Au moment où le nouveau Président français, Emmanuel Macron, va se rendre en Afrique, en juillet pour la deuxième fois au Mali pour participer à la réunion du G5 Sahel et en novembre en Côte d’Ivoire pour prendre part à la rencontre Union africaine/Union européenne, il n’est pas inintéressant de s’interroger sur l’incapacité politique de l’Union africaine à dynamiser le panafricanisme comme mouvement de mobilisation de la pensée africaine après la colonisation et comme procédure d’organisation complète de coopération pour le développement économique et social des pays membres de l’Union africaine. Le panafricanisme est un idéal pour la jeunesse africaine et il apparaît comme un outil utilisé par les responsables politiques africains pour évoquer les louanges d’une Afrique décolonisée, alors que dans la réalité c’est le contraire.
Le panafricanisme est-il une construction politique réelle visant à rassembler les Africains pour réaliser le développement global du continent ou une simple chimère, voire un simple idéal émotionnel de mobilisation des politiques africaines ? La question mérite d’être posée car, 60 ans après les indépendances, les pays africains ont beaucoup de mal à faire vivre le panafricanisme comme procédure d’intégration des économies africaines aux plans politique, économique et social. Chaque pays membre de l’UA essaie de tirer son épingle du jeu au lieu de travailler de façon collective avec les autres.
Le panafricanisme est plus un outil de gouvernance politique à la disposition des chefs d’Etat africains pour mobiliser les populations. C’est plus un panafricanisme d’intérêt que de réalité concrète, vécue par les populations africaines. L’Afrique peine à prendre des décisions face aux nombreux maux dont elle est la victime, à savoir la famine, les guerres civiles, le terrorisme, la mal-gouvernance, la corruption et l’abaissement des droits démocratiques (confiscation de la liberté de la presse, emprisonnement des hommes politiques de l’opposition, etc.).
Pourquoi le panafricanisme a-t-il du mal à devenir une réalité ? Trois problèmes expliquent ce recul : les limites financières de l’UA, la stratégie des hommes politiques pour durer au pouvoir et le développement du terrorisme.
Les limites financières de l’UA constituent un frein à l’expansion du panafricanisme
L’UA, dépositaire du panafricanisme est confrontée à des difficultés financières qui deviennent endémiques. 70% du budget de l’UA est financé par l’UE, les USA et la Chine qui a construit le siège de l’UA à Addis Abeba. L’UA n’a pas les moyens financiers de son panafricanisme. Une réflexion sur les sources de financement au cours du 27ième sommet de l’UA en 2016 à Kigali a été demandée à Kaberuka, ancien Président de la BAD. Il pense qu’une taxe de 0,2% sur les importations « éligibles » peut contribuer à résoudre en partie les problèmes de financement. On peut s’interroger sur la pertinence du concept d’éligibilité. Ne faudrait-il pas, au contraire, inverser l’ordre de la taxation en portant celle-ci sur les produits pétroliers agricoles et miniers exportés et en luttant de façon radicale contre la corruption des élites ?
Le panafricanisme est un outil stratégique à la disposition des chefs d’Etat africains.
Les hommes politiques africains utilisent la mobilisation pour le panafricanisme comme un outil de gouvernance pour montrer leur attachement à l’Afrique. L’UA est une variable résiduelle. Les Chefs d’Etat préfèrent en faire un élément de théorie politique plutôt que de gouvernance réelle sur le terrain. Quelle Union Africaine veulent les Africains depuis les indépendances ? Une Union Africaine supranationale ou celle qui préserve la coopération des Etats souverains ? La question institutionnelle n’a jamais été réellement tranchée et les chefs d’Etat africains préfèrent le statu quo actuel à une décision radicale. La question : comment passer d’un panafricanisme de confusion politique à un panafricanisme fondé sur la réalité des faits ? L’Afrique ne doit pas se contenter de regarder passer les trains de la modernité. Il faut dépasser le panafricanisme d’évocation et d’empathie compulsionnelle.
L’Afrique doit être à l’avant-garde dans la lutte contre le terrorisme
Le Sahel devient une zone de multiplication des actes terroristes. La MINUSMA, la force Barkhane au Mali, le G5 Sahel doivent obliger l’UA à prendre en charge la défense de ses membres. La France et l’UE y contribuent, mais cela demeure insuffisant. La France va demander au Conseil de sécurité la création d’une force anti-terroriste pour combattre les djihadistes et les trafiquants de drogue dans le Sahel. C’est un pas important. Aux Africains de se saisir de cet acte fondateur pour donner du contenu à leur lutte contre le terrorisme.
Par Lucien PAMBOU
Diffusé le 15 juin 2017, par www.congo-liberty.org
Le véritable panafricanisme est pris en otage par les présidents africains idéologiquement et politiquement parlant. Ces idéologies nouvelles sont fabriquées dans des laboratoires des loges maçonniques africaines, elles-mêmes contrôlées par la maçonnerie européenne et cette dernière par l’oligarchie judaïque sioniste mondialisationniste qui finance l’union africaine et imaginez bien la suite. Le panafricanisme d’aujourd’hui travaille pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial pour un monde doté d’ un esprit commercial libéral; où les grandes firmes financièrement puissantes dominent les Etats et Institutions internationales. Le vrai panafricanisme tel que imaginé par les pères des indépendances (nkwame nkrumah, lumumba…) est en bande de touche car ceux qui ont voulu prendre le relais de ce combat ont été méthodiquement assassinés à l’exemple de Thomas Sankara et Khadafi. Cheik Anta Diop avait bien dit que l’Afrique ne se développera jamais de manière indépendante et intime à elle-même si elle ne prend pas sa source sur l’Egypte antique ou la Nubie. C’est vrai qu’on ne peut plus accepter d’être rétrograde jusqu’à ce point; mais il faut penser de créer de véritable laboratoires d’idéologies typiquement africains sans influence de votre fameux rite écossais ou autres, avec des sources de financement uniquement africain car l’Afrique n’est pas pauvre comme nous le font croire les occidents et pauvreté virtuelle entretenue par nos propres laeders politique à leurs dépens, prêts à tout type de compromission pour accéder au pouvoir sans programme politique sérieux de sauvetage des peuples africains. Tant que les cerveaux penseurs africains seront moulés dans les laboratoires idéologiques occidentaux comme les loges, les SCRANF et autres…(désolé pour ceux qui y sont, car c’est ma façon de voire les choses et c’est ça aussi la liberté de pensée que nous voulons pour avancer), oublions alors le panafricanisme tel que rêvé par ses penseurs des années péri-indépendances qui reste aujourd’hui utopique. Le terrorisme sur le sol africain n’est que des bandes parasites comme sur l’écran de télévision pour brouiller les vraies images, donc ça ne concerne même pas les africains plutôt les occidentaux et les pays du golf persique qui financent ces mouvements obscurantistes, d’ailleurs ceci n’est aucunement de nos cultures; c’est la guerre des grands sous plusieurs formes. Les coalitions du type USA-Afrique, France-Afrique ou Autres-Afrique au nom du combat contre le terrorisme, c’est une perte de temps et sans enjeu pour nous africains, ils ont créé des monstres qu’ils les combattent et qu’ils foutent le camps de l’Afrique car on veut se concentrer pour remédier à nos maux . Donc, pour trouver une solution au problème africain, on doit se baser sur 03 axes: 1. Créer des laboratoires de pensée des africains pour des africains pour réorganiser et contextualiser le combat tel que imaginé par les pères des indépendances; 2. Conscientiser les peuples et intellectuels africains du piège de la mondialisation sans règles dans laquelle nous rentrons inconsciemment sans en juger les conséquences puisque nous n’avons pas le pouvoir de décision et n’oublions pas que nous sommes la réserve planétaire de la main d’oeuvre de demain qu’il faut qualifier afin de la transformer en ressource humaine de haute qualité et la réserve inépuisable en ressource naturelle qu’il faut qu’on exploite soi-même. 3. Créer une réserve fédérale typiquement africaine pour les africains afin de financer nos actions et éviter les endettements chroniques aux remboursements infinis auprès des institutions monétaires internationales dans le but d’ajouter une autre polarité de ce monde bipolaire, nous serons tripolaire avec l’Afrique dans ces conditions. Bon nombre des intellectuels africains sous l’influence des pensées philosophiques européennes persistent toujours à croire que cette façon de voir ou d’analyser les choses, comme le pensent les occidentaux pour nous infantiliser continuellement, est typiquement du ressors des théories du complot, libres à vous; Mais avons-nous essayé ? Moi j’ai dit.
Le panafricanisme, entendons les Etats-unis d’Afrique, est la réponse qui s’impose à l’Afrique face à une mondialisation dont la logique est de renforcer la dépendance du continent. Mais il faut beaucoup de frivolité pour penser qu’on peut déjà poser la question comme vous le faites : « Quelle Union Africaine veulent les Africains depuis les indépendances ? Une Union Africaine supranationale ou celle qui préserve la coopération des Etats souverains ».
En effet, vous transposez à l’Afrique le débat intra-européen alors que le problème des pays africains est plutôt celui de se doter d’abord d’institutions fortes et respectées par leurs propres citoyens d’abord. Au lieu de penser le plus difficile qui est de sortir nos Etats de la personnalisation du pouvoir, vous cédez à l’intellectualisme paresseux qui consiste à faire du copier/coller en transposant le débat européen sur l’Afrique.
Pensez plutôt aux critères imposés aux pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne. Ou encore aux pressions exercées sur la Grèce pour mettre de l’ordre dans sa gouvernance, se doter d’un Etat moderne, rigoureux, capable de faire respecter ses lois, de s’attaquer à la corruption, au détournement de l’argent public, etc. Et c’est cela le plus difficile à penser et à réaliser pour l’Afrique et non pas de bâtir des châteaux panafricains en Espagne.
Penser le réel, c’est-à-dire les conditions de réalisation du rêve panafricain, telle est la tâche de l’intellectuel et non pas ressasser de vieux rêves en évitant soigneusement de se frotter à la réalité têtue d’une Afrique qui résiste .
» Les chefs d’Etat africains sont les plus sûrs garants de la balkanisation de l’Afrique « . Quelqu’un l’a dit il y a bien longtemps et cela reste d’actualité. Tout le reste n’est que littérature de pseudos intellectuels.
Manitou !
Je dis: all right !!!
Idem pour « zika wa zika » avec lequel je me retrouve également. Bien dit!
Les présidents, chefs d’Etat , les membres du gouvernements et les partis au pouvoir africains ainsi que de nombreux intectuels opportunistes sont un véritable frains pour l’Afrique. Le cas du président illégime, autoproclamé du Congo est le plus nefaste.„Denis Sassou Nguesso n’a jamais gagné une seule élection; il ne s’impose que par la violence et par la fraude.Voulant parer à cette pratique qui le ‘humilie à la face du monde entier, il a décidé de réduire la population du sud, par tous les moyens, afin de favoriser la population du nord qu’il a pris en otage; et pour y parvenir, il a secrètement lancé un plan de dépeuplement du sud du congo, comme en témoignent les résultats officiels issus des deux derniers recensements de la population“ ainsi que l’épuration éthnique contre les populations du Pool.
Les présidents, chefs d’Etat , les membres du gouvernements et les partis au pouvoir africains ainsi que de nombreux intellectuels opportunistes sont un véritable obstacle pour l’Afrique. Le cas du président illégime, autoproclamé du Congo est le plus nefaste.„Denis Sassou Nguesso n’a jamais gagné une seule élection; il ne s’impose que par la violence et par la fraude.Voulant parer à cette pratique qui le ‘humilie à la face du monde entier, il a décidé de réduire la population du sud, par tous les moyens, afin de favoriser la population du nord qu’il a pris en otage; et pour y parvenir, il a secrètement lancé un plan de dépeuplement du sud du congo, comme en témoignent les résultats officiels issus des deux derniers recensements de la population“ ainsi que l’épuration éthnique contre les populations du Pool.
IMPORTANT
Voici la ville pétrolière POINTE NOIRE battit par la France au CONGO BRAZZAVILLE (sassou l’enfant chéri de la France même quand il est en train d’organisé un génocide dans le pool la position de la France ne change pas)
youtube.com/watch?v=ka29pxt0grU
Voici une ville pétrolière avec la main des anglophones, ici on ne parle pas de génocide
youtube.com/watch?v=v9CJ0AbOPro
Non msis pas vrai!!! Est ce que vous avez remarqué les pyramides sur la partie haute ( poitrine ) du costume traditionel du President Malien su la photo avec Macron? Les memes pyramides aussi sont arborés sur son chapeau. Est ce une coincidence? Non, c’est une façon bien et hautrement flateur de ce President Africain, Noir, de montrer au tout nouveau President elu Français qu’il est fe la meme obedience avec lui car vous vous souvenez tous de la grande pyramide en bois derriere Macron le jour de son sacre?? Le President Malien, comme la majorité des Présidents Africain, des Noirs, sont d’une imbécilité rare et particulière. Ils sont tellement NULs qu’ils n’hésiteront pas a offrir meme leur propre épouse pour passer la nuit avec leur homologue en sejour dans leur propre pays, juste pour s’assurer la protection de l’occident pour les prochains scrutin. A ce rythme, je crains que Macron ne change rien a ce que Yolande a laissé comme matieres fecales au Congo Brazzavile avant de detaler car Mr 8% lui, s’il voudra le recevoir un jour, il fera pire que Mamadou Kheïta a fait. Donc voila, preparons nous a une grande deception de la part de Macron et ce jour la, nous l’appellerons bien » Macro » . Partant, pas de panafricanisme tel que nos pères fondateurs du concept l’avaient intimement voulu. Vivra Vera.
Une fois Mamadou, mamadou pour toujours.