17h15 | 28 novembre 2025
Régional , Islamabad
Extraits principaux en traduction automatique
La source en est le journal pakistanais, The Nation, un quotidien de langue anglaise, fondé en 1986 au Pakistan, par Majid Nizami. Basé à Lahore, il est également publié à Islamabad, Multan et Karachi.
Il s’agit d’un acteur important dans le paysage journalistique pakistanais, fournissant des nouvelles, des analyses politiques et des opinions de divers contributeurs.
La corruption au Congo Brazzaville n’est pas un phénomène récent. Elle en est même l’essence du pouvoir de Denis Sassou Nguesso.
Paix royale entre l’Union Européenne et le Congo du despote Sassou Nguesso
Une quarantaine d’années à la tête de l’État lui ont permis de façonner, à sa convenance et grâce à ses revenus pétroliers, un pacte de non-agression avec l’essentiel des États européens et même avec l’U.E. Cette dernière fiche une paix royale à notre tyran, tout en n’omettant pas de lui apporter les contributions financières adéquates.
Cette étroite coopération a toujours été suspecte ; qu’il s’agisse de Charles Michel (fils de Louis Michel et Président du Conseil Européen 2019-2024), ou de Federica Mogherini, l’ex-cheffe de la diplomatie de l’Union européenne.
Cette dernière, selon l’AFP, a très récemment, été inculpée dans une enquête du Parquet européen, pour corruption, concernant l’attribution par l’UE d’un contrat de formation de futurs diplomates au Collège d’Europe, qu’elle dirigeait ; en même temps qu’elle annonçait sa démission à la tête dudit Collège, ce 4 décembre.
L’enquête paskistanaise…
De simples intermédiaires, à partenaires financiers, les Traders depuis des décennies ont grassement enregistré des profits dans le marigot pétrolier congolais contrôlé par le gang Nguesso, père, fils, petits-fils et neveux. Maintenant, ils sont quasiment tous présents, dans l’exploitation de pétrole et de gaz, au pays de Marien !
Rappelons que ce sont principalement des sociétés européennes qui opèrent les exploitations pétrolières au Congo, pour certains au travers de filiales installées aux Bahamas. Les Traders sont installés en Suisse et aux Pays-Bas.
Dernièrement, à l’occasion de la cession par ENI du permis M’Boundi, en juin 2025, Mercuria a avancé les fonds nécessaires à son acquisition par la SNPC. Il s’agirait de 200 à 300 millions de dollars.
Mais le travail des enquêteurs pakistanais remonterait encore plus loin dans le temps :
« L’enquête sur Mercuria, l’une des sociétés de négoce de matières premières indépendantes les plus puissantes au monde, a pris un tournant spectaculaire, car de nouveaux éléments suggèrent que la société pourrait avoir été impliquée dans un système d’opérations non divulguées, d’ingérence politique et de potentielles malversations financières au Congo-Brazzaville, bien au-delà de ce qui était initialement soupçonné.
L’Agence fédérale d’enquête du Pakistan (FIA), à l’origine de l’enquête, examine désormais si les agissements de Mercuria ne constituent pas de simples « manquements commerciaux » isolés, mais pourraient s’inscrire dans une tentative délibérée et concertée de contourner les cadres juridiques, contractuels et déontologiques dans plusieurs juridictions. L’ampleur croissante de l’enquête a suscité une vive attention de la part des observateurs internationaux de la lutte contre la corruption, qui estiment que cette affaire présente tous les signes d’un scandale international majeur.
Des cadres supérieurs de Mercuria au cœur d’allégations de plus en plus graves
L’avis de la FIA cite plusieurs hauts responsables de Mercuria, dont son PDG, Marco Dunand, dont la compétence est déjà soumise à un examen sans précédent. Sont également mentionnés les cadres supérieurs Laoye Abiola, Guillaume Vermerch, Gareth Bradley et le consultant Faysal Khan, tous potentiellement impliqués dans ce que les enquêteurs soupçonnent désormais d’être une tentative structurée d’écarter les partenaires contractuels et d’obtenir un accès préférentiel aux ressources pétrolières congolaises.
L’accusation principale : Mercuria aurait effectué des transactions pétrolières clandestines au Congo-Brazzaville malgré un accord en vigueur avec Eleven Consultancy, une société des Émirats arabes unis qui avait initialement présenté l’opportunité. Si cela se confirme, il ne s’agirait pas simplement d’une rupture de contrat, mais pourrait indiquer une dissimulation frauduleuse et un contournement intentionnel des intermédiaires requis.
…..
Il est significatif que les preuves issues de l’enquête fassent écho aux accusations de longue date concernant une corruption endémique au sein du secteur pétrolier congolais – accusations déjà documentées par Global Witness, qui a fait état de près de 20 millions de dollars de fonds publics prétendument détournés au profit de la fille du président.
Ce qui distingue toutefois l’affaire Mercuria, c’est l’indice de plus en plus évident qu’une grande maison de commerce occidentale a pu sciemment participer à ces réseaux opaques ou en tirer profit.
Un document interne de 2017, attribué à Laoye Abiola, cadre chez Mercuria, impliquerait des personnalités politiques congolaises de haut rang – dont le fils du président et l’homme d’affaires Lucien Ebata – dans des arrangements douteux. Pourtant, malgré la possession de ces informations explosives, Mercuria aurait poursuivi ses activités commerciales dans le pays, ce qui soulève une question : l’entreprise a-t-elle ignoré des signaux d’alarme parce qu’ils présentaient un avantage stratégique ?
Les enquêteurs de la FIA examinent la manipulation des prix du fret, et cherchent à déterminer si Mercuria a tiré profit de son accès privilégié ou de ses liens politiques pour manipuler les périodes de fixation des prix, privant ainsi potentiellement le Congo-Brazzaville d’importantes recettes publiques.
Si cela était prouvé, il s’agirait non seulement d’une malversation commerciale, mais aussi d’une attaque directe contre les ressources économiques d’une nation souveraine, une constatation qui entraînerait de graves conséquences réglementaires en Europe, aux Émirats arabes unis et en Suisse.
Une nomination controversée renforce les soupçons
Face à ces révélations, la nomination par Mercuria de Landry Gantsui, proche parent du président Denis Sassou Nguesso, au poste de PDG de Mercuria E&P Congo, a exacerbé le scepticisme international. Les analystes estiment que cette nomination relève davantage d’une erreur de jugement que d’une volonté délibérée de Mercuria de se rapprocher du pouvoir politique dans un pays où la répartition des ressources pétrolières de l’État est notoirement opaque.
Les critiques affirment que cela soulève des questions qui vont au-delà des défaillances habituelles en matière de gouvernance d’entreprise : Mercuria cherchait-elle à obtenir une couverture politique pour des opérations douteuses ?
Un règlement de comptes mondial pour l’un des plus grands négociants au monde
Mercuria opère dans plus de 50 pays et gère chaque année des centaines de milliards de dollars de matières premières. Les allégations qui émergent menacent non seulement sa réputation, mais aussi son autorisation d’exercer sur des marchés clés. Plusieurs organismes de réglementation ont déjà manifesté leur intérêt pour l’enquête de la FIA, et des experts juridiques préviennent qu’un seul cas avéré de mauvaise conduite pourrait déclencher :
· enquêtes internationales coordonnées
• sanctions ou restrictions commerciales
• perte de relations bancaires
• des dommages à la réputation à long terme similaires aux affaires de corruption très médiatisées dans l’industrie pétrolière. Alors que l’enquête s’accélère, ce qui avait débuté comme une investigation régionale se transforme rapidement en un dossier de responsabilité mondial potentiellement déterminant pour le secteur du négoce de matières premières. Les observateurs du secteur avertissent que Mercuria se trouve désormais au cœur d’une crise susceptible de redéfinir les normes de gouvernance pour les négociants opérant dans des pays riches en ressources mais aux institutions fragiles.
« Un chef paresseux, tribaliste et voleur ne peut donner le bon exemple à ses collaborateurs… » ! Denis Sassou Nguesso, et son Clan, sont de tous les trafics !
Hector Captagon
Diffusé le 07 décembre 2025, par www.congo-liberty.org


L’enquête sur Mercuria, l’une des sociétés de négoce de matières premières indépendantes les plus puissantes au monde, a pris un tournant spectaculaire, car de nouveaux éléments suggèrent que la société pourrait avoir été impliquée dans un système d’opérations non divulguées, d’ingérence politique et de potentielles malversations financières au Congo-Brazzaville, bien au-delà de ce qui était initialement soupçonné.
L’Agence fédérale d’enquête du Pakistan (FIA), à l’origine de l’enquête, examine désormais si les agissements de Mercuria ne constituent pas de simples « manquements commerciaux » isolés, mais pourraient s’inscrire dans une tentative délibérée et concertée de contourner les cadres juridiques, contractuels et déontologiques dans plusieurs juridictions. L’ampleur croissante de l’enquête a suscité une vive attention de la part des observateurs internationaux de la lutte contre la corruption, qui estiment que cette affaire présente tous les signes d’un scandale international majeur.
Des cadres supérieurs de Mercuria au cœur d’allégations de plus en plus graves
L’avis de la FIA cite plusieurs hauts responsables de Mercuria, dont son PDG, Marco Dunand, dont la compétence est déjà soumise à un examen sans précédent. Sont également mentionnés les cadres supérieurs Laoye Abiola, Guillaume Vermerch, Gareth Bradley et le consultant Faysal Khan, tous potentiellement impliqués dans ce que les enquêteurs soupçonnent désormais d’être une tentative structurée d’écarter les partenaires contractuels et d’obtenir un accès préférentiel aux ressources pétrolières congolaises.
L’accusation principale : Mercuria aurait effectué des transactions pétrolières clandestines au Congo-Brazzaville malgré un accord en vigueur avec Eleven Consultancy, une société des Émirats arabes unis qui avait initialement présenté l’opportunité. Si cela se confirme, il ne s’agirait pas simplement d’une rupture de contrat, mais pourrait indiquer une dissimulation frauduleuse et un contournement intentionnel des intermédiaires requis.
Liens potentiels avec des réseaux de corruption plus vastes
Outre ses activités controversées au Congo-Brazzaville, des questions émergent quant à la conduite de Mercuria au Pakistan, où la société a fourni du charbon thermique à la centrale électrique CPHG entre 2018 et 2022. Enquêteurs et analystes estiment que cette activité commerciale, jusqu’ici négligée, mérite un examen plus approfondi, notamment au vu du manque de transparence des processus décisionnels et des transactions politiquement sensibles actuellement analysées. La question cruciale est de savoir si le comportement opérationnel de Mercuria au Pakistan présente le même manque de transparence, la même proximité politique et les mêmes risques de manipulation que ceux observés au Congo, et si les autorités pakistanaises ont également été exposées à des risques similaires.
Il est significatif que les preuves issues de l’enquête fassent écho aux accusations de longue date concernant une corruption endémique au sein du secteur pétrolier congolais – accusations déjà documentées par Global Witness, qui a fait état de près de 20 millions de dollars de fonds publics prétendument détournés au profit de la fille du président.
Ce qui distingue toutefois l’affaire Mercuria, c’est l’indice de plus en plus évident qu’une grande maison de commerce occidentale a pu sciemment participer à ces réseaux opaques ou en tirer profit.
Un document interne de 2017, attribué à Laoye Abiola, cadre chez Mercuria, impliquerait des personnalités politiques congolaises de haut rang – dont le fils du président et homme d’affaires Lucian Ebata – dans des arrangements douteux. Pourtant, malgré la possession de ces informations explosives, Mercuria aurait poursuivi ses activités commerciales dans le pays, ce qui soulève une question : l’entreprise a-t-elle ignoré des signaux d’alarme parce qu’ils présentaient un avantage stratégique ?
Les enquêteurs examinent la manipulation des prix du fret
‘un des aspects les plus préjudiciables concerne la fixation des dates de début et de fin de période, un domaine où de petites manipulations peuvent générer des millions de profits occultes. Les enquêteurs de la FIA cherchent à déterminer si Mercuria a tiré profit de son accès privilégié ou de ses liens politiques pour manipuler les périodes de fixation des prix, privant ainsi potentiellement le Congo-Brazzaville d’importantes recettes publiques.
Si cela était prouvé, il s’agirait non seulement d’une malversation commerciale, mais aussi d’une attaque directe contre les ressources économiques d’une nation souveraine, une constatation qui entraînerait de graves conséquences réglementaires en Europe, aux Émirats arabes unis et en Suisse.
Une nomination controversée renforce les soupçons
Face à ces révélations, la nomination par Mercuria de Landry Gantsui, proche parent du président Denis Sassou Nguesso, au poste de PDG de Mercuria E&P Congo, a exacerbé le scepticisme international. Les analystes estiment que cette nomination relève davantage d’une erreur de jugement que d’une volonté délibérée de Mercuria de se rapprocher du pouvoir politique dans un pays où la répartition des ressources pétrolières de l’État est notoirement opaque.
Les critiques affirment que cela soulève des questions qui vont au-delà des défaillances habituelles en matière de gouvernance d’entreprise : Mercuria cherchait-elle à obtenir une couverture politique pour des opérations douteuses ?
Un règlement de comptes mondial pour l’un des plus grands négociants au monde
Mercuria opère dans plus de 50 pays et gère chaque année des centaines de milliards de dollars de matières premières. Les allégations qui émergent menacent non seulement sa réputation, mais aussi son autorisation d’exercer sur des marchés clés. Plusieurs organismes de réglementation ont déjà manifesté leur intérêt pour l’enquête de la FIA, et des experts juridiques préviennent qu’un seul cas avéré de mauvaise conduite pourrait déclencher :
· enquêtes internationales coordonnées
• sanctions ou restrictions commerciales
• perte de relations bancaires
• des dommages à la réputation à long terme similaires aux affaires de corruption très médiatisées dans l’industrie pétrolière
Alors que l’enquête s’accélère, ce qui avait débuté comme une investigation régionale se transforme rapidement en un dossier de responsabilité mondial potentiellement déterminant pour le secteur du négoce de matières premières. Les observateurs du secteur avertissent que Mercuria se trouve désormais au cœur d’une crise susceptible de redéfinir les normes de gouvernance pour les négociants opérant dans des pays riches en ressources mais aux institutions fragiles.
Source : https://www.nation.com.pk/28-Nov-2025/mercuria-faces-escalating-global-probe-alleged-covert-deals-congo-corruption-links
le pakistan n est pas en mesure de donner des lecons de morale au congo