INTERVIEW D’ALEXIS MIAYOUKOU : Participation à la Table ronde sur une Transition Politique « excluant Sassou » le 26 octobre 2019 ; La transition avec André Milongo ; Les 3 milliards de dollars volés par NGokana, Etoka, Ebata,Itoua et Christel Sassou ; La farce du Dialogue de Sassou et MBeri…

Alexis Miayoukou a été conseiller du 1er ministre André Milongo pendant la Transition démocratique au Congo-Brazzaville en 1991-1992. Intrépide et perspicace, le technocrate  congolais qu’est Alexis Miayoukou ne recule devant aucun challenge. Co-organisateur de la Table ronde sur la Transition Politique « excluant Sassou-NGuesso » qui se tient le 26 octobre 2019 à Paris, il parle des objectifs de celle-ci et invite tous les Congolais à y participer…

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TABLE RONDE SUR UNE TRANSITION POLITIQUE « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » AU CONGO-BRAZZAVILLE LE SAMEDI 26 OCTOBRE 2019 À PARIS (FRANCE).

Objectif du Projet : Concevoir les bases d’un projet commun sur une « Transition Politique et Pacifique » dans le cadre de la Restauration de la Démocratie et des Droits humains au Congo-Brazzaville.

À l’issue des travaux, un ouvrage collectif « LIVRE BLANC » sur la Transition au Congo-Brazzaville sera publié, pour mettre à la disposition de toutes les Congolaises et les Congolais, un projet alternatif et ambitieux pour la refondation de notre pays.

Prérequis : Tout participant s’inscrivant dans ce projet d’une « Transition Politique et Pacifique Excluant Sassou-NGuesso » que nous initions, doit intégrer le fait que, que les débats seront exclusivement axés sur la thématique proposée. En aucun cas, le débat portera sur l’élection présidentielle 2021 ou sur un Dialogue inclusif…

THÈME : L’IMPÉRATIF D’UNE TRANSITION POLITIQUE POUR LE CONGO-BRAZZAVILLE

Objectif de la Table Ronde du samedi 26 octobre : Identifier les points essentiels, définir les thématiques qui permettront d’élaborer le programme de la Transition. 

LIEU : CICP , 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris – Metro 9, Station ‘‘Les Boulets’’

PROGRAMME DU SAMEDI 26 OCTOBRE 2019 (1ere journée)

14h30 : Accueil des invités

15h00 : Mot d’ouverture :

Intervenant : Mingwa BIANGO (Fondateur de congo-liberty.org)

15h10 : Présentation des objectifs du Projet de la Transition Politique et Pacifique au Congo-Brazzaville

Intervenant : Alexis MIAYOUKOU ( Ancien conseillé d’André Milongo, 1er ministre de la Transition)

15h30-18h30 : Brainstorming pour collecter les points essentiels de la Transition Politique

NB : Tout participant aura 5 minutes pour faire 5 propositions argumentées.

18h30-19h00 : Synthèse des débats et planification des prochaines journées

Inscription obligatoire : [email protected]

Veuillez communiquer vos noms et prénoms + Numéro de téléphone

Les places sont limitées, n’attendez pas pour vous inscrire s’il vous plaît.

LES CONTRIBUTIONS ÉCRITES PEUVENT ETRE TRANSMISES A L’ORGANISATION PAR MAIL : [email protected]

Diffusé le 21 octobre 2019, par www.congo-liberty.org

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18 réponses à INTERVIEW D’ALEXIS MIAYOUKOU : Participation à la Table ronde sur une Transition Politique « excluant Sassou » le 26 octobre 2019 ; La transition avec André Milongo ; Les 3 milliards de dollars volés par NGokana, Etoka, Ebata,Itoua et Christel Sassou ; La farce du Dialogue de Sassou et MBeri…

  1. le fils du pays dit :

    Bonnes initiatives.Il faut repenser et panser le Congo.Il faut modeliser le Congo sur la base ancestrale.

  2. affaire congolaise et affaire d'état post Sassou Nguesso dit :

    TONY MOUDILOU ATTAQUE J3M MOKOKO ET GUY MAFIMBA ATTAQUE BERNARD PONGUI ET POURQUOI FAIRE?

    Pourquoi les illuminatis ou reptiliens attaquent-ils Jean Marie Michel Mokoko, les prisonniers politiques, Alexis Miayoukou? Bernard Pongui, Isidore Aya Tonga, Marc Mapingou, Arold Gatien Samba de Brazzanews, Roland Nitou et co et le peuple congolais?

    Les reptiliens c’est des êtres qui ne vivent que dans le mensonge parce qu’ils n’attachent aucune importance à la vérité. Cela veut dire qu’ils n’attachent non plus d’importance aux mensonges.

    C’est tout simplement parce que pour eux, mensonge ou vérité, c’est la même chose – ça n’aucune importance et c’est la raison pour laquelle, les reptiliens sont des acteurs incroyables – parce qu’ils sont capables de jouer la vérité comme le mensonge avec la même motivation ou avec la même force – contrairement aux êtres humains qui, eux, pour avoir cette force là, sont forcés d’user de la vérité.

    C’est dans la vérité que nous, être humain, sommes capables de donner de la force ou de l’énergie à nos propos.

    C’est dans la vérité que nous, être humain, sommes capables de donner de la force à nos propos.
    Or là, avec les reptiliens, nous avons des êtres qui usent du mensonge ou de la vérité en fonction du rôle qui leur a été attribué – parce que ce sont des êtres à qui, on leur attribué un rôle tout en haut de la pyramide, comme les jeux vidéos en réseau – il y a des décideurs qui attribuent des rôles et à partir du moment où vous tenez ce rôle – et que vous amenez avec vous, tous les êtres que vous pouvez – le maximum que vous pouvez, et à partir du moment où tenez ce rôle – vous avez le droit de continuer à poursuivre votre mission. – Tony Moudilou est un des cas d’école.
    Les reptiliens sont donc des êtres qui parviennent à se convaincre de leurs mensonges comme de leurs vérités. Ce sont des parfaits acteurs, jouant leur propre vie, une vie qui leur a été attribué au sommet de la pyramide. Pensé par Isidore AYA TONGA/ https://www.youtube.com/watch?v=FF-_0RgFU20&feature=youtu.be

    EN LIEN DANS LE LIEN

    REPENSER LA RESTAURATION ET LE VIVRE ENSEMBLE AU CONGO BRAZZAVILLE – REPENSER TRANSITION POLITIQUE CONSENSUELLE ET PACIFIQUE…
    A écouter absolument: Alexis Miayoukou affirme qu’une Transition Politique est le seul avenir du Congo-Brazzaville: https://www.youtube.com/watch?v=NqSU-Px4KYg

  3. VAL DE NANTES dit :

    @le fils du pays :
    bon retour .
    Je me méfie de ce mot « ancestrale » qui risquerait de faire dire à ces cyniques de repartir à des praxis politiques du vieux monde .
    La modélisation du CONGO , en tant que mathématicien ,me fait saliver ,car il y a des choses à faire dans ce domaine .
    On peut même modéliser une pensée , comme celle de KEYNES qui a donné la courbe ISLM .
    Vous avez en abscisses ,les revenus Y , et les intérêts r en ordonnées .
    IS = BIENS ET SERVICES
    LM = Marchés monétaires .
    Ce qui vous donnera , ine fine, le multiplicateur keynésien .Bon bref .
    Vous avez complétement raison ,car l’analyse est le résultat de la confrontation des variables impliquées dans une situation donnée .
    Tiens , peut on modéliser l’utilité de la fonction présidentielle au CONGO BRAZZA ?
    Voilà , mon frérot ,l’énigme politique qui nous reste à résoudre .
    La modélisation va transformer le monde des idées en monde réel , intelligible c’est la dialectique platonicienne ( théorie des idées ) contestée par son brillant élève ARISTOTE .
    Nb ; tout est modélisable .

  4. NGAMI ROBERT ETIENNE dit :

    Au lieu de réfléchir sur le comment faire,penser et affiner les stratégies,on préfère la digression, se dépenser à réfléchir sur une hypothétique transition.C’est dire comme si, les congolais,avant vous,n’ont nullement jamais réfléchi sur la transition.
    Il suffit de regarder les annales de l’histoire.!!!
    Attitude plutôt présomptueuse qui donne à ses initiateurs des airs d’aventuriers!
    Tout a été réfléchi ou presque.Il n’y a rien qui soit nouveau dans les cieux.Qui plus est, les congolais auront à la libération de leur pays,le temps et l’occasion de se retrouver dans un grand « m’bongui » comme ce fut le cas pour la conférence nationale.
    C’est comme si ,après avoir échoué ailleurs,on veut se recycler ça et là.
    Dommage,Dommage et bien Dommage.C’est du Miayoukou!!!!
    Il faut recadrer le sujet.car l’enjeu demeure c’est à dire faire partir le pouvoir qui ne tient que sur un pied mais que la résistance a du mal à achever!
    une situation de déséquilibre mais qui peut durer longtemps et encore longtemps et même trouver une relève en son sein.
    Alors ,parler de transition,c’est vendre la peau de l’ours,avant de l’avoir tué!

    La première des batailles et donc,des victoires,c’est de réussir l’unité de la résistance .Qui ne passera pas nécessairement par la fusion-union mais par une coexistence pacifique des forces concourant à cette même résistance.
    Ainsi,on gagnera en visibilité et crédibilité vis à vis de soi même et des tiers..Et cela produira un effet indéniable sur le reste.Et,aucun combat ne peut être mené de manière efficient sans une figure qui l’incarne.Pourquoi alors ne pas s’inspirer de la RDC avec Fayoulou,une figure de consensus mais intérimaire.Voilà des axes de réflexions intéressantes au lieu de faire le m’as-tu-vu !! Et qui ne rime à rien. A bon entendeur ,salut

  5. C"était Aussi La République Populaire - Congo Zoba dit :

    « Et,aucun combat ne peut être mené de manière efficient sans une figure qui l’incarne. »

    Eh bien trouver et faire accepter cette figure de consensus au Con-go où l’on croit mordicus (il faut l’avouer) sur des concepts tels que « tout sauf le Pool » et combien même ce Pool qui plus est « la locomotive du pays » (bien entendu), avec des pseudos démocrates virtuels et de façade éparpillés, la tâche risque toujours d’accoucher d’un serpent à plusieurs têtes…

    Une tendance y est bien évidente dans ce grand village comme quoi certains en général ne supportent jamais des candidats originaires d’autres contrées sauf lorsqu’ils n’ont plus d’autre choix. Le dernier scrutin présidentiel a d’ailleurs démontré toutes ces limites, méfiances et manoeuvres ne serait-ce que pour communier les forces  »temporairement » dans l’optique d’un seul objectif, même si la corruption à outrance est passée, passe et repasse par là depuis toujours sans que ces con-go-laids de malheur n’en deviennent pour autant soit peu immunisés après tout ce temps d’expérience.

    Allez-y comprendre!

  6. ASSALA-KALA dit :

    Monsieur NGAMI ROBERT ETIENNE, si tant est qu’il ne s’agit pas d’un pseudo.

    Votre commentaire est le bienvenu car il confirme que vous êtes bien nombreux à juger de travers, faute d’écoute attentive. Contrairement à vous, j’ai bien compris la quintessence des propositions développées par notre compatriote Alexis MIAYOUKOU. Prenez le temps de mûrir votre écoute et vous regretterez de verser si gratuitement dans l’injure. A l’opposé de vos préjugés, je me réjouis par contre de l’ intérêt de nombreux patriotes résistants de France et du Congo sur cette problématique du changement intégral.

    Mais, à moins qu’il ne soit plus aisé de critiquer que de proposer, et, comme vous semblez plus inspiré et plus engagé que les initiateurs du projet que vous critiquez, vous gagnerez à donner aux internautes congolais la preuve de vos actions louables et visibles de résistant pour prêcher par l’exemple.

    Pour ma part, j’ai bien compris l’argumentation détaillée de monsieur MIAYOUKOU sur le sens et l’utilité de la réflexion prospective que préconise cette initiative d’organisation à Paris ce 26 octobre 2019 d’une table ronde pour une Transition politique consensuelle sans Sassou et son système.

    Contrairement à votre jugement hâtif, cette initiative intègre bel et bien à mon avis la stratégie globale des actions de résistance. Cette interview m’a permis de comprendre et de nourrir mon analyse des problèmes comme suit:

    1- Dans un contexte pollué d’une part, par les prismes partisans ethnocentristes et d’autre part, par les tentations « électoralistes (2021) ou dialoguistes (version Mberi ou non), l’intérêt de cette réflexion-action sur la transition renforce la perspective de la lutte contre le régime en place. La revendication d’une mise à plat institutionnelle développée par monsieur Alexis MIAYOUKOU est une motivation pour la mobilisation et pour agir concrètement pour le départ de Sassou et son système.

    2- Toute action de résistance doit nécessairement reposer sur une vision commune, des objectifs partagés et une échelle d’actions structurantes. C’est pourquoi, il n’est pas inutile que les congolais de l’intérieur et de l’extérieur, avertis et véritablement patriotes, se concertent pour sortir des carcans partisans ethnocentristes, et, lever progressivement les obstacles à l’aboutissement de la lutte du peuple congolais. Il faut rejeter la politique de l’autruche car ECHANGER, SE RASSURER les uns et les autres, CONSTRUIRE UN CONSENSUS au minima, libérer de la peur et de la crainte du lendemain, crédibiliser l’adhésion à un même projet national post Sassou, autant de facteurs humains dont l’importance est indiscutable. Le succès final est à ce prix.

    3- Ceci dit, vous pouvez comprendre pourquoi la construction d’une revendication unitaire et populaire, qui donne du sens à la lutte, est loin d’être hasardeuse. Notre lutte a besoin de se doter d’une idéologie de la libération qui fortifie et nourrie la volonté de chaque citoyen de s’impliquer et de se battre. En général, les peuples ne bougent que sur la base de leurs intérêts bien compris et ces intérêts peuvent varier selon les réalités locales et attentes spécifiques. Il faut mieux les cerner pour accentuer le DESIR DU CHANGEMENT. Du chômeur au retraité, de l’étudiant au fonctionnaire, du paysan à l’habitant des quartiers misérables…tous doivent se donner une raison pour s’engager et vaincre la peur.
    Cette idéologie de la libération manque encore tant aujourd’hui. C’est l’une des principales insuffisances qui explique le non aboutissement à ce jour du changement attendu. En effet, ceux qui prennent le temps de comprendre les réalités psychologiques créées par tant d’années de terrorisme d’Etat et d’hypocrisie des « politiques », savent que nos populations désabusées redoutent de sombrer dans de nouvelles illusions après Sassou. Ainsi s’est éloignée, à partir de 2015 et après le hold-up électoral de 2016, la possibilité d’une mobilisation générale ou mieux d’un soulèvement populaire décisif.

    4- Au lieu de tout rejeter, je suis certain que montrer le possible peut susciter l’engouement et être repris par tous les acteurs et par une majorité de gens. Peut-être que pourrons ainsi se déclencher
    de nouveaux mots d’ordre populaires pour l’éviction du régime actuel.

    Finalement, j’adhère à ce besoin de définir un projet national incitateur et susceptible de créer les conditions d’une irrésistible action populaire et pourquoi pas militaire comme l’a évoqué l’interviewé.
    Monsieur NGAMI, soyez donc plus attentif.

  7. le fils du pays dit :

    Les Congolais doivent etre capables de reflechir et creer un modele propre a eux(politique, social,economique etc).Bref,quelque chose qui est compatible avec leurs moeurs, tradition et culture.Nous voyons tous que les modeles importes ou calques et appliqués ne fonctionnent pas.Il faut sortir du copier coller.

  8. le fils du pays dit :

    Une fois de plus les Congolais doivent pousser loin leurs analyses et leurs reflexions afin de creer leur propre modele politique,social ,economique etc qui est compatible avec leurs realites ainsi mettre fin aux modeles idealises par les etrangers puis appliques au Congo qui ne fonctionnent pas.Le genie Congolais doit etre capable de creer un modele authentique qui fonctionne.Arretez avec du copier coller.

  9. VAL DE NANTES dit :

    @assala
    grosse validation .
    La thématique  » la remise à plat institutionnelle  » doit être la matrice de toute démarche préalable à la réflexion approfondie des problématiques qui cisaillent notre pays .
    Dans la conception architecturale d’un bâtiment , sa structure principale ,composée d’éléments principaux ,est le point de départ de la construction de ce bâtiment .
    En ce qui nous concerne ,ce sont les institutions en ce qu’elles commandent la vie politique de notre pays .
    Il est inenvisageable de parler de façon sérieuse les difficultés existentielles de notre pays sous le seul prisme d’un changement de dirigeant sans indexer d’où viennent ces errements politiques .
    Pourquoi nous en sommes là ?
    Qu’est ce qu’on aurait dû faire pour éviter cette logique de destruction de l’âme et du corps de notre pays ,,?
    Que représente pour nous ,le pays , un objet ou un ensemble d’êtres humains désireux de vivre dans l’harmonie sous les lois de la république conçue comme une maison commune ?
    Un travail d ‘introspection ,de pensée par soi ,doit être entrepris pour baliser un avenir garant de l’esprit de liberté .
    Si vous ne croyez pas en vous même ,comment peut croire en l’autre ?
    Le « cogito ergo sum « de DESCARTES doit nous servir de réflexion , car de cette interrogation spécieuse qu’est née la révolution française .
    Comme quoi , un mot , une phrase peut changer le destin d’un pays .
    Ces questionnements , sans fin ,donc métaphysiques pourraient nous dispenser de commettre cette litanie des égarements politiques .
    Vous aurez remarqué que ,faute d’une véritable éthique SASSOU nous a dégoutés de l’institution présidentielle ,car il en a fait tout simplement un haut de lieu de déconstruction morale et physique pour enfin lui extorquer toute sa richesse .
    La grande question à laquelle nous nous devons de répondre ,c’est d’où vient le mal ?
    Le départ souhaité de SASSOU ne suffira pas à résoudre l’équation politique ,si ce questionnement reste en suspens .
    Ine fine , mieux vaut un mot génial que des discours lénifiants .

  10. Abbé Luc Itoua Ngambolo (Historien) dit :

    C’est avec une grande joie que je constate l’évolution positive des réflexions ici exposées.
    Effectivement, le temps est venu pour nous de revenir à nous-mêmes, aux valeurs fondatrices des sociétés africaines avant la colonisation. l’introspection, la remise en cause et la créativité sont les mots clés.

  11. Bouka Martin dit :

    A Mr ASSALA-KALA dixit MIAYOUKOU,

    Mr Ngami robert Etienne soulève un vrai problème et auquel vous ne répondez point.Il pose le problème de la hiérarchisation des priorités.Vous entrez dans une diatribe,une explication de votre propre texte,une litanie. Vous faites du commentaire de texte qui vous met hors-sujet.
    Or,si ce que vous prêchez n’est pas moins vrai,même fort utile,vous vous méprenez quant à la programmation des actions, leur place respective .Vous mettez la charrue avant les bœufs .Cela peut minorer l’attrait que l’on doit avoir sur ce que vous dites,qui me semble t-il n’est pas dénué d’intérêt.
    Mr Ngami pose la question de la primauté des actions dans la temporalité.De ce point de vue,vous êtes loin d’avoir apporté un début de réponse. Qu’il vous suffise de vous relire!!
    Ne pas le reconnaître relève d’un déficit humilité. Car,les bons esprits sont ceux qui savent admettre la critique et s’en instruisent.Mieux vaudrait de dire:le vin est tiré,il faut le boire et demander ainsi à aller au bout de l’action engagée mais garder à l’esprit la critique positive formulée à votre endroit .ça vous grandirait aux yeux des autres et de vous même,que faire l’autruche au risque de paraître un schizophrène ,voyant le mal partout.Nul besoin d’étaler et d’aligner les phrases pour noyer le poisson.

  12. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Cher Mingwa pourquoi pas organisé un bihebdomadaire d’interview sur l’actualité politique du congo avec ce brillant monsieur très éloquent . Je prend toujours du plaisir à écouter mon frère Alexis ,il a un discours est sans ambiguïté . Effectivement non au dialogue qui débouchera à la parodie d’élection présidentielle de KIKI sassou . Alors que l’argent manques cruellement à ce regime barbare pour survivre .

  13. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    Mingwa et Miayoukou

    Merci pour cette conversation entre tous les congolais de tout horizon
    SOYEZ rigoureux dans l ‘administration de la parole
    Vous avez dit 5 mn et pas plus par personne
    Merci d ‘en tenir compte car les congolais que nous sommes on est trop bavards et nvoire plus comme les francais qui nous ont esclavagise colonise et qui nous recolonisent actuellement avec des nuances bien sur

    TOUT INTERVENANT QUI VA AU DELA DE 5MN DOIT VOIR SON MICRO COUPE
    A MOINS QUE VOUS NE MODIFIEZ LA DUREE D INTERVENTION DEMAIN
    CDLT

  14. VAL DE NANTES dit :

    @ABBÉ ,Luc itoua ,
    En tant QU’HISTORIEN ,VOUS ÊTES EN MESURE de comprendre le poids des mots et la puissance de leur substance .
    Je me réserve d’être trop spiritualiste et encore ,mais je voudrais revenir sur deux phrases mythologiques ,l’une est congolaise et l’autre est grecque ,car ces deux phrases ont guidé et transformé les destins de ces deux pays .
    « Un jour ,vous serez dirigés par un malade mental  » signé YOULOU , à l’adresse des congolais aigris .
    « Connais toi ,toi même et rien de trop « .Une maxime dont on ignore toujours l’auteur .
    Cette fameuse maxime gravée sur le temple de delphes s’adressait à tous les grecs à cette période antique .
    Alors , à partir d’un mot , d’une phrase peut surgir ,soit un malheur ,soit un bonheur , pour le cas du CONGO ,c’est le malheur , et pour les grecs ,c’est le chemin de la vérité ,de la connaissance et donc de toute la philosophie occidentale dont émanent tous les savoirs ,scientifiques etc .
    Cette phrase fut capitale dans la conscience grecque ,car il s’agissait de se comprendre soi même ,d’analyser d’une manière intérieure touts ces capacités morales ,intellectuelles , artistiques ,etc ,pour trouver sa place dans l’harmonie cosmologique ,afin d’atteindre la vie bonne .
    Pourquoi , »rien de trop « ?
    Que chaque grec ait sa place dans cet ordre cosmique ,dans les limites que lui reconnaissent ces prérogatives , pour éviter l’hybris ,c’est à dire la démesure ,synonyme du désordre .
    Par analogie au cas congolais , j’ai bien peur que nous soyons toujours frappés par cette funeste maxime de YOULOU ,laquelle continue ,quoi que nous fassions ,à imprimer la vie politique de notre pays .
    Est ce que cette phrase diabolique n’a – t-elle pas condamné notre pays , à l’instar de celle des grecs ,qui a sorti les grecs de la mythologie grecque dont on connait les horreurs ,au travers des récits de HOMERE ( ODYSÉÉE D’ULYSSE ) , la théogonie d’hésiode ( la naissance des dieux grecs ).
    D’où ma part de pessimisme dans la recherche des solutions intempestives au problème politique congolais .
    Oui , il y a une évidence existentielle marquée d’une impiété à laquelle il faut répondre par une phrase , ou ,un mot pour exorciser le CONGO ,non seulement de cette phrase ,mais tous les crimes dont nous nous en sommes rendus inconsciemment
    responsables .
    Le CONGO ,telle une âme qui erre dans le paradis ,qui n’a pas encore trouvé sa place .
    Reconstruire notre pays ,c’est nous emparer de la phrase de saint AUGUSTIN : « l’amour de nos semblables en Dieu rend immortel .
    Il nous faut absolument trouver le mot juste ou phrase qui va montrer le chemin de la vérité à notre pays , or la vérité est une vertu dégagée de toutes contradictions intérieures .Et c’est le vrai dilemme de ce pays , car beaucoup sont des sophistes .

  15. Ku Kuma Kiboba Aussi Ke Kima Ya Imbi dit :

    VRAIMENT !

    Appelez seulement les belges pour superviser avec la chicotte ou le fouet avec des lanières en cuir.

  16. Louzolo dit :

    Je suis dans la salle. Es-tu là Lucien?

  17. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    J’arrive dans un instant. Ma vieille camerounaise m’a pris un peu de temps.

  18. Anonyme dit :

    Brillante analyse sur fond de force de propositions concretes de MIAYOUKOU.

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