La CPI prendra-t-elle des mesures concernant les exactions commises par les forces pro-Ouattara ?

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé non coupable aux accusations de crimes contre l'humanité, au premier jour de son procès devant la CPI, jeudi 28 janvier 2016. © REUTERS/Peter Dejong

Le président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé non coupable aux accusations de crimes contre l’humanité, jeudi 28 janvier 2016.

Si la procureure de la CPI a insisté à maintes reprises sur l’impartialité de son bureau, la CPI n’a encore porté aucune accusation contre des suspects du camp Ouattara. Le personnel de la Cour a expliqué que le souci de finaliser les affaires contre Gbagbo et Blé Goudé, ainsi que des contraintes en termes de ressources, ont affecté leur capacité de pouvoir avancer dans les enquêtes sur les forces pro-Ouattara. En 2015, la procureure, Fatou Bensouda, a indiqué qu’elle prévoyait une accélération dans le rythme des enquêtes sur les crimes commis par des commandants affiliés à Ouattara. Il est difficile de prévoir la façon dont le budget 2016 alloué au Bureau du Procureur—qui a reçu moins de ressources que demandé—affectera ces enquêtes.

Le personnel de la Cour a indiqué que la décision du Bureau du Procureur de progresser initialement seulement contre les forces pro-Gbagbo a résulté de sa capacité à préparer l’affaire rapidement, étant donné la disponibilité d’éléments de preuve déterminants et de témoins. Face à l’incertitude quant à la possibilité que la remise de Gbagbo puisse durer, et sur la base des informations qui étaient à sa disposition à ce moment-là, le Bureau du Procureur a décidé qu’il valait mieux avancer pour garantir l’affaire à sa portée.

Toutefois, la décision de progresser initialement contre une seule partie du conflit est contestable. Le gouvernement ivoirien voulait désespérément retirer Gbagbo de la scène politique. Néanmoins, plutôt que poursuivre des affaires contre les deux parties simultanément, et d’utiliser la remise de Gbagbo à La Haye comme moyen de garantir la coopération dans les affaires contre les forces pro-Ouattara, l’approche par étapes du Bureau du Procureur et la remise rapide de Gbagbo — privant la Procureure d’un point clé d’influence sur le gouvernement — a permis au gouvernement ivoirien de traîner les pieds dans sa coopération avec la CPI. Le manque de coopération explicite avec la demande de la CPI de remettre l’épouse de Gbagbo, Simone, en est un exemple.

Le travail de la CPI en Côte d’Ivoire a été rendu encore plus difficile par les déclarations du Président Ouattara, en avril 2015, qu’il ne transfèrerait aucun autre suspect à la CPI, et que tous les procès futurs se dérouleraient devant des tribunaux nationaux. Cependant, même si les juges ivoiriens ont fait récemment des progrès dans les enquêtes, il est difficile de savoir si le gouvernement d’Ouattara soutient suffisamment le système judiciaire dans ses efforts pour amener les responsables devant la justice, en particulier pour les cas des commandants des forces pro-Ouattara.

L’absence d’accusations contre les forces pro-Ouattara à la CPI, étant donné la nature des crimes détaillés dans les allégations, a entraîné une opinion très polarisée à propos de la CPI en Côte d’Ivoire, et a porté atteinte à la légitimité de la Cour dans l’opinion populaire. Il est d’une importance primordiale que la CPI progresse dans ses enquêtes sur les forces pro-Ouattara, qu’elle cherche à rendre justice aux victimes et qu’elle fasse pression en faveur d’une justice impartiale nationale en Côte d’Ivoire Lire l’intégralité de l’aticle…

Source : Human Right Watch

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12 réponses à La CPI prendra-t-elle des mesures concernant les exactions commises par les forces pro-Ouattara ?

  1. kimpéné Ya Congo dit :

    Il a fallu que le Président Laurent GBAGBO, Grand Intellectuel Africain et Ivoirien se mette à travaillé Politiquement pour son Pays la Côte d’Ivoire son pays et de son Continent comme l’a fait NELSON MANDELA qui a tant souffert pour la LIBERTE de l’Afrique du Sud.
    Aujourd’hui le Président Laurent GBAGBO doit démontrer à la CPI combien il ne peut pas Faire du mal à un Ivoirien quoiqu’il soit du fait que c’est un Nationaliste Ivoirien et surtout Intellectuel au service de son Pays, la Côte d’Ivoire. Nous Souhaitons tout simplement la LIBÉRATION du Président Laurent GBAGBO afin que la PAIX et la COHÉSION se Répandent à travers toute la Côte d’Ivoire pour Célébrer le Retour du Président Laurent GBAGBO et le Ministre Charles Blé Goudé.
    ViVe le Président Laurent GBAGBO Grand DÉMOCRATE, LIBRE et AFRICANISTE Convaincu ! ViVe le Ministre Charles Blé Goudé LIBRE !

  2. VAL DE NANTES dit :

    L’ON peut en déduire que prenez SASSOU ET DONNEZ NOUS GBAGBO . La seule chose qui caractérise LAURENT GBAGBO , et ce dont nous, africains , devrions être fiers , c’est son nationalisme .Ce sentiment patriotique manque et a toujours manqué au diable de SASSOU .J’ai le souvenir d’un ami , avec qui nous passions un diplôme technique , qui projetait de rentrer en A BIDJAN aussitôt terminé son sésame , car GbaGbo privilégiait ces compatriotes par rapport aux étrangers européens ce qui fut fait , et ce gars fut très bien récompensé professionnellement .
    C’est la différence entre SASSOU ET GBAGBO .

  3. Kuna dit :

    Quand cette fameuse CPI va se pencher sur le gang de criminels qui écument les populations congolaises. J’ai cité le cobra Royal Ël Sassou, son chien de garde Jean François Ndenguet, son maître à penser HE Ikemba et tous les autres sbires spécialistes de basses besogne. De ces actions dépend la crédibilité de la CPI.

  4. VAL DE NANTES dit :

    C ‘est fait la CPI ATTEND tous les présidents qui se cramponnement au pouvoir dixit FATOU
    PROCUREURE DE LA CPI .SUIVEZ MON REGARD

  5. LE FM NE VEUT PAS ALLER DEFENDRE COUSIN NKURUNZINZA dit :

    Le Président ne veut plus aller à aller à ADDIS défendre NKURUNZINZA?

    Quelle belle solidarité! UN VRAI CHACAL!

  6. ML dit :

    La CPI doit aussi prendre des mesures concernant les exactions et les tueries, génocides commises par Sassou Nguesso le plus grand dictateur, l’hitler de l’ Afrique,
    « Denis Sassou Nguesso est avant tout un grand criminel,génocidaire,auteurs des tueries, massacres, guerres, repressions sanglantes qui ne cesse d’endeuiller le Congo. Sassou Nguesso est l’homme des biens mal acquis. Il est  » l’homme des fêtes, des fiestas, des mariages princiers et des prêts dispensés royalement à des Etats d’Afrique Centrale ou d’Afrique Occidentale (qui ne seront jamais remboursés). Sassou Nguesso est un homme des paradoxes et qui fait du Congo Brazzaville, le pays Où reigne la plus totale injustice du monde. Quelques nantis vivent dans un luxe absolu. Ils vivent de privilèges, de rapines institutionnalisées et dans la jouissance permanente des quinze années de richesses pétrolières qu’ils se sont accaparées.Face à ces prédateurs, il s’est créé un océan de misère et de désolation qui gonfle jours après jours, années après années qu’ils ne veulent ni regarder, ni en tenir compte. » Denis Sassou Nguesso doit expliquer combien d’ argent du pétrole, du bois, des autres matières premmières, des taxes douinières que le Congo a eu depuis qu’il est revenu au pouvoir. Et où est parti tout cet argent? Comment a été investi cet argent? Pourquoi il ya a t’il tant de gens sans emploi, pourquoi il ya un manque d’eau potable, de l’électricité, des médicaments, des routes véritables, pourquoi lesvilles du Congo si sales, pourquoi les rues, les routes véritables manquent encore au Congo? Pourquoi le chemin de fer CFCO a éré si delaissé ?
    http://congo-liberty.com/?p=14415
    http://www.congo-internet.com/pdf/congo_vu_par_thiery_hayes.pdf
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un président criminel génocidaire, accusé des crime contre l’humanité et entouré des collaborateurs aussi criminels.
    Le Congo doit, sans plus attendre à tout prix en finir avec son dictateur de président et son régime: SASSOU NGUESSO.

  7. Bulukutu dit :

    Qui finance la cpi? Qui désigne les procureurs de la Cpi?

  8. Mark dit :

    Si Gbagbo etait reelllement panafricain, il aurait pris la decision de fermer la base militaire francaise et de ne pas accepter l’installation des observateurs de l’ONU dans son pays. Ce qu’il est en train de vivre n’allait pas arriver.Gbagbo fait donc partie de la bande des idios africains qui arrivent au pouvoir pour servir les putins des blancs. Sa vie en prison n’est pas une perte pour l’Afrique. Que Gbagbo puisse continuer a gratter ses bidules en prison. Ne vous en fait pas. Ses amis blancs vont le liberer un jour. Pour le moment, ils (les blancs) s’interessent au nouvel esclave qui est OUATTARA. Les dirrigents des pays d’Afrique francophone arrivent au pouvoir pour servir la France et non le pays.Quand les blancs se retournent contre eux ils se rapprochent du peuple en lui faisant comprendre que l’homme blanc est notre enemi. Sassou demandera un jour aux congolais de s’emprendre a la France quand les choses tourneront mal avec ses allies francais d’aujourd’hui.
    Le colonisateur blanc est comme un homme qui change de femmes quand il veut.

  9. Nelson dit :

    Il faut reconnaître à la justice le droit de rétablir la vraie vérité de l’histoire, quand on est un démocrate légaliste. Encore faut il apporté la moindre preuve tangible. A propos de la CPI il y a tant à dire sur le rôle trouble de cet organe de répression à géométrie variable. Les pro Bagbo et les pro Ouattara ont chacun leurs arguments à faire valoir, il faut respecter l’opinion de chaque partie. Une chose est certaine, l’ancien dirigeant de la Côte d’Ivoire tout comme son homologue libyen a eu le tort d’ambitionner la création d’une monnaie souveraine. La france ne tolère aucun débat remettant en cause le FCFA, sans le quel elle coulera en un rien de temps. Les USA quant à eux agressent tous les pays qui se détournent du papier dollars. La suite on la connaît. La destruction de la Libye annihile le rêve de doter le continent d’une devise panafricaine équivalente à l’Euro. Il revient à l’UA de hâter le processus de désengagement générale du Statut de Rome, l’Afrique a compris que l’action de la Cour Pour Indigène épouse les contours de l’agenda impérialiste de l’Occident. La brave procureur F.Bensouda croit en son travail, mais elle n’est qu’un leurre car en vérité elle n’a aucun pouvoir de décision. Le destin de J.P.M’Bemba, de C.B.Goudé du President L.Bagbo et bien d’autres n’est pas entre les mains de cette femme aux déclarations cavalières. Leur vie et leur future carrière politique dépendent désormais du bon vouloir des lobbys financiers qu’ils ont bravés de près ou de loin. Les mêmes contribuent au budget annuel de la CPI qui travail de paire avec divers ONG financées par des fondations anglo-saxonnes. La bataille sera longue, vu l’influence des puissants réseaux à l’œuvre. Le souhait est que les leaders africains persécutés pour avoir défier l’ordre international et néocolonial obtiennent justice.

  10. lecongo2016 dit :

    La première des choses nous devrons appeler les choses par leur nom sassou n’est pas un dictateur, mais il est un terroriste dans les sens de la définition de ce mot. Car sassou a fait un génocide, il a fait disparaitre des villages entiers avec tout ce que l’homme procède (la maison bruler les champs, couper les arbres fruitiers et autres).
    Sassou n’ira pas à la CPI, car la CPI est faite pour ceux que l’Europe classe comme ennemis. Or sassou est une création de la France.
    Sassou sera jugé au CONGO.
    sassou notamment la France refuisse le recensement de la population en retirant les congolais le droit de vote. Les congolais sont ils devenus de esclaves pour perdre leurs droit de vote.
    Vous les journalise quel est votre rôle. La France a fait du CONGO un tou noir c’est-à-dire coupé du reste du monde en ce qui concerne l’information. Nous sommes obligés de nous rabattre sur nos media sociaux. Vous les journalistes vous devrez porter l’information au monde entier. Les congolais ne réclament que le droit vote, un droit primaire pour tout citoyen d’un pays. Sans les recensements de la population comment ce régime terroriste fait les statistiques.

  11. Protogoras dit :

    En suivant la procureur sur la chaine al-jazzera ,j’ai appris que Bagbo est juge pour crimes contre l’humanite commis en 2010 apres le refus des resultats.Or nous savons tous que ce sont les rebelles qui ont commence les hostilites au Nord de la Cote d’Ivoire en 2002.En ce temps la , Bagbo venait d’etre elu et son mandat etait encore en cours.Pourquoi les crimes commis par ces rebelles pendant qu’il y’avait un president democratiquement elu ne sont-ils pas appeles crimes contre l’humanite ? A mon sens le proces contre Bagbo est un complot international parce qu’il voulait couper les interests de la France en Cote d’Ivoire .En tout cas ,la CPI merite d’etre appele Cour Penale des Imperialistes

  12. Anonyme dit :

    Je suis peut etre le seul avoir compris que le President BAGBO etais victime de coup faumonter par la France, compte tenu de ses positions PANAFRICANISTES comme furent MEDI BEN BARKA, KUAME KRUMA, PASCAL LISSOUBA, and d’autre, la verite est la, les derniers resultat des elections presidentielles en cote d’ivoire, le nom de OUATARA est lie a tous les evenements qu’a connu ce beau pays apres la mort du vieux. BOLLORE est un homme d’affaire trafiquant des armes, et El sassou n’est pas loin dans ce macabre dans ce pays, souvenez-vous des allez venus de ce rebelle actuel president de l’assemblee de Ouatara.
    Mes chers compatriotes, voila pour quoi sassou et les siens sont adules par la France pour les services accomplies, comment comprendre un monsieur qui affame son peuple pour nourrrir d’autre pays, pour soutenir la rebelion. j’ai tellement a dire, mais je suis enrage a l’idee de parler de ce type et les maux qui minent la vie societale de notre espace, seul les leches vitrine qui veulent nous faire croire qu’il est l’homme providentiel,

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