Blaise Compaoré a quitté le pouvoir le 30 octobre, le jour où il a convoqué son parlement pour avaliser son tripatouillage constitutionnel.
Sûr de lui lors de sa dernière interview le 24 octobre dernier sur Africa 24, Blaise Compaoré avait minimisé la colère populaire qui couvait dans le pays. Il s’est enfui vers Yamoussokro sous la pression populaire… avant sa date de péremption.
Depuis son exil dans la Côte d’Or, Myriame Sankara a salué le courage du peuple burkinabè en général, et de sa jeunesse en particulier.
Le dictateur Sassou-Nguesso partira du pouvoir le jour où il osera proroger sa date de péremption(août 2016), faisant semblant d’ignorer la colère populaire qui monte dans l’ensemble du pays. Des slogans hostiles à ses manœuvres supposées et/ou réelles de révision constitutionnelle ont été scandés lors des obsèques de Willy Matsanga.
Le Burkina Faso vient de montrer la voie à tous les pays africains qui veulent se débarrasser des dinosaures-dictateurs.
Sassou-Nguesso qui avait prévu de recevoir Blaise Compaoré le 17 novembre à Brazzaville pour soutenir son projet de modification constitutionnelle est sonné. C’est la débandade à Mpila et à Oyo. L’heure est à présent à un plan B.
Pierre Ngollo, valet du dictateur Sassou-Nguesso, installé à la tête du PCT est déboussolé. Son discours initialement prévu le 07 novembre pour promouvoir la modification constitutionnelle est en passe de passer à la trappe.
Lâchés en rase campagne par ses frères maçons, sommés par les États-Unis de quitter le pouvoir, priée (enfin) par la France de respecter la Loi Fondamentale, le dictateur Sassou-Nguesso voit la situation politique du Congo et ses velléités de « mourir » au pouvoir s’écrouler comme ses multiples châteaux.
Nul ne peut résister à la dynamique de l’Histoire. Le Congo n’est pas un vase clos. Le dictateur Sassou-Nguesso sera emporté(quoi qu’il arrive) et quoi qu’il fasse par ce vent de liberté qui vient du Burkina.
Comme en 1990 lors de la vague des conférences nationales initiées par le Bénin, l’Afrique entend faire de l’alternance politique et du respect de ses Constitutions son sacerdoce.
En conflit ouvert avec Ali Bongo, en disgrâce avec Dos Santos, Biya quasiment en fin de vie(82 ans), Kabila sur le départ, guetté par la CPI, indésirable en France, le dictateur Sassou-Nguesso ne sait plus à quel charlatan se vouer.
Le piège qui nous guette est de dormir sur nos lauriers. Le salutaire exemple burkinabè n’est certes pas transposable, mais nous devons nous inspirer de ce bel exemple pour nous opposer au changement de la Constitution.
Si le dictateur Sassou-Nguesso n’avait pas tant de cadavres dans ses placards, il se serait inspiré de Mathieu Kérékou qui vit sa retraite dans son pays, le Bénin. Jarry Rawlings n’a jamais quitté le Ghana après sa retraite présidentielle. Alpha Oumar Konaré est toujours dans son pays, le Mali après avoir résisté à la pression des ses partisans l’encourageant à modifier la Constitution.
Demain naîtra un Congo nouveau, le Congo « dia Ntotéla », c’est-à-dire qui rassemble. Ni haine, ni vengeance, ni chasse à courre, ni règlements de compte. Nous voulons que le peuple soit acteur et prenne son destin en mains.
Le Congo de demain fera du respect de l’équilibre et de l’annualité budgétaire son crédo. Si non, comment expliquer qu’il manque aujourd’hui au gouvernement du dictateur Sassou-Nguesso 15 milliards de FCFA pour payer les fonctionnaires jusqu’à la fin de l’année ?
Il est temps pour le dictateur Sassou-Nguesso de comprendre qu’il lui est difficile, voire impossible de proroger sa date de péremption.
Certes, il arrive le plus souvent qu’un peuple qui avait supporté sans se plaindre, et comme s’il ne le sentait pas, les lois les plus accablantes, les rejette violemment dès que le poids s’en allège.
Le moment le plus dangereux pour un dictateur en difficulté est d’ordinaire celui où il commence à vaciller, écrivait Alexis de Tocqueville.
Au moment où le dictateur Sassou-Nguesso perd le Nord, la France doit sortir de ses ambiguïtés en affirmant clairement, à l’image des États-Unis son opposition au tripatouillage constitutionnel.
Le vent de liberté et de l’autodétermination des peuples qui vient du Burkina Faso sonne le glas du régime ethnique, clanique, régional et tribaliste prôné par le tyran d’Oyo. Que dire davantage au moment où arrive sa date de péremption? Inutile d’en rajouter.
Olivier Mouebara
Diffusé le 6 novembre 2014, par www.congo-liberty.org
Après 32 ans de règne sans partage. Nous disons ça suffit. Sassou dégage, sassou dégage. Ne pensez pas que nous vous laisserons prendre tranquillement une retraite dorée. Sassou tu dois être traduit en justice afin de répondre de tes différents actes criminels. Trop de larmes versées et des enfants orphelins laissés durant tout le temps que tu as passé au pouvoir. Même si tu envisages de nous imposer ton fils bien aimé le nommer Kiki, les congolais ne l’accepteront jamais. Les congolais ont besoin des hommes honnêtes, intègres et pétri d’amour. Sassou dégage. L’heure arrive ou nous aurons ta peau et celles de tes sbires. La roue tourne désormais en faveur du peuple congolais et la peur a changé de camp.
La roue tourne en faveur du peuple seulement si nous ne dormons pas sur nos lauriers. Que chaque congolais où qu’il soit apporte à la construction de l’édifice devant s’écrouler sur sassou et son gang.
Il manque à sassou 15 milliards pour payer les fonctionnaires jusqu’à la fin de l’année? Voilà, je ne suis point étonné par cette information. Comme en 1990, ils vident les caisses de l’état. Mais cette fois-ci, ils ne vont pas s’en tirer à bon compte comme avec Lissouba. Ils seront traqués à travers le monde entier pour rendre cet argent.
Merci Olivier pour cette information. Aux Assises que faites-vous? C’est le temps de monter en puissance pour que ce genre de vol ne se reproduise pas. Il nous faut bloquer les circuits financiers de sassou par tous les moyens. Il nous faut obtenir l’assistance des USA, de la France, di FMI et de la Banque Mondiale pour suivre à la trace l’argent des congolais. Le temps presse les gars. L’argent est le nerf de la guerre. Il faut tarir les sources de financement de sassou.
Sassou se trompe en voulant priver les congolais de leur argent. Il se tend à lui-même un piège qui va l’emporter. Le peuple va se révolter. Avec un budget de 4,000 milliards exécuté à moins de 50%, sassou veut faire croire qu’il manquerait 15 milliards pour payer les fonctionnaires?
Ras-le-bol, le congolais en a mare, trop c’est trop, mais avant tout une prise de conscience est indispensable Avons-nous vu comment dois se défendre un peuple digne de ce nom, Congolais ta misère est juste le fruit de ton ignorance et de ta résignation, et il n’est plus question de se voiler le visage ou de jouer à la politique de l’Autriche. Il ya des choses ki nous échappe attention rappelons-le : nous sommes dans une république, du latin res-publica ce ki signifie : ‘’la chose ki appartient à tout le monde’’ et le régime d’une république renvoie directement à la démocratie, dans ce régime le peuple est souverain et à lui seul revient le pouvoir de déléguer lui-même par la voie des urnes à le dirigeant de son choix, le peuple jouissant de sa souveraineté peut à tout moment décidé de nouveau d’un autre dirigeant de son choix, quand celui-ci ne respecte pas les droits des citoyens et ainsi de suite. Dans ce régime le peuple devrait être libre de ses choix, jouir de sa liberté d’expression, de la justice (pas de justice des riches et /ou des pauvres). Le peuple doit en même temps jouir des ressources naturelles de son pays. Hélas que vivons nous, et nous sommes nous même responsable de notre condition actuelle parceke on les laisses faire. Pour 1000 ou 2000 Frs de corruption, toi citoyen digne de ce nom tu hypothèques ton avenir, mais sache le que quand il te corrompt avec ces petits billets d’argent eux ils en gagnent plus et par milliers de frc cfa, tu imagines pour 1000 frs cfa tu leur donne la chance d’en gagner des milliards et pendant ke tu dort dans un taudis eux dorment dans le luxe. La cause de la population n’est pas leur affaire. Un dirigeant ki ne pense k’a se maintenir au pouvoir jamais il ne pensera à développer le pays. C’est un vrai paradoxe et il ne pense plutôt qu’aux fétiches pour se maintenir au pouvoir. Un dirigeant qui pense le développement est un dirigeant qui accepte l’alternance, car ce ki compte pour lui cest la prospérité et le développement de son pays.
Sic transit gloria mundi (Ainsi passe la gloire du monde). Le président Julius Nyerere de Tanzanie ne s’est jamais accroché au pouvoir. Il a démissionné pour laisser la place aux autres. Mandela n’a pas voulu briguer un 2ème mandat. Il est parti de lui-même pour donner la place aux autres.
Ces deux grands présidents d’Afrique auraient pu servir des modèles, des références pour que l’alternance politique ne soit plus jamais des casus belli, mais des échéances qu’on devrait vivre normalement. C’était mal connaître les énergumènes commes les Compaoré, Kabila, Sassou, etc…
Philosophie – le Congo ne sera pas détruit ou submergé avant 2016/2025 par Denis Sassou Nguesso, ses nombreux enfants adultérins, son clan au pouvoir et dignitaires Nord/Sud serviteurs volontaires du chaos – mais par les congolais ou le peuple souverain (99% d’entre nous) qui les laisse faire.
Ceci est un cas de reprise de conscience et d’esprit libre, tel qu’ont vécu les pionniers de l’indépendance du Congo Brazzaville.
Tant qu’à se se battre contre l’avilissement général perpétré dans l’espace et le temps par ses forces du mal.
il a quoi lui là sur la photo? Il n’a pas l’air en bonne santé?
Hygiène de vie – Est ce que quelqu’un a-t-il ici, a le torchon de Innocent Peya? Je recherche depuis 3 mois ce torchon pour l’utiliser comme papier toilette et en plus c’est écologique.
La SNPC a fait un très gros prêt … 1.5 milliard de dollars!
SASSOU NGUESSO est notre PIRE EBOLA le PEUPLE est en DANGER DESINFECTONS-NOUS ! Je demande a tous les congolais de manifester pour nos compatriote de l’opposition ainsi que les étudiants et les professeurs enfermé par cet assassin de SASSOU-GUESSO. Le Congo nous appartient ensemble nous les vaincrons !