LA MUNICIPALISATION ACCELEREE AU POOL NE DEVRA PAS ETRE UN GUEPIER par Daniel Nkouta

Depuis cinquante et un ans aujourd’hui, l’histoire politique du Congo-Brazzaville se trouve en permanence faite de guerres dites fratricides. Dans toutes ces guerres, sans aucune exception, un peuple est omniprésent, payant chaque fois le plus lourd tribut : il s’agit du peuple KOONGO. Dans sa témérité souvent insensée et suicidaire, obnubilée par le sentiment religieux son unique et génétique faiblesse, enfourchant une outrecuidance enfouie dans les chromosomes ; ce peuple qui a toujours voulu récrire l’histoire, vient de récidiver en s’enfonçant les yeux fermés dans la dernière tragédie qui a endeuillé le pays ; celle de juin 1997, une guerre, il faut le dire, comme l’a affirmé SASSOU-NGUESSO lui-même, qui ne le concernait nullement, mais dont curieusement ce peuple a fini par prendre la tête.

Pendant plusieurs mois en effet, la région du Pool-koongo a vécu un véritable drame. Des éléments armés réputés avoir appartenu à l’ex-milice de Bernard KOLELAS, arguant de l’exécution sommaire par le Directeur régional de la Police dite Nationale, de quelques uns de leurs camarades coupables d’actes de banditisme, avaient, dit-on par vengeance, décidé de semer la terreur dans toute la région. Aucun District n’avait alors été épargné. La Force réputée Publique dépêchée sur les lieux pour rétablir l’ordre nous avait-t-on dit, aurait subi une série d’embuscades particulièrement meurtrières. Cette fameuse Force Publique, n’ayant jamais reçu la formation militaire et la discipline qu’elle est supposée avoir acquises, à défaut de mettre la main sur les bandits armés recherchés, s’est livrée à des représailles elles aussi meurtrières sur la population sans défense. Les localités de Mindouli, Kindamba, Matoumbou, Kibouendé, Kibosi, Tâba, Kinkala, Koubola, Makâna, Mbanza-Ndounga etc. ont été complètement désertées par leurs populations qui, fuyant les exactions, ont trouvé refuge dans la forêt.

Situation atypique, le premier Gouvernement de SASSOU-NGUESSO au lendemain de sa victoire militaire sur les troupes de LISSOUBA, se composait, il faut le dire, de sept Ministres originaires du Pool-koongo. Je vais devoir citer ici leurs noms à tous, afin que l’histoire se souvienne, et que de génération en génération, leur responsabilité voire leur culpabilité individuelle et collective soit retenue. Il s’agit de : Isidore MVOUBA, Gérard BITSINDOU, Claude Ernest NDALLA, François LOUMOUAMOU, Michel MAMPOUYA, Céline MATINGOU, Jean-Martin MBEMBA.

Cette situation atypique dont notre région, comme sa population, portent désormais définitivement les stigmates indélébiles, que nous n’avons ni le droit ni le devoir d’oublier, et qui requièrent réparation, situation dont les évènements de BACONGO de décembre 1998 constituent l’épicentre ; imposent aujourd’hui plus qu’hier, à toutes les filles et tous les fils de cette région, la considération de tous les paramètres qui ont généré hier, les conditions permissives de la dégradation du climat et du développement de la crise jusqu’à la catastrophe. Des interprétations diverses sur la nature réelle de la genèse de cette crise s’étaient répandues dans la population à une vitesse et une force telles, que si nous n’y prenons garde, nous engonceront dans un byzantinisme rendant impossible une réflexion rapide et profonde, sur le devoir qui nous échoit, la mission qui nous incombe à tous, dans la recherche d’une solution immédiate et pérenne à cette crise, pour faire qu’enfin, nous tirions des leçons de ces terribles événements.

Une kyrielle d’éléments tangibles pouvaient être sans difficulté recensés qui permettaient de voir nettement peu à peu, cette crise poindre à l’horizon. Chacun et chacune de nous donc, là où il se trouve, en porte désormais une parcelle de responsabilité car, l’on pourrait raisonnablement aujourd’hui se demander : mais pourquoi donc avons-nous laissé se rassembler patiemment les conditions de la commission de ce crime programmé contre notre peuple ? Des signaux d’agitation étaient pourtant parfaitement perceptibles dans la région depuis quelque temps. Ceux qui, par des feintes politiciennes affirmeront ne les avoir pas perçus, ne seront jamais crus.

En effet, inquiet de nombreuses rumeurs qui circulaient dans le pays depuis plusieurs mois, un comité de bons offices, composé de quelques dignitaires du Pool-koongo, composé de Monseigneur Anatole MILANDOU Evêque de KINKALA, Florent MIEKOUNTIMA, Antoinette BAKOUETELA et Jean-Claude NGANGA, s’était rendu à Abidjan en Côte d’ivoire, à la rencontre de Bernard KOLELAS du lundi 9 au mardi 10 mars 1998. La rencontre avait eu lieu à la résidence du Ministre Ivoirien des Affaires étrangères, ami personnel de Jean-Claude NGANGA. La mission de ce comité consistait à ramener Bernard KOLELAS sur la voie de la raison, l’inviter à prendre conscience de sa responsabilité en tant que leader politique, dont le devoir consiste à faire preuve de sagesse, et lui arracher surtout la promesse ferme qu’il renonçait à l’option de la guerre comme moyen de règlement des différents politiques. Ces dignitaires ont clairement indiqué à l’occasion à Bernard KOLELAS, qu’il devait prendre garde aucun geste déraisonnable de sa part vienne compromettre la paix et la sécurité déjà fragiles des filles et fils du Pool-koongo. Bernard KOLELAS qui dit alors avoir compris, et prenant nos mânes à témoins conformément à la coutume, jurant de se conformer à cette sage position, a versé du vin traditionnel au sol pour marquer l’événement.

Mais voilà, qu’à peine lui ont ils tourné le dos pour rentrer au pays, infidèle à sa promesse et comme de coutume, Bernard KOLELAS, dans un élan manifestement provocateur, a multiplié des déclarations agressives à l’endroit du pouvoir Mboshi, qui a entendu chaque propos comme étant l’émanation du peuple koongo tout entier. Tout un peuple est ainsi mis au ban des accusés, par la folie d’un seul homme dont au demeurant, les origines koongo sont douteuses. Ce que l’on a pu lire alors dans quelques journaux de la place est très révélateur :

« Le Pool a-t-il le monopole du crime politique ? Depuis l’accession à l’indépendance, même sous le régime des Présidents Youlou et Massamba-Débat, le Pool a copieusement servi aux Congolais des coups d’Etat à répétition, sous le Président Marien Ngouabi. Les guerres civiles de 1959, 1993, 1994, 1997, sous les Présidents Youlou et Lissouba. Des assassinats gratuits sous Massamba-Débat et plus récemment près de 15 morts en un mois sous Sassou II, malgré la main tendue de ce dernier à tous les Congolais après la victoire à l’issue de la guerre du 5 juin 1997. Ni la présence massive de ses originaires dans les organes de l’Etat, ni la volonté de réconciliation prônée par le Chef de l’Etat n’ont eu raison de son fanatisme outrancier… » (Le Gardien n°050 du 02 octobre 1998 sous la plume de Ernest Ekani).

« L’hypocrisie légendaire qui caractérise bon nombre des ressortissants de la région du Pool, ne cessera de produire l’effet boomerang subséquent à leurs aspirations et idéaux intégristes. Cet intégrisme obtus dévoilé au grand jour pendant la Conférence Nationale Souveraine avait d’ailleurs soulevé des protestations parmi les Congolais épris de justice et d’équité lorsqu’un cadre ‘’défenseur’’ des droits du Pool avait déclaré sans vergogne que le ‘’Pool’’ a trop souffert.

Kolélas est un leader incontesté du M.C.D.D.I. Ceci quels que soient ses idéaux. Comme Hitler il peut conduire le Pool au suicide collectif et celui-ci obtempérera car après André Matsoua et Fulbert Youlou, c’est lui. Des milliers des sinistrés de Bacongo et Makélékélé sont bel et bien ‘’adeptes’’ du prophète Kolélas. Le ninja n’est pas seulement celui qui a tenu l’arme, mais aussi, celui qui dans ses veines coule un sang édulcoré d’intégrisme et de messianisme politique, y compris ces hommes d’église. C’est toute une culture à l’instar des Diables Noirs qui politisent leur victoire à l’issue des matches Etoile du Congo-Diables-Noirs.

Ganao est bel est bien en exil, le peuple Batéké, très pacifique n’a jamais fait la guerre aux nouvelles institutions. Yhombi et Lissouba sont partis, la vie continue normalement dans leurs régions respectives. Pourquoi seulement le Pool depuis 1959, 1993, 1994, 1997, 1999 et peut-être jusqu’au 3eme millénaire. Le Pool a participé à toutes les guerres qui ont endeuillé notre pays et n’a jamais remporté. Que ce peuple comprenne qu’il n’est en réalité pas guerrier. » (Le Gardien n°050 du 02 octobre 1998 sous la plume de Ernest Ekani)

Si l’auteur de ces propos s’est exprimé dans un piètre français qui donne toute la mesure de son inculture et de la sédimentation de la médiocrité dans sa cosmogonie tribale, de la faiblesse de son coefficient intellectuel, qui au passage laisse transparaître le complexe que lui et ses congénères entretiennent face au Pool-koongo, si cet ahuri manifeste une incapacité notoire à se souvenir que la guerre de 1997 a pour origine non les fils du Pool-koongo mais YHOMBY et OKOKO, et que la région de Pascal LISSOUBA, contrairement à ses affabulations, fut plus que le Pool-koongo concernée par la guerre de Juin 1997, et qu’elle a effectivement été en guerre après la fuite de Pascal LISSOUBA ; il faut tout de même reconnaître que certaines de ses affirmations, même dites de manière peu élégante, reflètent la vérité. Nous devons assumer.

Quant à l’affirmation de ce piètre journaliste qui prétend que notre peuple, le peuple Koongo ne serait pas un peuple guerrier ; il y a lieu de faire une mise au point. Si ce journaliste entend par là, que nous ne sommes pas belliqueux et portés à la violence ; les faits auront beaucoup de mal à le contredire. Nous sommes un peuple paisible, nous avons le culte de la paix. Mais attention ! Lorsque l’on nous agresse, nous sommes terribles dans la vengeance. Et je prends à témoin les Congolais dans leur ensemble, car le moment viendra pour en faire la démonstration. De toutes les guerres qui ont endeuillé le pays, auxquelles le Pool-koongo aurait participé et répertoriées par l’auteur de cet article acrimonieux, je n’ai souvenir d’aucune, en tout cas aucune, que nous ayons perdue.

Dans la guerre de juin 1997, prolongée par celle de décembre 1998, tout le monde sait, qu’il a fallu au pouvoir du Nord l’aide des troupes angolaises, des spadassins rwandais, tchadiens, zaïrois et autres, contre une poignée de civils armés de fusils de chasse et sans le moindre entraînement militaire ni encadrement d’un seul soldat régulier. Malgré cette puissance de feu ; le pouvoir du Nord, lourdement armé, usant de tout l’arsenal militaire de l’Etat, avec des pseudos Généraux dont certains sont hélas, véritables traitres issus de notre peuple, et formés aux frais du contribuable, n’a pu depuis, parvenir à bout de quelques éléments médiocrement armés. Alors qui est guerrier et qui ne l’est pas ?

Il nous faut, disais-je, malgré tout, reconnaître que certaines affirmations contenues dans cet article, sont fondées. En effet, il demeure constant, que dans la guerre de décembre 1998, c’est bien, Bernard KOLELAS qui, avec ses multiples déclarations provocatrices, a préparé notre suicide collectif. Pendant que dans sa verbite vénéneuse aiguë, Bernard KOLELAS multipliait des déclarations à RFI et à la Voix de l’Amérique ; l’Hebdomadaire brazzavillois Le FLAMBEAU, tenu par un fils du Pool-koongo, véritable organe pyromane, s’activait à jeter l’huile au feu, se faisant le relayeur patenté de toutes les déclarations provocatrices de Bernard KOLELAS et LISSOUBA à l’étranger, propageant les rumeurs les plus mensongères et dangereuses sur le retour imminent de KOLELAS au pays, puis faisant ostensiblement le panégyrique des ninjas qui tendaient fréquemment des embuscades meurtrières à la Force dite publique.

Cette propagande provocatrice en réalité organisée par le pouvoir lui-même dans le but exclusif de réunir les conditions pour exécuter son plan macabre du génocide contre notre peuple, a fini, comme il fallait s’y attendre, par l’écho qu’elle a eu tant dans la population dite nationale qu’à l’étranger, par donner à penser qu’elle exaspérait le pouvoir qui devait faire payer la facture à la région tout entière. La presse acquise au pouvoir de son côté, s’est saisie des déclarations de KOLELAS et du Journal Le FLAMBEAU, pour inciter à la haine. La Rue meurt dans son numéro 254 du 08 au 14 octobre 1998, stigmatisant Le Journal LE CHOC écrit : « …Pendant ce temps, la presse forcenée continue l’agitation, sème la haine, harangue, incite à la correction… »

SASSOU qui, en réalité, par un discours apaisant trompeur jetait la pierre en cachant par la suite la main coupable dans son dos, recevra par pure stratégie à Mpila, un groupe de prétendus sages du Pool avec la présence d’un Evêque, pour appeler, par ce canal, notre attention à tous, que des armes circuleraient dans la région, que le Pool risquait d’être le point de départ d’une nouvelle guerre. Lui seul avait vu ces armes.

Le FLAMBEAU encore lui, pour mieux inciter le pouvoir aux représailles, titre un jour que Kinkala, Chef-lieu de la région du Pool est tombé entre les mains des ninjas. Il parle avec une certaine fierté, de la Force publique qui serait en débandade. A cet aveu, a fini par déférer le Gouvernement de SASSOU, car tel était le but. C’est donc la guerre ! Les conditions pour que Bacongo et Makélékélé deviennent Hiroshima et Nagasaki du Congo se réunissent peu à peu sous nos yeux. Le Directeur de l’Hebdomadaire Le FLAMBEAU, après avoir longuement incité le pouvoir aux représailles, diffusant régulièrement des informations donnant à penser que cette entreprise était faite au profit de la région du Pool-koongo et pour la démocratie, une fois l’hécatombe survenue, ce journaliste de rencontre a, sans le moindre remords et sans scrupule, amorcé le virage vers le pouvoir, sans clignoter, battant campagne en faveur de SASSOU, pour espérer entrer au Gouvernement. Il a même poussé le ridicule jusqu’à diffuser la liste de prétendus personnages ministrables dont lui-même.

Exaspéré par cette conduite irresponsable et assassine, j’ai décidé personnellement de me rendre à Brazzaville où j’ai rencontré en ses bureaux sis face TERINKIO ce journaliste, le sieur NSANA, à qui, en présence d’un témoin dont je tais le nom pour raison de sécurité, la gravité de la situation l’exige, j’ai demandé des explications sur le harcèlement du pouvoir par son Journal, qui me paraissait manifestement manquer de franchise. C’est alors, que NSANA m’avouera, que ses diatribes envers le pouvoir, étaient l’expression de la colère qu’il entretenait à l’égard d’Isidore MVOUBA, qui aurait détourné la somme de Deux Millions que SASSOU aurait ordonné à MVOUBA de remettre à NSANA, qui venait d’être reçu par SASSOU à Oyo. Voilà la vérité meurtrière !. Mais NSANA n’est pas le seul coupable d’un tel comportement, car  tous les ressortissants du Pool-koongo qui détenaient à cette époque des organes de presse écrite et qui dans des articles incendiaires électrisaient notre peuple, entretenaient en réalité des relations occultes mais suivies avec le pouvoir qui leur servait des prébendes. Ils ont tous été à un moment ou à un autre, membres du Parti Congolais du Travail dont ils sont le produit ; ne nous y trompons pas !

Ce bref rappel historique me conduit à appeler l’attention de toutes et de tous, afin que nous ne tombions plus jamais dans le piège du PCT. Chers parents ! Sachons tirer les leçons du passé et lire dans les signes et les discours. Depuis quelque temps en effet, est répandu le propos selon lequel, des dignitaires du Pool-koongo auraient exprimé le désir de voir gérer par un Comité des fils et filles du Pool-koongo, la faramineuse et scandaleuse somme de  Sept cent milliards (700.000.000) FCFA, telle est le montant qui circule, de la somme prévue pour la célébration du cinquante deuxième anniversaire de l’indépendance, dans le cadre de la municipalisation accélérée. Nous ne voulons pas chez nous des éléphants blancs auraient déclaré ces fameux sages. Il n’en est rien !

Cette rumeur, pure imagination des agitateurs en mission du PCT, n’est en réalité qu’une opération de désinformation destinée à donner à penser que le turbulent peuple du Pool-koongo, une fois de plus, envisagerait de créer l’agitation à l’occasion de cette fête nationale. Que cache cette rumeur ? Sassou a conscience que son mandat arrive lentement mais sûrement à l’échéance. Sa propre Constitution lui interdit de briguer un autre mandat. Il sait aussi que désormais, l’environnement international très regardant et exigeant sur les principes démocratiques, rend de plus en plus difficile le bricolage électoral. Il ne reste plus à notre monarque, bourreau du peuple koongo, que de créer de l’agitation dans le pays, qui justifierait une nouvelle intervention militaire dans le Pool-koongo, rendant ainsi impossible devant l’opinion internationale, l’organisation de l’élection présidentielle, d’autant plus qu’il est plus certain que SARKOZY son parrain ne sera plus à l’Elysée.

C’est l’occasion de dire à Sassou et ses comparses, que la cannibalisation du Trésor public, en usant des travaux imaginaires de municipalisation accélérée qui ne sont jamais achevés, ne concerne pas notre peuple. Qu’il poursuive son opération de vidange du Trésor entamée depuis son retour au pouvoir, cela n’est pas notre souci. Ceux des filles et fils du Pool-koongo, Isidore MVOUBA,  Adélaïde MOUGANI, TCHIMBAMBELELA et autres traitres de la région qui ont été choisis par le pouvoir pour justifier cette arnaque répondront le moment venu devant notre peuple. Notre seule préoccupation est désormais, notre autonomie. Nous y réfléchissons et de nombreux contacts utilitaires sont pris, pour saisir les Institutions Internationales compétentes sur la question. Aucun sage koongo n’a le moindre regard, ni la moindre préoccupation sur la manière dont il envisage de dilapider les fonds publics à l’occasion de ces fameux travaux de municipalisation accélérée au Pool.

Pillez ! Pillez ! et Pillez encore ! Vous ne savez rien faire d’autre.

Les Congolais vous regardent. Les Koongo n’ont absolument rien à foutre de votre fausse municipalisation. Vous pouvez même changer de région et voler au nom d’une autre région. Cette fois, aucune arme ne circule chez nous, nous voulons la paix, alors foutez nous la paix !

 

Par Daniel Nkouta ([email protected])

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