LA MISÈRE AU CONGO, SERAIT-ELLE UN VIRUS COMME LA COVID 19 ?

Par Dieudonné ANTOINE-GANGA.

En côtoyant mes compatriotes, j’ai constaté que je vie dans mon pays, le Congo, où malheureusement le désir effréné de posséder transforme les biens matériels en idoles ; que je vie dans un pays qui sombre quotidiennement dans une déliquescence morale et sociale. J’ai aussi constaté que la vie quotidienne devient de plus en plus difficile. La chute du pouvoir d’achat face à l’inflation des prix des denrées alimentaires condamne de nombreuses familles à la misère, à la précarité et à la clochardisation.  

J’ai aussi remarqué que la plupart de nos compatriotes mangent une fois par jour ou une fois tous les deux jours, tout en se contentant d’un tronçon de canne à sucre, de tubercule de manioc avec des arachides, arrosé d’un mini-sachet de tangawisi ou d’eau glacée de qualité on ne peut plus douteuse. D’autre part, j’ai remarqué que la population est condamnée à consommer des produits alimentaires congelés importés, malgré la vigilance et les précautions des agents du ministère du commerce. Un pays où les gens, surtout l’infime minorité des nouveaux riches, suivent une pente morale qui commence à désintégrer progressivement notre société. Qui plus est, ils s’y livrent à la luxure qui selon Saint Grégoire « provoque l’aveuglement de l’esprit, l’irréflexion, la précipitation, l’inconstance, l’égoïsme, la haine de Dieu, l’attachement à ce monde, le dégoût du monde futur. » Je voudrais à ce propos, nous rappeler ce que nous a dit, il y a quelques années, Monseigneur Barthélémy Batantu, ancien Archevêque de Brazzaville : « Si nous nous entraînons à suivre la pente morale actuelle, notre société risquera de se désintégrer progressivement par ce qu’elle n’arrivera plus à la longue à respecter l’intimité des individus qui la composent. Il faut cultiver en soi et autour de soi les vertus humaines de la dignité, de l’honnêteté, du respect, de la franchise, de la tolérance, de la maîtrise de soi, de la persévérance et de l’amour et les vertus spirituelles de la piété, de la foi, de l’espérance et de la charité. »

Les uns et les autres, nous oublions souvent que nous naissons nus et partons nus au cimetière pour y ‘’aménager seul’’. Car l’homme sort nu du sein de sa mère et s’en va nu dans le sein de la terre. Il y est seul dans son cercueil qui ne contient ni maisons, ni voitures, ni richesses, ni milliards amassés en banques, ni encore honneurs. Nous oublions aussi que nous ne sommes que de simples pèlerins sur cette terre où nous arrivons nus et d’où nous repartons nus pour l’ultime voyage, certes en corbillard mais sans le camion du déménageur.

Entre temps, les misères culturelles (l’école va mal), sociales et sanitaires (les dispensaires et les hôpitaux où sont effectués tous les soins médicaux et chirurgicaux sont devenus ironiquement des mouroirs), en un mot, les misères c’est-à-dire ce qui rend la vie de la majorité de nos compatriotes, douloureuse, incommode et pénible, se développent à une allure vertigineuse. La misère, serait-elle un virus comme la Covid 19 dans notre pays ?  La misère serait-elle ce virus avec ses avenants qui sont la pauvreté, l’indigence, la clochardisation et la maladie ?

La misère, nous pouvons et nous devons la vaincre coûte que coûte. Car elle est provoquée par nos égoïsmes et nos égocentrismes. Comme l’affirme le père Joseph Wresinski, « la misère commence là où sévit le non-respect des droits de l’homme. La misère n’est pas une fatalité. C’est une maladie du corps social condamnée à disparaître. La misère est l’œuvre des hommes et seuls les hommes peuvent la détruire. La misère est une violation des droits de l’homme et une atteinte à la dignité humaine. La lutte contre la misère est un devoir sacré fondé sur le respect de l’égale dignité de tous les êtres humains. Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, il faut s’unir pour la combattre, la refuser et résister à l’inacceptable. »

Nous devons donc ne ménager aucun effort, pour respecter l’être humain. Le respect de ce dernier, c’est ce qu’il y a de plus important. Car chaque homme porte en lui, un précieux dépôt : l’humanité. A lui d’en être digne et de le faire fructifier, par son audace, par sa confiance et par sa loyauté. La misère contrecarre son épanouissement, son développement et sa dignité. La misère n’est pas une fatalité.

Enfin, je voudrais nous inviter à méditer et à faire nôtre ce qu’a dit Jean Ziegler : « Aucun homme n’est une ile. Tout homme ne se construit que par le regard, la tendresse d’autrui. La vie ne naît que de la complémentarité, de la réciprocité. Je suis l’autre, l’autre est moi. Pour chaque martyre, il existe un assassin. Je ne peux être libre ni manger en paix, si au même moment, à quelques centaines de kilomètres de moi, un enfant sous-alimenté agonise. »

Eh oui. Comment voulez-vous que je sois en paix, comment voulez-vous que je puisse avoir « la paix des cœurs et la tranquillité des esprits » quand ma voisine, mon voisin, bref quand mon compatriote vit dans la misère et dans la précarité, quand mon compatriote ne travaille pas ? Travailler c’est vivre dignement. Enrayons donc la misère. Construisons, les uns et les autres, le bonheur de nos compatriotes. Car construire, c’est aussi vivre en harmonie avec le peuple que l’on gouverne. Construire, c’est protéger le peuple tout entier. Construire, c’est enfin éduquer, soigner le peuple, lui donner du travail, comme le dit l’Abbé Antonio Mabiala « le pain de la paix, de la science et du progrès », et non le laisser sombrer en permanence dans la misère. « N’attendons pas de ressentir le vertige de l’abîme, mais écoutons dès à présent, cette voix qui nous encourage à nos tâches nouvelles. Il est donc de toute urgence nécessaire de nous redresser pendant qu’il est encore temps. Il est de toute urgence nécessaire d’agir et de ne se comporter qu’en fonction du plus grand intérêt national. » dixit le Président Abbé Fulbert Youlou.  J’ai dit.

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangère du Congo-Brazzaville

Diffusé le 22 octobre 2021, par www.congo-liberty.org   

MFUMU ANDELY BEEVE a bengani mamiwata na bandimi na ye na Congo (À écouter et partager absolument)

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

14 réponses à LA MISÈRE AU CONGO, SERAIT-ELLE UN VIRUS COMME LA COVID 19 ?

  1. Ngambio dit :

    Tiens, Mr. Nganga !
    Vous écrivez ce texte depuis Brazzaville, le nom qui a succédé au nom Mfoa (mon village) natal – nom du village Teke où les habitants ne connaissaient pas l’egoisme et ni la course sans freins aux honneurs et biens materiels. »
    Question : Aviez-bouz envoyé des copies de cete texte a vos « amis » de la loge ? Que ce soient les « amis » de Brazzaville, ou de Pointe-Noire ou ceux de Paris, ceux-là qui se retrouvent avec les uns et les autres , habillés de costumes cintrés avec des chaussures coutant plus de 500.000 cfa la pair? Retrouvailles pour plus parler de leurs acquisitions materielles et de leurs « succes » dans la societe congolais, alors meme que cette meme societe congolaise a plus de 85% de sa population vivant quotidienement dans les vraies miseres de tous genres: moral, materiel, spirituel, educatif, sanitaire…

    S.v.p monsieur Nganga, envoyez personnellement les copies de ce texte à Sassou Nguesso, Makosso, Mampouya Hello, Kolelas Euloge, Senga, Mvouba, Sarkozi, Hollande, Castex, Le Drian, Roussin, Mbouya Jacques, Mboulou, NDenguet, AYessa, Tchicaya, Moamba, Moungalla, Itoua, etc, etc.
    Tous ces noms cités-là ne lisent pas Congo-Liberty, et donc ils ne pourront pas vous lire via C ongo-Liberrty. Une cousine m’a dit que vous connaissez personnellement tous ces personnes dont j’ai mentionné les noms.
    Bon vent !!!!

  2. Samba dia Moupata dit :

    Merci ya DIAG ! Ce papier décrit un pays qui tombe de mal en pire , par la malveillance d’un homme Mbochi Sassou Dénis !L’impératif c’est la révolte face à ce fou. Chers compatriotes n’aient pas peur , car nos doutes sont des traîtres qui nous font souvent perdre par crainte d’entreprendre la bataille que nous pourrions gagner .

  3. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    DENIS SASSOU NGUESSO: VERS UNE TRAGIQUE FIN DE RÈGNE TYRANIQUE A CARACTÈRE ANTISOCIAL ET CRIMINEL: https://www.youtube.com/watch?v=pwieLV6DrRk

  4. @Mr AYA TONGA Isidore
    Je me permets de te faire ici deux observations relatives à ce que tu penses être l’absence d’Etat au Congo et à la fin que tu estimes  » tragique » de l’égocratie.
    Sur l’Etat, il convient de dire et de reconnaître que l’Etat existe toujours au Congo. Il est animé par des fonctionnaires qui sont, de façon permanente, dans de petits arrangements avec les lois et règlements au profit de l’égocratie. Leur manière de concevoir l’intérêt général.
    Ces fonctionnaires sont organisés dans un Etat qui fonctionne comme un assemblage ou une dynamique « d’agences » ou de féodalités réunies sur la base objective du pacte de sang initié en mars 1977, autour des assassinats de Marien N’Gouabi, de Alphonse Massamab-Débat et du Cardinal Emile Biayenda.
    Ce pacte de silence, aux ressorts ritualisés, s’appuie sur trois facteurs:
    – le silence assourdissant autour des modalités techniques et racistes (ethno-tribales) de ce triple meurtre,
    – l’instrumentalisation socio-idéologique du structuralisme applique à l’identification des structures élémentaires de parenté linguistique ou idiomatique- d’où les groupes Kongos ou M’Bochis- dans l’ignorance ou l’oubli de la personnalité de base de leurs locuteurs ( un akoua ou un kouyou digne de ce nom n’a rien de commun culturel, fondamental, avec un m’bochi d’Oyo ou de m’boundji)
    – et l’injonction en creux, sans doute, pour une prédation à corps perdu des finances publiques. A ce sujet, nous avons été nombreux à s’entendre dire, aux membres de ces féodalités et aux militaires notamment, que chacun avait carte blanche pour s’enrichir, plutôt que de mourir dans la pauvreté comme semble -t-il le fût Marien N’Gouabi.
    L’Etat totalitaire est, ici, un ensemble d’agences à la tête desquelles sont nommés des familiers-chacun se sentant investi d’une légitimité quasi transcendantale-, avec un budget adaptée en conséquence pour structurer un marché du travail bureaucratique typique.
    Que l’égocratie annonce la majoration des salaires dans l’armée est un non -évènement, puis que dans l’esprit général, là n’est pas le problème. Il est, me semble-t-il, du côté de l’esprit du rituel d’observation du pacte du sang. Qui c’est qui tient sa parole? Sur un budget d’environ 140 milliards de FCFA (2022), quel type de répartition opéré entre l’armée « régulière » et l’armée de « circonstance »?.
    Quant au caractère tragique de la fin de l’égocratie, tu sais, comme moi, que ça se passe comme dans la mafia. « La paix des cimetières »(Johann Chapoutot) est dans un certain ordre naturel des choses. Il n’y a guère lieu de s’en plaindre, puisqu’ils sont, les uns et les autres, à un moment donné de leur biographie, en deçà de notre humanité.

  5. VAL de NANTES .Il faut "mathématiser " la misère , au lieu de la contempler . dit :

    On s’est approprié la misère au nom de plusieurs maux ontologiques qui émaillent nos vies au CONGO .
    La première misère ,c’est le sentiment de revanche sociale qui anime tout dirigeant politique , une fois arrivé dans les allées du pouvoir .
    A cette misère s’en ajoute une deuxième , c’est l’instrumentalisation de l’ethnie dans l’exercice de ce pouvoir .
    La troisième est purement subjective en ce qu’il frappe le dirigeant politique dans son for intérieur ,c’est la haine de l’autre .
    Cette haine peut revêtir plusieurs variantes : le goût de voir l’autre souffrir , le sentiment de se croire supérieur à l’autre du simple fait de l’exercice d’un morceau de pouvoir ,et surtout , peut être , un pléonasme , le refus pathologique de reconnaitre les compétences intellectuelles , professionnelles de l’autre .
    Cet écosystème existentiel qui structure la gouvernance du pays nous mène à cette misère dont nous sommes incapables de trouver des vaccins .
    J’ai dit : ontologie ,car il relève de la nature profonde de l’être congolais .
    Penser qu’un pays ne soit pas sensible à la puissance transformatrice de ses ingénieurs ,c’est le condamner ad vitam aeternam à la paupérisation absolue .J ‘avais noté , sur ce site , l’importance absolue des mathématiques tout au moins de leur maitrise dans le processus de l’industrialisation dans un pays , je crois que le doyen GANGA en fait le sinistre constat .
    J ‘insiste encore sur la remarque savante de GALILEE ,qui affirmait que : »le monde est fait des applications mathématiques  » car toutes les lois de la nature en dérivent .
    Le cogito cartésien est purement mathématique car il aboutit à un syllogisme Aristotélicien .
    Tenez : » je pense donc je suis » dixit DESCARTES ou « cogito ergo sum « .
    Kant le reprend en syllogisme : ce qui pense est , or je pense ; donc je suis .
    Descartes s’est bien servi des notions mathématiques pour nous pondre sa première certitude .
    Au vu de ces pensées rationnelles , il convient pour le CONGO , de rétablir la vérité scientifique pour résoudre ,tant soit peu , la misère qui le cisaille depuis la sortie de la caverne coloniale .
    Donc pour métaphoriser GALILEE ,l’avenir du CONGO sera écrit en langage mathématique .
    Après SASSOU , si nos logiciels n’évoluent pas vers l’appropriation des sciences pures , nos misères individuelles seront le lot quotidien des congolais .
    Le RWANDA en est un parfait élément ,car il est entrain de défier la misère par la maitrise des sciences informatiques dérivées des mathématiques …
    Le « je  » sujet du cogito cartésien a contribué à l’avènement de la révolution française et toutes les conséquences politiques et sociales qui en ont résulté .
    Cette misère congolaise est devenue notre talon d’Achille au regard de tous ces diplômes obtenus dont l’utilisation a été fortement politisée …
    En résumé , la résolution de la problématique de la misère ne peut être l’objet d’une curiosité intellectuelle ,mais d’une application réelle de nos compétences diverses sur notre objet visé qu’est la misère congolaise .

  6. VAL de NANTES . dit :

    Posséder les ressources naturelles ,c’est une chose , mais en faire des valeurs ajoutées ,c’en est une autre chose .Et c’est là que le bât blesse .
    L’absence criarde des ingénieurs et techniciens congolais dans ce pseudo mouvement pré-industriel est d’une cruauté impardonnable .
    D’où vient la valeur ajoutée d’une production brute ?.
    De DIEU ,peut être ,,,,?.
    Si cette valeur ajoutée est aux mains des étrangers ,comment pouvons – nous résoudre le problème de la misère au CONGO ?.
    Cette notion est capitale pour les pays sous développés car elle détermine la richesse nationale et crée des revenus pour le peuple concerné .
    Certains dirigeants congolais n’en connaissent pas l’importance ,car nuls en économie pour mesurer sa portée dans une économie nationale .
    L’idéal d’une économie nationale ,c’est la maitrise et de la production verticale et celle de la production horizontale .
    Les effets néfastes d’une économie téléguidée de l’extérieur c’est son exposition à outrance à la corruption entre les dirigeants du pays exportateur et les acheteurs internationaux .
    Le déterminisme misérabiliste qui habite le CONGO trouve sa cause dans notre déficit en matière de notre appropriation des sciences pures et les effets se dévoilent à nous par cette misère endémique muée en malédiction Youlouienne.
    Nous devons nous fier à la magie des sciences pures , car le vol des deniers publics est aussi la conséquence de notre impuissance scientifique .
    Peut -on imaginer de tels vols des deniers publics dans un pays fortement digitalisé ?

  7. Pambou Mkaya mvoka dit :

    Et si on réintroduisait le concept de réseau politique congolais our exliqier ces indélicatesses bis des fonds publics logés pour la plupart au trésor public
    A bientot

  8. le fils du pays dit :

    Mr Nganga,cette fois-ci sur cet article semble avoir de questionnements sur les sources de misere.Mr Andely,il n’y a pas longtemps semblait etre etonne par les ressources humaines non formees de sa structure.La cause de misere du peuple Congolais c’est Mr Sassou,son clan,ses amis et ses acolytes.Ils ont siphonne pres de cent milles milliards de petrocfa.Les reseaux sociaux signale une enquete interne du systeme de Mr Sassou Denis qui attribue une fortune de 122 miliards a son gendre et ministre.Une fortune de 300 milliards au policier et l’epine dorsale de l’oyocratie.Mr Nganga vous avez servi le Congo et son peuple dans l’equipe de vrais Congolais tres competents, travailleurs,batis de moralite et de notions de l’interet general.

  9. Le panafricaniste dit :

    Cette misère de nos pauvres familles au pays, entretenue sciemment par les politiques, qui malgré le foisonnement des ministères dédiés à la lutte contre la pauvreté avec des budgets annuels colossaux, la courbe d’évolution de cette pauvreté touche le niveau zéro et dépasse même en de-ça les valeurs négatives. C’est de la pure sorcellerie si l’on emprunte le langage de la rue. Je retiens alors cette pensée de Jean Ziegler, citée par l’auteur : « Aucun homme n’est une ile. Tout homme ne se construit que par le regard, la tendresse d’autrui. La vie ne naît que de la complémentarité, de la réciprocité. Je suis l’autre, l’autre est moi. Pour chaque martyre, il existe un assassin. Je ne peux être libre ni manger en paix, si au même moment, à quelques centaines de kilomètres de moi, un enfant sous-alimenté agonise. »
    Nos dirigeants ont une lourde responsabilité de cette crise socio-culturelle et sanitaire. Il fut un moment où l’on se moquait du mode de vie précaire de nos voisins de la RDC; et je constate que nous les avons égalisé devant la description atroce faite Antoine-Ganga concernant le quotidien du congolais. A la diaspora de porter aussi sa part de solution, car si nous comptons uniquement à ce gouvernement absent en pratique mais champion en slogans vains, nous finiront par désosser nos parents par le manque d’aides de notre part. Nous aidons certes avec des envois de transfert d’argent, mais cela n’est pas suffisant vu nos modes de vie extravagant à l’occident pendant que nos familles croupissent dans la misère. Dans la plupart des familles surtout au sud du pays, l’on peut compter une, deux voire plus de personnes ayant assuré leur vie en Europe ou aux Amériques. Si l’on pouvait financer une formation qualifiante (agriculture, élevage, pisciculture…) à quelques membres de nos familles restés au pays, pour les rendre autonomes et non conditionnés aux envois de transfert parfois défaillants, le problème serait résolu en partie, en attendant qu’il y ait un changement de système et le renouveau au Congo.

  10. r dit :

    l’Etat congolais a mis en oeuvre des politiques publiques en sante.labbe fulbert youlou fut un excellent chef detat.il aurait dut demeurer au pouvoir jusqu’en 1980.helas pour le congo brazzaville. le destin du congo brazzaville avait bascule avec mr al m debat contrairement aux apparences.

  11. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    URGENT / CONGO BRAZZAVILLE MR SASSOU PART POUR L’ECOSSE AVEC UNE DÉLÉGATION DE 80 PERSONNES POUR LA COPE 26 , JE DIS BIEN 80 PERSONNES C’EST DU GÂCHIS. IL FERAIT MIEUX DE PAYER LES PENSIONS DE RETRAITES AU LIEU DE GASPILLER L’ARGENT DU PAYS POUR DES CONFÉRENCES QUI NE RAPPORTENT RIEN AUX CONGOLAIS. OÙ VA CE PAYS AVEC CE SASSOU QUI A PERDU TOUT CONTRÔLE.
    SUIVEZ ICI LES RAISONS DE CE VOYAGE AVEC PRÈS DE 80 PERSONNES
    Le voyage pour ECOSSE lui est en principe interdit par les médecins car cela va encore aggraver son état de santé et lui même le sait bien.
    SASSOU a compris que les signes de la fin de son règne sont maintenant présents et il veut se battre pour les surmonter mais cela lui devient impossible. Il sait désormais qu’il ne peut plus compter sur la FRANCE. MACRON n’est plus son allié ou n’est plus l’allié des chefs d’Etat qui veulent rester éternellement au pouvoir. Sassou veut nouer les relations avec la GRANDE BRETAGNE pour quitter la francophonie et rejoindre le COMMONWEALTH comme le RWANDA et le GABON qui est toujours en attente. Rien ne va plus pour le pouvoir au niveau des relations extérieures. Sur le plan intérieur, Sassou ne dirige plus les conseils des ministres en présence mais à distance par visioconfetence. Tous les ministres et d’autres politiciens du régime ont compris que le roi n’est plus fort et s’est affaibli. Son pouvoir est peu à peu contesté car parfois certaines décisions qui relèvent de son pouvoir sont prises par personne interposée. Ce qui pousse certains à les bouder à défaut de voir Sassou lui même en présence. Les ambitions individuelles commencent à s’affirmer subtilement et Sassou est au courant mais n’a plus la force et l’énergie de ramener les gens à l’ordre. Le risque d’un coup d’Etat par un groupe de ministres ou députés bien organisés n’est plus à exclure en ce moment en raison de l’état de santé du chef qui décide maintenant en confiant des messages à d’autres sans venir le faire physiquement comme cela se fait habituellement. La psychose règne donc au sein de la classe politique et surtout dans l’esprit de Sassou.
    Il craint d’être victime en ce moment d’un pustch de ses amis politiques et donc préfère les amener tous en cas de voyage ou de déplacement que de les laisser au risque d’apprendre depuis l’étranger que le pouvoir est pris par d’autres personnes du clan car il semble ne plus rien contrôler du fait qu’il ne décide plus en venant voir les gens en présence comme il le faisait autrefois il devient de plus en plus absent et cette absence fragilise peu à peu la stabilité de son pouvoir.
    IL VOYAGE AVEC CES 80 PERSONNES POUR ÉVITER UN ÉVENTUEL DÉTOURNEMENT DE POUVOIR DERRIÈRE LUI CAR LE MALAISE EST DEVENU PROFOND AU SEIN DU CLAN DONT TOUT LE MONDE REDOUTE LE CHAOS QUI PEUT ÊTRE PROVOQUÉ PAR LA MORT SUBITE DU CHEF EN RAISON DE SON ÉTAT DE SANTÉ ET CERTAINS MEMBRES DU CLAN VEULENT PASSER À L’ ACTION EN LE DÉPOSANT…..
    SASSOU COMPTE SUR LA HAUSSE DU BARIL DU PETROLE POUR PIETINER LES CONGOLAIS ET MOURIR AU POUVOIR https://www.youtube.com/watch?v=0ehDMa8FukQ

  12. Paul Jean-Ernest Ottouba-Kassangoye dit :

    Pour ce qu’il en est de cette double problématique de la pauvreté et de la misère au Congo, je retiens, entre autres hypothèses et approches actionnalistes, ceci, du Président Alphonse Massamba-Débat:
    « Il y a des malheurs qui peuvent s’abattre sur nous sans le vouloir, comme les épidémies et d’autres cataclysmes naturels, mais peut-on en dire autant des guerres civiles par exemple? Celles-ci peuvent-elles s’abattre sur des peuples sans la volonté de ces derniers? (….) à l’heure actuelle, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la paix, la prospérité et le bonheur dépendent presque exclusivement du peuple congolais lui-même. S’il est conscient, il trouvera sur son chemin beaucoup d’amis pour l’y aider ». (…)
    Alphonse Massamba-Débat, Voeux de Nouvel An à la Nation, 31-12-1967, in Pensées et Actions politiques, T2 & T1, Broché. 14-04-2009. Paris.
    Parmi ces amis, il y a, de toute évidence, l’amour inconditionnel et passionné de son pays.

  13. Anonyme dit :

    Ce Gabio est d’une imbécilité sans limite.

  14. I think you have mentioned some very interesting details, thanks for the post.

Laisser un commentaire