TÉLÉCHARGER L’INTEGRALITE DU DOCUMENT SUR LA FÉDÉRATION DU CONGO
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SASSOU DÉGAGE D’ABORD PUIS LA FÉDÉRATION DU CONGO BRAZZAVILLE…
Merci a David londi pour ce travail patient et exhaustif sur la fédération du Congo au sein de laquelle l assemblée fédérale joue et jouera un rôle fondamental.
Attendons la rentrée et la parution du travail terminal pour en discuter de façon argumentée et constructive ce qui nous changera des insultes des invvectives inutiles.
Londi nous donne la possibilité intellectuelle de nous servir utilement de nos neurones et sortons de cette apathie congolaise au sein de laquelle les cris les noms d oiseaux critères d incompétence remplacent trop souvent le débat citoyen contradictoire et competent
@Lucien, effectivement, nous nous abîmons dans des analyses et comportements qui ne nous mènent nulle part sinon dans la haine des uns et des autres alors que le peuple attend des solutions, situation qui doit réjouir le dictateur.
J’aimerais, avant tout, donner des précisions sur le document publié par notre administrateur du site qui s’investit tant dans la lutte et ne compte pas ses heures : il faut télécharger le .pdf pour avoir une meilleure résolution du texte et le travail sur les processus d’installation du fédéralisme, de l’organisation et d’estimation du budget fédéral et de la dette.
Nous dissertons sur les décisions d’un état que nous savons tous être en rupture avec les droits fondamentaux de l’humain, certains d’entre nous vont jusqu’à demander la démission de certains ministres alors que ceux-ci agissent dans un référentiel, un cadre qui n’émane pas de la volonté du peuple et qui ne souffre d’aucune excuse ou tolérance.
Nous avons tous les diagnostics, l’heure est donc venue d’agir en réfléchissant à des stratégies de sortie de cette dictature durablement pour éviter de retomber dans les lendemains d’après conférence nationale qui continuent à nous affliger des blessures profondes dont ce pays aura du mal à se relever.
Nous avons les preuves de complicité de la classe politique congolaise ; nous connaissons les détails des actes criminels sur les plans humain et financier; nous connaissons les faits de corruption sur les plans national et international (Paradise et Panama papers) ; des reportages des journalistes comme Florence Môrice, de l’Opinion internationale et d’autres nous racontent dans les menus détails le drame que traverse ce pays depuis des décennies. Nous savons tout.
Malgré tout cela nous continuons à raisonner, à nous comporter comme si nous faisions face à un régime avec des institutions démocratiques alors que celles-ci ne sont des points décentralisés de l’exercice de la dictature, emprisonnés que nous sommes dans le schéma de pensée hérité de la colonisation sans nous poser fondamentalement la question de changer de paradigme. Comme l’on dit, en anglais, « actions speak louder than voice », agissons et soyons force de propositions pour passer de la rhétorique à l’action.
@ Cher frère Londi,
Ce n’est toujours pas mauvais de mettre à la disposition des autres ce que l’on pense et ce que l’on croit être utile à la résolution d’un certains nombre de choses qui plombent le mieux vivre ensemble car il s’agit de cela aujourd’hui dans notre Congo à la tête se trouve Sassou et son clan.
Nous sommes dans un espace de 342.000 Km2 avec une population totale de 3.679.200 habitants en 2012 si mes souvenirs sont exacts que nous pouvons arrondir à 4.000.000 habitants aujourd’hui. C’est cet espace que vous estimez pouvoir créer une fédération.Le rêve est permis mais il y a des réalités sociologiques sur lesquels vous vous asseyez sans revisiter l’histoire du Congo.
Pourquoi voulez vous que ce mini espace qu’est le Congo devienne une fédération? Est ce parce que nous ne parvenons pas à nous défaire du pouvoir clanique de sassou que nous sommes obligés de chercher d’autres solutions entre autre celle de penser à une fédération? Pour moi ce n’est qu’une fuite en avant qui n’apporte aucune solution au mieux vivre entre Congolais.
Je suis même surpris que vous ayez choisi Gamboma comme siège du gouvernement de la fédération au seul motif que géographiquement c’est le centre de la fédération. Trop simpliste comme argument, Gamboma devenant un simple district dans votre document ne peut être le siège d’une fédération ne ce serait que par parallélisme des formes administratifs. Et puis qui vous dit que Gamboma est géographiquement situé au centre du Congo. Pourquoi pas Ngo ou Inkouélé?
Bon le texte est mis à notre disposition, attendons de voir comment il sera commenté. En ce qui me concerne et en toute sincérité, je ne suis pas preneur et ce, pour une raison simple. Je ne suis pas fédéraliste parce que j’estime que le Congo n’est pas à diviser parce qu’il y a un emmerdeur au nom de sassou et son clan qui estiment que le Congo leur appartient et qu’il faille émietter cet petit espace en le regroupant entre clans qu’on appelle états fédérés.
Cher Oyessi
je me permets de prendre ma petite place dans ce débat naissant à propos de la féderation CONGO
Vos remarques indispensables et utiles doivent etre versées au débat qui j espere va garder de la tenue et de la hauteur
A vous lire je pense qu il en sera ainsi pour la suite et pour la reconstruction des modes de pensées au congo dans les domaines politiques economiques financiers et sociaux
Nous devons etre capables de mettre nos competences acquises à l ‘extérieur au service de la gouvernance d un BIEN COLLECTIF: LE CONGO
la democratie coute cher.
monsieur loundi felicitation pour avoir ramene notre frere lucien pambou vers une vision plus democratique que la secession qu il prevoyait.
Cher frère Oyessi,
je reçois ton argument qui est tout-à-fait justifié et compréhensible après tout, c’est un débat et celui-ci doit se dérouler en toute sérénité et dans le respect des uns et des autres.
« Nous sommes dans un espace de 342.000 Km2 avec une population totale de 3.679.200 habitants en 2012 si mes souvenirs sont exacts que nous pouvons arrondir à 4.000.000 habitants aujourd’hui »
J’ai abordé l’argument de l’espace trop restreint pour créer une fédération dans mon analyse des risques et j’y ai apporté des réponses. L’efficacité économique et sociale d’un Etat n’est pas proportionnelle à sa taille ou superficie mais à sa capacité de gestion et de bonne gouvernance (Islande, Bahamas, Luxembourg, etc.). Certains états de la fédération d’Ethiopie ont moins de 190.000 habitants, ceci ne les empêchent pas de s’inscrire dans une fédération comme entité de production à part entière. C’est la qualité des institutions qui forme un Etat stable politiquement et socialement. Le fédéralisme l’apporte.
« Le rêve est permis mais il y a des réalités sociologiques sur lesquels vous vous asseyez sans revisiter l’histoire du Congo »
L’Histoire du Congo, depuis 1958, est émaillée de conflits sanglants dont je fais l’historique dans toute la première partie du livre blanc sur le fédéralisme sur environ une centaine de pages. L’élément déterminant ou déclencheur de ces conflits a toujours été, d’une façon permanente, l’instrumentalisation du tribalisme par des hommes politiques sans foi ni loi qui ont plongé le pays dans des drames innommables. Ce comportement est constitutif de l’Histoire du pays jusque dans son organisation géopolitique d’une ville comme Brazzaville : les Bacongos à Bacongo, Makélékélé, etc.; les Niboleks à Diata ; les éthnies originaires de la partie septentrionale du pays, à Ouenzé et Talangaï, etc. Une ville comme Brazzaville vit dans une division éthnique de fait. Ne pas le reconnaître revient à faire preuve d’objectivité. Le vote, en général, suit la même configuration et la même répartition géographique. C’est une réalité depuis que le Congo existe. Dans l’un de mes articles, j’avais publié la carte électorale de Brazzaville lors des élections de 1992 qui montrait clairement ce phénomène de vote éthnique. Le fédéralisme, à tous les niveaux de la fédération, privilégie la collégialité dans toutes les décisions.
« Est ce parce que nous ne parvenons pas à nous défaire du pouvoir clanique de sassou que nous sommes obligés de chercher d’autres solutions entre autre celle de penser à une fédération? Pour moi ce n’est qu’une fuite en avant qui n’apporte aucune solution au mieux vivre entre Congolais »
Non, cher frère Oyessi, toute stratégie politique qui comporte le suffrage universel direct, au Congo, est vouée à l’échec parce que, comme démontré dans le précédent paragraphe, le vote au Congo est éthnocentré et cela dure depuis Youlou, Opangault et Tchikaya. Les électeurs ont toujours voté pour le candidat de l’éthnie en lieu et place d’une idéologie autre que le tribalisme. Pour mobiliser le vote de Youlou pour les électeurs qui ne savaient pas lire, les gens se déterminaient sur un symbole : le crocodile. Voter « crocodile » revenait à voter Youlou et le « Coq » mobilisait l’électeur pour Opangault. C’est donc un problème vieux de 60 ans. Le fait d’avoir exclu la prise en compte la dimension « Ethnie » dans l’espace politique congolais a laissé place à des discours haineux parce que l’éthnie constitue, en réalité, une base d’électeurs pour le politicien véreux. Banaliser cette dimension « Ethnie », c’est apprendre à connaître l’autre en élagant des discours les scories du tribalisme pour un vivre-ensemble dans la diversité et la paix. Le fait culturel est déterminant dans la construction des consciences, vouloir l’occulter, c’est ouvrir la voie à la frustation avec des sentiments d’injustice. Le Congo a occulté cette réalité alors qu’elle a imprégné tout le comportement politique pendant 60 ans. L’une des causes de l’échec de Massamba Débat, c’est le manque de base sociale important. Il le disait souvent. Donc le vote éthnique est une réalité et les partis politiques ne s’y trompent pas. Les candidats, issus des éthnies minoritaires, ne croient pas au suffrage universel direct, parce qu’ils savent qu’ils n’arriveront jamais au pouvoir par cette voie (Noumazalaye). Parmi les présidents que ce pays a connus : 3 civils du sud (majoritaire) et 3 militaires du nord (minoritaires démographiquement). Frère, ceci est réalité vielle de 60 ans.
« Je suis même surpris que vous ayez choisi Gamboma comme siège du gouvernement de la fédération au seul motif que géographiquement c’est le centre de la fédération. Trop simpliste comme argument, Gamboma devenant un simple district dans votre document ne peut être le siège d’une fédération ne ce serait que par parallélisme des formes administratifs »
Ceci est un élément qui fait partie du débat et qui peut ^tre rejeté par les uns et les autres. Mon idée est de provoquer un choc salvateur en ne gardant pas Brazzaville comme capitale, situation que cette ville occupe par la seule volonté de Youlou en transférant la capitale de Pointe-Noire à Brazzaville. Une ville ne doit pas être un point de fixation, elle peut changer de statut ou même en construire une autre comme Brazilia, au Brésil. Ce qui est important ce sont les institutions.
Le fédéralisme, c’est reconnaître la place de chacun quelle que soit son origine, sa religion et sa race dans un espace où il peut vivre son « Etre » pleinement. Le livre blanc apportera plus de détails sur ce point. C’est en Octobre !
Merci, frère Oyessi !
bonjour cher David Londi, C’est avec beaucoup d’attention que j’ai pris connaissance de votre proposition auquel j’adhère à l’exception suivante :
1- l’état Fédéré « Royaume Loango » sera composé des régions Kouilou et Niari remplacer. Le Royaume Loango est une monarchie fondée au 13° siècle et est composé de 7 provinces http://www.royaumeloango.org/
La Lekoumou n’a jamais fait partie du Royaume Loango.
Bien que Prince sacral du Royaume Loango, J’ai toujours milité pour le fédéralisme au Congo, seul système politique juste et qui permettra au Congo actuel, qui n’est pas une nation, mais un agglomérat d’ethnies mis ensemble par le colons pour ses propres intérêts, de continuer à exister.
Moë Fouti-Loemba François,
Prince Sacral du Royaume Loango
la politique pour moi se fait autour de l economei ce sont les projets economiques qui permettront des rentrees fiscales qui permettront de financer les institutions surtout dans les regions..
Ce qui pose problème ici, c’est ce découpage politique et administratif qui ne correspond en rien aux réalités sociopolitiques à repenser dans le cadre de cette république fédérale.
La réalité est que la région actuelle de la cuvette par exemple sera certainement divisé en 2 ou 3 entités-fédérés, la sangha en deux, la likouala pareille, c’est ça la vraie réalité culturelle. Je ne sais pas pour le pool entre tekes et laris-kongo, etc.
Le découpage ne pourrait être efficace qu’après le recensement général de la population avec introduction des données bio culturelles et répartition géographique – cartographie – faits historiques – réalités sociopolitiques – etc et puis la commission nationale de ce découpage – rédaction des nouvelles institutions intégrant les résultats du terrain (recensement) et enfin le référendum – élection – …
Monsieur David Londi, je te conseille de contacter Alexis Richard Miayoukou et C. Biango, nous avions autre version de mode d’accessibilité au pouvoir politique sur différentes echelles locales, regionales et féderales… Le débat est lancé.
Je suis dans la synthèse de vos travaux, de Miayoukou et d’autres esprits fédéralistes.
APRES SASSOU, NOUS ATTENDONS LES ETATS GÉNÉRAUX DU FÉDÉRALISME A VENIR –
Merci
A KIKADIDI LEO
CHER COMPATRIOTE
A 13H12 DANS UN POST EN REPONSE A DAVID LONDI VOUS REMERCIEZ CELUI CI DE M AVOIR RAMENE A L UNITE DU CONGO CAR VOUS ESTIMEZ QUE JE PRONE LA SECESSION
CEUX QUI ME CONNAISSENT ET QUI ME LISENT SUR CE SITE SAVENT TRES BIEN QUE JE SUIS LE TENANT DE LA THEORIE DU RESEAU
.LE RESEAU NE SEPARE PAS IL EXPLIQUE DES SITUATIONS PÖLITIQUES IMPLICITES ET EXPLICITES DU CONGO DANS SA DIVERSITE ET DANS SES TURPITUDES CLANICO TRIBAUX
VOUS DEVEZ SUREMENT ME CONFONDRE AVEC D AUTRES SUR CE SITE CONGO LIBERTY DONT LE PATRONYME COMMENCE PAR P
RELISEZ MES POSTS. JE SUIS POUR L UNION DES CONGOLAIS QUEL QUE SOIENT LES PROBLEMES MEME SI JE SUIS TRES CRITIQUE DANS L ANALYSE ET SANS LANGUE DE BOIS CE QUI NE ME VAUT PAS TOUJOURS QUE DES AMIS
BONNE LECTURE CETTE FOIS CI MR KIKADIDI
Ce fédéralisme que tout le monde semble applaudir ne pourra se faire que si le peuple est d’accord on devra au préalable le consulter ce fédéralisme ne doit pas être imposé mais voulu et accepté par le peuple
au vu des circonstances le bien fondé du vivre ensemble se pose
Le septentrion a pris en otage les régions du Sud cela ne doit pas Ëtre sans conséquence une consultation du peuple s’impose
On lui a offert le Congo sur un plateau d’argent il n’en reste plus que des miettes et un pays détruit
Comment Londelas kayes, Kimongo et Louvouakou qui sont situés de part de d’autre de Dolisie (capitale de l’Etat du sud centre peuvent faire partie de l’état du sud-maritime ? Sur la carte, cela est difficile à établir. A revoir SVP. Pour le reste, rien de spécial à dire.
@ David Londi
Proposition à considérer sérieusement :
– Etat du Sud-Maritime (Pointe-Noire, Kouilou) :
capitale: Pointe-Noire
Districts et Communes inchangés.
– Etat du Sud-Niari ou Sud-forestier (Niari, Bouenza, Lékoumou) :
capitale: Dolisie
Districts et Communes inchangés.
– Etat du Sud-Centre (Pool, Plateaux) :
Capitale Kinkala ou Djambala (à déterminer par referendum)
Districts et communes inchangés.
Pour le reste, je suis totalement d’accord avec vous.
Vous remarquerez qu’avec ma proposition, sur la carte, les étendues, le tracé des délimitations ne posent aucun problème.
Bien à vous !
Si Pointe Noire est la capitale du Kouilou Dolisie capitale du Niari je ne vois absolument pas pourquoi Brazzaville ne serait pas la capitale du Pool dire le contraire est de la pure hypocrisie et continuer faire la part belle au septentrion pour une unité de merde cauchemardesque et regrettable l
Brazzaville est dans le Pool et Brazzaville est la capitale du Pool
Merci
Les richesses de chaque région seront administrées par les originaires des régions concernées celles qui n’ont rien eh bien tant pis pour elles !
@Tous,
je suis satisfait de la tenue de ce débat qui se déroule dans un climat apaisé et surtout fait surgir des solutions. Je puis vous assurer que toutes les propositions seront considérées sérieusement et intégrées dans le projet de l’installation du fédéralisme. Le point le plus important, c’est l’adhésion au concept.
Nous devons montrer un front uni qui doit placer l’intérêt du pays au centre de nos réflexions. Nous sommes à la croisée du chemin après une longue période de l’Etat-nation qui nous laisse un pays ensanglanté, dépouillé de ses richesse, gangrené par le tribalisme et la corruption. Le temps du débat ne fait que commencer et il va s’enrichir progressivement de l’apport des uns et des autres après avoir considéré leur faisabilité économique. Nous devons avoir conscience que chaque Etat doit développer des projets viables de construction d’une université, hôpital, fermes agricoles, développement de nouvelles technologies, etc.
Ces services publics ont un coût de construction et de fonctionnement. Tous les citoyens doivent avoir accès à des services publics de qualité. Morceler des Etats, c’est compromettre économiquement la viabilité de la fédération parce que l’on aura dérogé au principe de l’égalité inscrit dans la constitution fédérale. L’autonomie implique des droits et des responsabilités. Il faut en être conscient dans l’organisation que nous voulons mettre en place. L’idée fédérale ne doit pas seulement être guidée par des considérations éthnolinguistiques mais aussi par la faisabilité du projet économique. Le point essentiel, c’est le respect de toutes les composantes éthniques, toutes les nations du pays. La loi fédérale garantit ce principe.
Toutes les décisions seront validées par le peuple par un référendum. Rien ne sera entrepris contre la volonté du peuple.
désolé des erreurs et de quelques fautes d’orthographe. J’ai écrit trop vite !
C’est encore une campagne de diversion.
Garder vos propositions au chaud.
Rétablissons d’abord l’Etat de droit.
Vous voulez mettre tous ses morts, toutes ses humiliations dans le compte de pertes et profits.
Vous n’êtes pas sérieux.
Monsieur Londi,merci de poser le fédéralisme,il était temps que nos neurones se mettent en marche.
Réfléchissons sur la bonne place que doit occuper les deux royaumes frères de Loango et Téké dans le fédéralisme.Car dans le régime actuel,ils sont chosifiés et transformés en ridicule !!!
Vous savez,mieux,le royaume Loango pourra poser sur la table des documents qui prouvent son caractère juridique spécial depuis 1882,trois ans avant le partage de l’Afrique à Berlin.
Sur le plan citoyen,je proposerais la mise en place dans chaque entité d’un comité de suivi de la gouvernance participative sur la gestion des richesses créees dans chaque lieu ainsi que des pourcentages de répartition.Ce système citoyen permettrait de renforcer le caractère transparent de la gestion.Le moment venu les détails vous parviendront en privé comme contribution.
DJEMBO TATY
C’est encore une campagne de diversion.
Garder vos propositions au chaud.
Rétablissons d’abord l’Etat de droit.
Vous voulez mettre tous ses morts, toutes ses humiliations dans le compte de pertes et profits.
Vous n’êtes pas sérieux.
@Matondo,
vous n’avez pas le monopole de la lutte. Proposez et l’on vous suivra. Si vous ne proposez rien, ne jugez pas celles et ceux qui travaillent sur la planification des actions à lancer au lendemain de la désintégration de la dictature. J’ai proposé un plan d’actions pour chasser le tyran du pouvoir, sur ce site. M’avez-vous challengé ?
Quel regard jetez-vous aux lendemains de la conférence nationale ? Pourquoi s’est-elle terminée en eau de boudin ? Impréparation ? manque de planification ? L’improvisation ne peut suffire à construire une paix durable.
Une planification d’actions avant, pendant et après un événement de l’importance de la chute d’une dictature est incontournable. Avez-vous réellement lu mon article ? J’en doute parce que j’aborde le facteur de risques relatif au timing. Relisez-moi et revenez me critiquer, je l’accepte et nous pourrons débattre tranquillement.
Quelques références de ma contribution à la lutte :
http://congo-liberty.com/?p=18396
http://congo-liberty.com/?p=18498
http://congo-liberty.com/?p=19874
https://www.powtoon.com/online-presentation/dTrfeBkmghp/federalismev6/?mode=movie#/
https://theworldnews.net/cg-news/le-systeme-educatif-heritage-empoisonne-de-la-societe-par-david-londi
http://congo-liberty.com/?p=18498
Bonne lecture !
C’est au peuple souverain de décider de son avenir, de quel droit imposerez vous une fédération sans référendum ?
Vous ne pouvez pas faire cohabiter un tigre et une chèvre, d’un côté un peuple Kongo qui n’a vécu que dans la démocratie, et de l’autre un peuple barbare vivant sans lois ni limites, résolvant tous ses problèmes par la violence .
Svp bien cogitez avant toutes propositions, voir tous les paramètres afin d’éviter un nouveau désastre
VOUS ALLEZ FEDERER VOS CHÈVRES.
Ça devient une obsession quasi-messianique cette histoire de fédéralisme, au point d’imaginer des coupages territoriaux sans aucune base historique.
C’est peut-être l’expression d’un séjour prolongé à l’étranger ayant pour conséquence la perte de repères, au point de ne plus faire la distinction entre rêves et réalité sociologique du Congo.
On ne peut pas répondre à un problème structurel par des solutions techniques inappropriées ou inadaptées aux réalités sociologiques d’un pays.
Le problème du Congo est avant tout celui de l’émergence de sentiment d’une communauté de destin extra-ethnique, partageant des valeurs définies de façon consensuelle, et susceptibles de promouvoir le progrès économique e et socio-cultuel.
De ce fait, il est indispensable de combattre des esprits rétrogrades qui entravent le vivre ensemble extra-ethnique et qui se traduisent par :
– Le sentiment de représenter un peuple élu ou un génome à sauvegarder par des mécanismes de repli identitaires prenant la forme de fédération de régions en version soft ou de tentatives de reconstitution d’un empire mythique kongo en version hard
– La volonté d’ériger les valeurs ethniques barbares comme la ruse, le fétichisme, le culte du sacrifice humain, le vol et la violence en mode de gouvernance étatique, au point constituer un système de gestion du pouvoir autour d’un axe central mbochi
La libération du Congo doit passer par le bannissement de ces deux tares et par l’appropriation des valeurs de respect de la vie humaine, de la capacité de projection d’un destin national dans un cadre supra-ethnique dans la prise de décision nationale, tout en reconnaissant des spécificité culturelles dans la sphère privée ou associative.
Je constate que les contradictions principales tournent autour de la composition des Etats. La proposition d’Uppercut me semble raisonnable et tenir la route pour l’organisation des Etats du centre et du sud. Isidore a fait des suggestions pour le septentrion qu’il faut aussi prendre en considération (je vais me rapprocher des références qu’il donne pour continuer à travailler sur ce point). Personne ne doit être lésée dans ce combat pour le fédéralisme.
Ne reproduisons pas les frustrations d’hier parce qu’aucun pays au monde n’a réussi à effacer tous les groupes éthniques qui le composent en s’asseyant dessus, même pas la France, le principal tenant d’un Etat jacobin fort puisque les Corses, les Basques, les Catalans, les Bretons, etc. continuent à revendiquer une certaine autonomie. Faire partie d’un ensemble commun ne peut pas signifier gommer des cultures multicentenaires mais, plutôt, chercher à les intégrer dans un espace commun qui respecte leurs spécificités, la fédération. Tout ceci est garanti par la Constitution.
Comme l’écrit notre compatriote Daniel Nkouta :
« Alors que l’Etat-Nation est un phénomène historique né dans l’Europe occidentale du XVè siècle, au terme d’une période d’incubation de trois siècles, l’Etat africain actuel, réalité de la puissance coloniale, est une greffe forcée réalisée sans respect ni de la logique culturelle ni de la géographie, et qui ne provient nullement d’une évolution de la société négro-africaine. Cette société sans âme est une entité sans continuité historique entre les formes d’organisation précoloniales et la forme introduite par la colonisation ».
C’est à cela que nous devons rémédier en replaçant chaque congolais dans sa continuité historique comme le font les asiatiques parce qu’un pays sans racine est comme un bateau ivre que le premier pirate peut arraisonner à son profit.
Chaque nation doit apporter sa richesse au pot commun pour enrichir le pays de toutes les composantes culturelles qui le constituent. Encore , une fois, fédérer, c’est réunir. Nous ne devons pas avoir peur de ce concept.
Nous devons expliquer à tous nos compatriotes qu’instaurer le fédéralisme c’est gouverner au plus près de leurs préoccupations, de leurs attentes et de leurs aspirations (hôpitaux, écoles, etc.). Au plus près, cela veut dire qu’ils auront le contrôle sur toutes les décisions et qu’il n’y aura plus de petits barons locaux parce que tous les mandats exécutifs auront une durée de vie d’1 an non renouvelable mais la collégialité. Le militant fédéraliste ne peut aspirer à une carrière politique parce qu’aucun mandat ne lui permettra de l’exercer ad vitam aeternam. Dans ce contexte la durée d’un mandat la plus longue est de 5 ans non renouvelables (organes législatifs).
Je fais frapper mon post par ma fille ,car je reste éloigné de tout écran lumineux ,conformément aux prescriptions médicales et à la volonté tatillonne de ma femme ,au risque de payer un lourd tribut en transgressant ce pacte médico.conjugal.et me voir priver du trou du septième ciel..
Oui ,je suis comme un lion ,en cage enchainé , qui brûle d’envie de tout casser ,comme dirait Pogba ,tant le sujet sur le fédéralisme est mon dada existentiel .
Je salue tout le monde ,plus particulièrement @Bulukutu dont le post sur la défense des élites du pool à propos de Ntumi ,est panthéonisant ….
A ,nous revoir ,après une contre visite médicale fin août …
Anonyme21 ,David Londi ,Je vous transmets mon énergie amicale et fraternelle..
Je suis rentré de la Réunion ,et je me repose à Maastricht ,en Hollande .
C’était ma fille ,au clavier …….
Merci,…
Chaque région doit pouvoir exploiter son potentiel humain, économique et culturel sans être corsetée par les lois d’un état jacobin qui n’a jamais impulsé un développement harmonieux de tous les citoyens de ce pays. Les dotations de l’Etat fédéral doivent accompagner chacune de ces régions pour garantir l’égalité aux services publics de tous les citoyens de la fédération.
L’Etat jacobin surexploite certaines régions et sous-exploite d’autres sans aucun sens d’équité et d’équilibre dans l’espace commun. Ainsi les ressources n’ont pas leur vraie valorisation parce que cet état laisse sur le carreau toutes celles et tous ceux qui ne sont pas de l’éthnie ou du clan des dirigeants. De dérives en dérives, cet état jacobin a provoqué des pogroms pour la conquête et la conservation du pouvoir, il a pondu des constitutions avec des articles criminogènes (articles 10 et 96) pour s’affranchir des crimes contre l’humanité commis et généralisé la corruption pour le maintien au pouvoir.
Tout ceci n’aurait pas été possible si tous ces hommes ne se battaient pas pour un siège aux attributs monarchiques (un siège pour n prétendants dont la principale idéologie est le tribalisme), le président de la République du Congo. Celles et ceux qui ne pouvaient pas arriver au pouvoir par le suffrage universel direct parce que démographiquement minoritaire ont tout inventé, du marxisme-léninisme d’opérette supprimant ce mode d’accès au pouvoir, à la force militaire pour occuper illégalement le pouvoir.
Sortir de l’état jacobin, c’est supprimer les causes des crimes politiques, des luttes sanglantes par milices interposées, la corruption et de l’appauvrissement inexorable du pays par la suppression des avantages monarchiques du président). Toutes les études (publications de l’université de Sherbrooke présentées par Perspectives Monde) montrent que ce pays a subi un prélèvement d’au-moins 750.000 hommes, femmes et enfants et qu’il aurait une population d’environ 6 millions d’habitants, en 2018. Pour cela, il suffit de faire une projection des différentes courbes présentées par le magazine Perspectives Monde.
Le fédéralisme avec des instances exécutives collégiales dépasse les méfaits de l’Etat jacobin pour ramener le pouvoir au plus près du peuple. Après 60 ans, l’état-nation ne peut être une perspective d’avenir après un retour d’expérience de 60 ans.
Tous les grands pays des Etats-Unis à l’Ethiopie en passant par l’Allemagne, le Canada, la Suisse, le Nigeria, la Belgique, etc. ont eu à introduire une dose de fédéralisme ou fédéralisme intégral dans leurs constitutions respectives pour dépasser les problèmes d’hétérogénéité économique ou/et éthnique.
Aux prochaines élections au Tchad le fédéralisme sera au centre de la campagne électorale (https://afrique.latribune.fr/politique/gouvernance/2016-10-27/tchad-deby-joue-la-carte-du-federalisme.html). Au Cameroun, les anglophones replacent ce sujet au centre et au Gabon des militants fédéralistes (Fédéralitude avec José Mene Berre) travaillent d’arrache-pied pour l’introduire dans le débat politique gabonais. Les Congolais doivent s’intégrer dans cette dynamique parce que l’Etat-nation, imposé par la France, ne doit pas être l’avenir des Congolais. Le peuple, par référendum doit faire un choix, l’avant-garde fédéraliste doit l’y sensibiliser !
@Ta Malanda,
refuser de voir une réalité qui crève les yeux depuis 60 ans est réellement navrant et un manque d’objectivité manifeste. Brazzaville est certainement l’une des rares capitales au monde dans laquelle l’occupation géographique est déterminée par l’origine éthnique. Au lieu de jouer au « doctus cum libro », jetez un regard autour de vous et faites le bilan du fonctionnement depuis de 60 ce pays. Quelles conclusions en tirez-vous sur les plans humain, économique et social ? Peut-on persister dans une organisation avec un bilan aussi négatif dans l’attente d’un « deus ex machina » ?
» Ça devient une obsession quasi-messianique cette histoire de fédéralisme, au point d’imaginer des coupages territoriaux sans aucune base historique. »
Région sud-centre : Pool, la Bouenza et Plateaux :
les ressortissants du Pool et de la Bouenza sont de descendants du Royaume Kongo dans leur grande majorité. Nos compatriotes de la région de la Bouenza, arrivés à Brazzaville, s’installaient prioritairement à Bacongo ou Makélékélé dans les années 60, 70 et 80. Il n’ya pas de barrière infranchissable sur le plan linguistique entre les laris, les mbembés, les badondos, etc. La proximité linguistique fait les ressortissants des deux régions parlent Kikongo.
Le Pool et les plateaux : l’autorité morale des Tékés se trouve dans le Pool, à Mbé. Je vous suggère de replonger dans l’Histoire des royaumes de TIO, Loango et Kongo et dans les travaux menés par Pascal Lissouba dès 1964, alors premier ministre de Massamba Débat.
Région sud maritime : Kouilou, Niari et Lékoumou : ici le Kouilou-Niari ne posent pas de problème parce qu’enfant (années 60-70), l’on apprenait le Kouilou-Niari et la la Lékoumou fait partie d’une entité récente que l’on appelle le NIBOLEK.
Région du septentrion : hypothèses d’organisation qui seront amendées par les ressortissants de cette partie de notre pays. Je vous signale que nous sommes dans un projet de constitution, vous le savez certainement, l’ouvrage final ne ressemble pas forcément à 100% aux spécifications de départ. La richesse d’un débat, c’est l’apport des contributeurs qui fait avancer le projet. C’est bien, l a démarche amorcée, ici. N’ayons pas des idées arrêtées mais situons-nous dans une dynamique de changement.
Cette organisation est une proposition, une contribution au débat susceptible d’améliorations avec le souci permanent de l’efficacité économique. Je vous soupçonne de ne m’avoir pas lu entièrement. Téléchargez le pdf.
Vos propositions ont un préalable : l’homme providentiel à la tête du pays qui serait intègre, compétent et autoritaire pour remettre de l’ordre dans tout ça. Malheureusement les voeux pieux de ce genre, nous les avons formulés pendant 60 ans. Il n’est jamais venu. Dans toute organisation, un bilan négatif appelle un plan d’actions. N’y sommes-nous pas ?
@Val de Nantes,
merci et repose-toi. Nous avons du boulot à ton retour !!!
@Ta Malanda,
Désolé « jetez un regard autour de vous et faites le bilan du fonctionnement depuis de 60 ce pays », lire jetez un regard autour de vous et faites le bilan du fonctionnement de l’état nation depuis 60 ans ».
J’ajoute, à la phrase suivante : « Le sentiment de représenter un peuple élu ou un génome à sauvegarder par des mécanismes de repli identitaires prenant la forme de fédération de régions en version soft ou de tentatives de reconstitution d’un empire mythique kongo en version hard »
Préjugés ou complexe ? Je ne me sens nullement dans la mouvance d’un quelconque messianisme. N’avez-vous pas honte d’employer ce genre de jugement ? Mon intinéraire ?
– séminariste athée ;
– militant panaficaniste (AEC, FEANF) ;
– jamais été militant ou adhérent d’un mouvement ou parti politique congolais, à l’exception de l’UGEEC et de l’AEC ;
– fédéraliste en relation avec mes convictions de panafricaniste depuis plus de 30 ans. Je milite avec les gabonais, centrafricains, camerounais, tchadiens et européens pour le fédéralisme. Je vous suggère de vous rendre à ma page facebook : @FederalitudeInternational pour vous en rendre compte. Ce n’est ni du messianisme ni du fanatisme éthnique ou régional.
Gardez-vous de porter des jugements surtout quand vous ne connaissez pas celui que vous jugez.
Quel est ce pere equilibré mentalement qui fait écrire à sa fille de tels mots: » … me voir priver du trou du septieme ciel ».
Vraiment, tout est foutu dans ce pays. C’est vraiment incestieux comme comportement que de dire à sa fille de taper un texte avec de tels propos.
APRES ils viendront dire qu’il n’a pas dit ça, mais il voulait plutôt dire ceci.
@Anonyme,
pourriez-vous attendre que Val de Nantes soit en mesure de répondre pour le charger comme vous le faites ? C’est seulement une question de correction.
@ Cher Lucien Pambou,
» Vos remarques indispensables et utiles doivent être versées au débat qui
j’espère va garder de la tenue et de la hauteur » dites vous. Je dirais pourvu qu’on parle Congo et non micros états auxquels je n’adhère pas.
Vous ajoutez « A vous lire je pense qu il en sera ainsi pour la suite et pour la reconstruction des modes de pensées au Congo dans les domaines politiques économiques financiers et sociaux »
Là je suis d’accord avec vous sauf que celà n’est possible pour moi que dans un Congo uni et non désuni par le fait Sassou et son clan parce que recroquevillés dans un repli ethnique qui profite aussi bien à ses beaux parents du Kouilou qu’à son clan Mbochi et ses affidés dans toute la république.
Et comme pour terminer avec moi vous écrivez » Nous devons être capables de mettre nos compétences acquises à l ‘extérieur au service de la gouvernance d’ un BIEN COLLECTIF: LE CONGO »
Je voudrai bien vous demandé,de quel Congo s’agit il ? Celui fédéré ou un autre. Pour votre gouverne, mes compétences acquises à l’extérieur ont été mises au service du bien collectif qui est le Congo de 1978 à 2009 soit 31 ans. Je suis un retraité depuis bientôt de 9 ans même si je continue à débattre avec ceux qui ont l’âge de mes propres enfants parce qu’intellectuellement je ne crois pas être sûr de lâcher mon ordinateur car pour moi, la vieillesse est un état d’esprit et non un problème d’âge.
@ David LONDI
Quant à mon frère LONDI qui a essayé de répondre à mon post, je n’ai retenu que cette phrase
« toute stratégie politique qui comporte le suffrage universel direct, au Congo, est vouée à l’échec parce que, comme démontré dans le précédent paragraphe, le vote au Congo est ethnocentré et cela dure depuis Youlou, Opangault et Tchikaya. Les électeurs ont toujours voté pour le candidat de l’ethnie en lieu et place d’une idéologie autre que le tribalisme. »
Alors je voudrai cher frère Londi vous demander que la seule réponse que vous avez trouvez au constat que vous venez de faire est celui d’un état fédéré? Mais bon Dieu pourquoi pensons nous que ce qui s’est fait sous ces trois leaders inféodés à la France doit continuer à se perpétuer? Hormis YouLou qui avait reçu une instruction pour devenir Prêtre, qu’avait Opangault et Tchikaya comme bagage intellectuel que vous et moi avions aujourd’hui?
Si ce que vous soulignez se perpétue jusqu’à ce jour c’est par notre propre stupidité à ne pas vouloir se débarasser de nos vieux schémas en s’appuyant sur nos origines éthniques au lieu de penser Congo au point de laisser des cadres valabres pourrir pour ne compter que sur des cangres de l’éthnie du genre que nous avions actuellement et qui se croient pour des lumières.
Revite l’histoire de ton pays et regarde le niveau intellectuel des Ministres de Youlou, mon oncle a été de ceux là et simple commis parce que parlant français. Après Youlou, c’est un ancien institueur qui est Président de la République avec des Ministres bardés pour certains de diplômes et d’autrtes non qui ont continué à entretenir l’éthnie pour se faire une place au soleil. Pourquoi les cadres comme Matsokota, Pouabou sont morts et les crimes non élucidés jusqu’à ce jour.
Le suffrage universel n’est voué à l’échec que parce que nous le voulons. C’est une culture que nous n’avions pas encore voulu intégrer dans notre logiciel. C’est à nous qui se disons intellectuels de l’imposer à nous mêmes en refusant le repli indentitaire, terroir de tous nos malheurs. Vous me direz comment faire:
1- Refuser constitutionnellement les partis politiques à caractère éthnique et régional. Le Congo en est le terroir de ces partis comme un peu partout en Afrique. Nous refusons rien par la l’existence de ses partis à caractère éthnique le suffrage universel parce que se reposant sur la région ou l’éthnie. Un parti doit être capable de s’installer dans toute la république avec des militants qui adhèrent aux convictions defendues par le parti. C’est sur cette base qu’un parti doit être constitué et non sur autre choses. Le jour où nous accepterons celà, nous rentrerons dans le suffrage universel.Ce sont des choses que tu connais bien. Je ne t’apprends rien la dessus.
Il est toujours dit que Paris n’a pas été construit en un jour. Pourquoi nous ne faisons pas comme les autres surtout nous qui avions étudié dans ces pays. Sommes nous des mauvais des élèves,je le crois. Nous avions au moins l’avantage de savoir toutes les étapes que les autres ont traversé pour en arriver là. Pourquoi nous n’allons pas droit au but au lieu de se replier sur la région ou l’éthnie?
J’étais à Pointe Noire quand le Fils TCHIKAYA Ministre du pétrôle qui est accusé d’avoir détourné de l’argent dans son ministère, a été reçu dans la ville océane était en efervescence pour le défendre sa cause simplement parce que c’est un Vili et on doit pas y toucher même s’il a volé.
2- Puisque le parlementaire n’appartient pas à l’éthnie car il est avant tout parlementaire national pour voter les lois et contrôler le gouvernement, inscrivons le dans la constitution qu’il est stritement interdit à tout congolais de se porter candidat à une élection parlementaire dans la région dont il est originaire sauf quand il s’agit d’un élection départementale. Cette clause permettra non seulement aux partis politiques d’avoir des militants dans tout le Congo pour présenter ses candidats où il est implanté, mais aussi d’enrailler les partis à caractère éthnique ou régional qui deviennent des citadèles d’une même famille qui règne ou d’un groupe d’amis qui se bagarrent à longueur de journée.
Ceci nous évitera ce copinage où ceux qui ont pillé les caisses de l’état comme Sassou , son fils kiki et son clan de tenir les autres en otage, pour en faire une clientèle qu’ils sponsorisent pour en faire des obligés, tuant ainsi le suffrage universel car tronqué.
Pourquoi ne parlons nous pas des choses que nous vivons tous les jours.C’est le clientélisme qui a tué le suffrage universel chez nous.Commençons par le combattre et nous verrons que le Congo se portera mieux.
Un parlementaire qui se fera élire sans sponsor sera libre de sa parole qu’un parlementaire qui sait comment il s’est fait élire.
Kiki le voleur l’a bien dit. Qu’il est temps que le PCT se taise car il n’a jamais gagné une élection et que ses députés sont nommés par son père confirmant ainsi que son père n’a jamais été élu puisque candidat du PCT.
Voyez vous cher frère Londi, la résolution du problème Congo ne situe pas dans la fédération à laquelle je ne crois pas car source d’autres problèmes.
Je crois que mon frère Isidore AYA TONGA a essayé d’en parler un peu et je suis d’accord avec lui, même s’il croit possible une fédération.
@Anonyme ,avec tout le respect que je vous dois souffrez que je vous dise ,que vous êtes entré pieds joints dans un piège purement intellectuel …
Dommage ,que ce soit ,toi ,qui y sois pris …
J’ai employé à dessein ce terme de septième ciel au sens astronomique du terme .et donc copernicien.
Les étoiles célestes étaient associées au ciel …
Quelles sont ces étoiles qui sont au nombre de sept ….???
Le trou ,au sens astronomique ,c’est l’appareil de l’observation ,qui n’est autre que la loupe…
Le mot trou ,n’est nullement allusif au plaisir fantasmique sur lequel vous semblez activer votre libido ,voilà ce qui est rassurant pour la gent féminine ..
Vous êtes tombé dans la traduction simpliste de cette expression empreinte d’une approche sexuelle dont j’étais à mille lumières ,.Mon frérot ,mais sache que je dispose d’une probité morale qui ne demande nul apport extérieur ….
Je ne suis pas un littéraire ,mais un scientifique pointilleux sur les termes scientifiques ,d’où cette difficulté à bien décrypter ma pensée …
Anonyme , vous allez m’excuser de ne pas longuement disserter ,pour des raisons médicales .
Retour prévu ,début septembre …
Pour l’heure ,je suis en réserve de la république …
Merci …
Il faut commencer par fédérer Ntumi, Kolélas, Mvouba, Ntasty Mabiala, Nsilou, Mpouélé, Moudilou, Moungala…et pourquoi pas le YOUKI, l’UPADS et le CNR, avant de prétendre détenir une solution d’inspiration quasi-messianique qui délivrerait le Congo de la descente exponentielle aux enfers.
Pendant qu’en RDC, des patriotes intelligents se battent pour sauvegarder l’héritage de l’unité étatique, dans un contexte international qui pousse le pays à la balkanisation, des petits esprits au Congo rêvent d’une résurgence des concepts d’une autre époque, inspirés, curieusement par les mêmes gênes que ceux à l’origine de l’ABAKO ou du Bundu DIA KONGO.
En écoutant dans la vidéo ci-dessous le représentant de NE MUANDA NSEMI(inspirateur de NTUMI, en plus de Papa Esaïe), on croirait lire D. Londi.
Un air du déjà vu.
Dans ce délire autonomiste, il y a des personnes qui en rêvent depuis des lustres, sans convaincre la majorité des citoyens ou observateurs avertis.
Curieusement, il y a toujours des environnements propice à la propagation des fantasmes autonomistes ou identitaires, que l’on veut désormais cacher sous une configuration fédéraliste à travers une répartition régionale hasardeuse et abracadabrantesque:
@Mon frère Oyessi,
nul ne peut être contre ce que tu décris et l’esprit qui devrait régner dans un pays uni mais je me base sur l’existant, le bilan après 60 ans d’un système qui a laissé ce pays exsangue. Le préalable à ta vision est l’apparition d’un homme unanimement accepté du nord au sud et de l’est à l’ouest. C’est ici est le point faible de ta démonstration. Je me bats pour sauvegarder ce qui est en train de partir en lambeaux, l’unité du pays mais sous une autre forme car fédérer, c’est réunir mais dans le respect de ce que nous sommes profondément. Un vieux proverbe dit « un arbre sans racine ne peut porter des fruits ». Nous ne pouvons pas faire abstraction de ces cultures qui ont traversé des siècles pour s’inscrire dans notre présent. L’on ne peut se développer avec la culture de l’autre.
Le fait d’avoir esquivé ce sujet pendant des années a fini par introduire dans l’espace congolais des chapelles éthniques instrumentalisées par des hommes politiques aux idées courtes. Il ne faut pas non plus oublier que gouverner au plus près est plus efficient que dans le contexte d’un centralisme débridé comme celui du Congo. Aucun pays au monde n’échappe pas à cela même pas la France, tenant de l’état jacobin, puisqu’elle décentralise à tout va (sans décentraliser les aspects politiques fondamentaux) a été obligée de donner son autonomie au peuple corse puisqu’il en a voulu ainsi. Ce débat a été abordé depuis les indépendances par de grandes personnalités comme Nkwamé Nkrumah, Senghor, Modibo Keita, Boganda … parce que tout simplement l’être profond d’un individu le structure et le fait avancer. Nous devons le poursuivre parce qu’ils avaient vu juste. L’état-nation est comme un poignard planté au coeur de la nation parce que ce centralisme était fait dans une logique d’exploitation coloniale et de domination politique et culturelle.
L’on ne peut se développer avec des concepts imposés comme celui de l’Etat-nation, longtemps combattu par Tocqueville parce qu’il fait du président un monarque. C’est justement à cause de toutes ces attributions accordées au chef de l’Etat que les hommes politiques congolais se battent pour être de petits rois une fois arrivés au pouvoir.
Le fédéralisme supprime l’homme providentiel par une gouvernance collégiale et au plus près des attentes et besoins des citoyens. Plus de potentats locaux ou nationaux, pas de carrière politique parce que les mandats ne sont pas renouvelables et le peuple peut les virer à n’importe par des votations, référendums à initiatives populaires.
L’homme providentiel, le « deus ex machina », ne viendra pas, cher frère. Nous avons les diagnostics, nous devons avancer et sauver ce qui le peut encore l’être : »le vivre-ensemble » dans la diversité et dans la paix et donner à chaque région la chance d’exploiter tout son potentiel avec l’accompagnement de la Fédération.
Des régions développées sont aussi une solution pour le problème lié à l’exode rurale qui fait de ce pays un monstre avec plus de 70% de la population concentrée dans les villes insalubres et mal urbanisées, un record en Afrique et même dans le monde.
Parce que je ne crois pas en l’homme providentiel, parce que je crois que le Congo est resté un conglomérat d’éthnies : des quartiers aux clubs de sport après 60 ans, parce que je pense qu’au Congo existe une classe politique transéthnique de petits potentats qui se nourrit de l’idéologie du tribalisme pour arriver au pouvoir, parce que le bilan humain, économique et social est trop négatif, oui, à cause de tout ceci je pense qu’il faut changer de paradigme tout en affirmant que le fédéralisme n’est pas une division mais une union d’états qui jurent de travailler ensemble et de se développer humainement, socialement et économiquement ensemble. Un suisse de Lausanne n’est pas plus ou moins suisse que le suisse de Zurich ou encore un américain de la Floride n’est pas moins américain que l’américain de l’état de Washington. Encore, une fois, cher frère, fédérer = unir. Frères nous sommes, frères nous resterons dans un Etat fédéral. C’est tout.
@Ta Malanda,
j’ai l’impression que vous ne me lisez pas, enchassé que vous êtes dans vos préjugés avec les mêmes mots éculés que je n’ai jamais employés : messianisme, etc. Vous m’affichez des vidéos qui me parlent des gens que je ne connais pas. Vous me cataloguez alors que vous ne faites aucun effort de lire mes publications.
Qui êtes-vous, Mr Malanda ? Votre raisonnement s’apparente à celui du colon qui a jugé tous les noirs comme des êtres qui se ressemblent dans la façon d’être et de raisonner. Mais non, Mr Malanda, ce n’est pas parce que l’on est lari ou kongo que l’on est messianiste. Ce n’est pas parce que l’on défend le fédéralisme que l’on est sécessionniste. Encore une fois, Mr Malanda, ce facteur de risque, la sécession, je l’ai abordé dans mon plan de gestion de risques, faites un effort, téléchargez le pdf dont le lien a été communiqué par l’administrateur pour comprendre la philosophie de ma démarche au lieu de bondir comme un cabri sur sa chaise chaque fois que vous lisez le mot fédéralisme prononcé par un lari.
Vous avez vos lectures que vous transposez sur des contextes sur lesquelles elles n’ont aucune influence. Pensez-vous, Mr Malanda, que la situation qui prévaut au Congo ne mérite pas que l’on s’y penche et que l’on finisse par trouver des solutions ? Mr Malanda, voyez-moi autrement que ceux en compagnie desquels vous voulez me mettre.
Tout mon militantisme est basé sur le panafricanisme (depuis mes 19 ans) et pour le développement de régions fortes capables de lier des alliances économiques et culturelles infranationales ou internationales, agiles dans leur capacité de s’intégrer dans des espaces économiques et culturels vastes au lieu d’être corsetées par les lois des états jacobins, attelages hérités de la colonisation.
Les processus conçus par le colon n’étatient pas faits pour le développement du colonisé, tournés qu’ils étaient vers la mer, vers l’expédition des marchandises vers la métropole tout en laissant des miettes suffisantes pour continuer à faire vivre le système. Ne me mettez pas dans un moule et vos vidéos ne me concernent pas.
Toutes celles et tous ceux qui me lisent, ici, savent combien j’ai combattu le tribalisme sous toutes ses formes parce que je suis convaincu qu’il est le mal suprême dans ce pays. De grâce, lisez-moi et ne m’assimilez pas mécaniquement à des idéologies qui me sont étrangères.
Vous ne trouverez dans aucun de mes articles, un seul mot qui aille dans le sens de la sécession ni du tribalisme. Généraliser peut s’avérer dangereux dans certains cas.
Une petite précision, un sécessionniste ou un nationaliste lari n’aurait pas proposé l’association la Bouenza, Pool et Plateaux pour composer l’état sud-centre. Voyez-vous, vos démonstrations et propos sont hors contexte.
Je vous enverrai le livre blanc sur le fédéralisme pour vous faire une idée exacte de ce que nous proposons. Rendez-vous aussi à l’adresse dont je vous ai communiqué le lien dans le précédent post que je vous ai adressé.
Ici, s’arrête mon débat avec vous parce qu’il est stérile malgré tout le respect que j’ai pour vous !
Salutations à toi @Val De Nantes et bon rétablissement.
Cher Londi,
Le Congo nous a été légué dans cet état. Il aurait pu englober la RDC, l’Angola, le Gabon et que sais-je encore. Tu veux introduire le fédéralisme dans un petit pays où le métissage est une réalité.
Comment vont se positionner tes neveux, tes enfants, tes petits fils qui sont de mère…..?
Je ne veux pas aller plus loin dans cette discussion pour ne pas donner de l’eau à ton moulin. Je maintiens que parler du fédéralisme, est une diversion.
Les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. Nos anciens n’ont pas échoué parce qu’ils étaient idiots. Ils ont fait ce qu’ils pouvaient face une machine qui ne pense qu’à une chose : vous dévoyez. sassou le sait. Il joue à l’idiot de service. C’est plus simple pour lui de tourner le dos à ses frères que de tourner le dos à des élites mal éduquées occidentales qui ont confisqué la démocratie de leurs pays.
Apprenons cela à nos enfants, ils sauront s’en servir si nous sommes soucieux de leur avenir.
Après avoir poussé Ntumi à renoncer à ses sketchs en ADIDAS, nous allons désormais nous attaquer à ses ramifications qui tentent de maquiller les revendications identitaires dont le tyran se sert pour rassembler dans son fief tribal mbochi.
Peut-on ne pas souligner la filiation évidente entre les membres du « BUNDU DIA KONGO-LIBERTY, BDK-L » avec D. Londi et VAL DE MAKANA en tête de file et la source des velléités fédéralistes KONGO ?
J’aimerais bien que D. Londi puisse nous répondre en toute honnêteté s’il n’aurait aucune accointance avec l’un des mouvements suivants :
– Matsouanisme
– -Ngunza
– -Kimbaguisme
– Bundu Dia Mayala
Historiquement, on peut constater que des situations de frustration, d’injustice sociale ou d’exclusion peuvent entraîner soit un sentiment de sursaut national, soit un repli identitaire.
Pour le cas des deux Congo, nous pouvons souligner l’importance de deux mouvements identitaires revendiquant le fédéralisme depuis les années 50 :
1- L’Abako présente le ne Kongo comme le Premier congolais à être entré en contact avec l’homme blanc. Sa province étant le point d’entrée et de sortie pour toute la République. Elle offre en plus, à toute la République l’électricité du barrage d’Inga. Pour tout cela, au lieu d’être considéré comme tel, il est pris au même titre que tout le monde.
Pensant contribuer inutilement au développement des autres provinces et à sa propre paupérisation, l’Abako réclame, comme mouvement centrifuge une auto définition communautaire, un repli identitaire.
2- Le BDK devenue BDM a comme objectif depuis plus de 40 ans :
– la stimulation du nationalisme ne kongo
– La restauration de la « sorcellerie positive »
– La revitalisation des entités sociopolitiques anciennes
– La généralisation du fédéralisme
Voici quelques extraits de l’ouvrage de Muanda Nsemi intitulé « LE COMBAT DE L’ABAKO »
On remarquera que les problématiques absorbés sont ceux que D. Londi tentent de remettre sur le tapis, comme s’il avait pour mission de faire diversion, pendant que le grand criminel infatigable peaufine le plan de la succession dynastique à la tête du Congo.
7. L’une des prophéties laissées par Mfumu Kimbangu disait que les Bakongo sont les ouvriers du Seigneur qui sont chargés de libérer le Congo Belge du joug colonial. Ainsi, dès le départ, l’ABAKO visait la libération de tout le Congo Belge non séparé du Ruanda-Urundi, et sa transformation en une grande Confédération Congolaise, dont le Royaume du Kongo Réunifié serait l’un des États membres de la Grande Confédération. Avec le temps, l’obstination des Bangala à s’opposer à l’indépendance du Congo Belge , poussa les Bakongo à commencer à menacer en disant ceci aux Bangala : « Eh bien, si vous continuez à servir les Colonialistes et à refuser l’indépendance, alors nous demanderons l’indépendance du Bas-Congo, tandis que vous et vos Régions vous resterez sous le joug Colonial Belge, puisque vous êtes contre l’indépendance que réclame l’ABAKO…» Cette menace avait fait peur aux Bangala et aux Colonialistes Belges, qui rejetèrent le contexte de la déclaration pour aller répéter seulement ceci: “L’ABAKO dit qu’ elle va demander seulement l’indépendance du Bas-Congo. Et si le Bas-Congo devient indépendant, sa capitale sera Léopoldville(= Kinshasa), et vous les Bangala et les Kasaïens vous deviendrez des étrangers à Léopoldville!…
9.Le 28 Janvier 1957, les Représentants des Fédérations Tribales des Bangala , des Mongo, et des Kasaïens, avaient écrit une lettre au Gouverneur Général du Congo Belge. Dans leur lettre, les Représentants de ces Associations Tribales, Régionalistes, disaient au Gouverneur Belge que : «Les Bakongo font du régionalisme dangereux, parce qu’ils se considèrent comme étant la Race Supérieure de ce pays. Pour eux, nous sommes des intrus sur leur Terre du Bas-Congo …etc. ».
LE COMBAT DE L’ABAKO
http://p9.storage.canalblog.com/92/61/402294/106112245.pdf
Quel débat !! La seule solution, qui n’est pas humaine, Daniel 2:44; 7:13, 14. Préparez-vous à cela. Le système mondial avec sa politique, son économie et sa religion ne sera bientôt plus qu’un malheureux souvenir. Il faut une intervention divine et c’est ce qui va se faire. Tout ce que l’homme entreprend est voué à l’échec même si, il est vrai, les bonnes intentions ne manquent pas et quelques réalisations ont apporté des bienfaits à l’humanité. Nos vies sont tellement courtes que nous ne sommes pas assurés de voir nos « bons » projets aboutir et même se perpétuer. En plus nous avons « la culture du mal » à un degré si inouï: replis identitaires (en faignant de ne pas l’être), tendance à la théorie, plutôt qu’à l’action, portés au matérialisme brut plutôt qu’à l’idéalisme. La seule solution viendra du Créateur lui-même (Matthieu 6: 9, 10). Nous le demandons chaque fois sans nous en rendre compte (pour les croyants, dont nous somme pour la plupart)…Nous aurons beau nous battre comme des forcenés pendant 1000 ans que nous nous n’y arriverons à cause de notre imperfection. Le problème est spirituel d’abord…
@Matondo,
je comprends vos craintes mais je pense que le concept de fédéralisme n’est pas encore très assimilé et souvent on l’identifie à la séparation, éloignement ou ostracisme.
Etymologie : du latin foederatio, alliance, lien, pacte, traité, dérivé de foedus, traité, alliance, pacte, convention, accord particulier, union.
Le fédéralisme est un mode d’organisation dans laquelle chacun des membres dispose d’une large autonomie et délègue certains de ses pouvoirs à un organisme central, dit fédéral. Les membres participent collectivement et non individuellement aux décisions.
Les compétences législatives, juridiques et administratives sont partagées entre un gouvernement fédéral et des gouvernements de collectivités ou d’Etats fédérés. Exemple : Etats-Unis d’Amérique, République Fédérale d’Allemagne, Confédération Helvétique, Fédération de Russie, Belgique, Inde, Nigeria, Ethiopie, Afrique du Sud…
Dans les exemples cités, il y a brassage, mélange, métissage et surtout libre circulation dans toute la fédération. Le fédéralisme que nous voulons construire, la liberté de circulation, d’établissement et d’accès aux services publics est garantie par la constitution. Personne ne pourra empêcher un citoyen de la fédération de s’installer dans l’Etat de son choix. Il n’est donc pas question d’exclusion ou d’ostracisme. Un américain de la Californie peut s’installer au Texas, Floride, etc. sans qu’il ait à passer des frontières avec passeport mais les lois peuvent changer d’un Etat à l’autre, la fiscalité peut varier d’un Etat à l’autre mais tout le monde est soumis à la loi fédérale. On n’enlève pas la citoyenneté congolaise aux habitants qui habitent sur le territoire congolais dans son périmètre actuel. Nous sommes tous des Congolais et le resterons.
Les avantages du fédéralisme :
– vivre la diversité dans la paix ;
– gouverner au plus près des besoins des citoyens pour le développement des régions et éradiquer l’exode rurale qui fait du Congo un monstre avec 30% des populations restées dans les campagnes, fait unique en Afrique ;
– Les membres participent collectivement et non individuellement aux décisions, ceci pour éliminer les petits potentats qui instrumentalisent le tribalisme et divisent le pays en clientèles éthniques pour leurs intérêts personnels. Ce point est important parce que la division, c’est l’état nation qui l’active par le comportement des politiques véreux sans foi ni loi. Le fossé est encore plus grand le sud et le nord depuis plus de 40 ans. C’est pour sauver l’unité que nous proposons cette solution comme jadis les Américains et plus récemment les éthiopiens l’ont fait parce que fédérer, c’est réunir.
« Le Congo nous a été légué dans cet état. Il aurait pu englober la RDC, l’Angola, le Gabon et que sais-je encore. Tu veux introduire le fédéralisme dans un petit pays où le métissage est une réalité. »
Non, l’ancien royaume du Kongo était d’organisation fédérale : organisation en provinces avec des attributions politiques différentes dont l’ensemble était dirigé par un roi désigné et non héréditaire. L’état-nation est un concept européen, imposé par le colon qui n’avait rien à faire de la complexité éthnique qui se dressait devant. La France est l’un des rares pays en Europe qui fonctionne avec un centralisme fort, le jacobinisme, tous les autres grands pays occidentaux fonctionnent, pour la plupart, sur un mode fédéral limité ou intégral. Le président a trop de pouvoirs et se comporte comme un monarque, cela est la mère de tous les problèmes que nous rencontrons maintenant. Nous voulons une union dans la diversité.
Voilà, tes craintes ne sont pas justifiées parce que tu as des exemples à foison des états-unis à l’Ethiopie en passant par le Canada, Nigéria, etc. Il n’y a pas plus nationalistes que les Américains pourtant ils sont dans une fédération.
@ Matondo
Merci pour cette excellente intervention. Bonne journee.
@Merci Val de Nantes de nous donner de tes nouvelles mais de toute de même fais attention aux mots que tu utilises cela prêtes à caution tout le monde n’a pas le mêm recul
Ceci étant bon rétablissement à toi
et bien de choses à toi ainsi qu’à tes proches
On ne peut plus faire semblant de s’aimer dans un pays où la solidarité des autres groupes socio-culturel à fait cruellement défaut très récemment lors du génocide à peine voilé des kongo-Laris dans le Pool. Et pourtant, on nous vante les mariages inter ethniques pour justifier l’hypocrisie du vivre ensemble qui prévaudrait actuellement au Congo. Nous sommes tous d’accord pour promouvoir l’unité et le paix pour un congo renouant avec le développement. Que de voeux pieux ! Oui à l’unité, mais pas à n’importe quel prix. On ne pourra pas reconstruire le congo en perpétuant le système de gouvernance actuel. Même en changeant les hommes, le risque de dérive reste important. L’histoire récente nous le prouve. Le changement dans la continuité est un leurre dans lequel nous ne tomberons plus. Le changement le vrai, est une rupture dans le temps historique. Le cadre institutionnel actuel doit-être détruit pour espérer faire peau neuve. Nous avons été enfermé dans un carcan politique, idéologique, économique et culturel duquel il faut désormais sortir. Après près de 60 ans d’indépendance, il est temps de s’affranchir de nos chaînes mentales. Le fédéralisme n’est pas une fin en soi. C’est le passage obligé pour bâtir enfin une ou des nations qui ont fait le voeux clair et affirmé, de vivre ensemble sans contrainte dans le respect mutuel. Comment recréer un socle commun susceptible de ressouder ce peuple meurtri et divisé? Sûrement pas en multipliant les incantations dans un contexte de tribalisme exacerbé où une frange de population est abusivement stigmatisée et rendu responsable des pogroms dont elle est pourtant la victime depuis plusieurs décennies selon un calendrier bien précis: coup d’état, élections présidentielles, guerres civiles,… Bref! Chaque fois que le pouvoir vacille, on s’en prend aux mêmes pour justifier la forfaiture, et tout le monde se tait.
Le pouvoir pour le pouvoir : tous les hommes politiques congolais des années 60 à nos jours (c’est à dire les mêmes), à quelques exceptions près, ont instrumentalisé le tribalisme pour accéder au pouvoir.
Ce pouvoir qui leur donne accès à la seule ressource économique du Congo : le sang noir du Kouilou. 60 ans de lutte politiques accompagné de meurtres de masse pour le pétrole du Kouilou pour quel résultat? Être les gérants d’un comptoir colonial, c’est ce que nous sommes. Perpétuer le système politique actuel c’est approuver la politique de pillage systématique des ressources du Kouilou, et avaliser la destruction de son éco-système à moyen long terme.
C’est ce cycle qu’il faut briser.
je réagis juste sur un détail : mon frère OYESSI estime que la taille d’un état peut être un obstacle au fédéralisme pourtant, il me semble que la SUISSE est aussi une fédération , si oui, pourquoi donc le CONGO n’en serai pas capable avec ses 342 000 kilomètres carrés ,
@Bukulutu,
merci pour cette plaidoirie pleine de bon sens pour le changement de paradigme, au Congo. C’est vrai qu’après un bilan aussi désastreux, l’on ne peut continuer à recycler le système qui en est la cause. Un bilan, en général, appelle un plan d’action. Nous y sommes !
Val de Nantes écrit : « la volonté tatillonne de ma femme ,au risque de payer un lourd tribut en transgressant ce pacte médico.conjugal.et me voir priver du trou du septième ciel..«
Il y a ma femme, trou et septième ciel. N’est Pas clair que tu parles du trou de la femme qui conduit au septième ciel?
Par ailleur, tu as donc dit à ta fille piégeons ces congolais en parlant du trou et du septième ciel ; e tu verras qu’ils vont parler de Q qui conduit au septième ciel. C’est ce genre de conversation qu’un père a avec sa fille? C’est de l’incitation, de l’allumage. Heureusement que ce que tu as écrit est du mensonge.
@Ta Malanda,
vos insinuations sont d’une bassesse telle que j’ai décidé de ne plus débattre avec vous. Prenez le temps de me lire et nous pourrons débattre. Le projet sur le fédéralisme est transéthnique : des laris, tékés, nos compatriotes du nord. Vous en connaissez plus sur le messianisme congolais avec les différents mouvements que vous citez que moi. Je vous mets au défi de trouver sur Congo liberty ou ailleurs une déclaration ou écrit qui fait les louanges du tribalisme, sécessionnisme ou des mouvements que vous citez.
Je vous enverrai le livre blanc, vous constaterez que l’écriture est collégiale. Vous y trouverez les noms des contributeurs venant de tous les horizons et vous jugerez à ce moment.
Vous vous entêtez dans une direction qui ne vous conduira nulle part. Cherchez des arguments autres que le messianisme pour contrer notre projet parce que ceux que vous avancez me confortent dans l’idée que vous ne comprenez rien au fédéralisme, prenez le temps de vous informer et vous vous rendrez compte que fédérer = reunir et non diviser.
La constitution fédérale est la garante de l’unité de la Fédération. Encore une fois vous ne m’avez pas lu. En plus, l’organisation telle qu’elle est proposée ne peut pas prêter le flanc aux vélléités identitaires : les bembés, bakongo-laris et Tékés ensemble (Bouenza, Pool et Plateaux). Vous imaginez les Tékés et les Bembés s’embarquer dans une aventure de sécession avec les Bakongo-laris ?. Excusez-moi de vous le dire : vous écrivez des inepties. En plus, à l’heure des réseaux sociaux vous devriez facilement trouver trace de mes sympathies avec les mouvements identitaires. Commencez les recherches dès maintenant, le temps presse, et revenez vers moi pour m’apporter l’ultime contradiction. Autrement, c’est de la diversion orchestrée pour chercher à tuer l’idée du fédéralisme en avilissant ses auteurs. Si tel est votre objectif ou souhait, vous n’y arriverez pas.
Si vous voulez combattre le fédéralisme, trouvez d’autres arguments que ceux que vous avancez. J’ai combattu tous les sécessionnistes de Boukadia à Robert Pambou. Tout le monde peut en témoigner sur ce site ou ailleurs. Vous ramenez le débat au ras des paquerettes au lieu d’apporter des arguments antiféféralistes dont on peut débattre au lieu de vous contenter des préjugés ou suppositions.
Nous nous battons pour le fédéralisme parce que nous pensons que c’est le système le mieux adapté après près de 60 ans d’un jacobinisme qui a laissé le pays exsangue dans tous les domaines.
Venez sur le terrain des idées, quittez le monde du mysticisme ngunziste et nous pourrons confronter nos points de vue sinon, c’est une perte de temps parce que vous lancez des débats subjectifs et religieux auxquels je ne peux prendre part parce qu’inutiles.
Pour continuer à relever la proximité des idées de D. Londi avec le Bundu Dia Mayala, je netiendrait deux points essentiels :
– la théorie de la création de trois États reprise puis abandonnée à une certaine époque par RPP
– le fait d’associer dans un espace étatique virtuel la Bouenza, le Pool et les Plateaux nous rappelle la théorie de Ne Muanda Nsemi qui veut que le Téké soit assimilé au Kongo.
On ne peut donc pas ne pas avoir l’impression d’assister à une compagne « d’evangelisation » sur une version édulcorée des théories du BDK-L.
Quelques extraits de lecture pour preuves :
1-
Le royaume Kongo était PUISSANT, très FORT, donc difficile à DOMINER.
Ainsi, pour l’affaiblir, les Européens Marchands d’Esclaves avaient décidé d’introduire LA DIVISION du Peuple Kôngo en Wumbu, Teke, Vili, Lari, Woyo, Mbundu, etc, en exaltant les différents Sous-Groupes Kôngo, en les opposant les uns aux autres, et en les incitant à faire des SECESSIONS conduisant au démembrement du Grand ROYAUME DE KONGO DIA NTOTELA, pour finalement aboutir à sa domination, à sa colonisation.
2-
Tous ces Mâ Kôko sont tous des BAKONGO de Clan Nsaku Ne Vunda (la religion), mais ils ne sont pas tous des Bateke. Car certains parmi eux sont des Vili, des Bambundu, des Babembe, des Bayombe, des Manianga, des Bazombo, des Balemfu, des Bateke, des Bawumbu, des Bayaka, etc.
Le Mâ Kôko du district de Kongo dia Mbe (Congo Brazza) était un MUTEKE, tandis que le Mâ Kôko de Lêmba à Kinshasa était un MUWUMBU.
La TRADITION des Initiés Kôngo enseigne que Mâ Kôko n’est pas un grade politique, mais un grade Religieux, Spirituel, Initiatique du BUKONGO.
3-
Le modèle de l’Etat de bdk : le ntimansi
Le ntimansi est composé de trois grandes fédérations. Chaque fédération est divisée en quatre Etats automnes.
– Lualaba : kangu, sangha, Mbomu et mongala
– Ubangi : kivu, Kasai, Katanga et la Zambie
– Kongo dia ntotela : Kongo dia Kati, kuimba, mbamba et kubangu.
Le ntimansi = 12 Etats autonomes appartenant à trois zones culturelles différentes.
Objectif du ntimansi : le développement intégral, autocentré et équilibré de l’Afrique Centrale, la réhabilitation des valeurs culturelles africaines.
Fonctionnement de Ntimani :
C’est un fédéralisme multinational. Il y a un partage de souveraineté entre les deux niveaux de pouvoir.
La fonction exécutive est triple: le local, le fédéral et le confédéral.
Je ne comprends pas en quoi la réunification du peuple Kongo vous dérange t-il en ce qui me concerne j’y suis pleinement favorable le peuple Kongo a perdu tous ses repères or il a un socle une histoire millénaires des valeurs reconnues alors pourquoi ne pas s’en servir
Je ne vois pas où est le problème ce n’est pas la faute du peuple Kongo si celui ci a une histoire prestigieuse
Au cours de son histoire le peuple Kongo a toujours connu le progrès il est toujours allé de l’avant il connaît aujourd’hui la regression du fait qu’il a été rattaché de force à d’autres peuples qui n’ont pas ses valeurs le colon responsable de cette situation doit se réjouir aujourd’hui !
J’ai été élevée selon les codes de la culture Kongo comme beaucoup de mes compatriotes
Je ne renierai jamais mes valeurs au nom d’une unité de façade et encore moins l’histoire de mon peuple
KONGO DIABETO KONGO DIA NTOTELA
Comme dit ma maman !
@Ta Malanda,
vous est-il déjà arrivé de vous sentir ridicule quand vous débitez autant d’inepties ?
Pathétique !
David Londi n’est ce pas le même malanda avec qui tu aimes tant débattre ?
Il a peut être juste changer de pseudo
@Anonyme21,
chère soeur, non je ne pense pas que ça soit Pascal Malanda.
Bonne journée !
une petite rectification : Boukadia à Robert Pambou, lire Robert Poaty Pangou dans mon post précédent !
Mes très chères Sœurs et très chers frères,
Je voudrais après avoir lu le Texte de mon frère LONDI dire ceci :
1- Depuis tout jour et ce jusqu’à la dernière interview je ne cesse de conclure en ces termes » L’Etatdu SUD CONGO » est inevinévitable.
Pourquoi ? La raison est toute simple à savoir que » le NORD » ne veut plus être commandé par le SUD.
Voilà où nous en sommes et le procès DABIRA/NIANGÀ MBOUALA vient de nous en donner la preuve.
2 – Le Fédéralisme tel que presprés par mon frère LONDI ressemble au Projet de Société soutenu par Parfait Brice KOLELAS lors de la fameuse présidentielle de Mars 2016.
Au fond c’est une simple reducrédu du nombre de Départements ou Régions.
NB : La proposition de LONDI tente à résoudre non pas un problème sociologique lié aux Tribus et/ou aux Ethnies, mais plutôt cette proposition veut tout simplement donner l’autonomie a des gens pour une bonne gestion de leur bien.
Or, il ne se pose pas à l’origine un problème de gestion.
Il se pose à l’origine un problème de Pouvoir entre le Peuple Kongo au SUD et le Peuple MBOCHI au NORD.
En effet c’est du problème de Pouvoir qu’est ne le problème de gestion.
La Confédération Suisse a résolu non pas le problème de Gestion mais celui du Pouvoir.
Mon très cher LONDI,
« une petite rectification : Boukadia à Robert Pambou, lire Robert Poaty Pangou dans mon post précédent ! »
NB : Il faut écrire ; Robert POATY PANGOU, Kovalin TCHIBINDA KOUANGOU, PAMBOU ( de Londres) ensuite BOUKADIA.
En Juin 2012, BOUKADIA avait publié un Article sur le site de Lion de MAKANDA qui permet de savoir qu’il était bien avec les Membres du PCT.
BOUKADIA me revient moi et pas autre chose.
Par ailleurs, ta démarche, est celle défendu par Parfait Brice kolelas en Mars 2016. Il s’agit d’un
simple regroupement territorial avec une large autonomie de gestion.
RPP vient de pulvériser David Londi. Il est démasqué comme étant un accoucheur du projet de Kolelas remâché.
@Robert Poaty Pangou,
mon cher Robert,
merci pour les précisions sur Boukadia.
Kolelas a proposé un projet de décentralisation à la française avec un jacobinisme très fort faisant du président un monarque comme le faisait remarquer Tocqueville. Le projet de fédéralisme proposé insiste sur la collégialité des décisions et le président n’est que « primus inter pares ». Ce sont deux projets complètement différents : d’un côté un homme fort qui est le président, de l’autre une collégialité.
Les régions sont des états avec leurs constitutions respectives et disposent, en effet d’une très large autonomie fiscale et dans tout le spectre de toutes les compétences que lui attribue la Constitution fédérale.
Les membres des assemblées législatives (assemblées communales, de District, régionales et fédérales) ont un mandat de 5 ans non renouvelable et ceux des instances exécutives ont une durée de 1 an non renouvelable (maire, chef de district, gouverneur et président).
Rien que ces quelques éléments différencient fortement le projet de fédéralisme que nous portons de celui de Kolélas, un parfait acolyte de Sassou puisqu’il l’a reconnu comme président. Tout ce projet est décrit dans un livre blanc (264 p.) qui sera téléchargeable sur ce site et ailleurs avec environ 260 articles qui détaillent le mode de fonctionnement et gouvernance que nous voulons présenter au peuple par référendum, le moment venu. Plus de potentats locaux ou nationaux parce que les mandats auront une durée de vie limitée dans le temps avec une interdiction de se représenter.
Cher frère, tu parles de l’Etat du sud indépendant ? Mais le sud uni est introuvable depuis 1958. Il faut savoir que Jean-Félix Tchikaya (PPR) avait fait alliance avec Jacques Opangault (MSA) contre Fulbert Youlou. La défection de Robert Stéphane Tchitchelle des rangs du PPR pour rejoindre l’UDDIA de Youlou avait été une tempête politique énorme. Simon-Pierre Kikhounga Ngot avait rejoint le MSA de Jacques Opangault dès 1952. A aucun moment, à l’exception de Tchitchelle, un grand leader du sud n’avait rejoint Fulbert Youlou. Politiquement, ces alliances paraissaient idéologiquement justifiables, Kikounga Ngot,ancien syndicaliste rejoint Opangault, socialiste (MSA, section de la SFIO dans le Moyen-Congo) et Tchikaya avait aussi une sensiblité de gauche alors que Youlou était de droite, Ceci pour te dire que le sud uni est introuvable, comme je l’ai dit plus haut.
Panafricanistes, nous ne pouvons pas accepter le morcellement du Congo mais chercher à préserver l’unité par un fédéralisme qui crée les conditions d’un « Vivre-ensemble » dans la diversité et la paix. Les gens de la partie septentrionale ne veulent pas être commandés par les ressortissants du sud ? Soit, ils ne le seront pas dans la fédération comme non plus les citoyens du sud par ceux du nord. Chacun sera maître chez soi avec une structure qui fédère et accompagne les uns et les autres et qui assure les responsabilités relatives à la monnaie, la politique extérieure et la sécurité. Le président de la fédération n’aura qu’un rôle de représentation d’un an.
Il ne faut pas nier un phénomène, au Congo. Il existe un macro-tribalisme opposant le nord au sud et un micro-tribalisme opposant les gens du sud entre eux, les deux instrumentalisés par les hommes politiques. Il existe des forces d’opposition intra et interrégionales. Le projet de scission ne peut être viable politiquement. Le passé est là pour nous le rappeler. Le sud uni n’existe pas, le nord uni non plus. Le compromis est le fédéralisme, pas à la sauce Kolélas !!!
Si on se base sur tes considérations historiques tu affirmes David Londi que le Sud uni n’existe pas mais dans le passé le royaume du kongo a bien existé lui ! tu crois en ton fédéralisme avec le septentrion libre à toi David Londi mais notre objectif à nous est de bâtir un Sud uni que tu prétends toi ne pas exister qu’un homme qui dit être du Sud affirme de telles choses dépasse l’entendement c’est très décevant ! et c’est honteux !
Nier à ce point sa culture sa civilisation son histoire est proprement sidérant !
Je t’invite à tenir ce type de discours devant la population de Kinkala tu verras toi même la réaction de la population
Je te le dis tout de go je préfère bâtir au préalable cette union du Sud car il existe une communautés de valeurs et d’histoire qu’on n’a pas avec le septentrion que tu soutiens mordicus je peux te le dire aujourd’hui ton fédéralisme avec le septentrion ne verra jamais jour car le peuple du Sud ne le voudra jamais faut pas rêver !
Chère soeur Anonyme21, je comprends ton amertume mais je dirais seulement au peuple de Kinkala qu’il va avoir le destin de développer sa région en mains et celui de ne plus être perturbé par les guerres permanentes. Je dirai à ce peuple de puiser dans ses ressources, comme il a su le faire pendant des siècles, pour rebâtir une région qui corresponde à ses attentes. Nous avons des projets concrets pour cette région : universités, hôpitaux, projets agricoles et culturels. Nous les avons, ils sont dans les cartons, il ne reste plus qu’à les déployer.
Personnellement, je suis investi sur le projet de reconstruction du séminaire de Mbamou, mon établissement de la 6ème à la 3ème complètement en ruines actuellement, pour en faire un lieu de formation d’excellence en agriculture. Nous ne tiendrons pas des discours mais allons poser des actes. Nous sommes prêts, nous y travaillons depuis des années. Le peuple du Pool a besoin que ses enfants reviennent pour reconstruire et mettre fin à ses souffrances. Le projet de scission, est un projet qui ne pourra jamais voir le jour dans la paix, validé par la communauté internationale dans un processus très long avec la possibilité de refus ou de non validation de celui-ci par l’ONU. Le peuple du Pool n’a plus le temps d’attendre parce que ce processus peut durer des années.
Jette un oeil sur le processus de reconnaissance d’un pays par l’ONU. Tu comprendras que ce n’est pas comme une lettre à la Poste. En tout, il faut considérer l’opportunité et la faisabilité d’un projet comme celui-ci. Ce n’est pas un long fleuve tranquille.
Tout ce que je veux faire pour ma région et dans ma région, je pourrai le faire dans le cadre de la fédération, personne ne m’empêchera d’investir, de former et de soigner mes corégionnaires parce que cette liberté sera garantie par la Constitution fédérale comme personne ne peut empêcher un texan d’investir au Texas, un vaudois d’investir à Lausanne, etc. Personne ne m’empêchera de construire des projets infranationaux ou internationaux pour le développement de ma région dans les limites de la loi fédérale. Je ne déléguerai à cet état fédéral que la monnaie, la politique étrangère et la sécurité extérieure.
Ce projet ne demande pas un long processus, le temps d’un référendum, c’est tout. Une simulation d’installation de 3 mois de toutes les instances et les projets qui sont dans les caisses se déploient.
La simulation grandeur nature d’un projet de sécession que l’on a vue, c’est ce qui s’est passé en 1992 avec la levée des milices, un état de guerre permanent avec une issue dramatique pour les populations parce que les autres éthnies ne resteront pas les bras croisés quand il faudra partager le patrimoine commun. Ce projet est mortifère.
Je m’engage dans des projets réalisables et qui apportent la paix. Tu ne peux pas me soupçonner de ne pas aimer ma région, pour cela il suffit de me relire. Dans mes articles, tu entends ma douleur parce que j’y ai perdu des proches, des êtres chers, j’écris avec toute cette souffrance, mais il faut chercher les conditions d’une paix durable.
Toutes les sécessions, des USA à l’Erythrée en passant par le Sud Soudan ont toujours eu des lendemains très douloureux et sanglants. Les Erythréens fournissent le premier contingent d’immigrés qui s’abîment dans la Méditerranée. Est-ce un sort enviable ?
Non, chère soeur, il ne faut pas tenir un discours politique creux au peuple mais lui parler de ses réalités : les besoins de Maslow et la paix. Chacun sera maître chez soi avec ses capacités de développement. C’est tout. Nous savons que le peuple entendra ce discours de prendre son destin en mains et de ne pas le déléguer à quelqu’un d’autre et, en même temps nous allons déployer nos projets. Nous sommes en relation directe avec le terrain pour travailler sur nos projets, nous n’arrivons pas les mains vides. Nous agissons déjà.
Une seule chose essaie un peu de parler d’un etat fédéral avec l’Allemagne aux juifs qui sont Israel pour te faire une idée
Je ne suis nullement amère je réitère mon invitation va parler de ce projet à Kinkala tu verra comment il va être accueilli tout le reste n’est que chimère et prendre ses vessies pour des lanternes
Seul le peuple souverain rendra son verdict ! et les instances internationales seront tenues par ce verdict un point c’est tout
On verra de toi ou moi qui tient un discours creux !
Merci !
Élaborer un projet à mille lieues de la cible, à partir des spéculations et du mimétisme, sans un diagnostic social en temps relève du messianisme.
Plus on avance, plus on se rend compte que le fédéralisme selon le BDK- L de D. Londi n’est autre qu’un reflet fantasmagorique des idées de Muada Nsemi, inspirées par un contexte sociologique déterminé, fait de frustration et de nécessité d’un changement.
Toute cette production littéraire sur le fédéralisme que l’on rêve de proposer au Congo par voie référendaire, comme jadis RPP, Boukadia n’est autre qu’une déclinaison du « Pack avenir des Kongo du Bundu dia Kongo », revu et adapté à un public préoccupé par l’avenir des Kongo, au même titre que les disciples de Mme Tchystère qui tiennent à sauvegarder l’avenir des mbochis.
Même si, dans la nouvelle version, le BDK-L de D. Londi utilise le parapluie de la fibre patriotique pour donner virtuellement l’illusion aux siens de créer des conditions de prise en charge des régions par les « autochtones », il n’en demeure pas moins que le débat qui prend l’allure d’une prédication messianique est très loin des préoccupations de la majorité des congolais.
Allez racontez à un pauvre congolais de Mouyondzi ou de Lékana que son salut viendrait d’un regroupement territorial englobant Boko et Makana…
Ce patchwork sur le fédéralisme fabriqué à partir des idées qui remontant à l’ABAKO, du Matsouanisme, et récupéré par des pauliciens véreux comme les Kolélas père et fils n’est qu’un mouvement cyclique et fantastique consistant à aborder un problème structurel par des outils analytiques inappropriés.
Malgré des démonstrations hasardeuses pour nier la réaloté, on ne peut pas ne pas se poser la question sur les évocations du Congo central chez Muanda Nsemi, la Province de Mbé chez Kolelas et le territoire Sud centre chez Londi(même si ce dernier joue dans le virtuel).
Concernant les différentes expérimentations et les caractéristiques du fédéralisme en Afrique, à moins d’être de ceux qui ne connaissent pas le chemin des bibliothèques, les données sont accessibles à tout esprit ayant un peu de curiosité.
A l’origine, le modèle a été expérimenté dans les pays suivants :
Cameroun : 1962-1972
Zaïre 1964-1965
Ethiopie : 1952-1962 et dès novembre 1991
Kenya : 1963-1965
Nigéria : dès 1960
Sénégal/Soudan juillet aout 1960
Afrique du sud dès 1994
Soudan : 1972 1983
Tanzanie : dès 1964
Ouganda : 1962-1966
Les pays qui continuent à expérimenter cette forme d’organisation étatique ne semblent pas tous être des modèles en matière de stabilité politique et de garantie sécuritaire pour tous les citoyens :
Fédération. Entités fédérées
1- Afrique du Sud 9 provinces
2- Comores 3 îles
3- Éthiopie 9 régions+ 2 villes-régions
4- Nigéria 36 États + 1 territoire
5- Somalie 19 régions
6- Soudan 15 États
7- Soudan du Sud 10 États
Il est aussi plaisant de voir un débat entre celui qui joue le modéré , en voulant créer une fédération avec les Bangala, et le radical qui revendique la scission.
Nous avons donc réussi à placer le débat au cœur de la problématique de salut des opprimés qui prend une dimension métaphysique.
Mon très cher LONDI,
Heureusement que depuis 1945 année de la toute première elélection dans le Moyen Congo, et ce jusqu’à ce jour là preuve de l’existence d’un NORD et d’un SUD a été faite.
La Suisse pour gagner un Paix profonde a tenue compte de l’intérêt du Pouvoir pour chaque ensemble et sous-ensemble Éthique ou Tribale.
D’ ou le nombre important de République ou État qui composent la Confédération Elvetique.
Donc, proceder à regroupement tel que préconisé par Parfait Brice KOLELAS revient à vouloir evévit de faire face au véritable problème à l’origine du Drame dans le pays depuis 1945.
Mon cher LONDI,
Moi je confirme que aucun frère du NORD ne veut aujourd’hui se faire commander par quiconque venu du SUD.
Nous Sudistes aimons etre Naïf.
Nos frères Nordistes avaient tret longtemps tourné le dos à la Naïveté.
NB : Pendant qu’ils entraient dans l’armée, nous préparions les Doctorats en MedeMéde et en Sciences Physiques et Chimiques
Nous Sudistes avons oublié l’essentiel c’est à dire la Protection de nos Peuples qui composent le Peuple Kongo.
Malgré ce que nous venons d’entendre lors du Procès de NIANGÀ BOUALA et DABIRA, nous Sudistes voulons continuer à nier la position depuis toujours développer par nos frères Nordistes.
Finalement, qui est dupé ?
Mon cher LONDI,
La Confédération Suisse et non pas la Fédération, n’a que 41 285 Km2 comparés aux 342 000 km2 du Congo.
Mais elle compte 26 Cantons qui sont appelés Républiques ou Etats.
C’est de cette manières que la Suisse a compris qu’il fallait faire pour une réelle Tranquillité.
Les Suissesses et les Suisses sont en Paix travaillent pour leur Bien-être.
Puisque les MBOCHIS ne veulent plus être commandés par par les KONGOS, voilà ce qui explique et justifie la création de l’Etat du SUD CONGO.
Si un compromis peut-être trouver pour l’éviter, alors nous gardons les régions actuelles comme Etats et faisons comme la Confédération Helvétique.
NB : Je répète, que le Texte Constitutionnel est déjà prêt depuis plus de 2 ans.
A David londi et aux autres
Le débat concernant la fédération ou confédération selonrobert poath pangou est en cours sur le site
C est une bonne chose .je souhaite verser l aspect monétaire au débat même si londi a réfléchi sur les conditions fiscales
Dans la fédération du Congo le franc CFA continue d être la monnaie de référence?ou bien une ortie de la zone franc sera décrétée pour créer une nouvelle monnaie
Autre point.comment la fédération va t elle régler tous les pactes coloniaux offificiels ou non établis pour le business avec la France
Ce sont des questions précises sue je verse au débat et qui nécessitent des réponses précises
Merci a David londi et à tous pour vos réponses
Bonne journée
Lucien pambou
Lire poaty au lieu de poath
Désolé Robert je suis plus appliqué sur ordi que sur smartphone comme c est le cas en ce moment
[Plus on avance, plus on se rend compte que le fédéralisme selon le BDK- L de D. Londi n’est autre qu’un reflet fantasmagorique des idées de Muada Nsemi, inspirées par un contexte sociologique déterminé, fait de frustration et de nécessité d’un changement].
Si frustration il y a d’où vient – elle? Si nécessité de changement il y a, d’où vient-elle ? Le contraire de la frustration c’est la satisfaction d’un état de fait, le contentement de sa condition. Est-ce que le cas pour le congolais lamda de Muyondzi, Lukoléla, Okoyo, Mbinda,… en 2018?
Le contraire du changement, c’est le statu quo. On ne change rien puisque tout va bien au Congo. Les 60 dernières années ayant été marquée par un développement sans précédent en Afrique. Le congo étant devenu, émergent grâce à son économie avec un peuple uni comme les doigts de la main et solidaire.
Dénonciation du fédéralisme en Afrique: A t-on dénoncé l’état nation en Afrique, puisque tout ces concepts sont tous hétérogènes au contexte africains ? L’état nation a t-il plus de vertus que le fédéralisme ? La stabilité politique et institutionnelle est-elle l’apanage des états nations avec un pouvoir politique centralisé ? D’autres vénérables contributeurs ont proposé sur ce site, des alternatives dans lesquels l’état nation est doublé d’un pouvoir politique décentralisé. Pourquoi pas !? Mais alors, il faut en débattre, confronter les arguments et contre-arguments pour que chaque congolais puisse avoir entre ses mains, les outils qui lui permettront le moment venu, de faire le choix qui lui sied. Les européens (occidentaux en général) ont-ils tous fait les mêmes choix politiques et institutionnels ? La Belgique, la France, le RU, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie ont-ils tous opté pour le même système institutionnel ?
Allons-nous réinventer le fil à couper le beurre, en créant des systèmes politiques ex-nihillo ? Pourquoi pas ! Dans ce cas, il faut faire des contres propositions en partant d’un cahier des charges bien précis: Sauver le congo! Pourquoi et comment ?
Puisque nous sommes dans les propositions pour améliorer la thématique FEDERALISME,prouve bien que la forme actuelle du fonctionnement prédateur de l’Etat CENTRALISE est en partie responsable du Congo présent,cela sans déresponsabiliser tous les pilleurs carriéristes du dictateur infatigable devant les Congolais.
En partant de l’existant:
1-Comment de manière efficiente,replacer l’existence territoriale,administrative,politique,économique,socio-culturelle,environnementalle actuelles de deux royaumes Loango et Téké au Congo en saisissant l’opportunité du débat sur le FEDERALISME.
2-Peux-t-on Replacer Pointe-Noire comme capitale du Kouilou moins le royaume de Loango?.
3-Remettre Brazzaville comme capitale du Pool en reconnaissant de manière intangible le territoire téké sous l’égide de son royaume?.
DJEMBO TATY.
@Robert,
le fédéralisme ne doit pas se résumer à une organisation éthnolinguiste. La dimension économique doit être un facteur déterminant pour des Etats durables et viables. Certains départements ont moins de 80.000 habitants comment feront-ils pour assurer une auto-dépendance dans les domaines de la santé, éducation, etc. ?
Dans la confédération hélvétique il y a la notion de compensation financière pour les états qui consomment les services publics, comme les universités, d’un autre état. Pourront-ils, ces mini-états, supporter ce poids fiscal ?
Nous avons analysé les risques liés à cet état de faits, des micro-états, dans les fédérations éthiopienne et nigériane, c’est une source de conflits. Il faut une taille critique pour assurer une viabilité économique et sociale qui doit être accompagnée par des dotations de l’état fédéral. Le débat continue et toutes les initiatives doivent être envisagées pour un débat constructif, comme le souligne, Bulukutu , nous devons changer de paradigme après un bilan aussi négatif de près de 60 ans de l’Etat-nation. Rien n’est figé dans le marbre, nous devons évoluer.
A tous
J ai introduit dans le débat la problématique monétaire.peut on esquisser un début de réponse avec des questions précises sur la monnaie le régime monétaire..l appartenance ou non a la zone CFA.ce sont des questions concrètes car au delà de l architecture politico administrative les populations doivent faire des transactions dans une monnaie acceptée par la communauté monétaire et financière internationale
L aspect politique de la fédération c est bien mais la monnaie comme instrument concret pour les échanges les paiements et l épargne c est mieux
Je tiens à ces questions monétaire concrètes qui en appellent d autres économiques sur le plan théorique
Merci a tous et pas ünaïvement a londi d éclairer concrètement
Ma lanterne fédéraliste allumée politiquement mais qui reste éteinte de façon concrète au plan monétaire et financier
Encore une fois bonne journée et merci pour vos réponses techniques
Nb je ne sais pas ce qu’ il s’est passé
Mais le texte sur la monnaie ci dessus n est pas de anonyme mais bien de Lucien pambou
Bizarre qu’ en cliquànt que ce soir le nom de anonyme qui apparaisse
Je rapelle que le papier est bien de moi lucien pambou
@Lucien,
questions pertinentes !
Nous ne pouvons pas ne pas changer le système monétaire basé sur le franc CFA pour les raisons suivantes de l’ingénieur statisticien Odilon Loko publiées par la nouvelle tribune. C’est assez long mais très édifiant. Je vous les restitue intégralement.
« Le franc CFA est une monnaie créée en 1945 pour les colonies françaises d’Afrique. Sa convertibilité pose un certain nombre de problèmes. En effet, selon la définition de la monnaie, elle est un actif accepté partout et qui est convertible. Malheureusement, ce n’est pas le cas du FCFA. Un échange de biens ou de services ne peut s’effectuer librement entre les zones UEMOA et CEMAC avec le FCFA parce qu’il n’y a pas libre convertibilité entre les monnaies émises par les deux banques centrales malgré qu’elles utilisent la même monnaie. La monnaie émise par chacune des banques centrales n’est ni interchangeable ni convertible. Il est aussi difficile voire impossible de convertir cette monnaie en une autre même en France. À partir d’août 1993, la banque de France a supprimé la convertibilité libre et illimitée des billets CFA à ses guichets.
A sa création, le franc CFA valait 1,7 franc français avant de s’établir avec le temps à 0,01 franc français, soit 100 FCFA pour 1 FRF en 1994. Depuis le passage du franc français à l’euro en 1999, 1 euro vaut 655,957 FCFA. La valeur du franc CFA ne change donc pas au jour le jour. Elle a donc un régime de change fixe sans responsabilité par rapport à l’euro, autrefois le franc français (W.Gbohoui, 2016).
Selon le principe des accords de coopération monétaire, les banques centrales de l’UEMOA et de la CEMAC doivent déposer au moins 50% de leurs devises au niveau du trésor français comme contrepartie de la garantie de convertibilité illimitée. Cela ressemble à un impôt colonial que les pays africains versent à la France. Et pourtant, ces pays africains sont indépendants depuis plus d’un demi-siècle.
Quel est l’impact de cette monnaie sur le développement des pays?
Selon le communiqué du dernier sommet des Chefs d’Etat de l’UEMOA, le franc CFA a permis une stabilité monétaire et financière bien que cela ne soit pas spécifique à la zone, une maitrise de l’inflation même si elle n’est pas due à la fixité de la parité (taux d’inflation UEMOA 1%, CEMAC 2,5% contre 7% pour l’Afrique Sub-Saharienne en 2015, Banque de France), de réserves de change équivalents à cinq (05) mois en importation. Et pourtant, depuis sa création, le niveau de vie des populations de l’UEMOA et de la CEMAC n’a guère évolué positivement. Au contraire, le niveau de paupérisation de ces populations s’en va grandissant.
En se référant au niveau de vie des populations, on constate que les populations vivent mieux au Ghana et au Nigéria que celles des pays de la zone franc. En effet, la valeur de l’Indice de Développement Humain (IDH) en 2015 est de 0,519 pour la CEMAC, 0,437 pour l’UEMOA contre 0,579 pour le Ghana et 0,527 pour le Nigéria. Il faut aussi remarquer que la majorité des pays de la zone franc occupe les vingt dernières places du classement de l’IDH 2015. Aussi, la création de richesse par habitant est moins soutenue dans la zone franc que dans les pays anglophones, en particulier au Ghana et au Nigéria. Le taux de croissance moyen du PIB par habitant est de 1,6% dans la zone franc (1,9% pour la CEMAC et 1,6% dans l’UEMOA) sur la période 2004-2016 contre une performance de 2,5% dans l’Afrique anglophone (3,5% pour le Nigéria et 3,2% pour le Ghana). En 2015, la CEMAC a créé 1535 $ de richesse par habitant, l’UEMOA 733$ (Mar B. Ndyaye, 2016) contre 1381,4 $ au Ghana et 2640,3 $ au Nigéria (Banque Mondiale, 2017).
En outre, pendant que l’UEMOA et la CEMAC ont vu leur produit intérieur brut (PIB) multiplié par 36 et 57 respectivement entre 1960 et 2015, le Ghana et le Nigéria ont vu leur PIB bondir de 31 fois et 100 fois respectivement (Banque Mondiale, 2017). Les meilleurs élèves de ces zones que sont la Cote d’Ivoire et le Cameroun ne font pas mieux que le Ghana et le Nigéria. Leur PIB a évolué de 546,2 millions $ à 31,7 milliards $ et de 618,7 millions $ à 29,2 milliards $ respectivement sur la même période. Les pays de la zone franc créent donc moins de richesse que le Ghana et le Nigéria.
Quelle est la part de responsabilité du FCFA dans ces performances économiques et sociales?
Le franc CFA est une monnaie trop forte pour l’économie de la zone franc et son fonctionnement trop rigide et pas favorable au financement du développement. En effet, la fixité du taux de change fait que la valeur du FCFA est déterminée par les aléas économiques au sein de la zone euro et non par la conjoncture au sein de la zone franc. Si l’euro s’apprécie par rapport au dollar, la dette des pays de la zone franc augmente mécaniquement et il y a une surévaluation du taux de change qui pénalise leur compétitivité. De plus la rigueur monétaire excessive pour préserver la parité du franc amène les pays à négliger certains indicateurs comme le chômage que s’ils étaient dans un régime flottant. En outre, selon la théorie de l’avantage comparatif, un pays se spécialise dans la production d’un bien où son coût de production est le plus bas possible comparativement aux autres pays.
Ainsi, les pays de la zone franc ayant des coût de production très élevés pour la plupart des biens qu’ils consomment et la force de leur monnaie par rapport à leur économie font que les importations coûtent très moins chères comparativement à la production locale. Par conséquent, ils sont obligés de se confiner dans les importations au préjudice du renforcement de leurs capacités de production locale. De ce fait, la zone franc CFA a des économies de consommation et non de production. Il faut alors pour ces pays, une monnaie qui les amène à produire ce qu’ils consomment. Ce qui va équilibrer un tant soit peu leur balance commerciale.
Par ailleurs, le franc CFA ne permet pas un bon financement des économies de la zone. Alors que dans la zone euro, le ratio crédit à l’économie sur PIB est de 100%, il n’est que de 23% dans la zone franc. Les pays n’ont pas une grande marge de manœuvre pour financer les infrastructures socio-économiques indispensables au développement de leurs économies. Les banques centrales n’apportent donc pas un concours suffisant au financement de l’activité économique.
Aussi, la libre transférabilité engendre la fuite des capitaux indispensables pour un réinvestissement dans ces économies. Cet état de chose permet aux multinationales, françaises en occurrence, de rapatrier facilement leur profit vers la France pour réinvestir ailleurs au détriment de l’investissement en Afrique. Ce qui décourage l’épargne nationale et favorise l’emprunt extérieur. Conséquence, les pays sont dans un cercle vicieux de l’endettement chronique.
La centralisation des réserves de change auprès du trésor français sous le nom de compte d’opération, contenue dans la convention entre la France et les pays de la zone franc, est un frein pour l’épanouissement des pays africains. Cette réserve de change que ces pays peuvent utiliser pour financer leur économie est une bouée d’oxygène pour l’économie française. En 1966 par exemple, l’apport en devises des pays de la zone franc est 5,51 fois celui de la France. Les réserves de change de l’Afrique représentent 99,86% du gain net total de devises reçues par la France (N. Agbohou, 2013).
Ce qui a amené l’ancien Président Gabonais, feu Omar BONGO, a affirmé que « Nous sommes dans la zone franc. Nos comptes d’opérations sont gérés par la Banque de France, à Paris. Qui bénéficie des intérêts que rapporte notre argent ? – la France ».
Ensuite, étant donné que toute ressource dans le trésor public d’un pays est une ressource qu’il pourra utiliser à sa guise, le trésor public français utilise les réserves africaines stockées chez lui pour combler ses propres déficits. Ce que confirme Xavier de La Fournière en disant « L’avantage que représente pour le Trésor français l’existence de soldes créditeurs aux comptes d’opérations est réel, car ils sont l’une des ressources qu’utilise le Trésor français pour financer la charge qui résulte pour lui des découverts d’exécution des lois de finances et de l’amortissement de la dette publique.» Et pourtant, c’est une ressource de ces pays qui pourra être utile pour la réduction de la pauvreté.
Enfin, les comptes d’opérations condamnent les populations africaines à la misère car ils privent des millions d’Africains de revenus pouvant leur permettre de mieux vivre. Selon la Banque Mondiale, le revenu annuel moyen des africains est d’environ 927 128 franc CFA en 2015 alors que les réserves de changes de l’UEMOA s’élève à 7 529,9 milliards de FCFA la même année (BCEAO, 2016). Cela signifie que, en bloquant cette somme en compte en France, c’est plus de huit (08) millions Ouest Africains qui sont dépossédés d’un revenu annuel potentiel et qui sont contraints de vivre dans la misère. Et pour palier un tant soit peu ce problème, la France prête aux pays africains une partie de leur propre argent comme aide au développement.
Au total, le franc CFA est une monnaie qui protège les pays contre les chocs exogènes mais c’est une monnaie trop forte pour l’économie de la zone. Ce qui ne favorise ni la production, ni les exportations autres que les matières premières; par conséquent le bien-être des populations. Que faut-il faire dans ce cas? Nous proposons une stratégie de plusieurs étapes pour sortir de cet engrenage économique.
Première étape, il faut changer le nom de la monnaie et sortir la France des instances de gestion de la monnaie. Les pays de la zone franc ne sont plus les colonies françaises. La zone doit avoir une monnaie africaine comme le Nigéria a son Naira, le Ghana son Cedi, la Chine son Yuan, l’Afrique du Sud son Rand. La monnaie doit porter l’identité de la zone qui l’utilise.
Deuxième étape, il faut avoir une monnaie dont la valeur correspond à l’économie de la zone. Pour ce faire, il est impératif de changer de régime de change car le système de change influence à la fois les performances économiques extérieures et domestiques des pays (L. Yougbaré, 2013). Nous suggérons alors un régime flottant dans une fourchette avec un panier de devises avec lesquelles ces pays ont beaucoup d’échanges. Ce nouveau régime va permettre d’ajuster la valeur de la monnaie à la conjoncture économique, de favoriser les exportations.
Ce qui implique qu’il aura en amont, le renforcement des capacités de production, la création d’emploi et par ricochet, la réduction de la pauvreté. En effet, une monnaie faible par rapport aux autres devises permet de réduire les importations car elles reviennent plus chers mais encourage la production locale, donc les exportations. La flexibilité de la monnaie des pays africains va encourager la production locale, la rendre plus compétitive par rapport aux produits importés. Et ces pays pourront exporter des produits finis et faire entrer des devises au lieu de n’exporter que les matières premières. La Chine est un grand exemple. Depuis des années, les pays européens et les États-Unis accusent la Chine de manipuler sa monnaie pour favoriser sa balance commerciale à leur détriment.
La troisième étape se compose de plusieurs volets. Primo, il faut garder le principe de mise en commun des réserves de change mais ces réserves ne doivent plus être déposées au trésor public français mais dans leurs banques centrales. Les intérêts générés par ce placement doivent être investis dans le développement de la zone. Secondo, il est nécessaire de redéfinir une nouvelle politique monétaire. Il faut réduire progressivement le taux appliqué pour les réserves de change en tenant compte des besoins de l’économie de la zone et ceci doit être fait par les pays africains eux-mêmes. Tertio, il faut assurer la convertibilité de la nouvelle monnaie entre l’UEMOA et la CEMAC. Ceci va favoriser les échanges inter-régionaux et la coopération sud-sud. En outre, il faut réglementer la libre transférabilité au sein de la zone. Dans ce cadre, il faut limiter la fuite des capitaux par les multinationales hors de la zone. Ainsi, l’Afrique pourrait avoir plus de ressources à disposition pour financer son développement. »
Au regard de ce qui précède, le franc CFA a permis aux pays l’utilisant d’avoir une stabilité monétaire, une inflation faible, de réserves de change équivalents à cinq (05) mois en importation mais cette monnaie maintient leur population dans la misère, le sous-développement. Malgré ces avantages, il est indispensable d’aller vers une monnaie qui permet de sortir les populations de la pauvreté. Nous avons donc prévu, dans le projet de constituer un groupe d’études pour étudier les modalités de sortie de la zone CFA. Ce subterfuge d’indépendance-association trouvé par De Gaulle n’était qu’un moyen de prolonger l’attelage colonial dont le franc CFA est la manifestation la plus évidente. On ne peut donc pas changer de paradigme sans remettre tout ceci en question. Nous avons pris en compte ce facteur de risque dans le projet de changement de constitution.
« Autre point.comment la fédération va t elle régler tous les pactes coloniaux offificiels ou non établis pour le business avec la France »
C’est un point important dans notre quête d’indépendance réelle pour un état fédéral ne peut être ignoré. Nous avons prévu, comme pour la dette, de constituer un groupe d’études pour un état des lieux exhaustifs des pactes coloniaux et de tous les engagements pris par le Congo auprès d’autres états et organisations internationales. Les préconisations de ce groupe nous permettront de dimensionner le budget fédéral. Négocier ou annuler des actes ou engagements pris par un gouvernement non démocratique. Autant de situations qu’il faut prendre en compte pour changer de paradigmes. Comme j’ai l’habitude de le dire : »l’on ne peut faire des pièces rondes avec des moules carrés ». Tous les processus doivent être revus pour inverser durablement la logique imposée par l’ancienne puissance coloniale !
Si les départements de moins de 80 000 habitants dont tu parles sont ceux du septentrion je ne vois pas dans quelle mesure nous nous serons concernés les régions du Sud pourront compter sur la solidarité des autres régions du Sud à condition qu’elles fassent le nécessaire de leur côté pour développer leur région et en comptant en priorité sur leurs propres ressources humaines et naturelles
On ne va pas se croiser les bras on ne comptant que sur le pétrole du Kouilou on en reviendrait à la gestion chaotique et mortifère dur régime actuel
On compte d’abord sur ses propres ressources les autres régions voleront au secours de la région soeur si cela s’avère nécessaire
Pour en revenir au départements de moins de 80.000 si ce sont ceux du septentrion eh bien il appartiendra au septentrion de les gérer tout seul NOUS NE SOMMES PAS TENUS ILS DOIVENT APPRENDRE A SE DEBROUILLER SANS NOUS ! nous ne volerons pas à leur secours!
Et je te rappelle que nous sommes pour la SEPARATION
Merci
Ma soeur Anonyme21,
je pense que je t’enverrai le livre blanc pour que tu aies une idée plus juste de ce que nous voulons faire. Tu prendras connaissance des conditions de péréquation pour les allocations et redistributions définies dans le projet de constitution. Toutes tes questions sont légitimes mais attend de lire tout le projet, ici ce ne sont que des bribes, pour te faire une idée exacte, peut-être pas pour te convaincre mais pour te donner un peu plus de détails !
Merci David pour la référence à l article de odilon lolo.son constat et des préconisations rejoignent
Ceux que j ai développés dans mon propre ouvrage paru en mai 2014chez l Harmattan sous le titre
La mondialisation une chance pour l Afrique.(les afriques de l Ouest et du centre .sujets d hier acteurs de demain?)
Sauf que je vais plus loin que notre ami odilon en posant la question de la pertinence du système productif congolais au sein duquel la priorité du capital est surdeterminant et qui correspond à une division spécifique de la division et de l organisation du travail.De trouvent posées in fine les questions des compétences locales au plan techniques techonologiques
Professionnelles et financières
Comment l état fédéral résoudra t il ces questions épineuses
Autre problème politico monétaire..les solutions proposées par odilon sont séduisantes si les 14pays de la zone franc décident d en partir or rien n est acquis d avance pour certains pays comme la côte d ivoire ou le Sénégal malgré leur envies de favoriser une monnaie africaine
Le Congo serait ainsi seul avec une structure fédérale une monnaie avec un régime monétaire de fonctionnement quasi incertain auquel s ajouteraient les problématiques de productivité réelle liés à la formation et à la structure des prix dans une économie qui reste largement de rente et extravertie.on peut en changer la trajectoire mais sur le long terme et comme disait Keynes nous serons tous morts.C est une métaphore des trajectoires et des sentiers des procédures de constuction des économies.
Même si le long terme est important c est le court terme qui permet aussi de vivre avec une monnaie forte et saine et durable a long terme
Voilà cher londi mon début de contribution au débat sur la fédération du Congo
Lucien pambou
A londi
Je continue
Quand je parle de monnaie forte je ne fais pas uniquement allusion à la parité en termes de taux de changé ou de taux d intérêts.par monnaie forte j entends par la une monnaie acceptée par les congolais et qui n auraient pas besoin de recourir à une devise tierce sur le trritoire comme c’est le cas avec le franc congolais enrdc qui coexiste avec le dollar.cette monnaie doit permettre à nos entrepreneurs de produire et d exporter.je suisdans la théorie mais le réel n est pas loin et c est une autre paire de Manche même pour la fédération naissante au congo
Bonne soiree
@Lucien Pambou,
cher Lucien,
j’entends cet argument et tes craintes quant à la difficulté de convaincre les Congolais d’adopter une monnaie forte qui peut avoir des impacts sur les échanges avec l’étranger et donc sur l’efficacité des politiques économiques intérieures parce que la monnaie n’est pas qu’un intermédiaire des échanges, comme le pensait Say qui estimait qu’elle n’était qu’un « voile posé sur la réalité des échanges » en reprenant les trois principales fonctions de la monnaie héritées d’Aristote : celle d’unité de compte, pour évaluer les produits par rapport à leur prix ; celle d’instrument des transactions qui facilite les échanges ; et celle de réserve de valeur, qu’il définit comme « convertible instantanément en n’importe quel bien ou service ». Elle est la matérialisation de notre capacité à mener des politiques économiques efficaces. Elle nous oblige à être meilleurs dans tous les domaines. Le fédéralisme fiscal en est le pendant incontournable. Cette fonction sera assurée par la fédération via la banque centrale et sous contrôle de la cour des comptes qui disposera d’un droit de véto.
Nous devons contrôler la création de cette nouvelle monnaie via l’institution d’une banque centrale, comme prévu dans le projet de Constitution.
En effet, La banque centrale joue un rôle essentiel car elle réglemente son émission de liquidités afin de contrôler l’ensemble du système bancaire : par les réserves obligatoires d’une part, liquidités des banques détenues à la banque centrale en fonction de leurs dépôts, et d’autre part par les mécanismes du multiplicateur et du diviseur de crédit.
C’est ici le challenge que la fédération doit relever. Tous ces vieux chefs d’Etat africains enfermés dans le système CFA qui n’ont jamais eu le courage de remettre en question ce système ont, à mon avis, eu peur de ne pas être à la hauteur des politiques économiques capables d’assurer la stabilité d’une monnaie qui aurait pu être la leur, indépendante et garante de leur développement. Ils ont préféré confier toutes ses responsabilités à la banque centrale française,
Le peuple aura raison de douter de nous si nous ne lui montrons pas l’efficacité des mesures économiques que la fédération lui propose, échaudé qu’il est par près de 60 ans de vicissitudes économiques et sociales. Ta contribution tout au long de ce processus est donc la bienvenue, cher Lucien.
Merci !
La recherche de solutions pour le mieux-être et/ou le bon vivre ensemble au Congo, est une tâche plus qu’ardue. C’est donc tout à fait normal que ces solutions proposées appellent des réactions diverses. Ce n’est que normal, c’est un moment d’apprentissage : apprendre à débattre. Ce qui est offusquant, c’est de voir que des intelligences se lèvent pour pourfendre les propositions faites avec une certaine virulence. Je ne vais pas m’inscrire sur cette liste, nous souffrons suffisamment assez de ces gens qui lèvent aussi magistralement pour cataloguer…
Londi n’a rien à voir avec Ntoumi, Mougani, Nvouba, Tchimbambelela, Nsilou, Kolelas…Et émettre cette proposition de fédéralisme pour résoudre le problème politique congolais, n’a rien à voir avec les idées des Koongo de l’autre côté du fleuve..
Les références à notre seule histoire pour balayer d’un revers de main cette proposition, ce n’est pas non plus satisfaisant. Car, ce que nous faisons, c’est tenter de nous approprier un legs: la forme actuelle de l’Etat nous a été mise de force dans les mains. Exactement qu’avec la monnaie qui fait parler d’elle actuellement. Et curieusement, sur ce sujet, on ne traite pas ceux qui n’en veulent plus de »fanatiques du messianisme, ou de séparatistes ».
Le fameux tyran n’est pas si idiot comme on le prend. Il est même bien plus intelligent que ce qu’il n’y paraît. Et sa tyrannie a bien un objectif…; Les Congolais originaires du Nord le savent; ils ne le révéleront jamais, à moins de tomber sur un qui veut vraiment en découdre avec le tyran. Comme ce jour-là, étant venu en France, un ami originaire de la cuvette Ouest mais français, me posait la question : » dis moi, cette affaire de Ntoumi c’est quoi ? » Je lui répondais comme suit: Mais pourquoi Ntoumi a fait ce dont on l’accuse? Comment un type qui n’avait rien à voir avec les élections, a t’il pris les armes pour revendiquer quoi ?
C’est toujours ainsi au Congo surtout depuis la CNS. Alors, comment allons-nous faire soit pour respecter les constitutions, soit pour donner la possibilité de s’exprimer pour réveiller le sentiment patriotique pour un bon vivre ensemble. N’oublions pas aussi que ce slogan est aussi dans le carnet sur les stratégies politiques du tyran. A vous de voir.
A David londi
Merci pour ta reponse. je reviendrai plus tard dans le debat sur les questions fiscales monetaires et budgetaires
cordialement
La question monétaire est stratégique et ultra sensible je t’invite David Londi à ne pas livrer toute ta stratégie ici pour des raison de sécurité cette question sera discutée à l’abri des regards entre Kongolais
J’invite par ailleurs tous les économistes Kongolais à plancher sur la question et d’élaborer des propositions qui seront étudiées le moment venu
Je suis pour ma part favorable à une sortie progressive du franc cfa
A anonyme21
Il n ya pas de questions tabous.les questions politiques sont aussi importantes que les questions monétaires et pourtant les premières sont sur la table.pour ma part les problématiques monétaires et fiscales constituent mon champ professionnel et je tiens à ce que les questions monétaires soient débattues
Cdlt
David Londi tout ce qui est lié à la monnaie est d’ordre stratégique et sensible ne donne que les grandes lignes s’il te plait tes idées peuvent être copiées détournées et retournées contre nous
On ne débat pas des questions monétaires fiscales budjetaires sur la place publique on ne voit pas de débat de ce genre sur internet aucun état ne le fait aucun !
Ces questions doivent être discutées en interne c’est tout
C’est le peuple souverain qui au final prendra la décision plus rien ne sera imposé au peuple
Et ma réponse s’adresse à David Londi et à personne d’autre !
Merci
A TOUS
JE CONTINUERAI DE DEBATTRE DES QUESTIONS FISCALES MONETAIRES ET BUDGETAIRES QUE CELA PLAISEOU NON
lucien pambou toujours pour le debat ouvert et les gens ne sont pas obliges de s inscrire dans ce debat trop technique et qui depassent de loin les envolees lyriques sur l architecture politico administrative de la construction de la FEDERATION DU CONGO
QUE cela plaise ou non le ciel ne tombera pas
MERCI
LIRE DEPASSE AU LIEU DE DEPASSENT
Nous intervenons sur ce site pour échanger nos idées, pas pour savoir qui en a plus sous le capot. Je ne sais pas ce qu’en pense David Londi, mais il est vrai comme l’a souligné Anonyme21, la question du fcfa est géo-politiquement sensible. Il en va de la souveraineté de 14 états africains. Si l’on considère les 50% de réserves minimum que déposent les 14 pays utilisant le fcfa à la banque de France, sur 60 ans, les sommes accumulées sur la période sont considérables. Il est donc évident que ceux qui en sont les principaux bénéficiaires ne se laisseront pas faire surtout si ces sommes contribuent à équilibrer leurs budgets. La question qui se pose est de savoir quelle est la marge de manoeuvre des états qui utilisent le fcfa pour en sortir?
A bulukutu
La marge de manoeuvre politique que ces 14états voudront bien se donner
Biya du Cameroun avait mis la question sur la table.accord poli des autres états et refus net quand le problème est devenu officiel.l Afrique incapale de se prendre en charge collectivement sur le plan monétaire.on comprend mieux pourquoi biya refuse de se rendre aux sessions de l union africaine.idriis deby s y est encore essayé mai personne le suit.oui la fédération du Congo nécessite une unité monétaire nouvelle .tout va dépendre de la trajectoire de sortie. A cette trajectoire il faudra lierla problématique du traitement du budget fiscal
Tout ceci est intéressant non pas seleument théoriquement mais aussi pratiquement car les problèmes a résoudre sont nombreux sur le plan concret et technique
@Frère Bulukutu,
oui, c’est un sujet sensible mais que nous devons mettre sur le tapis tôt ou tard parce que c’est l’un des outils qui maintient l’état-nation en vie. Le franc CFA est la matérialisation de la main mise de l’ancienne puissance coloniale sur ses anciennes colonies. Il concrétise la politique imposée par De Gaulle avec son projet de l’indépendance-association.
Ce sujet, comme le souligne Lucien, est régulièrement abordé par les experts et certains chefs d’Etat opportunistes en mal de popularité. L’indépendance politique ne peut être une réalité que si et seulement si nous disposons d’un titre de propriété, en bonne et due forme, de notre pays. La seule chose qui vaille, c’est donc ce titre de propriété sans lequel nous sommes de vulgaires locataires de nos territoires.
Evidemment, des précautions doivent être prises pour lancer un processus de changement de système monétaire. Les expériences du Zaïre ou du Mali, jadis, doivent être prises en compte pour une sortie réussie sans parler de la performance économique et diplomatique de l’environnement d’accueil.
Tu as raison, les autres pays n’accepteront pas une sortie intempestive sans pré-requis incontournables. Mais je puis t’assurer, dans le cadre de la réflexion de l’instauration du fédéralisme en Afrique centrale, mes contacts gabonais, tchadiens, centrafricains et camerounais n’y sont pas hostiles. Je suis donc favorable à ce genre de débat : « Qui veut aller loin, ménage sa monture ».
rectificatif : David Londi au lieu de Mwangou. J’ai dû poster le dernier post de mon ami Mwangou de Brazzaville qui avait des problèmes de connexion internet sur le site. Je n’ai pas eu le temps de modifier. Désolé ! C’est bien le point de vue de David Londi.
@Anonyme21,
chère soeur, ce sujet est en débat dans toute l’Afrique sous zone CFA. Ce n’est donc pas grave si nous en débattons, ici. Le peuple, in fine, tranchera !
Mehdi Ben Barka était un homme d’état d’origIne Marocaine avait théorisé la construction économique économique de l’Afrique il préconisait une construction des états de l’Afrique Noire et aussi celle des pays du Maghreb une monnaie unique pour ces zones et à terme une monnaie unique pour tout l’Afrique ceci était consigné dans des manuscrits c’était son projet pour L’Afrique et il y tenait
Cet homme était doué dans quasiment tous les domaines littérature économie mathématique sciences enfin presque tous un homme brillantissime en avance sur son temps
Cet homme est mort précocement son corps n’a jamais été retrouvé et ces précieux manuscrits ont mystérieusement disparus
Beaucoup disent que la construction européenne est basée sur les écrits de Mehdi Ben Barka
Ce monsieur est considéré comme un héros par beaucoup d’Africains
Le fédéralisme, né d’un rêve de réappropriation des espaces géographiques tribaux, en réaction à une politique chaotique d’une organisation criminelle, n’a pas vocation à prioriser des questions relatives aux équilibres macro-économiques et aux politiques de développement à mettre en oeuvre au niveau du pouvoir fédéral.
D’où le non maîtrise de la question monétaire, remise aux calendes grecques, au bon vouloir du pouvoir des révélations.
Dans une économie rentière comme celle du Congo, les variables d’ajustement des politiques économies et monétaires sont indépendantes de la forme d’organisation de l’état, mais plutôt tributaires de la pensée économique dominante, ainsi que de la capacité à se défaire de la pesanteur des facteurs exogènes du pouvoir décisionnel.
Selon que l’on puisse opter pour une souveraineté monétaire, une politique interventionniste ou ultralibérale, une approche idéologique néoclassique ou néo-keynésienne, le résultat dépend davantage de l’état des lieux de la cible des décisions et de l’applicabilité des mesures que de la volonté de régler des conflits ethniques latents.
Toute la cacophonie entre intégristes et modérés du BDK-L sur le volet économique et monétaire du projet fédéraliste témoigne d’une volonté de donner une réponse non appropriée à une situation résultant de la problématique de répartition équitable des ressources.
Quelque soit l’environnement, les interactions entre acteurs économiques ont toujours tendance à générer des inégalités de répartition et de concentration géographiques es richesses, conduisant à des revendications des égalitaires.
Le recours au « PACK IDÉOLOGIQUE » de NE MUANDA NSEMI, combiné avec une version de Kolélas, en y donnant une dimension constitutionnelle, ne saurait être la solution miracle pour sortir le Congo de la descente aux enfers, en voulant fédérer des structures n’ayant aucune légitimité historique, sur la base de croyances irrationnelles.
Les infiltrés sortent du bois
Les unis et « aînés » apparaissent
MEFIANCE !
@Ta Malanda,
votre état d’esprit marqué par l’impossibilité de se projeter vers le futur ou le changement est matérialisé par cette phrase, directement sortie de votre post « Dans une économie rentière comme celle du Congo, les variables d’ajustement des politiques économies et monétaires sont indépendantes de la forme d’organisation de l’état, mais plutôt tributaires de la pensée économique dominante, ainsi que de la capacité à se défaire de la pesanteur des facteurs exogènes du pouvoir décisionnel ».
Justement mr Ta Malanda, l’urgence de changer de paradigme est justement résumé dans le fait que le Congo doit cesser d’être une économie rentière qui a laissé ce pays exsangue dans tous les domaines.
Cela n’est pas surprenant que vous ne puissiez pas accéder à un concept aussi complexe que le fédéralisme que vous résumez à une répartition ethnolinguistique en ignorant magistralement l’autre pied, le fédéralisme fiscal.
Dans mon plan de gestion de risques j’ai identifié la partition éthnolinguistique comme un facteur de risques qui appelle comme parade le fédéralisme fiscal. Vous ne l’avez certainement pas lu puisque vous ne lisez, enchassé que vous êtes dans des modes de réflexion d’un autre temps. Je vous renvoie à vos lectures de prédilection que vous aimez exposer.
Vous êtes un homme du passé parce que votre esprit est gangrené par des théories tribalistes qui ne peuvent être ni l’alpha ni l’oméga d’un projet d’avenir pouvant s’intégrer dans un espace panafricain. Bonnes lectures, mais gardez-les pour vous. Nous, nous nous tournons vers l’avenir partant du bilan d’un système que nous ne pouvons plus supporter. A chacun, ses passions, n’est-ce pas, Mr Ta Malanda ? Les chiens aboient, la caravane passe !
KABA KOUHOUNA NDI !
Vu la superficie et la population du Pool et des Plateaux, est-ce qu’ils ne peuvent être en soi des états fédérés ? Pourquoi vouloir les regrouper avec d’autres régions?
Au nord, vu le désert démographique, c’est normal de les regrouper en deux entités, par exemple la Sangha et la Cuvette-Ouest et la cuvette centrale et la Likouala.
Mettre les trois provinces les plus populeuses dans un même état fédéré est bizarre, voir suscept en plus de leur céder les territoires de la troisième province la plus populeuse qu’est le Niari. Cela est source de déséquilibre.
Non, le Pool et les Plateaux doivent rester des états fédérés en soi. Ils ont et doivent avoir les moyens pour leur développement sans s’associer à d’autres régions. La Lekoumou pourrait être jointe à la Cuvette de l’Ouest vu leur proximité.
Donc Lekoumou-Cuvette de l’ouest et Sangha = un seul état fédéré;
Le Kouilou -Niaria et Bouenza = un seul état fédéré ;
Pool = un seul état fédéré ;
Plateaux = un seul fédéré ;
Cuvette centrale et Likouala = un seul état fédéré .
Donc, il y aura 5 états fédérés qui tiennent compte de la superficie et de la population des régions actuelles.
Il faut éviter de créer des monstres à 1000 têtes.
@Nkwenda,
ce problème a été posé pendant nos réflexions de créer 2 états Pool et Plateaux. Dans les débats, je ne suis pas seul, sont sortis des arguments du genre : l’autorité morale des Tékés est dans le Pool à Mbé et les mauvaises langues, comme vous les entendez dans certains posts, auraient aussi prétendu que ceci était une façon dissimulée de préparer une sécession du Pool. la décision est cornélienne.
Toutes ces suggestions doivent être prises en compte et, au besoin, soumises au référendum en tenant bien compte de la viabilité économique.
En tout cas ta proposition est pleine de bon sens. Il ne faut pas oublier que nous sommes en phase projet, les choses ne sont pas arrêtées et ficelées définitivement. Ce débat est là pour amender ou compléter le projet.
Merci !
@Anonyme21,
non, ma soeur !
Quelles seront les places des royaumes Loango et Téké dans le Fédéralisme à 5 Etats?
DJEMBO TATY.
Djembo Taty
La priorité c ‘est d’abord de se défaire de cette parenthèse sanglante d’abaissement et d’appauvrissement du sud c’est d’abord ça la priorité c’est ça l’urgence
les questions qu tu soulèves seront règlées en interne par les ressortissant de ces régions
Pour info l’armée du sanguinaire regorge de ressortissant Téké je suis assez étonnée que tu te préoccupes de leurs intérêts les téké sont les collaborateurs zélés du sanguinaire ils sont donc complices du pillage du Kouilou ils ont fait leur choix et sont donc capables de défendre leurs intérêts eux mêmes
Anonyme 21,
L’armee du sanguinaire ne regorge pas que des teke, il y a aussi des kongos et les autres. Le chef d’etat major adjoint du sanguinaire, Konta, est un kongo pur sang de Mbanza Kongo. Le haut commandement militaire du criminel est compose aussi des kongos et meme des ressortissants du kouilou. Il n’y a plus des tekes dans le commandement militaire de sassou.
En voyant les gens rouler a meme le sol de Kinkala pour montrer leur soumission au voleur kiki, on pourrait dire que les collabo zeles du sanguinaire sont meme a Kinkala. A moins que tu dises que ces pietres gens qui dansent pour kiki ne sont que les descendants de Malela, le teke chef de terre de Kinkala en 1942.
Bref, le tribalisme dont tu sembles etre le chantre, comme ton maitre RPP, est une voie sans issue pour le futur de l’Afrique. On ne peut pas compter sur les tribaux, femme ou homme. Ce sont tous des maudits au meme titre que le maitre tribal et sanguinaire.
Nous sommes Contraint d’exiger la séparation car les nôtres sont massacrés désolée que les sanguinaires et leurs complices restent entre eux !
On ne va pas rester dans cet ensemble sous couvert d’ une unité de façade
Certains collaborent et profitent plus que d’autre nous ferons un bilan à la fin de l’histoire !
Qui est allé tué et violé dans le Pool nous ferons le décompte !
qui a le plus profité du pillage nous ferons également le décompte
Les résultats vont être Publiés chacun saura la vérité
Nous ferons également le décompte de la composition de l’armée du sanguinaire
Vous pourrez alors revenir sur le site pour protester si s au final c’est vous qui avez raison
Les tribalistes ce sont les auteurs du génocide et du pillage n’inversez pas les rôles !
« Nous sommes Contraint d’exiger la séparation car les nôtres sont massacrés désolée que les sanguinaires et leurs complices restent entre eux ! »
NOUS qui, les kongo? Tu vas creer ton pays des kongo ou, a Mbanza Kongo ou au kongo central?
Si tu es vraiment forte comme tu sembles le croire (esperons qu’il ne s’agit pas d’une paranoia), aide nous a se debarasser du criminel qui usurpe le pouvoir a Mfoa. Si tu reussis, tu creeras un momentum qui te permettra de reprendre tes terres d’origine en Angola et creer ainsi un pays exclusivement kongo. Tu pourras fermer les frontieres de sorte que personne d’autre ne vienne vous voir dans votre enclos tribal. En attendant, tu peux continuer a rever ensemble avec RPP. Esperons que cette diversion te profite comme ton maitre Poaty qui, de temps en temps, va a Mfoa prendre son per diem apres quelque bruit de diversion sur internet.
Ce sont les faibles et les lâches qui attaquent tuent violent les personnes sans défense
L es gens sans foi ni loi des barbares qui pillent les richesses qui ne leur appartiennent pas
votre unite de m… se base sur le sang du Pool et le pillage du Kouilou ?
Alors continuer sans nous
Je vous souhaite monsieur tout le mal qu’on a fait au Pool et au Kouilou
Que vos parents soient violés et tués
Que vous soyez dépouillés de tous vos biens
Vous pourrez alors revenir sur le site dire que les gens qui vous ont fait subir ces traitement sont des gens biens
C’est tout le mal que je vous souhaite monsieur
La situation qui est vécue par nous les Congolais nous pousse à prendre le Fédéralisme.C’est à mon avis de simple citoyen,le moyen de relever le pays et surtout de responsabiliser le citoyen sur sa place de veilleur des intérêts du Congo.Le peuple ne sera que gagnant.Maintenant comment faire tomber la dictature si les deux rois Loango et Téké donnent leurs héritages mystiques à Oyo et s’aplatissent comme du beurre sur le pain chaud du Nguessisme!!!
DJEMBO TATY.
Anonyme 21, FYI, je suis originaire du Pool. Tu peux aller voir ailleurs avec tes incatations tribales. Le tueur est connu, c’est sassou. On est tous victimes de ce criminel et sa bande qui inclue aussi bien les membres de ta tribu. Alors, aides nous a se debarasser de ce criminel, nous t’en serons reconnaissants. N’oublies pas que les ninjas qui sont en majorite des kongos-laris comme toi sont co-responsables des tueries dans le Pool. Si chacun de nous est responsable par association tribale comme tu l’insinues, alors tu es aussi responsable des meurtres et viols dans le Pool.
Je n’ai que faire de vos incantations
C e sont mes convictions
Je réitère mes souhaits à votre endroIt qu’ on vous fasse subir ce qu’on a fait au Pool et au Kouilou
La science infuse n’est pas inscrite sur votre front
Allez vous aplatir devant votre maitre le diable d’oyo
Le tribaliste c’est vous !
Nous obtiendrons la séparation que cela vous plaise ou non
@Gabio,
Le cas Anonyme 21 relève de ce que les psychologues désignent par « une frustration non contrôlée » pouvant conduire à l’incapacité d’affronter les difficultés et à un repli sur soi.
Il représente, dans le débat ces échanges le coté fondamentaliste voyant dans le Sud du Congo un territoire formaté pour attendre un salut messianique prophétisé par des illuminés depuis des siècles.
Cette psychologie de groupe faisant apparaitre des tendances récurrentes ou cycliques est appelée chez Émile Durkheim, « le déterminisme social ».
Ce sentiment de frustration a savamment été exploité dans l’histoire du Congo par plusieurs hommes politiques, pour mobiliser, dans le réel comme le virtuel, des personnes victimes de la tyrannie et du clientélisme à connotation tribale.
Sur la plan virtuel, nous avons encore à l’esprit les envolées lyriques, entre autre, de RPP et Boukadia, allant jusqu’à exhiber des copies d’accusés de réception de courriers adressés à l’ONU concernant la fameuse indépendance de l’État du Sud.
Cette tendance radicale ayant fait un pschitt, malgré le combat d’arrière garde de Anonyme 21, semble se muet dans une approche modérée, mettant en avant l’idée d’une autonomie des régions, à travers un schéma idéologique inspiré par le BDK.
Aujourd’hui, ceux la même qui ont soutenus de piètres politiciens fabriqués à l’école de la tyrannie, face à la maîtrise de la science de la ruse par le khalife d’Oyo, qui n’a pas eu de mal à rouler tous leurs champions dans la farine, en l’absence d’une intégration dans le système, ces idéologues kongologues essaient de ressortir du placard la vieille recette du « fédéralisme ».
L’idée sous-jacente est bien celle de renvoyer le méchant mbochi dans ses marécages, pour que les zonés prétendument de richesses naturelles soient contrôlées par des Kongo-compatibles.
Il faut donc commencer par apprendre à nos idéologues fédéralistes de circonstances à assimiler le fait que les désirs ne sont pas des nécessités qui demandent une solution « révélée ».
Comme disait K. Marx, la liberté est avant tout une question d’intelligence de la nécessité.
A ta malanda
Pas faux ta malanda
Analyses pertinentes mais les concepteurs du fédéralisme comme londi ou Val de Nantes ont des arguments sérieux dans la défense de leurs positions.
Voici enfin un débat institutionnel intéressant qui nous change des débats traditionnels importants certes sur l opposition au congo ou sur la nnature du régime de sassou
Attention je ne dis pas que ces débats sont inutiles mais ils débouchent souvent sur des incantations.celui sur la fédération du Congo à le mérite d être plus large et plus profond car traverse par plusieurs disciplines.surprise d abord la réalité sociologique du Congo que je place a côté des autres disciplines cmme le droit les sciences politiques l économie la finance et puis le bon sens
A mediter
Le fédéralisme c’est bien évidemment le contraire du messianisme, ce dernier étant du domaine de l’irrationnel. L’amalgame qui est fait ici n’est pas anodine, car il porte en lui la volonté de discréditer le projet fédéral. La méthode est très discutable, mais on se contentera de penser que c’est de bonne guerre. La seule chose qui est regrettable dans cette posture, c’est l’absence totale de contre proposition. Mais c’est aussi la preuve que l’intention n’est pas constructive dans le cadre de ce débat. Une fois de plus, Que proposent ceux qui voient dans le projet fédéral, une émanation des idées du BDK?
J ‘espère que dans votre union de merde vous laisserez encore les gens avoir leur libre pensée et vous n’imposerez pas votre pensée unique considérée comme la meilleure
Rester dans l’union de merde c’est bien mais chosiir de la quitter c’est mauvais on ne peut pas faire autrement par ce que c’est pas bien
Restez donc entre vous partisans de l’union sanglante et de régression
Vous souhaitez nous imposer de rester avec les barbares les génocidaires les voleurs par ce qu vous les biens pensant les détenteurs de la science infuse vous l’exigez vous vous prenez pour
qui?
Bâtissez votre propre pays sans règles avec des gens sans foi ni loi ou vous pourrez détruire une ethnie et pillez une autre quoi qu’il arrive et vous pourrez alors dire au monde entier et à l’Afrique
allons seulement !
Nous choisissons la séparation et c’est notre droit rester dans l’union c’es votre choix nous nous ne voulons plus de cette union
60 ans de pillage du pétrole !
9 opérations d’extermination contre le Pool
allons seulement
L’amalgame qui est fait ici n’est pas anodine,… lire n’est pas anodin.
L’union de la soumission
A l’inhumanité
A la barbarie
Aux génocidaires
Aux violeurs
Aux voleurs
A la torture
A la violence
A la propagande
A l’intimidation
A la mauvaise moralité
Aux pratiques douteuses et à la perversité
Aux tracasseries administratives
A l’effondrement moral
A l’effondrement économique
A l’effonderement sportif
A l’effondrement sociétal
Au harcèlement en continu
Cela fait 50 ans que ça dure !
En suivant la vidéo ci-dessous datant de 2008, on se rend compte que la quête du salut Kongo oscille entre la nécessité d’une redistribution des richesses en fonction de l’origine territoriale des ressources et la volonté de parvenir de façon unilatérale ou référendaire à la sécession.
Nos échanges illustrent une fois de plus cette dualité conceptuelle entre les tenants du fédéralisme et ceux de la thérapie de choc, prônant la création de l’Etat central ou du Sud prétendument Kongo.
Anonyme 21 ou M22, semble être un rescapé de l’aile sécessionniste, la tendance actuelle étant favorable à un rêve fédéraliste du fameux « Kongo dia Mbé » selon l’expression de Ne Muanda Nsemi, sous la houlette de l’architecte émérite Mbuta Londi.
La récurrence de cette problématique sociopolitique, quelquefois entretenue par des pouvoirs mafieux, fait penser au rapport de causalité géographique de Montesquieu.
Lu pour vous.
La partition de l’Afrique et la définition des frontières ont été des actes arbitraires, imposés par les Européens sans considération pour les conditions locales. Démanteler les frontières coloniales est donc un véritable projet panafricain. Le panafricanisme devrait être vu comme une relation entre peuples plutôt qu’entre chef d’Etats, intellectuels et élites occidentalisées
Aujourd’hui, nous sommes les témoins de mouvements à grande échelle de populations qui passent les frontières. L’instabilité sociale, politique et économique au sein des Etats/nations est devenue volatilité. Les préoccupations concernant une fermeture des frontières, de sécurité nationale et d’une peur croissante de l’«Autre» Africain sont devenues communes. Cet article propose et déclare que les frontières coloniales, les préoccupations territoriales, la sécurisation et les mesures de sécurité, la souveraineté sont le fléau de l’unité africaine. Il avance que ces impulsions sont révélatrices de la nature coloniale de la soi-disant post colonie. Deuxièmement, il signale qu’il est temps que les Africains reçoivent la citoyenneté africaine, signifiant ainsi la libre circulation des personnes au-delà des frontières. Les Africains doivent se sentir chez eux où qu’ils soient en Afrique. Troisièmement, note-t-il, il y a plus de mérites au démantèlement des frontières coloniales qu’à leur maintien.
Pour une citoyenneté africaine
La criminalisation des Africains, la haine anti-Noir et les tendances à l’Afrophobie sont des questions majeures. Par contraste, la mobilité et le mouvement sont des aspects historiques de la citoyenneté africaine. Tidiane Kasse en a bien capturé l’essence en soulignant : «Dans certaines cultures africaines, le voyage est un acte initiatique. On devient un homme lorsqu’on quitte sa famille pour aller découvrir d’autres peuples et d’autres cultures, pour se confronter aux réalités du monde. Ceci signifie quitter le confort et les soins de sa mère, se soustraire à la protection de son père. S’en aller, c’est acquérir plus d’expérience, revenir c’est enrichir son groupe avec ce qu’on a appris dans le reste du monde. Cette culture est la marque des Soninkes, une communauté qui vit à cheval entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie». [1]
La même chose s’applique au peuple Kikongo qui se trouve réparti dans trois pays. Lors de l’arrivée des Allemands, les Hutus et les Tutsis se fondaient en un groupe social par voie de mariage et augmentaient les contacts. Le génocide de 1994 au Rwanda, et d’autres conflits provenant de l’ethnicité, sont manifestes des tactiques insidieuses du «diviser pour mieux régner» qui découlent de l’attribution d’une identité ethnique. Le colonialisme, outre l’établissement de frontières artificielles et l’isolement de groupes ethniques, a aussi contraint des ennemis traditionnels à vivre côte à côte. L’Etat/nation colonial, pendant qu’il rassemblait divers groupes, en excluait d’autres [2]
Historiquement, les Africains ont toujours voyagé sur des distances plus ou moins longues, ont conclu des mariages au sein d’autres populations créant ainsi une véritable citoyenneté tout en ayant des relations sociales, politiques et commerciales. [3] Il est juste de dire que toutes les communautés africaines ont partagé des affinités culturelles, linguistiques et religieuses des deux côtés des frontières. Les populations dites communautés de frontières sont souvent les mêmes de part et d’autres de la frontière que souvent elles ignorent. Démanteler les frontières coloniales est un véritable projet panafricain. Selon Ngugi wa Thiong’o, le panafricanisme devrait être vu comme une relation entre les populations plutôt qu’entre les chefs d’Etat, les intellectuels et les élites occidentalisées. [4]
«Il n’y a pas de base rationnelle autre que la commodité pour considérer les frontières coloniales comme sacro-saintes, qui implique que les résidents de l’autre côté de la frontière coloniale sont des étrangers. Ces frontières ont été historiquement constituées. Ce sont des marqueurs pour la mémoire européenne de l’Afrique afin de satisfaire à des besoins coloniaux. Et il n’y a pas de raisons pour lesquelles elles ne peuvent être reconstituées suivant l’histoire précoloniale afin de satisfaire aux besoins des Africains qui pourront se reconnecter à la mémoire africaine» [5]
La formation de l’Organisation de l’unité africaine (Oua), le 25 mai 1963, à Addis Ababa, afin d’unir le continent africain, était une noble réalisation. Toutefois, comme le remarque Joseph Ki-Zerbo, l’Oua n’a réussi qu’une unité partielle parce qu’«elle a commis le péché originel de conserver les frontières coloniales sous prétextes d’éviter les conflits. Il se trouve qu’aujourd’hui les frontières sont en feu. Elles sont structurellement propices aux conflits. Elles font de chaque Africain un étranger pour au moins 80% des autres Africains. Les frontières africaines sont une instrument de vivisection des peuples et ont, depuis leur établissement, été la cause d’innombrable sacrifices humains qui ont pris la forme d’holocaustes fratricides, pour avoir respecté les lignes de démarcation déjà inscrites en lettre de sang par la conquête coloniale». [6] Les conflits de frontières entre le Nigeria et le Cameroun, entre l’Ethiopie et l’Erythrée dans le triangle de Badme/Yirga sont quelques uns de ces cas qui appellent une condamnation des frontières tracées par les coloniaux.
Ki Zerbo note encore que la raison en est que le nationalisme africain n’était pas lié à au panafricanisme et fût soutenu par les intellectuels africains. Bien sûr que le nationalisme n’est pas le réveil à la conscience de soi : il invente des nations qui n’existent pas. [7] A l’indépendance, l’invention et l’imagination d’une nouvelle nation – y compris son nom – étaient loin de l’ethos de l’unité panafricaine. L’élite africaine qui a conduit la lutte pour l’indépendance avait été instruite dans les missions et était imbibée de notions libérales occidentales de la nation. En fait, elle a commencé comme des associations de paroisse au cours desquels des membres d’un même groupe ethnique se rassemblaient autour d’une figure proéminente. Ils ont transplanté leurs vues ethniques et chauvines dans les mouvements nationaux, ce qui signifie que la lutte pour la libération nationale a échoué à traiter la question du tribalisme. La plupart des mouvements de libération contenaient le mot «national» et se sont concentrés sur la libération au sein de leurs propres frontières.
A l’indépendance les «gros poissons» de la lutte ont considéré le nouvel Etat/nation comme leur propriété personnelle et étaient peu pressés de dissoudre les frontières. Mais les revendications de la souveraineté d’Etat relèvent «de la fiction politique» [8]. Impérialisme et domination du capitalisme néolibéral, violences ethniques et politiques alimentées par les interventions étrangères et le commerce des armes, la paupérisation de population entière, l’enrichissement d’une petite élite et d’autres perturbations aux multiples aspects mettent à mal le mythe de la souveraineté territoriale.
L’Union africaine, successeur de l’Oua, déclare avoir été inspirée par la vision d’unité, de solidarité, de cohésion et de coopération entre populations africaines. L’Article 3 (b) est westphalien. Il veut «défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres». [9] L’Article 4 (b) engage aussi à respecter les frontières existantes, interdit les interférences par un autre Etat/membre dans les affaires internes d’un autre Etat. A l’instar de la Carte de l’Oua, qui s’engage à la promotion de l’unité et de la solidarité entre Etats africains, l’Article 11 (c) cherche «à défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance (de ses Etats membres)». L’Article 111 (1) promeut aussi l’égalité souveraine de tous les Etats membres et l’article 111 (2) demande la non ingérence dans les affaires internes des Etats membres. Lors de la conférence de 1963, seul le président ghanéen, Kwame Nkrumah était en faveur d’une union politique du continent. La déclaration du Caire de 1964 ne fait que confirmer la résolution de préserver les frontières nationales.
L’évolution de l’Etat/Nation de l’Europe à l’Afrique et au monde non occidental
Après une guerre dévastatrice de trente ans (1618 à 1648), l’empereur du Saint Empire romain germanique et le roi de France et leurs alliés ont trouvé un accord de paix et ont signé le Traité de Westphalie. Ce traité établit le concept moderne de l’Etat/nation et déclare que tous les Etats sont souverains et égaux. La souveraineté, les territoires, le droit international et le système international qui permettront aux Etats de signer des traités et des accords avec d’autres entités politiques ont été les principaux résultats des accords de Westphalie. En effet, les caractéristiques internes de la souveraineté sont une autorité absolue dans le cadre des démarcations territoriales, pendant qu’à l’extérieur l’Etat/nation est reconnu dans le cadre d’un système légal international et que la non ingérence dans les affaires internes de cet Etat est respectée
Mais, dans la foulée de 1648, l’établissement des Etats/nation coloniaux arrivait tardivement Depuis au moins 1448 et la conception de la modernité coloniale, les aventuriers colonisateurs se sont toujours demandés si les populations non occidentales étaient bien en phase avec les concept d’Etat/nation. Comme pour toutes les autres suppositions des Européens à l’égard d’autres peuples, la question était de savoir si les nations, les clans, les identités ethniques existant en Europe pouvaient exister ailleurs aussi. Bien sûr les populations non européennes étaient considérées comme manquant de civilisation, comme des sous humains, et n’avaient aucune notion de concepts judiciaires ou d’idée d’une véritable gouvernance. Raisons pour lesquelles elles devaient être subordonnées à une civilisation «supérieure», devant ainsi être intégrées dans un Etat colonial et sa machinerie légale. Laquelle était transplantée depuis l’Europe et appliquée aux colonies.
La dichotomie entre civilisés et non civilisés, confirmée par le processus légal, a donné naissance à des disciplines comme l’anthropologie qui définit les caractéristiques des non civilisés. Ainsi le colonialisme était une rencontre entre les Européens «civilisés» et les «les sauvages non civilisés».
La colonisation du monde non occidental a eu lieu sous l’égide d’une loi internationale connue sous le nom de Doctrine de la découverte, bientôt suivie de Voyages de Découvertes, conquêtes, confiscations des terres et autres barbaries. Dans le cadre de ce raisonnement, les Européens ont revendiqué des droits supérieurs à ceux des populations indigènes en érigeant des étendards et des monuments en pierres, des symboles religieux, des croix et en célébrant des messes, ils se sont appropriés légalement les terres «découvertes». [10] La justification était bien sûr religieuse, raciale et ethnocentrique. [11] Par la suite, plusieurs pays européens ont fait usage des lois du colonialisme pour s’approprier des terres africaines. Constitutifs de la Doctrine de la Découverte, il y a :
le premier pays européen qui «découvre» devient propriétaire et exerce des droits souverains sur les terres et ses peuples,
occupation permanente et établissement,
Il est estimé que la population indigène a perdu ses droits de propriété sur ses terres, sa souveraineté inhérente et ses droits au commerce international et aux relations diplomatiques,
Terra nullius : c’est-à-dire le terrain est vide et sans occupation ou, si occupé, n’est pas utilisé et, selon le raisonnement européen, il doit être revendiqué,
Les non chrétiens n’avaient pas les mêmes droits à la terre, à la souveraineté et la même détermination que les chrétiens
Les Européens pouvaient acquérir des droits de propriété par la conquête, c’est-à-dire la victoire militaire et juste la guerre et ce qu’ils avaient acquis était le trophée de guerre
De toute façon, en 1436 le pape Eugenius IV a émis une bulle papale, et Nicolas V en 1445, accordant au Portugal les droits de propriété sur des terres en Afrique, la mise en esclavage perpétuelle de sa population et la confiscation de ses propriétés. En 1493, le pape Alexandre VI a émis une bulle papale accordant des terres aux Espagnols. Ceci fut entériné lors du Traité de Tordisallos en 1494, lorsque le pape a donné sa bénédiction au Portugal et à l’Espagne pour qu’ils partagent entre eux les deux hémisphères.
Lorsque les puissances européennes se sont réunies à Berlin, en 1884/85, le processus de colonisation était déjà vieux de deux siècles. La conférence a tenté par des moyens pacifiques de résoudre la compétition croissante des puissances européennes pour les colonies. Pour rationaliser la ruée, la conférence a fait usage de la diplomatie, du pouvoir politique et du droit international au sein duquel les puissances impériales cherchaient à élaborer un cadre politique et légal qui faciliterait l’expansion coloniale sans recourir au conflit. [12] Toutefois la ruée sur l’Afrique a conduit à l’établissement d’une carte africaine comme les Européens l’avaient dessinée après le Traité de Westphalie, et a créé des Etats/nations coloniaux. La partition de l’Afrique et la délimitation des frontières ont été des actes arbitraires, sans considération pour les conditions locales. [13] De plus, il y eût l’invention des divisions ethniques et de codification raciale. Ce qui fait que les problèmes qui affligent l’Afrique actuellement sont des problèmes de l’Afrique coloniale.
L’époque post coloniale montre le legs du transfert des institutions judiciaires, légales, de l’autorité de la loi, de la justice et de la démocratie. [14] L’obsession du maintien de l’ordre public est la suite logique de la politique coloniale de tutelle, de coercition et de pénalisation qui explique pourquoi, après l’indépendance, les structures légales et d’ordre public sont restées intactes, y compris l’armée, la police et le services pénitentiaire. [15] Les régimes post coloniaux font usage de ces instruments afin d’exclure les immigrants africains et pour les détenir illégalement. En préservant et en continuant de faire usage des instruments d’oppression de la colonie, les régimes post coloniaux maintiennent un status quo créé par le capitalisme colonial qui est contraire aux intérêts de la majorité des Africains. [16] Dans des pays comme l’Afrique du Sud, une nomenclature dénigrante est toujours en vigueur dans les livres statutaire (comme par exemple «alien», étranger)
Lors de l’octroi de l’indépendance, négociée constitutionnellement, les dirigeants africains ont non seulement accepté le maintien des frontières coloniales mais ont obtenu le pouvoir politique sans perturber les aspects socioéconomiques et culturelles établis par les colonisateurs.
Conclusion
Les frontières physiques se traduisent en frontières mentales. Le démantèlement métaphysique et physique des frontières coloniales est un immense pas vers la libération des esprits. Les Africains ont été conditionnés à se haïr les uns les autres, simplement parce qu’ils provenaient d’un territoire différent et parce qu’ils avaient une origine sociale et géographique différente. Ces exigences sont liées à l’appel d’une fin de l’exploitation coloniale, néocoloniale et impérialiste des ressources africaines et de la population. Nous faisons nôtre l’affirmation de Cabral qui disait que la libération nationale n’est pas seulement une fin de la colonisation mais la libération de la domination étrangère qui veut que «l’aspect principal de la lutte de libération nationale consiste dans la lutte contre le néocolonialisme». [17]
Selon les termes de la globalisation et des conditions néolibérales et selon les lois du marché, l’ironie fait que les gouvernements ouvrent leurs frontières au capital international à des conditions très généreuses pendant qu’ils excluent les Africains qu’ils considèrent comme des «étrangers» et des «indésirables». Ainsi, selon Comaroff et Comaroff, l’Etat/nation est occupé à attirer le business tout en devenant» une méga entreprise de management». [18]
A la veille de la fondation de l’Oua, Nkrumah déclarait à l’assemblée : «Sans nécessairement sacrifier notre souveraineté, grande ou petite, nous pouvons, ici et maintenant, forger une union politique basée sur la défense, les affaires étrangères et la diplomatie, une citoyenneté commune, une monnaie africaine, une zone monétaire africaine et une banque centrale africaine. Nous devons nous unir pour réaliser la libération totale de notre continent. Nous avons besoin d’une défense commune avec un Etat-major africain afin de garantir la stabilité de l’Afrique… Avec nos ressources en énergies et talents unifiés, nous avons les moyens, aussitôt que nous en manifesterons la volonté, de transformer les structures économiques de nos Etat individuels, de transformer la pauvreté en richesse, transformer l’inégalité à la satisfaction des besoins de la population. C’est seulement sur une base continentale que nous serons capables de planifier l’utilisation de toutes nos propres ressources pour le total développement de notre continent »[19]
A ce moment, les dirigeants africains n’ont pas apprécié la sagesse de Nkrumah. Les Européens ont compris. Le concept de l’Union européenne est basé sur l’idée de Nkrumah. A l’époque contemporaine, les Européens ont compris la futilité de l’Etat/nation et ont ouvert leurs frontières à leurs citoyens. L’Afrique est toujours fermée aux Africains mais ouverte aux Occidentaux sous le prétexte fallacieux que ces derniers sont des touristes ou des investisseurs
La citoyenneté africaine est une requête pertinent et urgente. La citoyenneté africaine serait bénéfique pour le continent. D’abord elle faciliterait l’affection, la compréhension, le rassemblement et l’unité de la population africaine et démontrerait qu’elle est un seul peuple. Toutes les autres particularités sont fictives. Deuxièmement l’immense potentiel humain africain serait utilisé pour le développement de l’Afrique. Troisièmement, elle conduirait à la décolonisation mentale et psychologique
@Bulukutu,
merci pour la lecture que tu nous proposes. L’on ne peut lire meilleur plaidoyer que celui-ci. Un argumentaire que devrait lire tous les esprits réticents au changement.
Merci !
Merci à monsieur LONDI et à votre équipe sans oublier la personne Bulukutu.Ne vous limitez pas,vos travaux et vos réflexions seront utiles jusqu’à la multitude.Continuez à tailler la réalité mouvante congolaise pour le bien du peuple.
DJEMBO TATY.
@Trop c’est trop pauvre Kouilou, vous pouvez en être sûr : nous n’abdiquerons jamais !
L’union du chaos et du néant
La préférence tribale
La préférence régionale
Soumission à la bêtise et à l’incompétence
L’ insécurité permanente
L’eau sale du robinet même les animaux n’en veulent pas !
Fermeture des hopitaux pour faillite
Plus d’écoles ( 20 ans pour la seule région du Pool )
Plus d’université
L’union de la saleté et de la guerre
Cela fait 50 ans que ça dure
allons seulement
Même en Afrique du sud les blancs ont utilisé l’argent des resssoucres naturelles créer des infrastructures bâtir le pays moderniser le pays
Ils n’ont pas planqué cet argent dans les paradis fiscaux ou s’acheter des biens en europe pourtant leur patrie d’origine ils l’ont investit chez eux ils ont considéré que ce pays était le leur !
Pas au Congo Brazzaville où la devise est allons seulement !
Voilà ma réponse aux énergumènes qui se targuent d’être de fin psychologue
allons seulement
Lunion du mensonge et de la traîtrise
allons seulement
Les salaires et les pensions des retraités non payés depuis des lustres on se sait même depuis quand à force !
allons seulement
Lire on ne sait même plus
Vous savez c’est comme ça
c’est allons seulement
Ni tsatsa ni mwamwa allons seulement !
Ni tsatsa ni mwamwa allons seulement !
Mouvoussou allons seulement ! mouvoussou allons seulement !
Kaka mouvoussou allons seulement !
Après la déculottée de nos chers amis du « BDK-L » sur leur sauveur Ntumi, attendu autrefois en triomphe, alors qu’il se contente aujourd’hui à réclamer les moyens pour ramasser les armes de Nianga Mbouala, les voilà aujourd’hui, dans un véritable « Ntiéngo ndandila » actif ou passif pour Anonyme 21, cherchant à sauver les meubles en nous vendant l’antidote fédéraliste.
Nous ne ménagerons aucune de nos énergies pour combattre, dans un débat d’idées, les visions obscurantistes apportant de l’eau au moulin de la machine de conservation du pouvoir, même si certains amis du BDK-L semblent agir de bonne foi, tout en agissant à l’insu de leur plein gré, en faveur du chef de gang des barbares d’Oyo.
Nous refuserons toujours l’obscurantisme et le chaos
nous ne plierons jamais devant les barbares et les illuminés de tout bord
Même les blancs en Afrique du Sud ont développé leur pays et les unis et haineux e ne font rien absolument rien et on doit quand même l’accepter eh bien nous refusons et nous refuserons toujours tant pis pour les esprits chagrins
A David
Il me semble que l ensemble des positions sur la fédération est globalement connu.il te reste à passer aux choses pratiques.faire du débat sur la fédération un débat large en prévoyant salle et panels d intervention.certains paranos sur ce site vont demander le secret.a se demander pourquoi et de qui a t on peur..il faut créer les conditions concrètes du débat.
Merci a toi et à très bientot
A David londi bien sur
Bonjour Lucien,
premièrement je vais préparer un rendez-vous avec l’administrateur du site pour une entrevue vidéo qui me permettra d’exposer les principales propositions du projet pour créer les conditions d’un état sur la base d’éléments concrets, vers fin septembre.
Deuxièmement, un débat sera organisé à partir de tes propositions que je trouve intéressantes, certainement vers mi-octobre.
Troisièmement, une visioconférence pour atteindre nos compatriotes restés au pays, un large débat qui sort du microcosme parisien. Ce débat doit infuser dans la société congolaise.
Merci Lucien !