Par René MAVOUNGOU PAMBOU
Le fait d’avoir été privé de la jouissance des richesses de son terroir et loin de voir l’amélioration de ses conditions de vie, mais plutôt réduit à subir les affres d’une gravissime pollution par les hydrocarbures, le peuple de Loango est manifestement victime d’une injustice flagrante et inadmissible. Il convient de noter que les activités extractives industrielles ont beaucoup d’impacts négatifs, considérables et durables tant sur l’environnement que sur le cadre de vie des populations riveraines. A cet effet, les préoccupations environnementales sont d’autant plus croissantes sur le littoral congolais qu’elles concernent principalement la pollution des eaux, la dégradation des cultures, l’atteinte à l’écosystème marin et côtier, la détérioration de la biodiversité et des sols, et leurs inévitables effets pervers sur la santé publique. Hélas cette gravissime situation n’émeut nullement les pouvoirs publics!
De ce fait, il est cependant indéniable que le peuple de Loango aura subi un préjudice dont on ne peut apprécier l’étendue encore moins l’ampleur de la part des compagnies pétrolières ainsi que par l’attitude laxiste sinon la démission d’un pouvoir ethnocentrique corrompu et dont, par ailleurs, l’hégémonie tribale ostentatoire est assumée sans le moindre scrupule. Ici se pose avec acuité la question de responsabilité civile concernant les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures. C’est pourquoi on comprend très mal, au regard des sérieux dégats causés sinon des désastres perpétrés, il n’a jamais été initié, au niveau du parlement, une loi portant création d’un fonds national d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures. Les compagnies pétrolières se livrant à la pollution devraient normalement être tenues à une obligation de réparation du préjudice écologique. C’est justement cela qui aurait justifié la mise sur pied d’un mécanisme indemnitaire ou compensatoire à l’endroit notamment des victimes ainsi que pour la réhabilitation de l’écosystème ainsi altéré. On peut affirmer sans coup férir qu’un tel mécanisme participerait de la valorisation de l’être humain et de la sauvegarde de l’environnement.
Par ailleurs, il y a lieu de déplorer le fait que le développement des activités pétrolières au Loango n’est accompagné d’aucune politique de développement socio-économique de cette riche et généreuse région du Congo-Brazzaville. En effet, la justice sociale et l’équité auraient voulu qu’il y ait une redistribution des richesses nationales (construction des infrastructures de base et amélioration significative du bien-être des citoyens) sans exclusive sur l’ensemble du territoire national, mais ici l’égoïsme et l’égocentrisme ont pris le dessus sur la valeur de partage, d’où la confiscation et la dilapidation de la rente pétrolière par le clan cleptomane et criminogène au pouvoir.
On ne soulignera jamais assez que le pétrole de la région du Kouilou est, certes, une richesse nationale. Ceci demeure incontestable! Mais il n’en demeure pas moins vrai que le peuple de Loango, riverain de cette ressource stratégique et des zones d’exploitation, a été littéralement spolié et lésé dans son droit naturel de propriété. Aussi, il est dans son bon droit de faire valoir ses droits sur ce qui lui revient de droit. Et ce droit naturel est inaliénable et imprescriptible. En effet, on ne saurait perdre de vue le fait que l’Etat de droit, c’est d’abord l’état des droits. Et la démocratie, c’est avant tout les droits des citoyens dont fait partie la revendication des droits et la dénonciation des injustices. Bien évidemment, dans cette perspective, il est surtout question de raison et de bon sens. En conséquence, de deux choses l’une, le peuple de Loango est tenu de faire le choix entre vivre libre en jouissant de ses richesses ou mourir esclave privé de tout droit sur sa propre terre. En fait, pour tout peuple au monde quel qu’il soit, victime d’injustice flagrante, notamment l’expropriation éhontée de ses richesses, la revendication de son droit d’en jouir est un acte hautement légitime.
En outre, on ne dira jamais assez que dans le meilleur des mondes, la redistribution plus ou moins équitable des richesses nationales devait être un impératif du moins une préoccupation au coeur de la politique gouvernementale. Mais hélas, on est reduit à constater que le peuple dans son ensemble, littéralement paupérisé et précarisé, est confronté à une pauvrété ainsi qu’une misère structurelles et endémiques. Pendant ce temps, la classe dirigeante foncièrement kleptomane affiche de manière ostentatoire une richesse insolente, surtout fulgurante et sans cause, donc mal acquise. Il sied cependant de souligner que l’accentuation des ces inégalités nuisent non seulement au vivre ensemble, à la cohésion et la concorde sociales, mais aussi au bien-être et à la santé de toute la société. On ne saurait cependant occulter une chose non moins importante : le fait d’être privé délibéremment du droit de jouissance des richesses nationales et de se voir plutôt imposer la pauvreté et la misère est susceptible de susciter auprès des citoyens des velléités de frustrations et tensions sinon des convulsions sociales; état de fait fort légitime et compréhenssible.
En somme, c’est un devoir citoyen de proclamer la vérité d’autant que seule la vérité est révolutionnaire, car c’est d’elle que surgit la conscience citoyenne quand ce n’est la résurgence de velléité de revendication tant étouffée par ceux dont l’intérêt ne réside que dans la prédation, l’appropriation, l’accaparement, la captation, la confiscation des richesses nationales, sans aucun souci du bien-être du grand nombre.
On ne saurait indéfiniment se résoudre au silence sur lequel prospère la fripouille félonne! C’est pourquoi cette réflexion n’est qu’une traduction de l’expression de la voix des sans voix, car il serait indécent et malencontreux d’ajouter volontairement à nos injustices la peur et le silence; ce qui ferait des citoyens congolais à la fois des malheureux victimes et complices des infortunes qu’on leur impose par les prédateurs de la république.
René MAVOUNGOU PAMBOU
Activiste politique et combattant de la liberté
Merci monsieur Pambou d’aborder ce sujet,mais n’est-il pas mieux d’aller jusqu’au bout du raisonnement?Le peuple Loango ne peut-il pas revendiquer son indépendance à travers une sécession à la biafraise?A Lui de préciser les dimensions de son royaume,la dimension de sa culture ainsi que son peuple,car pour l’instant le roi que le peuple Loango a,ne représente rien,ni les traditions Loango,ni la culture Loango.Pire,vous savez bien,quels sont ceux qui ont tous les éléments juridiques en leur possession signés avant la conférence de berlin de 1885 qui spécifient le caractère juridique du territoire de Loango(acte de 1882 reconnu par la France…et méconnu du peuple congolais). A quoi sert un roi nu,fainéant et muet,vivant des arêtes et des os en provenance des tables d’Oyoland.Ni mbembu,Ni nkosolo de la part des rigolos d’une prétendue cour royale!!!Pensent-ils même aux érosions maritimes qui font disparaître chaque jour davantage les terres Loango voire les cimetières du Coin.
Quant au Loango,lui-même en dehors de Vous et RPP,le reste a une étiquette soit de peureux,soit d’irresponsable voire de soulard.Compter le nombre de militaires,de hauts cadres de Loango,que font-ils avec le dictatueur du royaume d’Oyo à moins qu’ils aident à établir un troisième royaume au Congo qui contrairement à celui de Loango et Batéké serait riche et dominant.
Henri Gonzalves.
Cher René
Ton papier est comme un couteau qui se remue dans une plaie. En effet, ce sont des choses qui sont connues de tous, tout au moins de ceux qui ont vécu et vivent encore dans le Kouilou.
J’ai grandi et fait mes premières classes scolaires à Matendé et à Mawata, ces deux beaux quartiers qui m’ont vu naître et grandir. Et après j’ai fait le lycée Karl-Marx, aujourd’hui Victor Augagneur. J’ai fréquenté ce lycée du temps où »Dipenda » en était le surveillant de couloirs. Que le temps a passé!
Pointe-Noire fut une ville très propre, mais aujourd’hui sale comme une porcherie en plein air. Au quartier »Dibodo », ça va de mal en pis. Car lorsqu’il pleut, les habitants meurent par noyade. Et je peux enchaîner des anecdotes…
Alexandre Honoré PAKA, Bouity VIaudo, Coussoud Mavoungou…tous ces cadres originaires du Kouilou sont en train de laisser se mourir cette ville.
Et dans l’imaginaire du Congolais, le Kouilou est trop pacifiste et accompagne Sassou dans le pillage des ressources maritimes(pétrole).
Le roi Mâ loango? Il est l’ombre de lui-même et mange des miettes qui tombent de la table très garnie du bourreau d’Oyo.
Conclusion: Il n’y a personne aujourd’hui qui puisse défendre la place qu’occupe le Kouilou sur l’échiquier économique du Congo. Car tous les cadres ressortissants de cette région ne peuvent parler: ils »mangent » la bouche pleine à la table de Sassou.
Oui pour une autonomie du Kouilou, afin de priver ces prédateurs Mbochi venus de la tourbière du Nord de tout saccager à leur passage.
Pauvre Kouilou victime des ses propres fils.
Entièrement d’accord avec toi René Mavoungou Pambou !
oyo ekoya eya !
Peuple Loango et Kouilois, Arrêtons d’avoir peur et de se lamenter comme des femmelettes.
MBEMBU KOUILOU,
LA VOIX DU KOUILOU, RESPECTEZ-LA !
LE RASSEMBLEMENT DES LOANGOS EST UNE URGENCE,
POUR LA RÉHABILITATION ET LA RESTAURATION DU ROYAUME LOANGO,
POUR LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS DES LOANGOS…
REJOINGNEZ-NOUS
Nous devons assumer nos responsabilités; Cela ne peut plus continuer ainsi.
KU TUBE, KU FWA.
KU KAMBA KU TUBE, KU FWA.
Alors, Peuple Loango et Kouilois, OSONS.
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BAKULU VANDU!
BAATU VANDU!
MISEENGA YIFUA, SI NGAANZI SIKA MOONI
François Moë Fouti-Loemba,
Prince Sacral du Royaume de Loango.
Quid de RPP? il rase les murs le pauvre/
Cet article va peut etre sonner le glas d’une certaine politique dite nationale mais veritablement hypocrite qui ne veut pas que l’on reconnaisse un quelconque droit de priorite au departement d’ou l’on tire la richesse nationale.
L’assemblee nationale et le senat se doivent de corriger cette absurdite. Faisons que le petrole donne fiere allure a Ponton, tout comme le bois devrait permettre a Dolisie, Ouesso, etc de devenir des villes agreables et modernes.
Ayons le courage de poser ce probleme en des termes d’amelioration de la qualite de vie dans notre espace national. Evitons des propos injurieux inutiles.
Il était une fois dans les savanes d’Oyo,un festin sur les terres de Loango, un coup de poinG sur la table,table surlaquelle,le roi des Loangos offra sa tête afin de libérer définitivement ce peuple en souffrance continue et en position d’humilié permanent…C’est le côté romanesque de la chose.
Voici la méthodologie proposée,osée et droit au but.Il faut agir maintenant et ne plus avoir peur ni de la dictature,ni de la communauté internationale,ni des Congolais qui ont tout à gagner!
1-Soutenir le fédéralisme en étant vigilant:70 % des richesses produites sur les terres Loango doivent rester au Loango pour le développement durable de ses territoires car comme vous le savez toute exploitation de ressource entraîne souvent(exploitation des travailleurs,pollution de l’environnement et cérise sur le gâteau,abandon surplace des déchets crées avant,pendant et après utilisation du produit fini.)
2-Mettre en territoire Loango,et dans le reste des régions du Congo,des comités de suivi chargés de co-gestion avec des partenaires présentés par l’Etat congolais sur des ressources à exploiter.Ce comité sera composé de toutes les forces vives de chaque territoire.Ce comité sera autonome financièrement et fonctionnant de manière très indépendante et rendant compte qu’au souverain primaire.Le premier acte de ce comité de suivi sera de rédiger une charte sur l’exploitation des ressources pétrolières,minières,forestières et autres.
3-Nouer des relations avec des Africains qui vivent le même problème,nous savons qu’en Afrique il y a beaucoup d’exemple même en Afrique Centrale.
4-La devise doit être:il faut demader plus pour avoir plus car si vous avez peur des Blancs et de la dictature,et demander rien mais préferer quémander,la pauvreté vous accompagnera!!!
5-Il est temps de lancer un grand appel digne d’une cour royale vraie pour revendiquer que les ressources du Loango servent d’abord le Loango,il ne faut pas avoir ni honte ni peur.Depuis 1960,nous sommes toujours à la traîne avec du gros français pour rien.Suivons les Blancs quand ça ne va pas,ça geule,ça marche,ça proteste,ça casse.
H.G
Merci à BULUKUTU dont je me permets de reprendre ici le constat amer,vrai et révoltant.
« Un autre martyre: le martyre silencieux du peuple Loango. Avant l’indépendance, il (le peuple de Loango) a d’abord perdu la capitale au profit de Mfwa, a été dépossédé de la richesse de son sous-sol, de ses terres, comme dans le Pool, ce que certains racistes tribaux osent appeler « élite », ont trahis les loangos pour des clopinettes. Ils ont tout accepté, y compris la mise en coupe réglé de leur terroirs par le pouvoir militaire depuis des lustres. Nul ne peut mesurer l’ampleur du désastre écologique généré près de 60 ans d’exploitation du pétrole. Le crime de la région du Kouilou, c’est d’avoir ce maudit pétrole. »
Peuple de Loango,n’ayez plus peur de la mort ou d’être tué par la dictature puisque vous mourirez toujours un jour.
DJEMBO TATY.
Mon coeur souffre de voir Pointe Noire dans cet état Ponton la Belle ville de mon enfance j’y ai fais mes premiers pas tim passi cette belle langue Villi dont les sonorités ont bercé mon enfance
Je parle le munukutuba avec votre superbe accent ma ville mon peuple !
Je souffre de voir les miens dans la détresse je vous promet on va tout vous rendre vous allez profiter de vos richesses je n’ai jamais vu peuple aussi patriote aussi accueillant que vous ! vous aimez tellement les autres
Bet lend diak vuand na batu yini vé !
Bamé bebissi beto Bouala bet lend diak vé
Ben dile vé
Ben niong vé
Ben vuand sui
Bet kena ku kuissa ka
Bet ké na nzila
Mu zol beno fasso muké zola le Pool muke sala différence vé
LE KONGO TIENT PAR CE QUE VOUS TENEZ TENEZ BON !
BETUINA !
La diaspora arrive avec ces idées innovantes étonnantes et peu coûteuses
Votre région sera restaurée Pointe noire redeviendra la ville lumière qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être
Je sais que le problème du Cabinda touche beaucoup d’entre vous eh bien je peux vous dire que nous avons perdu le Cabinda à cause de ces gens le président Neto était prêt a nous le rendre et le représentant de ces gens a refusé au motif qu’il y’avait déjà trop de Bakongos au Congo Brazzaville !
Le Cabinda la douleur de ma famille !!!
POINTE NOIRE YA MOUNOU ! kOUILOU YA MOUNOU !
Je rêve du moment où je pourrais à nouveau vous serrer dans mes bras !