Le bateau « Congo de Sassou Nguesso » n’en finit pas de couler, mais l’équipage calamiteux, du capitaine à la barre au simple matelot, ne veut toujours pas reconnaître son incapacité à le mener à bon port. Le rafistolage est plus que jamais d’actualité ; les dernières nominations gouvernementales ne sont pas du meilleur effet. Le pseudo ministre Fidèle Dimou, qui était en charge des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, a été limogé parce qu’il se serait plaint auprès du dictatovirus Sassou-NGuesso du mauvais comportement de ses rejetons. Son ministère est désormais géré par, la très complaisante, Mme Ingrid Olga Ghislaine Eboukas Babakas, en plus de son portefeuille du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.
A ce petit jeu de chaises musicales au détriment de Fidèle Dimou, Ludovic Ngatsé hérite d’un poste de ministre délégué chargé du Budget, auprès du ministre fantôme des Finances et du Budget, Calixte Nganongo. Cette nomination de Ludovic Ngatsé, président de l’Ordre des experts-comptables du Congo depuis décembre 2019 et administrateur général du Cabinet Ernst and Young au Congo déclenche un concert des casseroles, pour rester dans un contexte musical, qu’il traine derrière lui ! Le pouvoir congolais lui devait beaucoup pour les plus improbables certifications de comptes de sociétés dont ECair, la SNPC et autres CORAF ; le voilà à présent récompensé !
Ludovic Ngatsé était aussi Commissaire aux comptes d’un bon nombre de sociétés pétrolières dont Orion Oil, SNPC etc. Il aurait été, selon d’éminents consultants financiers, « juge et partie » et donc coupable au minimum d’abus de biens sociaux, collusions d’intérêts, dol et usages de manœuvres dolosives, crimes économiques, etc…
Autant d’accusations, lancées dans la fièvre de sa nomination, de ministre « opérationnel » à la tête des finances congolaises, qui colleront à son maroquin alors qu’il frappera, très bientôt, à la porte du FMI à Washington.
Depuis le limogeage de Fidèle Dimou parce qu’il a dénoncé les mauvaises pratiques des Nguesso et consorts, une liste détaillée d’acquisitions à vil prix de biens immobiliers qui appartenaient à l’ATC a largement été diffusée sur les réseaux sociaux. Nul besoin d’être un lecteur averti pour reconnaître que la fine fleur du régime avait fait main basse sur les cent cinquante lots vendus de gré-à-gré, sans enchère, ni offre publiques ! Les terrains et les biens immobiliers de l’ATC sont devenus la propriété de tout ce que le Congo compte de copains, de coquins, immédiatement après la famille du dictateur de Mpila.
Alors la nomination de Ludovic Ngatsé tombe d’autant plus mal sur cette affaire de l’ATC que ces cessions ne figuraient nulle part dans les bilans de l’ATC et que ces derniers avaient été attestés « conformes » par Ernst & Young du même Ngatsé !
Officiellement ces ventes ont rapporté près de 5 milliards de FCFA. Raisonnablement, les experts et fonctionnaires, qui se sont penchés sur ces dossiers, estiment que les prix payés ne représentent à peine le 10ème de la valeur réelle des biens à l’époque de leurs cessions. Soit un bon manque à gagner d’une cinquante de milliards de FCFA pour l’Etat congolais !
Plus encore, ces ventes sont contraires à l’Ordonnance N°1-2000 du 16 février 2000 « portant scission-dissolution de l’entreprise pilote d’Etat dénommée agence transcongolaise des communications » signée par Denis Sassou Nguesso, Isidore Mvouba, Mathias Dzon .
Il y est écrit expressément en son Article 4 : « Le patrimoine de l’agence transcongolaise des communications infrastructures, matériels, biens meubles et immeubles concourant directement ou indirectement à l’exploitation et/ou à la réalisation de l’astreinte, est transféré, de plein droit, à chacune des entités issues de la scission.
Le patrimoine, autre que celui énuméré au premier paragraphe ci-dessus, fait l’objet de répartition entre les nouvelles entités par l’organe public ad hoc, à l’exception de ceux des actifs notamment des transports fluviaux, du transport sur le Pool, du chantier naval devant faire l’objet d’allotement en vue, soit de la constitution d’une société de référence de transport fluvial, soit de vente, par mise aux enchères, offres publiques d’achat ou autres modalités légales. »
Les terrains vendus ne figurent pas parmi les exceptions du 2ème alinéa de l’Art 4. C’est clairement une spoliation de l’Etat et il aurait fallu un déclassement préalable avant toute cession. Ces acquisitions ont été effectuées en dehors de modalités légales, d’une vente aux enchères ou offres publiques d’achat, elles ne peuvent être considérées autrement que nulles !
Il n’est pas interdit de penser que les maintenant malheureux acquéreurs, dont Isidore Mvouba qui était également signataire de l’Ordonnance du 16 février 2000, ne puissent se retourner contre le Commissaire aux comptes de l’ATC, (Ludovic Ngatsé), pour avoir permis ces opérations de cession de gré-à-gré en dehors du cadre prescrit par ladite Ordonnance… !
La bêtise va souvent de pair avec la corruption, elle en est même son essence. A l’instar de ce qui se passe en Angola avec Isabel dos Santos, il est clair que le plus grand chantier qui s’offrira à la « Transition, sans Denis Sassou Nguesso », ou à un « Après Sassou » sera la récupération des Biens Mal Acquis tant à l’intérieur du Congo qu’à l’extérieur !
LA RÉDACTION
Diffusé le 22 mars 2020, par www.congo-liberty.org
Sassou est le véritable ordonnateur des anti valeurs au Congo..
Ce document est une preuve de la déstructuration de l’administration publique ,si tant est qu’elle en existe encore.
Le vide abyssal de l’éthique morale au congo traduit le vide existentiel de ce pays tant celui qui s’est proclamé ,président de la république porte les habits d’un délinquant pathologique…
JE DIS BRAVO A MON JEUNE FRÈRE POUNGUI POUR LA DIVULGATION DE LA LISTE DES PROFITEURS ET VOLEURS DE LA RÉPUBLIQUE.
IL Y A DES PETITS MALINS QUI GÈRENT DES IMMEUBLES VOLÉS À L’ÉTAT CONGOLAIS DU CÔTE DE POINTE-NOIRE.
AVEC DES ENQUÊTES APPROFONDIES, NOUS METTRONS TOUT SUR LA PLACE PUBLIQUE. D’UNE MANIÈRE GÉNÉRALE, SE SONT DES GENS QUI FONT SEMBLANT DE CRITIQUER L’IDIOT sassou, MAIS QUI AU FOND, LE SOUTIENNENT POUR BIEN PROFITER.
MONINGA! OKO KOMA CIVIL.
MOKILI EKO BOLOKA
OKO ZONGUISSA ELOKO YA L’ETAT.
Sassou le roi de la médiocrité ,continu de récompenser ses parents médiocres d’oyo , en nommant ludovic ngatsé et se débarrasser de Fidèle Dimou qui est originaire de Mossaka . En tout cas c’est du voyeurisme Mbochi …
Sassou est un diable incarné, venu sur terre pour nuire à l’avenir des Congolais, pendant bientôt 40 il n’arrive à rien faire, notre très beau pays toujours dans la merde.
Signé : Kim E.
(sur BZN)
Totale validation.
Il y a sur terre des êtres lucifériens, sataniques sortis droit des ténèbres de l’enfer pour propager le mal et distiller la haine du diable contre tout ce qui est bien.
Sassou Nguesso est l’un des chefs, sinon le chef suprême des brigades de Satan sur terre.
Sassou Nguesso est le premier fils du diable.
Publié aussi des preuves matériel ou vidéo pour ces bourreaux qui détruisent notre pays.nous sommes tous animé de cette volonté de faire tomber ce cartel des boucouteur de notre pays.ils s’enrichissent de plus en plus et la population s’enfonce de plus ben plus dans la misère.trop c’est trop.
Quand voler l’argent public ne vous protége pas du conarvirus..Telle est la leçon qu’en tirent tous ces voleurs des deniers publics.
Si le vol aurait été ce conarvirus, ce serait une bonne partie de la région de la cuvette qui serait passée au trépas.
Il n’en demeure pas moins que la réalité devant la maladie contredit les calculs de sauvegarde de vie dont ces voleurs s’estiment assurés..