LE DEVOIR DE FRATERNITÉ. Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

Dieudonné ANTOINE-GANGA

La République du Congo, notre beau pays est dans sa 63ème année depuis son indépendance acquise le 15 Août 1960. Ainsi, il a un demi-siècle et treize ans. Le Congo est entré dans le club des sexagénaires.

En soixante-trois ans, tous les Chefs d’État qui l’auront dirigé ou le dirigent, les six Présidents Abbé Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Joachim Yhombi-Opango, Pascal Lissouba et Denis Sassou-Nguesso ont eu souvent à prononcer dans leurs discours trois mots clés : Unité, Paix et Fraternité, tout en nous demandant soit ‘’d’enlever tout obstacle sur le chemin de la paix, de transcender nos égoïsmes et nos divisions, nos rancœurs et méchancetés inutiles pour la construction d’un Congo démocratique, digne de nos meilleures traditions sociales et morales animées par l’esprit de famille élargie, l’esprit de fraternitéet de solidarité agissantes’’ soit ‘’de jeter les bases d’un Congo nouveau, moderne, de développement, de progrès, prospère pour toutes les Congolaises et tous les Congolais, un pays de tolérance, de respect mutuel et de fraternité’’. Ainsi pour consolider cet esprit de fraternité entre tous les Congolais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, sous la présidence de M. Alphonse Massamba-Débat, l’on s’appelait ‘’frères’’ au lieu de ‘’camarades’’.

Pourquoi me permettrais-je de parler du devoir de fraternité ? Je me le permettrais pour la simple raison que nous chantons dans notre hymne national ‘’oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais, vivons pour notre devise Unité, Travail, Progrès’’. Donc, l’un de nos devoirs est celui de la Fraternité, émanation de l’Unité et de l’Amour fraternel qui en sont les fondements. Une loi d’amour qui doit nous unir aux autres sans aucune distinction. Une loi qui fait appel à l’altruisme et au sens du devoir.

Mais qu’est-ce-que le devoir ? Selon le Larousse, le Devoir est « ce que l’on doit faire, et qui est défini par le système moral que l’on accepte, par la loi, par les circonstances. » Quant à la Fraternité, le Larousse ladéfinit comme « le lien existant entre personnes considérées comme membres de la famille humaine. » En un mot, la fraternité est le lien qui nous unit. Lorsque dans le monde ou au Congo, l’on prononce le mot ‘’fraternité’’, chacun pense immédiatement aux associations des personnes. Tel est le cas des fraternités des grandes écoles, des associations religieuses, des humanistes dont la devise est « réunir ce qui est épars » ou des ‘’Mizikis’’, etc.

La fraternité, c’est aussi le fait, pour les hommes, d’être frères, nés d’une même mère ou d’un même père. Elle traduit donc la double relation, comme les axes d’un plan : l’axe vertical de la relation filiale, et l’axe horizontal de la relation d’égalité entre les fils.

La fraternité est aussi l’expression du lien moral qui unit une fratrie. Étymologiquement, le sens originel du mot fraternité vient du mot latin fraternitas qui fait référence à la relation entre frères. Voilà pour le sens strict.

Mais au-delà de la consanguinité, le sens de la fraternité s’est étendu ; et, dans son extension, elle est devenue un modèle de vivre ensemble. Elle représente un lien entre peuples. La fraternité désigne alors le sentiment profond de ce lien et comporte une dimension effective. Ainsi donc, la fraternité peut avoir un sens plus ou moins large ; l’on peut parler de fraternité pour une fratrie, ou de la fraternité d’armes qui unit des combattants, par exemple les Anciens Enfants de Troupe chez nous, ou, dans son sens le plus large, de fraternité universelle qui s’exprime notamment dans l’idéal philosophique du cosmopolitisme.

Le concept est d’une richesse si importante qu’il est utilisé dans le premier article de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme : ‘’ Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité’’. Ainsi, nous les êtres humains, avons un devoir de fraternité ; et cette fraternité doit être universelle, c’est-à-dire que les droits et les libertés que nous avons à notre actif, doivent être transmis. Nous les tenons des personnes qui ont vécu avant nous et nous nous devons de les transmettre et de faire en sorte que l’avenir ne soit plus incertain pour ceux qui nous suivront. Pour ceux-ci, je suis convaincu qu’il s’agit d’un avenir radieux possible, à long terme. C’est donc dans cet esprit que la fraternité nous pousse à avoir ce regard génératif car nous avons hérité de la terre ; nous la travaillons, nous la modelons actuellement et nous devons faire en sorte qu’elle soit un lieu de vie possible pour les générations futures. Il y aurait ici beaucoup à dire…

La fraternité doit aussi être qualitative en se préoccupant de droits fondamentaux tels que le droit à l’éducation, au travail, à la santé, et à l’expression des libertés individuelles dont découle l’épanouissement.

Enfin, la fraternité implique le devoir d’humanisme pour lequel elle se résout en somme en une simple égalité. Elle est le devoir de tout homme de faire un don de soi pour l’amélioration de l’humanité. Et comme disait le philosophe chinois, Confucius : ‘’il faut placer avant tout le devoir et ne mettre qu’au second plan, le fruit de ce que l’on obtient.’’ Ou pour paraphraser Bossuet : ‘’Dieu a établi la Fraternité des hommes en les faisant tous naitre d’un seul, qui pour cela, est leur commun.’’

Comme le remarque aussi Jean Verdun, « la fraternité se nourrit rarement d’idées communes. » Elle ignore les catégories et les origines sociales ; elle écarte les archétypes humains ; elle oublie les idéaux, les principes, les valeurs pour accepter l’autre tel qu’il est et quels que soient sa condition, ses parangons, ses convictions.

De son côté, Montaigne définissait ainsi « l’honnête homme » : ‘’ c’est un homme mêlé, c’est-à-dire mêlé aux autres, aussi à l’aise avec le paysan qu’avec l’aristocrate, capable de converser dans le jargon de l’illettré comme dans le sabir de l’érudit.’’

Dans un groupe, la reconnaissance des différences signale l’identité. Or cette reconnaissance s’établit dans la réciprocité de la condition humaine, mais aussi dans le respect des diversités, dans l’écoute des autres, la rencontre avec les autres et la tolérance à l’égard de leurs idées.

Le devoir de fraternité est difficile à vivre parce qu’il est paradoxal : s’écartant autant de l’égoïsme forcené que de l’allocentrisme béat, il interagit entre le respect de soi et l’amour pour les autres. Il aspire à l’estime de ceux que l’on aime pour éloigner de l’attachement à soi-même. Il ouvre sur la voie de l’humanisme, pour donner un but à l’humanité.

Parce que j’ai fait de mon frère que j’ai rencontré, mon égal, parce que par équité j’ai reconnu sa différence et parce que je suis libre d’y inscrire par choix délibéré et j’assume, parce qu’enfin je me suis imposé ce devoir de fraternité qui, à défaut du sang, m’unit indissolublement à lui par l’esprit et par le cœur, alors je peux revendiquer la même chose de lui : un droit à la Fraternité envers moi. En résumé, le Congolais a le devoir et l’obligation d’aimer et d’aider ses compatriotes ; il leur doit assistance. C’est en général un devoir qu’il remplit avec joie. Cependant il ne doit pas oublier que la véritable fraternité a besoin de franchise, d’amour et d’exigence. Quand des compatriotes, nos frères et sœurs se conduisent mal, manquent à la parole donnée, se montrent durs ou égoïstes, le devoir de ceux qui sont leurs frères et sœurs, est de le leur dire, et, le cas échéant, de prendre part pour leurs victimes. Être le frère d’un frère ou d’une sœur, être la sœur d’un frère ou d’une sœur, c’est être le frère ou la sœur de leur honneur. Ainsi quand un frère ou une sœur font un acte d’honneur, nous sommes tous honorés.

Charles Péguy a écrit que ‘’la Fraternité était un devoir d’urgence.’’ Dans un monde en plein chamboulement où les valeurs fondamentales sont mises à mal par l’individualisme forcené et le règne du paraitre, les congolais doivent jouer un rôle plein et actif de porteur de valeurs humaines qui sont les leurs et non des antivaleurs qui commencent à être légion dans notre pays.

‘’Quand tu es un homme en bonne santé et dans l’abondance, porte secours aux malheureux. Lorsque tu navigues le vent en poupe, porte secours aux malheureux. Lorsque toi tu navigue le vent en poupe, tends la main à ceux qui font naufrage. N’attends pas d’apprendre à tes dépens combien l’égoïsme est un mal et combien il est bon d’ouvrir son cœur à ceux qui sont dans le besoin. Tire leçon des malheurs d’autrui et prodigue à l’indigent ne serait-ce que les petits secours. Pour lui qui manque de tout, ce ne sera rien.’’ Dixit Saint Grégoire de Nazianze.

Qui dit fraternité dit aussi rencontre avec l’autre, recherche d’une relation qualitative à l’autre, source même de la tolérance ; qui dit fraternité dit partage dans l’amélioration de la société humaniste dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, la protection du plus faible, l’acceptation de la différence comme un enrichissement et une source de progrès, la lutte contre l’esclavagisme moderne, contre l’exclusion, le tribalisme, la misère, la violence, la pauvreté et la pensée unique. Les Congolais ont le devoir d’apporter leur pierre à la réalisation d’une humanité plus juste et plus humaine. Et ce, sans perdre le temps dans les palabres inutiles ou stériles, comme l’a écrit Guy Menga.

C’est en gardant espoir en la progression de l’humanité, en ayant foi en l’homme, confiance en sonprochain, que le Congolais peut envisager une fraternité qui tende vers l’Universel car ce qu’il peut, son frère ou sa sœur le peuvent aussi. Avec Victor Hugo, j’affirme donc :

« La poésie au front lumineux est la sœur

De la clémence, étant la sœur de l’harmonie.

Elle affirme le vrai que la colère nie,

Et le vrai c’est l’espoir, le vrai c’est la bonté,

Le grand rayon de l’art c’est la fraternité. »

Enfin, le devoir de la fraternité est un devoir intangible ; et comme tout devoir, il demande un effort : celui de rencontrer l’autre, d’aller vers l’autre, vers celui ou celle pour qui nous n’avons pas d’attirance, et peut-être de l’antipathie. Le frère et la sœur qui diffèrent de moi, qui ne pensent pas comme moi, et qui n’aiment pas comme moi, me montrent une voie que je ne connais pas. Ils m’enrichissent parce qu’ils m’apprennent quelque chose. Nous devons tous, nous rencontrer et nous frotter pour progresser ; nous frotter, mais sans nous affronter. Les différences sont belles quand les divergences demeurent fraternelles. Car aucun homme n’est une île. Tout homme ne se construit que par le regard, la tendresse d’autrui. La vie ne naît que de la complémentarité, de la réciprocité. Je suis l’autre, l’autre est moi.

Mes très chers compatriotes, Bon Anniversaire, Happy Birthday à l’occasion des 63 ans de l’indépendance de notre beau pays, le Congo. Oublions ce qui nos divise, soyons plus unis que jamais et vivons toujours pour notre Devise : UNITE – TRAVAIL – PROGRES.

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville

Diffusé le 17 août 2023, par www.congo-liberty.org

 » Les épîtres congolaises » , le nouvel ouvrage de Dieudonné ANTOINE-GANGA

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9 réponses à LE DEVOIR DE FRATERNITÉ. Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher grand frère DiAG , comment peut on parler d’indépendance, quand les richesses nationales ne profitent qu’aux Mbochis , jusqu’à créer un état exclusivement Mbochi ! Non ya Dieudonné sortez-moi dans la bêtise ! Marien Ngouabi rêvait d’un grand Nord , Sassou Denis met un thème à la nation Congolaise de Massamba débat !

  2. Lpambou MkayaMvoka dit :

    Dieudonne Antoine N’Ganga: Démiurge de la Fraternite congolaise?

    Ambassadeur du congo à l’ onu , puis Ministre des affaires étrangeres, DIAG est un connaisseur de la vie politique congolaise et de l ‘ensemble du personnel politique.

    Ces écrits sur Congo liberty recherchent l ‘assentiment de ses compatriotes sur les concepts de paix , de securite , d unite , de travail, et de progres
    A sa facon ,Diag , essaie de déconstruire la pensee actuelle en matiere de fraternite au congo pour nous montrer que le congolais est toujours « ameliorable » qu il peut changer en laissant de cote le mal, l égoisme , la jalousie, l ‘envi et autres mesquineries qui sont des freins a la fraternite comme devoir et objectifs universels.

    Diag, sera t-il entendu? .On l espere tous alors que le congo va bientot entrer dans des cycles electoraux jusqu ‘en 2026, et que la fraternite qu il appelle de ses voeux risque de voler en éclats alors que par definition une competition politique meme si elle est difficile doit etre emprunte de respect et donc de fraternite loyale.

    Au Congo, rien de tel n ‘est souvent advenu , car la fin des competitions electorales, les contestations légitimes des candidats battus se traduisent par des decisions politiques iniques et absurdes des vainqueurs qui vont autoriser l’ embastillement des candidats « echoues » comme on le dit chez nous au Congo

    La fraternite , est a la fois un devoir systemique moral qui doit etre encadre par la loi acceptee par tous.Malheureusement, au Congo la loi des vainqueurs est plus forte que le devoir moral celui qui favorise le surgissement de la fraternite

    Vous convoquez des intellectuels francais de renom(Montaigne, et Charles Peguy) pour illustrer votre parabole de la fraternite;pour Montaigne la ,fraternite suppose et exige le devoir de se mettre à l ‘ecoute de tous , surtout pour le sachant qui doit etre capable de parler la langue d un autre sachant ainsi que la langue de la personne non eduquée

    Pour charles Peguy , la fraternite est une exigence et meme un devoir d exigence »quand tu es un homme en bonne sante, et dans l’abondance tu dois porter secours aux malheureux »

    Mais voila dans notre pays la faillite des systemes éducatif, sanitaires repousse toujours au loin la fraternite qui doit etre le ciment symbole de l unite, du travail et du progres qui pour l instant reste une devise vide de sens malgre les talents argumentatifs et épistolaires du Ministre et de mon aine DIAG

  3. Wilfrid Prosper Liberté Ognamy Président du -Juste Combat- et de la Fondation Jacques Opangault dit :

    Nier le tribalisme Mbochi aujourd’hui est une malhonnêteté

    Certains individus, par démagogie font le déni de la réalité d’un tribalisme Mbochis. Il s’agit notamment des thuriféraires du PCT.

    Nous avons suivi récemment les interventions de ces démagogues, dans certains média gangrenés par le pouvoir, et animés par des soumis, et bras cassés.
    Ils se font passer pour les défenseurs d’un pouvoir chancelant sur la thématique qu’il n’existe pas de tribalisme Mbochis, dans l’espoir de plaire au Pouvoir, et d’en recevoir les prébendes.
    Parmi ces individus, se distingue celui qui a l’extrinsèque de Marien Ngouabi. Il est Bangagoulou de son état. Entouré de quelques intellectuels a la culture limitée, il persiste et signe que  » le tribalisme Mbochis est une vue de l’esprit ».

    Or la réalité socio économique et politique nous montre que le clan de Sassou d’appartenance Mbochis ( d’Oyo, Abala, Ongoni Ollombo, Tchikapika) s’est bel et bien substitué à l’État. Conforté par certains extrémistes du Nord (Bangangoulous, Makouas, Kouyous et autres) qui veulent faire de cet espace un moule consacré à la conservation du pouvoir, allant ainsi à l’encontre des idées politiques de Jacques Opangault, fermement opposées au tribalisme.

    Reconnaître cette évidence nest pas une façon d’incriminer qui que ce soit, mais plutôt de chercher une solution définitive à ce phénomène qui freine notre développement.

    Il est d’usage au Congo parlant des Mbochis d’y intégrer d’autres tribus partageant la même aire géographique, à savoir, le Nord. Ainsi les Makouas, Kouyous, Koukouyas et d’autres Tékés, et tribus du Nord sont considérés comme Mbochis, selon les connaissances populaires. D’où le terme Mbochisation utilisé abondamment à la Conférence Nationale Souveraine.

    Cette opinion erronée de globalisation est partagée pour d’autres régions.
    Le Pool devient l’apanage des Laris. Alors qu’il est peuplé aussi de Bacongos, Sundis et autres.
    Les pays du Niari, correspondent non seulement à la région du Niari, mais également, aux régions de la Bouenza, Lekoumou, et en d’autres temps, au Kouilou. Toutes deviennent par extension et simplification « le Sud ».

    Voilà pourquoi le commun des mortels perçoit la prise de pouvoir de Marien Ngouabi, comme un coup d’État Mbochis, donc du nord. Confortés dès le départ par les dérives regrettables du nouveau pouvoir. C’est ainsi que Jacques Opangault a eu à refuser la proposition de Marien Ngouabi d’y participer.

    Les tortues à double carapace lorsqu’il s’agit de recevoir des prébendes, se fondent dans le Nord, mais à l’heure de rendre des comptes sur les crimes et mauvaise gestion du régime, tournent casaques et revendiquent leurs tribus d’origine, Makouas, Bakounis, Kouyous, Bangagoulous, Vilis, Koukouyas ou autres. C’est à la majorité des Congolais que nous demandons de traquer ces opportunistes, ainsi que le clan Sassou qui instrumentalise les Mbochis, les jettent en pâture à la vindicte populaire, et divisent le peuple.

    Le -Juste Combat- affirme haut et fort qu’il existe aujourd’hui un tribalisme Mbochis. Celui-ci se caractérise par l’accaparement des richesses du Congo par cette minorité nuisible, au détriment de la majorité du peuple.
    Nier cette évidence, est une escroquerie et un refus de voir notre pays se développer.
    Reconnaitre cette évidence c’est trouver la solution pour notre développement.

    Moi Wilfrid Ognamy, dépositaire des valeurs politiques de Jacques Opangault, qui se résument au refus de la discrimination, au respect de la personne humaine, à la solidarité entre tous les Congolais, en ce jour de l’accession du Congo à l’indépendance nationale, je déclare que je resterai vigilant et contribuerai avec tous les compatriotes épris de véritable paix et d’amour, au triomphe de ces valeurs pour l’éclosion d’un Congo nouveau.

    Wilfrid Prosper Liberté Ognamy Président du -Juste Combat- et de la Fondation Jacques Opangault

  4. Lpambou Mkaya Mvoka dit :

    Reponses a Samba dia Moupata et a wilfrid prosper OGNAMY

    Pourquoi le Reseau social politique congolais ecarte et eloigne les notions de m’bochisation et de clans m’bochis dans la gouvernance de la vie économique , politique et sociale au congo brazzaville

    Bien sur chers concitoyens il suffit d ‘ ouvrir les yeux » et je ne suis pas naif mais analyste et mon opinion est marginale seuls les faits m interessent « de regarder la realite « relle », pour noter que la vie politique, economique et sociale est dominée par le groupe m’bochi dont l’aire geographique s’etend de Oyo a Tchikapika

    Et Pourquoi diable certains membres du Pct s ‘evertuent a dire le contraire?

    L ‘outil conceptuel du reseau social politique que j ‘utlise » qui trouve une convergence chez les uns et les contempteurs meme s ils n ‘osent l ‘avouer pour ne pas perdre la face ce dont je me fous » permet de dire aux thuriferaires de la m’ bochisation que celle ci, n existe pas car tous les congolais à des degres differents qu ils soient de la majorite et surtout de l opposition politique participent au reseau politique congolais en faisant allegeance au Président Sassou ce qui leur permet un boukoutage en bonne regle

    il suffit de lire l article de Djess » qui demandent aux forces de l opposition de se mobiliser », mais ce qui est interessant dans le papier de djess est qu il pointe l attitude ambigue de Tatsy Mabiala de l upads en tant qu’opposant de facade au président Sassou

    Djess dit que pour récompense de son allegeance au réseau social politique congolais bien construit par le president et ses affides , Tatsy mabiala a un salaire de 15000000 de francs cfa

    Soyons sérieux OGNAMY et SAMBA DIA MAPOUTA, etes vous surs que vous arriverez avec des congolais pourris par la tete a leur faire renoncer a leurs prebendes politiques et financiers

    Voila un pays , le congo ou on peut devenir millionnaire en dormant , pardonnez moi en participant au reseau politique grace aux doubles metiers de fonctionnaire et de politique et en appartenant au reseau social politique , en fonction de la place que l,on occupe en tant que noeud à savoir la place qui vous est assignee dans le réseau

    En effet dans tout réseau il ya des noueds et des trajectoires, et chaque Réseau obeit à une regulation specifique qui peut etre violente dans le cas de la mafia , ou moins violente voire laxiste dans le cas des autres configurations réseautales

    Le président Sassou le sait et certains lui reprochent son laxisme vis a vis des comportements ademocratiques de certains de ses affides

    Il ya trop de » gens instruits au congo qui ont ete dans les écoles francaises dont voit les limites actuelles pour penser un modele de developpement anticolonialistes de la part des sachants et politiques francais » pour ne rien apprendre.

    Ces congolais » instruits et qui se disent intellectuels » alors qu ils n ont aucune oeuvre dont ils seraient les dépositaires » sont trop theoriques.

    Pourquoi Sassou dont certains opposants politiques ou membres de la Diaspora congolaise et pas seulement en France minimisent le niveau académique et intellectuel est toujours au pouvoir depuis 40ans; c ‘est un politique madre comme Machiavel

    On surveille le réseau qui n en est pas un comme le disent les affides du PCT ( parti congolais du travail) mais dont on est oblige peu ou prou d accepter l ‘existence subjectif / objectif qui permet aux autorites politiques qui entourent le President Sassou de mieux controler les opposants et donc le pouvoir

    2026, arrive a grands pas pour l election presidentielle il ya avant, les elections senatoriales et le Président Sassou et le Pct vont emporter la mise car les opositions en face n ont ni colonne vertebrale politique ni structures » de facade » financieres , iideoloqiques et encore programmatiques pour un projet de societe

    Il ne suffit pas de declamer sur tous les toits que le President Sassou doit partir pour que ce soit possible

    Mais si on est perfide, voire insolent certains opposants politiques diront; mais restez donc Mr le president Sassou representer vous en 2026 et considerez que ceux qui parlent de m ‘bochisation de votre pouvoir sont des fous alors que nous appartenons tous au réseau politique et societal au nom du « VIVRE ENSEMBLE »

    Je n ai pas forcement raison mais j ‘attends avec gourmandise intellectuelle vos remarques contradictoires
    Bonne fin de semaine

  5. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou , je connais bien Oyo et ses environs, parce que j’ai longtemps fréquenté une fille de Bokouélé nièce de Camille Bongou qui avait un Pere d’OBouya. J’ai aussi passé des week-ends à Ollombo chez mon défunt grand frère Norbert Ngokouba qui était l’oncle de pierre Otto cousin d’Oba pierre . C’est moi qui remis l’usine Sacomi de Mpila en état et l’usine des mousses à sans fil avec Corneilles Oba le frère de Pierre. Pour votre gouverne je suis ingénieur génie Électrique .Voilà cher Lucien ma différence avec vous , je persiste et je signe . C’est la famille de Sassou Denis qui a pris en otage les richesses et l’administration du pays et l’état Mbochi devient une réalité ! Certes Bouya est de Tchikapika par son père mais sa mère est cousine à Sassou Denis .

  6. Anonyme dit :

    Mes chers frères, vous vous emmerdez pour rien il faudrait qu’il qu’il y ait un coup d’état pour sortir notre beau pays de cette situation, le coup d ‘état sera salutaire.

  7. LPambou Mkaya Mvoka dit :

    Cher Diag, Monsieur le Ministre; vos compatriotes congolais pensent que vous etes en dehors du jeu politique congolais actuel et sans etre insolent en disant que vous etes has been et « OUT »
    A
    Anonyme

    Vous dites avec force en reponse au post de DIAG qu on a rien compris
    On bavarde, la seule solution c est le coup d etat au congo qui est indispensable

    En revanche Anonyme ne dit pas comment on retisse les liens de fraternite et de citoyennete une fois que ceux ci auront été abimes voire déteriores par le coup d Etat qui obligera les congolais a choisir leur camp

    Pour Samba dia Moupata les seules « verues » qui empechent le Congo d aller de l avant ce sont l existence de Sassou et de son clan M’bochi

    Ceux ci doivent ils disparaitre des « vies politique, sociale , economique, culturelle, et financiere congolaises »? la réponse de Samba dia Moupata n est pas tres explicite sur la nature de l ‘éviction du clan Sassou.

    Que deviendront les m’bochis qui je rapelle sont congolais autant que les autres ethnies du congo.Doit on creer un homeland mbochi au motif que le president sassou est mbochi par sa mere et que celui ci aurait quitte le pouvoir de facon douce ou violente comme le revendique Anonyme

    En revanche dans son post Samba dia Moupata insiste sur une difference entre lui et moi a propos de l existence du clan Sassou et sur son pouvoir d influence

    je ne nie pas la domination de Sassou et du clan mbochi dans la vie politique congolaise; en revanche et a la difference de Samba dia MOUPATA je pense que le president Sassou est au pouvoir depuis 40 ans grace ou a cause de la duplicite malhonnete des hommes politiques et une partie de la societe civile qui disent appartenir a l opposition contre Sassou alors qu ils sont ses suppletifs et obliges au nom de la theorie de la mangeoire et du boukoutage

    Sassou en Machiavel le sait et son credo electoral sous forme de slogan c est la « PAIX ET ENCORE LA PAIX »

    On ne peut que saluer la virtuosite machiavelique , perverse et finalement juste pour Sassou( je suis analyste et non partisan et je suis oblige de le repeter en permanence a cause de la non distance critique intelligente et perspicace de mes compatriotes entre l opinion- d’adhesion et l analyse critique du cercheur en sciences politiques que je suis) puisqu il est toujours aux affaires depuis 40 ans face à des intellectuels congolais » incultes politiquement » , bavards inutilement qui pensent que pour conquerir le pouvoir au congo il suffit de creer une « FAUSSE FRATERNITE DE CIRCONSTANCE EN POLITIQUE EN S AUTOCONGRATULANT SUR LES RESEAUX SUR LA NECESSITE DE VIDER SASSOU ET SON CLAN M’BOCHI DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CONGOLAISE »

    Samba Dia moupata et Val de Nantes ( en vacances surement et bonnes vacances Frangin , ton point de vue sur les evenements actuels au Niger et dans la geopolitique mondiale du moment nous manquent , me manque) et d autres qui abhorrent le concept opératoire de Réseau qu ils ne connaissent pas trop et en tant qu ‘outil de phospheration pour une connaissance diversifiee ( pour reprendre avec respect l expression de Daniel cohen economiste de renom a Normale sup et fondateur de l Ecole d Economie de Paris( dont il a ete le president) qui vient de mourir hier le30/08/2023 a l age de 70ans

    .En preparant le capes et l agregation d’economie je fus un de ses auditeurs assidus a ses nonbreuses conferences)/ ce qui m a permis vde comprendre comment un concept pouvait conduire a l ‘explication polysemiques des situations politiques economiques et sociales.

    L’ existence du reseau congolais explique pourquoi il n ya pas que les mbochis qui permettent a Sassou de perdurer au pouvoir

    Les forces de l ‘ opposition sont quasi existantes malgre les appels desesperes de notre compatriote Djess Mouangassi qui lance un appel au nom d une fausse alliance fraternelle et politique pour que les thuriferaires de la lutte contre Sassou se rassemblent pour l obliger à quitter le pouvoir

    Djess ne dit pas comment( il se contente de vouer aux gémonies sassou et son clan qui s’en tapent) par un coup d ‘Etat ? ou par une alternance démocratique grace aux elections auxquelles ces forces de l ‘opposition n ‘ y croient pas trop?

    Pendant ce temps , le president Sassou apres les elections senatoriales attends comme un matou tapi dans l ‘ombre ce que les forces de l oppostion vont decider pour mieux les tordre dans ses muscles reseauto-politiques tel un boa ou un gros mamba

    En attendant le Reseau politique est ouvert et pret a accueillir ceux des membres de l ‘opposition , pardon des forces de l ‘opposition qui sont toujours prets a trahir leur propre personne, leur camp, leur ame en oeuvrant pour l echec de leur camp qui n existe pas alors que leurs privileges et leurs oppositions factices au president Sassou les obligent a la soumission au president Sassou que ses partisans surnoment de facon affective et guerriere; Otschombe ou LEKUFE( l ‘arete)

  8. hypocrite dit :

    ognami la derniere fois que je t ai vu tu venais de recevoir de l argent des sassou faut croire que cet argent est fini alors c est le retour en force

  9. le sage dit :

    la haine c est comme un poison que l on avale et on attend que l autre meurt

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