérêt qu’ils portent au sujet en traitement et plus celui qui a trait à nos institutions.
A votre question j’ai en partie répondu quand j’ai échangé avec M.Mbama.
A vous je dirai simplement que si nous n’avions eu en 60 ans d’indépendance que 8 ans de stabilité, c’est simplement parce que nous avions en ce moment là des hommes et femmes qui ont aimé ce pays.
Je suis un enfant d’avant les indépendances. J’ai donc vu naître notre indépendance. Je suis son grand frère comme on le dit vulgairement. J’ai connu tous les présidents du Congo qui n’a été mieux géré que sous Youlou et Massambat Débat. J’ai beaucoup d’éléments de comparaison.
Avec les camarades qui nous ont introduit la médiocrité où la paresse a été transformée en succès, les voleurs en honnêtes gens, le banditisme d’état en règles acceptées et le mode de gouvernement en partage de pouvoir entre copains et coquins, clans et affidés, nous sommes rentrés dans ce que vous appelez si bien le désordre et le gâchis.
Que faisons nous? On continue à attendre? Non on ne continue pas à attendre, nous devons tous changer de logiciel.
1- Refusez systématiquement le repli identitaire pour n’être que Congolais. Si vous êtes du Niari considérez vous comme étant de la Sangha, de la Likouala, des Plateaux etc etc.
2- N’acceptez que celui qui vous ressemble et non un voleur même s’il est du même village que vous. Ce genre de personnage n’avance pas le Congo bien au contraire.
3- Adhérez ou militez si vous vous intéressez à la chose politique dans un Parti ou une association que si l’objectif suivi cadre avec votre manière de voir les choses et non parce que c’est le parti ou l’association villageoise de votre coin, du cousin ou parce que vous appartenez à la même secte ou église éveillée ou pas.
4- Acceptez ce que vous êtes car cela vous grandira que d’être un petit boy transportant le cartable à longueur de journée d’un idiot voleur appelé vulgairement « NVouama » car cela ne vous grandira pas sinon continuez applaudir ceux qui portent tous les anti valeurs de ce pays..
5- Si au cours d’une élection aussi importante que la Présidentielle, vous choisissez le candidat en votre âme et conscience estimant que c’est celui là qui peut commander le Congo, ce sera lui votre homme providentiel, compétent et honnête car vous savez pourquoi vous l’aviez choisi. Mais si vous le choisissez parce qu’il est de votre coin sachant que c’est un voleur et incompétent, pourquoi chercher un homme providentiel, honnête et compétent. Dans ce cas vous faites partie des congolais qui ne veulent pas du changement dans ce pays.
Le changement de ce pays est entre nos pays et non ailleurs quelque soit ce que nous aurons choisi comme mode de gestion d’état.
Voilà cher compatriote anonyme tant soi peu la réponse que je pouvais apporter à votre interrogation.
Ta Malanda dit :
13/09/2018 à 23:46
Merci de ce rappel très important
Lire: Le changement de ce pays est entre nos mains et non ailleurs quelque soit ce que nous aurons choisi comme mode de gestion d’état.
@oyessi
Votre vision du fédéralisme diffère de la nôtre ,car la votre s’appuie sur une espèce de guerre larvée entre des congolais censés mettre de côté leurs différences linguistiques…
Vous n’imaginez aucun instant ,un vivre ensemble animé par le désir de peuples réprimés depuis 60 ans d’indépendance ,de travailler ensemble pour un Congo meilleur …
Brazzaville et Pointe Noire contredisent votre pessimisme existentiel…. Les congolais s’y baignent avec leurs différences de toutes natures….
Point n’est besoin de leur prêter des intentions bellicistes ,ils ont mieux à faire que d’admirer leur nombril tribal ..
Sortez de la guerre de 1959…Les congolais ne veulent plus y retourner…..
Vous êtes enclin à penser à un homme politique providentiel ,pour le Congo ,et à contrario ,vous persistez à émettre des ondes négatives sur une possible prise de conscience du peuple ,sur la possibilité d’améliorer leur quotidien…Votre dichotomie discursive qui en désaxe plus d’un lecteur du site …
Souhaitons que la grande faucheuse vous ignore pour longtemps ,et vous constaterez de visu ,le miracle issu des effets du fédéralisme…
Sachez aussi , qu’au sortir du Sassouisme éreintant ,les congolais seront exigeants sur la forme d’État à laquelle ils vont être mangés…..
C’est l’homme politique défaillant qui alimente le feu du tribalisme…..
Nb ,l’homme politique fédéral sera plus vertueux que l’homme politique traditionnel…
La différence générationnelle sera un gage de probité morale …Nous allons y travailler….
David Londi,
Je parle de l’évaluation des politiques, incluant les législations. Une constitution est implantée à travers des politiques, programmes et projets ainsi que les institutions. Quand on parle des droits de l’homme, par exemple dans une constitution, de nombreux pays ont mis en place des chartes des droits et libertés comme instrument matérialisant ce que disent leurs constitutions. Les commissions ou les tribunaux des droits de l’homme qu’ils créent c’est pour régler des différends liés aux allégations des violations des droits de l’homme que garantissent leurs constitutions aux citoyens.
Dans la constitution du Congo, il y a un chapitre qui parle des garanties des droits et libertés. Le Congo a même une charte des droits et une commission des droits présidée jamais par Me Mbemba et Massengo Tiassé. Quels sont les résultats de ce chapitre de la constitution et des instruments qui l’exécutent? Zéro ! Pourquoi de tels résultats ? La cause de cet échec est l’inadéquation de l’instrument choisi au contexte congolais. D’où les difficultés de son implantation. Il en va de même de la commission de lutte contre la corruption.
Voilà deux exemples concrets de l’échec des instruments devant matérialiser certains chapitres de la constitution dans la vie de tous les jours. Ils ont échoué parce que les congolais n’ont fait aucune étude d’impact pour savoir si ces instruments vont atteindre leurs object dans le contexte congolais.
Prenant l’exemple de la charte. Mgr Nkombo avait visité quelques pays ayant un tel instrument pour garantir les droits et libertés des individus. À son retour, il est venu l’implanter avec ses amis juristes congolais. Mais leur initiative a été un échec.
Créer des lois et des règlements est une science, la legistique, qui a des normes et une démarche méthodologique à respecter.
L’homme et ses besoins sont au cœur de tout projet législatif. Si le projet proposé va à l’encontre de ses intérêts, il y aura de la résistance. C’est comme dans le domaine du marketing où un produit doit répondre à un besoin des consommateurs. Si le besoin n’est pas satisfait, le produit ne se vend pas ou se vend mal. Le produit dans le cas qui nous occupe est le projet fédéraliste que vous proposez. Rien dans ce que vous dites le prouve encore. Au fait, que veulent réellement les congolais ? Est-ce que le fédéralisme est la réponse à ce qu’ils veulent ? Doit-on passer par un projet politique pour atteindre ce qu’ils veulent ?
Pour terminer, enfant, j’avais noté que le Tout Puissant OK Jazz sortait de nouvelles chansons que vers fin novembre et décembre. Franco et ses amis savaient que les mélomanes dépensaient beaucoup pendant les périodes des fêtes. En marketing, cela s’appelle le timing du lancement du produit.
Est-ce que le timing est bon pour le projet fédéraliste eu égards au contexte actuel du Congo? Les cendres du procès Dabira / Nianga Mbouala sont encore chaudes pour rappeler que ce pays a besoin de transition. Ne pas en tenir compte c’est un saut vers l’inconnu.
Essayons autre chose. Le système actuel hérité de du colon français a montré ses limites et surtout, dégoûté les Congolais.
Il a engendré des coups d’Etat, des assassinats gratuits contre des compatriotes, parfois des violences contre toute une région, il a fabriqué des maîtres fraudeurs, des menteurs pathologiques, des kleptomanes redoutables en liberté qui se moquent de la population spoliée. L’indignation est à son comble !
Le fédéralisme pourrait être une alternative intéressante. Bien pensé,bien ficelé, il peut faciliter un développement rapide du Congo. Osons en faveur d’une paix véritable.
Le peuple souverain devra trancher puisqu’il sera sollicité. Il choisira entre poursuivre avec le mécanisme politique classique du moment ou instituer un Etat fédéral qui nous épargnera un Président farfelu ,minable chef de clan.
Bravo à toute votre équipe pour cet excellent travail, M. Londi.
@Mouyoungou,
ici, nous pouvons enfin débattre et tous vos arguments sont recevables parce qu’ils vont dans un sens constructif. J’ai toujours aimé discuter mais utilement.
[Une constitution est la loi fondamentale d’un Etat qui définit les droits et les libertés des citoyens ainsi que l’organisation et les séparations du pouvoir politique (législatif, exécutif, judiciaire). Elle précise l’articulation et le fonctionnement des différentes institutions qui composent l’Etat (Tribunal fédéral, Parlement, conseil fédéral, chancellerie, administration…).
La constitution se situe au sommet du système juridique de l’Etat dont elle est le principe suprême. Toutes les lois, décrets, arrêtés et traités internationaux doivent être conformes aux règles qu’elle définit. Elle peut prendre la forme d’un texte unique ou d’un ensemble de lois].
Une mise au point importante : nous avons titré notre livre blanc « Manifeste pour le fédéralisme au Congo, projet de constitution fédérale », ce titre introduit une notion importante celle de projet avec un début et une fin et des jalons planifiés pour atteindre les objectifs dont se fixent les acteurs à la date d’achèvement. Comme dans tout projet, il y a fatalement une phase de recette, le référendum, avant déploiement. Toutes les fédérations qui ont échoué en Afrique, dont celle du Mali ou de l’A.E.F, ont toujours eu le défaut de n’avoir pas associé le peuple parce que c’est lui qui est détenteur du pouvoir dans une démocratie. Nous ne voulons pas remplacer une dictature pour une autre. Nous sommes donc dans une démarche de propositions pour éclairer les choix du peuple pour ou contre le fédéralisme. Si le peuple opte pour le fédéralisme, un collège siégera pour en stabiliser les articles sans modifier le texte fondamental sur lequel le peuple se sera prononcé.
Nous devons aussi sortir de la culture qui consiste à changer la constitution à tout bout de champ, au gré des ambitions politiques. Elle doit donc contenir des constantes qui donnent lieu à des lois cadres, codes, etc. Les législateurs (Assemblée régionale et fédérale) et / ou le conseil fédéral ont la charge, à partir de la constitution, de créer les lois. C’est leur raison d’être. Le leitmotiv du fédéralisme, c’est d’administrer au plus près du citoyen puisque chaque gouvernement local dispose d’une constitution puisque nous sommes dans le cadre d’une superposition de pouvoirs entre l’état fédéral et l’état-fédéré, les assemblées régionales doivent créer des lois qui prennent en charge les besoins et attentes de leurs corégionaires de la façon la plus exhaustive possible dans le cadre de la loi régionale et fédérale. Toutes vos remarques vont dans ce sens : la prise en compte des attentes des citoyens pour ne pas les décevoir. Toutes vos problématiques sont traitées dans l’intelligence des lois votées dans le cadre de la constitution. Il y a un niveau de détails auquel l’on ne peut descendre dans la constitution pour ne pas la soumettre à une cadence de révisions trop élevée. Nous faisons des propisitions de définition du cadre et les législateurs créeront des lois pour organiser la vie des citoyens sous leurs responsabilités.
A propos du timing. Tout stratège doit apprendre à planifier son combat pour s’inscrire dans le moyen et long terme pour échapper au court-termisme qui, dans le passé, nous a conduit dans la situation qui prévaut actuellement au Congo après la Conférence nationale. Nous disposons de tous les diagnostics à partir d’un bilan qui identifie les forces et faiblesse, opportunités et menaces de la dictature que nous combattons. Nous pouvons donc planifier des actions avant, pendant et après la désintégration de la dictature. Ceci doit s’inscrire dans un plan. Avant : conception de la stratégie ; pendant : organisation de la lutte sur la base des éléments du bilan sécuritaire, de la corruption nationale et internationale (des propositions ont été faites dans ce sens) ; après : installer tous les outils qui permettent de stabiliser les premiers moments de mutation et la mise en place d’un contexte pour une paix durable, pour nous le fédéralisme. Tout ceci ne s’improvise pas. C’est dans ce cadre aussi que nous faisons appel à des projets dans chaque région pour créer ces conditions. Nous devons arriver dans deux ans avec des projets kits prêts à être déployés dans les domaines de l’agriculture, santé et éducation dans chaque région. Rassurer pour aller loin dans le fédéralisme.
Voilà, j’espère avoir répondu à vos questions si non, je suis disposé à continuer le débat. Merci et bonne journée !
@Oyessi,
cher frère, merci du temps que vous prenez pour débattre.
« Notons qu’il y a une constitution fédérale qui doit être respectée en vue de garantir une certaine cohésion idéologique à la fédération. Et si celle ci ne respecte pas les principes fondamentaux posés par la fédérale, qu’adviendra t-il? »
Ce conflit est réglé par le Tribunal fédéral dont les magistrats sont élus par les assemblées régionales et non nommées par le pouvoir exécutif.
« Aviez vous connaissance de la toute puissante COUR SUPRÊME qui dicte la plénitude de ses lois à toutes les républiques où le tout puissant occupant de la maison blanche peut nommer un juge? »
Cette instance de Cour suprême est remplacée par le Tribunal fédéral dans le projet de constitution que nous proposons. Les modalités de nomination diffèrent.
« Imaginez vous un des états au sud ou au nord de la fédération ayant une usine de fabrication de fusils estime que le port d’armes n’est pas interdit dans son état alors qu’il est interdit dans d’autres états dont les citoyens ne peuvent acheter qu’avec un permis.Pensez vous que les autres accepteront ce poids deux mesures? J’en doute fort car il ne verront pas la loi de chaque état mais une injustice. »
C’est la loi de la région dans laquelle l’activité économique se déroule qui prime si elle n’est pas contraire à la loi fédérale. Dans l’exemple que tu cites, l’état-fédéré a toute latitude d’imposer sa loi dans le cadre de la loi fédérale. La loi est dure mais c’est la loi. Comme on dit en latin : »lex dura est sed lex ». N’est-ce pas l’éducation que l’on donne sur l’éducation civique : il faut respecter la loi et nul n’est censé l’ignorer. Le marchand d’armes devra se plier à la loi de l’état-fédéré. C’est tout.
« Déjà pour élire un Président aux USA c’est plein d’histoires avec des systèmes compliqués à grands électeurs combien de fois dans un petit Congo avec sa culture politique villageoise. Quel état fédéral au Congo acceptera que le Pool plus grand que la cuvette doit avoir des grands électeurs pour l’élection du président de la fédération. »
Le pouvoir exécutif dans la république fédérale du Congo est collégial exercé par le Conseil fédéral. Le président ne joue que le rôle de représentation pendant 1 non renouvelable. Il est « primus inter pares », il n’a pas plus de pouvoir que les autres membres du Conseil. Le Conseil fédéral est élu par l’assemblée fédérale bicamérale représentant le peuple et les conseils des états régionaux.
« Pour terminer cet échange je te souhaite bonne continuation dans ta réflexion. Quant à moi je suis républicain et je le reste. Mais si par extraordinaire, le Congo devient une fédération, j’y serai si en ce moment là je suis encore de ce monde. »
cher frère, nous devons nous rencontrer un jour. C’est écrit. J’ai perdu mon grand frère Jeff Louna que tu connaissais, je ne veux pas te perdre, toi aussi.
@Passy,
effectivement essayons autre chose. Nous ne sommes pas condamnés à persévérer dans un système qui nous cause tant de calamités !
Merci !
Le Congo ,à ce que je sache ,n’a jamais signé un abonnement à l’échec éternel ..Il est curieux de constater un désert intellectuel sur un sujet qui détermine l’avenir de notre pays ..
Montrez nous ,vos propositions bien détaillées sur ce sujet ,afin que nous puissions en juger la pertinence ……
D’ailleurs ,quel est le contenu exact du vieux modèle économique dont vous défendez la philosophie …????……….
Avec ,ce modèle économique hérité du colon,
croyez vous toucher du doigt les conditions sociales de notre compatriote habitant dans un village situé aux alentours d’Ewo ????……..
Le monde bouge à la vitesse grand V ,il va falloir s’y arrimer ,au risque de disparaître ,de la carte géographique…
Pendant , combien de temps allez dire voir aux congolais ,d’attendre la performance économique de ce modèle ..????.
Sassou s’y est essayé ,en s’en mettant plein les poches…..
Je vous signale que nous sommes dans notre soixante année de berlues économiques ………
@ Cher Londi
Je pensais avoir mis fin à notre échange mais tu es allé me réveiller un souvenir qui m’a beaucoup attristé en me rappelant le nom de Jeff Louna ton frère qui était mien aussi et que j’ai perdu quand j’étais encore étudiant en France. C’est vrai que c’est écrit et un jour on se verra.
@ VAL DE NANTES
Je m’étais dit que sur le sujet je n’interviendrai plus mais ton post m’ y oblige.
Quand vous dites que:
« Votre vision du fédéralisme diffère de la nôtre ,car la votre s’appuie sur une espèce de guerre larvée entre des congolais censés mettre de côté leurs différences linguistiques…Vous n’imaginez aucun instant ,un vivre ensemble animé par le désir de peuples réprimés depuis 60 ans d’indépendance ,de travailler ensemble pour un Congo meilleur « …
Dommage que ma vision diffère de la vôtre car à l’expérience je ne rêve pas mais je suis réaliste même si le rêve n’est pas permis. Depuis 60 ans, qui n’a pas permis aux Congolais de travailler ensemble pour un Congo meilleur. Cet instant, je l’imagine croyez moi. Mais vous ne me dites pas qu’est ce qui a fait que cet instant depuis 60 ans n’arrive pas. Je sais que vous me direz que c’est parce que nous sommes en République et qu’avec le fédéral çà ira mieux. Tant mieux.
« sur une espèce de guerre larvée entre des congolais censés mettre de côté leurs différences linguistiques… » ?
Cette espèce de guerre larvée est permanente au Congo. Les congolais ne sont que des hypocrites en commençant par nous qui avons été à l’école et maitrisant un certain nombre d’éléments pour y remédier. Bien au contraire nous entretenons cette espèce de guerre larvée en nous repliant sur nos origines et nos tribus. Qui est candidat à la députation,à la Sénatorial où à la présidentielle chez nous. Ce n’est ni le paysan de ton village ni du mien. C’est nous qui avions eu droit à l’instruction du blanc et qui continuons à faire le jeu de ce même blanc pour bénéficier du droit d’avoir une place au soleil.Et quand nous sommes candidat à ses postes c’est d’abord au village, dans sa tribu qu’on va chercher l’électorat et non dans le Congo profond.
De l’élection présidentielle passée, hormis Mokoko et M. 8% aucun autre candidat ne s’est déplacé dans le Congo profond. Tous se sont cantonnés dans leur département parlant à longueur de journée en langue indigène. Et vous pensez me convaincre en parlant « des congolais censés mettre de côté leurs différences linguistiques… » ? Mokoko a eu le mérite de vouloir sillonner tout le Congo pour vendre sa vision du Congo de demain, hélas il a été empêché par le diable et quand bien même il a gagné cette élection, « des congolais censés mettre de côté leurs différences linguistiques… » se sont précipités à reconnaître « la victoire de M.8% pour des postes de responsabilités.
Pour mettre de côté leurs différences linguistiques, il faut d’abord qu’ils commencent par se mettre ensemble et taisent leur égos sur le plan politique.
Aviez vous regardé le plan d’installation des congolais à Brazzaville et Pointe Noire pour contredire mon pessimisme? Les gens s’installent selon leur origine et vous voulez me parler de ce qu’ils se baignent avec leur différences de toutes natures? Vous me faites sourire.
A Brazzaville, vous ne verrez pas un homme du Nord s’installer à Bacongo, Makélékélé Bifouiti au quartier Boureau parce qu’il ne s’estime pas être chez lui. Même si vous lui donner gratuitement une parcelle de terrain, il préfèrera aller construire sa maison dans les érosions de Ngamakosso, Kombo ou autre Mikalou. Si l’homme du Pool peut s’installer où il peut construire dans Brazzaville c’est parce qu’il s’estime être dans son Département le Pool.
Pourquoi voulez vous donner bonne conscience, en essayant de dire autre chose alors que la réalité de tous les jours est autre. Si vous n’êtes plus à Brazzaville depuis un bon bout de temps, cette réalité n’a pas changé et je crois qu’elle risquera de durer nonobstant nos rêves d’intellectuels car changer un homme n’est pas un diner de gala.
Nous pouvons envisager tous les scenarios pour changer le Congo mais le Congo ne changera qu’avec les congolais mais pas à coup d’études ou de débat intellectuels. C’est pourquoi j’ai beaucoup apprécié l’intervention de Tâ Malanda sur ce débat. Vous pouvez lire son post et donner votre avis mon cher Val de Nantes.
Brazzaville et Pointe Noire ne contredisent donc pas mon pessimisme existentiel…. Les congolais ne s’y baignent pas avec leurs différences de toutes natures car à moindre occasion, ils s’entretuent comme des sauvages. Je ne leur prête donc pas des intentions bellicistes et ce qu’ils ont mieux à faire ce n’est pas d’admirer leur nombril tribal ..ils auraient mieux fait de ne pas continuer à entretenir la flamme belliciste en se rangeant à chaque fois derrière les politiques censés mieux gérer la cité. Ce qui n’est pas le cas. 1992, 1998, 2002 et 2016 nous l’ont démontré. Ce n’est pas une vue d’esprit. C’est une réalité qui mérite une étude très approfondie.
« Sortez de la guerre de 1959…Les congolais ne veulent plus y retourner…..Vous êtes enclin à penser à un homme politique providentiel ,pour le Congo ,et à contrario ,vous persistez à émettre des ondes négatives sur une possible prise de conscience du peuple ,sur la possibilité d’améliorer leur quotidien » ?
A qui vous voulez faire croire çà même si vous ne parlez d’une possible prise de conscience. En tout pas à moi qui est connu cette période. Nous ne pouvons y en sortir qu’en liquidant tous les conflits y afférents. Or nous n’en sommes jamais sortis par la faute de nous autres dits intellectuels par nos égoïsmes et notre attitude à ne jamais sortir du microcosme tribal.
En 2016 Mokoko a été choisi partout dans le Congo simplement parce que les Congolais se sont dits que c’était l’occasion d’en finir avec Sassou et non parce qu’il y croyait réellement en Mokoko.Pour preuve une fois Mokoko jeté en prison plus personne n’a bougé. En dehors de quelques cas rares, ne reste pour Mokoko que ses amis et ses parents. L’élan à voter Mokoko s’est envolé comme un oiseau saisonnier qu’on ne voit qu’au Printemps. Le Congo n’est pas le Brésil de LULA.
« Nb ,l’homme politique fédéral sera plus vertueux que l’homme politique traditionnel…
La différence générationnelle sera un gage de probité morale …Nous allons y travailler »….
Je veux bien le croire en espérant que l’espèce de Congolais homme politique fédéral ne sortira pas du moule de l’espèce traditionnel quand je pense qu’en politique ce sont des générations qui se suivent très souvent avec les mêmes schémas enracinés et ayant des relais dans la population pas très au parfait de la chose politique comme au Congo. Au Congo encore sous l’influence de la France coloniale où M. 8% attends le quitus pour sa changer constitution,il y a du chemin à faire.
Vous y aller travailler? Je ne vous souhaite que bonne chance pour le bien de tous. Quand à moi je suis républicain mais pas fédéraliste. çà au moins vous n’alliez pas me le refusez?
@David Londi ,la famille fédéraliste s’agrandit , et je me réjouis de l’adhésion des nombreux compatriotes à cette innovation économique ,ce qui préjuge de son succès futur ,au niveau du pays ……
Le fédéralisme ,tel un TVG trace son chemin .Les balbutiements anachroniques n’ont aucune prise sur ce tsunami qui va peut être embrasé toute l’Afrique centrale..
La vitalité intellectuelle a un wagon d’avance sur l’intelligence en hibernation…
Deux courants de pensée économique s’affrontent ,d’un côté ,une gestion économique appliquée aux territoires et de l’autre une gestion économique monolithique ….
Les congolais auront le loisir de trancher ce débat …
Mr oyessi dans votre réponse à Val de Nantes vous le renvoyer à la lecture du post de Mr ta malanda dont vous soutenez les propos celui ci qualifie les convictions des autres internautes » d’iiluminé » croyez vous que l’on peut débattre sereinement avec ce type de qualifications et de propos ?
Vous même vous avez été décrié au cours de ce débat Mr Mbama a affirmé que votre remarque était tout à fait légitime or ce monsieur invective et iest nsultant vous êtes d’accord avec lui ?
Je dis à tous les internautes que personnellement je ne répondrais plus aux tracts injurieux et insultants car cela tourne au débat stérile et inconstructif
Je reviendrai dans un autre post vous apporter ma réponse
lire …embraser ,au lieu embrasé ,mon papa m’aurait fortement engueulé…
Quand Deux verbes se suivent ,le second se met à l’infinitif ..merci Papa …
@Anonyme5 ,
T’inquiète ,à la place de la réflexion intellectuelle ,certains ont choisi la politique de l’autruche ….
A ,croire .qu’ils ont passé des diplômes pour invectives …
Mon cher @David Londi ,en rajoute un peu …….
Cardiaques abstenez vous !!!!!……
ça chauffe ,eh OUI ……
Les fédéralistes sont sur le pont ……..
Le kouilou a t’il endormi certaines intelligences congolaises ????…..
Le décrochage du pétrole des vilis ,est si difficile ,à ce point ,incroyable…….
A un certain âge ,il faut se sevrer du lait maternel ,,hein ,,,Baniango ,comme le dit ,si souvent ,mon grand EVoloko …
Dire nous un peu ,pendant combien de temps ,allez vous être ,des tanguis de la famille du Kouilou??????….
lorsqu’un enfant a étudié et à réussi ,il se doit de quitter le foyer familial pour voler de ses propres ailes ….
Y ‘aurait il ,une incapacité congénitale ,à vivre sans le lait maternel du Kouilou ???.
Que feriez vous au cas où celle ci ,venait à mourir ??????.
De quoi ,peut avoir peur ,un enfant qui a étudié?????……
@Val de Nantes,
oui, il faut toujours remettre l’ouvrage sur le métier. La plupart de nos compatriotes ont peur du fédéralisme parce qu’ils ne saisissent pas le concept dans toute son acception. Pourtant il n’y a raisonnablement pas d’autres voies qui maintiennent l’unité nationale. L’alternative, c’est un élargissement du fossé qui sépare les éthnies, donc le point de non-retour pour des affrontements que ce pays en a le secret. Les uns et les autres doivent se rendre compte que les vrais patriotes sont ceux qui luttent pour l’instauration du fédéralisme pour instaurer un climat qui permet de vivre la diversité dans la paix.
Que demandent les fédéralistes : s’investir dans sa région pour la développer, l’enrichir de tous les apports et toutes les intelligences qu’elle renferme. La fédération met des verrous pour les dérives sécessionnistes, d’affrontements et le respect des autres. Chacun pourra continuer à circuler d’un état à l’autre, s’y installer, se faire soigner, se marier s’il le souhaite et même y travailler. La fédération aidera fiscalement pour pallier l’hétérogénéité des richesses des régions. La fédération va garantir l’accès de tous à la même qualité de services publics.
Nous retirons chaque citoyen de la coupe des politiciens véreux parce que faire de la politique ne sera plus un métier. Les décisions et les négociations seront collégiales par des élus qui ne seront là que pour un mandat et qui n’auront plus jamais la possibilité de se représenter. Le président sera dépouillé de tous ses pouvoirs qui le transforment en monarque et ensuite en tyran qui tue, emprisonne et affame.
Autrement, les fédéralistes retirent l’épine des pieds des citoyens. Les fédéralistes ne demandent pas aux citoyens de faire allégeance à qui ce soit mais à prendre leurs pleines responsabilités dans la construction de leurs vies respectives. Pourquoi continuer à vivre avec une épée de Damoclès sur la tête quand on peut se construire une vie plus épanouie.
Est-ce trop demander ? Toutes celles et tous ceux qui portent ce projet ne sont pas des politiciens, des ambitieux à part l’ambition de sortir notre pays de tant de tragédies, mais des compatriotes qui en ont marre du sang versé et des richesses volées.
@David Londi , Exact …,on a grandi …..tokoli ….Nous refusons le suicide collectif…….
C’est une attitude honteuse rétrograde ,pour des gens qui censés être des modèles de réflexion pour bon nombre des congolais.
Dites leur ,que vous avez peur de ce défi intellectuel ……
Parce que ,le fédéralisme pose en parallèle ,une problématique de fond ,celle de la déconnexion progressive des autres régions de l’influence économique du Kouilou…….
Voilà ,l’équation fondamentale à laquelle le fédéralisme s’efforcera d’apporter des solutions radicales …
lire .sont censés
@ Anonyme,
Je n’ai pas les propos de Tâ MALANDA.i. Je l’ai remercié du rappel fait sur ce qui a été déjà entrepris au Congo sans succès pour des raisons qu’on peut développer ici.
J’ai renvoyé Val de Nantes au rappel historique qu’il a fait et je suis d’accord avec. Le reste je ne m’attarde pas sur ce qu’on nommé comme propos parfois injurieux des uns et des autres ici.Je n’ai pas pour habitude d’avoir à fleur de peau des états d’humeur qui n’avancent pas le débat. Je m’en tiens aux grandes lignes qui l’éclairent. Merci de m’avoir interpellé.
Si c’est « quelques illuminées » qui vous choquent, vous en aviez le droit, moi çà ne me choque pas car au Congo nous en avions eu qui ont pensé qu’ils avaient la science infuse. Et ils y sont encore nombreux. C’est l’une des caractéristiques des Congolais. Des amis Gabonais me l’ont toujours reproché. Le MATALANA fait partie du chromosome Congolais. Le Congo est toujours au point du départ.
Si vous êtes le même anonyme qui m’a déjà interpellé et à qui j’ai répondu sans qu’il ne réagisse à ce post là, j’aurai souhaité que son intervention y soit relative à celui là et non à autre chose.
LIRE: Je n’ai pas soutenu les propos de tâ Malanda….
Mr Oyessi ce débat est ouvert je me suis permise de vous interpeller car son invective s’adressait également aux positions que je défend vous avez affirmé apprécier son post donc on le prend dans sa globalité il aurait fallu préciser que vous refusez les invectives et le dénigrement mais soit passons
Vous dites que le problème du Congo est un problème de mentalité et il faut que les mentalités changent et vous donnez des directives des consignes à suivre je ne les reprend pas ici j’invite les internautes qui le souhaitent à lire ces consignes dans la réponse que vous m’adressez
Ma question est alors comment on fait pour forcer les congolais à changer de mentalité? en sachant que les mauvaises moeurs vont en s’aggravant et le tribalisme et l’ultra tribalisme progresse alors que fait on ?
Nous attendons donc que ces mentalités Congolaises changent pour pouvoir progresser ?
@Tâ Malanda,
voici quelques références qui sont à l’opposé de ce que vous écrivez. J’attends que vous me présentez la moindre preuve de ce que vous dites. Vous portez des jugements de valeur et vous ne vous rendez même pas compte que vous êtes plein de préjugés et dogmatique !
http://congo-liberty.com/?p=17560
http://congo-liberty.com/?p=20081
http://congo-liberty.com/?p=18015
https://blogs.mediapart.fr/maryem-biango/blog/280417/congo-brazzaville-quelle-est-la-part-du-tribalisme-dans-la-crise-socio-economique
Apprenez à comprendre le référentiel dans lequel vous exprimez, illuminé et perturbé par vos lectures vous avez tout simplement oublié que vous donnez les exemples d’un système que nous voulons détruire : l’état-nation. En plus vous listez les échecs successifs qui montrent qu’il est temps de changer de paradigme. Vous avez toujours un train de retard mais comme on dit « les chiens aboient, la caravane passe ». Aussi longtemps que vous reviendrez avec cet état d’esprit qui ne respecte pas les règles d’un débat de haute facture : tout peut se dire et se construire dans le respect de l’autre. Vraisemblablement vous ne vous inscrivez pas dans cette règle de bonne éducation. Dommage puisque nous ne débattrons plus avec vous.
Cordialement.
Les bonnes mœurs, le sentiment national, tout comme le vivre ensemble ne se décrètent pas. Il faut construire un roman national pour le vivifier. Le contexte actuel qui est une conséquence du néocolonialisme ne le permet pas. Nous pataugeons ainsi dans un continium historique dans lequel les effets du colonialisme sont encore prégnants. La politique Congolais issue des indépendances, en est la parfaite illustration. Comment alors se débarrasser de la gangue pour extraire la pierre précieuse qu’est le congo? Compter sur la grande faucheuse ne suffira pas, car ces hommes politiques ont des héritiers. Il faut donc briser la République du Congo post indépendance pour la réinitialiser. En informatique, lorsqu’un ordinateur se met bugger, très souvent on le réinitialise en le redémarrant. Prendre un nouveau départ pour changer de cadre politique. C’est à ce prix que le Congolais changera et le congo avec. Le fédéralisme nous offre la possibilité de prendre un nouveau départ pour essayer de sauver ce qui peut l’être encore.
@Bulukutu Grosse validation…
Il est inconcevable de voir certains compatriotes faire l’éloge de l’échec collectif …….Le changement leur donnerait le tournis.
Que sera le Congo de demain ???.
Pensent ils extirper le Congo de la mouise sociale ,en quemandant l’offrande continue du Kouilou???…
Les nouvelles technologies et l’internet , ces instruments ne demandent qu’à être bien exploités pour créer de la richesse tous azimuts…
Pour condamner notre pays au nanisme économique ,alors qu’il possède des ressources encore vierges d’exploitation….
Gustave Eiffel ,fut un grand illuminé ,mais son oeuvre procure une richesse culturelle ,financière ,dont les bénéfices font le bonheur de toute l’humanité…
Il dira ceci de son oeuvre …Mon amas de fer ,n’a point besoin de l’avis parlementaire…
On peut être diplômé et ne pas être intuitif…
lire … pourquoi condamner
Le problème de changement de code ou paradigme peut s’assimiler à un changement de civilisation existentielle….Comment doit on vivre demain ????.
Doit on garder les mêmes réflexes ,les mêmes habitudes,sachant que ,aucune amélioration sociale n’a été observée ???….
Existe il d’autres codes sur le digicode qui me permettraient d’ouvrir le local où se trouve mon bonheur ???…
Chers compatriotes.
Au vu ,de ce débat ,l’on peut affirmer sans ciller que,l’intitution est une chose ,et le diplôme en est une autre ….Projetez le Congo dans le futurisme ,et vous vous apercevez qu’il ne lui reste qu’une alternative ,c’est celle de l’économie appliquée aux territoires …Le fédéralisme en est le talisman..
L’économie appliquée aux territoires ,c’est celle qui va vers le citoyen lambda congolais où qu’il se trouve, pour répondre à ses aspirations socio-économiques…..
Les antagonismes ethniques évoqués ne sont qu’une illustration d’une réflexion anxiogène ,qui n’a pas lieu d’être ……
La formule d’État,obtenue du colonialisme ,la richesse nationale s’est dirigée vers la famille de Sassou ,et non , vers le Congo profond…..
Cette formule ,de par sa construction, est une anomalie socio économique à laquelle ,il est totalement criminel de faire référence…
Vous avez beau évoquer la qualité douteuse du personnel politique congolais ,tant que cette forme d’État garde sa puissance d’émettre ses métastases ,le Congo en sera toujours là …
Le Congo n’a besoin d’un homme providentiel ,mais d’une forme d’État qui valorise les potentialités de nos régions ….
lire …C’est toute la richesse nationale qui s’est dirigée vers la famille
La nation ne se décrète pas, elle se vit. Elle ne naît pas de la tête de quelques illuminés mais se construit sur le long terme, des siècles !
Chers tous et chères toutes,
En 1994, le Rwanda fut le théâtre d’un génocide. Malgré cette catastrophe, les Tutsi et les Hutu ont continué de vivre dans une république unie.
De pays très pauvre et divisé, le Rwanda fait pâlir d’envie plusieurs pays sur les plans économique, social, sécuritaire, du vivre ensemble, etc.
Ce succès est-il dû au fait que ce pays soit une république unie ou ne soit pas une fédération ?
L’île Maurice , qui est une mosaïque de races doit -elle sa stabilité sociale, économique à sa forme de république unie ou au fait qu’elle ne soit pas une fédération ou à autre chose?
Autrement, mon point est comment peut-on expliquer les bons résultats du Rwanda, un pays jadis miné par le racisme entre Hutu et Tutsi.
Qu’est-ce que les rwandais ont que les congolais n’ont pas pour prospérer comme eux dans une république non fédérale?
Poussons la réflexion pour trouver l’erreur. Je cherche à comprendre en faisant du benchmarking.
J’entends dire ici et là que le modèle politico-administratif hérité du colon a montré ses limites. Soit! Mais comment expliquer avec ce même modèle hérité du colon, un petit pays pauvre comme le Rwanda réussit mieux que les congolais qui veulent morceler leur pays déjà miné par la haine ethnique et la haine sociale du peuple contre les kleptocrates qui leur tiennent lieu de dirigeants de facto.
Comment expliquer que le Nigeria, un pays fédéral, soit toujours miné par la corruption, les guerres ethniques, les guerres religieuses ? Qu’est-ce qui explique ces fléaux qui gangrènent le Nigeria ? Est-ce la forme fédérale du pays ou il faut chercher l’explication ailleurs ?
L’ethiopie, qui est une fédération, était et est toujours en proie à des conflits liés à des revendications identitaires et socio-économiques. Est-ce que c’est la forme fédérale du pays qui explique ces conflits ?
Notons que la fédération est un concept inventé par le colon. Ce n’est pas une invention des africains.
L’explication se trouve dans le fait que le Rwanda ne compte que 2 ethnies tandis que le Congo Brazzaville regroupe une mosaîque d’ethnies la situation n’est pas tout à fait comparable
je note également qu’au Nigéria et en Ethiopie ce ne sont pas tout à fait les même réalités sociales qu’au Congo Brazzaville aucune opération d’extermination par la personne au pouvoir n’a été dirigée à l’encontre d’une ethnie alors comparons ce qui est comparable
Anonyme,
En 1967-1970, bien qu’étant deja un état fédéral, le Nigeria a eu décompter plus de 2 millions d’Igbo massacrés par le gouvernement central.
Au Nigeria toujours , James Obiola s’est volé sa victoire aux élections présidentielles parce que les nordistes nigérians ne voulaient pas voir un Igbo au pouvoir. Les militaires nordistes firent un coup d’etat pour l’empêcher d’être président du Nigeria.
C’est une fuite en avant que de dire qu’au Rwanda qu’il n’y a que deux ethnies. Déjà c’est faux.
C’est même pire que d’être dans une situation où deux groupes qui s’affrontent contrairement à des situations qui exigent des alliances pour maintenir les équilibres.
Alors selon vous il y’a combien d’ethnie au rwanda les 2 principaux groupes ethniques ce sont bien les hutus et les tutsis et au nigéria il y’ aussi un problème de religion qui n’existe pas au Congo Brazzaville
Quelles sont vos solutions pour le Congo Brazzaville monsieur ?
@Mouyoungou,
si le Nigeria n’était pas une fédération, la guerre du Biafra aurait détruit l’état entre Ojukwu et Gowon qui se livraient une guerre sans merci. Ici, nous étions dans une situation où les grands pétroliers comme BP instrumentalisaient Ojukwu pour une sécession. L’état fédéral a tenu bon pour garder l’unité du pays. Dans une fédération le coup d’état est impossible parce qu’il y a n entrées. Pour s’emparer du pouvoir il faut donc faire n coups d’états parce que chaque région est un état à part entière avec ses institutions et un gouverneur ou président.
Un exemple concret, un prétentieux peut faire un coup d’état en Californie, ce n’est pas pour autant qu’il va contrôler tous les Etats-Unis pour cela il faut qu’il fasse un coup d’état dans tous les Etats qui composent la fédération des USA pour s’emparer de tout le pays. L’Etat-nation est un système à une seule entrée qu’il est donc facile de contrôler et de corrompre. Il suffit de prendre le contrôle du palais présidentiel et des organes de communication pour prendre le contrôle de l’Etat. Dans ce système d’Etat-nation, on peut passer de la démocratie à la dictature facilement, situation que l’on a connue au Congo (1992) et un peu partout en Afrique surtout dans les années 70-80. Il ne suffisait pas de contrôler un territoire d’environ 10% du pays pour prendre le contrôle du Nigéria. J’ai d’ailleurs rencontré un militant biafrais, à Prague avec qui j’ai beaucoup discuté, surpris que j’étais de trouver un réfugié nigérian dans cette partie de l’Europe.
Au Rwanda, il faut se méfier des apparences. Pourquoi le président actuel s’éternise-t-il au pouvoir ? Il sait que les tensions dans le pays ne sont pas terminées même s’il se met à libérer les prisonniers politiques. Beaucoup de Hutus sont en exil et n’ont pas désarmé. Il ne faut pas oublier que le Rwanda était, en 1994, à son deuxième génocide après celui de 1959. C’est tout simplement une question de rapport de force entre les Hutus et les Tutsis. Actuellement, celui-ci est en faveur des Tutsis mais personne ne peut jurer qu’il ne va pas se développer en faveur des Hutus et, ce jour-là, il faudra craindre un autre bain de sang.
Si le Rwanda était une fédération, il n’y aurait pas autant de tension puisque la recherche permanente de dominer l’autre n’aurait plus de sens. Chaque groupe s’appliquerait à développer le territoire qui lui revient avec un gouvernement fédéral pour réguler. Mais, dans ce pays, les Hutus et les Tutsis n’ont ni territoires ni langues différents identifiés, ils vivent ensemble contrairement au Congo où il y a des espaces ethnolinguistiques différents en fonction des éthnies jusque dans la capitale, Brazzaville (Bakongo-laris dans le sud de la capitale et les mbochis dans la zone nord).
Il n’y a donc pas de territoires déterminés Hutus ou Tustis au Rwanda c’est pour cela que les massacres ont atteint environ 800 mille personnes, une mixité conflictuelle. Sans zone géographique l’on ne peut établir le fédéralisme, faute de lignes de démarcation à moins d’en créer ex nihilo et de forcer les gens à s’établir dans les espaces ainsi créés. Le Congo s’y prête pas le Rwanda. La notion d’éthnie identifiée par la langue, culture, croyance, territoire ne peut pas s’appliquer concrètement aux rwandais parce que dans cette région d’Afrique on identifie que deux éthnies rwandophones principales : l’éthnie rwandaise et l’éthnie burundaise. Cette différenciation exacerbée entre Hutus et Tutsis est sortie tout droit de la lecture coloniale de l’histoire de la population rwandaise. Alors qu’au Congo, nous avons bien des éthnies avec des langues, cultures et territoires différents, le Kongo est bien différent du Mbochi, etc. Ceci est indéniable, donc ce pays, le Congo, remplit toutes les conditions pour passer au fédéralisme.
Ne D. Londi, malgré des efforts de dissimulation, revoient toujours sur les traces se son maitre, reprenant avec ses mots le discours tenue par le BDK depuis des décennies.
Dans sa réponse à Mouyoungou, il écrit :
« Alors qu’au Congo, nous avons bien des ethnies avec des langues, cultures et territoires différents, le Kongo est bien différent du Mbochi, etc. Ceci est indéniable, donc ce pays, le Congo, remplit toutes les conditions pour passer au fédéralisme. »
La problématique de la non homogénéité ethnique du Sud du Congo et de l’attribution abusive du qualificatif Kongo étant déjà abordé antérieurement, la question de la concentration de la population congolaise, toute origine ethnique, à plus de 70% dans deux grandes villes ayant déjà été élucidée, il reste à relever le coté messianique qui consiste à vouloir résoudre un problème politique par des solutions inspirées des esprits dont on peut s’interroger de la rationalité.
Le dernier post de Mbuta D. Londi n’est autre que le reflet de la pensée du BDK qui se structure autour d’un combat pour la réhabilitation des valeurs culturelles de l’ethnie Kongo et pour la renaissance des civilisations qui existaient en Afrique Centrale avant l’arrivée de Mundele.
Suite aux événements qui ont endeuillés le groupe BDK en 2005, on pouvait déjà entendre des discours repris aujourd’hui par les VAL DE NANTES, Anonyme 21, D. Londi… avec les mêmes revendications:
« Envoyer des policiers à mentalité génocidaire, dans une province de mentalité noble, est une catastrophe pour la province, un désordre moral pour les Autochtones de la province. De 1965 jusqu’à ce jour, l’Unitarisme Centralisateur et dictatorial a échoué. La Territoriale des Non Originaires a véhiculé des antivaleurs bannies par la Loi Sacrée du Seigneur Akongo. L’heure est donc venue de tirer les leçons de ce passé négatif, et de rectifier le tir. »
Comme disait Marx, lorsque l’Histoire se répète, la première fois, c’est une tragédie, la seconde une comédie…
Avec un peu de discernement, on peut éviter de tomber dans des travers politico-messianique qui n’ont pour fin ultime que d’endormir des esprits qui devraient avoir pour principale préoccupation l’éradication d’une organisation criminelle ethnocentriste mbochi, ayant des ramifications extra-ethniques du genre Ntumi, Tstaty Mabiala, Moungalla…
@Ta Malanda,
par décence je vous réponds parce que je respecte tout le monde même si ceux-ci se comportent d’une façon incorrecte et, parfois injurieuse.
1) je vous ai demandé de me sortir un seul écrit dans lequel je fais l’éloge du tribalisme. Vous avez un outil, internet, qui peut vous aider dans vos démarches.
2) je vous mets au défi de publier un article écrit de ma main qui fasse un lien avec les mouvements que je connais pas mais que vous ressassez au fil de posts.
3) j’ai mené une lutte acharnée sur ce site contre le tribalisme sur ce site. Pour y avoir accès, il suffit de taper sous Google : david londi tribalisme. Prenez le temps de les lire pour sortir de votre obsession à propos de la volonté de ressusciter des royaumes anciens. A propos, vous êtes très documenté sur des sujets comme ceux-ci qui sont très loin des préoccupations de celles et ceux qui luttent contre la dictature au Congo et en Afrique en général.
4) j’ai organisé une visioconférence internationale sur le fédéralisme, le 20 mai 2018 avec des amis africains. Pourquoi internationale ? Depuis mes 19 ans, je milite pour le panafricanisme. Je suis arrivé en Belgique après mon bac et je me suis naturellement inscrit à L’A.E.C (Association des Étudiants Congolais), en 1973. J’ai évolué en Europe, dans les Caraïbes britanniques et les USA, jamais au Congo. C’est pour cela que toutes vos insinuations me surprennent au plus haut point, tellement loin que je ne peux même pas vous comprendre.
5) Ce projet est une équipe de plusieurs personnes qui ont travaillé pendant 7 mois : au pays et au niveau de la diaspora. Je n’en suis que le porte-parole. Nous faisons des propositions basées sur la réalité objective du pays parce que nous devons cela au pays.
6) nous travaillons sur des projets sur toutes les 4 régions que nous avons identifiées dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture pour consolider le fédéralisme. Sont-ce, ici, des visées hégémoniques ou nationalistes ? Ridicule !
Le plus pathétique est que vous ne vous rendez même pas compte que vous êtes ridicule et que personne ne vous croit sur ce site parce que celles et ceux qui me suivent, d’accord ou pas, connaissent les idées.
Cordialement,
Bonne nuit et ramenez-moi du consistant, des propositions parce que la critique est facile. Autrement vous êtes condamnés à lire et à commenter nos propositions, n’est-ce pas pénible ? Actions speak louder than voice !
@Ta malanda ,il est temps que nous puissions lire vos propositions sur les questions socio économiques qui cisaillent notre pays ……
Vos critiques , acerbes et empreintes de haine viscérale à l’encontre de ceux qui essaient de réfléchir aux solutions idoines pour le pays ,vous ridiculisent……..
Nos propositions visent aussi bien nos parents que les vôtres ,dont les conditions de vie deviennent un enfer…….
La meilleure façon de leur rendre service ,c’est de mettre votre intelligence à la hauteur de leurs souffrances quotidiennes….
Les critiques sont aussi notre contribution. Pourquoi cela vous dérange t-il? Au contraire , vous devez être contents que vous nous aidons à vous améliorer à moins de nous dire que vous avez raison. Dans ce cas, c’est de la pensée unique comme celle de denis Sassou, ce grand dictateur qui croit avoir raison sur tout et sur tous les congolais.
Je ne crains pas la critique. Mon travail est soumis tout le temps à la critique et je critique le travail de mes pairs aussi. C’est ainsi que nous cheminons vers l’atteinte de nos’objectifs organisationnels.
@David Londi
Malgré qu’il soit une fédération, le Nigeria a connu des coups d’état en 1966, 1966,1975, 1983,1985, 1993.
Ceci est pour dire, qu’il nous faut plus creuser pour identifier les vrais maux qui nous minent afin de trouver les solutions qui conviennent.
Par ailleur, j’ai lu que vous travaillez sur des projets concernant les 4 états fédérés. Êtes-vous vraiment sérieux ou simplement prétentieux? Depuis quand êtes-vous répartis au Congo ?
Savez-vous pourquoi la Cuvette ouest a été créée ?
Savez-vous pourquoi la Bouenza a été créée ?
Faites vos recherches sur les raisons à l’origine de la création de ces deux régions et vous constaterez à vos dépens que vous êtes à côté de la plaque en voulant mélanger de nouveau des gens qui ont fait le choix volontaire , je dis bien volontaire, de se séparer.
Par ailleurs, les populations sont les acteurs de leurs propres développement. Les solutions venant d’en haut ont échoué pour la plupart. Les populations doivent être parties prenantes de ce qui les concerne.
@Mouyoungou,
bien sûr la critique quand elle est constructive est toujours recevable. Ce n’est pas le cas de tout le monde. La fédération du Nigéria s’est stabilisé suite à ces coups d’État. Ce pays est le seul en Afrique à avoir eu des successions pacifiques sur 5 mandats.
J’ai bien parlé de projets relatifs à l’éducation, santé et agriculture. Implanter des fermes, des universités ou des dispensaires ne dépend pas des conditions autres que l’étude de faisabilité et la mise en œuvre. Des projets concrets telle une université à installer dans le Pool est finalisé. L’on ne peut jouer avec les attentes des citoyens si l’on veut pas les jeter dans les mains des dictateurs. Nous appelons donc les bonnes volontés des différents etats-fédéres identifiés à joindre la structure que nous mettons ensemble. Un site est à disposition que nous mettrons en ligne. Il est en phase de référencement. Ce sont des projets sérieux. L’équipe est composée des contributeurs qui sont physiquement au pays aussi.
Travaux pratiques des fédéralistes …
En voici un exemple …
Comment faire , de la Lekoumou ,notamment de Sibiti , capitale du café….?????.
Cette région produit du café à l’état artisanal .Comment on peut passer de l’ état artisanal à l’état industriel ???.
Supposons que dans les 14 milliards de Cfa réservés à la fausse génération future ,on ait investi 2000 milliards dans le développement de cette culture de café ,on aurait créé des milliers d’emplois directs et les emplois induits au bénéfice de locaux et ceux qui l’environnement ….
Cet investissement aurait mécaniquement favorisé la construction des infrastructures routières et ferroviaires pour l’écoulement du café
Deux choix économiques allaient s’imposer aux décideurs locaux ..Soit ,,une exportation du café ,soit ,en faire de la valeur ajoutée par voie industrielle…
Au bout de 10 ou 20 ans ,la région de la Lekoumou ,notamment nos compatriotes qui y habitent ,devraient se prélasser au bord de la piscine …
Le lait maternel de Kouilou ,n’aurait été qu’un mauvais souvenir ,car ,cette région aurait recouvré toute son indépendance économique et financière ….
Répéter ces exemples sur plusieurs régions ,on n’aurait plus parlé de crise économique ,du tribalisme ,des crimes de masse ,etc ….
Ce mode gestion économique n’est possible que dans un cadre fédéral ,car il est ,d’essence distributive …..
Depuis ,notre indépendance ,la Lekoumou continue à produire du café , à l’ancienne ….
Personne ,au niveau de l’État ,n’a envisagé la mécanisation de cette culture pour obtenir des gains de productivité ,afin de réduire les coûts de production ,ceci pour faire face à la concurrence internationale …..
Je ne suis pas certain que les parents des anti fédéralistes ,attendent d’eux des critiques empoissées de jalousie intellectuelle …
Nous vous lançons ce défi de nous montrer de quoi ,vous êtes faits …..
Nous ,les illuminés du site ,continuons à chiner pour trouver la solution finale et consensuelle ..
Pas besoin de lire nos frères et amis « Ngunza » Mbuta Londi et Val de Nantes pour découvrir le projet de restauration du « Kongo Central », qui passe par l’idée sous-jacente de fédérer des tribus cohabitant dans un espace géographique hérité de la colonisation, pour isoler les Kongo et favoriser ensuite leur encrage à la supra-structure mono-ethnique rêvée par Muanda Nsemin en Afrique centrale.
La vidéo ci-dessous nous donne un bel aperçu de ce projet fédéraliste, ne pouvant faire rêver que les ignorants du mode de peuplement du Congo Brazzaville, par de nombreux migrants occupant des espaces géographiques de survie de leurs ancêtres, fuyant des guerres fratricides, à des travaux forcés…alors que leurs descendants veulent refaire le monde à travers des rêves messianiques :
Un petit rappel sur la composition de la république du Congo :
État du septentrion : la Sangha, la Likouala et la Cuvette ;
Etat du Sud-Centre : la Bouenza, le Pool et les Plateaux ;
État du Sud Maritime : Kouilou, Niari et Lekoumou.
Cette partition tord le cou à celles et ceux qui pensent voir des ambitions cachées des ressortissants du Pool.
Les porteurs de ce projet , transethniques, sont des opposés aux sécessionnistes mais des citoyens qui proclament la devise suivante qui est celle des fédéralistes : vivons la diversité dans la paix et l’unité. Les écrits parlent d’eux-mêmes.
Les mots ont un sens quand je parle d’agilité de nos régions. Nos régions doivent être capables de construire des « joint ventures » infra et internationales. Elles ne seront plus obligées de passer par les tracasseries d’un état central. Elles pourront disposer des aides internationales auxquelles elles n’ont pas accès maintenant par l’etat-nation parce qu’elles n’ont pas le droit de faire financer leurs projets directement. Dans le cadre du fédéralisme, elles pourront bénéficier des aides africaines, européennes, américaines, japonaises ou de l’ONU pour monter leurs projets. Ces financements existent et il faut les mobiliser. Le fédéralisme, c’est donner cette liberté d’entreprendre sur tous les plans et de s’adapter au contexte économique environnant. C’est cela que j’appelle agilité.
Arrêter de vous abreuver sur YouTube. Ça devient ridicule.
Ce message s’adresse à Ta Malanda.
Le dernier post est bien de uhem mesut
Ce monsieur n’a qu’un pois chiche à la place du cerveau son mot d’odre c’est bdk bdk c’est tout ce qu’il sait dire
@Ta Malanda .Vous ne cessez d’étaler votre insuffisance intellectuelle, et en nous montrant ridiculement et de manière redondante , du déjà vu …….Vous vivez en apnée sur un sujet qui vous dépasse ,et dont vous ne savez que faire …
On comprend pourquoi cette addiction au pétrole du Kouilou ,lequel vous aura complétement maudit et attardé …
Votre réaction rappelle ,celle d’un bébé affamé à qui on retire un biberon de la bouche …C’est le rapport quasi fusionnel que vous entretenez avec le pétrole des autres …La honte ,………éternels assistés …..
Prouvez à vos parents ,que vous avez aussi étudié ,et que vous étiez capable de relever le défi économique ,hors pétrole ………Le sophisme n’est pas un modèle économique …..
David Londi et Val de Nantes,
Pourquoi remettre la Cuvette Ouest et la Bouenza dans des entités qu’elles ont quitté volontairement pour se separer avec les populations qui formaient jadis une même region qu’elles?
Revisitons notre histoire pour ne pas commettre les mêmes erreurs. La Bouenza a été créée par Massambat Debat et Lissouba a créé la Cuvette Ouest pour des raisons bien précises. Est-ce que ces raisons ne posent toujours pas aujourd’hui pour remettre ensemble ces deux régions avec les entités qu’elles ont quitté?
Par ailleurs, pourquoi emputer le Niari de plusieurs de ses territoires pour l’amalgamer avec d’autres ? Notons que c’est la partie la plus populeuse qui est ôtée au Niari pour lajouter à 3 régions populeuses que sont la Bouenza, le Pool et les Plateaux qui abritent les Kugni, les Beembé, les Laris et les Téké.
Absolument Val de Nantes parler pour ne rien dire engager des discussion stériles et empêcher ainsi les autres de réfléchir et travailler
Parler d’une secte inconnu au Congo Brazzaville c’est tout ce qu’il sait faire faut changer de mentalité mon pauvre ami !
je pensais que le Congo était uni?
@Mouyoungou,
le débat sur la partition est réelle mais pouvez-vous affirmer que le découpage régional actuel n’est pas soumis à des décisions politiques guidées par le besoin d’hégémonie ? Depuis 1960, nous avons assisté à une valse de départements et de capitales. Depuis combien de temps intègre-t-on le peuple dans les décisions politiques ? Sommes-nous dans une démocratie à notre insu ? Le découpage est éminemment politique. Ce découpage est celui de Lissouba, premier ministre de Massamba Débat. A l’époque, il l’appelait : entités de gestion. Nous avons seulement déplacé la Bouenza pour la coller à l’état Sud-centre et le Niari avec le Kouilou. Enfant, la Bouenza était dans le Pool et le Niari avec le Kouilou puisque nous avions une simple multinationale :SCKN (Société Commerciale du Kouilou-Niari. De même pour la Cuvette.
@Mouyougou ,là , frérot ,je vous sais gré d’avoir rappelé un fait historico- géographique …L’exigence fédérale revient sur cette erreur qui était purement ethnique et politique .
La philosophie fédérale contredit nos aînés ,pour lesquels la motivation politique prenait le pas sur la motivation économique …
Les régions n’avaient qu’une seule fonction ,celle de garantir aux politiciens une assise politique nourrie au lait tribal….
Du passé ,faisons table rase ,pour reconfigurer économiquement nos régions ….
Si,hier ,on a parlé politique ,avec l’installation du fédéralisme dans notre pays ,il sera question de parler économie..
C’est l’économie qui construit un pays dans toutes ces dimensions ….La politique n’est qu’un nuage qui complexifie le ciel du pays qu’il traverse …
D’aucuns diraient , qu’on peut vivre sans politique ,car dans les faits économiques il y a de la politique ..
Le principe de la main invisible en économie ne relève t’il pas de la politique ????.
Deux écueils ont obstrué le décollage économique ,le personnel politique et les institutions inadaptées …….
Le fédéralisme ,c’est la remise des pouvoirs économiques aux nos grandes régions ,dirigées par des gestionnaires formatés à la gestion fédérale et dont la probité ne souffrirait d’aucune ombre de doute ..
L’ascenseur social aura la capacité de jouer son rôle à fond ,car le Turn over du personnel gestionnaire des affaires fédérales sera de règle ….
L’éducation sera un vecteur de lutte contre la pauvreté ….Chaque grande région aura la possibilité de former , selon les potentialités agricoles ,minières issues sur son territoire….
Rêvons un peu …….
Nous sommes au début du fédéralisme ……
Par le jeu ,de la péréquation ….
On alloue aux grandes régions dont Brazzaville …1000 milliards de CFA.
Imaginez le nombre des unités de production ,les créations d’entreprises,
Les emplois directs ,induits ,bref tout l’écosystème qui s’ensuit ..
Et,Imaginez qu’on le fasse tous les 3 ans.
l’État central n’a rien à y faire ,sauf à joueur son rôle d’arbitre …
L’État est neutre ,assure son rôle régalien … bref
Vous aurez observé la sincérité du comportement politique et l’efficacité immédiate de l’action économique en faveur de nos régions …
Croyez moi ,à ce rythme ,nos régions auraient tourné le dos à la mère nourricière qu’est le Kouilou..
lire …. issues de leur territoire
sauf à jouer …
Les paroles s’envolent, les écrits restent.
La continuité est plus qu’indéniable dans la structure de pensée de nos frères « Ngunza » qui sont toujours en quête d’un messie sauveur du peuple Kongo.
Ceux sur qui ils ont essayé de porter leurs espoirs n’étant plus en état de faire rêver, il ne reste qu’à s’inventer une branlette fédérale sans lendemain, comme cette idée tonitruante, mais bien structurée, de créer une République Kongo au Sud du Congo Brazzavuile.
Pour mémoire, voici quelques écrits qui nous renvoient à l’attente inespérée d’un secours messianique incarné par différentes personnages, selon les circonstances:
VAL DE NANTES, A LOIC FLOCH dit :
14/04/2016 à 14:16
« LE FRONT MILITAIRE MOKOKO ET NTUMI est en marche , il ne manque que du matériel militaire , car NTUMI a décidé de manger du SASSOU .
La solution militaire , tant espérée , est là .C ‘EST LA SEULE QUI convienne . »
Londi dit :
14/10/2016 à 19:48
@Robert Poaty
« Sachez que ce peuple du Pool a plébiscité aussi Mokoko, c’est pour vous dire qu’ils attendent un sauveur. »
Londi dit :
13/10/2016 à 14:03
@endirectdebrazza,
« Vous avez un point de vue qui n’est pas le mien mais je le respecte. Vous pensez que Ntumi est un terroriste, soit mais c’est votre point de vue. Laissez-moi vous donner le mien : Sassou est un dictateur, un imposteur et un cleptomane, lui et tout son clan. Il bombarde avec des hélicoptères des régions entières, tuant femmes et enfants sans distinction. Qui des deux est plus terroriste, Sassou ou Ntumi ? That’s the question. »
David Londi dit :
18/12/2016 à 00:46
« Ne condamnons pas aveuglément Ntumi. Sans Ntumi et Mokoko, l’actualité politique du Congo aurait disparu de la presse nationale et internationale depuis belle lurette. Grâce à eux, Sassou continue à montrer son vrai visage de criminel et d’un homme sans foi ni loi. »
Comme disait Christian Castelli, « La vanité ignore la médiocrité.Mais heureusement, le ridicule ne tue pas.Il peut même, être lucratif.
@Ta Malanda,
c’est un peu maigre vos trouvailles. Toujours pas de rapport pas de rapport avec « Ngunza » comme vous dites. Vous bloquez intellectuellement et mentalement sur les théories de messianisme. Vous êtes un homme du passé qui n’a pour horizon indépassable que l’éthnie. Le ridicule continue. Tant mieux vous nous faites du buzz. Une petite remarque : revoyez vos capacités d’analyse de texte, vous cesserez de sortir les quelques posts que vous avez péniblement sur internet. Les chiens aboient la caravane passe. Nous continuons à tracer notre chemin. Faites des propositions, vous cesserez d’être ridicule.
@Ta malanda , Arrêtez d’être you tuber ..on attend de vous des propositions concrètes ..
Mais ,sachez que le fédéralisme est une promesse du bonheur national …
Continuez à faire votre petite récolte des citations passées . Il y aurait mieux valu que vous consacriiez ce temps à rédiger des propositions alternatives au système économique actuel ,qui a prouvé son inutilité ..
Rassurez-vous ,on en a vu pire que vous ….
L’habitude , elle ,vous tanne le cuir ..
Conjuguons nos efforts pour mettre fin au règne de l’organisation Criminelle qui prend notre pays en otage.
Mais, restons vigilant sur des projets farfelus qui cherchent à détourner notre attention de l’essentiel, pendant que le chef de l’organisation criminelle travaille pour une succession dynastique.
En attendant, j’attends toujours la demande de pardon aux populations du Pool, par tous ceux qui ont voulu faire passer Ntumi pour le sauveur du Congo. Certains fanatiques semblent avoir pris du recul ou seraient en train de brûler les vieilles armes rouillées pour partager la prime réclamée par leur gourou.
Il y a des gens qui sont faits pour être toujours du mauvais côté de l’histoire, sans avoir à éprouver des remords.
La force du tyran d’Oyo, c’est sa capacité à pourvoir faire avaler des faux complots aux congolais qui, se croyant très intelligents, cherchent à ce qu’on leur apporte des preuves pour établir les faits.
Pour preuve :
VAL DE NANTES sur 30/08/2017 à 16:42
le discours de NTUMI , est un témoignage de la fausse complicité ,qui le lierait à SASSOU .L’opposition actuelle fait montre d’un manque d’imagination politique , pour mettre à mal l’énigme SASSOU .
Vous aurez remarqué que les attaques de nature conspirationniste , dans ce duel entre ces deux personnages viennent plus de l’opposition que de la fausse majorité .
l’alibi politique , consistant à cacher les faiblesses de cette opposition , renforce NTUMI , comme étant , celui qui est capable de tenir la dragée haute à SASSOU .
Le message politique de l’opposition est brouillé , par son incapacité à mieux ausculter le cas NTUMI .SASSOU , en a ,par étourderie dégénérative , lors de son discours , apporté la preuve .
Quand , il déclare voir NTUMI , rentrer du maquis , pour le bien être du pays .
A , ces yeux , l’opposition dont il a du mal contrer l’adversité , c’est NTUMI .Le reste , c’est du pipi de chat .
Une chose est sûre, au vu des images de Ntumi à Mihété, il est bien sorti du maquis d’Oyo, physiquement bien renforcé.
60 ans après l’indépendance ,l’audit ,sur l’État économique du pays ,nous oblige à amorcer un virage à 180 degrés ….Quand ,allons nous apporter un démenti cinglant à la prophétie funeste de René Dumont ..selon laquelle ,l’Afrique est mal partie ,ou plutôt le Congo est mal parti ….?????…Devons nous en rester là ,de peur de bousculer les antagonismes régionaux ???….
Qui a vu ,la ville de Dusseldotf ,cosmopolite ,se rendra compte des bienfaits du fédéralisme ,voilà une ville où l’on ne loue que les effets bénéfiques de l’économie fédérale.. et tout le monde y trouve son compte , les conversations politiques y sont rares …..
Venez y ,2 ou 3 heures du matin,vous y verrez la vitalité d’une ville qui a parié sur le capital humain ,pour sa transformation économique ..
En un mot ,de l’intelligence au service du développement humain.Karl Mark aurait beaucoup apprécié …….Nous nous sommes interdits pendant 60 ans , à briser les chaînes d’endormissement tendus par le colon ,à des fins d’exploitation de nos matières premières.
Nos régions sont les caves à vin ,pardon les caves à matières premières des colons et nous nous en sommes contentés au mépris criminel de notre émancipation ….
Alors,quand allons nous ,nous réveiller?????….
Anonyme 5 dit :
14/09/2018 à 20:14
Anonyme 5 dit :
14/09/2018 à 20:18
« Ma question est alors comment on fait pour forcer les congolais à changer de mentalité? en sachant que les mauvaises mœurs vont en s’aggravant et le tribalisme et l’ultra tribalisme progresse alors que fait on ? » vous demandez vous.
Le changement de mentalité se fait par l’exemple. On ne force personne, on montre l’exemple là où on se trouve. L’ultra tribalisme ne progresse que parce que nous nous y engouffrons car chacun veut se reconnaître à son Département. Lors de l’élection présidentielle volée par M.8%, la plupart d’internautes sur ce site se sont rangés qui sur Kolélas, qui sur Tsaty Mabiala, qui sur Okombi Salissa etc etc,. Il suffisait de lire entre les lignes pour savoir que chacun ne voyait comme président que quelqu’un de son coin et non celui qui pouvait tant soit peu apporter les solutions au Congo.
On a même vu en la candidature de Mokoko un complot de plus des gens du nord par lequel M.8% passait la main en douce à son ancien conseiller pour garantir sa retraite dorée. Ce n’est pas ce que nous avions vu. Mokoko a été jeté en prison par Sassou. Où est le passage en main tant crié, ne nous voilons pas la face par nos compatriotes au sud du Congo.C’est cette manière de voir les choses qu’il faut changer. C’est cette mentalité de toujours voir le mal partout qu’il faut refuser afin que nous puissions avancer sinon nous en serons toujours à se faire du mal nous mêmes.
Quand je rends visite aux prisonniers politiques à la maison d’arrêt de Brazzaville, je ne fais pas de distinction entre Limbongo Ngoka, Ngouabi et Paulin Makaya. Pour moi ce sont des opposants qui luttent pour le bien de tous les Congolais. Je ne vois pas le nord et le sud. Changer de mentalités c’est avoir la capacité de dépasser ces clivages nord et sud pour ne voir que Congo, mais pas chercher à créer autre chose pour faire appel aux mêmes acteurs qui se contentent d’être incrustés dans leur soi.
« Nous attendons donc que ces mentalités Congolaises changent pour pouvoir progresser ? »
Pas du tout, je vous dis que c’est un combat de tous les jours. Admettant qu’un jour, tous les opposants se mettent d’accord pour une seule candidature face à l’ogre d’Oyo,ils auraient changé de mentalité en laissant leur égo de côté pour chercher en finir avec M.8% car tous les opposants battront campagne pour le candidat qu’ils auront choisi. On attends donc pas puisque tous les jours nous leur crions dessus. Le jour où les fanatiques de Kolélas, Tsaty Mabaila, Mokoko, Okombi Salissa, Munari etc etc cesseront d’encenser leur leader respectif pour ne voir que Congo,nous trouverons bien un parmi eux qui deviendra président du Congo car en face le protagoniste aura tout le Congo sur son dos.
@Ta Malanda ma ngombe ..
Vous êtes devenus archivistes du site ,faute d’arguments crédibles … bon boulot..
Disqualifié…..car ,votre surface intellectuelle ressemble à l’épaisseur d’une feuille de cigarette ..
RENDEZ VOUS ,AU PAYS .POST SASSOU..
Rappelle toi ,de la chanson de Wemba ,Matebo …..
Au revoir .
lire ….vous êtes devenu archiviste
Mr Oyessi je vous remercie de m’avoir répondu lorsque je vous lis en substance vous dites qu’il appartient en définitive à chaque Congolais de faire l’effort de changer de mentalité or si nous laissons faire nous risquons d’attendre longtemps.
En fait nous aboutissons tous à la même conclusion le système actuel n’est pas adapté aux mentalités Congolaises alors comment on fait ? et bien on change de système on met en place le système fédéral c’est à dire l’autonomie régionale les Congolais aiment leur région ils se définissent par rapport à leur ethnie ce système de mon point de vue correspond davantage à la
mentalité Congolaise les Congolais seront face à leurs responsabilités et voteront pour les personnalités qui seront à même de faire progresser leur région.
Chaque région a ses propres intelligences Mr oyessi ce n’est pas l’intelligence qui manque au Congo mais un système qui permet l’émergence de l’intelligence Congolaise les meilleurs dirigeront leurs régions respectives et si d’aventure le mandat se termine par un échec ils seront donc balayés au prochaines élections nous sommes d’accord qu’avec le système fédéral nous aurons la démocratie c’est ça la grande différence avec le système actuel.
Le système fédéral permettra à l’intelligence des Congolais de sortir de la chape de plomb où on l’ a enfermé les meilleurs sortiront du lot et à terme le tribalisme va disparaître peu à peu de notre pays
De mon côté je préfère en rester là je ne cherche pas à vous convaincre juste à vous expliquer les positions des uns et des autres j’ai le sentiment que vos positions sont arrêtées et vos arguments jusqu’ici n’ont pas réussi à me faire changer d’avis
@Anonyme5 ,Au panthéon……
@ Val de Nantes
merci frérot
Vivante ,bien sûr @Anonyme5.
Le pays aura besoin de toi ..Un pays d’où l’on pourrait sortir , et y retourner sans souci …
Travaux pratiques des fédéralistes….
De la gestion économique centralisée à la gestion économique par compartiments …..
Dans le cadre fédéral ,la construction des hôpitaux dans les différentes régions de notre pays aurait terminé …
les 1000 milliards de Cfa qui auraient pu être injectés ,par le biais de la péréquation financière vers les États fédérés , suffisaient à la construction de ces 12 hôpitaux ,sans aucune intervention de l’État central ..
Les images inhumaines qui nous parviennent du CHU de Brazza doivent faire en réfléchir plus d’un compatriote …
Est ce ,l’homme politique congolais qui est défaillant où c’est la forme d’État qui pose problème ?????….Réfléchissez très bien à cette question ….vous saurez situer le niveau de responsabilité dans la faillite d’une gestion publique….
Sachant que ,dans le cadre fédéral , il sera aussi question de l’homme politique avec un label fédéraliste ……Ce sont là ,des travaux pratiques ,qui ,j’espère ,vous aideront à comprendre l’utilité d’une gestion totalement décentralisée des affaires économiques d’un pays .,……
@Val de Nantes, félicitations pour ton implication et sens de la pédagogie.
@Anonyme5, je sais que cela à dû te coûter d’adhérer à ce projet mais, n’est-ce pas une preuve d’intelligence et réalisme ? Merci.
Travaux pratiques des fédéralistes…
Peut on avoir un homme politique providentiel Au Congo,en gardant ,cette forme d’État ?.
A,mon avis ,c’est Non …
Pourquoi ???.
Que peut devenir une personne à qui ,par le truchement de nos institutions ,on remet la richesse nationale entre ces mains ????….
Car ,chez compatriotes ,c’est de ça ,dont il s’agît ….?????.
Qui vend ,le pétrole du pays ,n’est pas Sassou??????….
De quoi est constituée notre richesse nationale ????.
La structure de notre richesse nationale est composée de 80 % du PIB venant du pétrole.. Donnez à un chien ,un morceau de viande ,et essayez de le lui arracher ,vous verrez sa réaction…
C’est exactement ,la réaction qu’aura ,ce président ,une fois élu ,sous cette forme passive d’État .Il va chercher à protéger sa richesse volée à l’État ,par devenir dictateur…
En conclusion ,tous ceux qui prônent le maintien de cette organisation criminelle d’État ,caressent le rêve inabouti de devenir riches súr le dos du Congo …
Nous devons avoir un regard sincère et désintéressé sur la gestion des finances publiques de notre pays …
Les missions de la cour des comptes ,expliquées par @David Londi ,sont des exemples de probité morale et patriotique appliqués à la gestion de nos finances ..
Il ressort de cette pratique managériale du budget public ,une honnêteté sans tâche ,devant le pays …
NB …Nous ne voulons pas cacher des loups sous le tapis ,pour les sortir la nuit …
En exploitant son intitution ,tel MARK Zukaberg , Facebook, on peut devenir riche …
Des sosies de Sassou ,on n’en veut plus ….
lire …n’ est ce pas Sassou ?????
et devenir dictateur ..
@ David Londi
je n’ai jamais été contre le projet fédéral je pense te l’avoir déjà dit j’y suis favorable que pour une partie du pays je n’ai pas tout à fait la même vision que toi
lire ..intuition ,Au lieu de intitution..
Ma tablette deconne……
Il y a une volonté régionale du Kouilou de laisser un pourcentage de revenus tirés du pétrole .
Le premier post de ce document en atteste ….
C’ est une volonté tacite qui se moule dans les armoires de la république .
Le transfert de la richesse du kouilou vers Oyo est un acte de vol,car il ne transparaît pas dans les annales de nos institutions …
Mais ,dans le cadre fédéral ,cette revendication n’a pas lieu d’être exprimée ,car il est inscrit dans les marbres de la république fédérale….
Pensez y ,le soleil ,on n’en aura pas tous les jours …
Les hommes politiques congolais ,on s’en bat les c,,,,,mais nous leur préfèrerons une forme d’État intelligente qui puise sa force dans les capacités régionales à créer des richesses ..
Pour construire une maison digne de ce nom ,il nous faut un plan architectural ..Le projet fédéral
de notre pays participe de cette volonté ..
Nous avons besoin d’un pays qui prenne en compte toutes les préoccupations quotidiennes de nos compatriotes …
Sassou dirige le pays ,en ayant un regard affectif sur la tribu dont il est issu …
Ces formes d’Etat expliquent ,en partie , notre sous développement mental et économique ;;;
Comment comprendre des gens censés disposer des facultés cognitives auréolées de quelques sésames universitaires soient aveugles ,au point de confier tout le PIB aux mains d’une seule personne ;ET VENIR NOUS RACONTER DES SALADES ,SUR CE SITE,,,,,,,????….
Cette forme d’Etat n’est autre qu’une fabrique exotique des dictateurs et voleurs de la république Et , j’ajouterais que , c’est une forme de cadeau colonialiste légué aux présidents écervelés néocolonialistes .
Sous forme de ,prends ton oseille et couvre moi .(contrat synallagmatique ).
60 ANS ,d’idiotie nationale ,Sassoufit .
Ce sont ces moments où je m’insurge contre le fait d’être né congolais .J’en ai marre de marre ,
On a des cerveaux ;;.MERDE..