La RDC impose un visa d’entrée aux Congolais

Kabila-Sassou

Kabila-Sassou

Les relations entre Brazzaville et Kinshasa se sont tendues depuis le lancement, début avril au Congo-Brazzaville, d’une grande opération policière baptisée « Mbata ya bakolo » (la gifle des aînés, en lingala).

La République démocratique du Congo a annoncé mercredi que les ressortissants du Congo-Brazzaville voisin ne pourront plus entrer sur son sol avec un simple laissez-passer et qu’ils devront être munis d’un passeport et d’un visa.

Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, cité par l’AFP, a déclaré que cette mesure visait à rendre la pareille au Congo qui, accuse-t-il, a changé les conditions de voyage des Congolais de RDC souhaitant se rendre à Brazzaville en traversant le fleuve Congo, frontière naturelle entre les deux pays.

« On a vu nos compatriotes refoulés parce qu’ils n’avaient que le laissez-passer, ce qui jusque-là était admis. On a exigé le passeport et le visa. Tout de suite, j’ai donné l’instruction à la DGM [Direction générale de la migration] d’en faire autant », a souligné M. Muyej, selon toujours la même source.

« Nous avons tous été surpris par ce nouveau développement de ce qu’il convient maintenant d’appeler une crise », dont la durée « peut affecter nos bonnes relations avec Brazza », a encore déclaré M. Muyej, ajoutant qu’une nouvelle réunion entre Kinshasa et Brazzaville était prévue.

Selon l’AFP, le ministre de l’Intérieur de la République du Congo, Raymond Mboulou, n’avait pu être joint mercredi en milieu d’après-midi pour apporter la réponse de Brazzaville aux accusations de M. Muyej.

Une réunion interministérielle entre représentants des deux Congos doit avoir lieu vendredi, selon un officiel cité par l’Agence France Presse.

Les relations entre les deux pays se sont tendues depuis le lancement, début avril au Congo-Brazzaville, d’une grande opération policière baptisée « Mbata ya bakolo » (la gifle des aînés, en lingala).

Officiellement, cette opération est destinée à combattre une recrudescence du banditisme imputée aux étrangers, et entre autres aux « kuluna » (délinquants de Kinshasa armés de machettes) réfugiés au Congo pour fuir la répression de la police kinoise.

Brazzaville reconnaît qu’environ un millier de Congolais de RDC ont été expulsés dans le cadre de « Mbata ya bakolo » mais, craignant une expulsion de force, même en règle, et face à la montée d’une hostilité manifeste de la population brazzavilloise, des dizaines de milliers de ressortissants de l’ex-Zaïre sont rentrés au pays

Source: La voix de l’Amérique

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4 réponses à La RDC impose un visa d’entrée aux Congolais

  1. Kouakou dit :

    Compte tenu de son âge, la sagesse africaine aurait voulu que sassou fasse preuve de maturité mentale face a son confrère et fils Kabila. Mais, nous constatons toutes et tous que cela n’a pas été le cas. C’est dommage pour les populations de deux rives du fleuve Congo qui sont obligées de subir les affres de ses hommes politiques qui agissent sur le coup de l’émotion. Comme l’avait su bien dire un compatriote, les présidents africains sont les véritable garants de la politique de balkanisation en Afrique. Vivement l’arrivée des nouveaux hommes politiques a la tête de nos deux pays jumeaux.

  2. Sangavoulou dit :

    Depuis l’aube de l’humanité, la circulations des hommes et des marchandises est une loi inéluctable. Ni Sassou, ni Ndeguet, ni Kabila n’y pourront rien.

    Les Ambassades africaines étant des champs de corruption avérée, voilà une occasions pour des autorités véreuses des deux pays d’escroquer les candidats à la traversée du fleuve. « Et je te chasse, tu me chasses ; je t’impose un visa, tu me rends la pareille : œil pour œil, dent pour dent… » C’est bête. Curieusement, Sassou, stupide comme un âne, s’est muré dans un silence en jetant à la vindicte publique Jean-François Ndenguet, un pistoléro qui ne croit qu’en la dure et violente loi du Far-West. Comble de machiavélisme, il prétend régler la crise centrafricaine alors que ça brûle dans sa propre case.

    Nous savons que grâce au pétrole, Brazzaville stocke d’immense masses d’argent dont le kleptomane Sassou ne sait quoi faire. Malgré ces milliards, le Congo de Sassou ne produit rien donc n’exporte rien. Au contraire il importe tout de Kinshasa, même la tomate. Bref, dans le bras de fer entre les deux capitales (les plus éloignées du monde, symboliquement) c’est Brazzaville qui est perdant. Le meilleur moyen de faire payer le « manque à gagner » des Brazzavillois (en raison de la fermeture des frontières) c’est d’empêcher Sassou de modifier la Constitution. Lui, veut chasser les Rdécéens, nous, on veut un pont construit entre les deux ville, pour une meilleure intégration régionale. Voici le moment de dire à ce vieux tyran d’Oyo « BASTA ! »

  3. Kouakou dit :

    Depuis le lancement de cette opération <> qui a mal tournée suite aux nombreuses atteintes humaines. Le président sassou aurait dû prendre la parole pour calmer le jeu. Mais, rien de tout cela n’a été fait. Avec sassou c’est toujours la fuite en avant.
    Durant les explosions qui avaient ravagées le quartier Mpila, sassou n’a pas jugé important de s’expliquer devant le peuple congolais. Même chose avec l’incursion des militaires angolais. Quant à son pétrole, ne venez pas fourré votre nez dans ses affaires. Circuler, il n’y a rien a voir. Et nous devrons l’appeller son excellence monsieur le président de la république. Parfois, quand on voit tout ce qui se passe dans notre pays. On a envie de se marrer. Sassou a perdu la raison. Pathétique !!!

  4. Anonyme dit :

    mbata ya bato yaliboma mbata yaliboma c’est mal partie

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