L’ÉGLISE, LA SEMAINE AFRICAINE ET LA PROBLÉMATIQUE INTERVIEW DE MESMIN MASSENGO, UN CURÉ PAS TRÈS CATHOLIQUE

Mesmin Massengo

La parution dans le numéro 4087 du 14 septembre 2021 de La Semaine Africaine d’une interview controversée de l’ancien vicaire judiciaire de l’archidiocèse de Brazzaville, le père Mesmin Massengo, 27 ans de sacerdoce, richissime, collaborateur déclarée du dictateur Sassou-Nguesso et pourfendeur de l’Eglise, suscite une problématique de déontologie journalistique et cléricale quant à l’opportunité de sa publication dans ce journal catholique. Il en ressort substantiellement, selon Père Mesmin, que l’espace d’une interview est trop insuffisant pour présenter le bilan de ses dix-neuf ans de fonction, mais il y a toutefois trouvé de la place pour nous rappeler ses plus hautes fonctions exercées, égrener ses exploits, rabâcher son propre nom et nous ressasser celui de son mentor, M. Sassou-Nguesso. Tout naturellement, il le magnifie comme un « grand homme », le reconnaît catholique et ose le présenter comme « une chance pour les  Congolais de l’avoir comme président de la République » tandis qu’il ne cite aucun des évêques de la Conférence épiscopale, ses patrons, sauf pour les traiter de mendiants hypocrites. « La relation Eglise-Etat doit être soignée. Personnellement, je suis bouleversé lorsque, le jour, on est dans les critiques acerbes et, la nuit, on est dans la politique de la main tendue », a-t-il déclaré à leur propos. Copieusement critiqué dans la presse numérique congolaise quant au fond, ce papier se focalisera sur les aspects éthiques et/ou déontologiques de l’interview.  

La Semaine Africaine, journal catholique, n’aurait pas dû publier cette interview pour une raison déontologique de double insubordination.

Primo, il y a insubordination de la part de l’intervieweur, qui a publié un papier d’une critique incendiaire contre l’Eglise,  notamment le Conseil épiscopal, son propriétaire, sans consultation préalable. Un directeur exécutif n’agit ni contre l’avis, ni contre les intérêts de son conseil d’administration ; c’est une règle déontologique que le directeur de publication de La Semaine Africaine a ignoré. C’est une faute grave sanctionnable pour l’auteur valant déni d’autorité, donc insubordination ; or la subordination est la caractéristique d’une relation de travail.

Secundo, il y a insubordination de la part de l’interviewé qui s’insurge contre ses supérieurs hiérarchiques par ses propos subversifs le sortant carrément du devoir de réserve même après abandon des fonctions. L’interviewé a tellement défié l’autorité de sa hiérarchie par la grivoiserie de ses propos qu’il a fini par exaspérer l’opinion catholique et laïque.

Tout ce laxisme dénote d’une profonde crise d’autorité au sein de l’Eglise. Comment le journal La Semaine Africaine s’est-il senti impuissant pour censurer une interview si subversive ? Est-ce par observation bornée du principe de liberté d’expression dont l’abus en l’occurrence justifiait pourtant  pertinemment une censure, pratique discrétionnaire courante dans la presse ? La Semaine Africaine aurait-elle pu publier l’interview si celle-ci avait a contrario fustigé les politiques ? Le journal catholique, propriété de l’Eglise, n’a pas agi conformément à sa doctrine initiale et  n’a point affirmé son autonomie d’organe de presse vis-à-vis de ce prêtre réputé influent. Devrait-on, par indulgence, lui accorder alternativement le bénéfice du doute en supposant qu’il a piégé son interviewé, le connaissant si problématique, en usant de complaisance pour lui arracher ses sentiments profonds et les exposer au  public ? A-t-il juste  plaidé le faux pour savoir le vrai ? Dans l’affirmative, il faut dire que le  pari était risqué car il s’est jeté un discrédit auprès du public pour n’avoir pas ménagé son patron, le Conseil épiscopal, qu’il a plutôt poignardé dans le dos.

Cette interview n’aurait pas dû paraître car il n’a d’avantage que la tonitruance tandis qu’il ne contient aucun message constructif. Elle est invraisemblablement truffée de flagorneries d’un curé  idolâtre adorant un chef d’Etat stalinien tandis qu’il jette paradoxalement l’opprobre sur sa propre hiérarchie. Tel est son seul enjeu, dérisoire et pernicieux, à savoir créer une problématique superfétatoire à l’orée de l’alternance à l’archevêché de Brazzaville et discréditer l’épiscopat congolais tandis qu’elle est dépourvue de tout intérêt car l’Eglise n’a aucunement besoin de cette semence de zizanie ni présentement, ni ultérieurement. Quel est l’intérêt pour un journal catholique de publier un texte dont la portée considérablement discordante et nocive pour l’Eglise était prévisible ? L’interview n’a pas consolidé le crédit du journal auprès de son lectorat catholique mais l’a ruiné a contrario car elle dénote d’une dénégation de sa ligne éditoriale. Tel attitude équivaut à promouvoir un renégat en intelligence avec une entité à l’anticatholicisme avéré et donc à cautionner sa félonie. Tel n’est, en définitive, ni la vocation, ni l’esprit des fondateurs et continuateurs de ce journal clérical à savoir diffuser l’information utile et promouvoir les valeurs intégrales de l’Eglise selon une éthique chrétiennedont Monseigneur Louis Badila, ancien directeur, a fait son cheval de bataille au péril de sa vie.

De cette même publication, Père Mesmin n’a tiré aucun avantage ; bien au contraire, il y a consumé le résidu de crédit dont il pouvait encore jouir auprès de l’opinion catholique. Ses piètres déclarations ne lui ont valu qu’animosité de la part du lectorat du journal qu’il croyait séduire par l’étalage de son arrogance démesurée et de son ingratitude viscérale à l’égard d’une église qui lui a pourtant tout donné et dont les fonctions lui ont implicitement servi de lettre de noblesse auprès de la nomenklatura politique dont le revenu occulte de sa servile collaboration constitue le socle de sa vanité. Le lectorat qu’il croyait rallier à son opinion lui a complètement échappé car il a fait son interview sans anticiper les réactions hostiles de ses critiques qui ont savamment disséqué et contredit son discours.  Que visait Père Mesmin par son interview ?  Faire des révélations pour décrédibiliser l’épiscopat, perturber la passation de services de ses deux archevêques métropolitains de Brazzaville ? Dans l’un ou l’autre cas, il a manqué son objectif car l’opinion a clairement désapprouvé ses déclarations tendancieuses qui plutôt que de l’honorer l’ont contrairement ridiculisé par le dévoilement de sa hargne revancharde mêlée de frustration issue de son éviction d’un poste où il se croyait inamovible.

Père Mesmin a raté sa sortie médiatique à cause d’une  série d’erreurs de communication dont la plus grotesque demeure l’apologie maladroite de M. Sassou-Nguesso  dans un média inapproprié.  Vanter ses titres académiques, ses fonctions ou ses biens mal acquis  aurait laissé certainement indifférents les Congolais habitués à cette vanité courante dans leur société où foisonnent des universitaires et des parvenus par enrichissement illicite. Cependant, encenser un dictateur qui tyrannise la population et vandalise le pays depuis quatre décennies pour décrédibiliser les évêques dans leur propre journal est une absurdité offensante dont serait insusceptible un apprenti communicateur. Il aurait mieux fait de s’exprimer dans Le Troubadour ou Les Dépêches de Brazzaville. Toute cette confusion a exacerbé la colère et l’embrouillement des Congolais qui, offusqués, peinent à appréhender l’ambigüité de ce prêtre atypique dont le comportement est en manifeste inadéquation avec la déontologie cléricale, d’une part, et à expliquer  le paradoxe de son allégeance plus prononcée à l’oligarchie politique du pays qu’à l’Eglise, d’autre part.

Dans la foulée de ses délires, Père Mesmin s’est livré à un encensement du Chef de l’Etat qu’il cite maintes fois nommément dans son interview tandis qu’il observe un silence assourdissant sur toute sa hiérarchie et ses collègues comme s’il était seul dans l’Eglise. En communication, ce langage de signes signifie : Messeigneurs, je vous suis indifférent, je vous ignore donc je vous méprise. C’est le comble de l’irrévérence, un acte de lèse-majesté. Ce prêtre nous dépeint, par ses ragots, un tableau surréaliste d’une église catholique congolaise dépourvue d’évêques et dont M. Sassou-Nguesso serait l’unique prélat implicitement élevé à la dignité d’éminent cardinal en récompense de sa générosité hypocrite. Père Mesmin veut vendre à notre Eglise l’image d’un pasteur président plus catholique que les évêques et dont la foi est prouvée par l’immensité de ses œuvres  palpables comme la réhabilitation de la basilique Sainte-Anne pourtant préalablement endommagée exprès par ses miliciens pendant sa guerre de reconquête du pouvoir en 1997.

Tout dans Père Mesmin porte à croire qu’il perd son discernement lorsqu’il se complait dans une nébuleuse où il prend ses chimères pour des réalités. Il pense que les catholiques congolais  sont si naïfs pour se laisser séduire par sa piètre communication tendant à redorer l’image d’un président  de la République autoproclamé, dictateur sanguinaire et génocidaire qui a massacré sa propre population et décapité l’Eglise de trois de ses évêques à travers l’assassinat du cardinal Emile Biayenda et l’empoisonnement des Messeigneurs Benoit Gassongo et Ernest Kombo. Aucune offrande de Monsieur Sassou-Nguesso ne pourra expier ses crimes odieux contre notre Eglise. Père Mesmin oublie qu’il n’a aucune estime des catholiques qui le considèrent moins comme un prêtre que comme une taupe du pouvoir infiltrée dans l’Eglise pour la fossoyer de l’intérieur et l’affaiblir. A ce titre, il ne peut prétendre être la personne adéquate pour évoquer l’assainissement des rapports entre l’Eglise et l’Etat car sa perfidie au profit de la dictature et son enrichissement spectaculaire et illicite –sa fortune non justifiée dépassant le milliard de franc CFA- lui ôte toute légitimité à cette fin. En effet, Sassou-Nguesso a toujours considéré l’Eglise comme une force politique d’opposition qu’il tient absolument à affaiblir au même titre que les syndicats et autres organisations pour éviter la récidive du redoutable syndrome de la Conférence nationale souveraine de 1991 qui l’a destitué démocratiquement en 1992.

Ce papier vaut invite pour Père Mesmin à plus de sagesse et de circonspection dans ses éventuelles déclarations et à tirer les leçons de sa bourde communicationnelle. Qu’il soit moins hautain car la naissance n’est rien où la vertu n’est pas. Qu’il garde jalousement silence en toutes circonstances car sa logorrhée le compromet tellement qu’elle lui fait  manquer les objectifs de sa communication. Qu’il se garde de  son irrévérence à l’endroit des évêques car jamais il ne les égalera en dignité puisqu’il a perdu toute opportunité de s’élever à ce rang. Qu’il s’abstienne de présenter son grand-maître de l’ésotérisme comme un catholique ; Sassou-Nguesso n’est pas Laurent Gbagbo dont la catholicité est authentiquement avérée. Qu’il arrête sa propagande saugrenue pour un tyran en proie à la déchéance auprès d’une chrétienté qui ne se ralliera jamais à sa cause. Qu’il s’abstienne de qualifier la présidence de Sassou-Nguesso de chance pour les Congolais alors que c’est la pire des malédictions à ne pas souhaiter à  une nation ennemie, même pas à la France, son sponsor, pour remplacer Emmanuel Macron. Considérer Sassou-Nguesso comme un grand homme est une abomination indigne d’un curé.

En somme, qu’il saisisse l’opportunité de l’année sabbatique à lui offerte pour réfléchir sur son avenir et sur ses relations avec le pouvoir finissant du PCT car maintenant qu’il a cessé ses fonctions stratégiques dans l’archidiocèse de Brazzaville et l’Eglise du Congo, il n’est plus certain que son maître aura autant besoin de lui qu’auparavant car il ne pourra plus lui rendre les précieux services d’antan. Dans les us du renseignement, un agent démasqué devient quasiment inutilisable sauf au Congo, le pays des invraisemblances, celui où les agents secrets se dévoilent fièrement jusqu’à se livrer impunément à du trafic d’influence, celui où  tout marche sens dessus-dessous sous l’égide d’un « Empereur » qui attend impatiemment le verdict du peuple dans la foulée du reversement des dictatures.

Le collectif des anciens séminaristes

Diffusé le 09 octobre 2021, par www.congo-liberty.org

L’Abbé Mesmin Massengo appelle les catholiques congolais à se soumettre au frère Sassou-NGuesso, le bienfaiteur de l’église catholique congolaise.

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à L’ÉGLISE, LA SEMAINE AFRICAINE ET LA PROBLÉMATIQUE INTERVIEW DE MESMIN MASSENGO, UN CURÉ PAS TRÈS CATHOLIQUE

  1. Samba dia Moupata dit :

    C’est Albert Camus qui disait . La bêtise insiste toujours ! Certes Mesmin Massengo est un militant actif du PTC . Mais le fossoyeur de l’église c’est Milandou Anatole qui a permis l’ascension fulgurante de Mesmin , du rectorat , à vicaire générale jusqu’à la Notre Dame , alors que ce n’est plus un secret de polichinelle ,que Mesmin Massengo est le chef de renseignement de Sassou Dénis dans l’église .

  2. VAL DE NANTES : dit :

    MESMIN , de par son comportement conspirationniste ,rend hommage à ERASME ,qui fusilla l’église chrétienne par un réquisitoire ontologique (lire l’éloge de la folie ).
    Et en même temps ,il dresse les lauriers à NIETZSCHE qui déclara crânement que « :DIEU EST MORT  » ,C’EST À DIRE les valeurs de l’ici -bas sont jetées aux orties pour des promesses paradisiaques métaphysiques …
    Mesmin se découvre pourfendeur de l’obscurantisme religieux .Les dogmes religieux en soi ne sont pas de l’ordre divin ,mais d’un génie humain érigé en Dieu créateur de tout .
    MESMIN , un prêtre , au service du mal ,qui aurait menti à son engagement apostolique .

  3. Le panafricaniste dit :

    Ce mesmin, qui est devenu la star du moment, nous prouve bien comment cette église catholique est prise en otage par les élites humanistes…Il a le pouvoir et il ne le cache pas, ainsi que l’apologie de son mentor l’ayant placé au perchoir, le monde est à eux, en voilà le message en narguant ceux qui n’ont pas atteint son niveau! Moi, rien ne me surprend dans tout ça. Le sommet de l’église catholique à l’image de la mafia françafricaine est devenu le repère des vautours nocturnes. J’ai simplement pitié des pauvres mamans et adeptes innocents qui s’adonnent et croient fermement à ce machin religieux, victimes de leur naïveté concernant le fonctionnement réel de ce cénacle. Le contexte dans lequel les orientations politiques du Vatican ont basculé depuis le début de la première guerre mondiale, la mort mystérieuse du pape pie XI ainsi que d’autres qui ont suivi, les luttes intestines lors du concile de vatican II, les tentatives d’assassinat de jean paul II, la démission de benoit XVI, les cultes laïcs de ce nouveau pape jésuite…L’on comprend bien la densité et la noirceur du nuage de péchés qui coiffe cette église mère, empêchant même la portée des prières de pauvres fidèles à Celui de Droit. Cette Église n’existe que de nom; d’ailleurs les peuples de l’occident l’ont déserté depuis des lustres ayant compris leurs manigances. Aujourd’hui, elle est animée par les pauvres de toute la planète, la potentielle force de nature à déstabiliser les pouvoirs maléfiques régissant le monde. D’où elle s’est faite une mission en collaboration avec les soi-disant « frères de lumière »de canaliser ces pauvres afin d’abandonner leur velléité à la révolte, en les accompagnant dans le chemin de la misère avec comme réconfort la vie du l’au-delà en esprit de surcroit pendant qu’ils s’autorisent les désirs de la chair dans leur vie d’hypocrites. La plupart des prêtres africains, pour ne pas dire tous les prêtres congolais vivent dans une débauche indescriptible, ça tout le monde le sait. Le conflit psychologique dont ils sont victimes entre les cultures traditionnelles de naissances et la culture gréco-romaine imbibée de judaïsme d’adoption de l’enseignement de l’apôtre Paul, les ont poussé à pratiquer un syncrétisme religieux indigeste les obligeant à avoir une vie de polygamie non assumée avec une cohorte de copines de tous sexes confondus inimaginables. Posez y la question au défunt président fulbert Youlou et aux autres, s’ils ont la vérité dans leurs cœurs ils avoueront; mais les connaissant comme des lâches àl’image d’un arracheur de dent, ils n’avoueront jamais. Seul Le Créateur est le Juge, je ne juge pas mais je met en exergue des réalités factuelles. Cette somme d’argent astronomique dont ce Mesmin se vante avec son maitre pour avoir bâti l’édifice tant loué de l’église; lorsque je vois ces croyants dans la misère, qu’ils soient étudiants, retraités ou chômeurs, si cet argent était injecté dans le financement des coopératives de tout genre des catholiques? On devrait compter moins d’AVC et peut être moins de replis identitaires et de guerre inutiles que nous avons malheureusement connus.

  4. AGENT SECRET NOUS A ENVOYE CA dit :

    Peuple Congolais de Brazzaville, de l’interieur et de l’exterieur, voila le resultat de servir l’Etat aux mains de Sassou Denis « Nguesso ». Avant son depart, a minima, a l’Orient infini, toutes et tous, sans exception, parlant, traitant, travaillant avec lui, de pres ou de loin, il y a un triptyque qui, vous attend, est reserve : la Maison d’arret (la prison), la mort, la mutilation. Son mode operatoire est le resultat d’un travail seculaire des les annees 1963 jusqu’aujourd’hui. Il incremente sur son compteur a broiement, ses victimes dans les familles, regions, villages, villes et campagnes. Mais, lui-meme, proche du sejour des morts, referait-il le geste d’Adolphe Hitler, c’est-a-dire, se tirer des balles dans sa tempe et, faire ingurgiter a son epouse des substances et capsules de cynaure ou du poison au Polonium ? Answers please, guys ! Ceux et celles qui servent l’Etat aux mains de Denis Sassou « Nguesso » a tous les niveaux sont, ont ete, et seront servis sur son plateau technique comme : Fulbert Youlou, Marien N’gouabi, Jean Kinganga, Kikadidi, Ange Diawara, Ikoko, Massambat Debat Alphonse, Emile Biayenda, Marcel Ntsourou, Yves Montando, Adoua, Avoukou, Roger Christian Okemba, Jean Didier Elongo, Jean Richard Eyeni, Jean Pierre Manou Kouba, Camille Oko, Bruno Ossebi, Andre Okombi Salissa, Emilienne & Lekoudzou Ithi-Ossemtoumba, Bokemba, Niombella, Fulbert Youlou, Gilbert Ondongo, Gilbert Mokoki, Asie Dominique De Marseille, Auxence Ickonga, Pierre Anga, Jean Jacques Joachim Yhomby Opango, Pascal Lissouba, Andre Milongo, Ernest Kombo, Jean Pierre Tchystere Tchicaya, Nobert Dabira, Jean Marie Michel Mokoko, Madzias Dzon, Jean Ngouabi, Claudine Munari, Albert Onianguet, Tsatsy Mabiala Pascal, Ange Edouard Pongui, Louis Sylvain Goma, Augustin Nkoua Ngougara, Jean Marie Tassoua, Florent Tsiba, Leon Leonard Essongo, Leon Juste Ibombo, Jean Richard Bruno Itoua, Gregoire Lefoba, Jean Felix Demba Tello, Florent Ondaye, Parfait Iloki, Claude Ndalla Graille Ernest, Bonavature Mbaya, Paulin Makaya, Jean Michel Bokamba Yangoma, Edmond Phillipe Ngalli, Raymond Damas Ngollo, Thomas Bakala Mayinda, Mme & Gerard Bitsindou, Bouissa Matoko, Jean Francois Ndenguet, Jeremie Lissouba, Jean Marc Tchystere Tchicaya, Phillipe Obara, Jean Dominique Okemba, Bonavature Engobo, Mberi Martin, Bernard Bakana Kolelas, Serge Oboa, Firmin Ayessa, Augustin Kala Kala, Ambroise Herve Malonga, Ambroise Edouard Noumazalaye, Justin Koumba, Augustin Kala-Kala, Pierre Oba, Richard Eyeni, Jean Pierre Manou Kouba, Andre Obami Itou, Pierre Oba, Nguila Kombo Moungounga, Christophe Moukoueke, Victor Tamba-Tamba, Pierre Mabiala, Paul Mbot, Thierry Lezin Moungalla, Pierre Ngolo, Jacques Mouanda Passi, Theodorine Kolelas, Yves Marcel Ibala, Jean Claude Nganga, Jean Blaise Kokolo, Morlende, Guy Brice Parfait Kolelas, Collinet Anatole Makosso, Guy Edgard Bokilo, Albin Kigbafori Lessebe, Honore Sayi, Euloge Kolelas, Digne Elvis Okombi Tsalissan, Oba Apounou, Jean Michel Ngakala, Charles Zacharie Bowao, Mavoungou Tchizinga, Doudi Kanga, Rodolphe Adada, Aime Ange Wilfrid Bininga, Jacques Yvon Ndoulou, Claude Alphonse Nsilou, Antoine Nicephore Thomas Fylla Saint-Eudes, Destinee Hermela Doukaga, Alain Akouala Atipault, Ossebi Douniam, Serge Oboa, Pierre Michel Nguimbi, Alain Marius Ngoya Kessy, Jean Jacques Bouya, Henri Boucka, Antoine Oko Ngakala, Ines Nefer Ingani, Jean Jacques Serge Yhomy Opango, Koukebene Benoit, Gabriel Matsiona, Andre Obami Itou, Mouambenga Marius, Eta-Onka Claude Emmanuel, Jean Francois Obembe, Jean Prosper Koyo, Bikinkita Phillipe, Ibouritsou Melanie, Juste Ondele, Niamazock Paul, Mvouba Isodore, Bokilo Gabriel, Theophile Obenga, Ouabari Mariotti Joseph, Mateta Luc Daniel Adamo, Lipou Massala Albertine, Francois Ayayen, David Charles Ganao, Aime Matsika, Alex Dzabana Wa Ibacka, Antoinette Sassou Moyo Tchibota, Blandine Fille d’Antoinette & maitresse de Sassou Denis « Nguesso », Moise Moudileno Massengo, Alexis Gabou, Placide Lenga, Nkombo Matsioana, Jacques Morlende, Jean Aive Akoula, Guy Blanchard Okoi, Akouangue, Andre Fils Obami, Benoit Moundele Ngolo, Emmmanuel Ngouelondele, Jean Itadi, Snipers du Net, Eperviers du « Chef de l’Etat », Sassouistes d’Elite, Nini Nanitelamio, Jean Baptiste Tati Loutard, Innocent Peya, ………. ……………. ……………………………………………………………………………..

    Veuillez completer la liste ! Parlons-en ! Discutons-en ! Debattons-en ! Answers please, guys ! N.B : Regardez, voyez, contemplez, visionnez tres bien cette photo de Marcel Ntsourou, mort, tue, empoisonne et assassine par Denis Sassou « Nguesso ». Nous savons tres bien le nero tropical d’Oyo-Edou-Ollombo est sans pitie, etat d’ame, foi et complaisance. Marcel Ntsourou l’a servi comme « Gouverneur Civil et Militaire » a Pointe-Noire, apres le 15 octobre 1997, Marcel Nstourou a tue, assassine et abattu beaucoup de Congolaises et Congolais dans la ville Oceane. Il a ete le numero 2 du « Conseil National de Securite ». Alors, aujourd’hui, ou est Marcel Ntsourou ??? Celles et ceux qui servent Sassou Denis « Nguesso », de pres ou de loin, vous etes ses victimes potentielles avant son suicide, et son depart chez Satan, et en Enfer. Nous y reviendrons sur les reseaux sociaux pour eclairer le Peuple Congolais, dans quelles cconditions, ses Atalakus, affides, supporters, militants, membres et compagnons meurent, assassines, tues et empoisonnes par le reptilien d’Oyo-Edou-Ollombo. Denis Sassou « Nguesso’, nomme les Congolaises et Congolais aux differentes fonctions pour qu’ils commettent des crimes, meurtres, assassinats,, empoisonnements, … a sa place. Ne le comprenez-vous pas ? Il travaille et fonctionne comme ca des les annees 1963 jusqu’aujourd’hui. Son plan et programme MOUEBARA 1 ET 2 se poursuit, c’est de tuer, assassiner, empoisonner et egorger toutes les populations de la Sangha, Likouala aux herbes, Cuvette-Ouest et Centrale, des Plateaux, de Brazzaville, du Pool, de la Bouenza, de la Lekoumou, du Niari et du Kouilou. Parlons-en ! Discutons-en ! Debattons-en ! Answers please, guys !

  5. Jules Jules Sita dit :

    Je remericie « Le collectif des anciens séminaristes » pour ce beau texte qui remet le très cupide et ambieux Père Massengo à sa place, c’est à dire qu’il n’est rien. Avec une telle désinvolture et un argumentaire moins cher pour ne pas dire ridicule, le nouvel Archevêque de Brazzaville, se doit de désaisir à l’abbé Massengo toute responsabilité sur le dossier de la cause de canonisation de Monseigneur Emile Biayenda assassiné le 22 mars 1977. En enscenssant le multirecidiviste puschiste Sassou Nguesso, instigateur et commanditaire de l’assassinat du Prélat, l’abbé Mesmin Massengo a non seulemnt étalé sa médiocrité mais surtout a fait montre de la meconnaissance notoire de ce dossier. Faut il rappeler à père Massengo que l’assassinat d’Emile de l’ancien archevêque de Brazzaville a été décidé par Sassou Nguesso? Ces choses sont connues et même si Nguesso avait mis sa machine criminelle en marche pour effacer les traces, il y a des temoins encore vivant et la CNS est bien formelle à ce sujet! Quant aux reparations de Sainte Anne, les catholiques n ‘ont rien a remercié Sassou Nguesso. Il a reparé un momument détruit par les cobras, sa milice en 1997 lorsqu’il a pris les armes contre la république après avoir été chassé du pouvoir par le peuple congolais en 1992. Mesmin Massengo et Sassou Nguesso doivent bien le savoir: L’Eglise catholique a existé avant vous. Sans votre bienfaiteur Sassou Nguesso, elle continuera d’exister. Ce Sassou Nguesso que vous voulez appeler « grand homme » n’est il pas le même qui a cassé le Congo? Ce président qui n’est même pas président jouit de quelle légitimité populaire?
    Quant à la Semaine africaine, il faut rappeler que vous faites preuve de particialité. Je n’ai jamais compris pourquoi vous n’avez pas publié dans vos colonnes l’homélie du Père Urbain Braginel Ikonga lors de la messe de l’ancien président Yombi Opango à l’Eglise d’owando. Pourtant l’homelie est un acte de la fonction d’enseigner de l’Eglise. Ce que le père Ikonga avait dit va contre les louanges de l’abbé Massengo au tyran sassou nguesso, l’homme aux mains noires.

Laisser un commentaire