L’AFRIQUE MALADE DE SES MILITAIRES. Par Souka-Souka

Les pères des indépendances en Afrique appartenaient tous à la société civile. Leur subrogation par les militaires dans des conditions souvent antidémocratiques a propulsé au sommet des États, en un
demi-siècle, une centaine de présidents en treillis pour un résultat déplorable. Coups d’État, corruption, violences contre le peuple et déroute au combat ternissent l’image des armées africaines. Dans le même
temps, les nations n’ont cessé de s’appauvrir… Retrouver le patriotisme, le professionnalisme et l’empathie qui sied au bon soldat oblige les armées africaines à recourir au processus qui a permis la réussite des pays émancipés, loin des thérapies cathartiques à l’africaine.

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

Souka SOUKA est diplômé de Saint-Cyr (promotion 1977-1979), breveté de l’École supérieure de Guerre (Paris, 1994) et ancien professeur à l’Université Paris XIII (Villetaneuse).

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Source : l’Harmattan

TABLE RONDE SUR LES REFORMES DE L’ARMÉE AU CONGO-BRAZZAVILLE- 15 FÉVRIER 2020.

M. SOUKA-SOUKA est un colonel à la retraite , formé dans les plus grandes écoles militaires françaises. Patriote et soucieux de la déliquescence de son pays, il parle de la stratégie de la tribalisation de l’Armée , dont plus de 60% était déjà originaire de la région de la Cuvette en 1997.
Le Colonel SOUKA-SOUKA propose 2 solutions qui doivent résulter d’un compromis politique :

1/ LA REFONTE DE L’ARMÉE, AVEC CES SOLDATS LES PLUS MÉRITANTS ;

2/ LA SUPPRESSION DE L’ARMÉE A L’IDENTIQUE DU COSTA-RICA ;

Tous nos remerciements au Colonel SOUKA-SOUKA



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2 réponses à L’AFRIQUE MALADE DE SES MILITAIRES. Par Souka-Souka

  1. Val de Nantes dit :

    Cette armée dévotement mbochi est à karcheriser .Un pays ,suspendu aux humeurs de cette armée inoculée de virus tribaliste , ne peut jouir d’une totale indépendance …
    L’avenir démocratique du Congo pose la condition de rationaliser toutes ces imperfections nées de la folie et de l’impéritie des gouvernements qu’a connus ce pays .
    Une redéfinition institutionnelle de ce machin est l’une des conditions de la réussite de la future raison congolaise .

  2. François Niyonsaba dit :

    Bonjour ancien collègue et ami de l’ESAM
    J’ai bien lu votre livre, il es très instructif pour la construction de notre continent.

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