Funérailles de l’ancien président congolais, Pascal Lissouba. Une messe a été donnée en son honneur, ce lundi 31 août 2020, dans la basilique cathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan, en France
Les obsèques du Président Pascal LISSOUBA, Chrétien de culture protestante, accueilli comme un Fils dans l’Église catholique à Perpignan…
Obsèques de Pascal Lissouba, dans l’Eglise catholique, à Perpignan, accompagné par le maire de cette ville.
D’une France Afrique des oligarchies, vers une France Afrique des peuples.
Point de vue d’Hervé Zebrowski à la demande D’Isidore Ayatonga.
Nous remercions Congo Liberty de diffuser cet écrit commenté par Isidore Ayatonga sur sa chaine Youtube
Les obsèques du président Pascal Lissouba, chrétien de culture protestante, accueilli comme un fils dans l’Eglise catholique de Perpignan pour ses obsèques, est un signe majeur de réconciliation des églises chrétiennes dont le Congo Brazzaville est la source, où tout au moins un acteur précurseur.
En effet ce travail d’unité des églises chrétiennes en Afrique s’inscrit dans l’histoire des quatre héros fondateurs du Congo Brazzaville :
- L’abbé Fulbert Youlou qui fut le premier président de cet Etat,
- Son premier ministre, Massemba Debat qui deviendra le président du Congo Brazzaville à son tour,
- Le président Marien Ngouabi,
- Enfin, l’archevêque de Brazzaville, Emile Biayenda, qui fut nommé cardinal par le pape Paul VI en 1973.
il faut le savoir, de nombreuses blessures et cicatrices douloureuses de l’Afrique centrale chrétienne, outre l’histoire de l’esclavage et de la colonisation, portent les marques de la fracture sanglante des chrétiens d’Europe et de toutes leurs Saint Barthélémy.
Cette compétition entre les églises chrétiennes d’Europe, pour conquérir de nouvelles audiences et influences politiques sur le continent africain, est venue s’ajouter douloureusement aux divisions spécifiquement africaines. Quelles qu’aient pu être les sensibilités politiques différentes de l’abbé Fulbert Youlou ( de droite, profondément atlantiste et proaméricain, ainsi qu’en témoigne sa rencontre avec le président J.F. Kennedy à Washington) et du président Massemba Debat, protestant, ( de gauche, ayant été le premier président du monde libre à reconnaître la Chine communiste de Mao ze dong et qui, plus est, à rompre les relations diplomatiques du Congo Brazzaville avec les Etats Unis), on peut affirmer que l’abbé Fulbert Youlou et Massemba Debat se reconnaissent cependant, avant tout, comme Chrétiens et Congolais.
Marien Ngouabi, quant à lui, sous l’impulsion du cardinal Emile Biayenda et de Massemba Debat acceptera de reconnaître l’Etat du Vatican le 31 janvier 1977. Par cette reconnaissante diplomatique de l’Etat du Vatican par l’Etat du Congo, Marien Ngouabi accepte l’idée du cardinal Emile Biayenda et de Massemba Debat de réorienter la politique intérieure du Congo Brazzaville vers un socialisme bantou tel que le préconisait Massemba Debat : c’est-à-dire un socialisme acceptant l’idée que Dieu intervient dans la vie des hommes. Ce socialisme bantou s’opposant au marxisme léninisme, c’est-à-dire au socialisme scientifique qui, lui, nie l’intervention de Dieu dans la vie des hommes.
En niant l’intervention de Dieu dans la vie des hommes, le socialisme scientifique détruit l’oxygène de l’âme qui n’est autre que la question de Dieu et sa conversation privée avec chacune de ses créatures humaines : la prière. Chaque homme, qu’il soit athée ou croyant, ressent la nécessité de cette conversation avec le Créateur. Victor Hugo nous dit : Tout à côté des droits de l’homme, il y a les droits de l’âme.
Un mois et demi après cette reconnaissance du Vatican par le chef d’Etat du Congo Brazzaville, le 31 janvier 1977, Marien Ngouabi, le cardinal Emile Biayenda, Massemba Debat étaient assassinés. Les assassins de 1977 président, encore aujourd’hui, au lent naufrage d’un pays sans Etat et il faut le dire sans églises car les clergés de ces dernières sont entièrement soumis au monstre Sassou Nguesso qui s’est emparé du peuple congolais terrorisé, réduit à la misère, au désespoir, à la peur et au silence.
Seuls des journalistes français, d’une presse parfaitement établie, propriété d’une oligarchie mondiale, s’efforce de faire croire à la communauté internationale, en agitant des ombres chinoises, que l’Etat du Congo Brazzaville existe encore. L’exemple récent de l’explosion de Beyrouth illustre le silence des médias sur le Congo Brazzaville et l’indifférence totale que la communauté internationale porte au peuple congolais, qu’on en juge : la population du Liban est à peu près équivalente à celle du Congo Brazzaville. L’explosion du 26 août 2020 à Beyrouth a fait 190 morts, l’explosion du 4 mars 2012 à Brazzaville a fait officiellement 300 morts et chacun convient que ce chiffre est très très largement sous-évalué. Que chacun mesure en décibels médiatiques l’importance de ces deux drames : Beyrouth c’est Hiroshima, quant à Brazzaville c’est une bouteille de gaz butane dans un appartement de banlieue.
En acceptant d’être porté en terre par l’Eglise Catholique à Perpignan, ce grand chef congolais protestant que demeure à jamais Pascal Lissouba, ce chef entré par la grande porte dans l’histoire du Congo Brazzaville, ne nous signifie-t-il pas la puissante unité chrétienne du Congo Brazzaville ? C’est sur le socle des martyrs de la France Afrique que furent Emile Biayenda, Marien Ngouabi, Massemba Debat, les évêques Firmin Singha, Barthélémy Batantu, Ernest Kombo, tous victimes de Sassou Nguesso, ce grand ami de la république française depuis plus de quarante ans, que se construit cette unité chrétienne de l’Afrique centrale. N’est-ce pas sur ce socle chrétien que doit se mener les grands combats civilisationnels ? Ce combat nous oblige, en nous reconnaissant frères en Jésus Christ ressuscité, à chasser les ténèbres de nos cœurs quelles qu’elles soient : ethniques, nationales, raciales. Dans ce combat, les chrétiens d’Afrique sont les alliés des chrétiens d’Europe. Ils sont le ferment d’une nouvelle France Afrique des peuples et non des oligarchies.
Dans l’exemple que nous offrent les grands martyrs chrétiens du Congo Brazzaville se trouve une part du génie du christianisme africain. Ce génie africain du christianisme, c’est tout simplement la Foi de sa jeunesse et de ses anciens. La Foi africaine en Christ ressuscité sauvera notre belle et grande civilisation chrétienne que, malheureusement, l’Europe qui doit tout à cette civilisation, a oubliée. Alors, comme hier, à Notre Dame de Paris reconstruite et dans nos églises repeuplées en France, nous pourrons chanter : Victoire Tu règneras, O Croix , tu nous sauveras.
Pascal, ce beau prénom, ne vient-il pas de Pâques, fête de la résurrection de Jésus Christ, fondation de la Foi de toutes les églises chrétiennes ?
Merci à toi, frère Pascal, pour ce don que tu as fait au Congo, à l’Afrique et à l’humanité tout entière.
Par Herve Zebrowski
Diffusé le 04 septembre 2020, par www.congo-liberty.org
Dans le dernier discours d’Emmanuel Macron seul Eboué vient rappeler BRAZZAVILLE. Dans la crypte du Panthéon il n’existe qu’une seule Croix : Elle est sur la tombe d’Eboué et y fut déposé par sa femme !
Le rédacteur de cet article fait une confusion entre la foi la politique et l’œcuménisme religieux. YOULOU est mort avec ses convictions d’homme politique et la foi (mort et enterré avec sa soutane catholique); MASSAMBA-DEBAT était protestant (mort en tant que protestant avec une définition alambiqué du socialisme bantou); NGOUABI fut chrétien converti par opportunisme au marxisme (pour la liberté de l’homme opprimé notamment l’Homme noir mort en marxiste-léninisme); LISSOUBA était sans conviction (protestant sans conviction).
MASSAMBA-DEBAT puritain a tué au nom du puritanisme protestant(il voulait l’homme pur sans péché par jalousie ). NGOUABI marxiste d’opportunisme a tué au nom de Marx, Lénine, Mao, Engels etc.
LISSOUBA comme dirait l’autre le premier d’entre nous a tué de par sa jalousie, revanchard ni dieu ni Satan je suis le meilleur.
Stive tu es bon .. 🙂 Merci.. de remettre les choses à l’endroit.
Cet homme aurait pu être un grand homme politique de notre pays, un président qui pouvait attirer l’admiration dans la mémoire collective des congolais. Mais hélas, il avait préféré faire le choix de s’entourer des tribalistes des 3 régions que nous Connaissons. Résultat: le Grand Tribalisme et les dérive autoritaires! en 1992, après Sassou Nguesso Denis qui forme la première milice privée (les SASPEN dirigés par les Germann et autres bandits), Mr LISSOUBA avait crée la milice AUBEVILLOIS qui terrorisait la population non nibolek dans le centre ville de Brazzaville et qui n’avait pas hésité à bombarder, à l’arme lourde, les arrondissements Makelekele et Bacongo dont les quartiers réputés très calmes et sans histoires comme la Glacière, Mbama et Mpissa chez le citoyen CD JUMEAU. La collaboration de LISSOUBA avec OPANGO Yombi, l’encien président voyou devenu entre temps premier ministre, avait enfoncée de plus belle le Professeur dans la mauvaise gestion de l’état avec des troubles à répétition et notamment la première année blanche de l’histoire de notre pays.
Le citoyen CD JUMEAU ne salue pas sa mémoire. Tant pis!