Âgé de soixante-quatre ans, les médias français vendent comme il se doit la philanthropie naissante de Jean-Louis Borloo pour l’électrification de l’Afrique.
Après « j’aime l’entreprise » de Manuel Valls au Medef, les africains ont droit à une nouvelle déclaration concoctée et soigneusement dosée par Jean-Louis Borloo: « j’aime l’Afrique »!
Après avoir été entre autre l’avocat de l’ancien président de l’OM, Bernard Tapie, Jean-Louis Borloo s’investit dans un projet pour l’électrification de l’Afrique, d’ici à 2025.
Encore embryonnaire, ce projet suscite d’emblée des interrogations auprès des Africains.
Longtemps député de la 21ème circonscription du Nord et maire de Valenciennes, Jean-Louis Borloo est ministre sans interruption de 2002 à 2010.
Président du Parti radical et de l’Union des démocrates et indépendants(UDI), dont il est à l’origine, Jean-Louis Borloo s’est retiré de ses fonctions et mandats politiques en avril 2014 pour raisons de santé.
Il annonce sa passion naissante pour l’Afrique le 28 septembre 2014 dans une interview accordée au Journal du Dimanche. Il y annonce la création d’une fondation pour l’accès à l’électricité en Afrique. Pour lui, aujourd’hui philanthrope revendiqué, l’Afrique « est en panne, faute d’électricité ».
Fédérer toutes les bonnes volontés pour mener à bien un « plan Marshall », sur 7 ans, grâce à des fonds publics et privés, en faveur de l’électrification de l’Afrique, qui n’atteint que 25% de la population à l’heure actuelle, hors Maghreb et l’Afrique du Sud, tel serait le nouveau combat de Jean-Louis Borloo pour l’Afrique.
Quoi qu’en disent les communicants dévolus à l’ancien ministre de la ville, cette philanthropie tardive pose inéluctablement le problème de l’infantilisation de notre continent.
Faute de stratégie et d’anticipation programmatique pour le continent, l’Afrique, une fois de plus, est spectatrice de la guerre économique qui se joue sous nos yeux, laissant la Chine et l’Europe s’imposer dans nos pays, sans que nos peuples aient voix au chapitre.
Depuis toujours, l’Afrique a été assistée, aidée, sans chercher à prendre ses responsabilités et son destin en mains. Comme toujours, l’Europe vient à notre rescousse pour combler nos errements et nos défaillances.
Hier, c’était la mission civilisatrice de l’Europe en Afrique. Aujourd’hui, l’électricité pour toute l’Afrique serait le pari fou de Jean-Louis Borloo. Nos manquements donnent du grain à moudre à ceux qui profitent de notre continent. Tous les projets annoncés ici et là ne sont qu’un habillage, une recolonisation en col blanc.
Au moment où Jean-Louis Borloo cherche des financements publics et privés pour son hypothétique projet d’électrification de l’Afrique, le dictateur Sassou-Nguesso et Jean-Jacques Bouya par exemple, sont incapables d’électrifier le Congo, dont la superficie est de 342.000 km2.
Le barrage d’Imboulou qui avait pour « ambition » d’électrifier l’ensemble du Congo, a coûté 340 millions de dollars, soit 170 milliards de FCFA « officiellement ». Non seulement les congolais vivent dans l’obscurité, les délestages et le bruit des groupes électrogènes sont légion. Sommes-nous moins intelligents que Jean-Louis Borloo pour comprendre l’importance de l’électrification dans un pays ?
Cinquante années après nos indépendances, l’Afrique reste malade d’elle-même. Malade de ses dictateurs, de la corruption, de l’incompétence, de l’instabilité politique chronique, du déficit d’Education. Ce continent vierge dans lequel tout est encore à faire, se laisse aller, laissant le champ libre à d’autres de décider et de prétendre électrifier l’Afrique à notre place.
La philanthropie tardive de Jean-Louis Borloo pour l’Afrique est forcément intéressée. Soutenue par François Hollande, elle répond à la nouvelle donne de la diplomatie française, qui, soucieuse de perdre son influence en Afrique, cherche à regagner des parts de marchés perdues face aux chinois.
Dans les mentalités occidentales, l’Afrique contemporaine serait le décalque de la conférence de Bandung. Notre continent a été dépecé par les Occidentaux, sans solliciter notre avis.
Aujourd’hui, les Africains sont formés, capables de poser un diagnostic, d’évaluer nos besoins, et d’élaborer des projets pour tous. Des micro-projets associatifs voient le jour sur le continent.
Le désintérêt des dictateurs et des prédateurs africains pour le développement de notre continent, fait le lit des marchands de sommeil.
Si Jean-Louis Borloo a fait une carrière politique somme toute respectable, l’Afrique peut se passer de ses services d’électrification.
Le siècle des Lumières est certes né en France, mais l’Afrique a besoin de ses propres lumières qu’apporteront ses enfants.
Après l’échec patent des générations précédentes, la relève de demain, fière d’elle, qui aura tiré les leçons du passé, apportera non seulement un nouveau souffle à l’Afrique, mais la sortira de l’obscurité vers la lumière.
« Un pays n’a pas d’amis. Un pays n’a que des intérêts », disait le général de Gaulle.
Les divergences se taisent au nom de leurs intérêts. Les africains récusent de recevoir de qui que ce soit des dons sans contrepartie. Nous nous inscrivons désormais dans des rapports gagnant-gagnants. Jean-Louis Borloo ferait mieux de mettre son énergie au service de son pays.
L’empressement avec lequel la presse française vend cette philanthropie douteuse de Borloo, associé au soutien sans réserve de la classe politique, laissent clairement penser que cet engouement d’électrification de l’Afrique, a véritablement un parfum de recolonisation rampante. Et elle est d’autant plus suspecte que le premier chef d’Etat africain a en avoir été informé par Jean-Louis Borloo dès décembre 2014 à Brazzaville au Congo, était Denis Sassou Nguesso : le Parrain des Parrains françafricains !
Mingwa Biango
Diffusé le 8 mars 2015, par www.congo-liberty.org
Connaitre sassou nguesso en 60 secondes:
http://youtu.be/I6uHYn7lh5k
LE CONGO DÉPLUMÉ PAR LE CLAN ET LES PROTOTYPES MBOCHIS DE PONEL
Ce document met à jour les mécanismes de société écran qui sont en place au Congo de Sassou pour piller le pays avec une féroce voracité.
– LCB et BANQUE DE L’HABITAT pour ONDONGO, ONANGA
-BGFI pour SASSOU et OKEMBA
– ECCAIR AERCO, CONGO HANDLING pour BOUYA ET OSSO ADADA
-SOCOTRAM pour WILLY NGUESSO
-sphynx pour KIKI SASSOU, GOKANA, ADADA
-etc
PHILOSOPHIE !
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire (Albert Einstein) ».
De façon similaire, « le Congo Brazzaville ne sera pas détruit par la volonté cynique du dictateur Denis Sassou Nguesso – mais par le peuple souverain qui le regarde détruire la nation congolaise sans rien faire (Isidore AYA TONGA) ».
Ceux qui ont l’esprit de liberté dans leur être, âme et conscience ont le droit d’agir ou plutôt ceux qui ont les privilèges de savoir ont le droit d’agir et maintenant !
Par ailleurs, si un peuple promet tout simplement d’obéir, il perd sa qualité de peuple. Ce n’est donc pas la volonté tyrannique d’un dictateur mortel comme tout être vivant (cycle de vie biologique) qui va entrainer tout un peuple souverain vers les ténèbres individuelles et ou collectives.
Exigeons toutes et tous la fin de la dictature Denis Sassou Nguesso d’ici le 14 aout 2016 à 14h30 !
1- le peuple souverain congolais a le droit et devoir légitime d’avoir une visibilité concernant l’avenir politique de la nation congolaise.
2- le peuple souverain congolais pose une exigence à Denis Sassou Nguesso: connaitre avant le 6 juin 2015, sa position en regard de la fin de son mandat illégal ou abusif présidentiel prévu au 14 aout 2016 à 14h30.
3- en tout état de cause, le non-respect de cette exigence souveraine signifierait que monsieur Denis Sassou Nguesso est de mauvaise foi et que la nation et le peuple congolais courent un danger imminent vers la somalisation et le chaos au Congo Brazzaville ou vers des règlements de compte à la Samuel Do démesurés contre le clan des Sassou Nguesso et de ses serviteurs volontaires ou participatifs à la tyrannie.
4- le non-respect de cette exigence est susceptible d’entrainer un appel national (la résistance intérieure), au boycott des jeux africains de Brazzaville 2015.
5- l’enchainement prévisible et logique de cet appel verrait se dégrader la situation sociopolitique et économique du pays par un climat délétère ou d’agitation populaire et un soulèvement national, orchestré en particulier par les jeunes qui n’ont plus rien à perdre, trop concernés par leur avenir.
On sait par avance qu’avec un dictateur c’est comme avec un terroriste: les négociations sont du temps perdu.
C’est la raison pour laquelle un dictateur est toujours chassé du pouvoir par la violence, puisque toute légitimité du peuple souverain ou toute idée pour l’alternance politique est réfutée.
Pouvoir au peuple souverain: Ensemble uni vers le boycott des jeux africains de Brazzaville 2015 pour des raisons de tyrannie dictatoriale dans le pays !
A suivre la fin de la tyrannie en mode Denis Sassou Nguesso est imminente bien avant la fin 2015 – restons mobilisé et sans concession contre la tyrannie.
Il veut la guerre pour conserver sa tyrannie – il en recevra l’opération « mbata ya mokolo peuple souverain » !
Borloo , me fait pensé à Kouchner qui a facturé ses travaux à hauteur de plusieurs millions euros au Gabon , pour une sécurité sociale fictive! Borloo comme De Villepin, Sarkozy , copé très proche de Sassou , avec renumérations de cent mille euros par voyages à Brazza ! Alors que cet argent pourrait à donner de l’eau potable aux population ou même à mécanisé notre agriculture , car le reste importateur du foufou de la RDC !Franchement même une chèvre ferait mieux que cet abroutis de sassou!
A LE CONGO DÉPLUMÉ PAR LE CLAN ET LES PROTOTYPES MBOCHIS DE PONEL. BAZA BA ZABOULOU
Frère.
Soyez à la hauteur de l’idée que vous vous faites du pays.
Commencez par compter le nombre des mbochis au Congo et rapportez les au nombre de voleurs soi-disant mbochis et donnez-nous le pourcentage de ces voleurs.
Mais, l’honnêteté vous commande de faire de même pour toutes les ethnies…
De plus, tous les noms cités sont des parents du dictateur et non tous les mbochis.
Dites-nous, êtes-vous déjà parti vivre dans le nord?
Pouvez-vous citer un seul lycée digne de ce nom dans le nord?
Pouvez-vous citer un seul hôpital existant dans le nord, hormis la folie de grandeur à oyo ou un aéroport privé à Ollombo pour sassou et son clan?
Pouvez-vous citer un seul établissement supérieur digne de ce nom dans le nord?
Pouvez-vous citer une seule université dans le nord?
Avez-vous emprunter la route N2?
Après Odziba, c’est la merde… Je me rends souvent à Djambala.
Vous avez le droit de décrier un sanguinaire putschiste, mais vous n’avez pas le droit de jeter l’anathème sur tout un peuple en raison de l’ethnie de celui qui dirige le Congo.