Par David LONDI
De quelque manière qu’on le conçoive, le fédéralisme implique toujours l’idée d’un lien durable entre entités autonomes au sein d’un ensemble plus vaste. Il se distingue de l’Etat unitaire décentralisé qui décide souverainement quelles compétences il accorde aux régions. Le fédéralisme exige donc la diversité dans l’unité. Il demande l’intégration de parties qui gardent leur indépendance politique et juridique. Il a en même temps un caractère coopératif: il se construit sur l’égalité de rang entre les parties et l’ensemble. Il suppose en outre la subsidiarité autant que la solidarité. Le principe de subsidiarité veut que les échelons de base s’occupent eux-mêmes de leurs affaires et que seules les tâches qu’ils ne sont pas capables de remplir ou qui touchent aux intérêts essentiels de la fédération dans son ensemble soient confiées à l’échelon supérieur. Il en résulte notamment l’obligation pour chaque niveau de tenir compte des compétences des autres, en particulier celles des niveaux inférieurs. Quant au principe de solidarité, il entraîne l’impératif de l’aide mutuelle. Enfin, le fédéralisme implique pour les parties le droit de participer à la direction de l’ensemble. Dans la pratique, il se manifeste principalement sous la forme de l’Etat fédéral, puisque celui-ci combine unité et diversité. Il s’oppose au centralisme et à l’unitarisme [1]. Ce projet est né de la farouche volonté des fédéralistes congolais de faire de cet attelage hétéroclite hérité de la colonisation, notre pays, une nation unie dans laquelle la diversité sera une richesse et non un état de lutte permanent entre les éthnies et, ainsi endiguer les velléités « sécessionnistes ». Le symbole le plus évident du fédéralisme est celui représenté par la tige de riz dont l’épi porte plusieurs caryopses (grains). Les grains peuvent avoir des caractéristiques différentes mais ils cohabitent tous sur le même support et se nourrissent tous de la même sève que la tige puise dans les profondeurs du sol. Différents mais unis.
Nous avons, précédemment, insisté sur la définition et l’organisation des différents échelons institutionnels et leur fonctionnement au sein de la fédération. Toujours dans une démarche de pédagogie et de transparence, le moment est venu de passer à la pierre angulaire de ce projet : le fédéralisme fiscal. En effet, le fédéralisme doit marcher sur ses deux pieds : le fédéralisme institutionnel et son pendant fiscal pour créer les conditions d’une paix durable sans laquelle le développement économique et social est compromis. L’interactivité entre la paix et l’économie est le moteur principal du développement. Nous devons construire des régions puissantes dans l’espace de l’Afrique centrale avant de partir à la conquête de toute l’Afrique. Ce mouvement est encouragé par les stratégies africaines de développement de la sous-région en lançant les projets comme le NEPAD [2].
Les recettes de l’État fédéral sont l’ensemble des ressources à sa disposition pour la mise en œuvre des politiques publiques et de solidarité. Chaque année, elles sont synthétisées dans le budget de la Fédération. L’essentiel de ces ressources vient des recettes fiscales, constituées d’impôts directs ou indirects prélevés à la fois sur les citoyens et les entreprises. Ses autres recettes proviennent de recettes non fiscales tels que le produit des dividendes ; les revenus du domaine ; les ventes de biens ou de services ; les intérêts des prêts, les avances ; les amendes et sanctions. Pour cela, l’état fédéral et les états-fédérés doivent mettre en place des mécanismes efficaces de la collecte de l’impôt dans toutes ses acceptions (de l’IR à la TVA). Il faut noter, ici, que les matières premières solides, liquides ou gazeuses sont de la responsabilité de l’état fédéral pour assurer la solidarité nationale dans un pays où l’hétérogénéité des richesses est grande entre les régions. Néanmoins, l’état fédéral reversera un pourcentage déterminé par la loi de finances aux états-fédérés producteurs pour pallier les impacts sur l’environnement, le niveau de pollution et la santé des citoyens.
1. Le financement des Etats-fédérés
Les Etats-fédérés disposent des sources de financement suivantes :
- des recettes non fiscales ;
- des recettes fiscales ;
- des parties attribuées du produit d’impôts et de perceptions ;
- une intervention de solidarité nationale ;
- des droits de tirages sur les budgets de la santé, de l’éducation et de l’environnement de l’état fédéral ;
- des emprunts.
1.1. La partie attribuée du produit de l’Impôt sur le revenu (IR)
L’Etat fédéral verse aux Etats-fédérés une dotation prélevée sur le produit de l’Impôt sur le revenu (IR) qu’il perçoit. Cette dotation se décompose en deux éléments : la dotation IR proprement dite et l’intervention de solidarité nationale.
La dotation IR proprement dite évolue annuellement en fonction de l’indice moyen des prix à la consommation et est liée à la croissance économique. Ce montant total est réparti entre les Etats-fédérés en fonction de leur part respective dans les recettes de l’IR.
L’intervention de solidarité nationale est une aide financière à charge du Pouvoir fédéral versée à l’Etat-fédéré dont le produit moyen de l’IR par habitant est inférieur au produit moyen de l’IR par habitant de la Fédération. Elle correspond à un montant, déterminé dans la loi de Finances, indexé par habitant et par pourcentage d’écart négatif entre le rendement de l’IR par habitant au niveau Etat-fédéré et le rendement de l’IR par habitant au niveau de la Fédération.
L’Etat-fédéré a aussi la possibilité, à l’intérieur de marges déterminées par la loi de finances, de diminuer ou d’augmenter l’IR pour autant que cela ne réduise pas la progressivité de l’impôt. Son autonomie fiscale (fixation de la base d’imposition, du taux et des exonérations) en la matière est reconnue dans la Constitution fédérale pour l’ensemble de ces impôts.
1.2. Les impôts des Etats-fédérés
Outre le fait que le produit de ces impôts revient aux Etats-fédérés, les impôts des Etats-fédérés sont (à titre indicatif) : la taxe sur les salaires ; la taxe d’ouverture des débits de boissons fermentées ; impôts sur les revenus de valeur mobilières ; taxes sur les loyers ; impôt spécial sur les bons de caisse ; les droits d’enregistrement et de timbre ; la taxe de circulation ; la taxe de mise en circulation, la taxe sur les entreprises et sur les commerces. Cette liste est traduite sous forme de directive qui donne des instructions et consignes sur les taxes que les différents états-fédérés doivent intégrer dans leurs lois de finances respectives. Il est donc laissé, conformément à la Constitution, la liberté aux états-fédérés de réduire ou d’élargir cette liste.
1.3. Les autres recettes des Etats-fédérés
Les droits de tirage sur les budgets des ministères de l’éducation, de la santé et de l’environnement (écologie, agriculture et aménagement du territoire) de la Fédération. Ces droits sont encadrés par l’exigence, imposée par la Cour des Comptes, du respect des équilibres macro-économiques du budget fédéral.
Les quatre Etats-fédérés bénéficient d’un droit de tirage octroyé par le pouvoir fédéral dans le cadre de programmes de développement régional.
Les recettes citées précédemment sont précisées par la loi de Finances. A côté d’elles figurent aux budgets diverses recettes spécifiques à un Etat-fédéré.
Les moyens transférés et la clé de répartition de l’Etat-fédéré sont définis par la loi.
1.5. La partie attribuée du produit de la TVA
L’Etat fédéral verse aux Etats-fédérés une dotation prélevée sur le produit de la TVA qu’il perçoit. Les moyens principaux font référence à la partie attribuée du produit de la TVA prévue par la loi de Finances. L’enveloppe globale des moyens principaux destinée aux Etats-fédérés correspond à celle de des recommandations des audits menés dans les différents états pour la première année et – ensuite sur l’année précédente – indexée selon le taux de fluctuation de l’indice moyen des prix à la consommation. Ces moyens sont répartis entre les Etats-fédérés en fonction de leurs besoins financiers qui sont représentés par des programmes des domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement (agriculture, écologie et aménagement du territoire).
1.6. La part attribuée du produit de l’IR
La loi des Finances prévoit que l’Etat fédéral verse aux Etats-fédérés une part de produit de l’Impôt sur les revenus (IR) qu’il perçoit. C’est ce qu’on appelle la « Dotation IR ».
2 – Les autres recettes
a – Intervention fédérale pour les étudiants venus d’autres Etats-fédérés.
Il est prévu que l’Etat fédéral verse annuellement aux Etats-fédérés un montant destiné à financer l’enseignement universitaire dispensé aux étudiants externes à l’Etat-fédéré.
b – Intervention fédérale pour les bénéficiaires des prestations publiques venus d’autres Etats-fédérés (transferts interpersonnels).
Il est prévu que l’Etat fédéral verse annuellement aux Etats-fédérés un montant destiné à financer les prestations publiques aux ressortissants externes à l’Etat-fédéré.
3 – Trois points-clé du Fédéralisme congolais
3.1 – Autonomie et concurrence fiscales
Les compétences fiscales des Etats-fédérés sont importantes. Les Etats-fédérés peuvent, de plus, à l’intérieur de marges définies, diminuer ou augmenter l’IR (qui est de compétence fédérale), pour autant que cela ne réduise pas la progressivité de l’impôt.
Cette large autonomie fiscale des Etats-fédérés est une chose positive dans notre système fédéral : les Etats-fédérés peuvent exercer plus largement leur pouvoir politique non seulement par le choix des dépenses, mais aussi par la fiscalité. Elles peuvent ainsi, par exemple, mener une politique foncière spécifique, s’attaquer de façon plus adéquate aux problèmes d’environnement ou réduire la fiscalité sur les revenus de leurs habitants.
Une question fondamentale est de savoir si l’autonomie fiscale de chaque Etat-fédéré risque d’entraîner, par la concurrence fiscale, des effets néfastes pour un ou des autres Etats-fédérés ou pour la stabilité du système fédéral. A cet égard, la théorie du fédéralisme fiscal nous apprend qu’il y a une limite à l’autonomie fiscale des Entités fédérées : lorsque l’exercice de la compétence fiscale d’un Etat-fédéré a des effets non limités à son territoire régional, cela risque d’entraîner une concurrence fiscale dommageable pour les autres Etats-fédérés.
Les risques de concurrence fiscale et de délocalisation de la base imposable sont potentiellement élevés dans un pays où les frontières interEtats-fédérés sont longues, et où beaucoup d’habitants et d’entreprises sont situés près d’un Etat-fédéré autre que le leur.
L’encadrement de l’autonomie fiscale limite ces types de risque sur plusieurs points :
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en ce qui concerne les additionnels ou soustractionnels à l’IR, les Etats-fédérés ne peuvent diminuer la progressivité de l’impôt et ne peuvent ainsi cibler les baisses d’IR sur les hauts revenus, plus mobiles ;
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des différentiels de droits de succession ne peuvent plus inciter des personnes (ou leurs héritiers) à déménager « en dernière minute » ;
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pour plusieurs impôts régionaux portant sur les entreprises, des accords de coopération doivent être conclus entre les Etats-fédérés avant que l’un d’entre eux n’exerce son autonomie fiscale ;
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notons aussi que l’IR reste de compétence fédérale.
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Les risques de concurrence fiscale dommageable sont ainsi relativement circonscrits.
3.2 – Solidarités interEtats-fédérés et interpersonnelles
Comme dans tout Etat fédéral, des mécanismes de péréquation interEtat-fédéré et de transferts interpersonnels existent au sein de la Fédération du Congo.
3.2.1 – Solidarité interpersonnelle
Il s’agit du système de Sécurité sociale. Celui-ci couvre, tant pour les salariés que pour les indépendants, les dépenses collectives en matière de pensions (hormis celles des fonctionnaires à charge du budget du Pouvoir fédéral), de soins de santé, d’allocations de chômage, d’allocations familiales, de couvertures pour incapacités et accidents de travail.
Ce sont des transferts interpersonnels, les dépenses étant faites au bénéfice des personnes.
3.2.2 Solidarité interEtat-fédéré
L’intervention de solidarité nationale au bénéfice des Etats-fédérés où le revenu par habitant est inférieur à la moyenne du pays constitue quant à elle un mécanisme de transfert interEtat-fédéré. Son but est de donner à un Etat-fédéré en retard de développement économique des moyens supplémentaires pour l’aider à atteindre une plus forte croissance.
Un autre mécanisme implicite de solidarité découle du système de financement des Etats-fédérés, et en particulier de leur enseignement. Pour l’essentiel, le financement de l’enseignement des Etats-fédérés est basé sur le principe « un élève égale un élève » : la clé de répartition de la dotation fédérale entre les régions destinée à l’enseignement correspond à celle du nombre d’élèves en âge d’obligation scolaire.
Les mécanismes de solidarité mentionnés ici sont « automatiques » : ils ne nécessitent ni loi ni accords négociés pour êtres mis en œuvre. Ils impliquent des transferts interEtat-fédérés et interpersonnels réversibles. Calculés par l’Etat-fédéré, les flux financiers qui en découlent vont des Etats-fédérés dont le revenu par habitant est important vers les plus pauvres. Tout rattrapage par l’Etat-fédéré de son retard économique réduirait automatiquement les flux actuels.
3.3 – La coordination des politiques budgétaires
3.3.1 – La responsabilité financière des Etats-fédérés
La responsabilité financière des Etats-fédérés est entière, même si l’autonomie fiscale des Etats-fédérés n’est pas complète. Chaque Entité est responsable du financement de son déficit et des charges de sa dette publique, sans aucune caution ou garantie du Pouvoir fédéral. L’institution qui veille à ces équilibres est la Cour des Comptes qui dispose d’un droit de véto.
Ceci étant, une coordination des politiques budgétaires du Pouvoir fédéral et des Etats-fédérés doit être institutionnalisée à l’occasion de la Loi de financement.
Cette coordination s’avère nécessaire. En effet, il est urgent de réduire tant le déficit que la dette. Vu l’autonomie financière des Etats-fédérés, une coopération entre tous les Pouvoirs publics s’impose à cet égard. Une discipline budgétaire collective comportant un objectif pour chaque Pouvoir est primordiale.
3.3.2 – La coordination des politiques budgétaires
La coordination des politiques budgétaires s’organise à partir de plusieurs institutions ou procédures prévues dans la loi de financement des Etats-fédérés :
a – la section « Besoin de financement des Pouvoirs publics » de la Cour des Comptes
Cette section est une des principales responsabilités de la Cour des Comptes. Sa mission est inscrite dans la Loi spéciale de financement des Etats-fédérés. Elle est chargée de remettre chaque année un avis sur des besoins de financement de tous les Pouvoirs publics, y compris les Etats-fédérés; dans cet avis, elle doit tenir compte des équilibres monétaires internes et externes, de la stabilité monétaire et de la maîtrise par chaque Pouvoir de ses besoins de financement ;
b – la conférence interministérielle des finances et du budget et le comité de concertation
Cette conférence réunit les ministres en charge des questions budgétaires et financières du gouvernement fédéral et de ceux des Etats-fédérés. De nature politique, elle constitue l’instrument d’une concertation entre les autorités concernées, tout en respectant l’autonomie de chacune. Le comité de concertation réunit en plus les chefs des exécutifs ;
c – l’encadrement du pouvoir d’emprunt des Etats-fédérés
Cet encadrement est prévu dans la Loi spéciale de financement des Etats-fédérés: Après avoir recueilli l’avis de la section « besoins de financement », le Conseil fédéral peut, par arrêté pris sur proposition du ministre des Finances et délibéré en Conseil des ministres, limiter pour une durée maximale de deux ans la capacité d’emprunt de l’Etat-fédéré. Cet arrêté est pris après concertation avec l’Exécutif concerné».
Ce dispositif constitue à l’évidence un pouvoir important du Gouvernement fédéral dans la coordination des politiques budgétaires.
3.3.3 Les recommandations de la Cour des Comptes
Chaque année, la Cour des Comptes adresse des recommandations relatives aux soldes nets à financer des différents Pouvoirs. Ces recommandations font régulièrement l’objet d’une négociation et d’un accord entre les différents Gouvernements, où chacun s’engage à limiter son solde budgétaire. Le tout constitue alors le Plan de convergence de la Fédération dans le cadre du Pacte fédéral de stabilité et de croissance.
J’invite toutes celles et tous ceux qui s’alarment de l’installation du fédéralisme au Congo à regarder cette courte vidéo. Le Tchad va prochainement franchir le pas :
Sources consultées :
https://www.unamur.be/eco/economie/cerpe/cahiers/cahiers/cahier44
Par David Londi
Le Congo y va crescendo.LE TCHAD sera un alliée politique important dans l’installation du fédéralisme au Congo ,tout comme la partie anglophone camerounaise qui y aspire……L’effet domino en mode fédéral emportera toute l’Afrique……
Le jacobinisme centralisé est une forfaiture purement égocentrique….
Cet alter ego de Sassou salit l’image de l’avènement fédéraliste au Tchad ,mais son règne autant que celui de Sassou n’est pas imtemporel …
Les dictateurs passent ,les pays restent …..Car,le fédéralisme va s’imposer à eux …
Merci ,@David ,d’avoir montré cette image, elle illustre la défaite d’une certaine idée ,de faire de la politique , un tremplin des vengeances sociales…
Le fédéralisme ,c’est synonyme de l’agrégation des richesses régionales fédérées ,pour la construction d’une nation riche et apaisée où , chacun de nous ,trouverait son compte ..
ça ne demande pas un effort intellectuel pour en comprendre la signification ….
Elle est aussi claire que l’eau de source…..
La notion économique prime sur le baratin politique dont on a abreuvé les congolais ,depuis l’accession à notre indépendance avec son chapelet des malheurs….
@Val de Nantes,
bien sûr, Déby n’est pas un modèle de démocratie mais, ici, c’est pour souligner que le fédéralisme devient de plus en plus incontournable après 60 ans d’échecs successifs de l’état unitaire. L’opposition tchadienne y était déjà favorable depuis des décennies. Déby ne fait qu’emboîter le pas, il y était opposé il y a quelques années. Tous les diagnostics dont nous disposons montrent que nous devons changer de paradigmes après avoir expérimenté tous les scénarios de l’état-nation dont le plus parlant est celui de 1992. Ce même scénario se profile à l’horizon, lors de la prochaine respiration démocratique avec les mêmes partis et les mêmes stratégies qui nous ont plongés dans un cauchemar innommable. Nous devons prévoir ces situations pour ne plus les revivre dans un contexte où l’idéologie tribaliste embrigade les gens et orientent les votes de nos compatriotes. Dans une situation comme celle-ci, le fédéralisme est certainement la solution. Ce pays a besoin de développer tous ses atouts en tarissant avant tout l’exode rurale qui vide les régions de toutes leurs forces vives. Le fédéralisme permet à chacun de développer sa région et, in fine, enrichir le pays.
Au sein de toutes les régions du monde, il existe des pays qui émergent de périodes prolongées de conflits et de guerres. Dans de tels contextes, la consolidation d’une paix durable ne consiste pas seulement à reconstituer un gouvernement légitime et inclusif au niveau national, mais également à reconstruire les frontières économiques et sociales au niveau local. Les gouvernants doivent administrer au plus près des populations, de leurs attentes et de leurs besoins.
Cher Frère Londi j’apprécie vos travaux sur le fédéralisme , mais il faut d’abord rétablir la République du Congo et l’état de droit . D’abord en débarrassons le pays de ces chiens Mbochis et ses acompagnateurs parfait Kolelas et son suppléant Tsaty Mabiala deux idiots assoiffés d’argent du crimes .
Dans la sphère politique fédérale ,ces partis d’essence tribale auront peu d’espace …
Kolelas et Tsatou seront inoffensifs ,car ,supplantés par les effets bénéfiques du fédéralisme à l’endroit de la population …
On peut parier sur la disparition politique de ces deux malabars….
Les modèles d’organisation politique et administrative actuels des pays africains hérités du colonialisme en passant par le socialisme pour certains pays comme le Congo Brazza, ont montré leurs limites et une autre voie s’impose.
En effet, quel que soit le régime, cet héritage a toujours promu l’exclusion d’une partie du pays, sinon de la majorité de la population par l’érection et l’entretien à dessein d’un antagonisme ethnique et régionaliste, porté par l’arrogance et l’impunité des favoris alors que le pays a besoin d’une synergie de toutes ses énergies pour faire avancer la roue du développement et du bien-être social.
La seule façon de donner à tout le monde la liberté, la chance et la possibilité de prendre part à l’action et de contribuer efficacement au développement du pays ou de la région, est d’essayer un fédéralisme inspiré de notre réalité socio-culturelle.
Cette nouvelle voie sera déjà à la base et par essence, un antidote naturel contre la corruption, la gabegie, le détournement et tous les autres maux corollaires de la mauvaise gestion.
Parce qu’il est certain que l’esprit de leadership tout naturel inspiré par cette démarche et qui va animer les régions, les rendra intransigeantes et sans état d’âmes envers tout responsable coupable des actes censés retarder ou reculer le développement de la contrée pendant qu’elle n’aura qu’une seule ambition : Etre la première région économique et sociale du pays.
Comme le Tchad, il est temps que le Congo amorce la mise en place de ce modèle d’organisation.
Un futur radieux contre un présent médiocre qui s’éternise.
Vous vivez où ?
Ba tindi yo?
Le Congo est dirigé par des idiots de service soutenus par des blancs mal éduqués que sont les élites occidentales. Si vous pensez à des modes d’organisation en sous estimant ses forces imbéciles vous allez fédérer les cadavres congolais. L’environnement mondial ne nous est pas favorable. Comment le changer sans prendre les armes comme ses deux entités (idiots de service et individus mal éduqués). Le fédéralisme existe au Brésil. C’est toujours la merde.
Tous les ismes ont des avantages et des inconvénients. Je ne connais pas un peuple qui n’aime pas le progrès raisonnable. Notre échec ou celui de nos aînés résulte en partie de l’environnement dans lequel nous sommes. Un environnement que les individus mal éduqués continuent de façonner à leur avantage.
Éduquez vos enfants avec les valeurs qui sont les vôtres afin qu’ils se débarrassent de ses idiots de service et qu’ils ferment la porte aux individus mal éduqués qui font également du mal à leur propre pays (problèmes d’immigration et du chômage).
Comment concevoir qu’un individu à presque 40 ans, bien formé, soit mal éduqué.(Macron).
La souffrance des africains est une situation normale. La « francofollie » passe avant l’état de droit.
Soyez raisonnable les frangins. L’école c’est bon. Mais luzingou (la vie), c’est l’école plus autre chose.
@Anonyme,
en quoi est-ce utopique de demander à un compatriote de s’investir dans sa région pour la développer ?
En quoi est-ce impossible de tarir l’exode rurale qui dépeuple nos campagnes pour aller s’entasser dans des villes mal urbanisées et dominées par un chômage chronique ?
Le mot fédération vient du latin et veut dire lien, fédérer, c’est créer du lien entre les diversités vivant dans un territoire pour créer les conditions d’un développement économique et social qui dépendent de la paix. L’un des maux de ce pays, c’est la méconnaissance de l’autre, de sa culture et de ses habitudes de vie. Nous procédons par préjugés et jugements de valeur. Pétris de ces convictions, nous devenons la proie des politiciens prédateurs qui instrumentalisent le tribalisme pour des visées essentiellement égoïstes pour accéder à ce fauteuil qui fait d’eux des petits rois tropicaux, des petits monarques qui ont le droit de vie ou de mort sur les citoyens. Du haut de leur fauteuil, ils contrôlent toutes les manettes du pouvoir et régentent tous les sujets de la République.
Ce système d’état-nation facilement corruptible, il suffit de corrompre un individu pour s’emparer de toutes les richesses du pays, est la plaie qui ronge ce pays depuis 60 ans. Le mal est donc dans le système. Dans une fédération, nous sommes en présence d’une organisation multi-tête avec des pouvoirs fortement décentralisés et une administration proche du citoyen, véritable antidote contre la corruption des grandes multinationales qui dépouillent ce pays de toutes ses richesses et pervertissent ses hommes politiques. C’est aussi l’antidote contre les coups d’état militaires ou constitutionnels parce qu’il faut, à ce moment-là, les étendre à tous les états constitutifs de la fédération qui ont leurs propres constitutions et jouissent d’une grande autonomie.
Le Brésil ? Il ne faut pas oublier que, comme la plupart des pays d’Amérique latine dans les années 70/80, a traversé une dictature féroce et sanguinaire. Sa stabilité et son développement se construisent donc dans la douleur mais, il ne faut pas l’oublier, il fait partie des « BRICS » contrairement à l’Argentine, Colombie ou autres pays de cette zone.
Pour dépasser les conflits éthniques qui ont agité ce pays depuis des millénaires, l’Ethiopie est passée au fédéralisme dès 1996. Malgré quelques conflits, essentiellement liés au contexte international (la Somalie) et quelques soubresauts éthniques, ce pays connaît une croissance économique que des pays comme le Congo devraient lui envier.
Ne pas savoir tirer des leçons du passé, c’est courir vers sa ruine. Notre passé est lourd et chargé de maux que nous ne devons pas reproduire, pour nous et pour les générations à venir !
@Jean B. BIMP
belle démonstration !
Merci.
@Samba dia Moumpata,
cher frère,
l’un n’exclut pas l’autre. Nous intervenons aussi dans la lutte contre la dictature et nous le prouvons par nos articles ou postes et, pour certains, un engagement sur le terrain. Nous avons proposé des solutions de l’organisation en cellules de résistances à la résistance pacifique sans avoir été challengés par les uns et les autres.
Nous avons publié un article, « l’urgence de passer de la rhétorique à l’action », qui exposait des stratégies de lutte. Silence ! Donc nous sommes pleinement dans la lutte en entrant dans la stratégie de planification de nos actions parce que cette activité est incontournable pour les combattants de la liberté, comme l’écrit Sun Tzu dans l’Art de la guerre « Qui ne se fixe pas des objectifs ne risque pas de les atteindre ». Il faut préparer l’avant, le pendant et l’après-lutte. Cet esprit d’impréparation, de manque de planification sérieuse nous le payons encore cher, très cher 20 ans après la Conférence nationale.
Au sortir de la dictature, nous voulons installer des structures capables de préserver la paix. La paix est le viatique pour le développement économique et social. C’est cela la planification et l’esprit de préparation et de prévoyance. Nous avons 2 ans pour cela, période pendant laquelle nous mobiliserons toutes nos capacités physiques et intellectuelles pour arriver prêts, le jour venu. Toutes nos publications ont un et seul objectif : montrer que le changement de paradigme est possible dans ce pays. Ce sont donc des simulations qui montrent la faisabilité, les conditions de mise en oeuvre et de déploiement dès que l’opportunité se présentera. Nous le pouvons !
Préparer l’avenir fait donc partie de la lutte vers la paix parce que cet état d’esprit montre au tyran que son règne va bientôt prendre fin et surtout que le peuple se prépare, il n’est pas résigné, pas passif mais actif pour dépasser des années de souffrances et de misère. Planifier, c’est aussi lui montrer qu’il sera relégué aux bas-fonds de l’Histoire de ce pays et plus aucune pierre, une rue ou espace quelconque ne portera son nom. Il sera banni !
@Anonyme ,
Les échecs ne sont jamais inspirants ..La réussite doit être la motivation qui guide l’homme…
La gestion récurrente de la misère a ses limites ,et ,notre pays en paie lourdement le prix ..
Nous avons des richesses en surface ,c’est à dire le capital humain ,et des richesses en sous sol sui restent encore vierges d’exploitation ,cette contradiction ne peut être résolue que sous la férule fédérale car ,depuis notre indépendance ,notre pays souffre du nanisme économique et social..
Si ,on se pose les bonnes questions sur les problématiques de pauvreté endémique dans notre pays ,la solution ,c’est de rapprocher l’économie du citoyen congolais où qu’il se trouve…
Alors ,question ….
Pendant ,combien de temps ,le Kouilou va materner tout le CONGO ????..
D’autres régions ne sont elles pas nanties des matières premières ????.
Si, oui ,pourquoi ,ne les avoir pas exploitées , depuis l’accession à notre indépendance?….
Le pilotage d’un pays à partir d’un dispositif juridique central ,est une hérésie…
Cher @Anonyme ,faisons de nos régions ,des véritables créatrices des richesses ,et non ,des tonneaux ethno-politiques dont les conséquences obstruent le développement de notre pays…
Nb…Un congolais est toujours originaire d’une région ,travailler au développement de celle ci , n’est pas antipatriotique..
lire ..qui restent encore vierges.
@Samba dia Moumpata,
cher frère, un petit rappel. Dans les années 60, Youlou avait exilé les Matswanistes (Corbeaux) dans le Nord du pays. Aussi longtemps que je puisse me souvenir, ces femmes et ces hommes n’ont pas été persécutés par les habitants de ces contrées. Ils s’y sont établis, y ont fondé des familles et construit leur vie. Je préfère donc le mot « clan » à « chiens mbochis ».
Bref, tu soulèves un problème important à propos de Kolélas et Tsaty parce qu’ils constituent une digue autour de Sassou contre la colère du peuple. Nous devons donc, inlassablement, les combattre. Il faut briser cette digue.
Les fédéralistes combattent avec la même énergie que tous les autres démocrates la dictature. Il faut se rappeler que la stratégie de planification est à la base de tout projet. Elle permet de fixer des jalons majeurs, des objectifs et une gestion de risques. Elle permet aussi de fixer un « scope » d’action. Sun Tzu, VIème siècle av. JC, écrit « Quand l’on ne se fixe pas des objectifs on ne risque pas de les atteindre ». La chute de la dictature est l’objectif intermédiaire de l’instauration du fédéralisme dont le premier est l’organisation, une organisation assumée avec des actions concrètes. Nous avons exposé, ici, une stratégie d’organisation en réseau de cellules pour une résistance contre la dictature dans tout le pays dans un article que nous avions intitulé « l’urgence de passer de la rhétorique à l’action résolue contre la dictature ». Ce n’est qu’une des étapes de l’instauration du fédéralisme parce que nous passerons par ce même réseau pour faire infuser le débat au sein du peuple. Ce réseau, nous le construisons et sera le relais de notre message. Ignorer le passer, c’est avancer comme un aveugle vers l’avenir. Le passé organise le présent et prépare l’avenir. Nous devons tous nous rappeler de la situation créée après la conférence nationale. Avions-nous préparé les lendemains avec sérieux ? Avions-nous pris conscience de l’ampleur du travail que nous devions engager pour épargner au pays le calvaire dans lequel nous sommes plongés actuellement ? Assurément non !
Le combat, comme le dit Gen Sharp, s’organise avant, pendant et après. Ce sont les jalons majeurs d’une stratégie de planification pour une lutte de libération. Nous l’oublions souvent.
Cher frère, préparer l’après-dictature, c’est aussi montrer au tyran que le peuple est debout, pas résigné, pas inactif mais en action pour lui faire comprendre qu’aucune pierre, aucune rue, aucun espace public ou privé ne portera son nom. Il ne sera qu’un Néron de l’Histoire du Congo. Il ne doit pas s’en réjouir et cela doit aussi le déstabiliser, imbu qu’il est de sa personne. C’est donc aussi une forme de lutte.
Vous êtes des français maçons qui savent produire des textes savants et qui font le contraire dans la pratique. Ils encouragent les idiots de service. Vous êtes payés pour dévoyer les gens. Pou le moment, vous allez créer votre fédération à l’enfer.
Denis Mukwege médecin et militant des droits humains Congolais (RDC) vient d’être récompensé par le prix nobel de la paix ce sont ce type de de personnalité que nous rêvons de voir à la tête de nos régions et de nos pays
@Anonyme,
le jour du référendum, vous glisserez dans l’urne un bulletin NON au fédéralisme. C’est votre droit le plus absolu mais ne parlez pas à la place des autres. Abstenez-vous, aussi, de porter des jugements de valeur quand vous ne connaissez pas vos protagonistes. Je ne me permettrai jamais de vous juger.
@Anonyme ,étonnant que vous teniez ces genres de propos qui ne vous caractérisent pas …
Si ,le monopole de l’intelligence était l’apanage des francs- maçons ,on peut en déduire qu’ils ont échoué à faire de notre pays ,un pays développé…..
Tenez ,à l’époque de Gustave Eiffel ,il y avait des ingénieurs ,mais ,son génial intuitif lui a permis de se distinguer des autres ,en créant cet amas de fer ,tour eiffel ,dont la valeur marchande est inestimable..
Un bonheur peut venir du génie d’une personne ou d’un groupe de personnes .
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Nul besoin de chercher un consensus national ,sur une oeuvre ,qui n’est qu’en phase de projet ..Vous aurez tout le temps d’en juger la pertinence au moment de sa réalisation…
Le chemin de la raison n’a jamais été linéaire .Il est le fruit d’une patience tatillonne…
Le projet fédéraliste ,tel qu’il est présenté ,est perfectible et amendable, le moment opportun.
Notre @ Frérot David Londi en dépeint les grandes lignes structurantes du fédéralisme, tel qu’il est pratiqué ailleurs …
@David essaie de détricoter les difficultés auxquelles est soumis notre pays .Le fédéralisme est la réponse qui lui paraît convenir à celles ci ..
Et ,j’y ai pris toute ma part dès le début ,au regard de la pauvreté qui rôde au sein de nos familles respectives ..
Vous êtes congolais ,et vous êtes libres d’y opposer des arguments économiques et .sociaux qui vous semblent plus appropriés au contexte socio – politique du moment …
N’attendez pas ,le départ de Sassou ,pour nous proposer des préconisations économiques aux maux dont souffre le Congo depuis son indépendance …
Ce dont souffre notre pays ,c’est moins des hommes politiques brillants ,mais d’une forme d’État qui garantisse une pérennité socio économique à notre pays
Dire à nos parents que , si ,nous avons échoué depuis l’indépendance ,la faute en revient aux francs -maçons ,ce serait un raccourci trop facile…..
ON PEUT BÂTIR NOTRE PAYS ,sans nous en référer à des vieilles philosophies occidentales..
Gardons nous ,des injonctions abjectes..
Val de Nantes et Londi,
sassou n’a jamais été mon problème. Je sais le choix qu’il a fait . Il a préféré servir les intérêts des individus mal éduqués (c’est ce qui explique sa longévité) au lieu de servir les humains. C’est un idiot de service.
Mais vous, vous avez une imagination fertile et vous semblez l’utiliser à d’autres fins de manière consciente. C’est cela qui me dérange beaucoup.
L’environnement ne me paraît pas favorable depuis des années.
Les parents meurent, souffrent et vous faites l’éloge d’une organisation qui peut ou ne pas donner des bons fruits. La nature humaine étant complexe.
Nous devons nous concentrer sur l’environnement qui peut nous permettre de débattre sur votre thèse le « fédéralisme « . Si vous voulez faire le contraire, alors vous devez accepter que votre objectif est de nous distraire.
@Anonyme,
je ne peux accepter vos critiques que si vous jugez qu’aucune contribution n’a été faite sur ce site et ailleurs par ceux que vous jugez un peu trop vite. N’avez-vous jamais lu mes articles qui font appel aux uns et aux autres pour s’organiser et lutter contre Sassou ? Combien ont osé challenger toutes ces ces propositions ? Combien de fois j’insiste, ici, pour dire qu’il était temps de passer à l’action puisque nous avons tous les diagnostics ? Sur quoi vous basez-vous pour dire que nous ne faisons rien contre le tyran ? Devrons-nous, tous, afficher toutes les actions que nous menons sur le terrain ? Vous n’en savez strictement rien alors, je vous en prie, ne vous lancez pas dans des jugements qui n’ont ni queue ni tête. Si vous êtes un fidèle de ce site, vous devez forcément être au courant de nos contributions à cette lutte que certains mènent depuis des années, pour ma part depuis 1973 contre Ngouabi.
C’est ce recul qui nous fait prendre conscience que le ver est dans le fruit, il faut donc écraser le fruit et passer à une autre organisation moins nocive, pensons-nous. Que fait-on au lendemain d’une victoire ? Quelle leçon tirons-nous de l’après-conférence nationale ? Sommes-nous condamnés de nous retrouver dans la même situation par manque de préparation ? Certains d’entre nous ont eu l’opportunité d’entrer dans ce système mais l’ont écartée par conviction et par cohérence. J’ai toujours condamné toutes celles et tous ceux de la FEANF qui ont rejoint un système que nous avions tant condamné et combattu.
Prenez le temps de comprendre les mobiles qui nous poussent à changer de paradigme au lieu de vous arrêter à l’écume. Creusez et vous comprendrez, vous cesserez de vous lancer dans des jugements intempestifs ou proposez des actions concrètes et nous vous suivrons.
Le problème du Congo n’est pas congolais. C’est ce que je ne cesse de vous dire. Le moule dans lequel nous sommes est en forme de coeur. Ton gâteau prendra cette forme là. Le moule que tu proposes, va fondre au four.
Je te laisse tranquille car je suis aussi pour la création. Je respecte les anciens. Un esprit utile doit toujours se souvenir .
Ancien,
Je ne sais pas si vous aviez raison de combattre Ngouabi à l’épique. Je pense plutôt qu’il avait besoin de votre aide. Le peu que je connais de lui, me laisse croire qu’il était aux antipodes du vilain qui se comporte en idiot de service. Je me souviens encore en 1972, j’étais élève à jeann d’arc. Nous traversions souvent le lycée chemina de pour y aller. Un jour, il tenait un discours auquel j’ai pu assister. Dans ce discours, il se mettait presqu’à quatre pattes pour demander à Ange de se rendre et pouvoir trouver une autre solution. L’histoire peut nous apporter un éclaircissement aujourd’hui. Les vautours étaient déjà autour de lui. Ils ont préféré Anges mort que vivant. Même témoignage, j’ai été auprès du cardinal. Les mêmes vautours ont sévi en tuant tous ceux qui voulaient l’aider le 18 mars et après.
Je fais peut-être une mauvaise analyse car on n’a pas souvent tous les paramètres à l’instant t.
Jeanne d’arc, chemina de (drapeau rouge)
@Anonyme,
je te reconnais là, je n’avais pas fait de relation avec celui que je connais. Très juste à propos du moule. Quand nous parlons des attelages hérités de la colonisation, c’est bien à ces moules que nous faisons allusion. Nous nous battons justement pour le casser parce que tout son contenu a été fait pour empêcher tout développement. Tous les processus majeurs de ces attelages étaient orientés vers l’extraction, l’exportation et l’importation des produits finis de l’ancienne métropole. Ceux-ci ne trouvent leur plein exercice que dans l’Etat-nation parce que, dans celui-ci, nous avons un point d’entrée et un point de sortie donc un niveau de corruptibilité plus important. Le fédéralisme contribuera, nous l’espérons, à redéfinir des nouveaux processus essentiellement tournés vers le peuple pour son bien-être économique et social. Par le fédéralisme nous voulons reconquérir aussi notre indépendance économique et politique, l’ancienne puissance coloniale ne nous imposera plus ses choix.
Chaminade
Le moule en forme de coeur a conduit au génocide dans le Pool et au viol des femmes
de quel coeur parle ton au juste ?
Qui aime qui ? et qui déteste qui ?
@Anonyme ,aaaaahhh , Chaminade ,nous y avions reçu un certain NDalla Graille en tenue des cubains … Grand idéologue devant l’éternité ..
A ,l’époque ,ce fut un mélange de lycée et collège tournants,sous Kouka Campo ,jeune docteur en philosophie ..et Bakoula ….
..Ce fut ,aussi le dernier lycée que visitera ,Marien Ngouabi,,,,..souvenirs ,souvenirs .
Pour revenir au fédéralisme ,notre objectif ,de faire du Congo un pays où tous les fils du pays se sentent impliqués de manière rationnelle dans le développement économique et social des lieux où ils habitent ..
C’est , in fine ,créer des véritables régions économiques dynamiques afin de restituer aux congolais la fierté d’appartenir à une nation unie sur la base d’un bonheur partagé….
La gouvernance actuelle est aux antipodes des attentes de plusieurs congolais .Notre logique politique s’inscrit dans l’inversion de cette tendance complotiste et criminelle…
À travers , le fédéralisme,nous tournons le dos à l’immobilisme coupable ,….
Demain ,personne ne pourra nous excuser cette hibernation collective ..
Que sont-ils devenus: “sous Kouka Campo ,jeune docteur en philosophie ..et Bakoula ….”?
Que de bons souvenirs de ce Grand Lycée. Quand l’école était encore l’école. L’ecole de la vraie émulation avec des vrais professeurs et des vrais collègues qui pour certains sont devenus plus que des frères et des sœurs. Quand vous vous rencontrez après des années de séparation , la causerie commence là vous l’avez laissé. C’est dire que cette école nous a transmis des vraies valeurs. On était content de se lever chaque matin pour aller retrouver ses professeurs et ses collègue.
Oh Congo! Qu’avons nous fait pour croiser ce dahoméen qui a tout détruit?
Merci Val de Nantes pour cette parenthèse sur ces deux cracks.
Tout à fait cher Bakala
À en croire ,mes informateurs ,malheureusement ,notre Kouka Campo ,après une brillante carrière universitaire ,il est devenu aveugle et donc retraité..
Par contre ,Bakoula serait en Europe,notamment en France …
Ce fut ,l’époque de l’excellence où la méritocratie était la règle..Contrairement ,à ce que nous proposent Sassou et cie .
L’intelligence
suite ,l’intelligence est taxée de Sassoufit ..
La médiocrité et la barbarie pour faire une suite à ton post
Val de Nantes
La motivation première des fédéralistes ,est de mettre fin au bal des hyènes sur la proie congolaise…..
Faire des grandes régions , États fédérés ,des pôles d’excellence économique …Les ressources humaines et les ressources agricoles et minières dont elles sont dotées ,sont des facteurs de croissance économique …
Que notre compatriote de Mouyondzi ,jouisse pleinement des fruits de la croissance économique tirés de son territoire ..
Imaginez un seul instant ,que soit construite ,sur le territoire de Sibiti ,…une usine de torréfaction de café ,combien d’emplois directs et induits que l’on pourrait créer autour de cette dynamique économique ???…
Une usine de fabrication de confiture à base de la banane de Mouyondzi !!!!!!.
Multipliér ce raisonnement sur tous les États fédérés de notre pays ,et vous avez crée une nation riche où le tribalisme aura presque disparu du quotidien des congolais..
Nb …Le tribalisme congolais est de nature alimentaire .Pour le contrer ,il faut créer de la richesse.
@Anonyme,
non,en 1973 je venais de rentrer en Belgique après mon bac. J’ai toujours été un fervent militant de l’AEC (Association des Etudiants Congolais), une sous-section de la FEANF (Fédération des Etudiants d’Afrique Noire Francophone), une bonne école de militantisme, naturellement tournée vers le panafricanisme. Dans les AG, nous étions avec des Sénégalais, Maliens, Tchadiens, Centrafricains, Camerounais, Ivoiriens, etc. à identifier et analyser les contradictions politiques et économiques qui traversaient nos pays respectifs et l’Afrique en général. Le Congo traversait, à l’époque, une crise qui avait débuté depuis 1970 avec le coup d’état manqué de Kinganga et l’exécution sommaire des membres du M22, Nous nous étions emparés, au sein de l’AEC, de l’autocritique publiée par les membres du M22 et leurs conclusions sur l’érection d’une Oligarchie Bureaucratique Militaro-Tribaliste (OBUMITRI) autrement dit une épuration éthnique des cadres du sud dans l’armée et la haute administration. Cela se traduisait effectivement sur le terrain, donc loin d’être de simples écrits déconnectés de la réalité.
En 1974 quand nos amis, étudiants, avaient été envoyés à la « Production » suite à un mouvement légitime de revendication d’un certain nombre de leurs droits. Nous assistions avec effarement au basculement du pays dans un cycle de violences, passant de 4 crimes politiques (les Matsokota) en 9 ans (1960 – 1969) à plusieurs dizaines d’assassinats politiques en 3 ans (1970 – 1973) pour arriver à des dizaines de milliers en 2018.
Le cycle avait bien débuté avec Ngouabi qui a initié un système qui l’a emporté. Rien, dans ce système, de 1969 à 2018, ne justifie que l’on s’y engage. Toutes celles et tous ceux qui l’ont fait consciemment ne pouvaient pas ignorer le caractère criminel et pernicieux de ce système. Combien de nos compatriotes on a vus descendre brutalement à Brazzaville parce que l’un de ses membres de famille, de son éthnie ou une connaissance venait d’arriver au pouvoir ou occuper un poste ministériel. Je ne pouvais, honnêtement , pas m’inscrire dans cette logique par convictions et fidélité à mes idées. Je rejette le tribalisme dans toutes ces dimensions et, tous les partis politiques en sont imbus, du PCT au MCDDI en passant par l’UPADS et tous les autres petits partis éthnocentrés. Tous ces partis baignent dans une hypocrisie révoltante, ils tiennent un discours d’unité nationale mais fonctionne à l’idéologie tribaliste par clientélisme. Le militant qui adhère à l’un de ces partis ignore-t-il cette idéologie qui a détruit le pays ?
Voilà, cher Anonyme, les raisons qui m’ont poussé à ne pas soutenir Ngouabi parce qu’il était l’initiateur d’un système qui détruit le pays, à petit feu mais sûrement. A la FEANF, j’ai appris à militer à l’échelle africaine parce que les solutions durables ne peuvent conçues à ce niveau. Dans le projet du fédéralisme nous sommes des congolais, gabonais, tchadiens, camerounais et togolais pour créer cette lame de fond qui doit inonder chacun des pays cités. Nous ne voulons plus raisonner en pays mais en régions puissantes économiquement qui vont coopérer dans le cadre de leurs lois fédérales respectives. L’autonomie permettra à ces régions de construire de « joint-ventures » comme cela se passe en Allemagne avec les länders ou aux Etats-unis avec des états comme la Californie, 5ème puissance économique mondiale.
Eh oui il n’y’a pas photo
Val de Nantes
Il n’y’a que les esprits très limités qui n’ont rien compris et qui ont tout focalisé sur le pétrole
Depuis ,l’indépendance ,nos régions ne vivent qu’en apnée …
Dites nous !!!
Que produit Owando ,à l’échelle nationale????
Kinkala ?????.
Djambala?????.
Dolisie ????
Kayi ???
Mossendjo..????
Sibiti????
etc.
Toutes ces villes appartiennent à nos régions ,mais ,curieusement ,leur bilan économique est quasi nul ,à cause d’une absence d’activités économiques ….
Alors ,comment ,parler d’économie nationale ,lorsque la quasi totalité de vos territoires est improductive ????.
Passer de l’agriculture familiale à l’agriculture commerciale ,tel est le crédo des fédéralistes.
Pendant ,60 ans ,nous ne l’avons pas fait ..
Qu’attendons nous ,que les étrangers le fassent à notre place ????..
Pendant ,60 ans ,on n’a pas assez réfléchi ????….
On peut être ,idiot ,mais ,pas tout le temps …..
Que ,quelqu’un , nous invente une forme d’État ,qui nous protége de la dictature et dynamise nos régions ,je prends ,argent comptant….(suis pas compliqué)..
Tant qu’il n’y aura pas ,quelqu’un pour nous donner la tisane miracle , je reste intranquille ,comme une libellule juchée sur un bouquet de fleurs …Sassou est passé par là ..
Pendant 60 ans ,on nous fait manger le même bouillon politique …ooooh..il faut arrêter.
Même ,les esclaves en leur temps pouvaient se rebeller…..c’est quoi ça !!!!!!!!!.
@Val de Nantes,
juste cri de détresse !
Personne ne fera les choses à notre place et il ne faut plus voir le monde à partir de la vision occidentale mais de nos régions qui sont riches mais, périssent par manque de volonté politique affirmée de les développer. Nous sommes à la croisée des chemins et la tyrannie du temps nous impose à imaginer les solutions efficaces pour les tirer vers le haut, en faire de grands ensembles économiques. Le niveau de développement agricole qui végète à 3% doit bondir à plus de 50%.
Nous devons stabiliser les ressources humaines dans les régions pour cela. Les matières premières solides, liquides ou gazeuses ne peuvent être l’alpha et l’oméga d’un processus de développement durable. Nous devons emboîter le pas du reste du monde qui s’engage dans le développement des technologies et philosophies nouvelles pour modifier nos stratégies économiques. Le développement des énergies durables vont rendre caduques toutes les énergies fossiles dont est constitué, à plus de 60%, le budget congolais. Nous ne pouvons pas non plus indéfiniment couper le bois de nos forêts pour les équilibres macro-économiques parce que nous devons aussi veiller aux équilibres écologiques. Nous pouvons développer des fermes agricoles, des industries de transformations agricoles, etc. Toutes nos régions en ont le potentiel. La première ressource d’un pays, ce sont les ressources humaines et chaque région en dispose à foison qui vont grossir les grands centres urbains par manque d’opportunités dans leurs régions respectives. Ceci ne peut être possible qu’avec le fédéralisme. Nous allons créer un « Think tank » pour appel aux projets dans toutes les régions. Nous en avons déjà une dizaine dans le domaine de l’agriculture et de l’éducation. Nous allons en étudier la faisabilité, les conditions de mise en oeuvre et les financements correspondants nationaux et internationaux. In fine, nous aurons des kits-projets, financés, que nous allons déployer dès la chute de la dictature. Nous devons être dans le concret tout le temps pour ne pas vivre des lendemains démocratiques qui déchantent.
Ancien Londi,
Ta réponse sur le cas Ngouabi est acceptable de mon point de vue.
J’adhère aussi ton analyse en ce qui concerne les partis politiques au Congo et le fait que le développement du pays passe par un projet qui fédère les autres populations de la sous région.
Mais je bloque toujours sur le rôle essentiel du fédéralisme comme outil ultime de bonne gestion d’un pays. Tu as cité l’Allemagne et les usa en exemple. Je dis oui mais.
Pourquoi mais? Parce que ma réponse ne se focalise pas seulement sur la réussite économique. C’est surtout sur la relation que ses deux pays entretiennent avec nos pays. D’aucuns me diront,ils défendent leurs intérêts. Ce n’est pas ma conception de la vie. Ce sont des pays qui font tout pour maintenir l’état du moule qui fait la place belle à des idiots de service. Les résultats économiques sont aléatoires. La preuve, la Chine marche sur leurs économies actuellement. N’eût été leur force imbécile (les armes et le non respect de leur propre droit international) ses pays seraient déjà en difficulté.
Bref, « fédéralisme » peut-être. Trouvons notre moule ( pour l’instant ce n’est pas le fédéralisme) et nous discuterons du fédéralisme. Tel est mon propos.
[email protected]’accord,avec toi.On peut s’accorder sur une forme étatique qui satisferait tout le monde …On n’est pas fermé aux propositions innovantes sur la structure de l’État de notre pays .
Je te signale que ,le Congo n’a jamais eu une économie nationale…..
L’économie de la région du Kouilou s’est substituée à l’économie nationale …C’est une imposture que notre pays fait admettre au niveau nationale international….
L’économie nationale est unijambiste ,car elle se limite à une seule région…..
lire ..national et international.
Message reçu Val de Nantes.
J’espère que les projets, en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie au pays, ne se limitent pas à nos écrits sur cette toile. Il faut en discuter avec vos enfants, votre entourage immédiat. Si nous, on y arrive pas, eux pourront peut-être faire quelque chose.
C’est ce que je reproche aux anciens. Ils ne l’ont pas fait suffisamment. Nos transmissions restent de tradition orale. Nous ne lisons pas beaucoup pour plusieurs raisons.
Aidons les jeunes à reconnaître des esprits utiles avant que les autres le fassent pour nous.
@Anonyme,Tout à fait,C’est le côté invisible de notre culture orale …Seuls les écrits restent es témoins de notre engagement patriotique..
Avec ,la révolution numérique ,les traces de cette bataille, pour le bien être de notre pays ,parleront pour nous ..
Enfants ,neveux , petits fils ,etc ,y seront sensibilisés ,car ,il en va de leur avenir….
On essaie de donner un visage au Congo de demain….
Seule ,la création des richesses locales sera le gage d’un Congo fraternel..
La souffrance et la haine surgissent dès qu’on commence à épier l’assiette de l’autre..
Ce Congo, indifférent ,nous n’en voulons plus…
Allez à l’école,c’est bien ,y aura t’il à manger de retour de l’école..????
Et ,les moustiques ,sommes nous incapables à ce point ,de les chasser de notre espace de vie?.
Sommes nous condamnés à vivre éternellement avec ces moustiques porteurs du paludisme ????…
Ce sont ces diverses problématiques ,qui m’ont décidé à obliterer, mon ticket fédéral ….
lire ..et temoins.
@Anonyme,
cher petit frère, je comprends que tu puisses bloquer sur ce point. Cela prouve que nous ne sommes pas encore suffisamment clairs dans nos explications. Comme je l’ai dit plus haut, le projet du fédéralisme remonte à la période des indépendances, porté par quelques glorieux personnages de notre continent. Ils s’étaient tout simplement rendus compte que le partage de l’Afrique, en 1885, avait généré des entités hétéroclites qui ne pouvaient pas s’organiser en états réellement indépendants parce que leurs ensembles éthniques allaient constituer des forces antagonistes.
C’était tout simplement des espaces d’extraction de matières premières nécessaires au développement industriel qui s’installait dans les différents pays européens et un marché. Les colons n’avaient pas pour objectif principal de construire des états et le bien-être des colonisés. Ils ont fait de nous des êtres « a-culture », des animaux que l’on exposait dans des zoos humains, des êtres sans âme (controverse de Valladoïd) corvéables à merci. Bref, nous avons perdu notre identité et épousé celle imposée par le colon dans nos gestes, notre façon de penser et d’agir.
Il faut savoir qu’après la défaite de la France dans la guerre qui l’opposait à l’Allemagne, en 1870 quand elle a perdu l’Alsace et la Lorraine, Bismarck avait pris le malin plaisir de l’inférioriser. La France était réduite à une puissance de seconde zone, ridiculisée et très affaiblie sur tous les plans économique, social et diplomatique. Pour reconquérir sa gloire d’Antan, celle-ci s’était lancée dans l’aventure de la colonisation de l’Afrique subsaharienne. Elle l’avait fait et, ainsi, récupéré son rang. Sans ses colonies la France est une puissance très moyenne, probablement classée au-delà de la 20 ème place.
Echaudée par les guerres d’Indochine et d’Algérie parce qu’elle avait perdu dans ces pays toute autorité, la France a donné l’indépendance à ses anciennes colonies de l’Afrique subsaharienne pour empêcher le développement de toute conscience nationale et continuer à les maintenir sous son influence. En 1959, le Parlement français avait confié une mission au Général De Gaulle : créer une fédération avec pour état fédéral : la métropole avec Paris pour capitale et les états fédérés, les anciennes colonies. Paris, la capitale de la fédération gardait les compétences sur la monnaie, la défense et la diplomatie et les états fédérés, la fourniture des matières premières et de la main d’oeuvre avec des gouvernements locaux à la tête des états sous contrôle de Paris. Ce projet sera mis en échec par Sékou Touré et tous les autres chefs d’état lui avaient emboîté le pas. En réalité, la structure des ces états et leur organisation continuaient de s’inscrire dans la logique fédérale puisque leurs chefs hypothéquaient les richesses de leurs pays respectifs pour environ 100 ans (tu en as eu un aperçu dans l’un des documents publiés sur ce site) sous la houlette d’Houphouët Boigny dont le mouvement, RDA, contrôlait toute l’Afrique francophone dont l’UDDA de Youlou et le PPC de Tchikaya qui avait siégé dans le groupe du Regroupement africain et des fédéralistes en tant que député du département du Moyen-Congo de 1958 à 1959.
Les choses en sont toujours là avec l’ancienne métropole qui contrôle la monnaie (notre monnaie est toujours le CFA avec la banque centrale à Paris) et la diplomatie (la France parle et décide à la place des états francophones subsahariens). la défense (des bases un peu partout en Afrique). Ceci fait d’elle la 6ème ou 7ème puissance mondiale.
Tout ce long développement pour te dépeindre un tableau qui doit pousser chaque citoyen des pays d’Afrique francophone subsaharienne de militer pour la reconquête de son identité et sa culture et donc changer de paradigme.
C’est ici que commence la lutte des fédéralistes, l’on ne peut se développer avec la culture de l’autre, logique comprise par les asiatiques qui les a placés sur la rampe de lancement vers le développement (dans les années 70, la Côte-d’ivoire avait un PIB supérieur à celui de la Corée). L’on ne peut garder l’organisation des pays que nous avons héritée de la colonisation et aspirer, en même temps, au développement réel et assumé. C’est le fameux moule dont tu parles. L’objectif des fédéralistes est justement de le casser pour en reconstruire un qui soit conforme à nos environnements respectifs. Ce qui est certain, 60 ans de l’état-nation nous maintiennent dans une insécurité sociale et économique. Sassou n’aurait pas la puissance qu’il a de tuer, emprisonner et voler s’il n’avait pas tous les pouvoirs concentrés entre ses mains. Le fédéralisme crée n centres de pouvoir avec un président privé de tout pouvoir à part celui de jouer un rôle de représentation : antidote contre les coups d’état et la corruption.
Corée du Sud
Ancien,
Nous avons le même raisonnement. Tu comprends que l’on utilise le fédéralisme ou une autre quelconque organisation en ayant au départ la même logique, nous pourrons arriver au même résultat. Entièrement d’accord avec ta synthèse. Un petit bémol sur la Côte d’ivoire. J’ai fait economie à la fac. Les chiffres, on peut les tourner à toutes les sauces. En plus en 1970, nous avions en Côte d’ivoire, un serviteur auto proclamé. Tout était fait pour montrer l’exemple à suivre.
Merci, ancien.
Monsieur Val de Nantes,
J’ai mon ticket fédéral. Je vais l’oblitérer si nous cassons ce moule maudit.
Merci.
@..Anonyme.Ouf ça fait plaisir…J’ai eu une petite larme..
À ,@Anonyme5 ,@David Londi …
Tenez ,je te demande à un parent venu de Kinkala qui ,au préalable va me vanter les bienfaits de la municipalisation accélérée ..Une question de type ..
Monsieur Paul ,vous habitez Kinkala ,pouvez vous me donner votre adresse où ,je pourrais vous rendre visite ????….
Réponse…ooooh o okani ,iza koua…
Je lui réplique ,,iza où????.
Alors ,Kinkala ,gros village ,ou ville Métropole du pool.????…
Oui ,ce sont là des réalités qui vous révoltent et vous poussent à renverser la table..
Oui ,cher David ,tu as raison.C’est celui qui vit dans sa région qui doit se battre pour la moderniser et améliorer la qualité de la vie …
Je serai incapable de donner avec précision l’adresse exacte où ma famille réside dans ce gros village qu’est Kinkala…
60 ans ,il faut amener la coupe à la maison..Pardon,amener la modernité à Kinkala et ses environs…..
Le fédéralisme semble être le remède à ces dysfonctionnements économiques ….
Le fédéralisme va décloisonner les grandes régions entre elles et à l’intérieur des États fédérés..
Le décloisonnement se manifeste par la création du principe de la mobilité..avec son corollaire ,son attractivité…
Commençant par faire de ces gros villages, des grandes métropoles urbaines ,ce qui va nécessiter des nouveaux schémas directeurs urbains.
Imaginer dans le cadre de la mobilité, un RER reliant Kinkala ,à Djambala ,Mouyondzi et Brazzaville.et que chaque État fédéré en fasse autant ,et vous avez relié toutes les grandes métropoles ,par ce mode de mobilité.
Multiplier cette mobilité en RER ,on déloge le tribalisme et on crée des emplois transversaux..
Vous avez à Kinkala ,une cité Denis Sassou Nguesso fantôme ,personne n’y habite ,sauf le préfet .
Pourquoi ,personne n’y habite???.
Une cité moderne ,réunissant toute les infrastructures sociales ,culturelles sécuritaires telles que ,les écoles ,crèches ,la poste ,commissariat , médiathèques etc.
Ces cadres vont consommer localement,et procurer du pouvoir d’achat local ,ce cercle vertueux dynamise une ville et vous y ajouter les bienfaits de l’économie numérique ,vous avez crée le bonheur national ..
Croyez moi ,chers amis ,tout le monde serait heureux..
Ce projet urbain de grande ampleur serait l’unique occasion d’utiliser à bon escient tout le capital humain diasporique dont dispose notre pays ,aux fins de son développement intégral…
Le maire de Toulouse parle de la progression du PIB régional …..Allez y comprendre ….
Par l’attractivité ,Toulouse a fait venir des entrepreneurs et investisseurs ,d’où une amélioration nette du revenu régional…
lire …toutes les infrastructures .
@Val de Nantes,
l’horizontalisation des pouvoirs favorise le développement des initiatives économiques locales. Les régions n’en sortiront que grandies et les villages actuels se transformeront en villes parce que cette nouvelle organisation mettra fin à l’exode rurale. En effet, les jeunes trouveront du boulot dans leurs régions respectives.
L’horizontalisation totale, par opposition à la verticalisation du pouvoir, n’est possible que dans une fédération, étape ultime de la décentralisation : le pouvoir aux régions et l’état fédéral, un simple régulateur ! Kinkala deviendra ainsi un centre important, comme Ouesso ou autres administrés au plus près. Leurs enfants leur redonneront un nouvel élan économique et social. Il seront loin de la compétition pour le pouvoir parce que la politique ne sera plus une profession mais tout simplement un moyen de régler la vie dans la cité. Le politique n’aura qu’un mandat, limité à 5 ans maxi, dans la vie. La concurrence économique entre les régions créera une émulation qui sera, somme toute, bénéfique la nation entière. L’économique doit l’emporter sur le politique, telle doit être la devise !
Hier ,nous avons glorifié ,à juste raison d’ailleurs .nos héros anti-colonialistes ,j’ai cité ,Matsoua ,Mabiala ma ganga etc..aujourd’hui ,nous attendons de célébrer un Gustave Eiffel de Kinkala ,qui transformerait cette ville ,en une grande métropole touristique……
Seul ,le fédéralisme ,de par ces vertus innovantes ,en est capable…..
Pendant ,60 ans ,nos régions sont des naines économiques,il est temps de les réveiller.
Projets structurants ,Investissements ,financements , entreprises ,connexion ,voilà les thèmes fédéraux, qui seront tenus à l’endroit de nos compatriotes..
Le réalisme économique à la disposition de tous ….
Cette forme d’État est un centralisateur de mise en endormissement de nos régions .Il faut tourner de braquet institutionnel.
L’homme politique congolais a cyniquement transformé les régions en bastions politiques d’essence tribale ,au détriment de l’essor économique …
Cette posture politique répond à un seul objectif , celui de l’assujettissement de ces régions au service de leur satisfaction de leurs intérêts privés .Une émancipation de celles ci ,signerait la fin de leur mensonge politique……..
D’où ,notre réflexion s’est focalisée sur le sevrage des régions de l’État central ,comme entité satellitaire , des groupes politiques à vocation prédatrice des deniers publics …
Le fédéralisme apporte le langage des solutions ,de l’autre côté ,c’est du flou artistique ,qui vise à enfumer les esprits de nos compatriotes….
Que notre compatriote habitant Owando ,se dise fier d’être congolais ,en devenant micro-entrepreneur à partir des potentialités agricoles ,minières ,et humaines , que recèle sa région …
Aux compatriotes ,hésitants , sur le fédéralisme, c’est maintenant de valider votre ticket fédéral..
Pour tout renseignement .,on est sur le quai ….
Après ,60 ans ,venu ,le temps de renverser la table néo colonialiste léguée par les colons aux potentats locaux …
Après ,Sassou ,une seule question sera posée aux congolais .
À quelle sauce institutionnelle ,ils voudraient être mangés ????.
Car l’avènement de l’État fédéral ,au Congo ,constituera inévitablement ,une réforme en profondeur de nos institutions ,dont notre constitution …
Se projeter sur un nouveau système de gouvernance dont le fédéralisme est une hypothèse, soit, pourquoi pas, il faut y réfléchir et s’y préparer au cas ou. Mais comment faire pour y parvenir vu que ce n’est pas demain que la mafia en place se décidera à jeter l’éponge et même si par bonheur cela arrivait la société Congolaise dans son ensemble est tellement corrompue et les consciences totalement pourries que ce n’est pas demain la veille que ce changement aussi idyllique soit-il pourra être mis en oeuvre.
@Anonyme
Tout à fait .Conscient de l’immensité de la pollution corruptive ,qui a envahi les cerveaux de nos compatriotes ,il sera question de la contrer par l’introduction des logiciels de détection de fraude financière et fiscale dans les administrations financières et fiscales…
Alors ,comment ,ça marche .
En voici ,de manière simplifiée .
Vous avez le prix du produit et son coût total…
Si, le prix de la tonne du ciment est de 10 euros ,et que la commande de l’État est de 20 tonnes .
nous aurons 200 euros du coût total….ceci est un marché public …
Ce prix du marché de 10 euros est validé par le ministère du commerce fédéral..
Le logiciel va piéger ce prix ,c’est-à-dire ,il va tarer ce prix fixe..
Si d’aventure ,un fraudeur essaie de le gonfler pour ramasser sa plus value ,l’alarme de détection se déclenche ,et le poste de dépenses se met en rouge…qui veut dire fraude…
Tous les congolais ayant des iPhones et smartphones ont le report d’alarme sur leurs portables ..sans oublier tous les organes ce contrôle des finances publiques…
En cas de non fraude , le logiciel affiche la couleur verte ,lorsque vous le validez…
C’est le logiciel qui décide des opérations financières entre le trésor et la banque du client….
Vous aurez le droit d’interroger la cour des comptes sur la véracité de cette alarme ..
Sachez une chose ..
Le logiciel contient 3 couleurs..
Rouge….C’est tentative de fraude..
Jaune ….opération en attente ,complément d’informations.
Vert …opération validée …
Logiciel de détection de marchés douteux…
Le principe est le même ,à une différence prés.
Le logiciel va analyser tous les paramètres de marché ,.Identification des négociateurs ,l’importance du produit à négocier ,estimation du coût prévisionnel du marché .
Le tout ,sera validé par la cour des comptes et le magistrat de la chambre régionale de l’État fédéré……..
Toute estimation qui dépasse le seuil acceptable ,l’alarme de détection se déclenche et le logiciel affiche rouge sur la rubrique marché d’État..
Pour lever ce doute ,il faut revoir tout le scénario…
Etc,,,….
J’y reviendrai en long et en large …
Mon interrogation n’est pas sur le fonctionnement du fédéralisme en lui même mais sur la possibilité de le mettre en place avec sassou et son clan mafieux toujours en place et qui perdurera bien après la mort du tyran étant donné que toute la société Congolaise est gangrenée.
Là effectivement est la vraie question dès que l’occasion se présentera il faut impérativement organiser un référendum
Sur le bien fondé du vivre ensemble d’abord on doit quand même être content les uns les autres de former un nation.et d’être des compatriotes.
On ne va pas partir sur des faux semblants
Et dans un deuxième temps ce fameux référendum sur le fédéralisme
@Anonyme 5 ,Dès le départ de Sassou de pouvoir ,une campagne de sensibilisation à la nouvelle organisation de l’État sera entreprise…
Le choix est simple ,et se résume une une seule phrase…
Gestion continue de pauvreté ou départ pour une vie meilleure…
La gestion continue de pauvreté est le résultat d’une constitution donnant à un potentiel président dictateur de disposer la richesse du pays…
Le départ pour une vie meilleure ,c’est remettre cette richesse entre les mains des congolais….
Plus clair que ça ,je ne vois pas …
lire ….la possibilité de disposer de la richesse ..
Aujourd’hui on ne voit pas comment une campagne de sensibilisation pourra se faire après le départ de sassou alors que jusqu’à présent rien n’a pu se faire sous son règne, sachant que la mafia familiale en place n’aura de cesse que de faire perdurer ce que l’on connait actuellement.
Que pourrions nous faire après, que nous n’avons pu faire aujourd’hui.
Le référendum sur le fédéralisme sera précédé d’une période transitoire ……
@Anonyme5 .Le point d’orgue de la philosophie fédéraliste ,c’est le vivre ensemble.
Un vivre -ensemble pratique et non théorique basé sur la sélection tribale et régionale…
Le fédéralisme restitue la fierté à des congolais , celle d’appartenir à une nation soudée autour d’un seul objectif ,celui de rechercher ,de façon égalitaire, les moyens de vivre selon ses efforts personnels ,sans oublier la providence de l’État pour les plus démunis …
Chaque congolais se verra accorder une attention particulière sur les questions de sa vie quotidienne …
Sortons l’économie des cénacles du savoir ,pour la mettre dans les poches de nos compatriotes….
Le vivre ensemble ,mode Sassou , est une soumission mentale aux dérives criminelles dont se rend coupable ,cette maudite famille régnante par effraction……
Avec, les 14 mille milliards de Cfa volés des générations futures, et à supposer qu’ils aient été investis dans l’exploitation des richesses que recèlent nos régions ,notre pays se serait désabonné de la misère …et ,tout le monde serait au balcon ….
La mauvaise foi ,de ces connards a fait rater au pays ,une chance historique de manger tous à table.
Ce geste est purement criminel …
Une dernière ,et , j’en aurai terminé …Trouvez moi , chers amis ,un seul homme politique congolais qui soit capable d’allouer aux régions des sommes colossales pour leur développement économique et social ???…..
Celui qui le trouverait ,on boira ,le NTsaba……
Réfléchissez ,Baniangos ,comme le savait si ,bien dire ,mon grand Evoloko lay lay…….
aaaaaaah ,dodo , il fait tard ,sinon engueulade cong………..
Merci….
Comment se débarrasser de sassou et de son clan mafieux ?????
Et qui pourra imposer une période transitoire ????
@Anonyme.
Le temps joue à notre faveur…Toute chose a un début ,et a une fin…..Je ne crois pas en l’éternité du pouvoir de ces primates venus d’oyo….
La période transitoire est nécessaire ,si on veut donner une autre orientation politique et étatique à notre pays …..
Le pays est souillé ,il conviendra de le laver ,pour nous défaire des impuretés dans lesquelles il a été baigné pendant des lustres ….
Nous précipiter ,pour organiser des présidentielles pour satisfaire des ego de certains hommes politiques véreux ,serait un suicide collectif du genre des temples solaires dont le maître est Di Mambro….
Après Sassou ,nous devons d’abord savourer ,célébrer notre liberté retrouvée ,et réfléchir sur le comment ,,de ne plus remettre un dictateur au sommet de l’État…..et ,surtout comment créer de la richesse…
@Anonyme,un président de la république ,ne crée pas de la richesse ,pourquoi y attacher tant d’importance…
Un premier ministre ,calme ,paipailai ,ferait l’affaire sans tambour battant …frèrot ,on va respirer un peu ….34 ans ,Après ,on ramène la coupe ,pardon ,le calme au Congo ,il faut le savourer …
Sassou m’a rendu présidenphobe….et j’ai même des frissons…
Le Congo ne fera pas l’économie d’un débat national sur la nécessité du présidentialisme ….
Au sortir du purgatoire Sassouien …faut il absolument avoir un président au sommet de l’État…???
Si, oui ,quelle en est l’importance ???….
Évitons des mouvements panurgiques ,soyons nous mêmes ,surtout ,après avoir tant souffert …
Mais ,mon Dieu …..
Avons nous des cerveaux ou pas ????…
Quelles garanties avez vous ,pour oser refaire confiance à un connard au sommet de l’État???.
Comment oser réarmer votre ennemi pour vous abattre ????…
Paul ,candidat , prèsidentiel gentil .Demain ,Paul ,président ,dictateur,car il a découvert l’or ..
Réveillez vous …Merde ….c’est quoi ça…?????.
Val de Nantes avec tout le respect que je te dois
Je ne suis pas sûre que les Congolais se regardent fraternellement et ne voient pas l’autre comme un obstacle les uns et les autres doivent se sentir bien et en confiance même dans le cadre d’un fédéralisme
Il est fondamental que la question du bien fondé du vivre ensemble soit posée pour le bien et la sécurité de tous afin qu’il n’y ait pas de rancunes cachées au fond de nous et faire naître à terme des sentiments de vengeance et aussi afin d’éviter que l’on ne retombe dans les mêmes travers à l’avenir.
Ce qui se passe est quand même grave il ne faut en aucun cas le sous estimer ce désordre est généré par la haine de l’autre on ne va pas se voiler la face
On ne se vole pas soi même on vole les autres
On se pille pas soi même on pille les autres
On ne se tue pas et on ne se viole pas soi même on viole et on tue les autres
Ce qu’on fait subir aujourd’hui au Pool peut être fait à l’égard d’une autre région y compris celle de la partie nord
Ne pas poser cette question fait courir un danger au futur ensemble que tu prônes je ne vois vraiment pas comment on pourrait s’en passer
Je me demande souvent ce que le femme du Pool va pouvoir raconter comme belle histoire à ses enfants que peut elle leur dire ? personnellement je n’en parle jamais à mes enfants je ne sais pas comment m’y prendre je ne veux surtout pas susciter la haine
Ils vont finir par découvrir la vérité sur internet
Bien à toi et fraternellement
SASSOU a cassé Ngouabi à cause de la fonction présidentielle…Sassou ,Lissouba ,Kolelas se sont écharpés à coup des pertes des vies humaines à cause de cette maudite fonction…Après Sassou ,il y en a qui proposent le tourisme présidentiel ,etc,,mais ,enfin , ça va pas ,vous ,les congolais ……
L’Ethiopie est sans président ,ne vit elle pas ???.
Comment pouvez continuer à enrichir certaines familles congolaises???..
oooooh ,,,Sommes nous des moutons ou des vrais hommes avec des cerveaux???.
Alors ,sans président ,le Congo mourra ,en êtes vous sûrs ????….
Vos histoires de président au Congo ,me rendent Furax……
Un peuple des idoits…putain de Merde….
Pour finir ,je ne veux plus voir des présidents au Congo …C’est clair et net….c’est quoi ça…Un gamin hollandais de 20ans me faisait la remarque sur cette connerie d’avoir un président et un premier ministre au sommet l’État …..
Il me pose la question suivante ..
Mais combien , gagnent ils ces deux gaillards.????..Vous avez des sous ,vous congolais…
Pourquoi ,ne pas faire des économies sur un poste ????…
J’avais dû dabirer..(..bégaiement….).
La Honte ….
Une constitution criminogène ,qui donne des clefs du trésor public entre les mains d’une seule personne et un pistolet dont il se sert pour nous abattre ….. Enfin ,même des chiens ne feraient pas cette erreur…
Arrêtons ce sadisme ….soyons pragmatiques….
Sous la férule du fédéralisme ,c’est un président dont nous avons coupé les mains ,et qui ne sert que de figuration…
Si ,cela n’était qu’à moi ,on s’en passerait aussi ………Mais ,nous allons en discuter entre fédéralistes ,car j’y suis très allergique ……
Regarder le comportement de la famille Nguesso ,et vous avons compris que ,c’est une forme d’État est une véritable mine d’or pour eux ,et un chemin d’enfer ,des cimetières ,pour nous ,autres congolais ,les sans dents……Recaresser encore cette constitution ,post Sassou ,il y a de quoi ,aller consulter des psychiatres…..
Stop….au sadisme national……
Je suis d’accord sur le fait que toute chose à une fin mais tabler sur la fin de sassou pour envisager l’avenir semble un peu réducteur. Le fils prodige kiki est déjà en embuscade prêt à prendre la succession et la mafia d’oyo n’est pas prête à laisser la place même après un hypothétique départ de sassou. Pour imposer le fédéralisme il faudra, pour ce faire, d’abord prendre les rênes du pays et pour l’instant je ne vois pas comment.
Cette fonction présidentielle a tué plus que le sida et le paludisme réunis…
À ,cette allure ,il y aurait un dessert humain au Congo Brazzaville…
Cette fonction présidentielle cause plus des morts qu’elle ne crée de richesses ..Supprimons la…..On s’en porterait à merveille……
Le diagnostic est formel ,et la préconisation est juste…….
@Anonyme 5.
Je parle souvent à mes enfants ceux de Paris et celle qui me colle à Cologne des problèmes politiques du pays …
Ils doivent savoir tous les ressorts de la vie politique congolais et à eux d’en tirer des conclusions..
Il en ressort souvent des jugements très sévères à notre égard ,car ,ils ont l’impression que ,les gens viennent au pouvoir pour un seul but ,s’enrichir……
La vie de la politique indiffére notre monde politique….
Tenez ,ils arrivent à Brazzaville en 2010 , mon petit fils aperçoit le marché total de la voiture qui les ramène à la maison ……
Il dit ,tout surpris,à son père …Papa ,c’est sale ,ce sont des fous ,ces gens là….
Papa ,lui répond , mais non ,c’est un marché ..
Oui ,il lui réplique ,alors un marché des fous…
Dites la vérité à vos enfants ,afin qu’ils ne répètent pas à l’identique nos échecs…..
lire ..la vie de la population..
Val de Nantes
Je n’ai pas encore la force morale d’en parler notamment sur ce qu’on a fait au Pool il faut trouver les bons mots pour en parler sans susciter la haine je n’ai pas encore trouver ces mots .
En aucun cas je ne souhaite transmettre haine
Supprimer la fonction présidentielle pourquoi pas, imposer le fédéralisme est une bonne idée et je ne remet pas en causes toutes ces bonnes intentions mais toutes bonnes idées ou intentions aussi respectables qu’elles puissent être se heurteront à la réalité du moment.
Et la réalité, c’est que le pays est sous le joug d’un état mafieux qui se maintien par la corruption. Ma question est simple et basique comment imposer et faire accepter cette nouvelle gouvernance à cette mafia qui ne lâchera rien et fera tout pour garder le magot sur lequel elle est assise.
De quels moyens disposez vous pour cela.
@ Anonyme
Sans vouloir vous offenser je n’aime pas beaucoup le mot « imposer »
et pour répondre pour partie à votre question ce régime subit d’énormes pressions et il peut tomber à tout moment
Remplaçons le mot « imposer » par « proposer » si vous préférez
@Anonyme ,
Comme le dit ,@Anonyme 5.
Nous n’allons pas imposer le fédéralisme au Congo…Un référendum pourrait y être organisé pour avoir l’assentiment populaire…
Et,@Anonyme 5 a raison ,les pressions sur ce régime immonde sont multiples ..Je ne pense pas qu’il faille sortir des bois ,ceux de nos compatriotes qui travailleraient à sa chute …Dévoiler la stratégie de cette prochaine chute , ce serait faire du Dabira sans Dabira ,et on en connaît la suite …
Ces primates d’Oyo juchés sur le manguier congolais doivent être surpris ….
@Anonyme ,je ne sais pas ,si tu pourrais répondre à mon neveu hollandais , fils de mon cousin ,sur l’utilité d’avoir deux gaillards à la tête de notre pays ,sachant que ces deux postes sont budgétivores..
J’avoue avoir begayé à la Dabira ,au point d’avoir été incompris …
Nous sommes des mayi -ma -mayi …..Dommage..
14.0000 milliards de Cfa évaporés ,et ils restent toujours au pouvoir ..Passi mingui …..Mawoua..
Président ,au Congo ,To ,lebi ,tou fatikiri koué to. sassoufit.. plus question de servir les égos de ces criminels ..Hier ,malheureux ,aujourd’hui ,milliardaires ..(sa nous ssoufit).Point barre ,,.
Pas question de turn lover présidentiel à caractère ethnique…car ,il y a des risques d’éclosion de dictature potentielle …..
Cette fonction présidentielle ne nous réussit pas .Il faut la laisser aux rwandais qui y trouvent leur compte ..
Tous nos compatriotes restés au pays ne me dementiront pas ….Plus question ,de président au Congo ,je vais mener une campagne sur ce thème….
Le Congo n’en mourra pas……
Président ,,au Congo . essili …On n’en veut plus …Passi eleki ….
Un homme qui s’auto proclame président du Congo ,la première chose qu’il fait ,c’est faire bombarder la région du pool …Si ,ce n’est pas une folie ,c’est quoi ????….Les gens du pool n’avaient rien demandé à Sassou…
il sait de quoi vivent ces gens du pool ???.
A t’il construit une unité de production à Kinkala???.
Nous sommes au 21ième siècle ,demandez à un habitant de Kinkala,de vous donner son adresse..
En ,quoi Sassou ,président de la république est il important pour cette population??…
etc……..
Chers compatriotes ,vous avez compris pourquoi , je ne veux plus de cette institution.
Je suis le débat sur les conditions d’installation du fédéralisme, tout ce questionnement repose sur une réalité que l’on ne peut nier : désintégrer la dictature avant. C’est la première étape de l’installation du fédéralisme. Ceci est d’ailleurs valable pour n’importe quelle solution. Le processus qui gouverne le processus d’instauration du fédéralisme au Congo est simple :
1 – Désintégration de la dictature.
En 2021, fin du mandat usurpé du dictateur. Nous savons qu’il se battra pour rester au pouvoir parce qu’il a sur le dos, des dizaines de plaintes et procès qui le poursuivront. L’immunité présidentielle le met à l’abri des poursuites judiciaires, perdre ce statut, c’est s’exposer à un embastillement certain parce que les plaintes ne s’éteindront pas. Il en est conscient, c’est pour cela qu’il a inséré dans sa constitution par les articles 10 et 96 les conditions d’exonération des crimes contre l’humanité. N’est-ce pas un aveu ? Ne dit-on pas « Qui s’excuse, s’accuse » ? Il faut donc le faire partir. Pour cela, des actions sont à mener sur le terrain. Des démocrates se battent pour cela. Nul n’est besoin de s’y étendre !
2 – Période de transition
Un réseau de cellules-relais seront installées dans tous les départements qui seront des points d’appui pour la sensibilisation du peuple au concept du fédéralisme. Ces cellules seront appuyées par des médias que nous monterons. Un travail est en cours là-dessus. Les médias, nous les avons et qui seront à nos cotés, le moment venu.
3 – Référendum
Organisation d’un référendum après la campagne de sensibilisation pour valider ou non l’option du fédéralisme sur la base d’une question simple : Pour ou Contre le fédéralisme : O/N ?.
4 – Assemblée constituante
Convocation d’une assemblée constituante pour une nouvelle constitution fédéraliste pour amender, compléter, modifier ou supprimer certaines de nos propositions qui ne sont qu’une simulation pour démontrer que cette organisation peut marcher au Congo. Rien ne s’y oppose et il n’y a pas de contraintes supplémentaires. Les exigences sont simples : redynamiser les régions pour les rendre plus performantes économiquement et créer un cadre pour le « vivre-ensemble » dans la diversité et la paix. Nos régions sont riches, toutes autant qu’elles sont, il suffit seulement de se donner la peine de s’investir dans leur développement en les libérant du corset que lui impose un état centralisé et tribalisé qui les étouffe.
5 – Déploiement des institutions
Organisation des processus d’installation des nouvelles institutions par échelon qui permettront de gouverner et d’administrer au plus près des citoyens.
Conclusion
La condition sine qua non, c’est bien la désintégration de la dictature. Toute l’énergie des fédéralistes est tournée vers cet objectif, un jalon incontournable. Ceci ne doit pas empêcher de préparer l’après dictature pour installer la démocratie dans des conditions optimales. Comme je l’ai expliqué dans l’un de mes posts : dans une guerre la stratégie et la planification des actions sont primordiales pour ne pas se réveiller avec la gueule de bois au lendemain de la victoire sur la dictature et retomber dans la situation que nous vivons maintenant.
Merci Monsieur LONDI pour cette explication de texte claire et précise.