L’Angola se prépare-t-il à rejouer un rôle majeur au Congo Brazzaville et en RDC ?

Georges Chikoti, Ministre angolais des Relations Extérieures

Georges Chikoti, Ministre angolais des Relations Extérieures

La question on se la pose eut égard à la visite que mènera le 18 décembre en France, Georges Chikoti, Ministre angolais des Relations Extérieures.

Si officiellement l’agenda du ministre angolais prévoit des discussions avec les autorités françaises sur des thèmes ayant trait au renforcement de la coopération bilatérale et à la concertation diplomatique sur des sujets liés à la politique internationale, principalement africaine, officieusement, Georges Chikoti aura un entretien privé avec son homologue français, Laurent Fabius, mais de quoi sera-t-il question, that is the question !

Il est de notoriété publique que les autorités angolaises se rendent très rarement en France dans le cadre des relations diplomatiques entre Paris et Luanda. Même la présence de l’opérateur pétrolier français TOTAL en Angola, n’a jamais constitué une raison capitale pour que Luanda et Paris entretiennent des rapports très soutenus. Ni José Edouardo dos Santos, Président de l’Angola, ni ses ministres n’ont eu la capitale française parmi leurs destinations favorites en politique ou en affaires.

Les relations entre les deux pays ont souvent été difficiles

Une affaire importante ayant brouillé sérieusement les relations entre Paris et Luanda, confirme bien que le grand amour n’a jamais été au rendez-vous des rapports entre l’Angola et la France.

On se souviendra que dans le cadre de l’affaire des ventes d’armes russes à l’Angola – l’Angolagate – qui a éclaté en France à la fin de l’année 2000, avec des poursuites judiciaires contre l’homme d’affaires franco-brésilien Pierre Falcone, les relations entre les deux pays avaient pris un sérieux coup. Dans cette affaire, les autorités de Luanda avaient décidé d’accorder à Pierre Falcone, sous contrôle judiciaire en France, le statut de conseiller diplomatique de leur délégation auprès de l’Unesco à Paris. Il s’agissait pour Luanda, de protéger Pierre Falcone qui avait aidé l’Angola à acheter des armes à un moment où le pays en avait grand besoin pour sa survie face à la rébellion de l’UNITA, mais également passer un message de fermeté aux autorités françaises qui n’ont pas tenu leurs promesses dans « l’Angolagate ».

Les rapports ne sont redevenus normaux entre les deux pays que le 29 avril 2014, lorsque le Président angolais a entamé une visite évènement qui a ouvert une nouvelle ère dans les relations entre Paris et Luanda. Au regard de ce qui précède, on peut parler de la visite en France d’un haut cadre de l’Angola, comme d’un acte allant dans le sens du réchauffement des relations entre Luanda et Paris. Mais quand on sait surtout que la visite de Georges Chikoti, Ministre angolais des Relations Extérieures se déroulera au moment où deux Chefs d’états de pays voisins de l’Angola, très en mal de légitimité, veulent tenir tête à François Hollande, tout laisse en effet penser que la France se prépare à faire jouer à l’Angola une partition déterminante dans le départ de Sassou et de Kabila au cas où ces derniers ne respectaient pas la volonté des peuples des deux Congo qui sont contre la révision des constitutions du Congo Brazzaville comme du Congo Kinshasa.

La mise en garde de François Hollande à Dakar

Pourquoi disons-nous que Sassou et Kabila veulent tenir tête à Hollande ?

Nous le disons sur des bases claires aussi connues de tous.

On se souviendra qu’il y a peine quelques semaines, lors de l’ouverture du 15e Sommet de la Francophonie à Dakar au Sénégal, le Président français François Hollande, a appelé « au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples ». « Là où les règles constitutionnelles sont malmenées (…) là où l’alternance est empêchée, j’affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l’espace francophone », a-t-il déclaré. « Le peuple burkinabè a fait une belle démonstration, avait ajouté François Hollande. Ce qu’a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui veulent se maintenir au pouvoir en violant l’ordre constitutionnel ». Il faut le dire, le discours de François Hollande a été un coup de semonce qui a sonné comme une sévère mis en garde et qui a glacé plus d’un président.

Alors, certains chefs d’états africains présents dans la salle, du moins pour ceux qui souhaitent modifier la constitution de leurs pays pour se maintenir au pouvoir, à l’instar de Denis Sassou Nguesso et de Joseph Kabila, n’ont jamais digéré ce discours qui à leurs yeux, est la forme la plus claire des velléités d’ingérence de la France dans les affaires de leurs Etats.

Pour eux, ni François Hollande, ni la France, ni même les USA ne doivent s’en mêler.

Le cas Sassou et Kabila

Après ce Sommet où il a pris une véritable douche froide, tant dans la consistance du discours de François Hollande que dans l’échec de Henri Lopez à l’élection au poste de secrétaire général de la Francophonie, Denis Sassou Nguesso s’est rendu à Cuba pour changer d’air. A son retour au pays, Denis Sassou Nguesso a animé une conférence de presse dans laquelle il a déclaré que« le peuple ne peut plus accepter qu’il soit régi par des règles qui viennent d’ailleurs », allusion faite au discours de François Hollande.

Même chose du coté de Kinshasa ou dans son adresse à la nation le lundi15 décembre 2014, Joseph Kabila a dit « ne pas accepter les injonctions de l’étranger ».

Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila n’hésitent donc pas à montrer leurs muscles, défiant la France de Hollande, le faiseur de rois.

Le retour de Sassou aux affaires en 1997 grâce à la France

L’histoire nous apprend en effet que c’est bien grâce à la France de Jacques Chirac et de l’Angola de José Edouardo Dos Santos que Denis Sassou Nguesso a réussi son coup d’état militaire en 1997 contre le pouvoir démocratiquement élu de Pascal Lissouba.

En 1997, la guerre fait rage à Brazzaville entre les partisans de Pascal Lissouba et ceux de Denis Sassou Nguesso. Sur instruction formelle de Jacques Chirac Président d’alors de la France, le Président angolais José Eduardo dos Santos est venu à la rescousse de Sassou-Nguesso en engageant un fort contingent de l’armée angolaise dans la guerre civile congolaise. Cette intervention a modifié les rapports de force sur le terrain où les cobras de Sassou étaient en difficulté. Les revers militaires qui s’en sont suivis, poussèrent les principaux dignitaires du régime Lissouba à se replier à Pointe-Noire. Le 9 octobre, les Cobras et l’armée angolaise s’emparent de l’aéroport de Maya-Maya. Le 11, l’aviation angolaise entre en action et lâche des bombes sur le Palais présidentiel et sur les quartiers de Bacongo et Makelekele. Lissouba est contraint de quitter Brazzaville et de se replier sur Dolisie. Le 14, Brazzaville tombe aux mains des Cobras et de l’armée angolaise. Le lendemain, Pointe-Noire est occupée sans heurts par les troupes angolaises. C’est la fin pour le régime de Lissouba. Les dignitaires s’enfuient le plus vite possible vers les pays voisins. Le Président de la République lui-même transite par Nkayi et Sibiti avant de traverser la frontière gabonaise.

Le 24 octobre 1997, Denis Sassou-Nguesso s’autoproclame Président du Congo et promulgue un Acte fondamental qui aménage une transition flexible.

La suite est connue…

Que va alors faire Chikoti à Paris ?

La visite de Georges Chikoti en France n’est pas qu’à regarder dans le sens des rapports de l’Angola avec la France mais bien mieux dans le sens de l’arme que la France pourrait mettre entre les mains de l’Angola pour déstabiliser deux présidents dont les prétentions dépassent maintenant les limites de l’acceptable.

Pour le cas du Congo Brazzaville, les angolais ne feront que le remake de 1997, cette fois-ci contre l’homme qu’ils avaient eux-mêmes installés au pouvoir. Il suffit de penser à l’intrusion des soldats angolais très récemment sur le territoire congolais, du côté de Kimongo à quelques encablures de Dolisie, pour s’en convaincre.

Pour ce qui est de la RDC, les Angolais ont à une époque envahi une partie du territoire congolais dans la partie Est et continuent jusqu’à ce jour d’influencer les éléments dans ce secteur riche en matières premières.

La France consciente de l’influence de l’Angola en Afrique Sub-Saharienne, notamment sur les deux Congo, de sa capacité de nuisance mais surtout des nombreux intérêts économiques qu’elle partage avec l’Angola, ne peut que se tourner vers ce dernier pour jouer les trouble-faits le cas échéant.

Pourquoi l’Angola ?

La France se tourne vers l’Angola pour donner solution à l’arrogance de Sassou et de Kabila parce que l’Angola est très bien placé entre le Congo B et le Congo K.

Notons que la France commence à plus apprécier l’Angola avec laquelle elle entretient de nombreux intérêts économiques que ses ex-colonies où l’on n’excelle que dans la gabegie, le vol, le pillage des richesses et l’enrichissement illicite. Des dossiers qui se retournent très souvent contre Paris, accusé à tort ou à raison d’en encourager les manières.

Et puis, l’Angola suite à son élection en octobre dernier, se prépare à siéger au Conseil de Sécurité des Nations Unies en janvier 2015, pour un mandat de deux ans comme membre non-permanent. Il convient de rappeler que la France est un des cinq pays membres permanents bénéficiant du droit de véto de cette instance multilatérale et qu’à ce titre, elle pourra aider l’Angola à mener à bien son mandat.

Durant son séjour dans la capitale française, le ministre des Relations extérieures aura également l’occasion de co-présider, avec le ministre français des Affaires étrangères, un forum des affaires, auquel participera près d’une centaine d’entreprises angolaises et françaises désireuses d’investir dans différents secteurs en Angola et ainsi participer à la diversification de l’économie nationale.

L’Angola et la France s’apprécient bien sur les questions de sécurité régionale (République centrafricaine, région des Grands Lacs, golfe de Guinée, Guinée-Bissau, Madagascar, Soudans, Sahel).

Si ce contenu n’est qu’une supputation sur le fond de la visite du Ministre angolais à Paris, l’avenir seul nous dira si nous avons eu tort ou raison de s’y attarder.

Et l’avenir pour Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila ne se compte plus que sur des jours plus que jamais très imminents.

Par Florent. D

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8 réponses à L’Angola se prépare-t-il à rejouer un rôle majeur au Congo Brazzaville et en RDC ?

  1. USA: Georges Chikoti quitte Washington après sa rencontre avec John Kerry dit :

    Mercredi, le chef de la diplomatie angolaise a rencontré John Kerry, avec qui il a analysé l’état actuel de la coopération bilatérale entre l’Angola et les Etats-Unis dans le cadre du protocole pour le dialogue de partenariat stratégique, signé en juillet 2010.

    Lors de la réunion, les deux dignitaires ont également passé en revue les questions du contexte multilatéral.

    « Nous avons abordé tous les aspects de notre coopération bilatérale contenus dans le protocole pour le Dialogue du Partenariat stratégique, y compris les droits de l’homme, la traite des personnes et les améliorations que nous avons à faire concernant cette matière », a déclaré le ministre Georges Chikoti, lors de la conférence de presse tenue après la réunion.

    Le diplomate angolais a dit avoir discuté avec son interlocuteur des questions ayant trait à la sécurité mondiale.

    A l’occasion, Georges Chikoti a félicité les États-Unis pour la décision du président Barack Obama sur la reprise des relations diplomatiques avec Cuba.

    A son tour, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré dans son discours que, après plus de cinquante ans, les États-Unis ont essayé d’isoler Cuba. Une politique qui n’a évidemment pas fonctionné et qui a isolé plus les Etats-Unis que Cuba. ‘‘Il est temps d’essayer de travailler avec le peuple cubain pour construire un avenir meilleur », a-t-il souligné.

    D’autre part, John Kerry a remercié le Président angolais, José Eduardo dos Santos, pour son engagement personnel aux questions de paix et de sécurité sur le continent, en particulier dans le cadre de la présidence de l’Angola à la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).

    Rappelons que l’effort d’étendre et d’accroître les investissements entre l’Angola et les Etats-Unis était une des bases des négociations au cours de la visite que John Kerry a effectué à Luanda, en mai de l’année qui s’écoule.

  2. Benjamin CKISSONGY dit :

    Salut !
    L’Angola aussi n’est pas un exemple de DEMOCRATIE . le Président José-Edouardo Dos SANTOS , grand dictateur prône plus de trente Ans au pouvoir dans son pays où la population vit au seuil de la pauvrété . La France veut faire tuer les Africains par des Africains . Au juste où en sommes-nous ? Sassou-Nguesso et le rouandais Hippolythe Kanambé alias Joseph Kabila-Kabangé de gré ou de force doivent partir sans effusion de sang . On n’en a marre des guerres à répétition . Les CON-golais des Kinshasa et de Brazzaville sont fatigués de mourrir  » Cadeau  » . Nous voulons la PAIX dans la DEMOCRATIE et la DEMOCRATIE dans la PAIX .
    N.B. : Avec ce jeu , les africains risquent de hair le peuple  » frère  » d’ANGOLA :

  3. MONGO BETI dit :

    Benjamin CKISSONGY@
    Sassou Nguesso sors de ce corps. Vade retro satanas

  4. Ilatia dit :

    L’ heure est grave.Le peuple congolais dans son ensemble est appelé à faire preuve de maturité, s’ unir du nord au sud sans faux pretextes et reflexes. Dans des nombreux autres pays,Sassou Nguesso devrait déjà quitter la tête de l’état congolais pour trahison,crimes contre l’humanité.La mauvaise gestion,le détournement des fonds massifs,le gapillage des ressources du pys, le nom respect des drots de l’homme, les crimes contre l’humanité font de Sassou Nguesso du président illégitime Sassou Nguesso un président qui n’a plus la l’egitimité d’ être la tête de l’état congolais. Un président et sa clique criminelle ne doivent plus diriger le pays, si nous tenons à avancer. Entre autre, Sassou nguesso a passé 32 ans au pouvoir sont un grand succès,il n’ a fait que preuve d’une médiocrité et capacité de nuisance hors du commun, dont les problèmes tels que ceux des disparus du Beach, explosion de Mpila etc sont des exemples. Sassou Nguesso et ses enfants, collaborateurs, clique n’ont qu’à partir maintenant. Pourquoi Sassou fait ‘il personnellement un problème de la constitution qu’il s’est lui même taillée à sa mesure à quelques mois de la son mandat? Le mandat arrive à terme après avoir pris le pouvoir par les armes au prix des milliers de morts, de traumatisme, de destruction terrible,il ya 17 ans, pourquoi venir à la fin de compte soulever le problème de modification de la constitution? Attention pour ceux qui défendent le régime totalitaire, dictatorial de Sassou Nguesso. Les jours de Sassou et de son règne sont désormais comptés. Sassou Nguesso et sa cliquemultiplient des efforts pour se maintenir au pouvoir. Ses efforts vont s’averer vains. On ne peut pas arreter la cours des choses. La vie à ses règles qu’un dictateur comme Sassou et sa clique n’ont guère le pouvoir de de frainer. Le dictateur et sa clique n’ont qu’à partir personnellement sans plus attendre. ‘‘Il est temps que de nouveaux dirigeants conscients de leurs devoirs et responsabilités prennent sans retard les rènnes du pouvoir et commencent à travailler avec le peuple pour construire un avenir meilleur ». Aujourd’hui, le pays se trouve dans une malgouvenance, une corruption à outrance sans oublier le non respect de l’homme. Avec de plus de 32 ans de pouvoir, Sassou Nguesso qui continue à acheter massivement les armes, faire venir les mercenairs payés avec l’argent des congolais qui souffrent de misère, de maladies, de malnutuction, du manque d’emplois, Sassou Nguesso qui n’aime pas le peuple congolais reste un grand danger pour la paix, la sécurité et le developpement au Congo et la sous région. » Il ya des nombreuses Communications. « communications qui porteraient sur l’achat d’armes de guerre par un groupe de généraux congolais auprès des islamistes soudanais ( liés aux groupes islamistes internationaux). Qu’il y est des preuves que certaines de ces armes seraient en ce moment précis livrées au Congo et les cargaisons contiendraient certaines armes interdites par la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination. Pire encore selon les mêmes services américain , plusieurs bases d’entraînements ont été identifiés comme des groupements militaires à caractère non-conventionnel ( http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1929-sassou-ne-veut-pas-de-dialogue-le-message-est-clair.html ), cela ne changera rien sur la fin tragique de Sassou Nguesso et clique avant 2016. Chaque chose a une fin.Surtout l’injustice, le mal retournent toujours comme un boumerang à celui et à ceux qui l’on pratiqués, qui ont fait usage. Cela reste la loi de la nature. Pourquoi Denis Sassou Nguesso manifeste-t-il tant de haine à l’égard des vrais Congolais au point de préférer dilapider l’argent du Trésor public en le donnant aux étrangers laissant le peuple mourir de faim ? En le jetant par les fenêtres ? Pourquoi la vie des vrais fils du tsi a-t-elle tant peu d’importance à ses yeux ? La réponse : il sait qu’il n’est pas Congolais de sang. C’est un Abbey dont l’origine béninoise est bien connue car les Abbeys, avant de s’installer en Côte-d’Ivoire, au Ghana et dans toute l’Afrique de l’ouest avait leur origine au Bénin où Sassou organise des messes quotidiennes en mémoire à sa famille. Il vous suffira de lire le texte publié en commentaire par un historien ivoirien pour en savoir un peu plus.
    Les Abbeys qui font partie du groupe Akan étaient les envoyés du roi du Bénin en Côte-d’Ivoire et au Ghana où ils ont fini par s’installer ; ils avaient pour mission d’acheter l’ivoire et l’or. Denis Sassou Nguesso n’est pas un Bantou – raison pour laquelle il ne possède pas de kimuntu ; aucun président autre que lui n’a trahi le Congo comme il le fait : qu’il s’agisse de Youlou, Massambat-Débat, Marien Ngouabi, Yhombi, Lissouba, tous avaient en commun la passion du Congo quoi qu’ils aient fait.
    Lorsque nous l’avons mis en ligne, ce texte a suscité des vagues de passion. Voilà qu’aujourd’hui, l’information est confirmée publiquement par des Ivoiriens dont certains m’avaient même contacté à l’époque à propos de cette affaire pour me confirmer que Sassou Nguesso, Boko Assa (Bokassa) et Pata Assé (Patassé) étaient des Abbeys dont les origines étaient bien connues mais gardées secrètes. ( https://groups.google.com/forum/#!topic/infopagecongo/yj9XG9Wgd_w).
     » Sassou reste un animal froid imbu de lui, hyper complexé, maladif, arrogant, coléreux, imprévisible, sans scrupules, égocentriques, hyper-autoritaires, ne supportant aucune critique, décidant de tout seul, caractériel, privilégiant à outrance son clan etc. C’est tout simplement effrayant d’avoir à la tête d’un État un homme aussi machiavélique que sanguinaire. C’est tout simplement effrayant d’avoir à la tête d’un État un homme aussi machiavélique que sanguinaire. »Le Congo connaît l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés au monde avec une prévalence de 69% et avec la résurgence des maladies presque éradiquées il y a quelques années comme la poliomyélite et le choléra. « Au Congo, l’essor économique ne peut pas largement profiter aux populations car fondé sur le cercle vicieux de la rente du bois et du pétrole. Et il ne peut y avoir de développement soutenable avec une mal gouvernance des institutions économiques » (http://www.afrik.com/article24419.html).
    Le manque d’assainissement est une réalité criante au Congo Brazzaville.(http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=4841)

  5. Isidore AYA de Makoua dit :

    La désobéissance civile sera vraisemblablement opérationnelle dès le 1er janvier 2015 pour ce qui concerne la résistance à l’extérieur du pays.

    Elle a déjà commencé par l’en-farinage de certains dignitaires du régime – elle va se poursuivre par la violence rien que la violence faite aux dignitaires du pouvoir séjournant en occident.

    L’ambassade du Congo Brazzaville à Paris par exemple sera occupée par la résistance et l’ambassadeur ligoté et bâillonné. Tout est prêt ou presque !!!
    A l’intérieur du Congo Brazzaville – la désobéissance civile est en 15 scenarii déjà prête et les combattants de l’intérieur en dormance pour l’action. On peut s’attendre à des prises d’otage de français vivant au Congo partout sur le territoire national.

    Oui, la France reste fichée comme l’unique pays qui a permis à Denis Sassou Nguesso de revenir par les armes occuper et massacrer les libertés fondamentales et la condition humaine du peuple souverain congolais.

    Pour éviter cela – au nom de l’image de la France souillée au Congo par Sassou Nguesso – il est donc du devoir de François Hollande de mettre hors d’état de nuire ce dictateur. La droite française l’a fait à plusieurs reprises au Congo Brazzaville mais pourquoi pas la gauche française?

    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/12/neurosciences-pourquoi-les-opposants-politiques-de-l-interieur-du-congo-brazzaville-deviennent-ils-des-faux-opposants-et-de-serviteu

  6. MOBSIM dit :

    C’est toujours bien de rêver car cela permet d’apaiser les désirs inassouvis. Cependant les rêves qui se rapportent à la violence comme unique moyen de faire partir Sassou et sa bande sont diaboliques. En effet les auteurs de tels rêves n’ont pas les pieds sur terre. C’est dommage qu’une jeunesse soit-disant cultivée vivant en occident connaissant tout de la politique puisse inciter son peuple à la guerre. La guerre ! nous en avons connus et nous n’en voulons plus.
    Réfléchissons sur d’autres moyens plus pacifiques et démocratiques que de vouloir la guerre. Vous pensez que si Mr Hollande dans son orgueil utilise l’Angola comme base arrière pour chasser de force Sassou les soldats français vont mourir à coté de nous dans cette guère là? Je ne pense pas. « La France n’a pas d’amis » vous le savez bien; donc arrêtez de rêver et de divertir les gens là ou vous êtes. L’ Afrique a besoin des bosseurs, d’une jeunesse dynamique dans le domaine de entrepreneuriat privé, la recherche et l’innovation etc… et non des jeunes paresseux qui passent leur temps à faire de la politique politicienne et à vouloir diviser les congolais.

  7. saya dit :

    Mon people souffrant de liberte il est temps de vous faire attendre pour evite la mort des congolais notre peuple est naife sassou ne profile Que pour son coeur clan ils est mauvais le congo est indivisible mais il a comis ce malheur de are de force mes frere sassou part en 2016 les atout son reunie pour son chemin a la pci avec le bon voisin angolais vvraiment je vois la realite de apres sassou s annance tres facile au jour qui suive

  8. Benjamin CKISSONGY dit :

    L’Angola n’est pas un pays modèle parce qu’il n’y a pas de démocratie dans ce pays . Celui qui dirige ce pays est-là depuis 1979 . C’est un grand dictateur et il n’a pas fe lêçons à donner aux deux Congo . IL faut qu’il balaie d’abord chez-lui avant à faire la mouche du coche . Sa propre est devenue la première milliardaire africaine , où est-ce qu’elle a trouvé cette fortune ? N’est-ce pas le produit du vol . Que Dos Santos nous foute la paix . Qu’il organise des vrais élections démocratiques , je ne pense qu’il restera au pouvoir .

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