
AUREA HONORIS CAUSA A DESCALZI (nella foto con la moglie Madeleine),
16-12-2016 – foto di SARA MINELLI / Imagoeconomica
Il n’est de jour ou de semaine, que la dictature de Denis Sassou Nguesso ne soit épinglée pour des crimes et délits nationaux ou internationaux. Le régime s’est fait une spécialité des détentions arbitraires et des faux procès. L’instauration d’une terreur stalinienne n’a ému aucune chancellerie. Il est vrai que les lobbies pétroliers qui veillent à sa survie depuis une quarantaine d’années ont fait en sorte qu’aucune sanction ne le frappe. Peu importe ce qui se passe dans le goulag congolais, du moment que le pétrole coule…
Le 12 octobre dernier, le journal italien l’Expresso Repubblica a révélé les liens d’affaires entre la famille de l’usurpateur, en l’occurrence Julienne Sassou Nguesso, ex-Madame Johnson, et Madame Claudio Descalzi, née Marie Madeleine Ingoba (Mado) nièce de Joachim Yhombi Opangault. (Lady Eni et Miss Congo : Les affaires secrètes de Mme Descalzi)
Les deux femmes, d’après une enquête menée par la police française, seraient associées dans une société offshore domiciliée à l’Ile Maurice ; paradis fiscal réputé pour garantir l’anonymat des actionnaires des sociétés qu’il abrite. Néanmoins les documents de la société commune de l’épouse du patron d’ENI et de la fille du dictateur ont été découverts en France « lors d’une perquisition ordonnée par les juges d’instruction à Paris, qui enquêtent sur le recyclage présumé de centaines de millions de dollars sortis des coffres publics de Brazzaville, la capitale du Congo. L’argent réinvesti en France, via un réseau dense d’administrateurs et de sociétés offshore, pour acheter des dizaines de villas, appartements et hôtels de luxe, au bénéfice direct des membres de la famille et des collaborateurs du président à vie Sassou Nguesso. Au Congo, la moitié de la population vit avec un euro par jour. »
Toujours d’après le journal italien, « L’enquête a conduit la police française, l’année dernière, à perquisitionner dans une villa où étaient cachées des archives très confidentielles : sociétés étrangères anonymes, comptes bancaires, biens immobiliers. Dans ces documents figuraient également les noms des présumés propriétaires d’une mystérieuse société offshore mauricienne, identifiés par les enquêteurs français: Julienne Sassou Nguesso, 50 ans, fille préférée du président congolais, ayant déjà fait l’objet d’une enquête à Paris pour le blanchiment; Hubert Pendino, un homme d’affaires très riche de l’ancienne colonie française et un responsable suspect des trésors étrangers du dictateur; et Marie Madeleine Ingoba, l’épouse de Claudio Descalzi, le directeur qui est au sommet d’Eni depuis 2014. Cette dame est une citoyenne congolaise et elle a rencontré son mari lorsque Descalzi, au début de sa carrière, dirigeait la branche du groupe dans l’ex Colonie française.»
C’est une première pour Hubert Pendino, patron de SOCOFRAN, et actionnaire de la LCB (La Congolaise de Banque) en compagnie de faux-nez du couple Sassou Nguesso, de se retrouver sous les projecteurs de la presse internationale et dans le collimateur de la justice. Il est vrai que depuis quelques années, les enquêteurs des Bien Mal Acquis tournent autour de lui. A trop s’approcher du soleil, il est normal de se brûler… !
Cependant les unes comme les autres, épinglés dans des affaires de corruptions colossales, jouissent encore d’une tranquillité pénale relative tant, en la matière, la justice est longue à se mettre en route. Le procès de Total pour corruption d’agents publics étrangers, dans le cadre d’une enquête sur des contrats pétroliers et gaziers avec des sociétés iraniennes dans les années 1990 et 2000, vient seulement de se dérouler à Paris. Le groupe français avait accepté de payer plus de 398 millions de dollars pour clore une procédure entamée aux Etats-Unis, où il est coté, concernant la même affaire. Le procès, prévu pour durer quatre jours, s’est finalement achevé le 12 octobre, deux jours avant.
A la barre, Jean-Jacques Guilbaud, le représentant du groupe, s’est refusé à commenter le fond de l’affaire, s’en remettant à l’exposé des faits tel que rapportés dans la procédure américaine.
«C’est une affaire qui a 20 ans, on était dans un autre monde», a-t-il seulement affirmé, assurant que Total appliquait aujourd’hui une politique de «tolérance zéro vis-à-vis de tout défaut de compliance [conformité]».
Cet autre monde a perduré au Congo avec l’attribution du champ de Likouala à Likouala SA dont la véritable histoire a été publiée sur notre site sans que TOTAL ne réagisse d’aucune manière. Les faits s’étaient déroulés en 2003 après l’entrée en vigueur de la loi sur la corruption d’agents publics étrangers. Tout comme le renouvellement des permis Grands Fonds du Secteur du 14 juillet 2015, sur lequel TOTAL s’est repris en cédant la patate chaude à PERENCO.
En attendant les suites judiciaires qui seront données aux dernières révélations de la presse italienne, il est intéressant de noter les réquisitions du Procureur de la République devant le Tribunal correctionnel de Paris qui jugeait Total la semaine dernière. Il avait estimé que l’amende maximale prévue par la loi, 750.000 euros, était « dérisoire ». Le représentant de l’accusation a donc demandé au Tribunal de condamner également le groupe à une peine complémentaire rarement mise en œuvre en France : la confiscation du produit de l’infraction.
Le jugement sera rendu le 21 décembre prochain. Cette éventuelle condamnation ouvrira la porte à une jurisprudence intéressante en France qui pourrait ébranler tous les acteurs pétroliers, petits ou grands, qui participent au pillage du pétrole au Congo depuis une quarantaine d’années. Sans oublier les actions RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organisations) aux USA dont la jeune opposition congolaise parle beaucoup…
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 17 octobre 2018, par www.congo-liberty.org
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Rien d’étonnant sous le ciel mafieux couvrant le pays des voleurs érigées en gangsters criminels défendant becs et ongles leur butin ..
Le Congo a une revanche sur ces criminels, et une révolution sur les institutions permissives qui leur procururent la facilité de s’octroyer tout le fromage du PAYS…
Oui ,le Congo a un rendez vous différé avec ces criminels………..
lire ….qui leur procurassent. ..
Pour l’heure, nous pouvons dire qu’il s’agit des rumeurs. Jusqu’à ce que la justice nationale ou internationale applique la loi. Le Web ne peut s’ériger en tribunal, sinon chacun aura le loisir d’inventer des histoires. Ayons l’esprit républicain, surtout qu’il n’y pas de preuves. Que fait on de la présomption d’innocence ? Meme la france, pays super démocratique il parait, ne respecte plus les fondamentaux des règles de droit. En effet, nous avons constaté avec stupéfaction de quelle manière la police macrono-bénalliènne (allusion au loubard Alexandre Benalla le regretté petit amant de l’autre) du régime en place a conduit la perquisition musclée, dont a été victime l’opposant radical Jean Luc Melenchon. Nous sommes indignés, choqués, estomaqués. Nous condamnons énergiquement ces actes bellicistes visant l’opposition, ainsi que la société civile francaise insoumise. Ce sont là des images troublantes qui nous rappellent les heures les sombres de l’odieux régime de Vichy, au sein du quel avait officié au plus haut niveau Francois Mitterrand (le grand démocrate du sommet de La M’Baule), lequel demeure une figure légendaire aux yeux de nombreux africains nostalgiques. Ceci dit, comme nous l’avions prédit dès le début, la dictature néolibérale Made In Rothschild est En Marche. Quiconque osera ouvrir la bouche dans Paris sera frappé d’accusation de viol, de malversation financière, d’intelligence au service d’une puissance étrangère (ici il s’agit de la Russie). Ou sont les ONG désinformatrices, leur rôle trouble ne se limite t-il qu’à l’Afrique ? Si c’était l’un des Etats africain de la zone CEMAC, nous imaginons à peine la cacophonie médiatique, les critiques mensongères auraient fusées de toute part depuis l’UE et les USA. Qu’ils nous laissent tranquilles, à présent. Nous n’avons plus aucune lecon à recevoir des occidentaux corrompus, c’est eux qui fabriquent ces faux scandales, à des fins de concurrence économique entre multinationales et de prédation pétrolière dans le Golfe de Guinée. Enfin, les congolais aussi croient aux idéaux de la Gauche socialiste, en vertus d’un certain passé marxiste qu’il ne faut renié. Nous adressons notre soutien au parti francais des Insoumis, bien que nous connaissons le caractère fourbe de leurs discours poolitiques empreint de démagogie.
le combattant herold combat contre qui et contre quoi et ce dans quel but?
L’article de Monsieur Rigobert OSSEBI comme d’habitude donnes des noms, les dates et même du jugement qui sera rendu le 21 décembre prochain. Il faut qu’il y a un ANONYME qui vienne nous parler des rumeurs, de Macron et ses histoires comme si le chiffonnage du pétrole congolais par le clan Sassou n’est pas important aux des Congolais meurtris par la misère dans laquelle Sassou et son monde nous ont plongé.
Franchement en quoi les Congolais sont concernés par le coup de gueule de l’opposant radical Jean Luc Mélenchon vis à vis du pouvoir de Macron. On en a rien a foutre parce que Mélenchon qui aspire à arriver au pouvoir chez lui ne sera d’aucune utilité aux Congolais car lui Mélenchon ne pensera qu’aux intérêts des Français et non à celui des Congolais une fois président de la France.
….et même la date du jugement…Important aux yeux des congolais…..
@ Anonyme
J’ajouterais au cas vous ne le saviez pas que la fausse accusation ou la propagation des fausses nouvelles en Europe où la justice n’est Mbochie vous conduit droit en taule ou vous soumets au paiement d’une forte amende.
Pourquoi le pouvoir sanguinaire de Sassou et son clan prompt à traduire les opposants en justice ne porte pas pas plainte contre Rigobert Ossebi ou contre Congo- Liberty. Rigobert Ossebi qui pour moi a de la rigueur dans tout ce ce qu’il écrit parce qu’il sait à quoi il s’expose n’invente pas les preuves ou les indications qu’il produit tout au long de ses articles. ET vous venez ici pour chercher à défendre l’indéfendable.
Robert Ossebi, votre professionnalisme n’est plus à démontrer. Le dénommé » Anonyme » prompt à défendre l’indéfendable ne peut être qu’un suppôt du pouvoir ou mieux, un membre du clan. Bravo, Oyessi, pour cette mise au point.