« Le 16 octobre 1945, 42 pays se sont réunis à Québec, au Canada, pour créer l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Leur objectif était de libérer l’humanité de la faim et de la malnutrition et de gérer les systèmes alimentaires de façon efficace au niveau mondial …La FAO célèbre chaque année, le 16 octobre, la Journée mondiale de l’alimentation qui commémore la création de l’Organisation en 1945. Des évènements sont organisés dans plus de 150 pays de par le monde, …sont destinés à sensibiliser et à promouvoir les actions en faveur des populations qui souffrent de la faim, ainsi que la nécessité de garantir la sécurité alimentaire et des régimes alimentaires nutritifs pour tous ». (1)
Chaque année un thème différent est adopté afin de mettre l’accent sur les différents domaines d’action prioritaires et de donner une orientation commune. Cette année 2017, le thème est « changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural ». Cet article traite en partie l’événement par rapport aux regards sociologiques les « migrations » actuelles au Congo-Brazzaville précisément dans la région du Pool, à la notion de « sécurité alimentaire » telle adoptée depuis le Sommet Mondial de l’Alimentation réuni à Rome en 1996.
La célébration de la Journée au Congo-Brazzaville, s’effectuera dans un contexte social, alimentaire différent. En effet, depuis le 4 avril 2016, une partie du Congo-Brazzaville, la région du Pool (qui compte environ 13 districts) vit au rythme incessant des véhicules blindés militaires pour prétendre arrêter Frédéric Bintsamou, Alias le Pasteur Ntumi, chef de milice et homme politique. Depuis lors, la crise dans le Pool fait payer à la région un lourd tribut : les populations se déplacent en masse pour chercher refuge dans des zones jugées plus sûres, abandonnant derrière elles leurs activités agricoles à la merci de la destruction. Elle est contrainte de s’installer dans les centres urbains ou d’autres régions limitrophes. Outre l’impact environnemental et humain, l’impact économique n’y échappe pas: le trafic ferroviaire est interrompu dans la région, la nourriture manque et celle présente sur les marchés devient de plus en plus spéculative. La population locale vit en étau et ses besoins alimentaires et sanitaires plus que dramatiques. Pourtant, « 80% des produits vivriers frais consommés dans la capitale congolaise sont cultivés dans le Pool ». (2) Aujourd’hui, sous la pression politico-militaire, la région du Pool vit une migration interne. Aussi, des questions se posent : le flux des populations forment-elles désormais une nouvelle catégorie d’apatrides sur leur propre territoire ? Quel type de reproduction sociale engendre un mode de vie à cheval entre les centres urbains et les zones désertées ?
En cette journée dédiée aux migrations, il est opportun de tirer la sonnette d’alarme. Selon la représentante de la FAO au Congo-Brazzaville, Suze Percy Filippini, le « Pool constitue avec la Bouenza une bonne partie du grenier du Congo, mais l’agriculture est en berne depuis un certain temps dans cette région à cause de tout ce qui s’y passe. Pour nous, c’est aussi l’occasion de penser sur la manière d’aider ces populations à se mettre débout parce que pour pouvoir vivre, il faut s’alimenter et pour s’alimenter il faut faire l’agriculture. Parce que c’est ce que les communautés rurales savent faire, c’est sur cela que leur vie est basée ». (3)
Comment aider ces populations ? Environ 2000 personnes ayant trouvé actuellement refuge à Kinkala, chef-lieu du département du Pool dont près de 800 reçues dans les familles d’accueil et les autres logées au siège de la sous-préfecture, à l’Eglise Evangélique et à l’église Catholique ont bénéficié des kits d’urgence (4). Les résultats alarmants de l’enquête sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle menée, du 11 au 18 mai 2017, auprès d’une partie des déplacés du Pool, par le Ministère des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, le Ministère de la santé et de la population, le Système des Nations unies avec l’appui des O.n.gs comme Caritas, rendus publics le vendredi 23 juin 2017, au Ministère en charge des affaires sociales, à Brazzaville révèle que le nombre de personnes déplacées à cause des troubles dans le département du Pool a été multiplié par 6 en moins d’un an, passant de 12.986 personnes en juin 2016 à plus de 81.000 en 2017. La diaspora congolaise n’est pas restée inoffensive.
S’agissant de la sécurité alimentaire, selon le Comité mondiale, le concept « existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». Dans cet article, nous considérons cette définition en l’appliquant non seulement dans la région presque ravagée du Pool, mais sur l’ensemble du territoire du Congo-Brazzaville.
L’Accès (capacité de produire sa propre alimentation et donc de disposer des moyens de le faire, ou capacité d’acheter sa nourriture et donc de disposer d’un pouvoir d’achat suffisant pour le faire); d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, sur les 10 millions d’hectares de terres agricoles, les Congolais ne cultivent que deux pour cent. C’est pourquoi, selon l’Institut international de recherche des politiques alimentaires, encore 21 pour cent des Congolais meurent de faim. En décembre 2010, « le gouvernement avait cédé 470.000 hectares de terres à ‘Atama Plantation’, une entreprise malaisienne, entre les districts de Makoua et de Mokeko, dans le nord du pays. Héritant d’anciennes palmeraies de l’Etat, cette société devrait produire 900.000 tonnes d’huile de palme par an. Les Malaisiens devraient ainsi investir 30 millions de dollars pour mettre en valeur ces terres ». (5) C’est dire que l’agriculture devrait fournir des devises à l’Etat en même temps résoudre une partie du chômage des jeunes et nourrir une population en manque. Il se pose un problème d’accès aux moyens de production. Or le Congo-Brazzaville est souvent victime de délinquance domaniale. Pourtant la réforme du secteur foncier est soutenue par un arsenal juridique visible à travers plusieurs structures, au nombre desquelles on compte la direction générale des affaires foncières, du cadastre et de la topographie ; la direction générale du domaine de l’Etat ; la direction du contrôle des travaux cadastraux. Par ailleurs, la terre étant l’outil de production agricole, la connaissance du secteur agricole congolais implique la référence à d’autres textes relevant du domaine foncier et autres domaines connexes. Il s’agit de la loi n° 9-2004 du 26 mars 2004 portant Code du domaine de l’Etat ; de la loi n° 16-2000 du 20 novembre 2000 portant Code forestier ; de la loi n° 17-2000 du 30 décembre 2000 portant régime de la propriété foncière ; du décret n° 2011-548 du 17 aout 2011 fixant les modalités de contrôle de la gestion foncière ; du décret n° 2006-257 du 28 juin 2006 fixant à titre exceptionnel les modalités de transformation des titres précaires de propriété en titre foncier ; du décret n° 2005-515 du 26 octobre 2005 fixant les modalités d’occupation du domaine public ; du décret n° 2005-552 du 7 novembre 2005 fixant les modalités d’attribution des biens immobiliers du domaine privé de l’Etat ; et du décret n° 2002-437 du 31 décembre 2002 fixant les conditions de gestion et d’utilisation des forêts. (6)
Cependant, l’épineux problème de la propriété foncière au Congo-Brazzaville se heurtent à l’incompréhension des détenteurs des droits fonciers coutumiers, autant dire d’à peu près toutes les familles congolaises (7). Les mfumu ntoto, (propriétaires terriens) abusent et revendent à leur guise, à plusieurs acheteurs des étendues de terrain prescrites pour l’agriculture. En cela s’ajoute la vénalité de certains agents de l’Etat de spolier les domaines publics. C’est pourquoi à Brazzaville où « les ceintures maraîchères du fleuve Congo, de Mpila, de la mairie – pourtant protégées par l’Etat – ont été loties et vendues pour des habitations, par les hommes au pouvoir ayant acheté ces terres » (8). A Pointe-Noire, l’ancienne ceinture maraîchère de Ngoyo est devenue zone d’habitation. Le Congo-Brazzaville est « en déficit alimentaire, et pour régler ce problème, il nous faut donner des terres à des opérateurs qui peuvent investir. C’est la nouvelle politique et nous allons la continuer », déclare un haut responsable national. Ainsi, dans l’espoir de relancer sa production agricole, le Congo-Brazzaville a cédé 80.000 hectares de terres agricoles à 14 fermiers sud-africains, propriétaires d’une société, ‘Congo Agriculture’ et attend d’une telle initiative de l’investissement « la création des emplois et surtout de la nourriture en abondance parce que ces fermiers vont produire des cultures vivrières et faire de l’élevage » (9). Une telle initiative de développement agricole national par des investissements étrangers prend elle en compte les différents apports et appuis multiformes des agriculteurs congolais ? Toujours est-il que le bradage des terres arables pousse les paysans congolais à la réclusion et les populations s’exposent de plus belle aux produits d’importation. Plus que jamais, des directives pour une « gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale » (10) ont notamment pour but de protéger les producteurs locaux contre l’accaparement des terres. Cette protection se révèle une nécessité pour le Congo-Brazzaville. L’Etat se doit d’intervenir dans l’agriculture en vue de la sécurité alimentaire. L’État est le « garant de la sécurité » et donc du bien-être des citoyens. De ce fait, une gouvernance inappropriée aura un impact négatif sur le développement et la santé publique, la pauvreté, pénurie d’eau, manque de discernement à tirer parti des complémentarités entre ville et campagne et de valoriser les ressources spécifiques des territoires ruraux.
L’agriculture devrait être le cheval de bataille du gouvernement. Or, dans nombre de pays Africains, des menaces pèsent sur leur sécurité alimentaire. Des partenaires européens, africains et mondiaux ont, pour la première fois, mis en commun leurs moyens et leur expertise au sein d’un même fonds d’investissement (African Agriculture Fund, AAF) afin de promouvoir les investissements agricoles en Afrique et l’accroissement de la production agricole destinée à la consommation intérieure. Les procédures du fonds couvrent notamment le respect de normes sociales et environnementales strictes, la réalisation de diligences systématiques en matière de lutte anti-blanchiment et de corruption ainsi que l’application d’un code de bonne gestion des terres (11). Le Congo-Brazzaville importe chaque année de la nourriture pour 26 millions de dollars. L’agriculture ne comble que 30 pour cent des besoins alimentaires. Pour encourager les agriculteurs, le gouvernement a créé le Fonds de soutien à l’agriculture (FSA), renouvelable et décidé, depuis 2008, d’exonérer tous les matériels et intrants agricoles entrant dans le pays. Initiative louable mais beaucoup d’effort reste à consentir.
Le défi en cette journée repose en la capacité des Congolais d’accéder au pouvoir d’achat, à la qualité des aliments et des régimes alimentaires. Acquérir quotidiennement de la nourriture nous renvoie au panier de la ménagère (12). Celui-ci est culturel et nous renvoie à nos modes ou habitudes de consommations. Confrontées à la qualité et à la quantité des aliments, les ménages du Congo-Brazzaville doivent aussi faire face à la flambée des prix. Les produits de première nécessité deviennent des produits de luxe. Le plus simple des contenus se limite à poisson + manioc (foufou ou riz) + légumes. Les fruits et légumes sont souvent rares. La plupart des Congolaises, quand elles se rendent au marché, elles tournent en rond ne sachant quoi faire à cause des flambées des prix de produits de première nécessité. L’alimentation est intimement liée à ce que nous sommes et à nos valeurs. L’art culinaire au Congo-Brazzaville abonde dans l’identification et la spécification dans la diversité culturelle répartie en population des abords des cours d’eaux, celles de la forêt, celles des plateaux, celles de la savane et celles des montagnes. Ces pluralités de références identitaires et de styles culinaires imposent donc un regard croisé des héritages et des expériences culinaires traditionnelles, rurales et urbaines. Parfois, des événements politiques ou crise économique influencent la consommation inattendue de certains aliments. En effet, en 1979, suite au Programme d’ajustement structurel renforcé imposé au Congo-Brazzaville par les institutions de Bretton-Wood, les populations avec le « vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain » (13) étaient amenés à consommer les criquets et les chenilles, souvent plat identitaire des habitants de certaines régions au sud. Aujourd’hui avec la « rupture » (14), la citation de Brillat-Savarin (1755-1826), « Dis-moi ce que tu manges je te dirais qui tu es », pourrait être l’adage de la sociologie de l’alimentation. Selon les habitudes culinaires au Congo-Brazzaville, il serait vu d’un bon œil qu’on mangeât au petit déjeuner du manioc roui grillé avec des arachides rien que d’autres. Par rapport aux familles (15) des enseignant.e.s que j’ai visitées, il ressort quelques plats récurrents dans leur habitude alimentaire :
- Trois pièces, néologisme sémantique pour signifier un plat composé de poisson salé ou fumé (1ère pièce) + pate d’arachide (2ème pièce) + fumbwa, nom scientifique, gnetum africana (3ème pièce)
- Saka-saka, composé des feuilles de manioc + huile de palme + poisson ou haricot + pate d’arachide.
Cela montre que les besoins alimentaires de certaines familles ne sont pas du tout épargnés par cette conjoncture. Le constat fait dans différents marchés de la place que j’ai visités renseigne que, les prix des boissons sucrées, l’eau en bouteille, les plats cuisinés ont baissé.
Ainsi, la consommation du poulet, poissons de mer, haricot, aile de dinde, feuilles de manioc, communément appelées saka-saka et autres produits moins chers continue de croître au détriment des viandes rouges, plus chères. En outre, la consommation de la viande de bœuf et de mouton dans les foyers démunis a fortement diminué. Certains commerçants, pour détourner la vigilance des contrôleurs de prix, exposent des étiquettes trompe-œil qui, au premier passage desdits contrôleurs remplacent par d’autres, à leur convenance. Aucun marché du Congo-Brazzaville n’est épargné de cette pratique. Car comment comprendre qu’une marchandise affiche le prix de 1000 FCFA par exemple et il change à 1700 FCFA en un clin d’œil. Comment encore accepter que dans le marché un vendeur expose un article dont le prix est fixé oralement ? Si le client n’a pas l’art du discernement sur la qualité du produit et de rabattre le prix, il tombe facilement sur l’arnaque. Même si des ministères comme celui du commerce et des approvisionnements au Congo-Brazzaville ont tenté de remédier à la flambée des prix des produits de première nécessité, dans le but d’alléger le panier de la ménagère, en proposant de fixer les prix de certaines denrées alimentaires, « le kilo de queue de bœuf à 2 900 Fcfa, les oignons à 1 115 Fcfa le kilo, la queue et les pieds de porc respectivement à 1 080 et 1 185 Fcfa le kilo, etc. ces prix seront contrôlés par la direction de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales ». S’alimenter devient un véritable casse-tête vu la cherté des aliments sur le marché. Plusieurs familles ont dû changer leurs habitudes alimentaires. Le panier de la ménagère correspond à l’essentiel, c’est-à-dire, nombre de famille ont dû supprimer les rythmes de repas, privilégiant pour ainsi dire le plat de résistance, ne se contenter que du seul repas du soir. Le rôle de l’Etat est toujours remis en cause quand il s’agit d’assurer « une existence non pas luxueuse certes (….) mais suffisamment dégagée des menues angoisses matérielles, suffisamment protégée contre la nécessité du gagne pain accessoires pour que ces hommes puissent apporter à leur tâche d’enseignement une âme entièrement libre » (16). C’est la conséquence de l’inexistence d’une mercuriale de la ville. Plus qu’une Journée internationale, le Congo-Brazzaville devrait s’appuyer sur l’essentiel de son capital humain pour s’adapter et s’orienter vers la revalorisation de ses propres besoins nutritionnels en accompagnant les paysans congolais à se diversifier dans les cultures des produits locaux.
Jean Claude Boukou,
Ethnolinguiste-sociologue. Gestionnaire du patrimoine culturel. Chercheur en sociologie des professions,
Notes et références :
- fao.org
- Muriel Devey Malu Malu, « Le Pool, un grenier pour Brazzaville ». In : jeuneafrique.com. Page consultée le 15/10/2017
- « Journée mondiale de l’alimentation au Congo». In : congoactual.com, page consultée le 14 Octobre 2017
- Douniama, P-W., « Action humanitaire : le gouvernement au chevet des déplacés du Pool». In : A.I.A.C., 2016
- Beri, J-C., « Priorité à l’indépendance agricole congolaise ». In : adiac-presse.com. 2011
- Mukendi Wafwana & associates, La législation foncière en République du Congo
- Mambou Aimée Gnali, « les non-dits de la réforme foncière au Congo-Brazzaville ». In : https://blogs.mediapart.fr, 2013
- Mviri, Kevin, Association pour les droits de l’Homme et l’univers carcéral.
- Muriel Devey Malu Malu, Idem, 2016
- Guide du comité de la sécurité alimentaire mondialeFAO, Bonne gouvernance des régimes fonciers et de l’administration des terres, 11 mai 2012, 82 p.
- « Agriculture et développement rural : le fonds pour l’agriculture africain, une première pour lutter contre la faim», In : Agence française de développement, 2012
- Le panier de la ménagère : c’est l’indice des prix à la consommation.Il a été instauré en 1919 et sert à mesurer l’évolution des prix des principaux biens de consommation. Depuis 2008, la composition du panier de l’indice est évaluée tous les 2 ans en fonction des changements d’habitudes de consommation des ménages. Au niveau des statistiques de consommation, le paniertype est une notion utilisée par les organismes statistiques pour notamment étudier l’évolution des prix. … Au Congo-Brazzaville le panier de la ménagère désigne le rapport entre les produits sur le marché et leur prix moyens, accessible par tous. Il n’existe presque pas de panier type.
- Slogan devenue formule en 1979-1980 en République populaire du Congo
- La rupture est un néologisme sémantique utilisé par l’artiste musicien congolais Roga Roga pour dénoncer la tolérance zéro. Aujourd’hui dans un particularisme congolais, la rupture constitue un état de manque aggravé des produits de produits fondamentaux nécessaires à l’existence des congolais : argent, nourriture, logement, santé
- Boukou, J-C., Entretiens du 3 Février 2013 à Brazzaville. In « Identités professionnelles des enseignant.e.s. Analyse des situations et études comparatives entre le Congo-Brazzaville et le Congo-Kinshasa». Thèse de doctorat. Sociologie du Travail, CNAM, Paris, Janvier 2017, p68
- Ministère du commerce et des approvisionnements/ concertation avec les importateurs et les propriétaires des chambres froides. Brazzaville, octobre 2012
Quelqu’un peut me définir en mobchi se veut dire
La dignité
La personnalité
Le respect
La valeur personnelle
En Kikongo c’est le KIMOUTOU « KIMUTU »
Alors le CHU le seul hôpital d’une grande agglomération comme Brazzaville ferme ses portes.
Toute les finance du pays a terre
L’école n’en parlons pas
Le POOL c’est devenu l’abattoir humain
le chemin de fer ferme
DANS LE KIMUTU, LA SEULE SOLUTION DE SORTIE A CET IGNARE DE CANNIBALE SASSOU C’EST LA DEMISSION PURE ET SIMPLE.
MAIS JE NE SAIS RIEN EN MBOCHI, IL FAUT RESTER JUSQU’AU DRNIER SURVIVANT
On parle de l’entourage mais qui nomme tous ces ignorants des crimels. Sassou nomme tout le monde ( le gouvernement, les députes, les maires, les directeurs….) . Si rien ne fonctionne qui est responsable n’est pas le plus grand criminel africains de les temps au nom de sassou.