Indiscutablement, le coup d’Etat a le vent en poupe en Afrique ces derniers temps. C’est, pourrait-on dire, une saison moissonneuse que l’on avait plus vécue depuis trois décennies et qui, du coup, atomise l’esprit officiel de la Baule né du sommet Franco-Africain de juin 1990, avec plusieurs incertitudes que cela suppose…
Sans l’ombre d’un doute, l’Afrique tourbillonne encore ! Et, une fois de plus, dans le mauvais sens. À vrai dire, ce n’est pas un scoop pour les observateurs avertis. Quatre coups d’Etat en l’écart d’un an, dont deux dans le même pays, le Mali, en moins de sept mois. Et rien ne permet de penser que c’est la fin de la saison, bien au contraire. Et cela pour bien des raisons, tant lointaines ou classiques qu’opportunes.
Ces coups d’Etat qui n’en finissent pas ! Pourquoi !
C’est à cela que nous avons essayé de répondre au cours de cette interview datée du 14 septembre 2021, avec quelques nuances sur certaines idées reçues…
Source : TLR-TV
Il faudrait bien analyser les motivations de ce dérèglement institutionnel …
Le cerveau de l’homme africain est – il mur pour appréhender les bienfaits de la démocratie ?
Y a-t-il une démocratie africaine dont on n’arrive pas à mieux cerner les contours ?
Si la démocratie ,au sens noble du terme , est universelle , pourquoi l’Afrique francophone reste fermée aux valeurs humanistes que véhicule ce régime politique ?
La question africaine sur la démocratie est indissociable de l’image fictive que l’on s’en fait … autrement dit celle d’un système politique , qui ne serait pas compatible avec notre faible niveau de compréhension…des choses du monde …
À moins de s’aligner sur la maxime théologique de St Augustin disait : » Croire pour comprendre .
Donc,a défaut d’en comprendre les enjeux , nous devons commencer par croire …
Alain Ferrand est en prison. C’est lui qui était derrière le groupe pefaco (Alima Palace a Oyo, Pefaco Maya Maya…). Il était un intime de Marco Villa de CoeM (les fossoyeurs d’ECAir) et de Jean-Jacques Bouya.
https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/250122/le-maire-du-barcares-ecroue-pour-violation-de-son-controle-judiciaire
Cent dix ans de la colonisation française au sud du Sahara plus soixante deux ou trois ans du néocolonialisme.Avec tout cela,les noirs sont incapables de tirer les leçons afin de travailler dure et consciencieusement pour l’intérêt général et le progrès comme le font les Asiatiques ou les moyen orientaux qui sont aussi passés sous les fourches candides de cette forme d’esclavage date colonisation.Le cas Congolais est même très symptomatique avec les gens qui considèrent la fonction présidentielle comme un gibier pris au piège qu’il faut coûte que coûte retenir par tous les moyens parce que cette position leur permet de jouir des biens matériels et opérer dans l’impunité totale dans un environnement ou règne le désordre et la pagaille.
Lire:dite colonisation
C’est une bonne chose pour dégager toutes ses marionnettes de la françafrique.Mais chez nous avec l’armée à 95% Mbochi corrompue,je ne me fait pas d’illusion
@Le fils du pays .
Mon frangin : la fonction présidentielle est la cause de tout.
Oui , le politique congolais n’arrive à incarner cette fonction , , d’où notre ferme volonté institutionnelle de la supprimer , sinon de la neutraliser …
C’est une manière intelligente de rebattre toutes les cartes ethniques ..
Notre conception de la fonction présidentielle est animalière , surannée et ontologiquement ethnique ..
Notre travail sur cette pathologie politique va être porté sur des institutions qui mettent notre pays à l’abri d’une autre dictature ethnique , débouchant dangereusement vers un royaume …..
Nous avons raté de tuer la bête , c’est à dire la fonction présidentielle,au sortir de la conférence nationale ,et aujourd’hui et nous en payons lourdement le prix..Les politiques ,d’alors ,se souciaient plus de leur libido dominatio que sur l’avenir du Congo..Ils sont impardonnables ,car ils étaient conscients de l’historicité criminelle de cette fonction présidentielle…
Pourquoi le Congo en était venu à la conférence nationale ?.
Aujourd’hui ,en plus de la dette que nous payerons au centuple , les détournements deviennent la règle de vie pour cette bande des criminels .
Ce sont malheureusement les armes qui élisent ces politiciens au pouvoir .
Comme pour paraphraser , Staline « :ce sont les compteurs des voix qui font le succès d’un scrutin…et non les votes . »..
C’est ainsi que le Congo est devenu une petaudiére , lieu ,de tous les scénario inimaginables…
Le Burkina Faso est le laboratoire à ciel ouvert de la synthèse de tous les maux que connaissent les burkinabés …
Les maux qui ont ont eu raison du régime de Kabore sont bien identifiés : la pauvreté ,le terrorisme ,l’exil ,les maladies etc…
Voilà ,la panoplie misérabiliste qui régit la vie des êtres africains font les dirigeants paraissent insensibles , à défaut ,d’y répondre par des mesures d’une extrême intelligence , c’est à dire celle de faire table rase des pensées importées …
Le doute hyperbolique cartésien doit s’inviter dans la conception de nos institutions..
Douter , c’est exprimer une indépendance intellectuelle ,afin de reconstruire un édifice de certitudes absolues .
Se poser des questions institutionnelles ,ce n’est pas s’en poser les meilleures …
C’est ce dont manque le Congo..
Ce sont des régimes de honte .Je rends visite à mon ami ,ce weekend , chez lui ,il me dira ceci « :les chiens européens sont mieux traités que les congolais au Congo Brazzaville….
Le Congo , qui ploie sous le présidentialisme marchand de noie dans l’océan de la misère sociale…
Aucune issue n’est possible pour voir s’améliorer un semblant des conditions sociales ,tant la puissance de la fonction présidentielle ,ce machin , grimé en vendeur final des richesses nationales,reste l’alpha et l’oméga de la vie politique congolaise…
Attention, vous aurez remarqué sur mes divers commentaires ,des erreurs sur des adverbes ,sur ,dont etc à la place de , font ,de que ,se . cela est dû aux automates …
Veuillez m’en excuser.
Le 18 mars 1977 le Président Marien Ngouabi est assassiné dans sa résidence de l’État-Major par un « commando suicide ». Quatre jours après, le Cardinal Emile Biayenda Archevêque de Brazzaville est enlevé puis enterré vivant par ses ravisseurs. Trois jours après la disparition du Cardinal, l’ex-Président de la République Alphonse Massamba-Débat, accusé de complicité dans l’assassinat du Président Marien Ngouabi, est sommairement jugé, condamné puis fusillé, avec lui plusieurs membres de la garde présidentielle. Du 3 janvier au 6 février 1978 un procès « historique » sera organisé afin d’établir « la vérité » sur l’assassinat du Président Marien Ngouabi. Onze des quarante-quatre accusés condamnés à mort (dont un par contumace) seront sans appel passés par les armes. Ce flot de sang et ces cortèges de deuils, ne viendront qu’enterrer la vérité et élargir le mystère sur la disparition de Marien Ngouabi. Ce livre est un témoignage émouvant d’un homme qui a vécu à Brazzaville, en témoin privilégié, les tristes événements de mars 1977. Il est aussi le fruit d’un patient et minutieux travail de documentation et de recherche. ». » C’est ce qu’a écrit Appolinaire NGOLONGOLO dans la quatrieme de couverture sur un libre qu’il publia en 1987 sur la mort de marien ngouabi. Ce livre désormais introuvable sur le marché presente dans ce morceau que nous venons de citer une phrase qui a retenu mon attention: »Du 3 janvier au 6 février 1978 un procès « historique » sera organisé afin d’établir « la vérité » sur l’assassinat du Président Marien Ngouabi. Onze des quarante-quatre accusés condamnés à mort (dont un par contumace) seront sans appel passés par les armes. » NGOUABI ON NE SAIT TOUJOURS PAS QUI L’A TUE. MAIS LESQUELS ONT ETE COMMIS PAR LA JUSTICE DE OKOKO, ASMEKONG, EYENI ET SASSOU NGUESSO POUR ASSASSINER CES COMPATRIOTES INNOCENTS?
Salut ,mon frangin @ okomba.
En effet ,ce Congo est resté marqué par cette horrible histoire politique teintée d’un mensonge politique dont il faudrait qu’il se lave pour ,un tant soit peu , retrouver un esprit calme et studieux….
Ce mensonge ,une sorte de malédiction , continue à régenter , perturber , sinon à désorienter de façon durable la destinée de notre pays.
L’explication des échecs économiques , politiques et sociaux que connait notre pays trouve son origine dans ce travestissement éhonté et criminel de la version farfelue au sujet de la mort de Marien ….
Comment baigner dans un bain de sang sans se soucier de ceux qui ont y versé leur sang , telle la situation inhumaine à la quelle fait face notre pays…
Cette question taraude l’esprit du Congo , dont je pense qu’il faudrait nous purifier de ce crime odieux , qui aura englouti des nombreuses vies innocentes…
Notre salut laïc pour les athées et religieux pour les croyants ,passe par la révélation de la vérité sur la mort de Marien…
Le Congo est entré dans un obscurantisme politique et moral auquel il opposer une once de siècles de lumières.
La lumière naturelle , c’est à dire la raison doit éclairer les esprits égarés par l’idée de maximiser ses désirs matériels .
Le mensonge et l’appétence infinie de l’argent public sont les ennemis de la bonne gouvernance…
Cette fonction présidentielle est de nature homicide ,si l’on n’y prend garde ,tout le monde va y passer …
C’est une machine à broyer des vies des innocents congolais . D’où notre volonté inébranlable de la neutraliser avant qu’elle nous extermine .. C’est ce qu’on appelle « le principe de précaution « …
Un président et un premier ministre ,il y a maldonne ..Le choix se porte sur un premier ministre connecté aux députés vetilleux sur la bonne gouvernance….
En résumé ,un premier ministre , dont les prérogatives sont bien essorées … ressemblant à une coquille vide.
Aucun congolais ne peut prétendre détenir la vie de ses compatriotes entre ses mains….
L’esclavage présidentiel dont les congolais font l’expérience doit cesser…
Personne ne veut voir personne , président , alors on la supprime ,sans tromellos …..
Le Congo n’en mourra point !!!.
L’esclave présidentiel , comme système politique ,est une forme violente ,d’arnaque nationale ,dont le seul télos est de s’en mettre plein les poches.
Pourquoi ?
Si le développement d’un pays se mesurait au nombre des mandats présidentiels ,le Congo serait le champion tutélaire de nombreux pays africains ,en termes économiques ,or que voit on ?…
Rien . Sauf ,la martingale des richesses obtenues dans le dos des pauvres congolais , fatigués de la fatigue présidentielle…..
Le statut des esclaves auquel les assigne cette fonction présidentielle leur ôte tout espoir de retrouver leur dignité citoyenne ..
@Val de Nantes
Cher frangin,
Je continue à lire et apprécier, comme il se doit, vos dernières livraisons. Je les partage avec la raison qui nous fait tout instruire à la lumière de la raison. Je les considère comme un hymne véritable à la naissance et à la vie contre contre les assassinats en tout genre et la mort, un hymne à la raison et au bien fondé de la controverse, au débat, sur et autour de toutes ces questions problématiques de chez nous. Questions en proie à une cécité confondante, et qui nous font regretter l’ère sociale et politique de l’abbé Youlou et d’Alphonse Massamba-Débat.
Comme sociologue, je n’arrive toujours pas à être à la hauteur d’une pensée rationnelle sur cette dérive lente, emprunte de morosité et matinée d’assassinats. Pas de ce genre de meurtres fondateurs d’un monde nouveau comme l’a été celui du Christ pour les catholiques, mais de ces meurtres d’une généralité qui rendent le mal acceptable, compréhensif, admissible. Presque. Celui-là même qui nous paralyse dans notre morale et notre raison. Raison et morale pas forcément d’inspiration chrétienne parce que chez nous, il n’y a pas une seule culture ethnique qui acceptât le mal comme condition existentielle. On ne tue pas son cousin sans impunité, parce que c’est un frère. On se couche pas avec sa nièce, encore moins avec la fille de son épouse sans subir la stigmatisation et les foudres de l’ordre familial. On n’y pense même pas.
Sauf à être issu d’un espace culturel allogène, où les petits arrangements et les syncrétismes culturels font office de règles, avec le mépris total, absolu, des règles officiels de la singerie.
Entre le formel et l’informel, le parti pris réel est en faveur d’un informel qui ne renvoie guère au substrat de nos fondamentaux éthiques et ethniques.
Nous relevons tous, et sommes tous issus de communautés de la honte. Ne pas être en mesure de l’éprouver comme c’est le cas chez ces gens du PCT, c’est témoigner de cette » inculture locale », de cette adhésion à la nature contre la culture. Tout se passe comme s’il leur avait manqué le « vivre oedipien ». Celui-là même qui nous permet d’être humain et donc doué de la faculté d’avoir ou d’éprouver le sentiment de honte.
Quant aux meurtres crapuleux du Cardinal Emile Biayenda, du Président Alphons Massamba-Débat et du Président Marien N’Gouabi à l’hôtel « Le Mistral », on ne saura jamais l’identité ni des commanditaires ni des exécutants, aussi longtemps que plainte ne sera déposée à Paris ou en Belgique contre X pour assassinats. Car, en effet, et à suivre le propos judicieux de Maître Amédée N’Ganga, rien ne stipule que ces illustres personnes aient disparues. Au sens de leur mort. En droit, seule une plainte autorise à les considérer comme disparues, donc sujets à recherche. recherche de leur disparition effective. Sinon, ils sont toujours vivants.
Merci à Congo Liberty, à la force intransigeante de son éditorial et à vous, frangin.
@Paul Jean Ernest . salut , mon frèrot.
Oui , nous sommes étonnés de l’intolérance politique ,qui est caractéristique du manque de la liberté d’expression dans la sphère politique congolaise…
Le but de la liberté d’expression , c’est s’exprimer librement et tout en sachant qu’on ne peut pas penser de la même façon …
Cette activité cérébrale est contingente et encore ,car ne pas penser , c’est aussi penser .
Venons en aux faits politiques qui font l’objet de notre entretien ,je pense que nos politiciens font fausse route et donnent à leurs contradicteurs le bâton pour les battre ….
Les faits que nous mettons sur l’agora méritent qu’on en débatte avec eux qui sont censés en être les auteurs .
Malheureusement , la seule réponse qu’ils nous adressent ,ce sont les menaces ..
Alors d’où leur vient cette culture de la mort ?
Si le Congo pouvait se développer au nombre des morts politiques ,notre pays aurait atteint le niveau de Koweït , parceque , côté cadavres politiques ,on n’a pas filé les perles …
Frangin ,
Tu m’excuses ,je ne comprends pas que ces gens qui sont au pouvoir depuis que nous étions au collège ,pour les uns et à l’école primaire pour les autres n’arrivent pas à se dire que le temps est venu de laisser la place à une nouvelle génération ,car leurs visions politiques sont plus disruptives que celles de notre génération.
Gouvernent ils où ils se vautrent dans l’opulence matérielle ,,ce désir du désir ?.
Cette dichotomie des idées politiques leur semble un crime de rente de situation politique..ce qui débouche ,faute d’arguments et surtout de sincérité vis à vis du pays ,sur des assassinats .. inutiles….
Mais enfin , à ce rythme , personne n’y survivra …
Comment vouloir tuer l’autre parcequ’il ne pense pas comme toi ?.
C’est incompréhensible au point d’agresser notre entendement…Ce sont les preuves oppositionnelles qui peuvent détruire les arguments avancés par le contradicteur et non lui souhaiter la mort …..
Si leur équation politique paraît se résumer à une formule du style » jouissance des biens publics ,
équivaut aux assassinats des contradicteurs ,alors le Congo ne sortira jamais des ténèbres de l’Hades ….
Nb. Le mensonge a ceci de particulier qu’elle a tendance à chercher son contraire, c’est à dire la vérité….Et que bien leur fasse …
Lire. , Et Grand bien leur fasse.
tant que la politique de la france ne sera pas transparante en acceptant de debattre dans les parlements africains elle ne retrouvera pas la confiance des africains et ses lettres de noblesses en afrique