Le dictateur Sassou-Nguesso planifie-t-il de tuer les congolais avant de « s’exiler » en Russie ?

poutine-sassou

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Après l’échec de sa tentative avortée de s’exiler à Cuba, le dictateur Sassou-Nguesso a secrètement négocié avec la Russie de Poutine pour s’y exiler une fois chassé du pouvoir en 2016.

Fidèle à sa duplicité, le dictateur Sassou-Nguesso vient de signer en catimini avec les autorités russes un accord secret. Lequel dispense désormais de visa « tout congolais au service du dictateur Sassou-Nguesso, détenteur d’un passeport diplomatique ».

Qui d’autre au Congo peut disposer d’un passeport diplomatique, si ce n’est le dictateur et sa cour ?

Cerné de toutes parts, le dictateur Sassou-Nguesso joue son va-tout. Acculé, il s’accroche au pouvoir comme il peut. Mourir au pouvoir comme son gendre Omar Bongo, est son obsession. En a-t-il encore les atouts au moment où tout ce qu’il entreprend se transforme en plomb?

Après avoir externalisé le Trésor Public (sa pompe à fric) à Oyo, le dictateur Sassou-Nguesso s’adonne à ce qu’il sait faire de mieux: s’armer pour intimider et tuer en masse le peuple congolais. Le pogrom qu’il planifie méthodiquement, l’aidera, pense-t-il, à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.

Des containers d’armes de 20 pieds affluent quotidiennement au Congo. N’ayant retenu aucune leçon des explosions de Mpila, ces armes sont stockées dans tous les coins dits stratégiques du pays.

Alors que le dictateur Sassou-Nguesso est un mauvais redoublant, les Congolais ne lui demandent qu’une chose: respecter sa Constitution écrite au coin d’une table au bord de l’Alima.

Dès lors, pour quelles raisons planifie-t-il en douceur ses velléités de tuer un peuple aux mains nues ?

Criminel intemporel et incontesté, le bourreau-dictateur vit dans sa bulle qui l’empêche de voir les mutations du monde. S’il a fait de l’impunité la règle pendant sa dictature, la CPI l’attend au tournant. Une goutte de sang des Congolais en août 2016, ou avant, sera de trop, et signera sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.

S’il est connu de tous que le tyran du bord de l’Alima aime le sang, nous devons faire preuve de vigilance et d’intelligence pour ne pas lui donner l’occasion de tuer en masse des innocents.

Lâché de toutes parts, pressés par Obama et Hollande de déguerpir, le dictateur Sassou-Nguesso est au bord de la dépression. Voire de la « très pression ».

Pendant qu’il achète des armes de guerre en quantité industrielle pour nous tuer, le dictateur Sassou-Nguesso est contesté par Jean-Jacques Bouya et Jean Dominique Okemba qui lorgnent son fauteuil (cousin et neveu du tyran qui s’opposent à son scénario de vouloir se maintenir au pouvoir). D’ici à ce que sa carotide soit également sectionnée comme il le fit pour Marien Ngouabi, il n’y a qu’un pas.

Le Mal Sassou-Nguesso étant très profond, l’avenir de notre pays ne doit pas être abordé avec légèreté.

Il est capital de mobiliser toutes nos forces, nos intelligences, nos énergies, pour nous débarrasser de ce cancer (Sassou-Nguesso) en phase terminale.  

Dans l’état actuel de notre pays, l’élection présidentielle est loin d’être une priorité. La réclamer à cor et à cri, fait le jeu du dictateur Sassou-Nguesso.

Nous devons inéluctablement mettre en place une période de TRANSITION pour assainir les mœurs politiques de notre pays. Aux grands maux, nous devons apporter de grands remèdes. Des hommes et des femmes insoupçonnables doivent poser les bases d’un Congo nouveau.

Au-delà du départ du dictateur Sassou-Nguesso, notre réflexion doit également porter sur le rôle de notre armée. Les forces armées congolaises doivent jouer le rôle qui leur est dévolu, celui d’assurer la sûreté de l’ensemble des congolais. Une armée qui doit être neutre, dont la mission est de protéger le peuple et non d’en faire une chair à canon. 

La refonte du fichier électoral est un impératif. Sans cela, aucune élection libre, transparente, crédible, et démocratique ne peut être garantie.

Après  « Oko montre la mer à Tati », le dictateur Sassou-Nguesso a réussi le tour de force de faire croire sans sourciller que le Nord serait plus peuplé que le Sud du Congo. Accepter d’organiser les élections présidentielles avec un fichier électoral truqué, c’est donner du grain à moudre au dictateur Sassou-Nguesso. Ce serait un cauchemar que le Congo se réveille demain avec son clone.

L’appel de Mabio-Mavoungou au PCT de soutenir un candidat du RDPS à l’élection présidentielle de 2016 ne peut pas être pris au sérieux. Cela relève plus de l’intrigue que de la maturité politique. A peine dévoilé, son positionnement vient d’être taillé en pièces par les caciques de son parti.

La Justice doit être au cœur du Congo que nous bâtirons demain. Les perquisitions menées tambour battant par les juges français dans le cadre des Biens mal acquis devraient nous inspirer. Des détournements colossaux d’argent public par le dictateur Sassou-Nguesso et son clan sont prouvés. Que dire davantage alors que la paupérisation quotidienne du peuple congolais est insupportable ?

Le Congo n’est pas en guerre, alors que le resquilleur en chef d’Oyo, le dictateur Sassou-Nguesso s’arme. Ses armes ne nous détournerons pas de notre cible. D’ici là, cette vieille peau ne sera qu’un vieux meuble de rangement dans une cellule désaffectée de la CPI. 

L’heure est grave et appelle à la responsabilité de tous. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice pour libérer notre pays de la tutelle de la famille Nguesso et de la dictature de son metteur en scène.

« La colère populaire, disait Thomas Sankara,  résiste à la bombe atomique ». Cette colère est palpable dans l’ensemble du pays. Dans les quartiers Nord principalement, les populations veulent en découdre.

Le dictateur Sassou-Nguesso et ses mercenaires n’auront pas le temps d’utiliser ces armes. Son site de stockage connu et repéré, il sera happé avant la mise en œuvre de son bain de sang. La conjonction des étoiles est telle, que la fin du dictateur Sassou-Nguesso est inéluctable.

Ce n’est pas parce que le dictateur Sassou-Nguesso est un incapable, que son successeur doit être un intrigant. Son exil sera un enfer. Sous les feux des projecteurs, Poutine finira par le faire extrader vers la CPI. Incapable de construire une phrase, les auditions du dictateur Sassou-Nguesso seront cocasses. Qui vivra, verra !

 

Olivier Mouebara 

Diffusé le 25 février 2015, par www.congo-liberty.org

ALLAH SAUVERA-T-IL DENIS SASSOU NGUESSO ? Par Mingwa Biango

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10 réponses à Le dictateur Sassou-Nguesso planifie-t-il de tuer les congolais avant de « s’exiler » en Russie ?

  1. CHÂTIER SASSOU ET SES SBIRES DU POUVOIR: UNE DEMANDE SOCIALE CITOYENNE ZINGA NTOTO dit :

    CHATIER SASSOU ET SES SBIRES DU POUVOIR: UNE DEMANDE SOCIALE CITOYENNE

    N’en déplaise aux assassins loyaux qui ont décidé de suivre SASSOU et d’assumer avec lui l’ensemble de ses crimes Denis SASSOU sera châtié pour les crimes de sang et économiques sur la nation.
    Le plus grand Démon qu’une mère n’ait jamais porté selon les mots du LION DE MAKANDA
    Les Catacombes de KONA KONA sont devenues aujourd’hui un coffre fort du trésor public du fait de la volonté d’un homme et de sa famille.

    A QUAND LA FIN DU TRIOMPHE DE LA TRAITRISE AU CONGO?

  2. LE POOL RESIGNE dit :

    Venez sur le terrain. Internet a peu d’effet sur les nombreux ignares congolais.
    Ne rêvez pas. Nos soi-disant frères du SUD ne veulent pas que quelqu’un du Pool prenne le pouvoir. Ils pensent au Nibolek. Nous enfants du Pool devons être intelligents … attention.

  3. Molinard dit :

    L’ingérence et le soutien de l’ANGOLA à Sassou ne doit pas être passé aux oubliettes.L’ANGOLA devrait s’expliquer le moment venu.

  4. IL N'A QU'A SE BARRER LE PLUS TOT POSSIBLE AVEC LE MOINS DE DEGAT CAR SASSOUFIT cesar dit :

    Le plus tot sera le mieux pour le peuple congolais, mais on espère que les congolais matures se comporteront de facon à faire de ce règne UN SIMPLE ACCIDENT DE L’HISTOIRE DU CONGO.

  5. Le frère Mouebara , j’apprécie vos articles ! Sauf que vous nous parlez d’une armée qui doit prendre ses responsabilités , cependant le haut commandement est à 95% Mbochis donc des généraux qui sont redevablent à sassou , non mon frère avant de parler d’une armée ,il faut attendre le rééquilibrage de celle ci ! Et pourquoi une transition ? Il faut juste dessaisir sassou de tout organisation d’élections et reprendre l’ancien corp électorale de 92 ! Le nouveau président élu qui doit rétablir la république et aussi l’union de la nation gravement détériorée et la restauration des institutions d’où la démocratie qui est en réalité l’apprentissage des limites!!!

  6. Isidore AYA de Makoua dit :

    LE 25 FÉVRIER 1991 DÉBUTAIT LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE

    J’avais participé à 26 ans à la conférence nationale souveraine en 1991, oui j’étais dans la salle de conférence – entre enseigné les sciences naturelles au lycée drapeau rouge le matin et la conférence nationale l’après midi et inversement – sauf les jours sans enseignent au lycée !

    Aujourd’hui, je dis quel gâchis de démocratie à cause de la volonté machiavélique d’un tyran antisocial et criminogène?

  7. PAUVRE CONGO! PETIT PAYS DE NIQUES SUR TOUS LES PLANS... JOHN LE SUDO-NORDISTE dit :

    PAUVRE CONGO! PETIT PAYS DE NIQUES SUR TOUS LES PLANS…

    Quand j’étais petit, mon pays se définissait comme le TOMBEAU DE L’IMPERIALISME EN AFRIQUE. Adulte, je me découvre ressortissant d’un pays niqué sur tous les plans.
    Ce pays ou les Dirigeants parcourent le monde pour rechercher les liens qui vont les asservir de mieux en mieux…
    Un petit pays que ses propres Dirigeants vampirisent de l’intérieur pour mieux distribuer ou jouer les nababs à l’extérieur.

    OUI, les Dirigeants les plus bêtes du monde…

  8. GIL dit :

    Aucun prédateur du peuple congolais, ne trouvera de repos à l’étranger. Tous ces kleptomanes du denier public, seront pourchassés même en Russie.

    L’Etat de droit à venir au pays sera intraitable vis à vis de Sassou, son clan et tous les caniches qui bavent aujourd’hui aux pieds du despote putschiste.

    La confiance du peuple souverain envers ses politiques, viendra de la rigueur et liberté de la Justice.

    Seule importe la victoire du peuple souverain longtemps volé et opprimé .

  9. BAULT dit :

    Aujourd’hui,les congolais ont l’art de manier l’écriture avec une certaine aisance. C’est bien, les analyses sont pertinentes et savamment pensées. Mais, personnellement je m’inquiète d’une problématique cruciale toujours éludée dans tous les écrits: SOMMES-NOUS MENTALEMENT JUSTES , CLAIRVOYANTS et sincères? Aucun article n’ose aborder un sujet aussi important sur la personnalité de l’homme Africain. Pourquoi par exemple sommes-nous incapables de prévoir, planifier, mieux gérer? Pourquoi nous ne respectons pas les biens publics? Pourquoi sommes-nous les derniers sur le plan économique dans le monde? Pourquoi sommes-nous indifférents à la misère et à l’analphabétisme de nos populations? Pourquoi ne sont elles pas mieux soignées et leurs enfants mieux scolarisées? Ces questions comme bien d’autres devraient nous interpeller et, au lieu de rêver uniquement aux grands changements politiques, nous devons aussi sérieusement poser l’épineux problème de la mentalité de l’Africain et du congolais en particulier face à soi-même, au monde, aux autres, etc…

  10. Lumingu dit :

    Dans un article sur son site web, Lion de Makanda attirait notre attention sur la presence des djiadistes algériens à Tsambitso chez sassou. Aujourd’hui, je suis tombé sur un article qui donne un début d’éclaircissement au soupçon du Lion de Makanda. En effet, d’après un article du journal belge Le Soir, il y aurait des djiadistes en RDC où ils combattent le gouvernement kabila. De là à ce qu’ils traversent le fleuve pour venir grosser les rangs des mercenaires de sassou à Tsambitso, il n’y a qu’un pas vu que les USA opèrent avec leurs avions et leurs soldats en Ouganda, Rwanda et nord-est de la RDC. Récemment, Congoliberty nous a signalé la presence des drones USA au-dessus de Tsambitso.
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    Djihadistes soupçonnés de se cacher en RDC: la Belgique envoie des agents de renseignement

    avec Belga
    Mis en ligne vendredi 27 février 2015, 11h35

    Des djihadistes pourraient faire partie de groupes rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

    Des informations font état à Kinshasa de la présence possible de djihadistes parmi les combattants à l’est de la République démocratique du Congo, particulièrement dans la région de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, et la Belgique enverra dans ce contexte quatre instructeurs du renseignement militaire dans la capitale de la RDC, ont indiqué vendredi le ministre de la Défense, Steven Vandeput, et le chef de la diplomatie, Didier Reynders, à peine rentré de RDC.

    Ces quatre instructeurs seront déployés durant deux périodes de trois semaines de la fin février à la fin mars 2015, afin de participer à la formation d’analystes, au profit du renseignement congolais, a expliqué Didier Reynders.

    Renforcer l’échange d’informations

    Il s’agit également d’une mission de collaboration avec les services congolais, l’objectif étant d’identifier la présence éventuelle de ces djihadistes – qui n’est pas confirmée – parmi des groupes situés dans l’est, guère loin du Soudan. On sait que des mouvances extrémistes islamistes circulent au Sahel et au Kenya. Il s’agit de veiller à « renforcer l’échange d’informations », a dit M. Reynders, qui s’est entretenu mercredi avec le président Joseph Kabila.

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