Il y a quelque temps, nous évoquions le fait que l’après-Sassou avait déjà commencé. En analysant la crise économico-institutionnelle qui frappait le pays, nous avions mentionné 6 scénarii de fin de régime auxquels venait s’ajouter la mort naturelle comme septième scénarii.
Les voici résumés :
- Sassou meurt de sa propre mort
- Le pouvoir de Sassou est sauvé in extrémis par la remontée du prix du baril
- Un coup d’Etat de palais de Kiki pour remplacer son père
- Un coup d’Etat de palais de JDO pour remplacer son « oncle »
- Un coup d’Etat par un officier républicain
- Une insurrection populaire
- Un vrai dialogue sans exclusive qui solde les contentieux légués par la CNS
L’histoire du Congo s’écrit devant nous et elle s’emballe. Des 7 sept scénarii initiaux, combien en reste-il ?
L’observation de la situation au Congo ces quatre dernières semaines indique que certains scénarii sont en train de disparaître à vue d’œil pour ne pas dire qu’ils fondent comme neige au soleil. Si Sassou comptait sur une embellie du baril, ce qui rentrera dans l’histoire de l’après-Sassou comme l’affaire Gunvor-Trafigura vient d’écarter le scénario n°2. En effet, l’ampleur de la dette gagée (pratique interdite par le FMI après réduction de la dette du Congo) est telle que même un baril à 200 dollars ne pourra plus sauver ce régime empêtré et obstiné dans la mauvaise gouvernance. Les négociations en cours avec le FMI s’annoncent donc ultra difficiles.
Le scénario n°3 vient d’être biffé par les tribulations de Kiki en France. Mis en examen et ne devant sa liberté provisoire actuelle qu’au prix de l’énorme caution de 2 millions d’euros, le rejeton présidentiable a désormais d’autre soucis à se faire que la conquête du pouvoir. Son père qui avait cédé aux caprices de cet enfant gâté doit s’en mordre les doigts. L’affaire Gunvor qui tombe à point nommé sonne le glas des ambitions présidentielles de Kiki le pétrolier. Soit dit en passant, la mise en examen de Kiki révèle au grand jour la haine que se vouent les membres du clan Nguesso. En effet, il semble que des informations sérieusement compromettantes auraient été mises gracieusement depuis Brazza à la disposition des enquêteurs parisiens par des ennemis jurés de Kiki dans la course au trône congolais.
Le scénario n°4 vient d’être sérieusement fragilisé par la mutation de Ndéguet de la Direction générale de la police nationale à la préfecture de Brazzaville. Ce qui semblait impossible, tant notre général donnait l’impression d’être un pilier stratégique et inamovible du régime a fini par se réaliser. Ndéguet aurait « fait valoir » ses droits à la retraite et du coup ne devrait plus, logiquement, siéger au Haut Commandement militaire. Ce départ précipité semble être le résultat de l’échec de l’arrestation de Nianga-Mbouala ainsi que la méfiance grandissante que Kiki exprimerait à l’égard de JDO. Poussé dans ses derniers retranchements, JDO n’a plus d’autre choix que d’anticiper les événements ou de capituler avec toutes les conséquences y liées. En effet, sans Ndéguet à la tête de la police, JDO n’a plus de troupes opérationnelles. Sauf si conservant quelques relais dans la police, il essaie de parer au plus pressé, mais avec quelle chance de succès ? Le sort de JDO est donc l’épisode et la grande énigme des jours à venir dans ce qui ressemble de plus en plus à un vrai feuilleton.
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : L’emballement actuel est-il le résultat naturel de la lutte fratricide que nous évoquions il y a peu comme aboutissement d’un système parti du régionalisme vers la succession dynastique à l’ottomane ou est-il plutôt l’œuvre d’un pourrissement savamment entretenu par quelqu’un placé en embuscade ?
Pour résumer les choses, nous sommes passés en très peu de temps de 7 scénarii à 4,5 (le scénario du coup d’Etat de JDO ayant sérieusement été affaibli par le remplacement de Ndéguet à la tête de la police). Aux dernières nouvelles, Ndenguet ferait des pieds et des mains pour être nommé secrétaire-adjoint du Conseil National de Sécurité. Cela lui permettrait de conserver son poste au haut commandement de l’armée. Ce serait alors une bien maigre consolation pour celui qui serait ainsi totalement coupé des hommes de terrain. Pour la petite anecdote, le poste que convoiterait Ndéguet est celui qu’occupait le colonel Ntsourou avant sa disgrâce. Faut-il y voir un signe ?
Les scénarii restant sont les suivants :
- Sassou meurt de sa propre mort
- Demi-scénario : Un coup d’Etat de palais de JDO pour remplacer son « oncle »
- Un coup d’Etat par un officier républicain
- Une insurrection populaire
- Un vrai dialogue sans exclusive qui solde les contentieux légués par la CNS
La mort naturelle de Sassou serait probablement le déclencheur d’une violente guerre de succession aux conséquences imprévisibles. Entre un dauphin dynastique contesté et des prétendants qui ne s’en cachent plus, la guerre risque d’être totale.
Le coup d’Etat de palais de JDO déclencherait probablement une nuit des longs couteaux, si l’on en croit la liste (des partisans à choyer et des adversaires à « neutraliser ») qui a circulé sur le réseau. A mesure que le temps passe, ce scénario perd de sa pertinence, tant les acteurs sont connus et subissent désormais une neutralisation progressive.
Le coup d’Etat républicain est de plus en plus évoqué, invoqué et ardemment souhaité par l’immense majorité des Congolais. Son avantage actuel est qu’aucun officier républicain n’affiche publiquement ses ambitions. Sachant que la force d’un coup d’Etat c’est sa discrétion, grand expert en matière de coup d’Etat, Sassou doit passer des nuits blanches en train de scruter ses officiers dans l’espoir de détecter celui qui aurait la bouille d’un putschiste. A ce jeu, c’est la moitié de ses officiers qu’il devra limoger pour retrouver le sommeil.
Ventre affamé n’ayant point d’oreille, la crise économique et financière qui s’aggrave pousse de plus en plus le peuple vers une insurrection populaire. C’est d’ailleurs en prévision de cette éventualité cauchemardesque que lors de son allocution à l’occasion de la fête de l’indépendance, Sassou aurait mis en garde les Congolais contre l’usage de leurs droits syndicaux. Etrange mise en garde venant de la part de celui qui avait déclaré : « Quand la constitution est violée, tous les républicains se lèvent pour la défendre.
Un vrai dialogue national dont l’un des objectifs serait la négociation d’un départ à l’amiable de Sassou (option de plus en plus compromise, vu l’ampleur des scandales financiers dont il serait responsable), l’organisation d’une transition sous l’égide d’un gouvernement d’union nationale semble de plus en plus incontournable tandis que le sort de Sassou devient de plus en plus incertain. Encore une fois, le temps joue contre Sassou. Et il le sait très bien. D’autant plus que s’il ne prend l’initiative d’organiser un vrai dialogue (pas à la Ewo-Dolisie-Sibiti), le peuple se chargera de le pousser vers la sortie. Et cette fois, chat échaudé craignant l’eau froide, le peuple ne lui fera pas de cadeau par le biais d’une « cérémonie de lavement de mains en jurant : plus jamais ça. »
Il est très étonnant de constater que ceux qui ont mis le pays à genou et qui devraient être les premiers à souhaiter un dialogue inclusif qui leur permettrait de sauver la face s’obstinent dans une stratégie de l’autruche. La tête dans le sable, ils attendent la remontée du baril alors que l’ouragan qui risque de les emporter souffle déjà au sein de la population.
Qui vivra verra.
Pascal Malanda
Le CONGO ETERNEL
Nation et Démocratie
Qui vivra verra, mais ce qui est sûr pour assurer pleinement l’après Sassou Denis les impetrants doivent dès maintenant être prêts à assumer l’énorme tâche qui va leur incomber, assumer de traiter rigoureusement ce cadavre à la renverse qu »est l’Etat congolais mafieux et en banqueroute.
Le saccage est volontaire ( politique de la terre brûlée) aussi l’amateurisme, le tribalisme et la complaisance seront à bannir totalement si on veut réussir à relever un tant soit peu ce pays qui n’a de pays que le nom.
Un bateau ivre à la dérive avec 4 millions d’individus à bord, c’est proprement scandaleux et annonciateur de catastrophes à venir.
Qui vivra verra donc….
Pascal, Pascal… Ô mon cher Malanda !
…
Je veux bien te croire dans tes scenarios et autres fantasmes d’écrits ici. C’est tellement idéelle, naturelle, sans contradictions aucunes que cela s’apparente au Paradis ou pour manger, on ne fait rien, on attend que le fruit lui-même vienne se loger dans la bouche.
Mon Pascal, il faut le dire clair et net que tous ces scenarios ne sont que le fruit d’un souhait purement irréalisable, et qui à la fois demeure un pur produit d’une réflexion des intellectuels en mal idéologique de solution salvatrice, et voulant à tout prix éviter l’évidence: les armes pour écarter sassou.
Voila!…
Nous le disons depuis haut et fort et nous le répéterons: il faut que ça pète. Il faut que ça brûle. Il faut de la force contre ce sassou…. C’est bien brut, mais c’est ça la réalité.
Et aussitôt que ça va péter, sassou sera décapité. C’est ce qu’on appelle l’éviction de sassou. Par la suite, on rentrera dans l’après sassou.
L’après sassou, c’est bien sure après…. D’abord c’est l’éviction qu’il faut mettre en œuvre…
Quand l’après viendra, évidement ce sera le chaos au début… Ça ne sera pas facile… Mais un chaos qu’on arrivera à contrôler parce que n’étant pas enraciné encore du point de vu social et culturel.
Ainsi donc l’après sassou, ce n’est pas l’apocalypse comme on veut nous faire croire. L’après sassou, ce sera un amas de désordre et d’incohérence mêlés à une volonté violente des nguessoistes à vouloir résister dans leurs retranchements. Mais la donne sur le terrain ayant changé et n’étant plus la même (rapport de force physique, social et économique), ils ne pourront se refaire une place. Et après…. ce sera L’ORDRE ET LA PAIX…
Revenons a l’eviction de sassou. Ce voyou, sassou, n’écoute que le langage des armes et cela est clair à tout congolais… NTOUMI par exemple a déjà commencé à imposer par la force face à ce sassou, ce que les congolais attendent depuis. Les Dzon, Moukoueke, Itadi, Kolela, Tsatou-Mabiala, Mounari, et patati et patata…, bref, tous attendent ce dénouement qu’impose la force contre sassou, même si tous n’ont pas eu les couilles pour en imposer face à ce même diable de sassou.
Une chose est vrai, par exemple, le FMI ne pourra signer avec sassou sans tenir en compte l’assurance d’une circulation des biens et des marchandises. Qu’on le veuille ou pas, la sécurisation de l’économie obligera le FMI à interpeller sassou sur la situation guerrière actuelle du pays. Donc, une obligation de concertation sociale et politique lui sera imposée. Et sassou, veut ou veut pas, doit fléchir et réfléchir positivement à ce point… Voila la genèse de la fameuse concertation nationale dont on fait depuis l’échos.
Alors, vois-tu? … C’est grâce à ce rapport guerrier de force, dont les conséquences sont associées aux difficultés économiques et financières actuelles qu’on pourra aller à ce que tout le monde attend: La concertation de toutes les forces vives de la « nation » – NATION… Nation… nation…, car avons-nous vraiment une NATION? Là, c’est un autre sujet.
Voilà l’ultime scenario où on doit passer et où on est en train de passer actuellement…
Tout ceci c’est grâce à quoi mon cher Malanda Pascal? Grace bien sur à la force qu’on exerce contre sassou, la seule chose qu’il est capable de comprendre. Si ce n’est cela, sassou s’en passerait royalement de vos prétentions et vouloirs de type: concertations nationales ou de conférences nationales bis. Oubliez ca!…
A la force, il faut répondre par la force… Un point, un trait. Voila!…
KOO’ NGOH
@KOO ‘NGOH ,validation ; mais MALANDA a fait seulement un simple rêve , il m’a fait soulever de mon lit , croyant que son méga scénarii s’échafaudait déjà ;;;;
NON, MALANDA . je partage ta soif de te désassoufier , encore faudrait il que les congolais se mettent tous à l’unisson dans leur désir de chasser ce tyran .
Ce dont je doute .
JOLI rêve , mais vu de BRAZZA , ces 5 scénarii tiendraient du fantasme quotidien .
Si je puis oser une remarque , ce ne serait pas un cauchemar que vous aurez fait ????.
Quand à sa mort subite , je ne mettrai pas un kopeck , vu la prévention médicale symbolisée , par la présence de deux falcoms stationnés devant le palais , on peut en conclure que ce scénarii semble écarté .
Les autres scénarii relèvent de la volonté des congolais , mais les congolais MON FRERE MALANDA , nous n’en sommes plus ;;;
Les congolais se sont abonnés au ticket NGUESSO ,et ils y prennent du plaisir espiègle, car le contraire aurait inversé le résultat ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;.
@VAL DE NANTES
Merci cher frère…
Tu as même su utiliser le bon mot: « RÊVE ». Pascal Malanda rêve. Oui… il rêve.
Et voila!… Et pour qu’on arrive à ce rêve, il faut d’abord écarter sassou. Et pour écarter sassou, il faut accepter l’option d’usage de la force. Et pour y arriver, il faut tout simplement des fonds et passer a l’achat des outils de guerre nécessaires. Même de simples tractes en papier…
sassou l’a fait pour revenir à ce trône. Ainsi donc, comment sommes-nous incapables à présent?
Rien qu’une communication directe avec le peuple à l’instar de la radio mobile qu’avaient sassou et Kolela à l’époque de Lissouba dans Brazzaville, on arrive pas à en installer.
Tous les groupuscules enregistrés juridiquement et qui parlent au nom du peuple sur la place de Paris du genre « Les Assises » par exemple et assurément bien d’autres, à longueur de journée, ne se contentent que de lancer des communiqués, de formuler des RÊVES, assis sur leurs fauteuils de cuir, en se targuant de parler au nom du peuple… et patati et patata… sans savoir même que ces prétendus communiqués ne sont ni lus, ni connus, ni entendu à Brazzaville ou ailleurs au Congo.
David Londi avait bien brossé la situation. Rien que le principe de jeter des tractes dans Brazzaville, « Les Assises » en tant qu’organisation qui parle au nom du peuple, en sont incapables. Mais vociférer ou parler sans se faire entendre, on est champion.
Bon écoute mon cher VAL DE NANTES… c’est tellement énervant toutes ces organisations à la semoule qui ne cessent de parler au nom du peuple sur la place de Paris, que je préfère m’arrêter là. Heureusement que la minime force de NTOUMI face à sassou, sans soutien, sans rien, après avoir réussi à paralyser une bonne partie de l’économie congolaise en coupant le CFCO; la voila maintenant qui va nous conduire à la fameuse concertation nationale inclusive voulue et souhaitée par tous.
Ce ne sont pas les Dzon de Magenta (Maître la girouette), Moukoueke, Itadi, Mounari, Bowao, Mierassa, Mokoko (soldat sans armes et sans stratégie de guerre), Okombi et autres. Non!…
C’est Ntoumi… aussi appelé « Le fou » qui, à présent, grâce à sa ruse et sa force va faire plier sassou. Car le FMI ne voudra pas donner l’argent à sassou sans des gages que l’économie tournera de façon normale avec toutes ses structures préétablies y compris le CFCO par exemple.
Est-ce aussi compliqué que ça pour comprendre qu’avec sassou il faut obligatoirement appliquer sa propre recette: la force?
S’il vous plait, pas de RÊVES…
KOO’ NGOH
Cher KOO’ NGOH
J’aime bien vos déclarations tonitruantes:
« Nous le disons depuis haut et fort et nous le répéterons: il faut que ça pète. Il faut que ça brûle. Il faut de la force contre ce sassou…. C’est bien brut, mais c’est ça la réalité.
Et aussitôt que ça va péter, sassou sera décapité. C’est ce qu’on appelle l’éviction de sassou. Par la suite, on rentrera dans l’après sassou. »
J’espère que vous faites ce genre de déclaration depuis Brazzaville et à découvert. Mais si vous êtes planqué derrière un ordi à Paris ou quelque part hors du Congo, cela s’assimile à de la pure lâcheté, grande spécialité des Congolais.
Il y aura probablement une guerre au Congo, si les Nguesso s’entêtent, mais ce sera une nième guerre inutile qui aura empoisonné la vie des Congolais pendant 57 ans. La souhaiter ou la provoquer est un crime contre le peuple congolais.
Petite question cher KOO’ NGOH, qu’avez-vous personnellement investi pour que ça “pète” et ça “brûle’’ ? Seriez-vous au front ou comme d’habitude à l’arrière, bien planqué en attendant que les autres fassent le sale boulot ?
Cher KOO’ NGOH
Je partage partiellement votre colère et votre indignation à l’égard de ce que vous appelez des groupuscules. Ils auraient en effet gagné à être plus pugnaces sans forcément passer par la force armée. Une diaspora responsable aurait longtemps installé des relais radio-télévisés à partir de Kinshasa. La piste fut évoquée un temps, mais la couardise, l’égoïsme et l’avarice des opposants l’avait tuée dans l’œuf. Il existe même des radios pouvant émettre depuis des zones inaccessibles par les forces armées congolaises. Avec Radio Liberté, Sassou avait compris le rôle de l’information dans la conquête du pouvoir. Bowao et Munari essaient timidement de sortir de l’enfermement médiatique grâce à quelques chaînes qui leur accordent le micro, mais le résultat est loin des attentes du peuple en la matière. C’est l’occasion de saluer le courage de tous ceux qui se battent sur place avec des moyens limités et qui bénéficieraient avec plaisir de votre apport en tout genre, Cher KOO’ NGOH.
Vous dites :
« Tous les groupuscules enregistrés juridiquement et qui parlent au nom du peuple sur la place de Paris du genre « Les Assises » par exemple et assurément bien d’autres, à longueur de journée, ne se contentent que de lancer des communiqués, de formuler des RÊVES, assis sur leurs fauteuils de cuir, en se targuant de parler au nom du peuple… et patati et patata… sans savoir même que ces prétendus communiqués ne sont ni lus, ni connus, ni entendu à Brazzaville ou ailleurs au Congo. »
Encore une fois, qu’est-ce qui vous empêche de là où vous êtes d’organiser un groupuscule plus efficace ? Qu’est-ce qui vous empêche de collecter de l’argent pour acheter des armes ? Congoliberty a organisé une collecte de fonds pour la rentrée scolaire des enfants du Pool victimes de la guerre, combien sommes-nous à avoir donné 5, 10 ou 50 euros ? Et vous, personnellement, y avez-vous contribué ? Si oui, à quelle hauteur? Vous n’êtes pas obligé de répondre à la dernière question, la charité étant une affaire intime, je vous laisse face à votre conscience. Je souhaite tout simplement rappeler cette vieille sagesse: « Si l’on ne peut pas être sérieux dans les petites choses, on ne peut l’être dans les grandes » Si vous ne pouvez levez 10.000 euros pour aider les enfants du Pool, seriez-vous capable de lever des millions d’euros pour acheter des armes?
Le Congo a besoin d’hommes courageux, capables d’assumer leurs actes. Organisez une collecte pour acheter des armes et vous aurez peut-être des volontaires vous rejoindre. Il doit y avoir beaucoup de Congolais qui brûlent d’impatience pour ce genre d’initiative. Petit conseil quand-même, soyez prudent si vous vous lancez sur cette piste, la diaspora est infectée. Quant à moi, je combats Sassou avec d’autres armes et j’assume mon choix tout en respectant le vôtre.
La catastrophe au CONGO, c’est monsieur 8%. Vive l’après monsieur 8%
Malanda,
Sassou n’est que le symbole d’un système qui peut le changer par un autre porte-parole. Aujourd’hui, c’est leur dénominateur commun qui permet à tout le monde de trouver son intérêt. Le dernier maintien en place de tout le monde conforte son rôle.
Le pouvoir étant une question de rapport de forces, la faiblesse des congolais est telle que Sassou va mourir de sa belle mort au pouvoir. Ce n’est pas un Muntu Mpamba Mpamba ou un Lucien Pambou, qui lui trouve des alibis pour justifier la dilapidation des deniers publics comme il l’a fait dans son interview avec les dépêches de Brazzaville, qui dira le contraire.
Les congolais sont trop faibles pour vaincre le système politique en place. Pour preuve, tout le monde ferme les yeux sur le Pool. la faiblesse des congolais a un nom: la traîtrise et la couardise. Et ceux qui s’auto-proclament « lettrés » sont ces premiers traitres et couards.
VAL DE NANTES dit : « …je partage ta soif de te désassoufier , encore faudrait il que les congolais se mettent tous à l’unisson dans leur désir de chasser ce tyran. Ce dont je doute ».
Bakala Téléma ajoute : « la faiblesse des congolais a un nom: la traîtrise et la couardise. Et ceux qui s’auto-proclament « lettrés » sont ces premiers traitres et couards. »
Tout est dit dans ces phrases: manque d’unité, traîtrise, couardise. J’ajouterai à ces maux, l’égoïsme des cadres qui pensent posséder chacun la science infuse et le monopole sur la meilleure méthode pour venir à bout de système. Sassou a toujours surfé sur les ambitions démesurées des Congolais. Je l’ai déjà souligné à plusieurs reprises: Sassou sait que chaque Congolais se rêve en président du Congo et est incapable de privilégier la lutte commune d’où les divisions intestines à tous les niveaux. Rien d’étonnant de voir qu’à la place d’un candidat unique on a eu droit à une charte de la victoire signée par 5 candidats, charte qui a volé en éclat et dont les signataires sont soit en prison ou en résidence surveillée, soit ont cautionné le pouvoir.
Heureusement, l’ampleur de la crise socio-économique et sécuritaire est telle que le statut-quo est impossible et nul doute, le peuple aura le dernier mot.
Cher Pascal, ton analyse est intéressante parce qu’elle est deductive et rationnelle. Un seul bémol : l’on ne dialogue ni ne négocie avec un dictateur. Sassou a changé la constitution pour bénéficier de l’immunité que lui confère la fonction pour échapper aux organisations internationales qui vont le juger pour crimes contre l’humanité. Il a donc abrogé les articles 10 et 11 de l’ancienne constitution pour les remplacer par les articles 10 et 96 de la nouvelle qui l »exonèrent des crimes commis. Ne dit-on pas « Qui s’excuse s’accuse » ? Tant que le rapport des forces sera en sa faveur, il n’acceptera pas le dialogue. Les libertés fondamentales ne sont pas négociables. Il sera jugé pour ses crimes.
Salut mon cher David,
Content de te savoir toujours lucide et clairvoyant… Ta tactique des tractes, je venais d’en faire mention. Tu es fort.
Oui… avec un dictateur ou un despote, on ne dialogue pas tant que le rapport des forces est en sa faveur… Il faut donc à tout prix chercher à en renverser. Ne pas le faire s’est de l’utopie pure et dure. Et il faut aller dire cela à ces pseudos humanistes et moralistes utopiques du genre Malanda, qui croit que sans casser les œufs, on peut faire l’omelette.
Pas un mot de sa part sur cette évidence que nous apporte Ntoumi en ce qui a trait au rapport de force par exemple… Si sassou est craintif et soucieux actuellement de son pseudo pouvoir, il ne l’ai que parce que le FMI qu’il veut à tout prix, doit lui imposer la cohérence nationale afin que le CFCO reparte pour tenter de redynamiser l’économie. Le FMI ne veut pas donner l’argent à sassou sans s’assurer que tous les paramètres de l’économie sont fonctionnels. Nous savons que, qui dit rétablissement du CFCO dit négocier avec Ntoumi. Mais Ntoumi a déjà posé ses conditions parmi lesquelles: la concertation inclusive de tous les congolais. Ce qui signifie pour sassou, la perte du pouvoir…
Voila ce que signifie inverser le rapport des forces en face d’un dictateur…
Pouvait-on penser y arriver si Ntoumi n’avait posé des actes de désobéissances et de sabotage – en un mot: LA FORCE?
Passons!…
J’ai été tenté de vouloir répondre à ce Malanda. Mais après multiples réflexions, j’ai compris que cela ne servait à rien. Le fait qu’il n’a même pas compris et reconçu le rôle joué par l’inversion du rapport de force (ici Ntoumi par exemple) dans l’arrivée de l’après sasssou dont il titre ses articles actuellement, cela en dit long sur lui et sa démarche utopique … Alors à quoi ça sert de discuter avec des utopistes de ce genre? …
Les utopistes font le lit de sassou et celui-ci veut qu’il y en ait beaucoup pour dormir tranquille, tant que les Malanda propagent partout le message de la gifle du Christ où il faut présenter l’autre joue en signe de compassion, de prise de hauteur et de non violence; sans savoir que les temps sont révolus et les hommes dans leur cupidité ont changé grandement. sassou en est l’exemple significatif. Bon, passons!…
Aller et descendre si bas (plus bas qu’une pelle ne peut descende comme on le dit) pour me demander d’ou j’écris (est-ce du Congo ou d’ailleurs), chercher à me dévoiler, quels sont mes contributions, pourquoi ceci, pourquoi cela… cela pour moi donne un signal que la campagne de dénigrement et de découragement des patriotes congolais lancée par sassou trouve bien des échos dans des personnages pareils. Je ne le croyais pas d’un Malanda. Mais, à chacun son camp. Cela prouve aussi à juste titre que la contre offensive menée sur place et sur les medias sociaux contre sassou donnent donc des résultats. sassou est bousculé. Quant à moi, je dois continuer à contribuer avec mes faits, actes et gestes à la disparition totale de sassou, sans donner des explications de mes démarches à qui que ce soit, pas même aux Malanda et autres nguessoistes du genre Lucien Pambou. Je reste et demeure ferme et je suis convaincu que la force contre sassou est l’évidence incontournable pour ne pas brancher à la faiblesse. Chaque maillon de la chaine, peut importe son lieu et sa taille, joue un rôle crucial. On ne lâche plus… Un point un trait.
KOO’ NGOH
Bravo frère KOO’ NGOH et grand merci au frère David Londi, qui, toujours aussi constant et précis, sait ramener et recentrer le combat sur ses fondamentaux.
Contre cette infâme dictature la lutte doit être incessante, chaque compatriote ou qu’il soit se doit de colporter et transmettre autour de lui la dure réalité de cette oppression sur la population Congolaise. Contre cette mafia des plus sordide tous les coups sont permis, il n’y a pas d’acte inutile, il y a que des actes manqués,
Il faut briser cette omerta médiatique au niveau des opinions internationales. Cette omerta qui est parfaitement orchestrée par les politiques et la mafia en place à coup de milliards de FCFA.
La médiatisation de nos jours est une arme efficace, Ce combat doit être le rôle de la diaspora.
Ben Ali en Tunisie est tombé le jour ou la population à réussi à éveiller les consciences en dehors des frontières du pays, alors les politiques notamment français qui le soutenaient, l’on lâché.
C’est une initiation à la science fiction , on ne saurait en tenir rigueur à @MALANDA. Comme toute fiction , il y a une part de rêve et une réalité lointaine .
Vendre du rêve a des fonctions cognitives et psychologiques qui entretiennent l’espoir .Cet espoir dont le début , n’est toujours pas perceptible, maintient en vie , nombre des congolais , surtout ceux de la diaspora épris de leur pays .
Reconnaissons à notre frère MALANDA , le fait de manier la serpe des certitudes en transformant le doute existentiel en réalité lointaine ;;;;.
Notre détermination pâtit de l’inertie ambiante dans laquelle se trouve notre pays , donc scénariser des actions , de type de celles de MALANDA est une preuve de recherches de solutions au problème auquel nous faisons face .
Personne ne détient la clé universelle genre ;;;Sésame ouvre toi ;;;Car sur la question SASSOU notre incapacité réactionnelle est prouvée ;;;;;;;;
A QOUI ONT SERVI TOUS CES MILLIONS qui ont permis à NGAKOSSO dg impôts , d’être professeur agrégé CAMES , s’il ne peut pas discuter économie , finances avec le FMI ,,,A , la place , on nous a mis UN LUCIEN EBATA ,spécialiste de la fraude pétrolière ;;;
Ces diplômés du CAMES ont des diplômés pour orner les murs du CONGO .ON A DU BAKABADIO OU DU DIATTA , alors qu’en pensent les barons mbochis ????
Y AURAIT IL TANT DES CADAVRES FINANCIERS A CACHER AUX CONGOLAIS ,,,,???
LIRE ;;;diplômes pour orner
Cher KOO’ NGOH
Pour moi, l’analyse est une démarche de l’esprit visant à décortiquer les composantes d’un tout afin d’essayer de le comprendre et au besoin d’agir pour le changer ou l’orienter.
Pourquoi toute cette nervosité à propos d’une analyse que vous qualifiez d’utopie. En quoi cette analyse vous empêche-t-elle de collecter de l’argent, d’acheter des armes pour aller faire péter le Congo et le brûler après avoir égorgé Sassou ?
Je sais en quoi cela vous dérange. Nous nous adressons aux mêmes compatriotes. Mais là où vous prônez la violence brute d’une nième guerre que vous croyez salvatrice mais je crois inutile, j’oppose la pondération d’une construction patiente qui prendrait en compte, non seulement le petit épisode Sassou (33 ans déjà !!!) , mais les causes profondes de notre mal être que Sassou utilise à merveille. Là où vous souhaitez envoyer un peuple aux mains nues à l’abattoir tout en vous planquant derrière un pseudo et votre ordi à 7000 km de Brazza, j’avance à visage découvert et affronte mes adversaires (qui sont aussi mes compatriotes, que je le veule ou pas) en appelant le peuple à la responsabilité la plus profonde. Notre adversaire à tous (les républicains, en tout cas) n’est pas Sassou, mais le système qu’il dirige et qui risque de lui survivre si l’on y prend garde.
Le drame actuel du Congo est le nombre incalculable de Pieds Nickelés incapables de s’acheter un sac de semoule et une paire de sandales d’occasion, mais qui se réveillent un beau jour et se croient capables d’organiser une lutte armée contre un pouvoir autoritaire. Leur argument fétiche : Sassou ne comprend que la force et blablabla. C’est ignorer une chose fondamentale : Comme vous et moi, Sassou a une peur bleue de la mort. Chaque fois qu’il y a un évènement inquiétant à Brazza, celui que vous prenez pour un surhomme sanguinaire et sans cœur est toujours (par hasard ?) à Oyo. Non, Sassou a un cœur et une tête et cela veut dire que le jour où depuis son repli d’Oyo il sentira que les choses lui échappent, il négociera ou s’enfuira comme Ben Ali. Il n’acceptera la mort que s’il n’a pas d’autre choix comme Kadhafi coincé dans un égout. Pensez à Saddam au fond d’un puits ou Moubarak sur une civière et vous comprendrez que les tyrans sont de grands enfants poltrons qui ont besoin de terroriser leur peuple pour avoir une tranquillité apparente. On n’a pas besoin d’égorger un enfant pour lui faire entendre raison ; parfois une bonne gifle populaire comme la CNS suffit largement et nous y travaillons chacun avec ses moyens. Commençons par respecter les opinions des uns et des autres, même si on ne les accepte pas.
Quand est-ce que nous comprendrons que le vrai rapport de force, c’est celui qu’instaure un peuple debout, soutenu par la frange républicaine de l’armée, un peuple debout qui refuse pacifiquement l’inacceptable ? Les salariés du CHU sont en grève ; combien de balles ont-ils tirées ? Combien de chars ont-ils mis dans la rue ? Une grève générale illimitée est plus redoutable que vos appels à distance à faire péter et brûler le Congo. Quel droit avez-vous de brûler un pays sans être au front ?
Si vous insistez sur la force des armes, encore un petit conseil : Soyez plus futé que le général Mokoko. J’ai beaucoup de respect pour ce patriote, pour cet illustre et vaillant officier qui a tant apporté au Congo pendant la CNS, malgré son attitude ambiguë envers Milongo. Mais j’arrive difficilement à comprendre qu’il se soit fait piéger si facilement comme un bleu dans la vidéo qui lui vaut injustement la prison aujourd’hui. Dans cette vidéo, on voit un journaliste le ridiculiser en lui tendant une enveloppe avec quelques milliers d’euros en coupures de 50 euros. A voir la maigreur de l’enveloppe, elle ne pouvait pas contenir plus de 5000 euros. Sauf à vouloir acheter un fusil à lunette pour abattre Sassou, comptez au bas mot 2 millions pour un petit putsch qui doit réussir en 48h avec l’appui d’au moins un pays limitrophe. Dans un cas comme de l’autre, je ne vous serais d’aucune utilité, j’ai fait le choix assumé d’une alternance pacifique, mais je ne vous empêche pas de collecter les sous et de tenter l’opération.
Pour finir, je suis pacifiste mais pas défaitiste. J’aime bien cette anecdote de Gurdjieff répondant à un de ses disciples qui condamnait le pacifisme de Jésus : « Maître, vous dites que Jésus recommande de tendre la joue gauche si l’on vous frappe sur la joue droite, alors combien de fois va-t-on se faire gifler ? » Réponse de Gurdjieff : « Vous ne trouverez nulle part dans la bible qu’il faut aussi tendre la joue droite après qu’on vous a giflé sur la joue gauche. » Conclusion : deux gifles ok, la troisième c’est non ! et Sassou le sait mieux que vous.
L’ivoirien congolais LA MOUAMBE doit envier les ivoiriens de la cote d’IIVOIRE ;;;
Tenez ;;;USA accorde 500 millions de dollars ; La FRANCE accorde 1 milliard d’euros .
ALORS SASSOU on dit quoi ,,,???.TU FMISES , QUELLE HONTE .LE FMI NE PEUT COUVRIR toutes les dépenses de fonctionnement et d’investissement du CONGO ..
LES BESOINS ANNUELS SE CHIFFRENT à 1500 milliards par an , alors que LE FMI ne va décaisser que 200 milliards de CFA …ON peut facilement imaginer la fin du sassouisme au congo .
J’adhère sans réserve à la position de Monsieur KOO’ NGOH.
Le chef des FAM (Forces Armées Mbochi), j’ai cité SASSOU NGUESSO Denis, ne partira que de la même manière qu’il est arrivé au pouvoir en 1997, donc par les ARMES.
En parcourant les écritures de MALANDA, on comprend sans peine que l’homme, dans tous ses scenarios, se trouve plongé dans un rêve, à une exception près (Un coup d’État par un officier républicain (s’il en existe encore)).
Le sanguinaire chef terroriste de 77ans n’acceptera jamais un vrai dialogue sans exclusive qui solde les contentieux légués par la CNS pour la simple raison, comme l’a rappelé le doyen LONDI, « Tant que le rapport des forces sera en sa faveur, il n’acceptera pas le dialogue ». Et, il n’ y aura pas de coup d’état au palais, ni par JDO, ni par Kiki ou Coco et moins encore par les FAM contre leur dieu.
Même si les FAM surarmées sont mis en difficultés depuis plus d’une année par le bravissime résistant NTUMI dans les forêts du Pool, l’usurpateur du fauteuil présidentiel sait qu’il peut compter sur ses réseaux mafieux dont les Français (et FMI?) qui lui viennent en aide, à chaque fois qu’il est conspué par le peuple et, lui garantissent un pouvoir à vie.
Le seul scenario qui pourrait nous tomber comme un fruit mûr en prenant tout le monde de cours c’est un rappel de SASSOU NGUESSO Denis. 1- LE DIABLE LE REPREND. Mais, avec deux balles dans la tête ça serait mieux.
@CD JUMEAU
Salut cher frère,
Franchement, je ne sais comment te dire, à toi et à tous ceux qui sont nantis de sens et de logique salvatrice pour ce pays, qu’ensemble nous sommes tous sur le droit chemin. La logique de caresser sassou dans le sens du poil est révolue. Que les Malanda s’y abonnent, c’est compréhensible. Car on trouve toujours quelque part des gens utopistes et cherchant à s’asseoir sur deux chaises à la fois comme Okombi Salissa (même s’il est injustement incarcéré), les Malanda Pascal, les Dzon de Magenta et tous autres connus et inconnus travailleurs du pénombre qui ne se basent que sur ce qui suit:
– si sassou triomphe, il saura que j’ai été modéré face à lui. Donc j’aurai ma place.
– si sassou est guillotiné, les nouveaux venus sauront que j’ai été pacifiste. Donc j’aurai ma place.
La politique de la chauve-souris (mi-animal, mi-oiseau), ou plus précisément celle de vouloir dormir à la fois dans deux lits en une même soirée, est celle qui a fait capoter l’éviction de sassou lors du meeting au Boulevard Alfred Raoul. Car pendant que le peuple en euphorie et en masse voulait en découdre et marcher sur Mpila, c’est Okombi au micro qui après un discours concilient sans invectives directes sur sassou, va dire « Non… n’allez pas vers le palais pour l’instant… attendez notre signal »…
Et le signal ne vint jamais… Et sassou d’être sauvé in extremis. Et comme pour dire merci à son Okombi, sassou l’a mis en lieu sûr: la prison.
Ironie du mauvais sort des congolais, malgré le vécu et la déconfiture de la logique utopique de son « camarade idéologique » Okombi » (à ne jamais appliquer au multirécidiviste sassou), notre Malanda national, pressenti Directeur de Cabinet d’Okombi et prêt à travailler sous sassou, revient cette fois-ci sur le net, arpentant les espaces et autres domaines médiatiques, pour dire qu’il faut de la « Non violence » contre sassou. Ceci afin de récolter des dividendes sans sexe, sans genre, incolores, inodores, sans face ni orientation. Tout cela, rien que dans le but de plaire à toutes les parties qui seront potentiellement en place dans ce Congo de demain.
Quand on dit (que David Londi me soit témoin – pour ne citer que lui actuellement), qu’on ne dialogue pas avec sassou (dictateur infatigable) tant que le rapport des forces n’est pas inversé, notre Malanda inflexible va dans le sens de vous dénuder afin que l’on se présente devant sassou avec son visage et son odeur. Comme si moi, KOO’ NGOH, pour loger une bonne balle dans la tête de sassou, ou pour faire ceci ou cela contre lui, il faudrait que je me dévoile… Idiotie pour idiotie…
Ce Malanda a un réel problème. Non seulement il ne comprend pas la subtilité et les aboutissants du renversement des rapports de force face à un dictateur – nommé sassou; mais il continu dans la même lancée du passé, celle là qui accorda à ce même sassou le pardon à plusieurs reprises dans l’espoir de le ramener, à la raison, à la conscience, et dans le giron des congolais aptes à aider et travailler pour le bien du Congo. Le resultat on le connait. Après avoir acquis son pardon, sassou se fit gros, tellement gros que le congolais ne vit que la guerre et la mort en signe de remerciement de la part de sassou. Voila ce que ça signifie quand on pardonne sassou. Okombi à présent dans sa cellule de prison le sait mieux que quiconque.
Quand on lui cite l’exemple évident du vaillant Ntoumi actuellement, conjugué aux exigences du FMI (Le CFCO en toute forme normale comme un des préalables au versement du prêt voulu), notre Malanda ne peut même pas en voir comme l’expression et l’exercice du renversement du rapport de force (même partiel) contre sassou. Si ce n’est vrai, sur quoi allait-il baser ses analyses et titrer que « L’APRES SASSOU S’APPROCHE A PAS DE GÉANT »? … Sur les grèves du CHU, dit-il… Et le monde de rire à belle dents… Croyez-vous que c’est la grève du CHU qui va plier sassou? Mais là!… Franchement, les mots me manquent!… Ce n’est pas que je sous-estime les conséquences d’une grève pareille, au CHU comme ailleurs, mais sassou en a cure. Il s’en fou éperdument… Cela ne lui empêche pas de boire et manger ou encore de toucher à l’argent du pétrole. On sait sur quoi il compte: sur sa milice et sur ses terroristes. Et quand on fait remarquer que ces mêmes milices et terroristes de sassou n’ont pas pu maitriser Ntoumi, et que celui-ci devient avec le blocage du CFCO, un frein pour son vol d’argent du pétrole et ses accords avec le FMI, alors pourquoi ne pas accepter l’évidence actuellement que s’il peut y avoir demain la concertation inclusive et l’après sassou « qui vient à pas de géant « , c’est grâce au début du renversement du rapport de force contre le dictateur sassou?
Bon, passons!… L’essentiel est que nous tenons bon.
KOO’ NGOH
Par respect et pour un débat démocratique, je répondrai à ce qui s’apparente parfois à de l’invective pure, art que certains Congolais maîtrisent à la perfection. S’ils pouvaient transformer, ne fût-ce que la moitié du venin qu’ils portent en eux en miel, le Congo serait aujourd’hui un paradis. Las, mille fois hélas, ils font de ce beau pays un potentiel champ de ruines. Il faut tant d’abnégation pour essayer de les empêcher d’atteindre le macabre résultat qu’ils souhaitent à leur pays en disant sans ciller : « Il faut que ça pète et ça brûle. »
En quoi êtes-vous différents de Sassou quand vous dites « que ça pète et ça brûle » ? S’il a marché sur des milliers de cadavres pour accéder au pouvoir, en quoi êtes-vous différents de lui si vous brûlez un pays pour chasser un tyran ? Vous êtes de ceux qui pensent être rationnels en brûlant une forêt pour attraper un éléphant. En quoi êtes-vous différents de Sassou qui brûle le Pool pour attraper Ntumi ?
Notre conception du pouvoir est foncièrement inhumaine et sanguinaire et ce bien avant l’indépendance. On accède au pouvoir par le sang, on le conserve par le sang. Et une fois que des rivières de sang ont coulé, des messianistes de part et d’autres sortent rassembler les os pour les vendre au Portugal et ailleurs par conteneurs entiers. Ouvre les yeux, pauvre peuple obscurantiste que sacrifie sur l’autel de ton ignorance des illuminés et leurs complices. En temps de paix, minjula et andjibistes doivent se donner tant de peine pour aller déterrer les corps, laver les os et se livrer à leur pratique ancestrale. En temps de guerre, ils n’ont qu’à suivre comme des charognards les armées et les milices pour ramasser à leur aise les corps laissés à la traîne. « Il faut que ça pète et ça brûle pour faciliter la vie à nos déterreurs chéris.» Et comme par hasard, ces sales guerres se concentrent toujours sur une seule région : Le Pool. Posons-nous la question qui fâche : Pourquoi les autres régions n’ouvrent pas de fronts pour soulager le Pool ? Demandez à Ntoumi le sens du verset du livre de Daniel qu’il cite tout le temps: « MENE, MENE, TEKEL, U PARSIN » qui se traduit par « compté, compté, pesé et divisé ». Demandez à Ntoumi pourquoi pendant sa première guerre du Pool, ses soldats partageaient le repas avec les soldats de l’armée « régulière ». En quoi Ntumi fait-il avancer la cause du Congo aujourd’hui en sacrifiant sa région natale pendant que toutes les autres régions attendent sournoisement que le pouvoir tombe pour se déchirer à sa conquête comme en 1992-1994 et ouvrir une nouvelle page dramatique de notre triste histoire contemporaine ? Demandez à Ntumi de qui il parle en chantant avec ses adeptes « Kaa ti ka yandi akooooo, tomono talé » ? Est-il conscient à ce moment qu’il joue le jeu d’autres forces ? Quelle est la nature de ces forces ?
Le Congo entier souffre et le Pool vit un calvaire. « ça pète et ça brûle au Pool » est-ce cette guerre absurde qui libérera le Congo ? Le Pool n’est pas le messie du Congo, les enfants du Pool n’ont pas vocation à être sacrifiés pour une république utopique bâtie par des cadres égoïstes. « Que ça pète et brûle au Congo » pour alimenter le commerce des os. Personne n’a jamais demandé au Pool de libérer le Congo en sacrifiant inutilement ses enfants. Le Congo sera réellement libéré le jour où toutes ses filles et tous ses fils prendront conscience du désir commun d’indépendance et de développement partagé.
Cher CD-Jumeau, vous dites :
« En parcourant les écritures de MALANDA, on comprend sans peine que l’homme, dans tous ses scenarios, se trouve plongé dans un rêve, à une exception près (Un coup d’État par un officier républicain (s’il en existe encore)).
A vous lire, on finirait par croire que tout le Congo est pourri, à votre exception, bien sûr. Plus d’officier républicain dans une armée qui ne serait qu’un ramassis de Mbochis. Quelle injure à ceux de nos compatriotes que vous appelez pourtant à prendre leur responsabilité !
Oui, je rêve, parce qu’à la base de tout édifice durable et convivial, il y a un rêve partagé. Votre rêve de guerre et de sang est à l’opposé du mien. Je l’assume, même si nous partageons le même territoire, le même peuple, la même culture. J’espère toutefois que nous trouverons un terrain d’entente pour reconstruire ce beau pays à la fin de ce régime. Pour le moment, je ne vous empêche pas d’aller loger une balle dans la tête de Sassou. Vous n’êtes même pas obligé de m’informer avant de passer à l’acte.
Vous dites :
« Même si les FAM surarmées sont mis en difficultés depuis plus d’une année par le bravissime résistant NTUMI dans les forêts du Pool, l’usurpateur du fauteuil présidentiel sait qu’il peut compter sur ses réseaux mafieux dont les Français (et FMI?) qui lui viennent en aide, à chaque fois qu’il est conspué par le peuple et, lui garantissent un pouvoir à vie. »
J’y ai déjà répondu longuement ci-dessus.
1.
2. Cher KOO’ NGOH, vous dites:
3.
“– si sassou triomphe, il saura que j’ai été modéré face à lui. Donc j’aurai ma place.
– si sassou est guillotiné, les nouveaux venus sauront que j’ai été pacifiste. Donc j’aurai ma place. »
Rassurez-vous d’une chose, j’ai reconstruit ma vie hors du Congo et tous mes vrais amis me reprochent cet engagement en faveur d’une cause ingrate qui m’a valu de ne pas pouvoir assister aux obsèques de ma regrettée mère. Un peu de décence, ça nous ferait plus avancer, malgré nos divergences.
Vous dites : « La politique de la chauve-souris (mi-animal, mi-oiseau), ou plus précisément celle de vouloir dormir à la fois dans deux lits en une même soirée… »
Je suis pour le CONGO ETERNEL qui place l’église au milieu du village et qui n’hurle pas avec les loups du nord et du sud. Si c’est cela être chauve-souris, alors je l’assume fièrement. Il est normal que je sois haï par les extrémistes des deux côtés à commencer par vous : c’est même un insigne honneur. Sassou parti, c’est nous qui reconstruirons le CONGO, pas ceux qui ont le sang des autres sur les mains, ni vous qui projetez de boire le sang de vos adversaires en faisant « péter et brûler » le Congo.
Encore une fois, rassurez-vous, j’ai reconstruit ma vie hors du Congo. Je n’ai plus besoin du Congo pour vivre ; seule ma passion pour mes racines (comme vous, je l’espère) me pousse encore à me battre afin de redonner, ensemble avec toutes les bonnes volontés du pays, de l’espoir à ce peuple meurtri.
Vous dites
« , est celle qui a fait capoter l’éviction de sassou lors du meeting au Boulevard Alfred Raoul. Car pendant que le peuple en euphorie et en masse voulait en découdre et marcher sur Mpila, c’est Okombi au micro qui après un discours concilient sans invectives directes sur sassou, va dire « Non… n’allez pas vers le palais pour l’instant… attendez notre signal. Et le signal ne vint jamais… Et sassou d’être sauvé in extremis. Et comme pour dire merci à son Okombi, sassou l’a mis en lieu sûr: la prison.»
Si seulement vous saviez ce qui s’était passé dans les coulisses avant et après ce meeting, vous seriez moins catégorique. Et de toute façon, qu’est-ce qui vous empêche de rééditer ce meeting, vous qui avez la science infuse et la capacité de mobilisation ?
Vous dites :
« Quand on lui cite l’exemple évident du vaillant Ntoumi actuellement, conjugué aux exigences du FMI (Le CFCO en toute forme normale comme un des préalables au versement du prêt voulu), notre Malanda ne peut même pas en voir comme l’expression et l’exercice du renversement du rapport de force (même partiel) contre sassou. »
J’y ai déjà répondu plus haut.
Vous dites :
« Si ce n’est vrai, sur quoi allait-il baser ses analyses et titrer que « L’APRES SASSOU S’APPROCHE A PAS DE GÉANT »?
Ntumi est une assurance-vie de Sassou (mais pour combien de temps encore ?). Il le sort de son chapeau chaque fois qu’il en a besoin. Le plus grand opposant de Sassou c’est la crise économique qui expose au grand jour la gabegie profonde du pays. Est-ce Ntumi qui a contraint Sassou a accepté la mission du FMI ?
VAL DE NANTES a magistralement résumé le calvaire économique des Nguesso
« LES BESOINS ANNUELS SE CHIFFRENT à 1500 milliards par an , alors que LE FMI ne va décaisser que 200 milliards de CFA …ON peut facilement imaginer la fin du sassouisme au congo . »
Ntumi peut arrêter son « combat » aujourd’hui et s’exiler pendant un temps, cela n’arrêtera pas le suicide de ce régime condamné par la mal gouvernance . Ceux qui ne le comprennent pas sont les vrais ennemis du Pool. Et ils souhaitent la mort de quelques Poolois de plus pour alimenter l’odieux commerce ancestral des os.
Ce texte un labyrinthe et un tunnel d’arguments farfelus sans fin. Comme d’habitude, l’on échafaude des arguments éculés, pour enfin finir dans le rêve et l’utopie.
A l’instar de Pierre-Joseph Proudhon, on essaie de nous vendre du rêve. Certes écrits sur fond d’un bon français, tous ces scenarii ne tiennent pas debout le temps d’une seconde. Le seul scénario qui vaille la peine au Congo c’est la force. Car ce fils de pute, Sassou, ne comprend que ce langage-là.
Pour le reste c’est du pipi de chat car on se donne bonne conscience d’être pacifiste. Non! Je rêve ou quoi?!
Ce texte est un labyrinthe…
@Mutu Nkombbo
Vous dites: « Le seul scénario qui vaille la peine au Congo c’est la force. Car ce fils de pute, Sassou, ne comprend que ce langage-là.
Pour le reste c’est du pipi de chat car on se donne bonne conscience d’être pacifiste. Non! Je rêve ou quoi?! »
Merci cher compatriote…
J’espère que le bon sauveur des nguesso et sassou en particulier, l’avocat ultimement pacifiste de sassou vous a entendu et saura reconnaitre raison.
Franchement, avec tous les pardons dont sassou a eu, et pour ensuite nous servir la force et les morts, Malanda de Malanda de Pascal aura bien tout le mal du monde à nous prouver la bonne conscience de son sassou…
Tout le monde s’accorde à dire haut et fort qu’avec sassou, il n’y a pas de demi-mesure. La force supérieure à la sienne ou rien. Voila!
Mr. Malanda,
En lieu et place d’où vous êtes (si vous êtes de notre coté, celui du sauvetage du Congo des griffes de sassou) il est temps d’oublier vos sentiments pro-vie-sassou. Car lui, sassou, ne vous reconnaitra même pas après la besogne en signe de remerciement. Ntsourou et compagnie en connaissent la formule. Elle est douce, anesthésiste et agonisante. La mort est toujours aux abords. Dzon de Magenta, maitre trésorier du diable de la démarche guerrière de sassou le sait. Votre cher Okombi Salissa est au bel endroit actuellement selon vous (après sa mise en pratique des mêmes dogmes et tenues que vous), avec la prison qui lui colle à sa culotte de jersey en fleurs, entourée de quatre murs aux odeurs des cimetières… Qui est l’auteur? Votre sassou pour lequel vous vous battez actuellement…
Tout ceci à cause des demi-mesures et du pardon qui n’ont jamais donné d’effets escomptés.
Avec sassou, c’est la force ou rien.
KOO’ NGOH
AU CONGO ,c’est le FMI qui fait rage , c’est à dire on négocie la façon dont nous allons devenir des parias ;;;
Au SENEGAL une nouvelle ville futuriste sort des terres ;;;;;;et l’on se croirait à Singapour ;;;;
Voilà comment les cacahuètes plus les poissons valent mieux que le pétrole ;;;
AU CONGO SASSOU en est encore au génocide de son peuple , cependant des pays sans pétrole , utilisent les cerveaux pur s’en sortir ;;;..
SASSOU ou le SORCIER DU CONGO ……………………
Val de Nantes a écrit :
» Au SENEGAL une nouvelle ville futuriste sort des terres ;;;;;;et l’on se croirait à Singapour ;;;; »
Et dire que cette ville nouvelle doublée d’un parc industriel, fruit de la coopération avec la Chine, a coûté 40 milliards de francs CFA. Je dis bien 40 milliards, parc industriel, infrastructure et maisons construites = 40 milliards. L’information est sur YouTube pour les nguessoïtes comme Lucien Pambou et muntu mpamba mpamba qui peuvent en douter.
Au congo, un tel projet pouvait coûter combien si le stade de Kintelé a coûter plus de 2 milliards de dollars us.
Très cher KOO’ NGOH
J’agis pour le CONGO ETERNEL, pas pour la reconnaissance des Nguesso qui ne sont que des humains comme moi donc de passage sur cette terre.
Je suis tellement habitué aux charges de cavalerie venant de toi, que la relative pondération de ta réaction me surprend totalement. Je comprends ta colère et ta frustration devant tout ce gâchis, mais je sais aussi que ta brusque pondération (je peux me tromper) vient du fond du cœur. En tout cas, elle me convainc d’une chose : Nous nous retrouverons tous les deux autour de la même table avec toutes les autres bonnes volontés du pays pour recoller les morceaux d’un Congo brisé par des décennies d’intolérance. Ce rêve-là, j’aimerais bien le partager avec toi et tous ceux qui croient en un Congo libéré de la bêtise humaine.
Dans l’après-Sassou qui s’annonce redoutable de défis, nous aurons besoin de la contribution de chacun et de tous pour résoudre le puzzle que constituent les ethnies congolaises savamment dressées les unes contre les autres dans un pays qui a tout pour être un paradis, mais où les autochtones vivent dans un véritable enfer sur terre.
Que la fin du règne des Nguesso ne soit pas l’occasion de divisions futures qui ouvriraient la voie à de nouvelles et inutiles tragédies. Le Congo a déjà subi trop de tribulations, nous lui devons une grande consolation.
Je respecte ton anonymat, mais si ça te dit, je suis joignable par mail : [email protected].
Ce qui nous unit (l’amour du Congo) est beaucoup plus fort que ce qui nous divise (le destin d’un homme, quel qu’il soit).
Vu sur un autre site apparemment :
« La dette du Congo n’a pas fini de nous révéler son étendue désastreuse. Selon le FMI .
Les monstres ne font que des monstres et ne posent que des actes monstrueux. Sassou Nguesso a engendré KIKI AGWALIMA. Les deux aidés par quelques sous-fifres ont dilapidé monstrueusement 14000 Milliards de CFA et endetté monstrueusement le Congo à hauteur de 9176 Milliards de CFA, 236% du PIB… « .
Mais qu’avons nous fait pour mériter de telles personnes à la tête du pays ? des inconscients, des irresponsables, égoïstes, méchants et mauvais.
TOUT A FAIT @ANO ,le montant de la dette reste inconnu .LE FMI volontairement minoré la dette .Des véritables corrompus ;;;;;;;;;;.
Même les 9176 milliards , tu as été gentil .