Parti de Brazzaville le 16 mai vers 15h à bord d’un Challenger accompagné d’une dizaine de personnes, dont son épouse l’Impératrice Antoinette, quatre gardes du corps et son médecin personnel, très curieusement l’autocrate, a atterri à Charles de Gaulle le lendemain matin à 8h30 en descendant d’un immense Boeing 777 pour le même nombre de passagers. L’Empereur Denis 1er est intransigeant lorsqu’il s’agit de son standing de tyran et il était hors de question qu’il arrive à Paris à bord d’un avion minuscule.
Et la folie des grandeurs s’est poursuivie jusque dans la cour de l’Elysée en se faisant déposer, pour le dîner auquel il était convié, dans une somptueuse Maybach. Sassou Nguesso veut bien pleurer misère auprès de Macron, certes, sans pour autant sacrifier son goût du luxe insensé. L’Impératrice Antoinette conviée également, a fait faux bond au couple Macron à la dernière minute, préférant réserver une table pour huit personnes au Bristol pour un dîner entre amis ; rappelons-le à un jet de pierre du Palais présidentiel français. Il est vrai que, chez les Nguesso, il est acquis que l’Elysée recevra un nouveau locataire en 2022, alors à quoi bon faire des efforts avec l’occupant actuel ?
Le lendemain, le 18 mai, aux Invalides notre Empereur à l’ombre de Napoléon n’a pas ménagé sa peine pour s’attirer les faveurs d’Emmanuel Macron ou de Kristalina Georgieva, la Directrice Générale du FMI. Ni l’un ni l’autre ne lui ont accordé d’audience privée. Au dehors grondait une manifestation, organisée par des Congolais de la Diaspora, de laquelle résonnait le cri : « ASSASSIN ! » Plus silencieusement et plus drôle, la rumeur courrait dans Paris que la Justice française était aux trousses de Denis Christel Sassou Nguesso pour répondre de ses détournements d’argent public ; pour sûr, le Dauphin quasi-officiellement désigné rasait les murs parisiens…
Le 19 mai, qui devait être comme pour les autres délégations, le jour du retour au Congo, l’Empereur Denis 1er recevait au Bristol, Audrey Azoulay la Directrice de l’UNESCO, Rachida Dati, Patrick Pouyanné le patron de TOTAL (sans que l’on sache encore si l’autocrate a consenti à signer Djeno) et Cyril Bolloré, qui succède apparemment à son père dans les affaires au Congo ; alors qu’au Congo, la grogne à la nomination de Denis Christel Sassou Nguesso dans le Gouvernement Makosso, ne faiblit pas !
Tous les milliards qui pourront être accordés au pouvoir totalitaire de Denis Sassou Nguesso ne serviront qu’une seule croissance : celle des détournements ! La pauvreté continuera de croître ainsi que le ressentiment à l’égard des Institutions et des Gouvernements qui le soutiennent.
Rigobert Ossebi
Diffusé le 20 mai 2021, par www.congo-liberty.org
SASSOU est omniscient tant dans les crimes que dans l’exercice de la mendicité internationale .
l’homme coche toutes les cases ,ceci pourrait expliquer cela . Une véritable perte de temps pour la cause congolaise . C’est un CONGO NÉANT dont on attend la sublime idée, qui l’en délivrerait .
Le moins que l’on puisse dire , c’est que cet argent servira aux familles Mbochi budgétivore en France et ailleurs en occident . Car les Mbochi en France ne travaillent pas !