Par David LONDI
La concentration de la puissance financière et militaire entre les mains d’un clan ou d’un groupe ethnique constitue le facteur de risque le plus dévastateur dans ce pays. Le Congo est le troisième pays le plus inégalitaire d’Afrique d’après l’indice Gini [1]. La dictature tire toute sa force de cette réalité. Elle est soutenue par ce tandem : la Finance et l’Armée. Sans puissance financière, elle s’écroule faute de moyens pour corrompre les forces vives nationales et internationales et, sans force militaire, elle ne peut pas exercer une violence permanente sans laquelle sa durée de vie serait très courte. Les populations opprimées et persécutées n’accepteront pas, ad vitam aeternam, de courber l’échine et de recevoir des coups et des humiliations sans chercher à riposter et à se radicaliser. Nous en avons la preuve avec les discours sécessionnistes ou de stigmatisations ethniques ambiants. Les démocrates doivent en être conscients avant que les populations ne franchissent le Rubicon. En effet, leur niveau d’embrigadement par des hommes sans foi ni loi est proportionnel à celui de leur désespoir. Conscients de ce danger, les Fédéralistes proposent une solution pour continuer à rassembler dans la diversité, intégrer et non assimiler. C’est ainsi qu’après avoir traité la concentration de la puissance financière entre les mains d’un clan par la suppression d’un président omnipotent et jacobin, l’instauration d’une gouvernance collégiale, la fin des carrières politiques, l’instauration de la souveraineté des Etats fédérés, ils se préoccupent du rôle et des responsabilités de l’Armée dans le cadre de la Fédération.
Dans une zone secouée par de multiples crises [4], nous maintenons une Armée orientée vers un « Groupement de Conscrits » et de Réservistes encadrés par des professionnels, dans un rapport de 1/50 (1 professionnel pour 50 Conscrits et Réservistes), et des Civils pour faire de chaque Citoyen le garant de l’indépendance de la Fédération et la souveraineté de son Etat fédéré. C’est le principe de la « Nation en armes ». Face à une insécurité globale multiforme et aux génocides extrêmement difficiles à anticiper, le Citoyen moyen constitue une « cible molle » quand l’Etat se transforme brutalement en machine à réprimer et à tuer comme c’est le cas actuellement [6]. Le concept moderne de « Nation en armes » [5] consiste à transformer la victime en citoyen capable de se défendre et mobilisable dans un délai très court au sein du dispositif constitutionnel global de production de sécurité intégré dans la doctrine de l’Armée. Nous précisons, ici, que l’armée ne disposera pas des pouvoirs judiciaires et donc, ne se substituera pas aux missions de la Police fédérale. Elle n’intervient que dans des missions de salut public à l’intérieur du pays. Cette philosophie gouverne le concept de l’Armée fédérale que nous voulons installer. La puissance militaire ne sera plus concentrée entre les mains d’un président ou d’un illuminé, le Citoyen sera mobilisable rapidement en cas de conflits déstabilisant la Fédération sur les plans intérieur ou extérieur.
L’Armée, dans sa forme actuelle, est donc appelée à disparaître pour renaître sous une nouvelle forme dans le cadre de la Fédération. Son effectif est défini en premier lieu par l’Assemblée fédérale, en fonction de la Menace et du Budget. Certaines réalités sont pourtant incontournables. En effet, pour fonctionner correctement, d’après les spécialistes, et assurer en permanence une quantité d’hommes opérationnels, il faut un effectif capable de répondre à toutes ses missions. L’effectif actuel de l’Armée congolaise est d’environ 100 000. Nous gardons le même nombre en y incluant le personnel administratif civil. Pour un fonctionnement optimal, d’après les spécialistes, nous avons prévu selon le profil de prestation : 30 000 militaires sont prévus en cas de mobilisation, 30 000 autres afin d’assurer la relève et enfin 30 000 se chargent des autres prestations. La répartition se fait donc ainsi : 2 000 professionnels encadrant 90 000 Conscrits et Réservistes auxquels on ajoute 8 000 Civils. Les soldats de la Fédération sont répartis en trois armes : les Forces terrestres, les Forces aériennes et les Forces marines avec, à leur tête, trois commandants de corps (Généraux d’Armée). Les armes se subdivisent de façon simplifiée par rapport à l’armée actuelle : suppression des corps d’armée, divisions et régiments au profit de groupements plus facilement mobilisables, plus réactifs et gérables. Les deux plus importants de ces groupements sont les brigades (environ 7 000 à 10 000 soldats) et les bataillons (environ 600 à 800 soldats).
Le Fédéralisme s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue. L’Armée, comme toutes les institutions de la Fédération, est évaluée tous les cinq ans sur les critères précis de Coût, de Délais et de Qualité.
ARTICLE 64bis – LES MISSIONS
Les Missions de l’Armée sont inscrites dans la Constitution fédérale et elle n’agit que dans ce cadre-là. L’Armée fonctionne principalement en force de soutien aux autorités civiles et en appui aux états fédérés. Dès qu’une mission de protection ou de sécurité est appelée à durer, la logique de capacité a pour conséquence de faire appel à l’Armée (grosses manifestations, catastrophes naturelles, etc.).
L’Armée contribue à prévenir la guerre et à maintenir la paix extérieure ; elle assure la défense du pays et de sa population. Elle apporte son soutien aux autorités civiles lorsqu’elles doivent faire face à une grave menace pesant sur la sécurité intérieure ou à d’autres situations d’exception. Elle doit aussi être le creuset dans lequel se forge la solidarité entre les différents groupes ethniques. La loi peut prévoir d’autres tâches. L’Armée est un moteur pour la cohésion nationale. En effet, le service militaire permet de lier des personnes d’ethnies et de langues différentes.
La mise sur pied de l’Armée relève de la compétence de l’Etat fédéral. Le service militaire est obligatoire pour les Congolais et Congolaises de 18 à 35 ans. Les Généraux sont nommés par le Conseil fédéral sur proposition du Responsable du département Défense de la Chancellerie.
La mobilisation de l’Armée sur les différents théâtres d’Opérations infra et internationaux est décidée par l’Assemblée fédérale sur proposition du Conseil fédéral et sur la base des données fournies par la Chancellerie.
ARTICLE 65 SÉCURITÉ
L’Etat fédéral et les Etats-fédérés pourvoient à la sécurité du pays et à la protection de la population dans les limites de leurs compétences respectives. Ils coordonnent leurs efforts en matière de sécurité intérieure.
ARTICLE 66 ARMÉE – RÔLES ET RESPONSABILITÉS
Fig. 1 – Articulation de l’Armée fédérale
ARTICLE 66a – IMPLANTATION DES INSTITUTIONS DE L’ARMÉE
Le Chef de l’Armée et son Etat-major sont installés dans la capitale de la Fédération. Le Commandement des Opérations dans l’Etat du Sud maritime ; la Base logistique de l’Armée dans l’Etat de Brazzaville ; la Base d’aide au Commandement dans l’Etat du Sud-centre ; le Commandement de l’instruction dans l’Etat du Septentrion. Cette répartition géographique doit être la parade pour minimiser le risque de coups d’états ou d’invasion d’un autre Etat. Les échanges stratégiques avec la Base logistique de l’Armée doivent transiter par la Chancellerie pour des raisons évidentes de sécurité et de contrôle. Toutes ces parades permettent de minimiser le risque de déstabilisation de la Fédération.
ARTICLE 66b – CHEF DE L’ARMÉE
En tant que chef de l’Armée, le Commandant de corps (Général d’Armée) responsable du secteur « développement et du Commandement » dirige l’État-major, le Commandement des Opérations, la Base logistique, la Base d’aide au commandement et le Commandement de l’Instruction. Il est nommé par le Conseil fédéral comme tous les Généraux de la Fédération. Il s’appuie sur son Etat-major pour remplir les missions que la Constitution fédérale lui a confiées. Son mandat est d’un an non renouvelable.
ARTICLE 66c – ETAT-MAJOR DE L’ARMEE
L’état-major soutient le Chef de l’Armée dans sa tâche de conduite du « Groupement Défense ». Il est responsable de la mise en œuvre des prescriptions et instructions politiques à l’échelon stratégico-militaire. Il assure en outre le développement, la planification, l’attribution des ressources ainsi que le pilotage de l’Armée. De même, il a la responsabilité de gérer et de diriger le domaine départemental de la Défense en observant les principes entrepreneuriaux de bonne gestion. L’Etat-major de l’Armée pilote, au moyen de directives, l’échelon opérationnel avec les domaines de l’instruction, de l’engagement et du support. Tous les membres de l’Etat-major ont un mandat de cinq (5) ans non renouvelables.
L’Etat-major comprend les domaines suivants :
1 – Etat-major du Chef de l’Armée
L’Etat-major et ses domaines subordonnés apportent leur soutien au Chef de l’Armée dans toutes les affaires stratégico-militaires. Il offre son appui dans le cadre de problèmes spécifiques et joue le rôle de trait-d’union entre l’Armée et les organes politiques. Tous les membres de l’Etat-major sont renouvelés tous les cinq (5) ans.
2 – Secrétariat de l’Etat-major
Le Secrétariat de l’Etat-major apporte son soutien au chef de l’Etat-major dans le cadre de la planification et de la préparation de ses tâches et dossiers. En outre, il met à la disposition de l’Etat-major des produits et des prestations dans les domaines du support de gestion, de la gestion du personnel, des finances, de l’audit, de l’exploitation et de la sécurité intégrale. Cette institution a un rôle de contrôle du respect des lois fédérales au sein de l’Armée et de détection de tout comportement hégémonique ou contraire aux lois fédérales. Il collabore avec le Responsable du département de la Défense de la Chancellerie et prépare le dossier sur l’état de l’Armée que le Chef de l’Armée présente devant l’Assemblée fédérale, une fois par an. Ce dossier est communiqué à la Cour des Comptes.
3 – Développement du secteur « Défense et doctrine militaire »
Le domaine « Développement de la Défense et doctrine militaire » élabore des bases pour la conduite stratégico-militaire dans le cadre de la politique de la Défense fixé par l’Assemblée fédérale. Il est responsable du développement et de la vérification stratégiques et élabore des directives de planification intégrale impactant tous les domaines de l’Armée. Il dirige et pilote l’orientation des aptitudes militaires et la gestion des « processus Défense ». Le domaine « Développement de la Défense et doctrine militaire » est en outre responsable des règlements de conduite et de l’apprentissage de l’aptitude à commander dans l’Armée.
4 – Planification de l’Armée
Cette institution est responsable de la mise en œuvre des directives politiques et militaires qui concernent le développement de l’Armée. Elle contrôle les portefeuilles de projets et de systèmes, établit le plan général qui fixe les repères d’un développement intégral et orienté vers les capacités des forces armées. Elle gère aussi la couverture des besoins matériels de l’Armée. Elle décrit le développement de l’Armée comme une planification et un processus d’amélioration continue qui s’étend sur une période de cinq (5) ans. Elle communique un reporting annuel à la Cour des Comptes et à la Chancellerie, tous les ans.
5 – Relations internationales de la Défense
L’unité organisationnelle « Relations internationales de la Défense » dirige et gère le respect et la défense des intérêts de l’Armée au niveau international. Dans cette perspective, elle soutient les organes concernés au sein de l’Armée et entretient un petit réseau de positions externes (attachés de défense et représentants militaires).
6 – Personnel de la Défense
Le domaine « Personnel de la Défense » offre au personnel militaire et civil des prestations dignes d’une politique du personnel axée sur l’avenir. Ce domaine est l’interlocuteur et l’instance supérieure des services du personnel de toutes les unités organisationnelles du domaine départemental de la Défense.
7 – Finances de la Défense
Le secteur des « Finances de la Défense » représente le domaine départemental de la Défense, sur mandat du chef de l’Armée, dans les affaires financières internes et externes. Il assume la responsabilité globale du processus d’affaires Finances de la Défense. Il met en œuvre les recommandations de la Cour des Comptes.
8 – Biens immobiliers de la Défense
Le domaine « Biens immobiliers de la Défense » dirige et gère la planification des biens immobiliers de la Défense. Il est responsable de l’orientation systématique de la gestion des biens immobiliers en fonction des missions principales de l’Armée et se porte garant de la rentabilité, de l’utilité et de la viabilité financière de la planification des biens immobiliers. Sur mandat du Chef de l’Armée, il assume les tâches relatives au concept de stationnement de l’Armée (casernes pour les Conscrits dans les Etats-fédérés), aux planifications stratégiques pour des concepts d’utilisation régionaux ainsi qu’à la gestion et à la priorisation des mesures immobilières (investissements et réductions). Il met aussi en œuvre les recommandations de la Cour des Comptes.
ARTICLE 66d – ÉCONOMIE ET ARMÉE
Des cadres bien formés représentent un facteur de réussite important pour l’Economie et l’Armée. C’est pourquoi l’ancrage de l’Armée dans l’Economie joue un rôle déterminant. Il s’agit d’un échange réciproque qui sert les intérêts des deux parties :
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Les entreprises mettent leurs collaborateurs au service de l’Armée pour quelque temps et elles contribuent ainsi à la sécurité requise afin d’assurer un développement économique durable.
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De son côté, l’Armée offre à ses cadres de Conscrits une formation au commandement gratuite, dispensée avec méthode et qui peut être utilisée intégralement au quotidien dans le travail civil.
ARTICLE 66e – ARTICULATION DE L’ARMÉE FÉDÉRALE
Le « Groupement Défense » est un domaine du département fédéral de la Défense, de la protection de la population et des sports.
Le « Groupement Défense » est constitué de l’État-major de l’Armée, du Commandant des Opérations, de la Base logistique de l’Armée, de la Base d’aide au commandement et du Commandement de l’Instruction. Les Communications stratégiques entre Base logistique et les trois (3) autres entités transitent par le « département Défense » de la Chancellerie pour des raisons évidentes de sécurité et de contrôle. Les quatre (4) entités sont hébergées dans des Etats fédérés différents afin de se mettre à l’abri des velléités de déstabilisation de la Fédération.
1 – Commandement des Opérations
Le « Commandement des Opérations » se charge de planifier et de conduire l’ensemble des Opérations et des Engagements de l’Armée. Le Renseignement militaire, les Forces terrestres, aériennes et marines, la Police militaire, les Forces aériennes, le Centre de compétences et le Commandement des Forces spéciales sont subordonnés au Chef du Commandement des Opérations.
2 – Base logistique de l’Armée
La Base logistique fournit toutes les prestations logistiques dont l’Armée a besoin. Elle prépare le matériel et les infrastructures d’instruction et d’engagement pour la troupe et en assure la maintenance. Par ailleurs, elle élabore la doctrine logistique de l’Armée, assure les prestations permettant d’utiliser l’ensemble des systèmes tout au long de leur cycle de vie, gère l’ordinaire de la troupe et, au sein de l’Office de la circulation routière et de la navigation de l’Armée, établit les bases concernant les véhicules militaires et leurs conducteurs.
3 – Base d’aide au commandement
La Base d’aide au Commandement fait en sorte que l’Armée puisse remplir ses engagements en lui apportant son soutien dans les domaines des technologies de l’information et de la Communication et des Opérations électroniques. Elle met à disposition la bureautique, les applications spécialisées et les systèmes d’information et de communication. La Base d’aide et son Centre des Opérations électroniques fournissent des prestations permanentes dans les domaines des opérations électromagnétiques, du cyberattaque et de la cryptologie. Avec son réseau de communication indépendant comprenant des centres de calcul protégés, la Base d’aide au commandement veille à ce que l’Armée soit opérationnelle en toutes circonstances.
4 – Commandement de l’Instruction
Le Commandement de l’Instruction sera responsable de planifier, de piloter et de dispenser une instruction uniforme des troupes, des cadres, des formations et des Etats-majors. La Formation supérieure des cadres de l’Armée, les formations d’application, le Centre d’instruction de l’Armée et le Personnel de l’Armée seront subordonnés au chef du Commandement de l’Instruction.
Le service militaire doit offrir, dans le cadre de la Fédération, maintes possibilités attrayantes, dont le monde de la formation civile peut tirer également profit. En effet, les compétences acquises durant le service militaire peuvent être considérées dans le milieu académique comme équivalentes à l’accomplissement d’un stage qui donne droit à des unités de valeur.
Durant sa formation et lors de ses activités de commandement quotidiennes, le cadre a la possibilité de se forger une expérience pratique de la conduite en commandant et encourageant ses subordonnés. Réalisé dans un premier temps de manière dirigée, cet exercice permanent, qui a lieu même dans des conditions très difficiles, forme les cadres et constitue ainsi une plus-value également pour l’exercice de fonctions dirigeantes dans le civil. Ces formations donnent lieu à des crédits pour celles et ceux qui veulent poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur (Instituts & Universités).
Le Département chargé de l’éducation au Conseil fédéral doit faire de recommandations au Département chargé des affaires de la défense pour inclure dans les programmes du service militaire des programmes d’étude donnant accès aux points de crédits. Aucun Conscrit ne doit sortir de l’Armée sans une formation professionnelle et maîtrise des trois langues nationales (Kikongo, Téké et Lingala) en dehors du français.
ARTICLE 67 SERVICE MILITAIRE ET SERVICE DE REMPLACEMENT
Le Conscrit, c’est le citoyen-soldat. Le principe de la « nation en armes », inspiré des Armées révolutionnaires française et américaine [6] et toujours pratiqué en Suisse.
Il va passer 52 semaines en formation. Une fois la formation terminée, il rentre chez lui avec son fusil d’assaut et son paquetage » : treillis, rangers, ceinturon, gourde, sac de couchage, masque à gaz …, mais pas les munitions.
Le nouveau Conscrit est ensuite affecté dans une unité qui le rappellera régulièrement pour des entraînements. Au cours des neuf années suivantes, il devra y effectuer six « cours de répétition annuelle », chacun d’une durée de trois semaines. Puis, toujours armé de son fusil d’assaut, il se contentera d’aller, une fois par an, au stand de tir et de griller quelques cartouches.
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Tout homme ou toute femme de nationalité congolaise est astreint au service militaire. La loi prévoit un service civil de remplacement.
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Les Congolaises servent dans l’Armée au même titre que les Congolais.
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Tout homme ou femme de nationalité congolaise qui n’accomplit pas son service militaire ou son service de remplacement s’acquitte d’une taxe. Celle-ci est perçue par l’Etat fédéral, fixée et levée par les Etats fédérés.
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Les personnes qui sont atteintes dans leur santé dans l’accomplissement de leur service militaire ou de leur service de remplacement ont droit, pour elles-mêmes ou pour leurs proches, à une aide appropriée de l’Etat fédéral ; si elles perdent la vie, leurs proches ont droit à une aide analogue.
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L’Etat fédéral impose que les appelés accomplissent leur service militaire dans un Etat différent de celui d’origine.
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La durée du service militaire est de 12 mois : 6 mois de service purement militaire (maniement d’armes, culture militaire, instructions sur les lois relatives à la Défense de l’Etat fédéral, apprentissage des valeurs militaires, etc.) et 6 mois de service civil (participation aux activités culturelles de l’Etat dans lequel l’appelé fait son service, apprentissage de la langue de l’Etat, assistance et aide aux civils dans le domaine de leurs compétences, etc.).
ARTICLE 68 ORGANISATION, INSTRUCTION ET EQUIPEMENT DE L’ARMEE
1 – La législation militaire ainsi que l’organisation, l’instruction et l’équipement de l’Armée relèvent de la compétence de l’Etat fédéral.
2 – L’Etat fédéral peut reprendre les installations militaires des Etats-fédérés moyennant une juste indemnité.
ARTICLE 69 PROTECTION CIVILE
La protection civile est axée sur la maîtrise de catastrophes et de situations d’urgence. Les engagements de la protection civile sont de trois ordres :
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catastrophe ou situation d’urgence,
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travaux de remise en état,
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interventions en faveur de la collectivité.
La protection civile peut également être engagée en cas de conflit armé, avec des renforts en personnel et en matériel.
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La législation sur la protection civile relève de la compétence de l’état fédéral ; la protection civile a pour tâche la protection des personnes et des biens en cas de conflit armé.
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L’Etat fédéral légifère sur l’intervention de la protection civile en cas de catastrophe et dans les situations d’urgence.
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Il peut déclarer le service de protection civile obligatoire pour les hommes. Les femmes participent au service au même titre que les hommes.
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L’Etat fédéral légifère sur l’octroi d’une juste compensation pour la perte de revenu.
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Les personnes qui sont atteintes dans leur santé dans l’accomplissement du service de protection civile ont droit, pour elles-mêmes ou pour leurs proches, à une aide appropriée de la Fédération; si elles perdent la vie, leurs proches ont droit à une aide analogue.
ARTICLE 69a LA POLICE FÉDÉRALE
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La police fédérale sous la responsabilité du département de sécurité intérieure intervient au niveau des Etats-fédérés, des districts ou Communes pour des incidents ou crimes non résolus sur le plan local selon le principe de la subsidiarité.
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La police fédérale est un service de police judiciaire fédérale et de renseignement intérieur congolais.
ARTICLE 69b L’ORGANISATION DE LA POLICE FÉDÉRALE
La police fédérale a autorité pour faire appliquer la loi au niveau international, national, régional et communal selon le principe de subsidiarité sans pour autant être le seul organisme policier sur le territoire. La police militaire a la responsabilité des enquêtes au sein de l’Armée.
1 – Organisation générale
La police fédérale fait partie du système de justice criminelle, de même que les prisons et les cours. Les activités de cette police sont diverses, sa première mission étant la protection de la population en tant qu’agent de la paix, la prévention face au danger lié au crime, et la gestion des situations d’urgence. Dans la Fédération, par exemple, ce sont les policiers qui portent plainte et non les civils. Les lois de police dépendent de chaque Etat-fédéré mais le code criminel est de responsabilité fédérale. La police peut-être communale, régionale ou fédérale.
La police fédérale a mandat pour faire appliquer la loi à différents niveaux et parfois les remplit tous. Dans les Etats-fédérés, la police fédérale est responsable de la police communale et fédérale, sachant qu’elle couvre déjà les niveaux nationaux et internationaux.
La police fédérale est divisée en 2 services :
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la police des patrouilleurs, leur mission est la prévention du crime, le contrôle des foules, l’ordre dans les endroits publics, la réponse aux appels des citoyens et le code de la sécurité routière ;
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les enquêteurs chargés des investigations criminelles graves, ce sont des agents spécialisés dans un type de crime.
Au niveau fédéral, c’est la police fédérale qui a autorité pour faire appliquer la loi.
2 – La police fédérale
La police fédérale dépend du département de la Sécurité Publique, qui gère également les pénitenciers fédéraux, la Commission Fédérale des libérations conditionnelles, le Service fédéral du renseignement de sécurité ainsi que l’Agence des services frontaliers de l’Etat fédéral.
La police fédérale compte des policiers, plus de civils experts des différentes disciplines criminelles et des employés de la fonction publique. Elle est organisée en quatre (4) Divisions correspondant aux quatre Etats de la Fédération, chacune est dirigée par un Commissaire Adjoint.
La police fédérale est sous la direction d’un Commissaire et de huit (8) commissaires adjoints, chacun étant à la tête d’une des huit (8) sections suivantes : Région du Nord, Région du Sud – Centre, Région du Sud – Maritime, Région de Brazzaville, Opérations, Services nationaux de police, Gestion générale et Contrôle.
3 – Orientation stratégique.
La Police fédérale sur tout le territoire congolais a juridiction sur les crimes qui traversent les juridictions régionales surtout en matière de crime organisé, de sécurité frontalière, de criminalité économique (blanchiment, transferts, etc.) et de terrorisme. Par ailleurs elle s’occupe du maintien du registre des casiers judiciaires et du Système d’analyse des liens entre les crimes de violence.
Enfin, elle gère l’Ecole de police et le Collège fédéral de police, un centre de perfectionnement dans l’apprentissage des techniques policières qui s’adresse aux cadres supérieurs et de formation policière avancée et spécialisée. Le contrôle des foules fait partie des missions de la police fédérale.
Dans la Fédération existent deux agences : la Police fédérale et l’Agence de sécurité fédérale. Elles ont quelques compétences Communes, sur lesquelles elles coopèrent, comme par exemple le contre-terrorisme, mais sont globalement clairement différentes. Leur rayon d’action est aussi différent : la PF (Police fédérale) enquête sur des faits ayant lieu sur le territoire congolais, tandis que l’ASF (Agence de Sécurité Fédérale) intercepte des communications à l’échelle mondiale. Ces deux agences sont sous la responsabilité du département de la sécurité intérieure et extérieure.
ARTICLE 69d MISSIONS GÉNÉRALES DE LA POLICE FÉDÉRALE
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a défini la philosophie de l’action policière. Son premier article affirme que « la sûreté fait partie des droits inaliénables et imprescriptibles de l’homme » et le douzième que « la garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ».
Dans cet esprit républicain, les missions prioritaires de la police fédérale sont d’assurer la sécurité intérieure : la sécurité et la paix publiques, consistant à veiller à l’exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l’ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance : lutte contre la petite et moyenne délinquance. Elle est engagée en première ligne contre les violences urbaines et contre l’insécurité routière et constitue un instrument important de la prévention.
ARTICLE 69e LES POMPIERS
Les sapeurs-pompiers ont quatre (4) grandes missions et sont sous la responsabilité du département de la sécurité intérieure. Chaque Commune héberge une garnison de sapeurs-pompiers financée par la Fédération.
Les sapeurs-pompiers interviennent dans 4 situations :
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le secours à personnes ;
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les accidents de la circulation ;
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les incendies ;
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et les risques environnementaux (risques industriels, pollution, feux de forêts, etc.).
a mr david londi
niaiseries digressions et platitudes! essayez de revoir vos formules en matiere d’expression francaise. certains termes usites sont desormais anachroniques laissant penser a des ecrits d’analphabetes
je ne vous sens pas tres intelligent. la defense d’un territoire est assuree par les corps suivants:
police armee gendarmerie et douanes. vous n’avez rien dit sur les douanes.
pour ce qui est de la zone afrique il existe desormais une organisation des gendarmeries africaines. cette entitee devra agree l’existence des gendarmeries federales au congo
« region du nord » region du sud » il faudrait en presenter les frontieres territoriales et surtout de la question du cfco!
dans un autre article en guise d’elements de reponse vous avez parle d’egalite fiscale non mr! je vous ai dit qu ici que c’est mon domaine.toutes les regions n’ont pas le meme potentiel fiscal. les etats dans l’elaboration des politiques budgetaires en matiere fiscale recourent a la loi de pareto (20% de services ou des biens degageant 80% de redevances fiscales)
pour ce qui est de brazzaville le potentiel fiscal de l’arrondissement 3 poto poto est de loin superieur a celui de l’arrondissement 7 mfilou par exemple.on ne peut pas parler d’egalite fiscale je suis franchement desole.poto poto abrite le centre ville de brazzaville. le marche de poto poto ( la parafiscalite collectee) au niveau de ce marche depasse de tres loin les recettes municipales de mfilou
sans basculer dans des negritudes congolaises cela ne veut pas dire le potopotois est plus serieux que le mfilouais et la mairie centrale doit revenir au potopotois puisqu il contribue plus que le mfilouais
vous me parlez de police judiciaire non mais je reve ou quoi bien avant la police judiciaire vous avez la police aval soit la police administrative
bon » code criminel » hummmmm code penal vous voulez dire?
ne parlez pas des choses que vous ne connaissez pas!
en conclusion
texte nul et de nullite absolu
voila pourquoi sous la transition andre milongo etait traite d’incompetent par land( upads +pct) . c’est le pool qui etait au pouvoir sous la transition. mr jean blaise kololo prof de droit membre du mcddi etait ministre des affaires etrangeres les laris lui demandaient de deposer toutes les lettres de creances a b kolelas.il avait commence a le faire sassou ng s’etait fache et avait continue a travailler avec pierre nze ancien ministre des affaires etrangeres c’etait autour de mr andre milongo de contester ces methodes de travail finalement un accord avait ete trouve entre sassou ng et andre milongo sur la designation dun nouveau ministre des affaires etrangeres. le choix fut porte de facon conjointe sur dieudonne antoine ganga ambassadeur du congo a l’oua.le pool etait desormais couvert de honte
ATTENTION A LA REGION DU POOL C’EST UNE REGION EXTREMEMENT VENIMEUSE
ATTENTION AUX ECRITS DE LA REGION DU POOL , ATTENTION!
merci de me presenter la liste officielle des dits federalistes
@Mr Daniel Ortega,
un peu de retenue surtout quand on raconte des bêtises ou des inepties. Dans votre dictature bananière vous rangez les douanes dans la Défense, ceci n’est pas le cas dans les républiques démocratiques en général où celle-ci est rattachée au ministère des finances et de l’économie pour des missions spécifiques relatives à la fiscalité, la fraude, etc. En France, La direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) est une administration fiscale française dépendant du Ministère de l’Action et des comptes publics. Elle est chargée de la perception des droits et taxes dus à l’entrée des marchandises sur le territoire national et communautaire, de la lutte contre la fraude et les grands trafics illicites, du contrôle des impôts indirects et, plus généralement, de la police des marchandises.
Vous confondez les sécessionnistes et les fédéralistes. Vous ne comprenez rien au fédéralisme fiscal qui met en oeuvre le principe de péréquation pour pallier l’hétérogénéité fiscale des régions. Vous me parlez d’André Milongo ou du Pool là où nous débattons sur le rôle et responsabilités de l’armée dans la fédération.
J’ai mis en référence les documents et lectures qui nous ont aidés à définir le concept de l’Armée que nous voulons instaurer au Congo. En tout cas, vous n’y avez pas lu les références à l’armée congolaise, une milice du dictateur, raison pour laquelle nous voulons la changer.
Votre seule évaluation de la richesse d’une région est la quantité de matières premières qu’elle produit, raison pour laquelle vous faites dépendre le budget de l’Etat de 70% du pétrole et l’agriculture, 3%. Toutes les régions ont un potentiel que vous n’avez pas su mettre en valeur. Vous avez aggravé le déficit de 120 %, détourné 11 milliards de dollars du trésor public, réduit le système éducatif à néant avec un taux de réussite au bac de 27%, assassiné environ 400.000 congolais (émission d’Yves Calvi sur LCI), lancé le projet Mouebara pour annihiler une région entière et tué les gens pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font, ramené le taux d’alphabétisation à -80% là où il était à plus de +90%, fait du Congo le pays le troisième pays le plus inégalitaire d’Afrique, réduit le système de santé presque néant puisque vous venez vous faire soigner en Europe, etc. Voyez-vous avec un bilan comme celui-ci, on ne la ramène pas.
Vous ne comprenez pas le fonctionnement du fédéralisme qui repose sur ses deux pieds : institutionnel et fiscal avec des mécanismes de péréquation. Vous osez affirmer que la fiscalité est votre domaine comme vous nous avez exposé une gestion de risques sortie de Mars, comment s’étonner que ce pays aille si mal avec des gens comme vous aux postes stratégiques.
Vous avez élevé le patronage par affinités ethniques au rang des valeurs au détriment de la méritocratie et faisant de l’incompétence un mode de gouvernement. Avez-vous retenu les quelques explications sur la gestion des risques que vous avez lues sur ce site ? Prenez-en de la graine. Ces sites sont aussi faits pour cela.
Vous ne vous êtes même pas rendu compte que les fédéralistes agissent pour renverser le système parce que vous nous ramenez à un passé dont voulons faire table rase (de 1970 à 2018).
Ciao, Mr Ortega Daniel. Vous confondez, peut-être, le Congo et l’Amérique latine, vous êtes pardonné. Sans rancune !
Mon cher frère » LONDI »
Depuis que j’en parle, j’ai dedé ecréc les 2 modèles de Constitution.
Celui de l’Etat du SUD CONGO qui fonctionne comme une Confederation et le cas échéant si l’option est acceptée, celui des États du CONGO confédéres.
Tout en ce qui me concerne est écrit.
Mais la sécurité des MBOCHIS ne peut être assurée que par eux-mêmes.
Il en va de soi pour la sécurité de nous KONGO. Elle ne peut être assurée que par nous même.
D’ où l’obligation de la création des deux États.
Ensuite nous avons le problème avec la France sur ce qui nous toujours et encore.
@Robert,
cher Robert,
notre démarche commune consiste à éviter les drames qui ont émaillé le Congo depuis 60 ans. Nous sommes face à un choix historique pour cela. Nous n’avons plus le droit de repartir pour des générations du système actuel avec le son lourd bilan sur les plans humain, économique et social. Ceci serait criminel et non assistance à nos parents en danger. Le bras armé de cette dictature est l’armée dont elle se sert pour opprimer et détruire. Nous sommes donc d’accord sur le diagnostic mais nos traitements divergent.
La Confédération est un traité, pas autre chose. Un traité particulièrement astringent, il est vrai. Car la confédération suppose la mise en commun d’activités essentielles, qui sont propres à l’Etat, et un organe pour les mener conjointement. La confédération peut aller très loin. Elle peut même créer une diplomatie et une armée uniques. Elle peut avoir un Parlement. Elle peut avoir une charte qui ressemble étonnamment à celle d’un Etat fédéral. Mais la confédération reste toujours un phénomène contractuel. C’est dire qu’elle se noue entre des Etats préexistants et qui restent souverains. Un contrat peut ne pas inclure certaines clauses comme une armée commune, par exemple. Dans le cas qui nous préoccupe, les Etats étant souverains peuvent avoir chacun une armée. L’existence de deux armées est un facteur de risque qui peut se transformer en risque d’affrontement avéré. Nous allons nous retrouver, dans ce contexte, dans la situation où l’Etat du nord et l’Etat du sud se livrent des combats dévastateurs socialement et économiquement. Bref la situation actuelle institutionnalisée : guerre entre deux états souverains. Un contrat peut être déchiré.
L’Etat fédéral est tout autre chose. C’est un Etat, le nom le dit. Il relève du droit public et non du droit des gens.
L’édifice est en deux étages. On observe, en l’espèce, une superstructure d’organismes politiques. Il y a d’abord des Etats individuels, bien caractérisés et qui ont leur vitalité propre. Or au-dessus de ces Etats, les primant de sa supériorité, s’élève un autre, un nouvel Etat qui les embrasse tous et attire à lui des fonctions d’importance première comme la défense, la monnaie et la diplomatie.
Il résulte de ces données que la naissance de l’Etat fédéral équivaut à une action créatrice partant des populations. Car la formation d’un Etat n’est pas une œuvre qui s’accomplit tout simplement, comme la confédération, par un texte que des gouvernements élaborent autour d’une table ronde. La formation d’un Etat est une génération organique. Il faut, pour qu’un Etat voie le jour, un grand mouvement psychologique parmi les populations qui sont appelées à vivre sous son égide. Il faut, de leur part, une adhésion et un consentement. Dans ce cadre, la Constitution définit le rôle et responsabilités de l’Armée. Elle peut être structurée de telle sorte qu’elle devienne inopérationnelle dans la déstabilisation de la fédération. C’est ce concept que nous avons défini dans le cadre de la fédération.
Il reste que la naissance d’un Etat fédéral est un bouleversement de la vie et des conceptions politiques du passé. Elle ne va pas sans une modulation profonde de la conscience civique.
En conclusion : l’Etat fédéral, personne n’en disconviendra, est une forme politique de grande valeur. Il a fait ses preuves dans l’histoire. On peut trouver en lui d’heureuses solutions d’avenir. Soixante de drames dans ce pays ont forgé et préparé les consciences.
La confédération garde toujours le risque d’affrontement présent, cher frère. Les facteurs de risque par rapport à la sécession ont été énoncés dans l’un de mes posts sur ton interview.
Mon très cher frère « LONDI »,
NON. Nous avons TROP HONTE nous les Kongos.
Voilà pourquoi nos frères MBOCHIS sont sans gène en train de nous exterminer.
Nous vivons ici en Europe. Nous sommes tranquilles puisque nous ne vivons pas le drame.
Nous entendons ce qui se passe. Mais nous sommes loin.
Aujourd’hui, il s’agit d’être net afin de mettre un terme à cette hypocrisie qui s’est installée.
NB : On nous raconte que c’est Denis SASSOU NGUESSO qui est seul mauvais au NORD.
Je dis NON.
Ce n’est Denis SASSOU NGUESSO qui a demandé à tous les MBOCHIS de ne pas voter pour les trois candidats du SUD.
Or au même moment au SUD, les trois candidats du NORD ont été voté par les Sudistes par naïveté.
Voilà j’invite tous les Sudistes à cesser d’être Naïfs.
@ David Londi
Je ne souscris pas en faut ce que vous dites. Seulement, quand vous parlez de fédéralisme, la France ne peut plus être une référence.
Si en France la direction générale des douanes dépend du Ministère de l’Action et des comptes publics, aux USA qui est une fédérération, la direction des douanes dépend du Ministère de la securité intérieure. La police aux frontières dépend également du Ministère de la securité intérieure. La Police Fédérale dépend du Ministère de la justice.
Merci.
@Mark ,Le fédéralisme congolais aura aussi ses spécificités locales .Point n’est besoin d’exceller dans le mimétisme béat…
L’essentiel réside dans l’efficacité de l’application des lois fédéralistes au sein des États fédérés…
D’ailleurs ,pourquoi pas ,innover en créant un ministère fédéral de gestion des flux financiers et de prévention des risques économiques….
Ce sont des pistes sur lesquelles nous devons travailler pour mieux gérer les recettes fédérales …
Vos suggestions, en la matière ,pourraient enrichir notre réflexion sur une gestion rigoureuse et optimale des finances fédérales….
lire ….lois fédérales..
@Robert,
cher Robert,
je ne crois pas au jugement globalisant et au déterminisme. Tu trouves des bons et des méchants dans toutes les ethnies. La violence s’installe entre elles quand les hommes politiques les instrumentalisent pour arriver au pouvoir. Tout le monde est à peu près d’accord sur cette affirmation. Il ne faut pas oublier que le premier allié de Félix Tchikaya était Opangault, une alliance PPR / MSA qui a failli mettre, à une voix près, l’UDDIA en échec lors du vote pour la première assemblée de ce pays. Cette situation avait provoqué les fameuses émeutes de 1959 entre les mbochis et les laris de Brazzaville. Toutes les forces du sud, à l’exception de Tchitchelle avaient rallié l’alliance MSA/PPR, même Kikounga Ngot, pour mettre Youlou en minorité. Il n’y a jamais eu d’union sacrée du sud contre le nord.
Quand j’étais enfant à Bacongo, le quartier Diata n’existait pas, les originaires de la Bouenza s’installaient dans les quartiers sud : Bacongo et Makélékélé. Nous partagions le même espace communautaire sans opposition ni confrontation majeure. L’assimilation était telle que l’on était incapable, dans la plupart des cas, de distinguer un bembé d’un lari. Nos marchés, nos équipes de football, nos orchestres et nos habitudes culinaires étaient communs. Il a fallu attendre l’arrivée de deux hommes politiques, Lissouba et Kolélas, pour mettre le feu entre ces communautés qui n’en faisaient pourtant plus qu’une des dizaines d’années auparavant. J’ai vu certains que je considérais comme mes parents quitter progressivement les quartiers de Bacongo ou de Makélékélé pour aller s’installer à Diata. N’est-ce pas une situation causée par l’instrumentalisation de ces deux communautés par ces hommes politiques ?
Créer un Etat du sud n’est donc pas une garantie de paix. Je répète toujours que le sud uni n’existe pas, le nord non plus. Ayant fait la plus grande partie de ma scolarité au petit séminaire de Mbamou et à Saint Jean, j’ai toujours évolué dans une société multiculturelle basée sur des valeurs de respect et de partage. Mes aînés étaient les Emile Opangault, les Ossombi, etc. et mes promotionnaires des Latoki, Adzabi et Ngollé, etc. A Saint Jean, nous étions tous regroupés : les séminaristes venus de Mbamou, de Loango et de Makoua. Jusqu’à présent nous formons une communauté forte et unie, des frères. Tout ceci pour expliquer que le problème majeur est l’instrumentalisation des communautés par des hommes politiques. Le fédéralisme leur öte toute emprise sur les communautés ethniques parce que celles-ci vont s’administrer elles-mêmes pour prendre leur destin en mains.
Ce n’est de la naïveté mais du réalisme politique parce que ta solution est irréalisable pour des raisons que j’ai longuement exposées précédemment. Le réalisme consiste à faire des propositions de projets déployables avec un moindre coût humain. Ta solution, c’est la guerre permanente et cela ne sert pas nos populations qui aspirent à une paix durable. L’opportunité y est, peut-être, vu le bilan humain et économique du système politique actuel, mais la faisabilité, la mise en oeuvre et le déploiement du projet de deux états indépendants ne sont pas réalistes sans causer des pertes humaines importantes.
Une séparation est toujours une scène de bataille. Il faut débrouiller des situations inextricables comme les cas de la ville de Brazzaville et de Pointe-Noire. Quelle solution concrète proposes-tu pour ces cas de figure ? Comment vas-tu déterminer les compensations que pourront, légitimement, réclamer nos compatriotes de la partie septentrionale ? Nous sommes dans une période où les ensembles se densifient : les deux Yémen se sont réunis, les Allemagnes et les Vietnams aussi, l’on ne peut pas dire que la scission du Soudan soit une réussite ni celle de l’Érythrée. Il reste les Corées, des forces travaillent à leur unité. Il y a des fédérations qui marchent bien mais qui, pourtant, passent inaperçus : la Tanzanie : Tanganyka et Zanzibar. Proposer des solutions qui ne sont pas réalistes, c’est traîner le peuple dans des voies sans issue. C’est grave, cher Robert.
@Mark,
Mark,
je voulais seulement montrer à Daniel Ortega que ne pas inclure les douanes dans la police est une faute institutionnelle. C’est plus une illustration qu’une référence. Nous pouvons traiter toutes ces institutions à notre guise et les rattacher aux entités institutionnelles que l’on veut. L’essentiel est de construire une structure cohérente, gérable et mobilisable efficacement. Nous devons toujours avoir à l’esprit la construction d’un contexte qui apporte la paix et la sécurité de nos états. Ces textes sont publiés pour susciter des débats et sortir des rhétoriques qui ne se basent sur rien de tangible. Ces débats permettent d’enrichir le projet pour celles et ceux qui adhèrent et essayer d’apporter des arguments à celles et ceux qui hésitent pour les faire adhérer. Il en restera toujours une partie qui le rejettera, c’est la démocratie. Nous aurions souhaité des contre-propositions pour une débat riche que nous ne fuirons jamais.
Merci Mark !
Merci @ Val De Nantes et David Londi pour vos details. J’ai compris qu’il nous faudra un style à nous congolais.
Merci mes chers amis.
Deux coquilles sur ma réponse à Mark :
e voulais seulement montrer à Daniel Ortega que ne pas inclure les douanes dans la police est une faute institutionnelle = e voulais seulement montrer à Daniel Ortega que ne pas inclure les douanes dans la police n’est pas une faute institutionnelle ! Désolé !
bien sûr : un débat au lieu d’une débat !
@ David Londi
Message bien reçu mon cher frère.
Merci pour l’article et les explications.
Bon weekend.
@Mark,
merci Mark,
bon week-end à toi aussi !
Daniel ortega semble perdu au milieu de cette forêt intellectuelle dont il a dû à comprendre le fonctionnement…La seule réponse à cette trame intellectuelle est l’ironie, qui le disqualifie autant qu’elle désoriente…
Notre pays , aura besoin d’un lifting institutionnel ,lequel l’inscrirait dans une trajectoire des pays en voie de pré-émergence.
Deux écueils ont longtemps obscurci son élan de développement économique et social …D’abord ,l’homme politique congolais ,et ,la forme d’État .
Cette combinaison homonicus-politique était en inadéquation avec les attentes légitimes d’un peuple aspirant au bien être..
La vérité ,sur la réalité des maux dont souffre le pays ,se lit sur le fronton de notre république …Notre pays doit utiliser l’énergie intellectuelle, qui lui fait défaut ,pour émerger au milieu de ces voisins immédiats…
Il n’y a des richesses que d’hommes ,la Chine en est un parfait exemple….
Un développement économique est un processus des combinaisons d’intelligence .La première de cette énergie,c’est l’éducation et l’usage qu’on en fait …..
Enfin ,et enfin,valoriser à des fins marchandes l’intuition de l’homme congolais ,sur ce point ,notre compatriote Patrice Ntsengue Ntsengue devrait en être le porte étendard…
Le patriotisme dénudé d’intelligence va toujours nous précipiter dans les bras de l’étranger,hors ,c’est tout le contraire qui devait se produire …
L’indépendance intellectuelle est le repère de l’indépendance économique………
Le fédéralisme ,comme rempart contre la médiocrité,saura faire profiter le Congo des effets bénéfiques de l’intelligence, longtemps tarée au nom d’un tribalisme sauvage et mécréant…
lire ..qu’elle le désoriente.
Faire abstraction de l’homme politique congolais ,en tant que fils du pays, dans le malheur persistant au pays ,c’est s’avouer aveugle des souffrances de nos parents …
Criminaliser le manque de patriotisme chez ces mêmes hommes politiques congolais ,c’est faire un mauvais diagnostic du lien qui unit nos institutions et cet homme politique …
L’homme politique manipule à souhait ces institutions permissives à des desseins de gouvernance exotique ,et donc ,familiale……
Vous aurez deviné que ,c’est un cercle vicieux qui entrave le développement marginal d’un pays et encore moins d’une région…
L’absence d’amour patriotique, pour nos hommes politiques congolais pour justifier ces échecs, est un manteau de Noé sur l’inconséquence notoire de notre inique loi fondamentale…
Vous pourriez mettre n’importe qui ,au sommet de l’État ,avec ce support juridique ,chers compatriotes ,rien n’en sortirait….
La raison en serait simple ,car ,le même mécanisme se reproduirait ,puisqu’il serait,dès le départ
biaisé par la constitution dont il s’inspire…..
Donc ,en résumé ,innocenter nos institutions,pour criminaliser l’homme politique congolais ,c’est du »’courage ,fuyons » ».
Ce packaging est nocif , jetons le …….
En quoi la présidence assurée par un bembe améliorerait la vie de nos compatriotes bombes.???..
En quoi la présidence assurée par un lari changerait la qualité de vie des gens du Pool???.
Etc…
Nos compatriotes ont ils besoin d’une maximisation de leurs quotidiens sous la contrainte politique ,ou ,une maximisation de leurs qoutidiens sous la contrainte économique ????…
Vendre l’illusion politique , c’est prolonger le bail de la misère congolaise…
lire ..bembés..
De ce qui précède ,les fédéralistes vont franco sur ce dont les congolais ont plus le besoin ,c’est-à-dire ,l’économie…..
Nous avons préféré la naïveté positive au suicide collectif …….
Bon Dimanche ,,,…..
Y a-t-il un lien entre le CMP de Sassou et l’Arabie saoudite de Mohammed Salman ?
Tous les deux ont plusieurs versions de la mort de leurs victimes respectives à savoir Ngouabi et Jamal Kashoggi.
Tous les deux étaient soutenus par leurs maîtres : la France et les USA.
La morale l’histoire: tous les dictateurs se ressemblent et utilisent le même mensonge.
@mouamba
entre le cmp de sassou et l’arabie il y a bien une différence. c’est que si le cmp est venu achever un pays (le système est au pouvoir depuis 50 ans), l’arabie abel et bien développé le sien. Il n’y reste que la question des libertés à conquérir.
Le congo étant à mille lieues : dictature et misère.
Tous les deux états pétroliers
@Tout à fait ,mon frérot Anonyme…La devise ..misère éternelle et mort politique , sont les deux mamelles de ce sinistre régime….
a mr david londi
j’ai lu lintegralite de vos illusions d’optiques. je vous rappelle que les douanes dans un etat font partie du corps paramilitaire et a ce titre peuvent assurer la defense de l’intregrite territoriale. elles sont generalement les premeires indexees quand il, ya des bavures et autres violations des droits humains commis soit avec de sarmes non conventionnelles ou avec des armes non usitees par les forces de defense et de securite.en france lors des attentats de charlie hebdo le procureur de la rep avait incrimine les douanes francaises car elles etaient incapables de justifier la presence sur le sol francais des fusils de type kalachnikov et tokarev.les douanes assurent l’integrite territoriale dans la lutte contre la contrebande.
mr p lissouba ne s’y connaissait pas en matiere de defense nationale
en principe il aurait dut attrait devant un juge mr bernard kolelas pour exploitataon irreguleire dun port prive soit celui de la main bleu non immatrcuicule aun niveau de la cemac. 90% des ports fluviaux de la cemac sont bases au congo brazzaville.information officielle. ce port animait de la contrebande et le contrebandier mr david londi je suis desole pour vous est un delinquant .
mr bernard kolelas etait un delinquant. desole pour lensemble des boeufs du pool qui marche a sa suite.
a pointe noire une dame avait recu des tirs de d’un fusil electrique tires d’un libanais pour une histoire de slip. en principe les douanes congolaises auraient du etre interpellee par le juge departemental et NON FEDERAL de pointe noire pour justifier la presence sur le congolais des armes electriques armes non usitees par la police congolaise ni la gendramerie encore moins les facs.
mr londi je me fiche completement de la region du pool.
les douanes assurent la defense du territoire en collaboration avec les facs.
votre meconnaissance du fonctionnement de l’etat me laisse perplexe.
dans votre reve d’etat federes en dautres votre voeu de ne plus voir les nibolek a bacongo les mbochis a bacongo cest simple les masques du pool sont tous tombes vous navez pas parle des ecogardes.c’est un nouveau corps paramailiatre defense du territoire national.il ya des ecogardes auj en zone forestiere cas de ouesso impfondo parc national et n on federal dodzala
vous ne connaissez rien d’un etat.
Jamal Kashoggi était un ancien chouchou de la famille royale. Un ancien marchand d’armes qui ont contribué aux assassinats d’autres. Ces anciens maitres lui ont reglé les comptes. C’est comme si Sassou assassinait un jour Ndenguet. Soyons donc prudent avec la propagande de la presse sur cette affaire.
Personne ne lui avait demandé de quitter les USA où il s’était exilé pour la Turquie et jusqu’à se rendre dans un consulat géré par un regime qu’il critiquait. C’est comme un combattant congolais de la place de Paris qui va à l’ambassade du Congo en France pour demander un service aux parents de Sassou. Cela n’a aucun sens.
La plupart d’étudiants Saoudiens rentrent en Arabie après leurs études à l’occident. C’est pas le cas pour les congolais. En plus l’Arabie est un pays developpé d’un point de vue infrastructures…J’ étais impressionné pendant mon séjour à Riyad. Aucune comparaison à faire entre les aeroports de New york et Paris à celui de Riyad.
Oui, il leur faut maintenant un combat sur les droit de l’homme. Aussi, il faut souligner qu’en Arabie saoudite, la dicature se fait sentir quand tu critiques le regime pendant qu’au Congo, même le villageoi, un paisible citoyen qui ne parle pas politique est brutalisé par une personne qui n’a reçu aucun ordre, mais profite de son uniforme pour prendre de l’avantage sur le plus faible. C’est pas le cas en Arabie.
@Daniel Ortega,
faites un effort de comprendre ce que l’on vous écrit au lieu de vous comporter comme un individu incapable d’avoir un débat correct et poli. Vous parlez d’illusions là où on vous donne des références. En france (simple illustration), les Douanes ne sont rattachées ni au Ministère de la Défense ni à celui de l’Intérieur mais à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI), une administration fiscale française dépendant du Ministère de l’Action et des comptes publics qui lui-même fait partie du Grand ensemble de Bercy, le Ministère de l’Economie et des Finances. Dans la fédération, nous les rattachons au Ministère de l’Economie, c’est tout. C’est un des outils d’optimisation de la recette fiscale dans le cadre de la lutte contre les fraudes, par exemple, dont certains dirigeants de ce pays abusent (plus de 9 milliards de dollars : Panama et Paradise Papers). Je ne peux, malheureusement, vous en dire plus. C’est une illustration, courez la vérifier. Je respecte que vous ne soyez pas d’accord avec les fédéralistes, c’est normal mais combattez nous avec des contre-propositions en sortant de la rhétorique stérile. C’est l’exercice de la démocratie.
« mr londi je me fiche completement de la region du pool.
les douanes assurent la defense du territoire en collaboration avec les facs.
votre meconnaissance du fonctionnement de l’etat me laisse perplexe.
dans votre reve d’etat federes en dautres votre voeu de ne plus voir les nibolek a bacongo les mbochis a bacongo cest simple les masques du pool sont tous tombes vous navez pas parle des ecogardes.c’est un nouveau corps paramailiatre defense du territoire national.il ya des ecogardes auj en zone forestiere cas de ouesso impfondo parc national et n on federal dodzala
vous ne connaissez rien d’un etat ».
Votre haine primaire ou complexe par rapport au Pool n’est pas mon problème, vous avez pris le pari d’aller dans cette direction, grand bien vous en fasse, mais je m’oriente vers autre chose de plus transcendant. Vos réactions et vos attitudes me poussent encore à persister dans la voie du fédéralisme pour dépasser cette vision qui maintient notre pays dans la désolation sociale, économique et sécuritaire.
Vous portez des jugements de valeur sans vous poser la question la plus élémentaire de savoir si je suis pro ou anti-kolelas. Je suis au regret de vous faire savoir que je ne suis pas un pro-kolélas et vous ne trouverez aucun de mes écrits qui affirment le contraire. Je ne me suis jamais déterminé par rapport aux Kolelas père, fils et filles. J’ai toujours été extrêmement critique à leur encontre parce qu’ils instrumentalisent le tribalisme pour occuper un rang politique et social dans l’édifice du dictateur et de ce fait constituent une digue qui le met à l’abri de la colère légitime du peuple. Cette instrumentalisation se traduit par des alliances contre nature : MCDDI / PCT, par exemple, alors que l’un est d’obédience communiste et l’autre a toujours proclamé être de droite depuis Youlou parce que le MCDDI n’est que l’émanation de l’UDDIA qui était violemment opposé au communisme, c’était la marque de fabrique de ce mouvement. Cette orientation l’avait rapproché du RDA (Rassemblement pour les Démocrates Africains) de Houphouët, l’artisan de l’indépendance-association, qui a fait un parcours de la gauche vers la droite gaulliste la plus réactionnaire pour les Africains qui aspiraient à une vraie indépendance. Ce n’était donc pas étonnant que le PPR de Tchikaya, un transfuge du RDA suite à la dérive de Houphouët, se rapprochât du MSA (Mouvement Socialiste Africain : section de la SFIO, parti socialiste français intrenationationaliste et ouvrier) d’Opangault au cours des combats politiques au Congo. Voyez-vous, je me base sur les contradictions idéologiques non tribalistes. Sur ce plan,vous ne trouverez pas non plus des écrits qui en font l’éloge. Pour vous en convaincre, tapez les mots clés David Londi tribalisme sous Google. Les paroles s’envolent, les écrits restent.
Votre problème majeur est que vous êtes influencé par les théories pseudo-révolutionnaires véhiculées dans ce pays depuis plus de 1970 et vous en êtes victime. Ces théories, je les ai combattues sous Ngouabi et je continue jusqu’à présent parce qu’elles sont mortifères. Là où vous parlez de Kolélas ou du Pool, je vous oppose la fédération du Congo et là où vous parlez du tribalisme, je développe le « vivre-ensemble » dans la diversité et la paix. Il faut revenir aux fondamentaux : état-nation contre fédération et débattons sur la base de propositions / contre-propositions. Résolvons les problèmes économiques et de gouvernance, tout ira mieux ; administrons au plus près des besoins des citoyens, tous les indicateurs économiques et sociaux passeront progressivement au vert. Vidons de toute substance l’objet de toutes les convoitises, le pouvoir présidentiel, et les aspects sécuritaires générés par la compétition d’accès à ce poste s’évanouiront et le tribalisme n’aura plus droit de cité. Il faut travailler sur des objectifs positifs qui tirent le pays vers le haut pour sortir d’un passé que l’on doit vite oublier. La fédération est comme une grande maison commune dans laquelle chaque famille s’occupe de sa chambre et l’état fédéral s’occupe des zones communes mais on cohabite dans une même maison. Cela n’enlève rien aux occupants sauf que les zones communes seront mieux entretenues et les parties privées de la responsabilité de chaque famille. Au fait, vous ne m’accusez plus de « sécessionniste » !!!
Je vous souhaite une bonne journée, sans rancune !
@Daniel Ortega,
souffrez encore que je vous donne quelques précisions. A aucun moment, les fédéralistes l’exercice des libertés fondamentales :
la liberté de circulation, d’établissement, de soin quelque soit son origine, de se marier avec la ou le partenaire de son choix, de croire, de s’exprimer et d’étudier dans n’importe quel état est garantie par la Constitution fédérale. Elle est garante de l’égalité de tous devant la fédération avec une justice indépendante et un accompagnement (péréquation) des états les plus faibles économiquement. Nous n’inventons rien, c’est tout simplement la démocratie, le respect des droits fondamentaux de l’Homme et du Citoyen !
« vous navez pas parle des ecogardes.c’est un nouveau corps paramailiatre defense du territoire national.il ya des ecogardes auj en zone forestiere cas de ouesso impfondo parc national et n on federal dodzala »
j’essaie de déchiffrer, pas facile. Si je vous ai compris vous parlez de ce que la dictature congolaise est en train de mettre en place ? Sachez une chose, au Congo il n’y a plus d’état légitime, il y a une junte militaire que nous voulons renverser. La République a été prise en ôtage par un clan. Tel est notre objectif. Nous effacerons leur mémoire de chaque pierre, chaque rue, chaque institution, chaque village ou ville. Notre cible est de réduire à néant chaque organisation créée par cette dictature, nous voulons changer de paradigme, passer à autre chose. Si vous n’avez pas compris cela alors que vous ne nous lisez pas sérieusement ou faites semblant de ne pas nous comprendre. Alors, sur quoi vous basez-vous pour nous critiquer ? Sur des préjugés ou des suppositions ?
@David ortega.
Je crois sans risque de me tromper ,que vos interventions sont nullissimes ,au point que vous êtes devenu horriblement ridicule….
Essayez de construire une trame intellectuelle fondée sur des argumentaires qui alimenteraient ce débat indispensable pour inscrire notre pays sur des bons rails…
Certes ,cette initiative vous dérange , car elle ne répond pas à votre plan B,celui de détruire ce pays au profit d’un clan ..
Votre fixation maladive sur le pool ,est un signe annonciateur de la fin de votre imposture nationale et internationale…
Vos posts souffrent de manque de liants aux textes proposés ,et ,traduisent l’état dans lequel vous avez plongé notre pays ..
En lisant vos arguties ,on s’aperçoit du vide intellectuel ,qui émaille votre esprit….
Vous avez voulu vous prêter au jeu intellectuel ,mais ,votre participation tourne au ridicule….
Dommage…
@Mark,
la géopolitique dans cette partie du monde est hypercomplexe et un théâtre d’affrontements des grandes puissances. Cela fera pschitt. Les intérêts stratégiques sont trop importants. Nous avons deux axes en présence : l’axe Etats-Unis, Arabie Saoudite et Israël et l’axe Russie, Iran et Turquie. La tragi-comédie, il y a quand même mort d’homme, qui se développe actuellement est animée par la Turquie qui a pour but de déstabiliser l’Arabie Saoudite.
Les Etats-Unis ont pour partenaire solide dans la région, depuis 1945, ce pays qui est au centre de toutes les stratégies militaires et politiques que Trump n’est pas prêt à déstabiliser. Pendant ce temps l’invasion du Yemen reste un épi-phénomène alors que c’est un drame humain de premier plan. C’est un euphémisme que de le dire mais l’Iran reste la cible de l’administration Trump. Trump finira par valider les explications fournies par le Royaume et tout va rentrer progressivement dans l’ordre des politiques américaines dans la région.
Garder l’Arabie Saoudite dans son giron et abattre le régime des mollahs en Iran, c’est tout benef pour les Etats-Unis parce qu’ils auront entre les mains les plus gros gisements de pétrole et les mains libres pour imposer leur plan de paix dans le conflit israëlo-palestinien. Trump avance ses pions aussi dans ce domaine. Il a à cœur de relancer le processus de paix.
aux sieurs david londi et val de nantes.l’un semble complice de l’autre
le plan B est celui de la relance de la democratie congolaise saccagee par l’upads » na 97 mba bet ke kounden democratie » c’est une citation qui etait entendue en zone nibolek de brazzaville et non de la mise en place d’un plan stupide consistant a instaurer une federation de bouts d’etats tous ethniques au congo. vous savez bien que toutes les regions du congo sont pures posant deja les germes d’une purification ethnique et partant d’un genoide. un genocide avait ete commis a bacongo par ceux la memes qui veulent davantage de democratie dans ce pays suite a lexpulsion des niboleks de bacongo et de makelekele.ca mr c’etait pour l’histoire
le plan a toujours un plan B dans son long manteau.derriere la federation se cache une volonte manifeste de depecer le congo de viviffier a jamais les ninjas (qui seront la police federale et l’amee federale) les cocoyes les cobras….
derreire sa guerre se cachait un plan qui visait a destabiliser les institutions de la rep creer une regime de transition comme au burkina faso et installer guy b p kolelas a la tete de la transition congolaise.ce plan mr nous lavons presente au bureau de l’ue a brazzaville.le pool a toujours a un plan.derreire le federalisme se trouve un plan.lequel?reponse voir supra.le pool veut installer guy a la tete de l’etat congolais et ca c’est NON
donc aujourdhui avec le retour de denis sassou ng a la tete de l’etat le seul point regle dans la bonne sante de la democratie congolaise est celui de la ponctualite electorale. les elections sont desormais organisees et dans les delais prescrits. hors mis celle du 320 mars sinon que la coutume avait voulu que les electiosn presidentielles soeint organisees en juillet heritage de la fin de la transition au congo en 1992.sinon que le legislateur congolais na jhamais defini une periode indiquee pour la tenue dun scrutin presidentiel au congo.certainement- que les enfoires du federalisme inscriront dans leurs constitutions malefiques une periode constitutionnelle pour la tenue du scrutin presidentiel.
donc pour revenir a denis sassou ng donc sur ce point de la ponctulaite electorale nous presentons des fieres chandelles a denis sassou ng.
la polemique demeure donc sur l’analphabetisme polituque et meme intellectuel du votant kongolais qui rejette chaque jour chaque semaine chaque mois chaque ennee les resultats des urnes.
pour rappel le votant kongolais en 1992 contre p lissouba avait vote pieds nus et avait meme insere des grains de mais dans les enveloppes.
le federalisme et un regime politique qui est mis en place pour des besoins de celerite du service public.plus besoin de se rendre a abuja ou a lagos pour obtenir un passeport.la demande etant deja importante(150 millions pour tout le nigeria).c’est pour reduire les files d’attentes dans les adminsitrations que els etats optent pour le federalisme
ce qui n’est pas le cas des excites du pool!
@Daniel Ortega,
vous êtes indécrottable. N’interprêtez pas, ne vous lancez pas dans les préjugés mais relisez attentivement et surtout cherchez à comprendre les notions fondamentales du fédéralisme institutionnel et fiscal. Fédérer = réunir, créer du lien, le contraire de diviser. Les génocides sont en cours au Congo actuellement. Ce n’est donc pas un fait du fédéralisme. Honnêtement, je pense que vous êtes pas prêt à accepter cette réalité, c’est votre droit le plus inaliénable. En ce qui me concerne, j’arrête, Ici, un débat sans queue ni tête.
Bonne fin d’après-midi.
Monsieur Londi
J’aime bien ton projet, pour le principe. Mais, vivant au Canada, et ayant vécu partout ailleurs dans les États fédéraux, je trouve qu’il est un peu restrictif, en ce sens qu’il ne s’applique que dans le cadre du Congo-Brazzaville. Bien entendu, c’est un bon début. Mais, mon analyse personnelle me pousse à dire que si nous avons des présidents à vie en Afrique centrale, si nous avons des dictatures, dans nos pays, c’est parce que ce sont encore des territoires de France et donc, ne peut devenir Président que celui qui aura reçu l’aval de la France, parce que le Congo-Brazzaville est un État créé de toutes pièces par la France. Ce n’est pas nous ou nos ancêtres qui avons forgé ce territoire. C’est un uti possidetis (excusez si j’écorche, je ne parle pas latin).
Mon idée est qu’ il nous faut reconsidérer nos territoires, non pas comme tu le fais dans le strict cadre du Congo-Brazzaville, mais plutôt dans ses dimensions extérieures. Non pas dans le cadre des États de la CEMAC, mais plus large encore, en prenant le Gabon, la RDC, l’Angola, le Congo-Brazzaville, le Cabinda (on règlera le problème de l’enclave du Cabinda par ce biais), et pourquoi pas prendre le Burundi, la RCA et le Cameroun, laissant loin le Tchad qui n’a rien à voir avec nous; fondant les États-Unis d’Afrique centrale et équatoriale. Et c’est dans ce cadre que le fédéralisme sera plus efficient, car il y aura élus de diversité et plus de fierté pour apporter le dynamisme. Il n’y aura plus les limites des structures actuelles. On peut imaginer que tout le sud du Congo formera un État, une partie du Cabinda, de Boma et du nord de l’Angola forment un État. Bref, il faut déstructurer tout pour lutter contre la mentalité de »colonisés » que les populations de partout ont. C’est dans cette nouvelle dynamique que je crois que le fédéralisme pourrait marcher. Je suis désolé si quelqu’un d’autre a déjà commenté en apportant cette idée.
@Willy Makambo,
bonjour Willy,
tu soulèves, ici, le vieux projet de Boganda (sans le Tchad), Youlou et Mobutu (sans le Congo Brazzavile). J’approuve. Depuis mon engagement à la FEANF (jeune étudiant à l’époque) j’ai toujours aspiré au dépassement des frontières imposées par la Conférence de Berlin, en 1885. Ce projet est toujours d’actualité parce que les diagnostics posés sur le blocage du développement économique et social de l’Afrique subsaharienne francophone trouvent en cette situation une des causes.
Après avoir analysé les échecs des nos illustres Anciens dans la construction des différentes fédérations (Mali et AEF) et la transformation de l’UA en un club de dictateurs, nous avons voulu changer de stratégie. L’économique peut précéder le politique, la création des espaces économiques et culturels d’échanges peuvent préparer les populations à commercer, à dialoguer et à se connaître. Le premier moteur d’intégration est la qualité des transports qui abolit les frontières et favorise donc les échanges. Les échanges favorisent la connaissance de l’autre qui, en retour, fait tomber les barrières culturelles et ethniques. Nous nous basons aussi sur cette logique pour faire tomber les barrières ethniques à l’intérieur de notre pays.
Tous les échecs de construction des fédérations ont été dus à la non adhésion des peuples, c’était plutôt l’affaire des leaders. Nous devons donc changer de stratégie en inversant le processus. En matière de management de projet on identifie les marges par la superposition des chemins au « plus tôt » et au « plus tard » pour déterminer nos marges d’action. Nous commençons donc par les états constitués dans les frontières actuelles pour arriver à la création de la fédération de l’Afrique centrale car, logiquement, le fédéralisme ne peut donner la pleine capacité de son efficacité que si et seulement s’il se réalise dans un cadre qui porte la même philosophie. A ce niveau nous voulons être portés par les peuples.
Dans le projet du fédéralisme que nous voulons installer au Congo, nous mettons l’accent sur l’agilité des états fédérés qui doivent jouir de la capacité et du droit de construire des « joint-ventures » infra et internationales avec des entités du même niveau institutionnel : l’état du sud-centre peut bâtir des projets avec certaines régions de la RDC et celui du Septentrion (Nord) avec la RCA ou le Cameroun, etc. Ces programmes ne pourront marcher que si cette possibilité existe en RDC ou au Cameroun.
Dans cet objectif, j’anime aussi une page facebook avec des amis gabonais et camerounais pour impulser ce concept en Afrique centrale. La prochaine campagne de l’élection présidentielle au Tchad se déroulera sur le thème du fédéralisme. C’est donc un projet en gestation : construire le fédéralisme en Afrique centrale.Ce projet est inéluctable pour l’indépendance économique parce que nous pourrons sortir du franc CFA pour disposer d’un banque centrale qui pourra venir au secours de nos économies. C’est donc crucial !
Pour l’instant, nous développons la stratégie de d’instaurer le système fédéraliste dans chaque état parce que l’urgence sociale et économique l’exige pour une convergence quand cet objectif sera atteint. Le Congo étant en état de mort clinique, il n’est plus possible de repousser le projet aux calendes grecques ou ides de mars. Nous avons l’obligation d’introduire ce projet dans la campagne électorale de 2021 (le mandat de Sassou se termine en 2021) de l’élection présidentielle pour préparer un référendum sur le sujet. C’est pour cela que nous mettons les bouchées doubles pour informer et former le peuple.
Que dirais-tu si un jour, Sassou, pour se faire une virginité ou une légitimité politique vient déclarer qu’il souhaite voir instaurer le fédéralisme au Congo et en Afrique centrale, vas-tu accourir ?
@Willy Makambo,
mes convictions ne sont pas en géométrie variable. J’ai eu maintes occasions et propositions pour intégrer le système, sollicité par des parents ou des amis qui occupaient des fonctions dans le système, que j’ai toutes rejetées. J’ai, comme je l’ai écrit, fait mes armes à la FEANF et, mon premier engagement en tant que jeune militant a été un pamphlet très critique contre Ngouabi qui, en 1974, avait envoyé mes amis étudiants à la production pour avoir osé protester contre la situation critique du pays. Ingénieur, j’ai travaillé dans les plus grosses boîtes comme Capgemini ou Total en France et je pense avoir fait ma vie et presque certain que je gagnerai pas plus en intégrant un gouvernement dans lequel je me compromettrais. Je fuis les milieux parisiens parce que je ne supporte pas la corruption qui y règne. Non, Willy, au bout de plus de 40 ans de lutte je l’aurais fait si j’étais une girouette. Ma vie est faite mais je pense que mon devoir est de lutter pour les générations futures qu’elles ne soient pas sacrifiées comme la mienne. Jamais, je n’intégrerai le système.