Comment passer du non-dit au débat ouvert
Le concept de la mbochisation de la vie politique congolaise est à l’œuvre dans la plupart des écrits qui retracent la vie politique congolaise depuis la fin de la guerre civile congolaise de 1997. Processus politique et/ou sociologique la mbochisation consiste à faire d’une ethnie, l’ethnie Mbochi, l’alpha et l’omega de la vie politique, économique et financière du Congo. Tous les postes de la haute fonction publique et ceux de la fonction publique moyenne voire subalterne, seraient selon les contempteurs de la mbochisation occupés par les ressortissants de l’ethnie mbochi.
L’ethnie mbochi aux contours précis dans la vie politique congolaise est en concurrence avec d’autres ethnies au nord du pays comme les Kouyous dont sont originaires les présidents Marien Ngouabi et Yhombi. Les luttes intra et inter-ethniques entre kouyous et mbochis et la mise à l’écart d’autres ethnies du nord amènent à penser que l’ethnie mbochi est triomphante.
Ce texte n’est pas un texte de tribalisme mais d’analyse politique car le congolais et vili que je suis, instruit par les sciences politiques (par ma formation à Sciences-Po Paris), essaie de comprendre pourquoi il en est ainsi et pourquoi certains estiment que la mbochisation de la vie politique est irréversible et que les mbochis, même après le départ du président Sassou, feront tout pour garder le sommet du pouvoir politique.
Ce phénomène de mbochisation est complexe et facile à analyser. La complexité vient de ce que la théorie du réseau social que j’ai initiée sur congo-liberty.org a montré depuis fort longtemps : même si une ethnie, celle du président, domine la vie politique congolaise, les mbochis ne sont pas tous seuls car intelligemment et tout en gardant le sens du réseau, le président Sassou ouvre l’espace de gouvernance à des vilis, comme Collinet Makosso, à d’autres ethnies du centre et du sud, même si leur représentativité est faible et si leur poids dans la prise de décision politique est négligeable.
Le réseau permet de valider l’unité nationale et le vivre ensemble qui sont les deux motifs de la politique présidentielle de Dénis Sassou-Nguesso. En recherchant la paix, le président inscrit machiavéliquement son action dans un processus de domination qui ne dit pas son nom, car il a gagné la guerre civile de 1997 qui l’opposait au président Lissouba.
Nous sommes là au cœur de la difficulté du pays Congo de faire nation car les opposants à Dénis Sassou-Nguesso ne pensent qu’à une chose : prendre leur revanche au nom de leur ethnie d’appartenance. Le marxisme léninisme qui a soufflé sur le Congo n’a été que politique, idéologique et vide de sens politico-stratégique pour bâtir la nation congolaise.
Le Congo est devenu une terre d’affairistes, ce qui peut être une bonne chose si les affaires participent au développement politique et social des populations, or tel ne semble pas être le cas. La prégnance du réseau social est telle que chaque politique se contente d’abord de préserver ses intérêts économiques et financiers avant de penser nation.
Après la complexité, c’est la facilité de l’analyse de processus de mbochisation qui apparaît pour les opposants qui n’osent rien dire car ils ont peur, préférant les couloirs associatifs, l’entre-soi ethnico-communautariste et les déclarations sibyllines quand ces opposants sont dans les médias français. Les opposants à la mbochisation estiment que tous les postes sont occupés par l’ethnie de Dénis Sassou-Nguesso et que rien n’est laissé aux autres Congolais, même quand ils ont des diplômes. Ils vont jusqu’à s’interroger pourquoi certains postes dans les organisations internationales, dont le Congo est souvent destinataire, restent vides. La réponse ne se fait pas attendre et les anti-mbochis estiment que tant qu’il n’y aura pas de mbochis intellectuellement formés comme dans les autres ethnies, ces postes resteront inoccupés. Nous sommes au cœur du non-dit, des messes basses qui doivent être connues des Congolais.
Pour ma part, j’ai toujours été très clair avec ce concept de mbochisation, les mbochis sont des Congolais, ils ont toute leur place dans la vie politique congolaise, en revanche leur instrumentalisation comme maintien d’un régime politique est inacceptable. Démographiquement les mbochis sont moins nombreux que les autres ethnies, celles de la Bouenza et la Niari. Faut-il pour autant chasser les mbochis du paysage politique congolais ? Et l’ethnie mbochi doit-elle pour autant imposer son imperium politique à toutes les autres populations ? Voilà le débat que j’ouvre et je vous prie de ne pas le considérer uniquement sous l’angle ethno-tribaliste. C’est un débat important, les choses doivent être dites. Nous sommes un certain nombre de Congolais, nés au sud, et dont la majorité des amis sont mbochis et donc du nord, même si tout le nord n’est pas représenté par la tribu mbochi. On ne doit pas séparer les ethnies mais il faut tout faire pour que la répartition des charges politiques et des postes administratifs soit équitable.
La mbochisation n’est pas le problème du Congo même si certains politiques l’utilisent comme instrument atavique. Le véritable problème est la mise en place de gouvernance politique qui tienne compte de l’évolution démographique et sociale du Congo. Le politiste que je suis ouvre un chemin de débat qui doit faire l’objet de remarques et de propositions, ce n’est pas un débat ethno-tribaliste mais bien sociologique pour le vivre ensemble et l’unité du Congo.
Par Lucien PAMBOU
Diffusé le 17 octobre 2022, par www.congo-liberty.org
@Lucien PAMBOU
» L’unité de la patrie se forge sur l’unité sociale » Jean JAURES
Je reproduis ici ma réflexion du week-end dernier qui tombe à point nommé
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Réflexion du week-end
#LE_TRIBALISME_DE_SASSOU
On le sait tous : le tribalisme a toujours été le fil d’Ariane de Sassou depuis son retour sanglant au pouvoir en 1997. Pour mettre en relief ce tribalisme d’un autre âge, on peut s’appuyer sur la composition du dernier gouvernement du Congo• D’après le dernier recensement du Congo de 2007, sur une population totale de 3 976 00 habitants, le département de la Cuvette avec 156 000 habitants s’est taillé la part du lion avec 12 ministres sur 38, alors que cette région ne représente que ( 4,2%) de la population totale. Le département des Plateaux 174 000 habitants (4.7%) – a 10 ministres/38 – Les deux départements réunis ont 22 ministres/38 soit 58 % des ministres du Congo viennent de ces deux départements qui ne représentent que 9 % de la population. A contrario, le département de la Bouenza qui est le plus peuplé avec 300900 habitants selon ce dernier recensement n’a qu’un seul ministre, alors que sa population représente 8,6 % !(Clément MIERASSA)
Moralité : ce sont d’ailleurs les pratiques tribalistes, davantage peut-être que les privations de libertés politiques qui feront imploser le système et conduiront, tôt ou tard le peuple congolais dans la rue. Un scénario d’autant plus plausible qu’on ne peut plus guère compter ni sur les syndicats, corrompus ni sur une opposition non véritablement structurée.
Djess
» L’unité de la patrie se construit au gré des épreuves politiques et sociales et dans la manière de surmonter ensemble celles-ci » Isidore AYA TONGA. Dans le contexte sociopolitique post 2015.
De mon point de vue, il semble que le défi de l’unité de la patrie est sur la bonne voie. C’est pourquoi nous devons ensemble continuer à perturber le tyran et son régime jusqu’à la chute.
Par ailleurs, je vous donne quatre caractéristiques indispensables, nécessaires et presque de la chute d’un tyran par peuple.
1- la dissidence des élites civiles et militaires.
2- la frustration de la population.
3- la mobilisation générale ou populaire.
4 – la crise d’état dans le régime ou la dictature.
Ces quatre caractéristiques venaient remplies dernièrement au Sri Lanka
CEPENDANT CHEZ NOUS IL NOUS MANQUE plus QUE 2 CARACTERISTIQUES. 1-La dissidence des élites et 2- la crise d’état.
A suivre
@DJESS
Je partage votre constat et votre intuition de scénario politique. Le maoïsme, en tant que concept issu de l’expérience socio-politique de Mao Ze Dong et de ses compagnons, nous a appris la distinction opératoire et opérante entre la contradiction principale et les contradictions secondaires. Seule la résolution de la contradiction principale, même par les moyens de la violence du prolétariat et des masses populaires, est susceptible d’aider à résoudre les contradictions secondaires. Tout est affaire de maturité idéologico-politique et de temporalité ou de séquence historique de la lutte.
En la circonstance, la contradiction principale est connue. Elle est définie par l’alliance de domination objective et subjective (« la servitude volontaire ») des capitalistes étrangers (français, italiens, libanais, etc.) et l’oligarchie bureaucratique et militaire au pouvoir d’Etat contre cette « masse hétérogène » de salariés, de non-salariés, et d’agriculteurs des villes et des campagnes. Les uns exploitent quand les autres surveillent, contrôlent et punissent tous ceux qui témoignent des velléités de critique et d’opposition. Même sous la forme de revendications salariales. Le tout, au nom de l’ordre public.
Ce qui en fait un régime de domination par la tyrannie. « Le tyran gouverne conformément à sa volonté et à son intérêt. Chacun dispose de son domaine privé, lui seul dispose du domaine public » (Pauline Brenders). Il en vient même à domestiquer son espace privé en un espace public de manière à étendre sa domination.
Le peu d’épaisseur intellectuelle et idéologique de l’aide droite du PCT s’est traduite par l’inversion de l’ordre et du sens de la lutte des « classes » par la droite militaro-bureaucratique du PCT, amenée par Ambroise Noumazalaye et Justin Lekoundzou. Tous incapables ou peu portés à analyser l’état de la nation en des termes socio-économiques, autres que subjectifs, la majoration de l’ethnie comme seul moyen de la prise et la conservation du pouvoir politique d’Etat. Avec la vengeance supposée comme idée absurde de cohésion et de discrimination socio-ethnique. La fin tragique du M22 y était pour beaucoup.
De sorte que l’ethnie est une question secondaire, sans intérêt. La question majeure est « sociale' », économique, et culturelle. La formation à la raison, à l’esprit du doute créatif.
Le projet fédéral auquel nous adhérons n’en fait pas une question d’Etat. Au contraire. Elle est inscrite dans le projet de développement propre à chaque entité fédérale.
En fin notre frère kongo Lucien Pambou rentre dans le vif du sujet avec un papier bien écrit comme il sait très bien le faire ! Cher Lucien le kouyou est un sous groupe Mbochi à l’époque Oyo était un petit village , tous ces Mbochis partaient à Owando qui abrite l’école des trois présidents et Ngouabi créa le lycée de Makoua autrement fois appeler La Sorbonne du nord pour les jeunes générations qui partaient de Lekana , Gamboma jusqu’à Ouesso , Epena. Okemba Dominique, Gilbert Odongo, Jean Baptiste Ondaye , Ndenguet Jean François ou encore Pierre Moussa , Willifrid Etoka sont des Mbochi kouyou . Les villages Mbochi commence à Gamboma , Allembé Abala , Ongony , Mossaka , aux frontières de la RDC Bolombo, Loukolela Owando jusqu’à Makoua. Cher Lucien j’étais récemment au pays dédouaner une voiture à pointe noire, je me suis rendu compte que les Mbochi occupent 99% des postes les plus importants du pays. S’appelle un état Mbochi dans un faux pays.
@ Samba dia Moupata reprend tes cahiers d’histoires du pays. Le lycée de Makoua dérivait du collège champagnade crée par les frères canadiens en 1955. Le séminaire saint Pie da Makoua date des années 1940. Ce collège devient lycée dans les années 1960 sous Massamba Débat.
Ce lycée a formé des bacheliers venant des Plateaux, des 2 cuvettes actuelles et de la sangha. Les élèves en provenance de la likouala et de Mossaka allaient faire leur lycée à Brazzaville…
Avant 1990 cet établissement était toujours au top 3 des meilleurs lycées du pays en ce qui concernant les % d’admis du coup au Baccalauréat.
CESSEZ LES AMALGAMES…
L’éducation, le savoir, les connaissances et l’intelligence n’ont pas d’appartenance…
Stop au tribalisme inconscient….
Je suis né à Brazzaville, je fais mon lycée à Makoua puis à Pointe Noire et enseigné à Chaminade… Je suis bien placé pour en parler du 2nd au Congo.
Désolé, cher Aya Tonga le promoteur de la république d’Ozala , j’allais dire que c’est Ngouabi qui vient ré dynamiser le lycée de Makoua en mettant des moyens colossaux qui offraient beaucoup de bourses en URSS aux jeunes du nord,Je l’ai toujours dit Ngouabi prônait un grand nord qui devait dominer le sud et Sassou Denis son lieutenant qui a finit par l’installation de l’état Mbochi. Cher Aya Atonga je vais te dire mon admiration pour certains fils éclairés de Makoua comme Le défunt Ikonga, Valence Ossetté qui a sauvé des nombreux kongo pendant les assassinats du Beach , Saturnin Okabé ou encore celui que j’appelle affectueusement Ya Vicky l’archevêque Victor Abagna . Contrairement à Firmin Ayassa un Makoua déshonorant qui finit à prostituer pour l’argent
Merci cher Samba dia Moupata
on apprend tous les jours merci pour le subtil aprofondissement entre le sous groupe makoua et le groupe central mbochi
@ Samba dia Moupata, désolé on ne se comprend pas… Cependant, je vous le répète et pour une dernière fois que » la raison, l’intelligence, le savoir, la connaissance, la liberté, la dignité, la conscience, la résilience, l’empathie, la morale, la citoyenneté, l’intérêt général, etc ne sont pas par appartenance ; c’est individuel comme la responsabilité sociale, juridique et ou pénale « .
Dans ma famille, il y a des idiots, des pourris et vendus, comme il y a des femmes et hommes de valeurs du soldats aux officiers supérieurs, du fonctionnaires aux hauts fonctionnaires, des prof d’écoles aux profs d’université, bref dans toutes les couches sociales confondues….
Elevons la raison au dessus des émotions et d’appartenance… et devenons des citoyens libres épris de droits et devoirs de combattre l’injustice, l’oppression et la barbarie du Nord comme du Sud…
Personne n’a le monopole de savoir vivre ou de savoir être….
CORRECTION…
Avant 1990 cet établissement était toujours au top 3 des meilleurs lycées du pays en ce qui concernant les % d’admis du coup au Baccalauréat.
» au top 3 des meilleurs lycées du pays en ce qui concernaient les % … »
Enfin, je ne voudrais pas devenir l’exemple d’un nord anti-sassou mais le processus de la citoyenneté nationale sans appartenance ni amalgame….
QUANT A LA PROMOTION de la fameuse de la république d’Ozala…. vous êtes vraiment stupide…. Cette république n’était qu’une contre-réaction au fameux » ETAT SUD CONGO » DE RPP ET BOUKADIA EN 2015. Au moment où ma vie était en danger pour avoir contester le régime de Brazzaville et voila ces individus lançaient des boules puantes à des congolais au service de l’intérêt général…
Samba dia Moupata, je suis convaincu que vous ne feriez même pas 1% de ce j’ai fais contre ce régime sois disant….si et seulement si vous étiez dans la situation géopolitique que moi.
Voici pour vous le top 7 de mes cousins germains et cousines germaines coté maternel (sur 9 enfants ou frère et sœurs de ma mère) en fonction des tribus: 1- makoua, 2- mondzombo ( likouala), 3- bembés, 4- vilis, 5- laris, 6- bangangoulou, 7- mbochis, etc….
Au pays, je suis partout dans nord au sud dans toutes administrations de l’état, etc dans la diaspora…
MESUREZ VOS REFLEXIONS…
Cher compatriote et doyen lucien Pambou, j’avais raison lors de notre unique rencontre de te proposer un face à face pour évoquer nos contradictions majeures de nos analyses. Je dénonce avec force cette stigmatisation qu’adorent certains congolais avec des néologismes tels mbochisation ou nibolek qui n’ont eu que pour conséquences des actes macabres et de destructions en tout genre. Je me bats avec nombreux autres pour le Droit à la différence culturelle et à la tolérance politique et démocratique. Arrêtons avec la confusion sur les ethnies le seul carburant qui justifie la manipulation des tribus ! L’ethnie mbochi à 3 composantes principales que sont: les tribus mbochi, kouyou et makoua. Alors, d’où vient la preuve que les kouyou et les makoua sont des ethnies qui seraient en antagonisme avec l’ethnie mbochi dont ils sont une composante? les tribus ont en général un caractère homogène, mais seules les filiations en déterminent l’appartenance patriarcale ou matriarcale à des clans( mariage, décès, naissance, succession, divorce).
Le problème principal dont est victime la République du Congo Brazzaville, c’est l’infusion idéologique du Marxisme-Léninisme et ses dérivés depuis le 15 août 1963 sur la base de l’héritage colonial jamais éradiqué ,voilà ce que nous font subir les sbires de cette idéologie mortifère de génération en génération!
Le fédéralisme est la seule solution pour sauver ce qui reste de ce pays supplicié dont la population ignore l’essentiel de ses fondamentaux. Dans un exercice démocratique libéral pur, le Pct n’a aucune chance de victoire électorale même dans le grand nord, je suis prêt à donner ma main à couper pour le prouver, il suffira de mettre fin au régime présidentiel au suffrage universel direct et nous observerons le changement de paradigme se faire sans difficulté. Qui dans la cuvette centrale dans sa composante hétéroclite osera reconduire le clan d’Oyo pour élire un de celui-ci pour gouverner la fédération de la cuvette centrale alors que ce clan géographique est minoritaire? Personne en tout cas parce que la saturation a atteint les limites du supportable les gens ne sont pas idiots à ce point!
Pour mettre fin à ces débats dérivants, il faut juste virer le système pct et éradiquer l’idéologie Marxiste-Léniniste sur une période équivalent aux générations 60-80 et 80-2000 et nous verrons le commencement d’un mieux collectif.
Tribalisme( définition Larousse) organisation sociale d’une tribu
Ce n’est un secret pour personne , sauf à pambouiser un débat dont la généalogie s’explique par le tribalisme ontologique de SASSOU .
SASSOU posséde une préconception ontologique de la gouvernance tribale de la » res publica » au point de l’expoliter « ad nauseaum « …
C’est le drame congolais dont notre @PAMBOU national fait mielleusement son mantra .En effet ,cette attitude barbare du type HOBBESIEN contrarie l’idéal démocratique d’un pays en quête de son développement ,depuis la sortie de sa caverne .
Si en 2022, le congo continue à maugréer contre ses instincts grégaires ,c’est que la voie de la prospérité nous semble totalement inaccessible .
D’où la volonté fédéraliste de déconstruire cette moraline mbochienne afin de rassembler le pays sur un projet fédérateur d’inspiration purement économique .
Ainsi ,j’invite les congolais à saisir le kairos et nous résoudrons par la sapience congolaise toutes les problématiques non résolues pour cause d’un primitivisme ethnique ….Et la misére congolaise est le postulat de cette sinistrose tribale érigée en mode de dictature socio -économique .
Toutefois ,ne versons pas dans une sorte de schizophrénie politique .La tribalisation politique est là pour nous rappeler cet arriérisme mental qui caractérise SASSOU et cie ….
En espérant que notre @gr pambou soit plus protédeutique qu’évasif sur la réponse à son questionnement politique .Car poser cette question ,c’est déjà douter de sa vérité .
EXPLICATION /
La préconception ontologie , c’est l’idée qu’au départ SASSOU dispose à priori des réflexes tribalistes qui existent en lui indépendamment de tout exercice du pouvoir politique. Une sorte de faculté innée qui structure sa pensée politique …
Le pour soi (conscience ) SASSOUISTE est a – patriote . Car nul ne peut en comprendre le contenu .A moins que de convoquer la psychanalyse libidinale de FREUD …On pense à la libido dominandi overdosée .
Une chose dont les congolais doivent être sûrs , c’est que le fédéralisme déconstruit le tribalisme par le moyen de sa nature économique ; source de richesses partagées entre tous les territoires composants le Congo fédéral…
Plus limpide que çà , ce serait difficile d’en trouver sur le marché intellectuel… . À moins que de se fier au monde de la doxa c’est à dire le monde de la tromperie..
Je ne parlerais pas de fédéralisme comme cause de soi , mais il y ressemble ,tant il met en mouvement économique toutes ces régions congolaises endormies par l’effet des discours lénifiants et donc nihilistes dans l’expérience concrète que vivent les congolais…
La mbochisation est l’une des manifestations indignes de la limite de l’intelligence butée de Sassou et cie .
L’intelligence pure est celle qui transcende les passions tristes des congolais .qui se déploie à travers tout le Congo pour atteindre son objectif qui est celui de la construction d’une nation eudémoniste …
Lire ,, ,à moins de se fier .( Erreur digitale sur tablette).