Le messianisme catastrophique du Pool ou la nième guerre inutile de Ntumi. Par Pascal MALANDA

Ayessa-NTumi

Nous Congolais avons la mémoire ultracourte et sommes pour cela condamnés à revivre mille fois la même tragédie.

Au plus fort des attaques de Ntumi contre l’armée inique de Brazzaville, j’avais osé parler de la guerre inutile du Pool dont seuls les enfants de cette région payaient le lourd prix humain et matériel.

J’avais proposé d’arrêter cette sale guerre en exfiltrant Ntumi pour l’exiler en Europe ou en Amérique afin d’arrêter les souffrances inutiles d’une région martyre.

J’avais montré l’inutilité du combat de Ntumi tant qu’il n’avait ni base arrière régionale ni soutien diplomatique et militaire internationaux de taille ni soutien des autres régions du pays.

J’avais montré l’incohérence et l’étrangéité d’une lutte qui se cantonnait dans la région de ‘’l’agressé’’ sans la moindre escarmouche à Oyo ou Brazza-nord les fiefs de ‘’ l’adversaire’’ supposé.

J’avais montré l’étrangéité de la démarche d’une personne qui, pourchassée par ses adversaires, courait dans sa propre maison pour y livrer un combat perdu d’avance contre ses poursuivants plus armés et plus nombreux.

J’avais montré que Ntumi ne pouvait pas chasser Sassou du pouvoir et instaurer des élections libres et démocratiques dans le pays, élections qui seraient gagnées par les ‘’représentants’’ d’une autre région sans que le Pool ne retombe dans la complainte séculaire d’avoir pavé le chemin du pouvoir aux autres.

J’avais montré que des forces embusquées au sein du pouvoir jouaient le pourrissement de la situation dans le Pool pour affaiblir le pouvoir et le cueillir comme un fruit mûr.

J’avais montré malhonnêteté et la naïveté d’un pouvoir qui avait créé la crise du Pool comme crise dans la crise afin de justifier le hold-up électorale avant de se retrouver pris dans son propre piège grossier.

J’avais montré que la crise post-électorale et son corollaire, la guerre du Pool ne pouvaient trouver d’issue que dans un vrai dialogue inclusif et intégral.

On m’a traité de tous les noms ici. Suppôt de Sassou, traitre à la cause du Pool, etc. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Quel gâchis humain et matériel et que de temps perdu !

Et que faire maintenant ? Question ouverte à un grand débat. Mais déjà, il faut se réjouir de la fin du calvaire du Pool, fonds de commerce de politiciens véreux. Il faut aussi souhaiter que Ntumi ne commette pas l’énorme maladresse de descendre à Brazza, il y sera abattu sans ménagement. On peut aimer ou détester la personne, mais on ne peut, pour l’avenir du pays, tolérer qu’un nième fils du pays soit sacrifié pour des intérêts bassement égoïstes de groupuscules qui ne reculent devant rien. La mort, ni de Sassou, ni de Ntumi ne sauveront le Congo. Apprenons à valoriser la vie humaine et à surmonter nos différents sans penser systématiquement à tuer ou emprisonner nos adversaires. La vie est sacrée.

Ceux qui, au pouvoir et à l’opposition, tapis dans l’ombre diabolique, attendaient que Ntumi leur ouvre la voie du pouvoir en sont pour leurs frais. Ils devront abattre leurs cartes et jouer franc jeu dans un débat ouvert et responsable pour sauver la nation. Mais en sont-ils vraiment capables ? L’alternative n’est autre que la réussite de l’un des nombreux coups d’Etat en préparation se trouvant à différents stades : initial ou très avancé. L’un de ces coups finira par réussir, pour le malheur ou le bonheur du Congo. Sauf si la classe politique congolaise se ressaisit à temps et s’assoit pour un dialogue final inclusif et responsable qui jettera les bases d’un renouveau global.

Pascal MALANDA

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52 réponses à Le messianisme catastrophique du Pool ou la nième guerre inutile de Ntumi. Par Pascal MALANDA

  1. Val de Nantes dit :

    Point de preuves de conspiration de Ntumi dans cette tragi criminalo sassouienne.
    Une reddition et une connivence , les deux hypothèses se valent .
    N’allez pas trop vite en besogne. Économisez votre souffre . Personne n’en tirera aucun profit .

  2. olembo dit :

    Cher Pascal, tu hours a l’équilibrisme, sauf si tu dis que tu es un centriste dans l’actuel paysage politique congolais et meme si c’était le cas, le Droit me devait en souffrir. De Mon coté, j’avais démontré LA connivence et donc la complicité de ntumi avec son Ami sassou. C’était in beau jeux entre lui et kolela et sassou. Il fallait que cela arrive pour permettre a sassou d’être intronisé paisiblement sinon il courrait in risque avec le peuple du pool qui savait que sassou n’avait recolté que 8%.
    Or tu dis que ntoumi ne doit pas mourir. Moibje dis que si mais c’est a la CPI de le juger ensemble avec son mentor. Leurs morts libererai bien le pays en realité, telle la disparition de Hitler En 1945.
    Tu as peur de dire ce qui est juste Cher Malanda Pascal et tu sais toi meme pourquoi avec ta conscience.

  3. Prince Albert dit :

    Très bonne illustration du webmaster!
    Comment l’ex-séminariste Firmin Ayessa a basculé dans le crime organisé.
    Il manque seulement sa photo avec Abdoulaye Miskine qu’il avait sorti de prison en corrompant
    Paul Biya sur ordre de Sassou

  4. Ta Malanda dit :

    Le problème des congolais est qu’ils ont souvent tendance se perdre en conjecture avec des raisonnements compliqués, pour chercher à comprendre ou expliquer une chose assez simple.

    En face, ils ont un home pas du tout intelligent, mais assez rusé pour réussir à faire passer le même scénario de conservation du pouvoir depuis plus de 33 ans.
    Dans un document attribué à un général du Sassouland, qui serait daté de 2000, on peut lire ceci.

    « Pour cela, les zones militaires du Nord doivent être commandées par des personnes que nous contrôlons réellement en poussant les autres à l’énervement pour ainsi nous permettre de reprendre les hostilités et aller jusqu’au bout. »

    Et pourtant, nous sommes dans cette configuration dans la situation du Pool, pendant que certains croient trouver un messie de pasteur qui viendrait terrasser le tyran, alors qu’il s’agit une fois de plus d’une manipulation, en servant d’un joker comme Ntoumi.

  5. David Londi dit :

    Cher Malanda, bien sûr, j’adhère à d’essentiel de ce que vous exposez dans ce post. Ce constat ne peut faire l’objet d’aucune contradiction majeure. On ne peut qu’y apporter un complément d’analyse dans la suite logique de votre pensée. Quel complément ? La crise du Pool ne débute pas qu’à partir des derniers événements relatifs à l’élection présidentielle de 2016 mais dès l’arrivée du trio Ngouabi, Yhombi et Sassou dans le paysage politique congolais. L’épuration ethnique dans la haute fonction publique, les grandes entreprises et l’armée débutent dès 1970 et sera dénoncée par le M22 de Diawara dès 1972, 2 ans après. Cette démarche basée sur l’instrumentalisation du tribalisme est le même mal que nous observons actuellement et dont nous n’analysons que les symptômes sans nous attarder sur les causes. Ngouabi qualifiait Sassou et Ondjele de revanchards. Revanchards par rapport à quoi et pourquoi ? Sassou s’inscrit dans une démarche bien structurée et bien planifiée avec des objectifs clairs et un seul but, conserver le pouvoir au Nord parce que toute dictature a besoin d’une base, si minimale soit-elle, pour durer. Il va profiter ou provoquer des situations qui lui permettront de galvaniser ses adeptes pour intensifier cette idée d’appartenance, en 1977 avec son célèbre : « Les Bakongos ba bomi Ngouabi ». Cette situation va lui permettre d’éliminer les civils importants du Sud, ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre, après avoir éliminé l’élite militaire. Dans sa tête, le problème principal qui lui restait à résoudre était démographique. Avec la conférence nationale, les élections n’étaient plus que du seul ressort du comité central du PCT mais au suffrage universel. Ce mode d’élections ne pouvait pas lui assurer la victoire parce que démographiquement faible dans un pays où l’idéologie du Tribalisme est l’élément central dans la constitution des majorités. Il l’experimente lors des premières élections libres, au suffrage universel. Il ne lui restait plus que la solution du coup d’état comme l’avait théorisé Noumazalaye, donc l’option de la violence. Il met en œuvre cette option dès son retour au pouvoir pour soumettre toutes vélléités d’opposition. Conscient que les régions du Sud, le Pool en particulier, sont un obstacle majeur à la pérennisation de son pouvoir et de sa dynastie, il va se lancer dans un génocide dans cette région avec la complicité de certains ressortissants. Dans le rapport Mouebara du site Opinion internationale de Michel Taube, il va déclarer que l’option de la violence dans le Pool est une option qui lui permet de rester au pouvoir. Nous sommes bien donc à un projet construit depuis 1970 avec trois jalons principaux :
    1) Installation de l’idéologie Tribaliste avec une épuration ethnique des citoyens du Sud dans l’administration et l’armée (OBUMITRI : Ogrganisation Bureaucratique Militaro Tribaliste) et élimination physique des cadres militaires du Sud (Kinganga, Diawara, etc, jalon de 1970 – 1977 ;
    2) Élimination physique de l’élite du Sud et de quelques cadres militaires (Biayenda, Massamba Débat, Kibuala Nkaya, Franklin Boukaka, Kikadidi, etc.), jalon 1977 – 1980 ;
    3) soumettre les populations du Pool, principale region qu’il pense lui être historiquement hostile après y avoir éliminé l’élite politique et militaire. Il va continuer à instrumentaluser le tribalisme pour s’assurer du soutien de ses sympathisants pendant que se déroule la première partie du génocide, en 1999, dans un discours à côté du dispensaire de Talangaï. Il va s’y employer méthodiquement en 2 phases pour parachever son génicide : première partie du génocide et ainsi conjurer, croit-il, le sort de sa déstabilisation politique : projet Mouebara (Opinion internationale ) , jalon de 1998 – 2000 et 2016 – 2018. Sassou est le seul acteur permanent dans ce projet depuis 1970. Il a pris le soin d’éliminer physiquement ou politiquement les deux autres protagonistes du Trio. La destruction du Pool est donc un projet de Sassou dont les facilitateurs sont les propres enfants de cette région. Ce qui se déroule dans le Pool n’est pas une rébellion mais un génocide. Apprenons par nommer les choses pour mieux les combattre.

  6. Val de Nantes dit :

    Mon profil de scientifique , m’interdit de confirmer les rumeurs , sans preuves tangibles .
    Ainsi , souffrez , chers compatriotes que je n’adhère pas , à cette nouvelle association des Oko Ngakala du Pool .

  7. Val de Nantes dit :

    Pérorer contre un peuple soumis à une extermination systémique non avouée,montre l’absence d’attache réelle à celui ci et encore moins à sa région .
    Un bon Ntumi , c’est Celui qui doit mourir .
    Cette rengaine est impersonnelle , mais elle interpelle toute la conscience immature des poolistes .

  8. Tsoua dit :

    Ntumi est en mission commandée c est juste l alibi pour le génocide programme des Laris .sassou veut empêcher la prophétie de ses détecteurs, qui ont fait après ngouabi,yombi,sassou, le pouvoir devrait revenir au Lari , voilà le but du génocide du peuple élu du Kongo .
    Si ntumi était un obstacle pour sassou ,il aurait demandé secours aux Français pour l éliminer .Ntumi joue une partition bien apprise, confiée par le grand voleur et assassin que le Kongo ait porté

  9. AD dit :

    A
    Ta Malanda!
    Cela est une perte de temps et d’energie de cibler uniquement vos attaques contre Ntoumi qui n’est qu’ un pion utilisé par le tyran sanguinaire Sassou Nguesso. Le responsable de la crise du Pool, de la crise socio economique au Congo est bien Sassou Nguesso.
    Personne ne pensait et croyait » trouver un messie de pasteur qui viendrait terrasser le tyran,  » Sassou Nguesso et son pouvoir pour justifier le hold-up électoral avaient subitement attaqué le Pool après la soit disant attaque attribuée à Ntoumi. Si Sassou et son pouvoir étaient réellement à la recherche de Ntoumi, pourquoi utiliser les bombardements aveugle depuis 2 ans et envenyer des forces pour aller ccaser les maisons, semer la mort aux populations démunies pendant près de 2 ans? Pour reprendre ici les écrits de David Londi avec son du 23/01/2018 à 12:31
    « La crise du Pool ne débute pas qu’à partir des derniers événements relatifs à l’élection présidentielle de 2016 mais dès l’arrivée du trio Ngouabi, Yhombi et Sassou dans le paysage politique congolais. L’épuration ethnique dans la haute fonction publique, les grandes entreprises et l’armée débutent dès 1970 et sera dénoncée par le M22 de Diawara dès 1972, 2 ans après. »
    Pour ma part e redit ici: Le génocide du pool a été voulu et programmé par Sassou Nguesso depuis longtemps. Depuis des années le désir de Sassou Nguesso a été toujours la démolition du Pool, l’épuration éthnique des Bacongo-Lari et faire toute les populations ses esclaves. Si Ntoumi n’existait , il aurait trouvé une autre personne comme alibi pour accomplir ses désirs criminelles, diaboliques.
    « Personne ne pensait et croyait » trouver un messie de pasteur qui viendrait terrasser le tyran, Et rien n’est certain que cet Ntoumi qui était à l’origine de l’attaque dans la nuit du 4 avril 216.
    Selon des habitants des quartiers touchés par les violences, certains miliciens du député de la majorité, Aimé Hydevert Mouagni, proche du Ministre de la Communication, Thierry Moungalla, et de Jean-François Ndenguet, le directeur général de la Police accusé de nombreux crimes, ont été aperçus prenant part aux affrontements. Ces miliciens ont été notamment reconnus par la langue qu’ils utilisaient, le Lingala, contrairement aux Ninjas qui, eux, parlent en Lari. Selon une source sécuritaire, les miliciens du PCT ont par ailleurs fait l’acquisition, la semaine dernière, d’armes lourdes retirées au Groupement Para Commando (GPC) basé près de l’aéroport de Brazzaville.Sassou tente de faire passer les miliciens PCT pour des miliciens du Pasteur Ntumi qui, pourtant, ne disposent pas d’armes lourdes et sont basés très loin de Brazzaville. Ils n’auraient pas pu arriver sans avoir été repéré depuis longtemps” affirme une source bien informée.“Sassou Nguesso se livre à un génocide à huis clos dans le Pool.
    Permettez de reprendre ici une refléxion d’un auteur: qui le mérite de nous inspirer »„Ce n’est pas la première fois que le pouvoir diabolique de Mpila utilise les services des faux ninjas pour semer la mort dans les quartiers Sud de Brazzaville. En 1998, de faux ninjas avaient déjà attaqué la ville de Brazzaville. Dans la foulée de cette attaque, le Colonel Marcel Ntsourou avait pris en otage Monsieur « Sergent Normal » et lui avait obligé de demander à Bernard Kolelas, qui était en exil, de faire une déclaration soutenant l’action des ninjas qui, disait-il, avait mis en déroute l’armée. Ce qui était faux évidemment. A la suite de cette manipulation, Sassou Nguesso avait procédé au nettoyage (l’expression est de François Ibovi, ministre de la Communication chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement de l’époque) des quartiers Sud de Brazzaville. »
    Les Congolais doivent maintenant vraiment s’unir et mener une véritable lutte contre Sassou Nguesso et son régimeresponsable des crimes humains multiples et crime économiques. L’urgence ne nous autorise plus à passer notre temps pour des discussions fastidieuses qui ne peuvent que s’avérer nuisible pour notre lutte.

  10. mwangou dit :

    1° Dans la fameuse nuit du 4 avril 2016, il y a eu un tas de choses, sauf des affrontements. Moi qui étais dans les environs, j’avais fait vérifier les choses. Dans la journée de ce dimanche là, il n’y avait aucune trace de combat, des balles qui auraient percuté les mûrs des enclos et maisons, pas de morts, pas de blessés, même dans ces commissariats où il y a des prisons et toujours avec des prisonniers…, aucun dégât de ce côté là… Au sol, aucune douille, alors qu’il devrait y en avoir des masses, parce que nos miliciens en tenue militaire ou pas, ne tirent que par rafales…
    les gens avaient vu certes les miliciens, selon le lieu, certains d’entre eux avaient des cabris, des bâton et des armes blanches, peu d’armes avec munitions… Allez y comprendre…
    On avait vu aussi des gens vider les bureaux vers minuit, lesquels bureaux ont été par la suite incendies vers 1h ou plus tard du matin…Quel était l’intérêt des miliciens nsiloulou d’incendier une mairie?
    2° Je ne comprends pas la fixation qu’on fait sur un prétendu fait socioculturel propre aux laris, qui leur serait si singulier qu’ils ne se rendent jamais compte qu’il leur apporte désolation et appauvrissement: le fameux messianisme. Je veux bien que vous vous exercez à démontrer vos qualités de logicien, c’est votre droit, mais de grâce pourquoi alors vous n’étendez pas votre raisonnement à tout ce qui à trait au messianisme comme le christianisme, dans lequel les laris sont immergés? Dans l’église catholique, le tiers des prêtres sont laris… vous constaterez que les grands édifices religieux dans tous le Congo, sont à Bacongo… La paroisse de Saint Pierre célèbre jusqu’à 5 messes le dimanches… C’est à Bacongo qu’on trouve le plus grand temple protestant… C’est cela aussi le piège du messianisme…Oui, la preuve de trop de zèle de ce messianisme, c’est que les laris se sont fait entubés les premiers par les spiritains, ce qui a fait que les premiers prêtres congolais soient sortis de leur rang, bien que la première paroisse catho au Congo soit vraisemblablement à Loango (peut-etre « execo » avec Linzolo, et que le premier prêtre congolais serait plutôt ordonné vers 1899)…Là pour vous, il n’y a pas de messianisme?
    3° les populations du Pool ont subi un événement qu’elles ne peuvent dire à quoi il tenait. Ca n’a rien à voir avec du messianisme et surtout, à moins d’en fournir des preuves, ce qui me paraîtrait aussi farfelu, personne n’attendait Ntumi comme libérateur pour on ne sait quoi, par rapport à quoi. Les gens n’ont pas soutenu Ntumi; ils n’en avaient aucune raison. Seul Ntumi sait, je suppose, ce qu’il voulait, visait…
    3° Sassou nguesso n’a jamais eu 8%. Qui peut en apporter la preuve. S’il avait obtenu 8%, il aurait par ses colistiers proclamé un score final de 80%. Les résultats n’ont jamais été compilés et de toutes les façons, bien des résultats de certains coins, ne sont jamais arrivés à Brazzaville. Si les fameux opposants (dans une élection, y a-t-il des opposants?) ont prétendu avoir eu les résultats, pourquoi alors ils ont cédé aussi rapidement aux grimaces peut-être menaçantes de sassou nguesso? Ils ont cédé parce qu’ils n’avaient rien de consistant pour contester.
    De grâce, il y a des gens qui ont beaucoup souffert; ne les prenez pas pour des demeurés. je n’en suis pas un, ainsi que le reste de ma famille exilée du village, et qui n’a jamais vu le fameux Ntumi.

  11. David Londi dit :

    Cher Mwangou, merci pour cette mise au point sur le pseudo-messianisme, concept inventé dans je ne sais quel laboratoire. Celles et ceux qu’ils assimilent à des messies Kongo depuis Kimpa Vita jusqu’à Matswa en passant par les Bueta Bongo ne sont autres que des résistants à l’oppression. Tous les Congolais du Congo Brazzaville (ceux de Kinshasa se battent ardemment contre leur dictateur) attendent un messie pour venir les délivrer. Ceci est valable pour toutes les regions qui sont sous la pression de cette dictature infâmante. Cette pseudo-philosophie de « messianisme » a été inventée de toute pièce puisque je mets au défi celle ou celui qui me presentera une étude sérieuse sur le sujet. Généraliser un phénomène sans une
    expérimentation sérieuse relève d’un certain aventurisme que les esprits soit disant éclairés ne sauraient tolérer. Les laris sont divers dans leurs croyances, il est donc faux et surtout regrettable de les enfermer dans un moule. L’erreur qui est commise, ici, relève plutôt de la confusion savamment entretenue entre l’idéologie du tribalisme et le messianisme. Cette approche tend à démontrer que les laris sont plus tribalistes que les autres ethnies. C’est faux, archi faux, ils ne le sont pas plus que les autres. J’ai traversé une enfance au cours de laquelle l’on ne m’a jamais parlé de la haine de l’autre pourtant je suis profondément lari. Cette situation l’exacerbation du sentiment du tribalisme n’est que la conséquence du mode de gouvernement, de persécution et surtout le génocide qui touche cette ethnie depuis plus de 40 ans comme je l’ai expliqué dans le précédent post. En toute situation sachons raison garder. Les concepts stigmatisants ne peuvent pas valablement trouver leur place dans une lutte comme la nôtre, si dure et si éprouvante. Un peu de recul est nécessaire. Nos interventions ne devraient concerner que la recherche des solutions pour désintégrer cette dictature au lieu de nous transformer en petits canards barbotant dans la mare qui doivent certainement faire rire Sassou à gorge déployée. Nous ne sommes pas à la hauteur du combat que nous devons livrer à cette dictature si puissante qui nous humilie et nous tue depuis plus de 40 ans. Une armée qui va, divisée, faire a 100% de risque d’être battue (Sun Tzu Dans l’art de la guerre).

  12. Val de Nantes , sacré Mangwou . dit :

    @Mangwou , vous pouvez passer me voir à Cologne .Car , je suis en totale symbiose avec vous .Un bon champagne Allemand, vous ferait du bien . ouf enfin .

  13. Anonyme dit :

    Si réellement le pasteur Ntumi fait le jeu de 8%. Alors son sort est scellé. Car tôt ou tard il va être éliminé.Ne vous fiez pas aux apparences. 8% n’aime pas laisser des traces. Et il en sait trop. Il y a eu trop de sang versé au Pool. Let’s wait and see.

  14. Ta Malanda dit :

    Je prendrai le temps, dès que possible de démonter la thèse tendant à nier le phénomène messianique en Afrique, avec une surreprésentation des illuminés ou prophète autoproclamé dans le milieu Kongo ; un phénomène qui a fait l’objet de plusieurs études( Balandier,à Kouvouama…)

    Je vais également mettre en évidence la mauvaise foi de mwangou qui prétend vivre au Congo, tout en décrivant une région du Pool qui loin de celle de mes ancêtres.

    Pour mieux connaitre le personnage de Ntoumi que ses parents n’ont jamais vu, il devrait demander à ceux-ci de s’approcher des ressortissants des alentours de Soumouna, Mayama, Mpassa, Bangou, Kindambe, Vindza, Mihété…

    Le danger de Sassou ne réside pas seulement dans le fait de se servir de Ntoumi comme alibi, mais aussi dans celui de le laisser en liberté dans la région du Pool, au milieu des populations qui sont exposées à une écurie de drogués et malades mentaux à la solde d’un gourou.

    Pour l’instant, je me permets de partager des extraits d’un article d’avant le 4 avril 2016 sur le personnage controversé de Ntoumi, connu du monde entier, sauf des scientifiques aux talents aiguilles qui aiment nous la faire à l’envers.

    «  » » » » » »

    Le pasteur Ntumi, gourou libérateur ou marionnette de Sassou-Nguesso ?
    Au Congo, le prophète autoproclamé semble jouer une partition s’accordant avec celle du pouvoir. Rencontre dans son fief du Pool.

    Par Joan Tilouine (Brazzaville, envoyé spécial)
    LE MONDE Le 10.11.2015 à 12h19 • Mis à jour le 10.11.2015 à 14h29

    Le 4 × 4 parti deux heures plus tôt de Brazzaville quitte l’asphalte, s’engage sur un chemin de terre et s’enfonce dans la vallée. A bord, la rumba locale a cédé le pas aux mélopées d’Yves Duteil. Calés sur les banquettes, les anciens guérilleros du Pool apprécient. On devine, derrière les collines boisées de ce département du sud du Congo, la ville de Mayama. Puis, passé le pont brinquebalant qui enjambe la rivière Loukouangou, une étrange propriété devant laquelle flotte un drapeau violet. Ici commence le royaume sur terre du pasteur Ntumi (« l’envoyé »), leader messianique de la région.

    Une dizaine d’hommes en armes vêtus de treillis dépareillés et d’une écharpe violette montent la garde. Le maître des lieux entre dans le cadre comme une apparition. Démarche assurée, torse bombé et regard implacable, le pasteur Ntumi porte beau avec son costume croisé, violet lui aussi, et ses souliers à bout fleuri. « C’est la couleur sacrée de Saint-Michel et du pasteur Ntumi », dit-il de sa voix grave. Une grappe de disciples suit le « prophète ». Certains sont des malades mentaux que le pasteur prétend soigner grâce à ses pouvoirs. Dans la cour ombragée par cinq manguiers, de jeunes rastas aux regards vides scient du bois, en silence, comme s’ils tentaient, par ces gestes répétitifs, d’effacer les souvenirs des exactions vues ou commises durant la guerre qui a ravagé le pays entre 1993 et 2002. Un échantillon d’une génération de jeunes sacrifiés.
    Ancien chef « Ninja » et « messie »
    Les hommes sont d’anciens « Ninja », du nom de ces miliciens originaires des quartiers sud de Brazzaville et du Pool qui ont combattu les « Cobras » de l’actuel président Denis Sassou-Nguesso. Le pasteur Ntumi fut leur chef. La voix de Dieu, assure-t-il, l’avait chargé de « libérer » le Pool et de conquérir Brazzaville. Ses hommes ont racketté et semé la terreur avec des armes récupérées pendant les assauts ou acquises grâce à la rente du trafic de drogue.
    « Nous avons vécu des moments très durs durant la guerre, mais aussi des miracles car lorsqu’ils nous tiraient dessus, vidaient leurs chargeurs parfois à bout portant, ça ne nous faisait rien, se souvient le pasteur. Dieu m’a parlé et nous a rendus pour certains invincibles. » Ses disciples acquiescent à l’unisson. Toutefois, les civils ont payé le prix fort de la guerre et des délires mystiques de Ntumi. Et le Pool, région pauvre et délaissée par le pouvoir central, reste traumatisé par les violences et privé d’une redistribution même infime des revenus pétroliers accaparés par le clan Sassou-Nguesso.

    Personnage aussi craint qu’imprévisible, le controversé pasteur Ntumi, 51 ans, Frédéric Bintsamou de son vrai nom, hante toujours le paysage politique congolais. Sa mystique millénariste emprunte aux mouvements évangélistes et puise dans les rites traditionnels de l’ancien royaume Kongo qui s’étendait sur quatre Etats du XIVe au XIXe siècle. Elle a surtout accouché d’un mouvement : le Mbunda ni A bundu dia Kongo(« Regroupement des religions du Kongo »), qui mêle la vénération des saints et prophètes et la contestation politique.
    Pour tenter de dompter ce religieux qui monnaie son pouvoir de nuisance, Denis Sassou-Nguesso l’a nommé en 2007 délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. Un titre ronflant qui lui confère un rang de ministre délégué. Une façon pour le chef d’Etat de contrôler l’illuminé.
    Tantôt opposant, parfois centriste, souvent « partenaire », comme il se définit, du président, sa mission de « délégué à la paix » est un échec patent. Faute de budget, aucun projet n’a vu le jour, admet-il, ni dans le Pool, ni ailleurs. Sur les cendres de sa milice rebelle, le Conseil national de résistance, vivote son microparti politique, le Conseil national républicain (CNR). Et l’ancien chef de guerre a troqué sa tunique violette pour des costumes de même couleur agrémentés de boutons dorés. Mais il n’est pas parvenu à se faire élire lors des élections législatives de 2007 et 2009 dans le Pool où il vit reclus, entouré de ses fidèles, de ses « Ninja » et de ses femmes, faisant des va-et-vient sous haute protection entre Mayama et son autre base établie dans le village de Soumouna, à 50 kilomètres au sud de la capitale.
    …….
    « Cheval de Troie » de Denis Sassou-Nguesso ?

    Cette division au sein du CNR n’est qu’une des fragilités d’une opposition hétéroclite dépourvue de stratégie, de véritables moyens, et qui peine à faire émerger un leader. Au sein des plates-formes de l’opposition (l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) et le Front républicain pour le respect constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad)) qui réclament l’annulation du référendum et ont appelé à la « désobéissance civile » avant de se rétracter, le pasteur Ntumi est perçu comme un « cheval de Troie » de Denis Sassou-Nguesso.
    « Comment ce simple pasteur a-t-il pu obtenir des armes durant la guerre ? Comment une rébellion peut-elle durer des années sans être inquiétée ? Et comment un chef de guerre peut-il se retrouver au gouvernement ? », s’interroge un ancien ministre. Avant de conclure : « Tout laisse à penser qu’il est une marionnette du pouvoir. » D’autres voient en lui le seul homme capable d’inquiéter le chef d’Etat, par ses prétendus pouvoirs mystiques et sa supposée capacité militaire. Ce qui fait sourire l’intéressé, qui aime à intriguer. Le « messie du Pool » répond en citant la Bible, déborde d’allégories et de phrases inachevées.

    Dans le milieu sécuritaire de Brazzaville, d’aucuns le soupçonnent de pouvoir réunir d’un simple coup de téléphone quelques centaines de combattants et d’avoir conservé un petit stock d’armes. Officiellement, tous ses hommes ont rendu leurs fusils. « J’ai la capacité de mobiliser, ça, c’est clair, et si on est vraiment contraint à prendre les armes, on les prendra. Mais je ferai tout pour éviter un tel scénario, car, si moi je peux éviter les balles et ne pas manger pendant des semaines, j’ai peur pour les Congolais qui ont déjà trop souffert », confie-t-il, assis dans une salle de prière sombre de sa propriété de Mayama. C’est là, dans le Pool qu’il a partiellement tenu sous sa coupe durant les dernières années du conflit, que le pasteur devenu chef de guerre avant de muer en apprenti politique, mène ses quelques actions de bienfaisance : il a créé plusieurs écoles, construit des dispensaires et entretient une dizaine d’églises.
    En attendant son heure, forcément divine, et la fin d’une ère, le leader millénariste végétalien cultive son aura et gère ses affaires, dans le gardiennage, le ciment, l’agriculture, la pisciculture ou l’élevage. Et il contribue à la déforestation de la seconde plus grande forêt tropicale au monde, après l’Amazonie, en coupant illégalement les arbres de la forêt de Bangou, plus à l’ouest. « Je vends du bois que je coupe dans la forêt durant la saison sèche, c’est vrai, et j’ai modernisé une agriculture en achetant des tracteurs et autres machines qui profitent à ce peuple opprimé et délaissé du Pool », se défend-il. Là encore, les taiseux disciples qui constituent sa cour approuvent d’un hochement de tête.
    Pion du pouvoir ou électron libre ? Le prophète autoproclamé semble jouer une partition s’accordant parfaitement avec celle du clan Sassou, qui n’a de cesse d’agiter le spectre de la guerre pour justifier son maintien au pouvoir. Car au Congo, évoquer le pasteur Ntumi convoque souvent les souvenirs douloureux de la guerre. Lui veut croire qu’il lui reste la politique comme champ de bataille.

  15. olomi dit :

    je ne conteste pas ce que dit David Londi. Mais j’aimerais préciser une chose que Londi ignore. Sassou est le mal du Congo, il ne tue pas seulement les congolais du sud. Quand Londi parle de Diawara et Kinganga etc tués parce que originaire du sud Congo, la question que je pose à Monsieur Londi, pourquoi ignore-t-il volontairement les noms tels que Ikoko jean Baptiste ? était-il aussi du sud ? Pourtant Diawara et Ikoko ont mené le combat contre Les Sassou. Londi, ne se rappel t-il pas que Sassou avait fait raser tout un village (IKONONGO) à Owando ? Je pense que grand mal du Congo, c’est le zigoto de Sassou.

  16. olomi dit :

    lire : le grand mal du Congo , au lieu de: je pense que grand du Congo

  17. Pascal Malanda dit :

    Ceux qui jouent aux vierges effarouchées quand on parle du messianisme catastrophique du Pool devraient faire un petit examen de conscience. On peut résumer le messianisme à la croyance en un messie, un sauveur ou un rédempteur.

    On ne peut pas refuser à la région du Pool son rôle capital et de tout premier plan dans la résistance au colonialisme français. Dans aucune autre région du Congo, vous ne trouverez des résistants de la trempe de Mabiala mâ Nganga, Boueta Mbongo, et surtout d’André Grenard Matsoua. Après la disparition de ce dernier, ses compagnons de lutte ont créé le mythe selon lequel il ne serait pas mort, mais aurait disparu et reviendrait un jour pour libérer le Congo. Cela ne vous rappelle pas le messie juif ressuscité des morts, monté aux Cieux d’où il viendra juger les vivants et les morts. Dans quelle région du Congo croit-on à l’immortalité de Matsoua et à son retour pour libérer le Congo ? Dans quelle région porte-t-on des macarons à l’effigie de Matsoua ? Dans la Sangha, la Likouala, le Kouilou ou même la Bouenza et les Plateaux frontaliers ? Nulle part ailleurs que dans le Pool les Congolais n’attendent « religieusement » un prétendu sauveur du Congo.

    Kolélas père était déjà très proche des Matsouanistes. Monseigneur Nkombo qui était au courant de cette accointance avait dit de la victoire de Lissouba sur Kolélas à la présidentielle de 1992 : victoire de la logique scientifique sur la logique obscurantiste. Ernest Nkombo est un fils incontestable du Pool. Ses dires sont vérifiables. Me demander de prouver par écrits le messianisme patent du Pool dans une tradition essentiellement orale est une preuve de mauvaise foi que je mets sur le compte de l’inattention et de la négligence intellectuelle.

    Parlons de messianisme criant et contemporain du Pool, Brazzanews nous inonde des messages de Ntumi. Combien de fois y voit-on ce dernier pratiquement en transe parmi ses adeptes en train de préparer, aux sons des cantiques religieux, une bataille contre l’armée ? Combien d’Internautes sur ce site et de Congolais tapis derrière leurs ordis approuvent le sens caché et spirituel du combat de Ntumi le libérateur contre le monstre Sassou ? Combien de politiciens ont misé et juré sur la victoire imminente de Ntumi sur le pouvoir ignoble de Sassou alors que je dénonçais la folie d’une lutte cantonnée à la pauvre région martyre du Pool? Qui rendra la vie à ces milliers de personnes sacrifiées pour rien ? Qui redonnera leurs biens à ces dizaines de milliers qui ont tout perdu ?

    Ntumi pourchassé par Sassou pour son supposé banditisme n’aurait pas pu traverser les frontières poreuses du Congo pour se retrouver en RDC, au Gabon ou en Angola avant de continuer plus loin ? Non, il est le David qui s’oppose à Goliath pour le bien du Congo en sacrifiant ses propres parents pour rien. Et il y a des gens pour encenser cette hérésie. Il est l’éléphant qui préfère se battre dans sa propre maison et détruit toute la porcelaine vitale.

    Le Pool a pris sur lui le rôle ingrat de libérateur du Congo sans s’efforcer d’associer les autres régions. Un vrai mouvement de libération ne peut pas être enfermé dans une tribu. Tous les partis du Pool ne regroupent que les ressortissants du Pool à 99,99% (c’est une façon de parler). Quand on y accepte un Létembet Ambili ou un Paulin Makaya c’est pour les afficher comme trophée et preuve d’ouverture alors qu’ils ne sont que de minuscules exceptions qui confirment la grande règle de la pureté tribale des partis. Les partis tribaux ne sont pas le propre du Pool. Il n’y a qu’à voir la composition des organes dirigeants des partis comme le RDPS, le RDD, le MUST, et l’UPADS. Ce dernier a le maigre avantage de s’étendre sur 3 régions (Niari, Bouenza et Lékoumou) avec de petites têtes-de-pont dans la Sangha et la Likouala. Malgré cela l’UPADS reste un parti ethno-régionaliste et sur beaucoup de plan plus tribaliste que les autres.

    Le drame du Pool est d’associer la politique à la pseudo ou proto religion matsouaniste. Pourquoi Parfait Kolélas, malgré ses bavures, ses observations du sens du vent, ses pirouettes, ses adresses à la Cour Africaine pour le contentieux électoral etc., reste (et de loin) le dirigeant le plus populaire du Pool ? La réponse coule de source : il a la caution « spirituelle » des matsouanistes. Et comme le messianisme a fait des ravages dans le Pool depuis la période coloniale, nombreux dans cette région voient en Kolélas un messie. Lui seul, le Moïse au bâton sacré est capable de faire se lever 100.000 Congolais dans Bacongo pour marcher sur le palais présidentiel. C’est pourquoi Sassou, rompu dans l’art de la conservation du pouvoir fait des pieds et des mains, use du bâton et de la carotte pour avoir Kolélas à ses côtés.

    Le Congo ne sera réellement libéré que lorsque Laris et Mbochis, Vilis et Kambas, Bondjos et Tékés etc. s’uniront pour établir une convivialité qui intègre la spécificité des tribus sans en imposer une à toutes les autres.

    Le messianisme (du Pool) est un mal, un frein à la naissance de la nation congolaise ; le dénoncer est un devoir patriotique. Le défendre ou le nier est un aveuglement suicidaire. Dans 20 ans, comme nous, Congolais n’aimons pas écrire l’histoire de notre pays, il y aura des gens pour nier le messianisme incohérent que Ntumi (que je respecte sans adhérer à sa démarche) étale chaque jour devant nous. Heureusement que le NTIC sont venus nous établir des archives irréfutables. Il suffira de consulter les vidéos et audio de Ntumi pour en avoir la preuve dans 50 ans.

    Laissons le Pool redevenir une région normale, c’est pour le bien de tout le monde.

    La contradiction principale est certes l’alternance pacifique avec le départ de Sassou, mais trop de petites contradictions nous empêchent d’avancer. Si Ntumi, pourchassé avait fui à l’étranger, Sassou aurait créé un autre Ntumi. Les candidats à cet ignoble sacerdoce sont légion dans le Pool comme dans toutes les autres régions.

  18. Bulukutu dit :

    Que valent les ragots d’un journal face aux témoignages de ceux qui ont vécu la guerre dans leur chaires?

  19. Ta Malanda dit :

    @Bulukutu,

    Votre question illustre la pauvreté d’esprit des africains qui sont incapables de faire un travail de recherche à la hauteur de celui réalisé par les journaux des pays les plus avancés que les nôtres; pays desquels nous empruntons tout, même les moyens d’expression.

    Vous témoignez une fois de plus d’un manque de hauteur d’esprit pour ne pas reconnaître l’importance de reportages réalisés par les occidentaux, comme ce journaliste qui fait ce que n’aura osé aucun congolais, se rendre chez Ntoumi à un moment où il y avait une certaine marge de liberté de circulation.

    Sauf à être féticheur ou lecteur de boule de cristal, vous n’avez aucun moyen de pouvoir justifier à travers les différents commentaires, ou récit du journal, la distinction entre ceux qui ont vécu la guerre ou non.

    Je suis l’un des témoins des atrocités commises par les hommes de Ntumi dans le Pool, pour avoir perdu des membres de ma famille.

    Si vous n’avez jamais entendu parlé de la déforestation de Bangou, allez à Bacongo, au marché commmission et renseignez-vous pour savoir si les véhicules de Ntumi, avec des « rastas»à bord ne venaient pas vendre du charbon.

    Par ailleurs, je tiens une fois de plus à rappeler que les jeunes qui sont enrôlés dans ces milices ninjas sont quelque fois nos proches (parents, amis ou connaissances).

    Autre signe de pauvreté d’esprit, vous ne retenez que ce que vous qualifiez de ragots, alors que l’auteur de l’artIcle évoque le fait messianique qui fait aussi l’objet des débats ici.

    Nous avons la preuve que plusieurs personnes se font passer pour des érudits par le simple fait de critiquer un monstre comme Sassou, dont l’incompetence et la cruauté saute même aux yeux des nouveaux.

    Il reste que le travail de ruse et de manipulation de Sassou atteint des esprits comme Bukulutu qui préfèrent occulter la dangerosité d’un homme comme Ntumi dont personne ne veut au Pool, sauf les savants de bistrot et cyber-politiciens de la diaspora.

    Les vrais fils du Pool, vivant au Congo et connaissent bien la réalité du terrain classent Ntumi dans la même catégorie de cruauté que Sassou.

    Le reste c’est de la masturbation des cyber-politiciens en mal d’inspiration.

    Ntumi doit être exfiltré du Pool. Il mérite le même sort que Sassou.

    Comme dit la bible, le bon pasteur, c’est celui qui donne la vie pour ses brebis et Ntumi fait l’inverse.

    Même du point de vue des « ragots » de la bible, il est loin de s’en sortir.

  20. mwangou dit :

    Ta Pascal Malanda! Vous avez surement des raisons objectives de vous emportez. Ceci étant, je ne ferais pas votre jeu qui consiste à dénier aux autres leur lieu de résidence. J’ai cru vous lisant, que vous tenez à débusquer, à savoir qui je suis, si je suis du Pool, ou si je suis devant mon écran depuis un lieu qui est tout sauf le Pool ou le Congo… Vous m’invitez à aller voir les habitants des villages Soumouna et autres pour savoir je ne sais pas trop quoi. Puisque vous m’y invitez, je porte à votre actif que ces populations qui paraissent souffrir du messianisme ne sont pas seulement à partir de Soumouna, mais de Burikayenga, juste après Kelekele (NgangaLingolo).
    Vous vous referez aux travaux de Balandier et de Kouvouama, pour dire que ce fait social est si imprégné dans cette partie du Congo, qu’il est dangereux… Merci quand même d’avoir dit et précisé que le danger au Congo, c’est sassou. Cette idée m’a mis hors jeu…Mais vous revenez plus loin dans l’autre post, pour vous en prendre au messianisme dans le Pool en citant Nkombo l’évêque…
    Que des études aient été menées sur ce fait, ne m’intéresse pas aujourd’hui. Parce que, ce qui arrive à la région du Pool aujourd’hui, n’est pas du à ce messianisme. A moins d’insinuer que les laris avaient projeté de prendre le pouvoir par la force et que pour ce projet, ils avaient contacté et magnifié les qualités « messianiques » de Ntumi. Sinon, je ne vois pas vraiment en quoi le messianisme chez les laris leur serait si fatal aujourd’hui.
    A partir des références que vous évoquez, je me dis que vous êtes sous le charme de certains écrits. Comme dans le post qui a essayé de redresser certains manquements historiques sur les assassinats tant évoqués pour dire que sassou ne tue pas que des sudistes, il a raison, je dirais ici qu’après la conférence nationale de 1991, bien qu’on ait exhibé la démocratie comme la nouvelle donne politique, il n’y a que dans le Pool où un non ressortissant du Pool a été élu député. Et pas quel non ressortissant ! Ma question serait quelle est la place du messianisme dans ce vote?
    Si dans votre village, vos parents faisaient des prières pour qu’un messie arrive pour les libérer, et qu’ils ont trouvé en Ntumi, ce messie, ça ça vous regarde. Mais les habitants de Soumouna n’avaient jamais fait de telles prières et en tous les cas, n’avaient jamais pensé à Ntumi comme ce messi… Je suis de Taba que vous n’avez pas cité, peut-être parce que vous ignorez l’existence de ce village. Les raisons pour lesquelles Ntumi s’est installé dans ce village, lui seul les maîtrise. Les habitants de Soumouna n’avaient pu en dire quoi que ce soit, lui étant armé.
    Pour terminer, le fait qu’après Matsoua il y a eu le matsouanisme, cela n’est pas suffisant pour parler du messianisme chez les laris. Démographiquement, que représente ce mouvement chez les laris? Rien, très marginal, doublé par le ngunzisme, et par Luzolo Amour par exemple. Que dit ce mouvement, que Matsoua reviendra, mais sous quelle forme? Pour les matsouanistes que j’ai côtoyés, C’est bien du retour de Matsoua qu’il s’agit, puisqu’il n’est pas mort, et il ne s’agit pas d’une métaphore, telle que ce retour attendu pourrait s’accomplir par une réincarnation. Ce qui signifierait que ceux qui se prennent pour ce messie ne le seront jamais; du reste, c’est pour cela que Youlou n’a jamais été vu comme ce messie et que le matsouanisme ne l’a jamais accepté.
    De même, de quoi voulait être libérés les laris ou les matsouanistes? la libération prônée, attendue, était/est de la culture du colon et du colonialisme. D’où pour les matsouanistes, Youlou était un représentant du colon et qu’il fallait le combattre. Cela n’a rien à voir avec le pouvoir de qui que ce soit sauf d’être représentant du colon. C’est sur cette base idéologique forte et fort noble que des non laris ont adhéré à ce mouvement. Et, sauf à reconsidérer les choses, nous sommes tous d’accord qu’il n’y a pas plus fort représentant du colon que le tyran sassou nguesso qui a massacré à Ikonongo, qui a massacré dans le Pool et qui massacrerait partout où s’élèverait la moindre contestation de ses méthodes de gouvernement. Merci.

  21. David Londi dit :

    Une précision et une mise au point : je ne pense pas que ce genre de débat fasse avancer la lutte par conséquent, je souhaite le clôturer par ce dernier post sur le sujet. Mon souci central et mes préoccupations sont tournés vers les voies et moyens nécessaires pour désintégrer la dictature de Sassou.

    « L’étymologie des termes « Messie » et « messianisme » (hébreu : mâshîakh ; grec : christos – l’oint ; latin : messias) semblerait montrer que l’Occident a connu le personnage et la doctrine qu’ils désignent sous l’influence d’Israëlet du christianisme (le christianisme est la religion du christos). Cependant, les idées et les faits recouverts par ces mots dépassent largement l’aire judéo-chrétienne. Ainsi le messianisme recouvre en réalité deux concepts distincts : un concept théologique normatif lié à la proclamation de l’unicité messianique du fondateur du christianisme, tous les autres personnages messianiques étant classés comme prémessies ou faux messies ; un concept sociologique comparatif appuyé sur une population de situations dans lesquelles un personnage fondateur d’un mouvement historique de libération socio-religieuse s’identifie ou est identifié à une puissance suprême « émettant » sur l’ensemble de l’histoire des religions comme des sociétés »

    M’appuyant sur cette bonne définition d’Encyclopedia Universalis, je conclus que tous les Juifs et tous les Chrétiens messianistes. Les études europeano-centrées qui tentent à enfermer le concept de résistance des peuples opprimés dans une sorte de messianisme ne peuvent pas faire partie des éléments qui forgent mes convictions. Pour la raison essentielle que toute mon organisation de militant oppose le rationnel à l’irrationnel et la raison au dogme. Pour moi l’irrationnel est insaisissable et donc inexpugnable. Aucune étude ne montre que 100 % de la population soutient Ntumi. Rien donc n’indique qu’il est une figure tutélaire du Pool. Nous sommes dans un contexte objectif dont nous connaissons toutes les contradictions avec des protagonistes qui ont des intérêts ou des positions à défendre. Ceci est facile à démontrer. C’est ce que ce que je m’efforce à faire tout au long de mes posts. Le seul moteur de Sassou depuis 1970 (date à laquelle il entre au PCT comme responsable de la sécurité) est d’éliminer progressivement et méthodiquement toutes les résistances avérées et non avérées pour arriver au pouvoir et installer une dynastie pour pérenniser son œuvre. Son parcours est semé de pogroms et génocides (Kinganga, Diawara, Ngouabi, Massamba Débat, Biayenda, le premier génocide d’Ikongono (frère Okombi, J’ai toujours mentionné ceci, relisez-moi), des assassinats d’Owando, les deux génocides du Pool (Projet Mouebara). Ntumi est né milieu des années 60, le projet de Sassou était déjà déployé depuis 1970. Sassou utilise des événements, des circonstances pour dérouler son projet. À l’époque du socialisme triomphant, il utilisait l’argument massu de « réactionnaires » pour éliminer ses opposants. Après la chute du mur de Berlin, il s’est transformé en démocrate et utilise des termes du genre : « Atteinte à la sûreté de l’Etat ou Rébellion » mais l’objectif reste le même. Il ne faut pas juger Sassou en chaussant plusieurs paires de lunettes mais la même depuis plus de 40 ans pour mieux scanner toute son histoire politique et comprendre la profondeur et l’étendue de ses crimes contre l’humanité. Il est, en effet, évident qu’il faut bien connaître son ennemi pour avoir une chance de victoire contre lui (Sun Tzu, l’Art de la guerre). Ceci est ma seule préoccupation. Le reste n’est que l’écume des jours et divertissement !

  22. Paul Massina dit :

    Mr Malanda, votre constat traduit le fait politique, sociologique…congolais qui au demeurant laisse sur un goût d’inachevé.
    1-Politiquement c’est quoi le « fait Ntumi » pour la région du Pool qu’on ne saurait différencier décemment de la communauté constitutive de la mosaïque ethnique congolaise, si on veut, la Nation congolaise?
    2-Sociologiquement et socialement quels en sont les conséquences de ce « fait Ntumi » pour les congolais sur le plan global?
    3-Le pouvoir en place a t-il résolu ses propres contradictions au plan national et international ou s’engage t-il dans une cabale malicieuse, aveu d’un échec patent…quand même?
    Le problème d’un pays quel qu’il soit est avant tout celui de la classe dirigeante dans la vision et l’orientation qu’elle impose au pays (cas d’une dictature) au gré de ses priorités (maintien du système de pouvoir) et le reste des composantes (soumises par la force) de la société. Le « fait Ntumi » dans ces conditions apparaît comme une insoumission d’une frange de la composante (soumise) de la société, dans un processus de revendication de droits à l’existence en tant que composante à part entière de la société et non de seconde catégorie. Tout le problème se situe à ce niveau; le « fait Ntumi cristallise les contradictions de la société congolaise. Va t-elle (société) avancer, stagner, reculer ou sombrer d’un seul trait ?
    Alors question: Mr Malanda, pensez-vous que le « fait Ntumi » est inutile bien qu’ayant interpellé voir conscience ou que ce dernier est une justification historique dont la séquence place la dictature devant ses propres contradictions, donc non inutile?
    Deuxième question: la crédibilité d’un gouvernement qui est une construction d’image telle qu’elle est perçu a l’extérieur (sur le plan internationale) s’est t-elle (image) renforcée avec le « fait Ntumi »?

  23. Paul Massina dit :

    Lire « …interpellé votre conscience » et non voir conscience. Merci

  24. Mark dit :

    @ Ta Malanda

    Vous dites

    @Bulukutu,

    Votre question illustre la pauvreté d’esprit des africains qui sont incapables de faire un travail de recherche à la hauteur de celui réalisé par les journaux des pays les plus avancés que les nôtres; pays desquels nous empruntons tout, même les moyens d’expression.

    Jaimerai que vous restiez dans un cadre congolais que de penser que les journaux des pays les plus avancés auraient raison sur tous les plans. Penser ainsi c’est faire preuve d’un déficit intellectuel. Je peux vous confirmer que ces journaux des pays avancés sont porteurs de ce que TRUMP appelle par FAKE NEWS. Ils disent ce qui les arrange et ne disent pas ce qui ne les arrange pas. Ils sont source de divisions et de conflits à travers le monde. On y trouve assez de mensonges. Si un congolais vous apporte un temoignage sur ce qu’il a vécu dans le pool, allez vous refusez et accepter ce que le blanc a carricaturé au sujet de la situation du pool dans un journal? N’est ce pas les mêmes journaux des pays avancés qui disaient que Madame Clinton allais gagner l’élection présidentielle aux USA? L’affaire Fillon, n’est ce pas les même journaux? Poser la question au canard Enchainé, quand est ce que Fillon ira en prison, aucun de ces journalistes vous repondra. Une fois de plus, restons dans notre cadre congolais et évitons de croire à ce que disent ces putains des blancs. Ne nous sous estimons pas. Nous avons des valeurs. Nous avons des talents. La merde de nos dirrigeants donnent l’impression que l’Afrique serait le berceau des idiots, ce qui n’est pas le cas. Ce sont nos dirrigeants qui sont idiots. Comme dans tous les debats, j’ai toujours eu des contradictions avec notre frere BULUKUTU. seulement, il n’est pas question de l’insulter ici. Ne pas faire ce que nous reprochons au diable Sassou. Laissons les gens s’exprimer. Quand on veut aller vers un public, il faut accepter le POUR et le CONTRE, les ADMIRATIONS et les CRITIQUES. En passant je vous remercie pour vos articles et interventions dans ce précieux site de Congo Liberty.

  25. Anonyme dit :

    On peut parfaitement appliquer à sassou la citation de DE GAULLE lorsqu’il disait “Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.”.
    sassou n’a pas d’amis il ne voit que ses intérêts il manipule les gens et utilise les gens, les événements en fonction des circonstances.

  26. alerte generale dit :

    SASSOU NGUESSO ET SES COMPLICES DU POOL : LES LARIS-KONGOS ONT-ILS UN PENCHANT INNÉ A LA TRAÎTRISE ? https://www.youtube.com/watch?v=TlWsmuBZ28A

  27. Val de Nantes , dit :

    @Mark, grosse validation. Attention ,aux Genèses dictatoriales .
    Sachant pondre des articles , et en supporter aussi les divergences de vue .

  28. Pascal Malanda dit :

    Cher Mwangou

    Vous dites:

    « Ta Pascal Malanda! Vous avez surement des raisons objectives de vous emportez. Ceci étant, je ne ferais pas votre jeu qui consiste à dénier aux autres leur lieu de résidence. J’ai cru vous lisant, que vous tenez à débusquer, à savoir qui je suis, si je suis du Pool, ou si je suis devant mon écran depuis un lieu qui est tout sauf le Pool ou le Congo… »

    Je crois qu’il y a une petite confusion. Les propos ci-dessus ne sont pas de moi, mais plutôt de Ta Malanda. Vous aurez bien compris que nous sommes deux Malanda sur ce plateau. J’espère que mon homonyme vous apportera sa réponse.

    Pour ma part, je n’ai aucun intérêt à savoir où habite tel ou tel autre internaute. Je suis dans un débat d’idée et je respecte l’anonymat des intervenants sauf s’ils se livrent à des menaces gratuites ou des injures gratuites. Quoique concernant les injures, j’ai appris à les ignorer.

  29. alerte generale dit :

    « Stephano Ngaboula  » DIT : Le Congo est avant tout dans une crise de civilisation. L’Etat est contrôlé par des personnes issues d’un environnement qui n’a jamais dépassé le stade de société tribale, avec comme principales valeurs les fétiches, le sacrifice humain, la ruse et la paresse.

    Ces mbochis ne font que reproduire leur culture d’origine au niveau de l’Etat, en se faisant accompagner par des collaborateurs venus de tout horizon du Congo, pour donner l’illusion d’unité nationale. Dans des moments de crise comme actuellement, cette solidarité ethnique a tendance à céder la place à un recentrage familial de la structure de gestion du pouvoir vouée à l’échec.
    SASSOU NGUESSO ET SES COMPLICES DU POOL : LES LARIS-KONGOS ONT-ILS UN PENCHANT INNÉ A LA TRAÎTRISE ? http://congo-objectif2050.over-blog.com/2018/01/sassou-nguesso-et-ses-complices-du-pool-les-laris-kongos-ont-ils-un-penchant-inne-a-la-traitrise.html

  30. Ta Malanda dit :

    Bien que Sassou soit le premier responsable de la situation chaotique du pays, l’on ne saurait passer sous silence le rôle des accompagnateurs de circonstances et catalyseurs de tout bord , dans cette entreprise de démolition du Congo en général et du Pool en particulier.

    De ce fait, la cas Ntumi, habilement exploité par Sassou, en sa qualité de maitre de la ruse mérite d’être mis en évidence, pour éviter sa reproduction à l’identique, lorsqu’il la nature aura décédé de l’effacer de la carte de la scène du jeu macabre.

    Au coté des acteurs qui veulent se focaliser sur la cas Sassou, soufrez qu’il puissent y a avoir quelques récalcitrants, plus représentatifs de l’esprit des population du Pool, qui, par expérience personnelle, refusent de choisir entre la peste Sassou et le cholera Ntumi.

    Ntumi est une métastase du cancer Sassou et n’aurait être épargné du fait que le diable a commencé à sévir avant la venue des anges de ténèbres.

    Pour revenir au débat sur le messianisme que l’on veut aussi occulter, je retiendrai quelques ragots issus de différents ouvrages ou faits historiques connues par ceux qui s’intéressent à l’histoire.

    Exemples précis et non contestable.

    André Grenard
    Le matsouanisme conserve son importance politique lors de l’instauration de l’autonomie des territoires et fera l’objet de tentatives de récupération en particulier celle de l’abbé défroqué amateur de soutanes dessinées par les grands couturiers parisiens, Fulbert Youlou , qui se prétendra être une réincarnation de Matsoua jusqu’à ce que de violentes échauffourées entre ses partisans et la matsouaniste mette un terme à l’aventure.

    Emmanuel N’ganga : Emmanuel N’ganga : Il se déclare grand pape du matsouanisme et fait édifier la cathédrale de N’Galoumbouna (1947)

    N’Zougou et Koussakana : : Ils organisent le pèlerinage du « chemin de croix de Matsoua ». Ils veulent créer une église congolaise nationale vouée à Matsoua et reconstituer l’ancien empire du Kongo partagé entre trois colonisateurs.

    Victor Blaise Wamba : Alias Wambert Saint Fieffé de Bakongo : Ancien vagabond il prétend avoir rencontré “spirituellement” mais à Paris(?)Jésus et Matsoua. Il va faire sa petite fortune en vendant à prix d’or (2500 Francs CFA) des manuels Dalloz et des Bibles qui lui auraient été confiés par Matsoua en personne (Spirituellement ). Il voulait que soit instauré un gouvernement dirigé par Matsoua.

    Pierre Kinzonzi : Ex militaire compagnon de Matsoua et déporté au Tchad il fonde son église. Entouré de 12 apôtres ( six femmes, 6 hommes) il s’enferme dans sa case-église où il passe son temps à lancer des édits. Il extorque des fonds à ses fidèles pour financer les négociations diplomatiques de Matsoua avec de Gaulle. Il interdit d’avoir recours à la médecine et de prendre une carte d’identité sauf si elle est signée de Matsoua. Il veut lui aussi un gouvernement dirigé par Matsoua dont il serait ministre de la justice.

    Prosper Koussankana : Son objectif est la création du grand Congo, mai il autorise que ses fidèles payent les impôts et possèdent une carte d’identité.

    Simon Zéphirin Lassy : Ex marin il entend les appels de Jésus en 1947. Il demande la destruction des fétiches, il désenvoute contre rémunération et soigne à l’eau bénite et aux prières. Il s’attaque aux missionnaires étrangers qu’il accuse d’avoir perverti le message de Jésus et demande que les hôpitaux soient boycottés. Le lassysme ou n’zambi-bougie et reconnu religion officielle en 1960.

    M’Bemba et Massamba : Se prétendent fils de Matsoua. Ils annoncent la proximité de la fin du monde, et de l’urgence d’adhérer à l’église noire pour aller au ciel. Orphelins abonnés à la fréquentation des bars, ils passent au tribunal en 1948 pour escroquerie.

    B. Kolélas semble donc se présenter ici comme l’Élu qui tient sa légitimité, pour reprendre une de ses expressions, du « Dieu vivant de nos ancêtres ».
    Et des journalistes, bien intentionnés à son égard, de le situer dans la continuité des grandes figures messianiques du bassin du Kongo : « Bernard Kolélas est le seul leader politique de chez nous dont le charisme s’abreuve dans le messianisme… il est le continuateur d’une œuvre longtemps débutée par Kimpa Vita22, Kimbangu, Matsoua André, Fulbert Youlou et maintenant Bernard Kolélas »
    C’est incontestablement les images de l’abbé Fulbert Youlou, le premier président du Congo, et de Matsoua, le messie d’origine lari, comme Kolélas et Youlou, natif de la région administrative du Pool, qui sont les plus étroitement associées au personnage de Kolélas. D’ailleurs, pendant la campagne présidentielle, ce que l’on pourrait appeler les sections locales de soutien à Kolélas dans les quartiers de Brazzaville, affichaient les portraits de Youlou et de Matsoua
    Les mouvements messianiques ne sont uniquement pas une réalité sociologique des Ne Kongo de la RDC. Ils existent également à l’autre rive. En effet, en République du Congo Brazzaville, le même type de message se développe. Il est l’œuvre d’André Gérard Matswa, chef de fil du matswanisme.
    L’imaginaire autour de ce Messie a donné naissance à une conscience collective et active de mobilisation et de protestation. Ce mouvement est repris actuellement dans la politique de Kolélas et du pasteur Ntumi dans la région du pool.

  31. Pascal Malanda dit :

    Cher Paul Massina

    Voici ma réponse aux questions que vous posez.

    1-Politiquement c’est quoi le « fait Ntumi » pour la région du Pool qu’on ne saurait différencier décemment de la communauté constitutive de la mosaïque ethnique congolaise, si on veut, la Nation congolaise?

    Je n’ai rien contre le messianisme, même celui de Ntumi, tant qu’il se cantonne à la sphère religieuse. Je suis respectueux de la liberté de culte. J’aime bien les cantiques des Nsilulu. L’ennui c’est lorsque Ntumi prend des armes pour prétendre défendre les populations du Pool en poursuivant un objectif totalement flou. Sa lutte se concentre dans le Pool et les pertes humaines et matérielles aussi. Ntumi n’a jamais réellement menacé le pouvoir de Sassou, sinon il aurait pris le pouvoir en 1998. Il n’y a qu’à écouter les déclarations (certes résultant d’une grande amertume) de Ntsourou. Elles sont disponibles sur le net. Plus grave encore, Ntumi fait un préjudiciable mélange de genres. Si cela ne dépendait que de lui, Ntumi transformerait le Congo en une théocratie à l’iranienne. J’exagère pour montrer les dérives auxquelles nous sommes exposés.

    On a déjà une Oyocratie qui dure 33 ans, je ne souhaite pas me retrouver sous une théocratie pendant des décennies. Je suis déjà dans l’après-Sassou et je pointe tous les risques.

    2-Sociologiquement et socialement quels en sont les conséquences de ce « fait Ntumi » pour les congolais sur le plan global?
    Ntumi est un exemple parmi tant d’autres. Il y a eu des prophètes au Congo. Lasy Zéphyrin, Malanda Victor, Ndoundou Daniel et Simon Kibangou de l’autre côté du fleuve. Tant qu’ils restent dans leur rôle religieux, pas de problème. La moindre incursion dans le domaine religieux aboutir aux catastrophes genres Nsilulu, et Bundu dia Kongo.

    3-Le pouvoir en place a t-il résolu ses propres contradictions au plan national et international ou s’engage t-il dans une cabale malicieuse, aveu d’un échec patent…quand même?

    Le pouvoir en place ne peut plus résoudre ses contradictions qui ont atteint une phase aiguë. Les déballages des différents membres du clan au pouvoir sont la preuve d’une déliquescence irréparable. Tenter d’utiliser Ntumi ou quiconque d’autre est une fuite en avant. La seule solution est une démission.

    Vous dites :
    « Mr Malanda, pensez-vous que le « fait Ntumi » est inutile bien qu’ayant interpellé voir conscience ou que ce dernier est une justification historique dont la séquence place la dictature devant ses propres contradictions, donc non inutile? »

    Le fait Ntumi est une catastrophe nationale, mais avant tout une tragédie pour le Pool. Un an et demi de gâchis. Si Ntumi avait chassé Sassou du pouvoir, ses supporters auraient au moins crié victoire en justifiant les sacrifices du Pool comme énorme prix à payer pour la victoire. Mais à quoi assiste-t-on aujourd’hui ? Que les supporters de Ntumi aient la décence de reconnaître qu’ils se sont trompés. Nous avions montré l’impasse dans laquelle ils s’étaient jetés. Sauf à affirmer qu’ils étaient de connivence avec Sassou et que la mission étant terminée (étouffer toute insurrection suite au hold-up électoral de 2016) on peut se lancer à un simulacre d’accord pour recommencer plus tard si besoin se pose. C’est un pas que je n’ose pas franchir.

    Vous dites :

    Deuxième question: la crédibilité d’un gouvernement qui est une construction d’image telle qu’elle est perçu a l’extérieur (sur le plan internationale) s’est t-elle (image) renforcée avec le « fait Ntumi »?

    Quelle crédibilité peut avoir le gouvernement d’un pouvoir illégitime et illégal ? Ceux qui comptaient sur la guerre du Pool pour médiatiser la crise du Congo sont à leur frais. La communauté internationale est une vue d’esprit. Elle réagit à la carte, en fonction des intérêts des puissants. Le Pool a été sacrifié pour rien. C’est ma conviction. Je peux me tromper.

    Le Congo ne sera sauvé que par la volonté commune de tous ses enfants. Et dans ce combat, le messianisme n’a pas sa place, sauf pour les apprentis Ayatollahs congolais.

  32. Pascal Malanda dit :

    Ta Malanda

    « L’imaginaire autour de ce Messie a donné naissance à une conscience collective et active de mobilisation et de protestation. Ce mouvement est repris actuellement dans la politique de Kolélas et du pasteur Ntumi dans la région du pool. »

    Tout est dit dans ce brillant résumé de la tragédie du Pool. Il y a des gens qui se sentent insultés par ce constat terrifiant. Nous avons le devoir de surmonter ces dérives qui constituent un véritable frein au développement du pays. D’ici peu, nous aurons le messianisme d’Oyo. Sassou disparaitra et il reviendra dans 20 ans achever son œuvre. Il était déjà parti en 1992 et revenu en 1997. Jamais 2 sans 3. Cette fois, il reviendra sous la forme du messie d’Oyo. Quand un peuple reste ancré dans l’animisme en plein XXIIème siècle, il y a de quoi désespérer.

  33. Anonyme dit :

    On n’est en pleines séances de psychothérapie de groupe.

  34. ANONYME dit :

    Je suis à peu près d’accord avec l’auteur de l’article, le chef rebelle est responsable de la situation, ne pas le dire serait faire preuve d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Pour quoi les miliciens ninjas ont ils repris les armes ? Un tel comportement nihiliste est étrange et pour cause. taah n’toumi (un cadre politique du Pool doublé d’un pasteur) n’a jamais été élu, nul part dans aucune localité de la région, ni n’était candidat à l’élection présidentielle. Il n’y avait aucune raison valable d’entrainer la jeunesse pooloise, dans une énième aventure politico-messianique sans issue. Non, le Congo a besoin de la paix, sur l’ensemble du territoire national. L’heure du dialogue est venu, je demeure optimiste quant à la suite des événements, surtout après la signature de l’accord de cesser le feu entre le gouvernement et les représentants du CNR (les gaullistes francais jaloux de leur histoire sur la Résistance fantasmatique au nazisme apprécieront l’affront fait à l’oeuvre de Jean Mouuulin) qui se veut un parti républicain à vocation nationale. Des libres penseurs y voient une furtive tentative d’imitation du BDM, l’ex-BDK rdcéen, mais là n’est pas le sujet. Quoiqu’en matière de sectarisme, Mwanda N’Sémi que je reconnais malgré tout etre un grand leader noir aux discours faussement panafricains n’a rien à envier, à son alter ego d’en face. Fort heureusement, le CFCO n’a subit aucune attaque à la noix de palme « n’dika »; l’arme favorite des makiéssas (les équivalents kinois des n’silouuulous) étant réputée plus destructrice que la dynamite industrielle pimentée. Le processus de développement socio-économique du pays repartira donc plus vite, sur des bons rails entièrement réhabilités par les services de l’Etat, dans un court laps de temps.

  35. dgfip dit :

    « L’imaginaire autour de ce Messie a donné naissance à une conscience collective et active de mobilisation et de protestation. Ce mouvement est repris actuellement dans la politique de Kolélas et du pasteur Ntumi dans la région du pool. »

    Les deux Malanda sont à côté de la plaque.

    Je serais d’accord avec euxsi le concept « MESSI » englobe L’autorité politique suprême du Royaume Kongo car c’est depuis la destruction de ce Royaume que les Kongos sont à la recherche de leur identité depuis detruite. De maniere inconcsiente les Kongos sont à la recherche de leur passé glorieux. Les travaux de Bundu Dia Kongo sont en cela edifiants. Ramener ceci aux Kolelas et Ntumi est la preuve d’une meconnaissance historique des Malandfa

  36. BULUKUTU dit :

    Désolé de faire avancer le débat sur ce sujet, mais je ne peux pas laisser passer ce tissu d’insultes qui est la marque des émotifs et non du raisonnement.

    @ Ta Malanda.

    Vous dites. Votre question illustre la pauvreté d’esprit des africains qui sont incapables de faire un travail de recherche à la hauteur de celui réalisé par les journaux des pays les plus avancés que les nôtres; pays desquels nous empruntons tout, même les moyens d’expression.

    Je répond: complexe d’infériorité qui discrédite votre propos. Au passage, en m’insultant vous vous insultez en parlant de la pauvreté « d’esprit des africains ». Besoin de thérapie sans doute.

    Vous témoignez une fois de plus d’un manque de hauteur d’esprit pour ne pas reconnaître l’importance de reportages réalisés par les occidentaux, comme ce journaliste qui fait ce que n’aura osé aucun congolais, se rendre chez Ntoumi à un moment où il y avait une certaine marge de liberté de circulation.

    Je répond: Vous croyez vraiment que ces journaux disent tout le temps la vérité surtout? Avez-vous au moins essayé de croiser vos sources d’informations pour avoir une grille d’analyses complète sur les événements? Si mon point de vue vous irrite a ce point, tant pis! Par contre, essayez de me convaincre sans insulte, juste pour voir.

    Autre signe de pauvreté d’esprit, vous ne retenez que ce que vous qualifiez de ragots, alors que l’auteur de l’artIcle évoque le fait messianique qui fait aussi l’objet des débats ici.
    Je répond: Vous voulez parler du messianisme chez Kongo-Lari, c’est simple, je n’y crois pas. C’est un amalgame qui est jeté sur toute une population sans preuves réelles. Donc, je rentrerai pas dans ce débat.

    Nous avons la preuve que plusieurs personnes se font passer pour des érudits par le simple fait de critiquer un monstre comme Sassou, dont l’incompetence et la cruauté saute même aux yeux des nouveaux.

    Je répond: Ce n’est pas un concours de rhétorique. Pas besoin d’une tribune virtuelle pour cela, mais peut-être que vous parlez de vous. Ce n’est pas parce qu’on remet en question votre raisonnement qu’on est pour Ntumi. Votre vision manichéenne du débat en dit long sur votre conception de la démocratie. Soit on est pour, soit on est contre,… Drôle de vision pour quelqu’un qui prétend aimer les joutes verbales?! Si vous pensez avoir raison sur Ntumi, seul le temps nous le dira. Pour l’instant, vous n’avez pas le monopole de la raison.

    Les vrais fils du Pool, vivant au Congo et connaissent bien la réalité du terrain classent Ntumi dans la même catégorie de cruauté que Sassou.

    Je répond: Qui êtes vous pour décider de celui qui est un vrai fils du Pool, de celui qui ne l’est pas? On se plaint du Préfet-zident, mais il semble qu’il ait fait de nombreux petits?

    Comme dit la bible, le bon pasteur, c’est celui qui donne la vie pour ses brebis et Ntumi fait l’inverse.
    Même du point de vue des « ragots » de la bible, il est loin de s’en sortir.

    Je répond: Je ne crois pas à la bible. Ce n’est pas mon livre de chevet. Allez voir le récit de l’empereur Constantin qui fit écrire le nouveau testament de la bible, et la dole papale du 15° siècle.

  37. BULUKUTU dit :

    Désolé de ne faire avancer ce débat, mais je ne peux pas laisser le tissu d’insultes dont je suis l’objet d’un certain Ta Malanda Schyzophrénique.

    Votre question illustre la pauvreté d’esprit des africains qui sont incapables de faire un travail de recherche à la hauteur de celui réalisé par les journaux des pays les plus avancés que les nôtres; pays desquels nous empruntons tout, même les moyens d’expression.

    Je répond: Complexe d’infériorité qui discrédite votre propos. C’est une attaque en règle, qui vous est également destinée, puisque vous parlez des africains. Sauf, si vous n’en êtes pas un?!

  38. Ta Malanda dit :

    @BULUKUTU, tout votre parcours sur ce site se résume à l’évocation du préfet zedent qui serait l’explicaton du tout les maux du siècle.

    Autrement, avec un esprit plus perspicace, vous nous auriez épargné de ce genre d’âneries digne des débats de cours de récréation :

    « Je répond: Qui êtes vous pour décider de celui qui est un vrai fils du Pool, de celui qui ne l’est pas? On se plaint du Préfet-zident, mais il semble qu’il ait fait de nombreux petits?»

    À quel âge peut on commencer à distinguer le fait de revendiquer des origines, de reconnaître l’existence d’une opinion dominante dans un environnement que l’on fréquente?

    À quel ah peut-on commencer à distinguer le fait d’avoir un doute, d’avoir des réserves sur une opinion avec la faculté ou le droit de prendre de décision pour autrui?

    Pour terminer, sur le plan factuel, vous êtes à côté de la plaque pour ne pas être en capacité d’apporter de nouveaux éléments au débat, à par la fameuse expression à deux balles.

    Sur le plan analytique, c’est aussi pauvre qu’un Sassou sans note écrite par un conseiller.

    Les plus grands philosophes qui ont théorisé sur la religion ne sont pas tous des croyants. Un intellectuel doit être en capacité de replacer les éléments dans leur contexte d’emergence pour tenter de trouver une explication.

    Il se trouve que le personnage de Ntumi ne peut être analysé sans la prise en compte de ce qu’il est censé représenter.

    Moralité, de par expérience professionnelle, il y a une chose que je peux reconnaître la possibilité de décider, c’est celle d’attrIbuer des notes à partir des éléments de réflexion.

    Je dirais donc en dessous de la moyenne mon cher Bulukutu, avec un niveau assez proche de Val de Nantes qui semble être dépassé par les événements.

    Je vous suggère, pour votre culture, de faire un tour en librairie, au rayon religion, pour voir si tous ceux qui sont intéressés par le sujet sont des croyants.

    Heureusement qu’il y a des hommes comme mon frère Pascal Malanda qui gardent encore un peu de lucidité, dans ce monde hanté par un président qui tend à rabaisser tout le monde à son niveau de raisonnement.

  39. BULUKUTU dit :

    @ schizophrénique Ta Malanda. Vous dites. tout votre parcours sur ce site se résume à l’évocation du préfet zedent qui serait explication du tout les maux du siècle.

    Je répond. Il n’y a que vous qui n’êtes pas contre le préfet-zident, monsieur le maître d’école donneur de leçons qui en plus croit pouvoir distribuer des notes à tout le monde. Qui a besoin d’une tribune pour se faire passer pour un érudit? Votre fixation sur Ntoumi vous fait même oublier l’objet du combat qui est mené par la majorité de ceux qui interviennent sur ce site. Lisez bien l’entête de ce site. Il est écrit: POUR UN CONGO LIBRE ET DÉMOCRATIQUE: SASSOU NGUESSO DOIT PARTIR. Ce n’est pas de moi vous l’aurez compris.

    Vous dites. Pour terminer, sur le plan factuel, vous êtes à côté de la plaque pour ne pas être en capacité d’apporter de nouveaux éléments au débat, à par la fameuse expression à deux balles.

    On a le droit de refuser un débat orienté, teinté d’anathèmes, que l’on trouve absolument risible et mal posé. De ce fait, je n’ai absolument rien à vous prouver sur le fait religieux. Par contre, vous, vous avez des choses à prouver en véhiculant de fausses idées sur le prétendu messianisme des Kongos-Laris. Bref, des Foutaises.

  40. Paul Massina dit :

    Mr Malanda, la trajectoire d’un concept en politique ne saurait avoir une interprétation mécanique ou mathématique. Par moment, la complexité des phénomènes politiques ne trouve dénouement qu’à l’épreuve du temps.

    Je ne pense pas qu’il faille ignorer la contribution de l’église dans le combat populaire en quête de liberté publique. L’église a eu une influence certaine dans la chute du pouvoir communiste dans les pays de l’Est à l’époque soviétique ( rôle éminemment haut du Pape Jean Paul II) à coté de la déliquescence des fondements du communisme. On peut aussi constater que le pouvoir n’est pas revenu au clergé ensuite.

    S’agissant de la lutte pour la conquête des droits civiques aux USA, l’église à joué un rôle et pas des moindres pour l’évolution des mentalités. Aujourd’hui encore, l’église continue. Au bout du compte, le pouvoir politique n’est pas revenu au clergé mais l’action de l’église à coté de celles d’autres forces vives a marqué des acquis significatifs.

    L’apartheid en Afrique du Sud m’avait toujours fait penser aux esclaves noirs, enchaînés, réduits à la servitude animale pour leur ôter toute capacité et conscience humaine mais, avec la contribution de l’église, les choses ont basculé.

    Monsieur Malanda, vous faites très bien allusion à la communauté de destin global devenu communauté internationale parce que son vrai rôle a été détourné au profit des puissances dominantes. Vous avez bien compris l’impasse dans lequel se trouve le combat pour faire respecter les règles de jeu politique en RDC. Vous avez bien compris que l’action des forces politiques de l’opposition a montré ses limites devant la violence exprimée en face. Je pense que vous avez aussi bien compris que pour sauver ce qui pourrait l’être encore, l’église est sorti de son rôle pour s’opposer au pouvoir en place, légal ou pas. J’espère qu’il ne s’agit pas d’un baroud d’honneur pour ce brave peuple qui risque très bien de se retrouver dans la situation du peuple burundais, martyr et impuissant.

    Alors monsieur Malanda, lorsqu’on analyse la situation (crise politique) au Congo-Brazzaville, il ya des dits et des non-dits, des entendus et très certainement des sous-entendus…qui montrent quand même qu’un processus est en cours pour la conquête des droits civiques confisqués par la dictature. A ce que je sache, le pouvoir politique a pour siège Brazzaville. Si la situation dans le Pool avait pour motivation la conquête du pouvoir politique, alors cette guerre auraient pour champ de bataille Brazzaville, or ce n’est pas le cas. Aussi, depuis le début le « fait Ntumi » est un fait d’arrière garde, défensif. Ce qui me fait dire que cette crise est une simple justification d’une passe politique dans le contexte des violations des règles de jeu politique ayant conduit à la modification des dispositions constitutionnelles interdites.

    Mr Malanda, je pense que toute comparaison avec le processus d’avènement d’une théocratie au Congo du fait de ce qui se passe dans le pool n’est pas facile à faire. En revanche, je pense qu’il serait hasardeux de se lancer dans une démarche combattant le mal pour la survivance du mal de quelque nature qu’il soit.

    Dans le combat pour la liberté des peuples opprimés, malheureusement, le prix à payer est souvent historiquement lourd, toute proportion gardée. Y’a t-il un choix?

    Alors question: êtes-vous persuadé que le « fait Ntumi » , messianisme ou pas, a les capacités d’imposer un Etat Théocratique (« dictature ») au Congo qui justifierait vos inquiétudes?

  41. Pascal Malanda dit :

    Paul Massina dit :

    « Je ne pense pas qu’il faille ignorer la contribution de l’église dans le combat populaire en quête de liberté publique. L’église a eu une influence certaine dans la chute du pouvoir communiste dans les pays de l’Est à l’époque soviétique ( rôle éminemment haut du Pape Jean Paul II) à coté de la déliquescence des fondements du communisme. On peut aussi constater que le pouvoir n’est pas revenu au clergé ensuite. »

    Entièrement d’accord avec vous. Remarquez que vous parlez d’Eglise, un corps social structuré, organisé, discipliné. Un corps dont le pouvoir au Congo a su et pu acheter le silence. Vous parlez des pays de l’Est, n’oubliez pas le puissant soutien dont jouissaient les oppositions dans ces pays, soutien dont le but fondamental était non pas la libération des Polonais, Hongrois ou autres, mais la chute du communisme. Qui soutient les églises congolaises dans un combat qu’elles ne mènent même pas ? Et ce n’est pas par lâcheté, car les religieux restent tétanisés par un pouvoir capable de tuer un cardinal. Les petites églises de quartier qui ont poussé comme des champignons après la pluie ne sont pas porteuses d’espoir. Bien au contraire, elles sont de juteux business où les pauvres faméliques vont remettre les dernières miettes qui leur restaient au pasteur joufflu qui roule carrosse. Elles sont surtout les relais du pouvoir qui leur souffle le bon mot : Tout pouvoir vient de Dieu. Quant aux messianistes, ils se regroupent dans des sectes mystiques et magico religieuses qui ‘’transforment’’ les noix de palme en obus de mortier. On en rirait à la limite, malheureusement elles causent la désolation dans la région martyre du Pool.

    « Si la situation dans le Pool avait pour motivation la conquête du pouvoir politique, alors cette guerre auraient pour champ de bataille Brazzaville, or ce n’est pas le cas… »

    C’est bien ce que je ne cesse de rappeler depuis le début de cette crise. Si Ntumi voulait prendre le pouvoir, il s’attaquerait à Brazzaville (Talangaï) ou Oyo, fief de Sassou.

    « Aussi, depuis le début le « fait Ntumi » est un fait d’arrière garde, défensif. »

    Là, je suis en total désaccord avec vous. Quelle est cette défense qui s’organise dans sa propre maison ? Si Ntumi était sur une véritable défensive, il aurait réussi à quitter le pays et faire une déclaration pour ôter tout prétexte au pouvoir de transformer le Pool en champ de bataille.

    « Alors question: êtes-vous persuadé que le « fait Ntumi » , messianisme ou pas, a les capacités d’imposer un Etat Théocratique (« dictature ») au Congo qui justifierait vos inquiétudes »

    Ntumi ne pourra pas transformer le Congo en une théocratie pour une simple raison : les 9 autres régions du pays et une grande parties du Pool ne l’accepteront pas. Sassou a réussi à nous imposer une autocratie pendant 33 ans, aujourd’hui il peine à faire monter son fils sur le trône, car la plus grande fronde viendra de ses propres familles, politique (le PCT) et biologique (neveux, enfants, cousins…) qui risquent de se déchirer à mort.

  42. Ta Malanda dit :

    Aucune paix durable n’est envisageable dans le Pool sans un travail s’inspirant des recommandations faites par le FIDH en 2003, après avoir mis en évidence les exactions des milices du pouvoir, mais aussi de celle sous la mouvance de Ntoumi(même sur des populations désarmées).

    Ce rapport préconisait le respecter en toutes circonstances du droit des victimes à la vérité, la justice, la réparation, et de leur droit fondamental à un recours effectif devant une juridiction indépendante et impartiale.

    Or, ces conditions ne peuvent être réunies dans un cadre de justice aux ordres, avec des belligérants qui ont la faculté de s’auto-amnistier pour reprendre une vie normale en toute impunité.

    C’est ce qui explique que l’on puisse encore se poser les mêmes questions plusieurs années après, pour repartir ensuite dans un nouveau cycle d’absolution, ajournant ainsi les forfaits à venir, au gré de l’évolution de la situation politique.

    Pour autant, nous avons l’obligation de garder nos esprits en éveil en continuant le travail d’alerte sur les dangers de la culture d’imputé et de transmutation des bourreaux en agneaux, sous-couvert de cérémonie de lavement de mains ou d’accords farfelus.

    Ce ne sont pas les intellectuels de manioc qui vont changer la donne à avec des commentaires de buvette à « BUNGANDA » ou de dégustation de « BULUKUTU ».

    Le Congo semble être le seul pays au monde où les prétendus scientifiques sont dans l’incapacité d’établir une corrélation entre le « sujet et l’objet ».

    Comment se fait-il que, des intellectuels autoproclamés peuvent s’imager un seul instant faire porter des revendications politiques par un homme présentés comme cité ci-dessous, par différents « ragots ».

    Mais on va où la!

    Il faudra qu’à un moment, celui qui nous a imposé le fameux « préfet zident » nous vienne au secours avec un vaccin contre la « SASSOUITE » ou l’inhibition des facultés mentales du fait d’une dictature aiguë de longue durée.

    1- Journal des pères spiritains :
    Après le départ de Kolélas, les Ninjas se divisent. L’une des factions, appelée « Nsiloulou », est dirigée par Frédéric Bitsangou, alias « Ntumi » (L’envoyé), un ancien féticheur-guérisseur qui soignait les malades mentaux selon des méthodes traditionnelles. La milice Ninja de Ntumi serait, selon certaines sources, formée d’environ 500 combattants en armes et quelques milliers mobilisables. Leur fief est la région de M’Vinza, dans le Pool. Ils obéissent à d’étranges règles qui leur interdisent de porter des chaussures, de serrer la main à une femme et qui se battent torses nus parce qu’ils se disent invincibles.

    2- Rapport FIDH 2003
    Les Ninjas, vivant dans un environnement ou alcool et drogue coulent à flots, même pour leur chef théorique, le Pasteur Ntoumi. En témoigne le peu de succès d’une récente opération de rachat, contre dollars, de mitraillettes auprès des colonels Ninjas. On a peine aussi à discerner leurs réelles revendications politiques.

    Pour rappel, le concernant le phénomène messianique Balandier pense qu’« il faut insister sur son aspect de réponse globale et ambiguë à une situation ambiguë perçue globalement » .

    L’idée qui se dégage des études de Balandier, Kohn ou Lanternari, est que « le messianisme est essentiellement la croyance religieuse en la venue d’un rédempteur qui mettra fin à l’ordre actuel des choses, soit de manière universelle, soit pour un groupe isolé, et instaurera un ordre nouveau fait de justice et de bonheur ».

    Pour cela, bien que nous ayons à travailler pour éliminer le cancer Sassou, il ne faut absolument pas négliger les métastases genre Ntoumi, qui exploitent la faiblesse de certains organes, afin d’éviter une récidive après l’ablation de la principale tumeur oyocite.

  43. Bulukutu dit :

    @ Ta Malanda. Ce ne sont pas les intellectuels de manioc qui vont changer la donne à avec des commentaires de buvette à « BUNGANDA » ou de dégustation de Bulukutu.

    Vous pretendez changer la donne au congo, en citant des rapports de la fidh et Balandier tel un esclave qui répète à tu tête les paroles de son maître? Vous ne faites qu’enfoncer des portes ouvertes. Quoi de neuf dans ce que vous dites? Rien. On a pas besoin de la fidh ou de Balandier pour comprendre ce qu’il se passe au congo. Trouvez-vous un autre auditoire qui boiera à satiété, vos insanités fumeuses sur le prétendu messianisme des Kongo – Laris. Moi, vous ne m’aurez pas avec cette boisson empoisonnée au néocolonialisme rompant. Je préfère de loin boire mon Bulukutu du terroir bien plus thérapeutique. Vous m’avez interpeller par l’invective, alors je vous répond par l’invective.

  44. Paul Massina dit :

    [ « Aussi, depuis le début le « fait Ntumi » est un fait d’arrière garde, défensif. »

    Là, je suis en total désaccord avec vous. Quelle est cette défense qui s’organise dans sa propre maison ? Si Ntumi était sur une véritable défensive, il aurait réussi à quitter le pays et faire une déclaration pour ôter tout prétexte au pouvoir de transformer le Pool en champ de bataille.].

    Monsieur Malanda, Si vous persistez sur le fait « Aussi, depuis le début le « fait Ntumi » est un fait d’arrière garde, défensif. », pourriez vous me dire ce que vous feriez si un voleur rentrait dans votre maison, armé d’une longue lance, referme la porte à double tour et que vous ne puissiez vous échapper par aucune issue.

    Lorsque Sun Tzu dit que lorsque vous êtes acculés en votre territoire, la meilleure tactique est d’organiser le combat sur la limite de l’arrière garde, défensif. Celui qui défend a l’avantage de connaitre le terrain.

    Alors je ne sais pas sur quel élément de la stratégie militaire appuyez-vous votre raisonnement.

  45. Ta Malanda dit :

    « pourriez vous me dire ce que vous feriez si un voleur rentrait dans votre maison, armé d’une longue lance, referme la porte à double tour et que vous ne puissiez vous échapper par aucune issue. »

    Si un voleur vous enferme dans une maison sans issue, passe plus d’une année à faire le tour en saccageant tout au passage, se trouve en incapacité de vous mettre la main dessus, il y a lieu de s’interroger sur sa véritable motivation, lorsque l’on observe les choses de l’exterieur.

    Il y aurait d’autant plus matière à s’interroger, si, en fin de course, les voisins qui auraient subis des dommages collatéraux voyaient les protagonistes s’appreter à se serrer la main en public.

    Cela est d’autant plus inquiétant que le scénario a déjà été offert au grand public.

    Le fait social doit être perçu dans sa globalité, dans son historicité et dans ses interactions avec son environnement pour être mieux appréhender.

    Autrement, on peut se livrer à des parallélismes hasardeux.

  46. Pascal Malanda dit :

    Cher Paul Massina

    Vous dites:
    « Lorsque Sun Tzu dit que lorsque vous êtes acculés en votre territoire, la meilleure tactique est d’organiser le combat sur la limite de l’arrière garde, défensif. Celui qui défend a l’avantage de connaitre le terrain. »

    Vous semblez vouloir ignorer que ce conflit est artificiel dès le début et visait à faire diversion par rapport au hold-up électoral de mars 2016. Ntumi est « attaqué » à Bacongo. Il se réfugie dans son fief est oppose une résistance. Avec quels moyens militaires, diplomatiques, avec quel base de repli, avec quel soutien international ?

    Si vous aimez les stratèges militaires, je vous conseille mon préféré : Antoine de Jomini. Si Ntumi ne faisait pas le jeu du pouvoir, il se serait caché quelque part au Pool ou fait le mort avant de filer à l’étranger. Puisque c’est Ntumi qui était soit disant recherché, sa fuite aurait théoriquement épargné au Pool toute cette souffrance inutile. Ntumi a joué à David contre Goliath pendant deux ans, mettant le Pool à sac. Quel est le résultat final ?
    Le pouvoir avait besoin d’une crise dans la crise. Ntumi ou pas, il aurait eu sa crise. Si Ntumi avait refusé ce bras de fer stupide, le pouvoir aurait créé un autre Ntumi. C’est tellement facile dans le Pool. Il suffit de se courber pour ramasser à la pelle des illuminés, nous sous-estimons les dégâts que cause le messianisme à cette pauvre région, comme nous sous-estimons les ravages des petites églises de quartier sur l’avenir de notre pays. Chacun se découvre la vocation de pasteur après avoir lu quelques versets bibliques. Il lui suffit de trouver une baraque pour la transformer en « temple »

    A ceux qui critiquent les études de Balandier et des autres pour leur colonialisme et néocolonialisme, qu’ils nous proposent les nôtres. Une société qui ne connaît pas son passé et qui se complait dans son oralité est vouée à subir la globalisation à marche forcée de l’économie mondiale. Passer son temps à critiquer le colon français parti officiellement depuis 1960 ou ses agents demeurés sur place est une pure perte de temps. La France a fait du mal au Congo, mais aussi du bien à commencer par votre alphabétisation. Pourquoi nous fixons-nous sur le mal passé au lieu de regarder l’avenir et construire une relation adulte avec la France ? Je suis convaincu qu’il y a des agents occidentaux qui lisent nos écrits et qui se réjouissent de voir notre état de division et notre impuissance à nous penser comme nation. Les politiciens n’ont plus qu’à nous imposer les dirigeants les plus médiocres car nous le méritons par notre irresponsabilité. Tant que nous considérerons la France et l’Occident comme nos ennemis, nous paveront le chemin de notre autodestruction. Quelle schizophrénie de vivre en France, de parler et écrire en français et de passer sa vie à haïr la France !!!!

  47. Pascal Malanda dit :

    Ta Malanda dit :

    « pourriez vous me dire ce que vous feriez si un voleur rentrait dans votre maison, armé d’une longue lance, referme la porte à double tour et que vous ne puissiez vous échapper par aucune issue. »

    Bien sûr, cher homme. Je sais ce que je ferais.

    Si je suis armé, j’abats le voleur, je bénéficie de la légitime défense.

    Si je ne suis pas armé et ne peux neutraliser l’envahisseur, je fais ce que dit la bible, je fais le mort et le laisse prendre ce qu’il veut, car mieux vaut perdre sa bourse que perdre sa vie. Vivant, on peut reconstruire une maison et acheter de nouveaux biens.

    Si le voleur est pervers et violent, alors me sentant sacrifier, je tente une opération kamikaze, je me lance contre lui par surprise. Si mon attaque réussit, je m’en réjouis. Si elle échoue, j’aurais tenté un baroude d’honneur.

    Dans tous les cas, je reste maître de mon destin, jusqu’au sacrifice suprême.

  48. Ta Malanda dit :

    Il y plusieurs voix discordantes dans le Pool, loin de l’image qu veut véhiculer des cuber-politiciens.

    https://youtu.be/wU50hJOPqvU

  49. Baseball Sur Un Terrain Mouillé dit :

    Tiens, finalement Pascal tuerais, car là le pauvre n’a pas le choix, sur « la vie sacrée ». Et oui, c’est autrement la justice de légitime défense; cette Justice-la!

    On y arrive donc à cette expression assez ‘immorale’ qui fait référence aux écrits de Nicolas Machiavel, penseur italien de la Renaissance où il développe plusieurs concepts, notamment dans le cadre de la politique où selon lui tous les moyens employés sont bons pour atteindre leur but:

    (La fin justifie les moyens.)

  50. Anonyme dit :

    @ Malanda

     » Dans tous les cas, je reste maître de mon destin, jusqu’au sacrifice suprême. »

    Comme ça tu restes maître de ton destin? Mais, oh! l’histoire ne finira pas de la sorte. Crois moi, tu as poussé le bouchon trop loin.

  51. Ta Malanda dit :

    Heureusement que mon point de vue sur la crise du Pool concernant la nécessité d’une commission d’enquête indépendante fait écho:

    Observatoire Congolais des Droits de l’Homme – OCDH
    Crise du Pool : l’Accord de sortie de crise ne doit pas exonérer les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité
    HIER · PUBLIC

    Crise du Pool : l’Accord de sortie de crise ne doit pas exonérer les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité des poursuites devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

    Brazzaville le 25 janvier 2018. L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) est très préoccupé par l’Accord de sortie de crise du Pool qui consacre l’impunité des auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés dans le département du Pool au cours des affrontements entre les Forces armées Congolaises (armées gouvernementales) et les miliciens ninjas de M. Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, depuis avril 2016.

    La Commission ad ’hoc paritaire qui, selon ses initiateurs, constituerait la première étape des négociations vers la mise en œuvre de cet accord s’est réunie le 17 janvier 2018 à Brazzaville. Ses conclusions soulèvent énormément d’inquiétudes en ce sens que les questions de justice et de réparation des crimes de masse commis dans le Pool sont expressément ignorées par les parties aux négociations.
    Avec plus de 100 cas de viol présumés, plus de 130.000 déplacés, des pertes en vies humaines, des dizaines de villages détruits, des milliers d’habitations détruites, des champs dévastés, des infrastructures détruites, plusieurs cas de torture, d’exécutions sommaires, détentions arbitraires, disparitions forcées… signalés, l’OCDH s’inquiète du sort réservé à toutes les victimes et appelle toutes les parties, y compris les acteurs appelés à accompagner le Gouvernement congolais dans la mise en œuvre de cet accord à ne pas afficher une attitude complaisante face aux atrocités commises dans le département du Pool.
    A cet effet, l’OCDH exige :
    La mise en place d’une commission internationale pour enquêter et documenter en détail toutes les exactions commises et établir les responsabilités des uns et des autres ;
    L’engagement des deux parties à accepter la réalisation de cette enquête ;
    La saisine de la Cour Pénale Internationale pour établir la justice en faveur des victimes sur les exactions relevant de sa compétence ;
    L’implication de la communauté internationale pour cette exigence de Justice.

  52. Bulukutu dit :

    Lire. Bulle papale, au lieu de dole papale.

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