L’AFRIQUE DANS L’OEIL DU CYCLONE . Par Benjamin Toungamani

Benjamin Toungamani

Benjamin Toungamani

Le 5 et le 14 mai 1999, des Congolais (Brazzaville) réfugiés du fait de la guerre civile dans la région du Pool, en République démocratique du Congo (RDC), rentrés vers Brazzaville par le port fluvial, suite à la signature d’un accord tripartite entre la RDC, la République du Congo et le Haut Commissariat aux réfugiés. A leur arrivée à Brazzaville, des centaines de personnes d’une même ethnie, sont arrêtées par des agents publics pour interrogatoire et disparaissent sans que l’on sache, encore aujourd’hui, ce qui leur est arrivé. Ainsi naissait l’affaire dite « des disparus du Beach ». En 2005, les autorités congolaises organisent un procès qui aboutit à la reconnaissance des crimes commis sans indexer les responsabilités et les responsables. Depuis lors, l’affaire est en instruction au pôle spécialisé dans les poursuites des crimes contre l’humanité, créé au Tribunal de Grande Instance de Paris.

28 septembre 2009 à Conakry, 157 personnes au moins trouvent la mort après que les militaires aient ouvert le feu sur des manifestants. Une enquête judiciaire est ouverte par le Procureur général, le 1er février 2010. Les magistrats en charge de l’instruction entendent plus de 300 victimes, mais n’inculpent personne de la junte. Moussa Dadis Camara à l’époque président de la république n’est pas inquiété, et coule des jours heureux réfugié à Ouagadougou (Burkina Faso).

En République Centrafricaine, en 2013, la crise originellement politique (coup d’état contre Bozizé) engendre contre toute attente des conflits intercommunautaires, Sélékas dont la majorité des militants sont originaires du Nord contre antibalakas « principalement originaire du sud », le tout dans un halo de confrontation réligieuse. Près d’un millier de morts, des centaines de blessés, de viols, de nombreux crimes contre l’humanité. Il est fort à parier qu’à la fin de ces conflits (que nous espérons tous), il n’y aura ni responsabilités ni responsables, juste des victimes qui se résoudront à côtoyer et vivre avec leurs anciens bourreaux.

Des fâcheuses similitudes

Il y a beaucoup de points communs dans les exemples de violences cités plus haut qui sont légion dans plusieurs pays d’Afrique. La fin des conflits n’est jamais suivie d’une mise en perspective des responsabilités et des responsables. Quoi de plus facile que de reprendre dès la prochaine occasion. La justice censée jouer le rôle de régulateur des conflits sociaux et politiques est souvent aux ordres des dictatures laissant la place à une impunité généralisée.

Ce manque cruel d’arbitrage institutionnel est en partie responsable de nombreuses dérives que connaît actuellement ce continent (record des coups d’Etat, grande longévité des présidents au pouvoir, plus grande moyenne d’âge des présidents, plus grande concentration de guerres civiles par pays, plus grand pourvoyeur de matières premières et et cependant misère endémique, et j’en passe).

Vous me direz sans doute que seule une gouvernance transparente peut garantir l’indépendance de la justice et d’autres vous rétorqueront que c’est plutôt une justice libre qui garantit la transparence des institutions. Dans les faits, justice et démocratie sont inséparables et interviennent au même moment et se complètent. Pour le cas de l’Afrique, c’est surtout l’impunité généralisée qui est responsable de la plupart des maux. Combien de fois n’a t on vu en Afrique, des dictateurs sanguinaires et kleptocrates, mourir de leur belle mort. Les Mobutu et autres Bokassa ne sont pas des cas particuliers. Lorsque punition est décrétée, elle ressemble plus à de la vengeance qu’à de la justice (Septembre 1990, Liberia, oreilles coupées de Samuel Do).

Le cas emblématique des disparus du Beach au Congo: Sassou savait.

2002, le tribunal de Meaux se saisit de l’affaire congolaise des 353 suppliciés du Beach. 2013, 8 ans plus tard, le colonel Ntsourou à l’époque responsable du renseignement militaire, poursuivi dans la même affaire, déclare sur RFI qu’il y a bien eu des exécutions sommaires, toute la hiérarchie militaire était au courant, le président Sassou aussi. Encore une fois l’impunité a profité au dictateur. Depuis la délocalisation de l’affaire dans un tribunal international en France, la donne a évolué au sein des populations. Cette affaire est devenue l’arbre qui montre la fôret, la jungle de tous les dénis de justice au Congo-Brazzaville.

La résolution juridique de l’affaire du Beach est une chance pour le Congo et l’Afrique. Elle peut faire jurisprudence pour régler des différents ethno politiques dans un continent qui pour l’heure est obligé de ne compter que sur la Cour Pénale Internationale. Elle rejoint, la trilogie chère à Mandela JUSTICE PARDON RECONCILIATION. Réconciliation sans justice, n’est que ruine des peuples.

 

Benjamin TOUNGAMANI

Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’impunité.

Paru dans LA PALABRE : Le journal panafricain gratuit « mois de février 2014″

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13 réponses à L’AFRIQUE DANS L’OEIL DU CYCLONE . Par Benjamin Toungamani

  1. Sassou et ses sbires se cramponneront par tous les moyens au pouvoir jusqu’a la mort car c’est la seule parade pour echapper au CPI si les crimes economiques ne les rattrapent pas avant.
    Sassou qui s’est empare de toute la caisse dispose de la force de l’argent pour acheter tous ces cupides et voraces qui n’hesitent pas a echanger meme leurs epouses pour de l’argent. De plus, la division viscerale au sein de ce qui tient d’opposition doublee des egos surdimentionnes n’arrange rien. Tous ces presidents nombrilistes en herbes qui se targuent d’un genie qu’ils n’ont pas, ne se rendent pas compte du champ libre donne a Sassou pour rester au pouvoir et le transmettre, quand ca lui chantera, a son enfant zairois, le temps de le preparer… On aura que nos yeux pour pleurer. D’ailleurs, qui n’a pas dit qu’un peuple n’a que les dirigeants qu’il merite?

  2. Objecteur de conscience dit :

    Un peuple qui meconnait son histoire se condamne à la revivre. Ceci ne peut pas s’appliquer à Benji qui n’est pas homme à être amnesique, sauf erreur de jugement.
    Inquiétant, néanmoins que l’insubmersible incorruptible des petrosCFA Sassouiste, celui qui a failli cramer au même moment qu’Ossebi à 8000km d’écart, celui qui a connu les turpitudes, les ratés et les espoirs de la cns de 91, bref que cet homme sans nul doute grand patriote Congolais, apparaisse d’une incohérence inexplicable.
    Parler de Justice et de Pardon dans le contexte historique Congolais, est-ce de la naïveté, un manque de lucidité ou de l’inconséquence.
    Le principe même de justice c’est le constat du délit pour lequel est saisit une instruction qui aboutie ou pas à une condamnation du coupable et le cas échéant un dedomagement de la victime.
    D’où vient il que la morale du pardon fasse immixtion dans le droit.
    Avez-vous oublié qu’en 91 vous aviez déjà lavez les mains? Et n’avez-vous pas encore tirer les leçons de ce fiasco de mélange de genres ?
    La notion de pardon relève de la morale et non du droit, ni de la politique Benji. Et on ne fait pas la politique avec la morale même si on admet ne pas pouvoir en faire sans!
    Bien à vous!

  3. Anonyme dit :

    pour une vrias paix c’est au congolais de le faire, pour moi envoyer sassou a la TPI c’est n’est pas une veritable paix mais si vous vouler transporter tous les
    criminel de la guerre du congo il faux aussi envoyer les autorite francaise de ceux temps la a la TPI AUSSI le malheure du congo c’est aussi la france ne le oublier pas vous qui conter sur la france si la france ete pour l’affaire du beach
    falait convoque marcel ntsourou mais france akangi miso naye, sassou nguesso aza ceci selenge ya politique ya franceafrique pour le congo la france fais beaucoup
    beacoup des benefice au congo sur tous pour le petrole congolais . soki bolingi
    na za na solution de sortie entre la france et le congo , car la clet de probleme
    du congo,c’est l’interet de la france et du congo fau negocier merci

    du est aussi la france dans vous vous se confier haaa noir l’homme le plus bete bete a manupuler,pardonner moi pour cette langueci

  4. Matière grise dit :

    Salon la philosophie stupide du cerveau abimé de « Anonyme » nous devons tous se taire et laissé libre intervention ou monopole à cet individu stupide ou à ses stupides envers la communauté, la société, la démocratie et la civilisation.
    QUELLE PETITE CERVELLE ANONYME.

  5. William dit :

    Ne vous plaignez meme pas d’Anonyme, son nom le voue derechef a l’anonymat et a l’inconsideration de tout ce qu’il peut apporter comme contribution au debat.

    L’evincer de vos pensees devrait etre votre reflexe, votre responsabilite car c’est un non etre, etant, par definition, sans personnalite ou sans identite.

    ‘Il ne pense pas, il n’est donc pas’, pourquoi alors lui donner une existence en considerant ses reflexions qui n’ont pas la moindre germe de vie? Ignorez-le.

    En l’ignorant, vous ne seriez pas coupable de lui avoir donne la vie. Et, c’est le moins que vous puissiez faire.

  6. Kouilou dit :

    A Anonyme. Exprimez vous en Français, tous les Congolais ne parlent pas et ne comprennent pas le mbochis ou lingala ce qui est mon cas pour que l’on puisse vous comprendre. Merci.

    Nota: Faite un peu d’effort en Français quand vous rédigez vos commentaires ou faites-vous aidé.

  7. TOTAL RESPECT dit :

    Il faudra que vous le vouliez ou non recourir au grand pardon avec des contre parties réellement profitables pour le plus grand intérêt du peuple congolais et non un arrangement profitant aux élites corrompues,Mandela nous a laissé un héritage en matière de grandeur et de dépassement de nos haines et de nos limites pour l’amour du pays.C’est le kimuntu qui doit triompher quelque soit notre posture gagnant ou perdant dans le système, c’est le Congo qui doit triompher en dernier ressort.

  8. Merci le frère TOUNGAMANI de nous rappeler ces atrocités du beach , près de 400personnes morts assassinés parce que ils étaient du pool , donc morts pour rien , la raison pour justifier la folie furieuse de sassou , en droit pénale cela qualifierait un génocide , les guinéens avaient pris le risque de manifester , or les laris voulaient juste rentrés dans leurs pays par le Beach , ils furent brûler puis jeter à l’eau par Sassou

  9. Mbia dit :

    Chèr frère Benjamin Toungamani! Je vous félicite pour votre courage et constance dans vos convition. Vous n’etes pas comme de cet opposanopposants temporaires tel Nkouta qui veut dans un article dans Zenga Mamba, cherche à justicifier bll’injustifiable en allant défendre Sassou et sa clique. La tentative de Nkounta est vulgère que de vouloir faire passer l’agresseur à l’agressé est vaine et honteuse. Les fraglantes atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales qui ont suivi la prise du pouvoir par les armes de Sassou Ngueso de 1997 à 2003, sont édifiantes et connues de tous pour avoir fait l’objets des nombreux rapports des institutions indépendantes, internationales qui n’ont cessé de mettre les autorités autoproclamées de la république du Congo Brazzaville en garde. Il faut juste consulter les archives, receuillir les très nombreux témoignages auprès de la population pour se rendre vite des exactions commises par les forces armées du pouvoir à l’ encontre de la population du sud ainsi que de l’attitude complice des autorités face à ces violations des droits de l’Homme avant même, le génocide de Bacongo, en décembre 1998.Il y a eu juste après la prise du pouvoir en octobre 1997 pratiquement jusqu’en avril 2003 des très nombreuses exécutions sommaires et extrajudiciaires autorisées ou tolérées par Sassou Nguesso et sa clique. Il y a eu de:
    • L’insécurité: la terreur au quotidien
    • Les entraves à la liberté de circulation
    • Les libertés d’expression et de la presse baillonnées
    • Les détentions arbitraires, la torture, les mauvais traitements des détenus et les conditions de détention dans les commissariats de police et les maisons d’arrêt
    • Les violences sexuelles et la discrimination à l’égard des femmes
    • La situation des demandeurs d’asile et des réfugiés
    • Les entraves à l’exercice du droit à un procès équitable.
    Jusqu’ en décembre 1998, il n’ y avaient réellement pas de « bandes armées incontrôlées comme telles qui terrorisaient la région du Pool par pur banditisme »´.Personne n’avait encore entendu parler de la dite milice Ninjas, de Ntoumi, initiée, finanancée et armée personellement par Sassou Nguesso et sa clique avant décembre 1998. Par contre, les violations de droit de l’homme avant ce temps et les rapports, et les rappels aux autorités Congolaises pour leurs obligations en matière de droits humains en faveur des populations de leur pays, et devant la Communauté internationale, en vertu des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Congo-Brazzaville étaient nombreux. Un auteur écrit paru le 13 octobre 1999 « (Source : Assemblée nationale.Fr). »Le cycle de l’impunité a créé des conditions dans lesquelles la violence est perçue par de nombreuses personnes au Congo comme le seul moyen de corriger l’injustice et de prendre ou de conserver le pouvoir. Ceux qui détiennent l’autorité agissent pratiquement toujours en dehors du cadre de la loi, et le pouvoir judiciaire n’est pas en mesure de protéger les victimes des atteintes aux droits fondamentaux. »
    Si pendant plusieurs années, la région du Pool-Koongo a vécu un véritable drame, cela n’ était sincérement pas à cause, des éléments dits armés réputés avoir appartenu à l’ex-milice de Bernard KOLELAS. Certes,  » Bernard KOLELAS, dans un élan manifestement provocateur, avait multiplié des déclarations agressives à l’endroit du pouvoir », mais cela ne pouvait en aucun cas constutuer une raison pour Sassou Nguesso et sa clique, d’ aller se livrer à une épuration etnique qui s’est poursuivie jusqu’ au massacre des disparus de beach et au delà de celui là. Denis Sassou Nguesso entant que président; père de la nation, garant de l’ union nationale, de la paix porte une fois de plus ici l’entière responsabilité.Sassou Nguesso, clique, sa milices cobra se sont comportés comme des véritables envailliseurs en terres conquises.
    Les massacres de de Bacongo en décembre ainsi les guerres ( génocides, épuration éthnique ) qui se sont suivis dans les régions du sud dès le début 1999, jusqu’ au milieu 2003 pour le cas dans régions du Pool sont la manifestation délibérée de Sassou Nguesso et sa clique. La guerre (génocide ) du Pool est une opération préméditée par Sassou Nguesso et sa clique aussi tribale que génocidaire que lui. Il y a assez de preuve tangibles làs dessus. Est cela est’il normal que Sassou Nguesso, entant président, lui tout seul ou avec sa clique entant autorités, répondent par des repressions sanglantes, massacres aux simples déclarations de particuliers, provocations de petits groupes des individus, tel que cela s’est encore produit le 16 décembre 2013 au domicile de Ntsourou? Ces massacres sont ent tout cas des crimes contre l’ humanité. « Ces atteintes, perpétrées délibérément et arbitrairement à l’encontre de civils non armés ne participant pas directement aux hostilités, contreviennent au droit international humanitaire. » Sassou Nguessou et sa clique ne peuvent plus échapper les prisons de la CPI.

  10. Mudumango dit :

    Ben!
    Pardonner aux auteurs de génocides et massacres de masse leur crime contre l’humanité, loin d’être un acte de générosité et de réconciliation est un crime de plus contre l’humanité. Ceci d’autant que ce pardon, non seulement rend le droit inutile en garantissant aux criminels une impunité totale, mais en plus, tue pour la deuxième fois les morts, en faisant que plus personne ne veuille les ramener à la vie de par l’évocation du souvenir de leur passage sur terre. Suspendre le droit est pour les criminels un permis de toujours tuer et d’instaurer une société sans foi ni loi ou la seule loi, s’il en ait une, est leur seule volonté arbitraire.
    Le pardon de 1991 est à cet égard une illustration archétypale.

  11. Incolore dit :

    Mundumango
    Je suis avec une grande attention le débat suscité par notre frère et Doyen TOUNGAMANI.En relisant le texte de son article, je conclus en toute modestie que nous n’en avons pas tiré la substantielle moelle.Le point fondamental évoqué est ce la justice ou le pardon ?
    Il ne peut y avoir de justice sans condamnation pas plus de justice sans pardon, mais la justice doit passer avant.A ce propos, l’article est cohérent. nous ne pouvons le contester au doyen qui continue à être présent dès que l’on parle de justice et punition. La CNS (avec Nkombo)n’a pas appliqué la justice mais uniquement le pardon, là est toute la différence.
    Sassou et sa bande seront déférés devant la justice pour crimes de sang et économiques. quand la justice sera passée, les congolais se regarderont et déciderons qui pardonner et qui ne pas pardonner et ces mêmes congolais reconstruiront.
    La justice n’est pas la vengeance même si la punition peut être la même.
    Justice justice justice et reconstruction..

  12. Mudumango dit :

    Incolore,
    Autant il ne peut pas y avoir de justice sans condamnation, autant l’application de la justice n’a aucun lien avec le pardon. Un compatriote a bien rappelé la distinction et l’absence de lien de ces 2 concepts.
    Non, la justice ne connait ce qu’est le pardon. Ce qu’elle sait c’est l’établissement d’une vérité factuelle et d’une culpabilité ou pas, qu’elle sanctionne par une condamnation ou un acquittement, souvent une réparation des victimes et, dans des rares cas, une réparation du condamné à tort si elle se rends compte s’être trompé dans son jugement.
    Ben, symbole même de la lutte contre l’impunité, parle ici de la violence et des crimes politiques en afrique, en concluant a juste titre sur la nécessité d’application du droit dans l’affaire du beach pour faire jurisprudence face au déni de Justice au Congo.
    Et faire ce choix, qui par ailleurs ne relève plus de la politique mais d’abord et avant tout des victimes, n’est ni vengeance ni péril de la nation. Il n’ y a que ceux qui espèrent échapper à rendre des comptes sur leurs forfaitures qui arguent vengeance et haine quand ils entendent parler du mot Justice.
    Quant au pardon, c’est un acte de contrition de la part de l’auteur de méfaits, Jesus lui même dans sa bonté n’a t-il pas conseillé de d’abord reconnaitre ses fautes et demander « pardon pour nos offenses » pour bénéficier de ses bienfaits?
    Qui a reconnu ses fautes et demandé pardon à qui, pour revenir en imposé dans une démarche unilatérale sous prétexte de péril d’une nation qui par ailleurs n’a jamais réellement existé?
    Dans sa démarche de pardonner à qui ne le lui a même pas solliciter, Ben pense t-il à la cohérence de son engagement qui se veut contre l’IMPUNITE comme l’indique le I de son sigle PCCI?, et pense t-il au message implicite de mépris renvoyé aux victimes innocentes dont les vies ont été détruites sans raison?
    L’allemagne post- Nazi s’est reconstruite et même réunifiée, pendant que la traque des criminels Nazis avait toujours cours.
    Le Congo aussi se reconstruira en même temps que se poursuivra la traque des criminels Sassouiste. C’est le devoir moral des vivants pour les morts du beach et autres.
    A bon entendeur!

  13. Objecteur de conscience dit :

    Merci Mudumango,
    Difficile d’imaginer plus argumenté et clairvoyant, une force de conviction qui en laisse pâlir les médiocres ambiants.
    Benji qui est un homme de droit reconnu constant et incorruptible, n’aura pas de mal à comprendre.

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