Les Armes de Corruption Massive de Sassou Nguesso à l’assaut de la diaspora congolaise par Mingua mia Biango

La dictature comme régime politique à ses éminences grises, ses théoriciens, ses scientifiques…qui la pensent comme une véritable science exacte et s’attellent au quotidien à son perfectionnement afin qu’elle atteigne  son efficacité maximale.

Les THINK TANK  au service des dictateurs débordent de spécialistes en Droit pour bidouiller tous textes juridiques et leur donner une façade non liberticide et démocratique. De gourous de la communication et de la propagande comme pare-feu à toute médiatisation internationale de massacre de populations. D’experts en sciences comportementales de l’humain comme la Psychanalyse pour rendre plus efficient les mécanismes d’intimidation et de manipulation mentale et psychique du peuple, avec pour objectif qu’il accepte que son état de misère socio-économique est naturel et non la conséquence d’une gestion criminelle du pays par le tyran.

Si quatorze ans après la guerre civile de juin à octobre 1997, et avec l’appui de l’armée angolaise, Sassou Nguesso est encore à ce jour au pouvoir, ce n’est pas le fruit du hasard, ni de la providence.

On peut sans risque de se tromper affirmer que pour se pérenniser au pouvoir, Sassou Nguesso a usé d’une stratégie méthodique et du savoir-faire de vrais professionnels de « l’usurpation des libertés publiques » ayant fait leurs preuves dans plusieurs pays encore sous le joug de dictature comme Cuba et la Corée du nord.

–        La terrorisation du peuple avec les massacres de populations civiles entre les années  1997 et 2000, afin qu’elles comprennent que le tyran à le droit de vie ou de mort sur elles.

–        Affamer le peuple et lui donner des subsistes, mais jamais à foison et selon sa docilité.

–        Contrôler la richesse du pays et l’accumuler illicitement dans des banques étrangères pour préparer la guerre, mais conforte aussi le dictateur de ce qui n’est pas qu’une illusion, c’est-à-dire la certitude que rien ne résiste à l’argent et que tout s’achète, le matériel comme les hommes.

Bien que la dictature se soit chevillée d’une méthodologie scientifique diablement efficace pour éradiquer l’opposition, comme toute œuvre satanique, celle-ci n’est pas parfaite.

Un peuple affamé maudit son ROI et le pouvoir de Brazzaville n’est pas dupe car conscient que le peuple congolais dans sa majorité lui est hostile et ne lui fera aucun cadeau.

Néanmoins, les stratèges du système Sassou Nguesso savent que toute révolte populaire dépourvue de leaders est sans lendemain.

Pour des raisons que nous ignorons , ou est ce le fait de forces obscures incarnées par les charlatans de tout poil qu’affectionne le clan Nguesso, les activistes politiques de la diaspora congolaise ont été élevés au rang de ceux qui entretiennent encore la flamme et l’espoir du renouveau démocratique.

La crainte du pouvoir de Brazzaville est que la diaspora politique finisse par devenir le fer de lance de la révolte intellectuelle et ensuite organise la contestation populaire dans le pays qui sonnera le glas d’un système politique tyrannique et à bout de souffle.

Il faut donc empêcher que la diaspora congolaise déjà consciente que le clan Nguesso est responsable de la déliquescence du pays et de la privatisation par lui de nos richesses nationales s’organise autour des activistes politiques.

C’est dans ce cadre que l’organe de propagande de Sassou Nguesso, les dépêches de Brazzaville du mercenaire de la plume Jean Paul Pigasse  fortement inspiré du défunt journal « ETOUMBA », ancien quotidien du parti unique le PCT, a déclaré dans son éditorial du 10 novembre 2011 « Oui, un mot encore sur la diaspora. Pour dire ceci : nos concitoyens qui vivent hors du Congo sur l’un des cinq continents que compte la planète ont été longtemps abusés par la campagne de désinformation menée contre leur pays par des opposants irréductibles…et ajoute … étant donné l’importance croissante de la diaspora congolaise, de reconnaître publiquement sa valeur en créant au sein du gouvernement un ministère ou un secrétariat d’État dont le portefeuille serait confié à une femme ou à un homme connaissant bien cette communauté » tout ça pour expliquer les bienfaits du chemin d’avenir, synonyme de coupures quotidiennes d’eau et d’électricité , d’écoles sans table-banc, du chômage endémique, d’un repas maximum par jour dans nos foyers et lequel…

Reconnaissons que le dispositif mis en place par notre monarque pour corrompre la diaspora est ambitieux et ingénieux.

La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) que Denis Sassou Nguesso a légué à son fils Christel aurait décaissé dix (10) millions d’euros pour arriver à ses fins.

Ainsi les agents corrupteurs du pouvoir aux dents longues rivalisent d’idées pour justifier leurs prébendes et font feux de tout bois sur les activistes politiques et le reste de la diaspora.

Que dire des colloques sur le numérique organisés à Paris, Casablanca et bientôt en Amérique du nord au frais du Trésor Public, où les organisateurs en service commandé du pouvoir devraient annoncer l’octroi des bourses à tous que de présenter des potentialités économiques virtuelles et des opportunités fictives d’emplois car n’étant jamais publiques , abusant d’étudiants non boursiers, dont la survie et la scolarité à l’étranger ne sont possibles que par le sacrifice financier de parents déjà mal-en-point au Congo.

Et cette cérémonie « RICE » de remise de prix aux talents de la diaspora du 2 décembre 2011 à Paris par la SNPC ?

Toutes ces grands-messes sont des leurres et font parties du dispositif de corruption et de cooptation des membres de la diaspora dont la finalité est de préparer la dévolution monarchique du pouvoir par le père à son fils Christel Sassou Nguesso.

Les armes de corruption massive de Sassou Nguesso auront -elles raison des activistes politiques de la diaspora ?

La bible nous apprend qu’on ne peut être sûr de sa foi en Dieu que lorsqu’on a été confronté à la tentation du démon, mais jamais avant !

Beaucoup d’entre nous avaient des postures d’opposants à la tyrannie de Sassou Nguesso, mais à la première offre de ce dernier, ceux-ci se sont inféodés à son  pouvoir.

Des défections de compagnons politiques, nous en connaîtrons encore et toujours et cela doit nous rendre plus fort et déterminer.

Au marché de l’achat des consciences et de la prostitution politique que sera la CONCERTATION NATIONALE de M. Mboulou Zéphirin, chargé d’organiser les mascarades de scrutins électoraux,nous y avions déjà répondu et vous invitons à lire « Notre offre politique »

L’erreur du pouvoir comme toutes les dictatures c’est de croire que rien ne résiste à l’argent et que tout s’achète.

Non Messieurs du pouvoir de Brazzaville, nous n’avons pas de valeurs communes car les vôtres sont les assassinats, le crime, le vol, la corruption, le viol, le mensonge…et les milliards d’euros du Congo que vous avez volé ne nous achèteront pas tous .

L’histoire de nos pays hôtes est riche d’enseignement : Les pères fondateurs des États Unis d’Amérique, les philosophes du siècle des lumières et des personnalités politiques comme le Général De Gaulle, Franklin Roosevelt, William Churchill…face au Nazisme sont nos sources d’inspiration.

La résistance, la combativité, la dignité, le sens du devoir et le code de l’honneur ne sont pas de vains mots pour nous, et sont des composantes des coutumes et traditions congolaises.

Pour ma part, je suis une partie intégrante de l’hydre de la résistance qui a inspiré et guidé Tata Matsoua André, Felix Tchikaya, Kimbouala Nkaya, Bruno Ossebi,  Moungounga Nkombo Nguila…

 

Mingua mia Biango 

Cercle de réflexion pour des idées nouvelles 

www.congo-liberty.org

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3 réponses à Les Armes de Corruption Massive de Sassou Nguesso à l’assaut de la diaspora congolaise par Mingua mia Biango

  1. Dieudos Eyoka dit :

    Il n’y a pas que la diaspora qui est achetée… Les soupçons sont grands maintenant sur les porte-voix les plus braillards contre Sassou NGuesso. On ne les entend plus ! Plus du tout !

    Quant à l’argent distribué avec largesse, pas un franc n’était allé pour évacuer Bruno Ossebi… Sa famille congolaise était allée jusqu’à lui retirer son patronyme qu’il s’était choisi pour ne lui laisser que celui de son état-civil : Jacquet ! Tout s’achète…!!!!

  2. Aaron dit :

    On ne peut pas toutes les fois penser que tous ceux qui désirent rentrer au pays sont forcément des corrompus. Ceux qui veulent aller vivre au pays sont quelquefois des gens très diplômés qui sont très mal utilisés dans les pays de l’exil. Vu que l’Occident riche, frappé de plein fouet par le chômage, ne veut plus des noirs pourquoi empêcher ceux qui veulent rentrer de le faire. Faut-il décréter qu’aucun congolais ne doit retourner travailler au pays tant que le pouvoir illégal de M. Sassou sera encore là. Et s’il venait à s’éterniser par bourgeonnement c’est-à-dire après lui c’e’st un de ses multiples parents ? Et si celui qui viendrait à succéder à Sassou n’emporte pas l’assentiment de la majorité de la diaspora on continuera à vivre en exil au prix de mille frustrations.

  3. loko DIA MOUKOUBA dit :

    ce garçon qui fait la pub du pouvoir sassou dans les grandes capitales étrangères , en réalité est un escro très fainéant! en effet il rentre au pays après 30ans de france même pas avec une mobilette , ce Garçon qui avait presque échoué dans sa vie aujourd’hui vie très bien grâce au pouvoir corrempu de sassou avec ces spectacles à la con!!!

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